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INTRODUCTION
MECANISME DE RENOUVELLEMENT
CONCLUSION
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INTRODUCTION
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I- LES DIFFERENTS TYPES DE GISEMENTS AU BENIN
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souterraine circule aisément lorsque le milieu qui la contient est suffisamment
perméable.
Dans les aquifères, la zone « saturée » est l’ensemble du milieu solide et de
l’eau. L’aquifère est suffisamment conducteur d’eau souterraine pour
permettre l’écoulement d’une nappe souterraine et le captage de quantités
d’eau appréciables. Au-dessus de la zone saturée, l’aquifère peut comporter
une zone « non saturée » où la présence d’eau peut être épisodique (au cours
de la saison pluvieuse par exemple).
L'aquifère est caractérisé par :
• sa configuration (contours, dimensions, limites),
• sa localisation dans le sous-sol (profondeur, épaisseur)
• ses propriétés intrinsèques (granulométrie, pétrologie, géochimie, fissuration,
déformation...).
Les conditions aux limites conditionnent les échanges entre l'aquifère et son
environnement : limites imperméables (argiles, socle granitique non fissuré...)
ou limites perméables responsables d'apports ou de pertes.
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lorsqu’il est saturé. De cela, et donc du type de roche que représente
l’aquifère, et du volume de l’aquifère, va dépendre la capacité de stockage de
l’aquifère, qui a bien une fonction d’accumulation.
• La perméabilité : la roche laisse circuler l’eau entre ses pores et ses fissures,
qui communiquent entre eux. La perméabilité se mesure par le débit d’eau, en
litres par heure, obtenu à travers une surface d’un mètre carré de nappe, avec
une circulation verticale du liquide
Différents types d'aquifères
On distingue les aquifères poreux des aquifères lamellés
_ Dans les aquifères poreux (aquifères libres), l'eau est contenue dans les pores
ouverts de la roche et peut y circuler librement (sables, craie, graviers, grès,
scories volcaniques, etc.). La perméabilité est matricielle.
_ Dans les aquifères fissurés, l'eau est contenue et circule dans les failles,
fissures ou diaclases de la roche (calcaires, granites, coulées volcaniques etc.).
La perméabilité est fissurale. Ces aquifères sont libres ou captifs selon s'ils sont
recouverts ou non de couches sédimentaires argileuses OU marneuses.
_ Les aquifères karstiques sont des systèmes complexes particuliers associant
une zone superficielle plus ou moins fissurée et insaturée (en eau) servant de
zone d'infiltration, et une zone inférieure fissurée, présentant également des
conduits, grottes etc. Cette zone est saturée en dessous d'un certain niveau et
l'eau circule avec de grandes vitesses comparativement aux systèmes poreux.
Les argiles sont des roches qui peuvent contenir une grande quantité d'eau du
fait de leur porosité élevée.
1. Le climat
Il existe deux facteurs essentiels du climat conditionnant l’alimentation des
nappes ; ce sont : la pluviométrie et la température. Dans un même pays, le
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total des pluies varie selon la région. L’alimentation des nappes reste précaire
tant que les pluies ne dépassent pas 800 mm par an (steppe et savane) ou 1200
mm (en zone forestière), (DUQUENNOIS ,1997).
La température conditionne le taux d’évaporation. En fait, on ne tient compte
de la température que pendant la saison des pluies, seule période où
l’évaporation est importante. Une grande partie de l’eau infiltrée n’est pas
utilisable pour la réserve renouvelable (recharge occulte). Puis qu’elle se
soustrait à la force attractive des racines. Aussi, la hauteur d’eau
correspondante à la recharge n’est pas toujours suffisante pour éviter le
dénoyage de l’aquifère poreux et l’exploitation optimale de la réserve utile que
demande l’implantation des ouvrages en grand nombre à débit moyen plutôt
qu’un ouvrage à gros débit ;
2. Le sol
La nature du sol conditionne aussi l’alimentation des nappes aquifères. Sur un
sol imperméable, le ruissellement se produit pour des pluies de faible intensité.
En terrain sableux ou argilo sableux les gouttes s’infiltrent à leur point de chute.
Il n’y a alors ruissellement qu’à partir d’une certaine intensité de la pluie et
d’une certaine saturation du sol. Dans de nombreux cas, la végétation limite
singulièrement les possibilités d’alimentation des nappes souterraines. Les
plantes peuvent évaporer ou transpirer 200 à 300 mm de hauteur d’eau par
mètre de terre saturée en racines (M. DUQUENNOIS,
1957). L’eau contenue dans le sol ne peut être totalement récupérée, seule
l’eau de saturation est drainable. L’eau de rétention (eau d’imprégnation,
d’imbibition ou hygroscopique) est utilisable par les plantes jusqu’à un certain
point (point de flétrissement) où il reste encore
265 % d’eau dans le sol. Ce pourcentage peut aller jusqu’à 40 % dans les argiles
et rarement inférieur à 10 %, même dans les sables grossiers. Cependant,
aucune alimentation des nappes aquifères en eau de saturation ne peut avoir
lieu tant que toute l’épaisseur du terrain en Cependant, aucune alimentation
des nappes aquifères en eau de saturation ne peut avoir lieu tant que toute
l’épaisseur du terrain en surface du sol et celle de la nappe n’est pas imprégnée
en eau de rétention.
3. Le sous-sol
La structure géologique du sous-sol, dans l’alimentation des nappes aquifères a
pour rôle essentiel de conditionner la mise en réserve de l’eau infiltrée. Une
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nappe permanente n’existe que si :
- l’épaisseur de la roche perméable est suffisante pour que l’eau infiltrée puisse
se soustraire au moins en partie aux appels de l’évaporation et de
l’évapotranspiration. Cette épaisseur devait être en principe supérieure à la
longueur des racines
- l’écoulement de la nappe est limité par :
_ la perméabilité de la roche
_ la pente du substratum imperméable
_ un seuil imperméable ou un barrage souterrain
_ une contre-pression hydrostatique (nappe en équilibre avec la mer).
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Au niveau Aménagements et urbanisation
Les problèmes liés à l’exploitations des aquifères sont :
L’érosion
La pollution des eaux souterraines
La diminution entraine des conflits
L’inondation
Explication :
Lorsque les nappes superficielles sont surexploitées ou polluées (nitrates,
insecticides…), la tendance est de solliciter des aquifères plus profonds. La
question de la ressource se pose également en terme d'inégalité de répartition
géographique
Les risques associés à l’exploitation des aquifères sont quantitatifs (baisse de
niveau) et qualitatifs (pollution, réchauffement/refroidissement…).
Pour les nappes captives il faut également prendre en compte les
conséquences des modifications de pression sur les échanges entre aquifères.
Les anciennes exploitations et leurs puits abandonnés sont également un
facteur de risques.
La dégradation des ressources en eau souterraine peut également impacter les
eaux de surface et les écosystèmes, particulièrement en période estivale.
La multiplication actuelle et à venir des activités en lien avec les aquifères pose
inévitablement le problème des conflits d’usage, accentué lorsque les projets
impactent les aquifères à grande échelle.
Conclusion
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Les aquifères sont fortement sollicités pour la ressource en eau, la géothermie,
le stockage de gaz, la production d’hydrocarbures et le seront davantage si de
nouvelles activités sont développées comme le stockage d’énergie, de CO2 ou
la production des réservoirs d’hydrocarbures non-conventionnels.
Le réchauffement climatique est également un facteur qui risque de
contraindre fortement la ressource en eau : augmentation du besoin
(irrigation…) et diminution des ressources renouvelables.
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