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19/10/2015

Échelles de la taille des ions…

Diffraction des rayons X


Dimensions d’une
macromolécule
Pourquoi les rayons X ?
Distances interatomiques

Comment aller regarder à ces petites


échelles?
Outils et objets
Par l’interaction entre un rayonnement et les éléments constitutifs de la matière :
Longueur d’ondes
atomes , électrons,…

Optique

Diffraction ! Dimensions d’une


Rayons X
macromolécule

Pourquoi les rayons X ?


Distances interatomiques

Rayons 

ELEMENTS DE DIFFRACTION DES RAYONS X PAR LES CRISTAUX

50 kV

Ailettes de
refroidissement
Rayons X

Tube de COOLIDGE

1
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Cathode Anode
L’anode rotative du tube absorbe le faisceau d’électrons qui bombardent ainsi les
atomes de tungstène. La très grande proportion (>99%) de l’énergie cinétique des
électrons est transformée en énergie thermique (CHALEUR). Moins de 1% des
électrons du faisceau ont un effet beaucoup plus intéressant!

Des électrons quittant le filament d’une cathode chauffante accélèrent


vers l’anode de tungstène et acquièrent de l’énergie cinétique tel que:

1
2 me v2  eV
où me et e sont respectivement la masse (kg) et la charge(C) de chaque électron, v est
leur vitesse (m/s) acquise et V est la tension (volt) accélératrice du tube à rayons X.

1. Production d’un spectre de raies


Il arrive qu’un électron du faisceau (1)
entre en collision avec un électron de 4 3 • Tout électron tombant au niveau K et 4 3
l’orbite fondamentale K d’un atome de provenant de n’importe quel niveau
supérieur (L, M, N, O, P) libère une
tungstène (2) . énergie comprise entre 57,4 keV et 69,5
Les 2 électrons s’éjectent hors de l’atome keV.
créant alors un espace disponible pour 2
1
2
1
qu’un électron d’une • Ce sont les seules transitions
+ importantes produisant des rayons X +
orbite supérieure (3), puisse y tomber, ce utiles en radiodiagnostic.
qui a pour effet de libérer de l’énergie
sous forme d’un rayon X (4). • Les énergies libérées par les autres
transitions ne sont pas suffisamment
grandes.

Énergie libérée (en KeV) pour chaque transition


Transitions simplifiées des raies X électronique de l’atome de tungstène
M K N P
Kb Limite K
L O
0,08
Ka La
Lb Limite L
N
0,60 0,52
K

Ma
M
2,8 2,7 2,2

L
Limite M 12,1 12,0 11,5 9,3

K
69,5 69,4 68,9 66,7 57,4

2
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+
Si l'on désire obtenir des équidistances inférieures, il faut utiliser des
longueurs d'onde plus faibles, on prévoit l'usage de tubes à rayons X
ayant des anticathodes différentes

Cr Fe Cu Mo
Z 24 26 29 42

Ka1, Å 2.28962 1.93597 1.54051 0.70932

Ka2, Å 2.29351 1.93991 1.54433 0.71354

Kaave, Å 2.29092 1.93728 1.54178 0.71073

b filter Ti Cr Ni Nb

ELEMENTS DE DIFFRACTION DES RAYONS X PAR LES CRISTAUX

II - LOI DE BRAGG

Lorsqu'un faisceau X monochromatique, de longueur d'onde l,


rencontre un cristal, il peut y avoir formation d'un faisceau
diffracté intense dans certaines directions privilégiées de l'espace,
telles que :

1) La direction du faisceau vérifie les lois de la réflexion de


Descartes sur les plans atomiques d'orientation (hkl).
2) L'angle d'incidence soit tel que :

Résolution de structures cristallines 2dhklsinθ  nλ


Diffraction des rayons X  est appelé : l'angle de Bragg.

A. Boukhris : Faculté des sciences , Université ibn zohr; Agadir Maroc

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k0 b

a
k

S  k  k0
Intensité diffractée – Facteur de structure
AA((kk))KK


2 iS r
t t((rr)e)e2 iS r dd2rr
3

tt((rr )) 10 (r ) OO 


rouverture
Rayon
obstacle
tt((rr )) 010 r
OO  Rayon
exterieur
exterieur

De la diffraction de Fresnel à Fraunhofer

Incident
plane wave


a

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• reseau
 b/2 a b / 2 ( N 1) a  b / 2

  
y A(k y )  K  e
 ik y y
dy  e
 ik y y
dy  ...  e
 ik y y
dy 
 b / 2 a b / 2 ( N 1) a b / 2 
O2 b b/2

O1
a
A(k y )  K
 b / 2
e
 ik y y

dy 1  e
 ik y a
 ...  e
 i ( N 1) k y a

b/2


 ik y y
• Facteur de forme : F K e dy
b / 2
• Terme d’Interference :
1 e  ik y a
 ...  e
 i ( N 1) k y a

2 k y Na
 k y b  sin 2
I  AA*  FF * SS *  KK * b 2 sinc 2   
 2  sin2 k y a
2

Cas de la matière

ELEMENTS DE DIFFRACTION DES RAYONS X PAR LES CRISTAUX

Amplitude diffractée par un électron – modèle de thomson


Le mouvement de l’électron est donné par la relation :

Si l’électron est peu lié, les forces de frottement et de rappel sont négligeables.
L’accélération de l’électron est donc :

42

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On considère un repère dans lequel l’axe Ox est confondu avec le


1) Amplitude diffractée par un électron – modèle de Thomson
vecteur d’onde incident s0 et tel que le plan xOy contienne le point
L’amplitude diffusée en P est égale à : d’observation P. Le champ électrique incident peut s’écrire E = Ey+Ez.

