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I.

Principe
Cet essai consiste à appliquer un effort de compression à un échantillon reposant sur une surface
indéformable. Cette sollicitation provoque un écrasement de l’éprouvette.
On mesure simultanément les contraintes et déformations au cour de l’essai.
La norme définie entre autre :
- La contrainte de rupture
- La contrainte au seuil d’écoulement
- La déformation à la rupture
- La déformation au seuil d’écoulement

Pour obtenir des résultats comparatifs en compression il est nécessaire d'employer des éprouvettes
de forme, de dimensions et de mode d'obtention identiques, et de les soumettre à essais dans des
conditions bien définies de traitement préalable, de température, d'humidité et de vitesse de mise en
charge.

II. Appareillage
La machine d'essai est du type à vitesse de
compression constante, elle est constituée de :
- un plateau fixe
- un plateau mobile
- un mécanisme d'entraînement de mouvement
uniforme en vitesse contrôlée
- un indicateur d'effort
- Indicateur de déformation

Elle doit permettre à tout instant d'évaluer la


distance séparant deux points déterminés de
l'éprouvette ou la distance entre les surfaces de
contact de la machine.

III. Eprouvette
L'éprouvette doit être constituée d'un cylindre droit, d'un prisme droit ou d'un tube droit. Les
extrémités des éprouvettes doivent être parallèles et perpendiculaires à la direction de l’application
de l'effort.
- Sauf spécification contraire, la hauteur des éprouvettes, en fonction des dimensions de leur
section droite, doit être égale à h
- Dans le cas ou un flambage des éprouvettes se produit au cours de l'essai le rapport d'effilement
doit être réduit ce qui conduit à des éprouvettes de hauteur h1.

Cylindrique Prisme carré Prisme rectangulaire Tube cylindrique

h  2,5  d h  2,9  a h  2,9  b h  2,5 D é  d 2


h1  1,5  d h1  1,74  a h1  1,74  b h1  1,5 D é  d 2
IV. Mode opératoire.

1. Conditionnement des éprouvettes


Les éprouvettes sont conditionnées de 86 à 106 heures à 23°C  2°C et à 50%  5 % d'humidité
relative
Sauf spécifications contraires, effectuer l'essai dans la même atmosphère que celle du
conditionnement.

2. Vitesse d'essai
La vitesse de compression est conventionnellement la vitesse d'approche des deux plateaux de la
machine lorsqu'elle fonctionne à vide. La vitesse à utiliser est fonction de la hauteur de l'éprouvette
selon la relation :
V= 0,3 . h
V = vitesse d'essai en millimètre par minute
h = hauteur de l'éprouvette en millimètres

V. Calcul et expression des résultats


F

F s'exprime en Newtons (N), la section en mm², la contrainte  en MPa.
S0
L L0 : longueur initiale, L : déformation relative
 L
0

Courbes de sollicitations

I. Conclusion
Le comportement des matières plastiques en compression est, du point de vue
moléculaire, assez complexe et l’on ne peut énoncer de lois générales de
comportement. On pratiquera donc les essais de compression pour simuler des cas
concrets et on exploitera avec une grande prudence les résultats obtenus.

TP N° 1
Essai de traction
I- Généralités :
Pour la résolution de problèmes de calcul des structures mécaniques on constate la nécessité d’avoir
quelques données expérimentales concernant les matériaux utilisés. Il est clair que, par exemple,
les grandeurs des modules d’élasticité (E ou G) et du coefficient de poisson (μ) varient en fonction
des propriétés des matériaux (en premier lieu de la composition chimique du matériau) et dans une
certaine mesure, des conditions de traitement thermique et d’usinage.
- Mais, il faut encore avoir les caractéristiques mécaniques de résistance des matériaux (tels
la limite d’écoulement, la limite de rupture, l’allongement à la rupture la striction à la rupture,
etc…).
parfois il faut avoir des données sur les propriétés du matériau de résister aux hautes
températures, de travailler sous des charges variables, ect…
- On a conçu en conséquence une grande variante d’essais mécaniques qui fournissent les
principales caractéristiques du matériau, directement utilisées lors des calculs.
- les essais mécaniques des matériaux portent sur des éprouvettes dont les dimensions et la
forme peuvent varier selon les appareils de mesure ( Machines d’essais ) dont on dispose, et les
conditions d’essais.
- Si l’on veut obtenir des caractéristiques objectives d’un matériau, il convient d’observer
la condition d’homogénéité de l‘état de contrainte, c’est-à-dire d’assurer la constance de l’état de
contrainte pour tous les points de l’éprouvette.
Cette condition est satisfaire par exemple en traction, partiellement pendant la compression d’une
éprouvette courte et lors de la traction d’un tube mince.

