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Production des rayons X
Le rayonnement X est produit lorsque des électrons de haute
énergie frappent un atome, et provoquent des transitions
électroniques par arrachement d’électron. Les électrons des
couches internes sont déplacés de leurs orbites, et remplacés par
des électrons de couches plus externes. L’excès d’énergie est
transféré sous forme de photons.
Tubes de rayons X
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Production des rayons X
Le rayonnement X est produit lorsque des électrons
de haute énergie frappent un atome, et
provoquent des transitions électroniques par
arrachement d’électron. Les électrons des couches
internes sont déplacés de leurs orbites, et
remplacés par des électrons de couches plus
externes. L’excès d’énergie est transféré sous forme
de photons.
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chemphys.u-strasbg.fr
Interaction des rayons X avec la matière
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Diffraction des rayons X
La diffraction des rayons X (XRD, abréviation de l'anglais « X-ray
diffraction ») est une puissante technique sans effets destructeurs
destinée à caractériser les matériaux cristallins. Elle donne des
informations sur les structures, les phases, les orientations
privilégiées du cristal (texture) et d'autres paramètres structurels
comme la taille moyenne du grain, le taux de la cristallinité, la
tension et les défauts des cristaux. Les pics de diffraction des
rayons X sont produits par interférence constructive d'un faisceau
monochromatique de rayons X diffusé à des angles spécifiques de
chaque jeu de plans réticulaires compris dans un échantillon.
Bruker-AXS, type D8
Goniomètre
Machine de diffraction D8 de chez BRUKER 8
Diffraction des rayons X
Bruker-AXS, type D8
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Diffraction des rayons X
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Diffraction des rayons X
www.spektrum.de
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Diffraction des rayons X
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Diffraction des rayons X
Phase semi-cristalline
Phase cristalline
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Identification des phases connues
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Identification des phases connues
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Spectrométrie de fluorescence X
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Spectrométrie de fluorescence X
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Spectrométrie à dispersion en énergie (EDS)
Ces spectromètres utilisent la sensibilité de détecteurs à
l’énergie des photons X émis par les atomes qui constituent
l’échantillon à analyser
Machine S2 (BRUKER) 25
Spectrométrie à dispersion en énergie (EDS)
Ces spectromètres utilisent la sensibilité de détecteurs à
l’énergie des photons X émis par les atomes qui constituent
l’échantillon à analyser
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Détecteurs
Principe du
détecteur à
l'état solide
(Wikipédia)
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Atome rempli
transitions gamme
Raies X énergie des RX Z
électroniques d'éléments
couche L, M --->
Ka, Kß 1 keV à 40 keV 11 à 60 Na - Nd
couche K
couche M, N, O ---
La, Lß , Lg 1 keV à 20 keV 30 à 92 Cu - U
>couche L
couche N, O ---
M 1 keV à 4 keV 60 à 92 Nd - U
>couche M
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Spectres EDS d’un alliage de Nimonic90 à différentes tensions d’accélération (documents F. Grillon, ENSMP)
Analyse d’échantillons en fluorescence X
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Analyse d’échantillons en fluorescence X
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Spectromètres à dispersion en longueur d’onde (WDS)
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Spectromètres à dispersion en longueur d’onde (WDS)
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Différence entre EDS et WDS
(Wikipédia)
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Spectromètre à fluorescence X - WDS
S8 LION (BRUKER) 38
Spectromètre à fluorescence X - WDS
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Spectres de fluorescence X - WDS
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Types d’analyse
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Analyse qualitative
Le système EDS est très utile pour une analyse rapide, tous
les éléments étant détectés en même temps. Pour un
spectromètre WDS, l’acquisition est plus lente car elle se
fait élément par élément. On parle d’analyse séquentielle.
Le système WDS est lui bien plus adapté aux applications où
une analyse quantitative précise est nécessaire
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Comparaison des spectromètres EDS et WDS
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Points importants
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Microscopie électronique à balayage (MEB)
Interactions électrons/matière
www.ecam.fr
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Microscopie électronique à balayage (MEB)
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Electrons rétrodiffusés
Les électrons rétrodiffusés (ou back-scattered electrons ou
BSE) sont des électrons du faisceau primaire qui ont réagi de
façon quasi élastique avec les atomes de l’échantillon. Ils sont
renvoyés dans une direction proche de leur direction d’origine
avec une faible perte d’énergie.
www.ecam.fr
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Electrons secondaires
Les électrons secondaires sont émis lorsque le faisceau
primaire qui a perdu une partie de son énergie excite les
atomes de l’échantillon. Les électrons secondaires possèdent
une énergie faible (autour de 10 eV) suivant un large spectre.
