Vous êtes sur la page 1sur 22

FICHE PEDAGOGIQUE Classe : 4eme Guide de nos Enfants

Compétence disciplinaire n°2 : Lecture

Titre de la situation de départ : Lire et construire le sens d’un roman

Thèmes : Enfance, curiosité, solidarité, la maltraitance, la désobéissance


fraternité, amitié.

Durée : 10heures

Stratégie : Enseignement/ Apprentissage/ Evaluation

Stratégies de travail : Questionnaire de recherche pour les apprenants,


travail individuel, travail en groupe, travail collectif, explications
magistrales et commentaire par le professeur.

Matériel :L’enfant et la rivière d’Henri BOSCO, guide et programme 4eme,


dictionnaire.

Connaissances et techniques : les caractéristiques du genre


romanesque, la description, la narration, les adjectifs qualificatif, les
indicateur spatio-temporels…

Situation de départ

Dansl’enfant et la rivière , pascalet, un jeune garçon entouré de tous les


soins parentaux, vit dans un petit village avec sa famille. Au centre de ce
village, se trouve une rivière dont l’accès est formellement interdit aux
enfants. La mise en garde de ses parents attire fortement son attention
vers cette rivière. Elle le hante de jour comme de nuit même dans ses
rêves. Un beau, après avoir trompé la vigilance de sa tante, il s’y rend.
Reviendra-t-il de cette aventure ? Découvre la réponse à cette question
en lisantl’enfant et la rivière d’Henri BOSCO.

Pour cela,
-Donne ta compréhension initiale de la lecture intégrale d’une œuvre

-Formule un projet de lecture

-Analyse ta situation de lecture

-Elabore des hypothèses de sens

-Construis le sens de l’œuvre

-Réagis par rapport à l’œuvre

- Evalue ta démarche de lecture

I-INTRODUCTION

-Exprimer sa perception initiale de l’étude intégrale d’une œuvre


littéraire

Activité 1

Consigne :

1) Lis attentivement la situation de départ et indique la tâche à


exécuter.

2) Dis l’utilité de cette tache

3) Dis ce que tu sais d’une œuvre littéraire et donne en deux exemples

4) Propose une démarche qu’on peut suivre pour l’étude intégrale


d’une œuvre

5) que sais-tu del’enfant et la rivière ?

Résultat attendus :

1) Après lecture de la situation de départ, il m’est demandé de lire


intégralement l’enfant et la rivière
2) Cela me permet d’aller découvrir les réalités qui sont dans le
livre et de rehausser ma culture littéraire

3) Une œuvre littéraire est une production qui traite des faits de
littérature : deux ouvrages littéraires : petit Jo, enfant des
rues ;le dilemme…

4) Pour étudier intégralement une œuvre littéraire, on peut


procéder par lecture suivie et dirigée

5)L’enfant et la rivièr e est un roman écrit par Henri BOSCO, inscrit


au programme de français en quatrième

Capacité 2 : Formuler un projet de lecture

Activité

Consigne

Pose les questions principales auxquelles tu aimerais avoir des réponses


au cours de l’étude de l’œuvre, L’enfant et la rivière d’Henri BOSCO

Résultats attendus

Les principales questions auxquelles je voudrais avoir de réponses tout


au long de l’étude de l’œuvre sont :

- Qui est l’auteur de l’œuvre ?

- Quel est l’âge du personnage principal de l’œuvre ?

- Pourquoi ses parents l’ont mis en garde contre la rivière ?

- Comment a-t-il trompé la vigilance de ses parents pour s’y rendre ?

- Que lui est-il arrivé à la rivière ?

- Est-il de retour ou il s’en est allé pour toujours ?


- Pourquoi voyons-nous à la première de couverture de l’œuvre
l’image de deux enfants qui se tiennent sur la rive et un autre tout
proche de l’eau ?

- II- REALISATION

- Capacité 3 : Elaborer des hypothèses de sens

- Activité

- Consigne

- Emets des hypothèses sur la signification profonde du roman


L’enfant et la rivière d’Henri BOSCO en t’essayant à répondre aux
interrogations suivantes :

- - Que comprends-tu du titre de l’œuvre ?

- - Après lecture du résumé proposé au début de l’œuvre, peux-tu


imaginer pourquoi l’auteur aurait-il créer les personnages de
Pascalet et de Gatzo ?

- - Selon toi, que représentent ces deux personnages ?

- - Par quel moyen se sont-ils échappés aux bohémiens ?

- - Quelle leçon l’auteur du livre veut-il vous donner à travers le


comportement de Pascalet à l’endroit de Gatzo ?

- - Que signifie pour toi la séparation de Gatzo et de Pascalet ?

