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République algérienne démocratique et populaire

Ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique

Université AHMED ZABANA- RELIZANE


Institut des science et technologie
Département génie mécanique

TP :

ESSAI DE TRACTION

3 éme LMD Génie des matériaux

Réalisé par :
Bourai mohamed reda

Année Universitaire :2021 -2022


.
INTRODUCTION :
Pour la résolution de problèmes de calcul des structures mécaniques on constate la nécessité d’avoir quelques
données expérimentales concernant les matériaux utilisés. Il est clair que,par exemple, les grandeurs des modules
d’élasticité (E ou G) et du coefficient de poisson (μ) varient en fonction des propriétés des matériaux (en premier lieu
de la composition chimique du matériau) et dans une certaine mesure, des conditions de traitement thermique et
d’usinage.
- Mais, il faut encore avoir les caractéristiques mécaniques de résistance des matériaux (tels la limite
d’écoulement, la limite de rupture, l’allongement à la rupture la striction à la rupture, etc…).
parfois il faut avoir des données sur les propriétés du matériau de résister aux hautes températures, de travailler
sous des charges variables, ect…
- On a conçu en conséquence une grande variante d’essais mécaniques qui fournissent les
principales caractéristiques du matériau, directement utilisées lors des calculs.
- les essais mécaniques des matériaux portent sur des éprouvettes dont les dimensions et la forme
peuvent varier selon les appareils de mesure ( Machines d’essais ) dont on dispose, et les conditions
d’essais.
- Si l’on veut obtenir des caractéristiques objectives d’un matériau, il convient d’observer la
condition d’homogénéité de l‘état de contrainte, c’est-à-dire d’assurer la constance de l’état de contrainte
pour tous les points de l’éprouvette.
Cette condition est satisfaire par exemple en traction, partiellement pendant la compression d’une éprouvette
courte et lors de la traction d’un tube mince.
DEFINITION :
un essai de traction est une expérience de physique qui permet d’obtenir des informations sur le comportement
élastique ,le comportement plastique et le degré de résistance à la rupture d’un matériau,lorsqu’il est soumis à une
sollicitation uniaxiale.

Principe de l’essai :
L’essai est réalisé sur une machine de traction. On applique progressivement et lentement (sans choc) à une
éprouvette cylindrique, de forme et de dimensions normalisées, un effort de traction croissant dont l’intensité varie de
0 à F.

Machine de traction Éprouvette Montage de l’éprouvette entre les


deux mors de la machine de traction

.
Résultats d’un essai de traction:
On obtient avec cet essai le graphe de l’allongement en fonction de la charge appliquée.

Caractéristiques fondamentales :
Résistance élastique Re
avec Re en Mpa, Fe en N, So en mm.

Résistance à la rupture Rr
avec Rr en Mpa, Fe en N, So en mm.

Coefficient d’allongement A%

avec Lu : longueur ultime après rupture, Lo : longueur initiale.


allongement relatif

relatif avec L : allongement total de la poutre, Lo : longueur d’origine,  : allongement

 est l’allongement relatif suivant l’axe x, il peut s’écrire  x

.
Pour dimensionner des structures on a besoin de connaître les capacités de résistance du
matériau utilisé afin de pouvoir appliquer.
a) La condition de résistance des contraintes normales (ζ)

ζ (théorique)O [ζ] (admissible)

b) La condition de déplacement linéiques (δ)

δ (théorique)O [δ] (admissible)


Nous avons besoin de connaître également toutes les caractéristiques telles que :
e  Contrainte de limite élastique  () d’écoulement.
max  Résistance maximale.
E  Module d’élasticité longitudinal.
  Coefficient de poisson ect…
Toutes ces caractéristiques sont regroupées dans les courbes caractéristiques de traction (loide
comportement) que l’on détermine expérimentalement.
Le but :
L’essai de traction a pour but l’évaluation des caractéristiques d’un matériau. L’essai consiste à
exécuter sur une éprouvette de forme cylindrique des forces croissantes qui vont la déformer
progressivement puis la rompre.
Principe:

1. Eprouvette proportionnelles :
 Forme générale (fig. 1)

La partie calibrée (partie utile) doit être raccordée par des congés aux têtes d’amarrage. Celles-ci
pouvant être de toute forme adaptée aux dispositifs de fixation de la machined’essai.