www.ecam.fr
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Principe de base du MEB
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Microscopie électronique à balayage environnemental
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www.futura-sciences.com
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Tête de fourmi
Spectroscopie infrarouge à transformée de Fourier (IRTF)
Interaction matière-rayonnement et spectrométrie moléculaire :
Domaine spectral de l’infrarouge : 0,8 à 100 μm (longueur d’onde)
Ce domaine est subdivisé en proche (PIR de 0,8 à 2,5 μm ou 12 500 à 4
000 cm–1), moyen (MIR de 2,5 à 25 μm, soit de 4 000 à 400 cm–1 ou en
fréquence de 12 THz à 120 THz) et lointain (LIR de 25 à 100 μm, soit de
400 à 30 cm–1 soit encore de 12 THz à 1 THz) infrarouge
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Nombre d’onde = 1/ longueur d’onde
Spectroscopie infrarouge à transformée de Fourier (IRTF)
Dualité onde-corpuscule :
E=hν
hc
Dualité onde-corpuscule : E= hν=
λ
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Interaction matière-rayonnement et spectrométrie moléculaire
Vibrations :
signatures de
chaque molécule
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Types de vibration et rotation qu’on peut provoquer dans le domaine de l’IR
Spectroscopie infrarouge à transformée de Fourier (IRTF)
La base de I’lRTF
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Spectroscopie infrarouge à transformée de Fourier (IRTF)
www.polymtl.ca 63
Spectroscopie infrarouge à transformée de Fourier (IRTF)
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Spectroscopie infrarouge à transformée de Fourier (IRTF)
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Spectromètre IR de l’ESTP Paris
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Propriétés mécaniques des matériaux
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Essai de traction simple uniaxiale
(Norme NF EN 10002-1 à 4 et ISO 6892-1:2009)
PRINCIPE DE L’ESSAI
Cet essai destructif consiste à faire subir une élongation
à vitesse constante à une éprouvette normalisée
(cylindrique ou plate) jusqu’à la rupture de cette
dernière. Les déplacements et les efforts sont
enregistrés. On trace alors une courbe de la variation de
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l’effort de traction en fonction du déplacement .
EPROUVETTE
Eprouvette Eprouvette
K est un coefficient dépendant du matériau ; pour l’acier k = cylindrique plate
5,65 ( définit par Les normes internationales)
Dans la pratique, pour une éprouvette cylindrique en acier de diamètre d0, on ≥ d0 à 2d0 LC =(L0+d/2) à (L0+2d) ≥ d0 à 2d0
peut appliquer cette formule :
Lt
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CARACTÉRISTIQUES DÉDUITES DE L’ESSAI DE TRACTION
Lo : Longueur initiale
So : Section initiale de l’éprouvette
S : Section de l’éprouvette en cours d’essai
Ag
Su : Section finale à rupture – striction
Lur : Longueur ultime à rupture
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COURBES DE TRACTION
B B
Fm Rm
Rupture Rupture
A C A C
Fe Re
A Zone de déformations plastiques A Zone de déformations plastiques
Zone de
déformation
élastique
O O
ΔL Allongement A(%)
COURBE DE TRACTION BRUTE COURBE CONVENTIONNEL DE TRACTION
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COURBE DE TRACTION RATIONNELLE
= ln(L/Lo) =l
Courbe de traction rationnelle est la courbe obtenue en rapportant la force à la section minimale instantanée S,
pour raisonner en termes de contrainte vraie σ = F/S, et en rapportant l’allongement à la longueur instantanée
pour raisonner en termes de déformation rationnelle ε= dL/L. La courbe ainsi obtenue est croissante, même
pendant la striction.
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CARACTÉRISTIQUES DÉDUITES DE L’ESSAI DE TRACTION
Début de striction
σ (Charge unitaire)
B
Rm
Rupture
A C
Re
Zone de
Zone d’écruissage (zone de striction)
déformation
élastique
O Allongement A (%)
À partir de l’essai de traction on peut définir les caractéristiques principales d’un matériau :
Wél =
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Rupture
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ESSAIS DE DURETE
- Brinell ISO 6506 ASTM E10
- Vickers ISO 6507 ASTM E92
- Rockwell ISO 6508 ASTM E18
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Dureté Brinell (ISO 6506 - NF A 03-152)
F : charge d’essai en N;
D diamètre de la bille en mm ;
d : diamètre de l’empreinte en mm
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Expression de la dureté Brinell
Le symbole HBS ou HBW est procédé de la valeur de dureté et complété par un indice
précisant les conditions d’essais dans l’ordre suivant:
Exemple:
350 HBS 5/750
Dureté Brinell de 350, mesurée avec une bille d’acier de 5 mm de diamètre, sous une
charge 7.355 KN, appliquée durant 10 à 15 s.
Le « S » dans « HBS » signifie Bille en acier.
Dureté Brinell de 600, mesurée avec une bille de carbure de 1 mm de diamètre, sous
une charge 294.2 N, appliquée durant 20s.
Le « W » dans « HBW » signifie Bille en carbure.
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Dureté Rockwell B et C (ISO 6508 - NF A 03-153, 03-256)
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Dureté Vickers (ISO 6507 - NF A 03-154; 03-163; 03-253)
640 HV50/20 = dureté Vickers de 640 déterminée sous une charge de 490.3
N (50 kgf) appliquée pendant 20 s.
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