- - Comment se sont-ils retrouver par la suite ?

- - Comment peux-tu interpréter le comportement des parents de


Pascalet ?

- Résultats attendus (oralement )


Capacité 4 : analyser sa situation de lecture

Activité

Consigne 1 : Biobibliographie de l’auteur

Donne les informations suivantes sur l’auteur de L’enfant et la rivière :

- Date et lieu de naissance

- Parcours scolaire et / ou professionnel

- Ses œuvres

Stratégies : Travail de maison/ Travail en groupe/ Plénière

Résultats attendus
Biographie d’Henri BOSCO
Fernand Marius Bosco, dit Henri Bosco, né le 16novembre 1888 à
Avignon et mort le 4 mai 1976 (à 87ans) à Nice, est un romancier
français. Sa famille était originaire d’Italie du côté paternel, et de
Provence du côté maternel. Ses ascendants italiens s’établirent à
Marseille vers 1850. A noter sa parenté avec St Jean BOSCO, dit Don
Bosco (fondateur de l’Ordre des Salésiens, bien connu pour ses œuvres
en faveur de la jeunesse), dont il écrivit la biographie. Ses parents eurent
cinq enfants, dont quatre moururent en bas âge, de sorte que son
enfance fut, de fait, celle d’un enfant unique.
Henri BOSCO resta en Avignon jusqu’à l’âge de 18 ans, mais dès
ses 3 ans ses parents quittèrent la ville pour s’installer dans une de ses

banlieues (le quartier de Monclar ) (8) dont le territoire était alors


beaucoup plus rural que citadin. La famille y résida dans une sorte de
mas isolé L
( e Mas du Gage ). Ses parents durent s’absenter
fréquemment car le père, ténor d’opéra, était tenu par ses engagements
auprès de différentes scènes lyriques loin d’Avignon. Ainsi le jeune Henri
dut-il assez souvent rester seul, à la garde de quelque parent ou voisin.
Ses livres de Souvenirs témoignent de cette enfance solitaire.
A l’âge de 7 ans, il écrivit un récit d’aventures que l’on tient pour l’
"embryon" du célèbreL’Enfant et la Rivière , attestant que les eaux étaient
déjà au cœur de sa sensibilité. Il s’adonna un temps à la poésie