Figure 1

.
 Formes et dimensions de la partie calibrée
Aciers
- Forme cylindrique (métaux en barres) diamètre d  4 mm.
- Forme prismatique, (métaux en feuille) largeur  8 x épaisseur.

Aluminium et alliages
- épaisseur (e) ou diamètre (d)  0.04 mm

Cuivre et alliages
- Section droites de l’éprouvette  20 mm² (sauf laminés)
- e  2.5 mm (laminés)
 Longueurs entre repères (Lo)

En règle générale, on utilise pour essai de traction des éprouvette satisfaisant à la condition
So avec k = 5,65
Lo  k
Les éprouvettes à section circulaire ont de préférence les dimensions figurant dans le tableau.
Longueur Diamètre Section Longueur Longueur Totale
L0 d S0 calibrée Lt
en mm en mm en mm² Lc en mm
en mm
100  1,0 20  0,105 314 110 à 140 Dépend du mode de
fixation de l’éprouvette
sur la machine en
principe :
50  0,5 10  0,075 78,5 55 à 70 Lt  Lc + 2 à 4d
La longueur de la partie calibrée est comprise avec d :
entre Lo  d2  Lc  L0  2d
diamètre de la section ou diagonale de section rectangulaire.
2. Eprouvette non proportionnelles :

Pour des raisons économiques on peut procéder à des essais sur éprouvettes aux dimensions non
proportionnelles. La conversion des résultats pour retrouver les valeurs de l’essai sur éprouvettes
proportionnelles est possible mais non reconnu en cas de contestation.
3. Vitesses d’essai :

Aciers V  0,15 L0 (mm/min) ou  30 N/mm²/sec


Aluminium V  0,009 L0 (mm/min)
ou  10 N/mm²/sec
Cuivre V  0,006 L0 (mm/min)

.
Exemple d’essai :

L’essai de traction constitue le type principal des essais de propriétés mécaniques des matériaux,
parce qu’il fournit les principales caractéristiques pour divers matériauxmétalliques et non métalliques
directement utilisées lors des calculs des structuresmécaniques. Il se fait par l’application d’une
charge croissante de l’éprouvette prélevée dansle matériau à étudier, et on enregistre, au cours de
l’essai les allongements correspondants.
4. Les éprouvettes pour les essais :

Dans l’essai de traction on utilise le plus souvent, des éprouvettes cylindriques, de section
circulaire et, pour les tôles en utilise des éprouvettes de section rectangulaire.
l0

S0 = π.d0²/4
D

h R h
Repère d0

l0
l total = lc + 2h + 10 (mm)
B

b0

S0 = b0 . Δ0
Δ0
R
lc
h h
- Pour rendre comparables les résultatsl d’essais,
total on a défini un certain nombre de
promotions à respecter dans les éprouvettes d’essai de tractions. Ainsi, pour les
éprouvettes cylindriques on doit respecter un rapport bien précis entre la longueur
de référence ( entre repères ) ( l0 ) et le ldiamètre
0 initial ( d0 ) de l’éprouvette.
- Généralement on prend :
l0
 10  (Eprouvettes longues)
d0
l0
 5  (Eprouvettes courtes)
d0
Sachant que la section S0 = π.d0²/4 on a  4S0 /   1.13
S0 .
d 0 

.
On peut exprimer la longueur de référence l0 comme suite :
l0 = 10. d0 = 11.3 S0  (Eprouvettes longues)
l0 = 5. d0 = 5.65  (Eprouvettes courtes)
S0
- le plus souvent, pour les éprouvettes cylindriques normales ayant le diamètre
d0=10mm, les longueurs de référence correspondantes sont : l0=100mm ou l0=50mm.
- On peut également utiliser d’autres éprouvettes proportionnelles pour lesquelles les
rapports des dimensions doivent être respectés.
- Dans les cas des éprouvettes rectangulaires, on adoptera de préférence le même
rapport des dimensions (longueur, aire) que pour les éprouvettes circulaires.
- La longueur calibrée (lc) de l’éprouvette est toujours quelque peu supérieur à la
longueur de référence (l0). La partie utile de l’éprouvette est terminée par deux têtes destinées
à la fixation et ayant une section plus importante pour éviter la rupture dans les parties fixées
dans les mâchoires. Dans cette région, les conditions de travail sont plus sévères, en raison
des irrégularités locales dans la répartition des contraintes.
- les arrondis sont prenais pour éviter les concentrations de contraintes à la traction
entre les deux parties de section.
- la fixation de l’éprouvette dans les mâchoires est réalisée au moyen de dispositifs à
rotules (les sièges sphériques des mors) assurant le centrage de la charge ( et excluant toute
flexion transversale).
- l’allongement de l’éprouvette peut être mesuré grossièrement en enregistrant le
déplacement relatif des mâchoires ou avec plus de précision à l’aide
d’extensomètres (jauges de déformation collées sur la surface de l’éprouvette).

