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INTRODUCTION

Les bétons courants sont les plus utilises, aussi bien dans le bâtiment qu’en
travaux publiques. Et dans les différentes conditions d’exploitations le béton
peut être soumis à différentes charges comme les charges de compression, de
traction, de flexion, et de cisaillement.
La résistance utilisée pour la classification des bétons durcis est souvent la
résistance mécanique à la compression du béton à 28 jours appelée aussi la
résistance caractéristique à la compression fc28.
On distingue deux types d’essais qui permettent la vérification de la résistance
de béton à la compression à l’âge (j) :
Les essais non destructifs : économisent la matière et le temps d’exécution
et on a la possibilité de les effectuer sur l’ouvrage, mais les résultats qui nous
donne ne sont pas très exacts.
Parmi ces essais on a l’essai au scléromètre (mais il donne la résistance qui est
en surface) et l’essai à l’ultrason.
Les essais destructifs : qui s’effectuent avec la presse sur deux éprouvettes
standards de 15cm de diamètre et 30cm de hauteur âgés jusqu’à 28jours de
durcissement du béton.

But de l’essai :
Le but de cet essai est de déterminer la résistance d’un béton à 28 jours de durcissement
qui peut être effectué en laboratoire sur des éprouvettes, afin d’atteindre la résistance
visée ou souhaitée qui est égale à 25 MPa.

Principe de l’essai :
L’essai consiste à mettre une éprouvette de béton entre les faces de la presse à béton et
lui appliqué un chargement progressif jusqu’à la rupture ou la fissuration de l’éprouvette,
afin de déterminer sa résistance à la compression.

1-Essai de scléromètre : (essai non destructif)


DEFINITION DE SCLEROMETRE :
Elle est sous la forme d’un manchon cylindrique à l’intérieur de quel coulisse une tige de
10 à 20mm de diamètre, et un index (une règle graduée placée sur le manchon extérieur).
But :
C’est de déterminer la résistance de béton. On utilise l’appareil qu’on appelle le
scléromètre.

MANIPULATION :
On place la tige contre l’ouvrage à tester (l’éprouvette), en appuyant fortement sur le
manchon et on fait pénétré la tige sur l’éprouvette jusqu’au moment ou un déclic se fait
produit, libérons une masse qui frappe la tige contre l’éprouvette. Enfin, on détermine la
résistance et on calcule la valeur moyenne.

2- Essai d’écrasement :

But de l’essai :
Cet essai a pour but de déterminer la résistance de béton déjà confectionner au jeune âge
jusqu’à 28 jours de durcissement, et de voir la variation des résultats des 2 éprouvettes de
même béton.

Principe de l’essai :
L’essai consiste à mettre l’éprouvette de béton entre les faces de la presse et lui appliqué
un chargement progressif jusqu’à rupture, et lire ensuite la résistance équivalente.

Matériaux utilisés :
2 éprouvettes de béton âgées de 28 jours.
Matériels utilisés :

un plateau fixe

un plateau mobile

un mécanisme d'entraînement de mouvement

uniforme en vitesse contrôlée

un indicateur d'effort

Indicateur de déformation
Éprouvette de compression :

-L'essai de compression comporte un raccourcissement élastique d'une éprouvette


généralement cylindrique et son écrasement au-delà de la limite d'élasticité du matériau.

-Les éprouvettes en forme de courts cylindres sont préférables, pour ces essais, aux
éprouvettes trop longues ou de section rectangulaire.

Mode opératoire:

1. Conditionnement des éprouvettes:

-Les éprouvettes sont conditionnées de 86 à 106 heures à 23°C ± 2°C et à 50% ± 5 %


d'humidité relative

-Sauf spécifications contraires, effectuer l'essai dans la même atmosphère que celle du
conditionnement.
2. Vitesse d'essai:
-La vitesse de compression est conventionnellement la vitesse d'approche des deux
plateaux de la machine lorsqu'elle fonctionne à vide. La vitesse à utiliser est fonction de la
hauteur de l'éprouvette

selon la relation :

V= 0,3 * h

V = vitesse d'essai en millimètre par minute

h = hauteur de l'éprouvette en millimètres

Calcul et expression des résultats :

La force 450 KN et on a une éprouvettes carré 10*10 cm

σ=F/s0 F s'exprime en Newtons (N) et la section en mm², la contrainte σ en MPa.

ε=∆L/L0 L0 : longueur initiale et ∆L : déformation relative

Courbe contrainte-déformation:

- L'essai de compression commence dans une région linéaire où la déformation du


matériau est proportionnelle à la contrainte, selon la loi de Hooke = E, où E est le module
de Young.

-Lorsque la contrainte est supprimée dans cette région linéaire, le matériau se déforme
élastiquement et revient à sa longueur initiale.
-Au point limite d'élasticité, la région linéaire se termine. Au-delà de ce point, le matériau
devient plastique et ne revient pas à sa longueur d'origine une fois que la charge est
retirée.

Par définition, la contrainte uniaxiale est la force divisée par la surface σ=FA où F est la
charge appliquée en newtons et A est la surface de la section transversale en m2.
La déformation correspondante est ϵe*=l*-l0 / l0 où l est la longueur de l'échantillon
comprimé et l0 sa longueur initiale. La résistance à la compression correspond au point de
la courbe de contrainte-déformation défini par σe*=F*/A0 et ϵe*=l*-l0 / l0 où F* est la charge
appliquée juste avant de détruire l'échantillon et l* est la longueur de l'échantillon juste
avant sa destruction.

Déformation de la section transversale:

- Les professionnels calculent généralement la contrainte par rapport à la surface initiale


de la section transversale (au début de l'expérience, avant déformation) en négligeant le
fait que la contrainte s'applique réellement à la section transversale déformée (élargie,
bombée latéralement avant déformation) sous l'effet de la charge.

Conclusion :
L'essai de compression est un test mécanique important qui peut fournir des informations
précieuses sur la résistance d'un matériau. Il est utilisé dans une variété d'applications,
notamment le contrôle qualité des matériaux, la conception de structures et la recherche.

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