(obtenant à 13 ans un 1er prix décerné par une revue suisse) mais la
plupart de ses nombreux vers ne furent pas publiés.
Henri BOSCO fit de bonnes études littéraires le menant à
l’Agrégation d’Italien qu’il prépara à l’Institut Français de Florence. Il
s’attacha également à de solides études musicales au Conservatoire
d’Avignon (BOSCO, qui jouait du violon, composa des Chansons et des
Noëls, paroles et musique).
Suite naturelle de ses études, BOSCO eut une longue carrière de
professeur de Lettres classiques (secondaire et supérieur), de 1912 à
1945. Il enseigna principalement à l’étranger, notamment en Italie (10
ans à l’Institut Français de Naples) et au Maroc (Lycée Gouraud de Rabat,
Lettres Supérieures).
A sa retraite, il prolongea son séjour au Maroc durant 10 ans. Puis,
à partir de 1955, il rentra en France. Sa vie se partagea alors entre Nice et
Lourmarin (Vaucluse) où il possédait un petit bastidon face au Luberon.
Ses liens avec Lourmarin étaient très anciens, datant de son amitié avec
ère
un jeune industriel lyonnais, Robert LAURENT-VIBERT, lors de la 1
Guerre Mondiale. Celui-ci fut un mécène fervent et actif, ayant entrepris
la restauration du Château de Lourmarin. Cette belle demeure continue
d’accueillir de jeunes artistes sous l’égide de la Fondation LAURENT-
VIBERT. Henri BOSCO en fut lui-même administrateur.
Ses œuvres
Pierre Lampédouze , 1925
_ Eglogues de la mer , 1928
_ Irénée , 1928
_ Le Quartier de sagesse , 1929
_ Le Sanglier , 1932
_ Le Trestoulas etL'Habitant de Sivergues , 1935
_ L'Âne Culotte , 1937 ; édition de 1950 avec des illustrations
de Nicolas Eekman
_ Hyacinthe , 1940
_ L'Apocalypse de Saint Jean , 1942
_ Bucoliques de Provence , 1944
_ Le Jardin d'Hyacinthe , 1945
_ Le Mas Théotime , 1945
_ L'Enfant et la Rivière , paru en1945 aux éditions Folio, inscrit au
programme de français dans les classes de 4eme en république du
Bénin depuis 2013.
_ Monsieur Carre-Benoît à la campagne , 1947
_ Sylvius , 1948
_ Malicroix , 1948
_ Le Roseau et la Source , 1949
_ Un rameau de la nuit , 1950
_ Alger, cette ville fabuleuse , 1950
_ Des sables à la mer. Pages marocaines , 1950
_ Sites et Mirages , 1951.
_ Antonin , 1952
_ L'Antiquaire , 1954
_ La Clef des champs , 1956
_ Le Renard dans l'île , 1956
_ Les Balesta , 1956
_ Sabinus , 1957
_ Barboche , 1957
_ Bargabot , 1958
_ Bras-de-fer , 1959
_ Saint Jean Bosco , 1959
_ Un oubli moins profond , 1961
_ Le Chemin de Monclar , 1962
_ L'Épervier , 1963
_ Le Jardin des Trinitaires , 1966
_ Mon compagnon de songes , 1967
_ Le Récif , 1971
_ Tante Martine , 1972
_ Une ombre , 1978
_ Des nuages , 1980
Consigne 2 : Analyse de la forme de l’œuvre
1) Donne les références de l’œuvre (Nombre de pages et de chapitres)
2) Fais la description de la première et de la quatrième de couverture
de l’œuvre.
Résultats attendus
1) Le livre comporte cinq chapitres étalés sur cent cinquante-cinq
pages.
2) Description des premières et quatrième de couverture
A la première de couverture de l’œuvre, nous voyons en noir, juste en
haut le prénom et le nom de l’auteur en dessous desquels se trouve le
titre de l’ouvrage même inscrit en une police plus grande que celle de
l’identité de l’auteur. de jeunes garçons en culotte, se tenant comme
s’ils se battent ou s’ils jouent aux jeux brutaux. L’espace sur lequel ils se
tiennent est verdâtre et les cheveux de leur tête indiquent clairement
qu’ils ne sont pas Africains. Un peu plus loin derrière eux, au bord d’une
rive, se tient un autre enfant dont on aperçoit seulement la tête et les
membres supérieurs. En bas et au coin droit, nous trouvons l’édition du
livre inscrit en blanc. Quand nous venons à la quatrième de couverture,
l’identité de l’auteur et le titre de l’œuvre sont toujours inscrits en noir
dans le coin gauche. A la suite se trouve un petit extrait de l’œuvre très
attirant suivi d’une citation de Jean Steinmann puis totalement en bas,
de petites notes à savoir : l’édition, texte intégrale, numéro de dépôt
légal,…
Après cette étape, la lecture de l’œuvre est déterminante pour la réussite
des étapes à suivre.

Activité 5 : Lecture et compréhension de l’œuvre.


Consigne A : Premier chapitre
a- Dis le nom du personnage principal de l’œuvre
b- Dis les personnes qui vivent avec lui et précise le nom du lieu où ils
vivaient
c- Qu’est ce qui a attiré l’attention du petit vers la rivière ?
d- Quelle est la personne dont l’imitation a renforcé la curiosité de
l’enfant
e- Comment qualifies-tu l’attitude de cet enfant ?
f- Propose un résumé de ce chapitre.
Résultats attendus
a- Le personnage principal s’appelle Pascalet.
b- Il vit à la campagne dans une petite métairie avec ses parents ( M.
et Mme Boucarut)et une grande tante paternelle.
c- C’est l’interdiction ou la mise en garde de ses parents.
d- C’est Bargabot, le braconnier qui ne fais que lui parler des
merveiles qui se trouvent à la rivière.
e- Pascalet n’est pas obéissant ; il est trop curieux.
f- Résumé
Un jeune enfant du nom de Pascalet vivait à la campagne avec ses
parents et sa tante. Au centre de cette campagne se trouve une rivière
dont l’accès est formellement interdit aux enfants de son âge.
L’avertissement de ses pants attire son attention vers cette rivière qui le
hante de jour comme de nuit. Outre cela, un braconnier ami de son père
lui raconte chaque fois les merveilles qui se trouvent à la rivière. Le jeune
garçon fortement curieux désire découvrir ces merveilles. Il profita de
l’absence de ses parents, trompa la vigilance de sa tante et s’y rend un
beau matin. Il fit le tour de cette rivière et fut séduit par son caractère
attrayant. Il ne revient que la nuit. Sa tante le gronda un peu puis
s’attendrit quelques temps après. Elle apprêta le repas du soir avec les
poissons que Bargabot leur a amené. Après le repas, celui rentra chez lui
laissant Pascalet et s tante seuls.
Consigne B : Chapitre 2
a- Par quel événement l’auteur démarre le récit ?
b- Pascalet a-t-il regretté l’acte qu’il a posé dans le premier chapitre ?
Pourquoi ?
c- Qu’a-t-il découvert cette fois-ci au cours de sa mésaventure ?
d- Quelle a été sa réaction lorsqu’il vit l’enfant ligoté ?
e- Comment a-t-il pu se déplacer sans se faire apercevoir ?
f- Quelle leçon peut-on retenir de ce chapitre ?
Résultats attendus
a- Le récit démarre par le retour de Pascalet à la rivière.
b- Non, il ne l’a pas regretté. Parce qu’il a répété l’acte.
c- Il a découvert dans une résidence quatre hommes, sûrement des
bohémiens qui venaient de kidnapper un jeune garçon qu’ils ont
ligoté contre un poteau et qu’ils fouettaient sauvagement. Là
vivaient également une vieille sorcière et une petite fille en plus
d’un ours qui assurait la garde.
d- Il vola à son secours et l’aida à délier ses liens.
e- Il a rampé.
f- De ce chapitre, nous pouvons retenir que l’entraide est un devoir
envers nos prochains.
Consigne C : Chapitre 3
a- Par quels moyens les deux enfants se sont-ils échappés ?
b- Comment se nourrissent-ils dans le milieu où ils se sont retrouvés ?
c- Quels sont les différents obstacles auxquels ils ont fait face ?
d- Que désigne le titre de ce chapitre : les eaux dormantes ?
e- Comment ont-ils eu le feu qui leur a permis de faire les galettes ?
f- Quel est l’animal ayant troublé leur tranquillité dans leur nouveau
refuge ?
g- De quel animal s’agissait-il réellement et quel est son rôle ?
h- Où se sont-ils trouvés après avoir quitté les bras morts du fleuve ?
i- Qu’est-il arrivé aux deux enfants à la fin de ce chapitre ?