Si le rayonnement incident n’est pas


polarisé les valeurs moyennes de Ey
et de Ez sont égales et donc :

Iy = Iz = I/2.

La contribution de la composante
On considère un repère dans lequel l’axe Ox est confondu avec le vecteur d’onde suivant Oy de
incident s0 et tel que le plan xOy contienne le point d’observation P. Le champ l’onde incidente à l’onde diffusée
électrique incident peut s’écrire E = Ey+Ez. est :
BOUKHRIS A. 43 44

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1) Amplitude diffractée par un électron – modèle de Thomson

de même :

m2 (1840)2 = 3 385 000


On posant :
Or 2 = π/2 et 2  + 1 = π/2. On en déduit, en sommant les
intensités, la formule de Thomson : (re rayon classique de l’atome, P() facteur de polarisation

BOUKHRIS A. 45 46

k
  (r )e2 ir .S dv
ELEMENTS DE DIFFRACTION DES RAYONS X PAR LES CRISTAUX
k0 Aatome  I
v atome

1) Amplitude diffractée par un électron – modèle de Thomson k


k0 Amolécule  I  v molécule
 (r )e2 ir .S dv
k
k0 Amaille  I  v maille
 (r )e2 ir .S dv

S  k  k0 Amaille  I  v maille


 (r )e2 ir .H dv

 F (H ) ; SH
S
H
k
k 0 k
BOUKHRIS A. 47 k 0

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2) Diffusion par un atome


a) Amplitude diffusée
Pour l’atome, il faut tenir compte de l’amplitude totale de
Chaque électron sera le siège d’une onde diffusée. la diffusion. L’expression de l’amplitude devient :
probabilité de trouver un certain nombre d’électrons

A  I   (r )e i dv
dans un élément de volume dv notée (r)
(r) est appelée densité électronique
v
Donc pour un volume de matière, on trouve :.
  étant
 (r )dV électrons. le déphasage

L’amplitude de la vibration diffusée est alors


proportionnel a : 
BOUKHRIS A. I  (r )dv
49 BOUKHRIS A. 50

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3) Diffraction par un cristal triplement périodique


b) Calcul du déphasage
a) diffusion par les atomes d’une maille

O K
On montre de la même
manière que dans le
Amaille  I  v maille
 (r )e2 ir .R dv
dv ($ Sphère d’Ewald )
S0 R La densité électronique étendue à la maille  j (rjest
) la somme des
2
fonctions décrivant chacun des atomes.
H O’ dv’ S  = 2π(r.R) P P
 (r )    (r  )    (r  r )
j 1
j j
j 1
j j

  
A  I   (r )e 2ir .R dv est le vecteur joignant est le vecteur décrivant tous
v l’origine à l’atome j. les atomes de la maille.
BOUKHRIS A. 51 BOUKHRIS A. 52

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   (r  r )e
 2 ir .R
a) diffusion par les atomes d’une maille A I j j dv
v
P P j 1
 (r )    (r  )    (r  r )
j j j j P  
j 1 j 1

Atome j
 I   
j 1  v del ' atome
 j ( r  r j )e
2 i ( r  r j ).R

2 ir .R
dv e j

Atome i P  
A I f e
j 1
j
2 ir j .R
; 
   j ( r  r j )e
2 i ( r  r j ).R
dv   f j ( R )

 v del ' atome 

P
F ( R)   f ( R )e 
j 1
j
2 irj .R
; f j ( R) : facteur de diffusion atomique
BOUKHRIS A.
O 53 BOUKHRIS A. 54

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Aatome  I 
atome
 (r )e2 ir .R dv
Facteur de Structure
Atome  I f ( R)
Facteur de diffusion atomique
4 r sin 
 sin
Aatome  I  4 r 2  (r )  dr  I f ( R)
r0
4 r sin 


2sin  R
Atome

H 
 X

Facteur de Structure Facteur de diffusion atomique f(T)


1
Atome "ponctuel" ( à 0 K), B 0

Facteur de diffusion atomique Atome très peu agité (B~5Å2)

4 Atome peu agité (B~10Å2)

Atome assez agité (B>15Å2)

10 20 30

Électrons de Valence 0
1,5 Å 1Å
d (Å)
5,7 Å 2,8 Å
2 Équivalence entre angle de Bragg et résolution pour 
Électrons du coeur 1 Å.

basse moyenne haute


(rare pour les macromolécules)
Sin/ BOUKHRIS A. 58

ELEMENTS DE DIFFRACTION DES RAYONS X PAR LES CRISTAUX ELEMENTS DE DIFFRACTION DES RAYONS X PAR LES CRISTAUX

Sphère d’Ewald Sphère d’Ewald

BOUKHRIS A. 59

10

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