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TP :
ESSAI DE TRACTION
Réalisé par :
Bourai mohamed reda
Principe de l’essai :
L’essai est réalisé sur une machine de traction. On applique progressivement et lentement (sans choc) à une
éprouvette cylindrique, de forme et de dimensions normalisées, un effort de traction croissant dont l’intensité varie de
0 à F.
.
Résultats d’un essai de traction:
On obtient avec cet essai le graphe de l’allongement en fonction de la charge appliquée.
Caractéristiques fondamentales :
Résistance élastique Re
avec Re en Mpa, Fe en N, So en mm.
Résistance à la rupture Rr
avec Rr en Mpa, Fe en N, So en mm.
Coefficient d’allongement A%
.
Pour dimensionner des structures on a besoin de connaître les capacités de résistance du
matériau utilisé afin de pouvoir appliquer.
a) La condition de résistance des contraintes normales (ζ)
1. Eprouvette proportionnelles :
Forme générale (fig. 1)
La partie calibrée (partie utile) doit être raccordée par des congés aux têtes d’amarrage. Celles-ci
pouvant être de toute forme adaptée aux dispositifs de fixation de la machined’essai.
Figure 1
.
Formes et dimensions de la partie calibrée
Aciers
- Forme cylindrique (métaux en barres) diamètre d 4 mm.
- Forme prismatique, (métaux en feuille) largeur 8 x épaisseur.
Aluminium et alliages
- épaisseur (e) ou diamètre (d) 0.04 mm
Cuivre et alliages
- Section droites de l’éprouvette 20 mm² (sauf laminés)
- e 2.5 mm (laminés)
Longueurs entre repères (Lo)
En règle générale, on utilise pour essai de traction des éprouvette satisfaisant à la condition
So avec k = 5,65
Lo k
Les éprouvettes à section circulaire ont de préférence les dimensions figurant dans le tableau.
Longueur Diamètre Section Longueur Longueur Totale
L0 d S0 calibrée Lt
en mm en mm en mm² Lc en mm
en mm
100 1,0 20 0,105 314 110 à 140 Dépend du mode de
fixation de l’éprouvette
sur la machine en
principe :
50 0,5 10 0,075 78,5 55 à 70 Lt Lc + 2 à 4d
La longueur de la partie calibrée est comprise avec d :
entre Lo d2 Lc L0 2d
diamètre de la section ou diagonale de section rectangulaire.
2. Eprouvette non proportionnelles :
Pour des raisons économiques on peut procéder à des essais sur éprouvettes aux dimensions non
proportionnelles. La conversion des résultats pour retrouver les valeurs de l’essai sur éprouvettes
proportionnelles est possible mais non reconnu en cas de contestation.
3. Vitesses d’essai :
.
Exemple d’essai :
L’essai de traction constitue le type principal des essais de propriétés mécaniques des matériaux,
parce qu’il fournit les principales caractéristiques pour divers matériauxmétalliques et non métalliques
directement utilisées lors des calculs des structuresmécaniques. Il se fait par l’application d’une
charge croissante de l’éprouvette prélevée dansle matériau à étudier, et on enregistre, au cours de
l’essai les allongements correspondants.
4. Les éprouvettes pour les essais :
Dans l’essai de traction on utilise le plus souvent, des éprouvettes cylindriques, de section
circulaire et, pour les tôles en utilise des éprouvettes de section rectangulaire.
l0
S0 = π.d0²/4
D
h R h
Repère d0
l0
l total = lc + 2h + 10 (mm)
B
b0
S0 = b0 . Δ0
Δ0
R
lc
h h
- Pour rendre comparables les résultatsl d’essais,
total on a défini un certain nombre de
promotions à respecter dans les éprouvettes d’essai de tractions. Ainsi, pour les
éprouvettes cylindriques on doit respecter un rapport bien précis entre la longueur
de référence ( entre repères ) ( l0 ) et le ldiamètre
0 initial ( d0 ) de l’éprouvette.
- Généralement on prend :
l0
10 (Eprouvettes longues)
d0
l0
5 (Eprouvettes courtes)
d0
Sachant que la section S0 = π.d0²/4 on a 4S0 / 1.13
S0 .
d 0
.
On peut exprimer la longueur de référence l0 comme suite :
l0 = 10. d0 = 11.3 S0 (Eprouvettes longues)
l0 = 5. d0 = 5.65 (Eprouvettes courtes)
S0
- le plus souvent, pour les éprouvettes cylindriques normales ayant le diamètre
d0=10mm, les longueurs de référence correspondantes sont : l0=100mm ou l0=50mm.
- On peut également utiliser d’autres éprouvettes proportionnelles pour lesquelles les
rapports des dimensions doivent être respectés.
- Dans les cas des éprouvettes rectangulaires, on adoptera de préférence le même
rapport des dimensions (longueur, aire) que pour les éprouvettes circulaires.
- La longueur calibrée (lc) de l’éprouvette est toujours quelque peu supérieur à la
longueur de référence (l0). La partie utile de l’éprouvette est terminée par deux têtes destinées
à la fixation et ayant une section plus importante pour éviter la rupture dans les parties fixées
dans les mâchoires. Dans cette région, les conditions de travail sont plus sévères, en raison
des irrégularités locales dans la répartition des contraintes.
- les arrondis sont prenais pour éviter les concentrations de contraintes à la traction
entre les deux parties de section.
- la fixation de l’éprouvette dans les mâchoires est réalisée au moyen de dispositifs à
rotules (les sièges sphériques des mors) assurant le centrage de la charge ( et excluant toute
flexion transversale).
- l’allongement de l’éprouvette peut être mesuré grossièrement en enregistrant le
déplacement relatif des mâchoires ou avec plus de précision à l’aide
d’extensomètres (jauges de déformation collées sur la surface de l’éprouvette).
0 A% = 1.2% a
0 A% = 24% a 0 A% = 28% a
Aluminium
Acier A48 Acier C35
La courbe caractéristique ζ = f(ε) a la même allure que le diagramme F = f (Δl) mais elle
caractérise non pas seulement les propriétés de l’éprouvette, mais celles du matériau, pource type de
charge. L’allure de ces courbes diffère avec les matériaux.
Remarque : Pour les aciers une augmentation de teneur en carbone correspond à un
accroissement de la résistance (la rupture se produit à une force supérieure) , mais l’allongement total
avent la rupture diminue, ce qui signifie une perte de ductilité du matériau.
- (La résistance et la ductilité sont deux caractéristiques impotentes que l’on obtient dans un
essai de traction).
• Relation entre contrainte ζ et allongement ε – loi de HOOKE
Pour un grand nombre de matériaux l’essai de traction montre qu’il existe une zone élastiquepour
laquelle l’effort Fde tension de l’éprouvette est proportionnel à l’allongement ΔL de
F
cette même éprouvette. Autrement dit dans la zone de déformation élastique le rapport
L
est constant.
Cette propriété s’énonce de la même façon par la loi de Hooke :
.
Machine d’essai universelle