L'essai de traction à lui seul permet de définir les caractéristiques mécaniques courantes utilisées en
RdM. La seule connaissance des paramètres de l'essai de traction permet de prévoir le
comportement d'une pièce sollicitée en cisaillement, traction, compression, flexion.

 Principe de l'essai :

L'essai est réalisé sur une machine de traction. On applique progressivement et lentement (sans
choc) à une éprouvette cylindrique, de forme et de dimensions normalisées, un effort de traction
croissant dont l’intensité varie de 0 à F.

Montage de l'éprouvette entre les


Machine de traction Éprouvette deux mors de la machine de traction
Résultats d'un essai de traction:

On obtient avec cet essai le graphe de l’allongement en fonction de la charge appliquée.

Caractéristiques fondamentales :

Résistance élastique Re

avec Re en Mpa, Fe en N, So en mm.

Résistance à la rupture Rr

avec Rr en Mpa, Fe en N, So en mm.

Coefficient d’allongement A%

avec Lu : longueur ultime après rupture, Lo : longueur initiale.

allongement relatif

avec L : allongement total de la poutre, Lo : longueur d’origine,  : allongement


relatif

 est l’allongement relatif suivant l’axe x, il peut s’écrire  x

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II- Introduction:
Pour dimensionner des structures on a besoin de connaître les capacités de résistance du
matériau utilisé afin de pouvoir appliquer.
a) La condition de résistance des contraintes normales (σ)

σ (théorique)O [σ] (admissible)

b) La condition de déplacement linéiques (δ)

δ (théorique)O [δ] (admissible)

Nous avons besoin de connaître également toutes les caractéristiques telles que :
e  Contrainte de limite élastique  d’écoulement.
()
max  Résistance maximale.
E  Module d’élasticité longitudinal.
  Coefficient de poisson ect…

Toutes ces caractéristiques sont regroupées dans les courbes caractéristiques de traction (loi
de comportement) que l’on détermine expérimentalement.

III- Le but :
L’essai de traction a pour but l’évaluation des caractéristiques d’un matériau. L’essai consiste
à exécuter sur une éprouvette de forme cylindrique des forces croissantes qui vont la déformer
progressivement puis la rompre.
IV- Principe:

1. Eprouvette proportionnelles :
 Forme générale (fig. 1)

La partie calibrée (partie utile) doit être raccordée par des congés aux têtes d’amarrage.
Celles-ci pouvant être de toute forme adaptée aux dispositifs de fixation de la machine
d’essai.

Figure 1

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 Formes et dimensions de la partie calibrée

Aciers

- Forme cylindrique (métaux en barres) diamètre d  4 mm.


- Forme prismatique, (métaux en feuille) largeur  8 x épaisseur.

Aluminium et alliages

- épaisseur (e) ou diamètre (d)  0.04 mm

Cuivre et alliages

- Section droites de l’éprouvette  20 mm² (sauf laminés)


- e  2.5 mm (laminés)

 Longueurs entre repères (Lo)

En règle générale, on utilise pour essai de traction des éprouvette satisfaisant à la condition
Lo  kSo avec k = 5,65
Les éprouvettes à section circulaire ont de préférence les dimensions figurant dans le tableau.

Longueur Diamètre Section Longueur Longueur Totale Lt


L0 d S0 calibrée Lc en mm
en mm en mm en mm² en mm

100  1,0 20  0,105 314 110 à 140 Dépend du mode de


fixation de l’éprouvette
sur la machine en
principe :
50  0,5 10  0,075 78,5 55 à 70 Lt  Lc + 2 à 4d

La longueur de la partie calibrée est comprise entre


Lo  d2  Lc  L0  avec d :
2d
diamètre de la section ou diagonale de section rectangulaire.