Eprouvette normale L = 100 mm S = 150 mm² .


La machine de traction enregistre la variation de déformation (a allongement en fonction de la
charge P).
P
P daN P daN 2800
3250
D 190 2210
4500 B C
0
3450
A E

0 A% = 1.2% a
0 A% = 24% a 0 A% = 28% a
Aluminium
Acier A48 Acier C35

Diagramme de traction : (courbe caractéristique)

- Les machines d’essai modernes comportent généralement un dispositif


d’enregistrement automatique du diagramme de traction (compression) à l’échelle
choisi, sur feuille de papier, on représente graphiquement la relation entre l’effort
(F) et le déplacement (Δl) de l’éprouvette.
En appliquant graduellement la charge extérieurs (F) le déplacement (Δl) de l’éprouvette est mesuré
pour chaque valeur de la force ; il suffit de régler le comparateur à zéro avantl’application da la force et
ceci jusqu’à la rupture de l’éprouvette.
- Le diagramme ainsi obtenu, F = f (Δl), caractérise les propriétés de cette éprouvette.
- Pour donner une évaluation quantitative des propriétés du matériau, traçons de
nouveau le diagramme de traction en coordonnées (ζ et ε). Pour cela on réduit de
.
(A0) fois les coordonnées et de (l0) fois les abscisses ; (A0) et (l0) étant,
respectivement, les grandeurs de la section initiale et de la longueur initiale de
l’éprouvette avant la charge.

La courbe caractéristique ζ = f(ε) a la même allure que le diagramme F = f (Δl) mais elle
caractérise non pas seulement les propriétés de l’éprouvette, mais celles du matériau, pource type de
charge. L’allure de ces courbes diffère avec les matériaux.
Remarque : Pour les aciers une augmentation de teneur en carbone correspond à un
accroissement de la résistance (la rupture se produit à une force supérieure) , mais l’allongement total
avent la rupture diminue, ce qui signifie une perte de ductilité du matériau.
- (La résistance et la ductilité sont deux caractéristiques impotentes que l’on obtient dans un
essai de traction).
• Relation entre contrainte ζ et allongement ε – loi de HOOKE
Pour un grand nombre de matériaux l’essai de traction montre qu’il existe une zone élastiquepour
laquelle l’effort Fde tension de l’éprouvette est proportionnel à l’allongement ΔL de
F
cette même éprouvette. Autrement dit dans la zone de déformation élastique le rapport

L
est constant.
Cette propriété s’énonce de la même façon par la loi de Hooke :

Dans la zone élastique la contrainte normale σ est proportionnelle à l’allongement


relatif ε σ = Eε
E est appelé module d’élasticité longitudinal (ou module de coulomb), unités daN/mm²

.
Machine d’essai universelle

MACHINES ERVO – HYDRAULIQUE D’ESSAI DE TRACTION – COMPRESSION


Machine d’Essai Universelle
Conclusion :
Ce TP nous a permis de mieux connaitrel’essai de traction et le fonctionnement de
déformation et l’allongement ,les contrainte, et nous avons besoin de connaitre l’egalement
de toutes les caractéristiques mécanique.
Quelque soit les résultats obtenus dans une manipulation ils sont pas toujours comme les
résultats théorique, car le phénomène est en cause se consiste dans la fiabilité de matériel.
Le diagramme de traction des matériaux fragiles(la plupart des aciers allié,le bronze..) n a
pas de palier d’ecoulement et zone d’ecrouissage).
Bibliographie :
Scribd –essai de traction
MR .djari s.

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