2. Eprouvette non proportionnelles :

Pour des raisons économiques on peut procéder à des essais sur éprouvettes aux dimensions
non proportionnelles. La conversion des résultats pour retrouver les valeurs de l’essai sur
éprouvettes proportionnelles est possible mais non reconnu en cas de contestation.
3. Vitesses d’essai :

Aciers V  0,15 L0 (mm/min) ou  30 N/mm²/sec


Aluminium V  0,009 L0 (mm/min)
Cuivre V  0,006 L0 (mm/min) ou  10 N/mm²/sec

TP 1 : Essai de flexion des poutres

1. But de la manipulation:
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Ce TP vise à apprendre comment estimer le module d'élasticité d'un matériau
donné, constituant une poutre, à travers un essai de flexion simple. Il invite
également l'élève ingénieur à analyser la sensibilité de ce paramètre (module
d'élasticité) par rapport aux grandeurs géométriques de la poutre testée à savoir :
 Son inertie
 Sa longueur de portée
 La nature de ses appuis
Pour chaque essai de flexion réalisé sur une poutre donnée, le groupe concerné
par ce TP va tracer des courbes de chargements, calculer des déflections et
déterminer au final des modules d'élasticité.

2. Principe de l'essai de flexion


La flexion trois points est un essai mécanique classique. Il représente le cas d'une
poutre po- sée sur deux appuis simples (appuis linéaires rectilignes qui, dans un
problème plan, équi - valent à une liaison ponctuelle) et soumise à une charge
concentrée, appliquée au milieu de la poutre avec elle aussi un contact simple.
On modélise souvent un des appuis comme un pi- vot afin d'avoir une poutre qui
ne se déplace pas horizontalement.

Dans la figure ci-contre, la poutre a une longueur L et la charge centrale est F.

L'effort tranchant est constant en valeur absolue : il vaut la moitié de la charge


centrale, P/2. Il change de signe au milieu de la poutre. Le moment fléchissant
varie de manière linéaire entre une extrémité, où il vaut 0, et le centre où sa
valeur absolue vaut PL/4 ; c'est là que le risque de rupture est le plus important.

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Le profil de la poutre est décrit par un polynôme du troisième degré (fonction en x3) sur une
moitié de poutre (l'autre moitié étant symétrique).

Les diagrammes des efforts tranchants et moments fléchissants sont traditionnellement re-
présentés remplis de traits verticaux. Cela correspond au découpage des aires en trapèze uti-
lisé pour la méthode graphique.

3. Etude expérimentale
Description de l'appareillage

Le dispositif permettant de réaliser un essai de flexion sur une poutre donné est constitué de
:
-Rail coulissante permettant de varier la longueur de la poutre testée.
-Deux appuis sortant permettant de fixer les limites de la poutre testée au choix, c'est à dire de
réaliser des encastrements ou bien des appuis simples.
-Différentes masses de chargement permettant d'appliquer une force ponctuelle (ayant une intensité
donnée) à la poutre.
-Un comparateur permettant de calculer les déplacements ou déflections de la poutre testée.
- Des poutres de différentes longueurs, dimensions et matériaux
Travail demandé

Mode opératoire

Les opérations de configuration du banc pour les essais de flexion sont les suivantes :
- Mettre en place les deux supports de façon à obtenir une portée de longueur L souhaitée
- Poser l'éprouvette à tester sur les supports et monter le dispositif de chargement au
centre
- charger avec des poids allants de 0 à 2 Kg et relever la flèche. Un tour complet de la grande
aiguille du déflectomètre correspond à une flèche de 1 mm.

Partie 1 : Variation du matériau

-Prendre une barre rectangulaire en aluminium (20 mm * 4 mm) et la fixer au dispositif de


manière à ce qu’elle soit simplement appuyée, avec une portée de 500 mm
- Positionner le déflectomètre au milieu de la poutre
– Appliquer les charges sur cette poutre (au milieu) conformément aux valeurs
proposées dans le Tableau ci-dessous et relever les valeurs de la flèche pour chaque
charge
Travaux pratiques

Résistance des matériaux

(TP RDM)

Préparé par
GHEDBANE YOUNES

Pour les spécialités

Génie civil

DR.ZITONI

A.U 2022 /2023

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