Résultats attendus
a- Les deux enfants se sont échappés en grimpant à bord de la
barque des bohémiens que Gatzo gouverna pour aller se réfugier
dans un bras mort de la rivière
b- Ils se sont nourris à l’aide de la provision qu’ils ont retrouvé dans la
barque des bohémiens.
c- La fraicheur, l’errance, le travail dur parce que c’était un milieu
inconnu. Ils étaient exposés à tous les risques, surtout de se faire
prendre par les sauvages bohémiens
d- Le titre de ce chapitre : les eaux dormantes, désigne le bras mort
du fleuve, le coté calme où les enfants se sont réfugiés.
e- Ils l’ont obtenu à partir de la pierre à fusil et de la fibre à la
massette.
f- C’est un Racal qui a troublé leur tranquillité.
g- C’était l’âne qui assurait le déplacement de la fille parue sous
l’apparence d’une âme et qui leur a soufflé qu’ils fussent
recherchés. Elle s’appelle Hyacinthe.
h- Ils se sont retrouvés dans un bout de village : cinq ou six maisons,
une tour, un petit clocher.
i- A la fin de ce chapitre, Gatzo disparut laissant Pascalet seule
Consigne D : Chapitre 4
a- Quel était l’espoir de Pascalet ?
b- Où est ce qu’on a retrouvé Gatzo ?
c- Rappelle le mystère que Pascalet découvrit dans son errance.
d- Raconte un peu l’histoire déroulée sur la scène de théâtre.
e- Justifie en quoi le jardinier n’est pas charitable
Résultats attendus
a- Apres leur séparation à la fin du 3eme chapitre, pascalet espérait
vivement revoir son ami gatzo
b- Gatzo a été retrouvé sur une branche dans les feuillages d’un arbre
en sanglotant.
c- Pascalet dans son errance, déboucha sur une petite place dans un
village où il trouva tout un mystère : le village tout entier homme et
bête, femme et enfant étaient présent et attendaient avec
confiance
d- Les villageois étaient devant une scène de théâtre. Ce théâtre est la
représentation d’un conte africain. C’est l’histoire d’un jardinier avar
qui avait une femme et un fils. Dans son jardin poussaient des
fruits énormes, tout ceci l’amenait à mépriser les autres jardiniers.
un jour, un mendiant affamé et assoiffé cueilla une pêche dans son
jardin. Le mendiant s’apprêtait à manger quand l’orgueilleux
jardinier apparu et lui fait l’achée le fruit d’un coup de bâton. Le
mendiant s’en va, résigné, sans se plaindre. C’était saint Théotime.
Un jour l’enfant du jardinier jouait ; une vielle sorcière avait
ramassée le fruit, l’ayant léché elle le déposa au pied de l’arbre. Le
petit trouva le fruit, le manga puis tomba évanouit, la sorcière
l’emporta dans les airs. Le jardinier et sa femme espèrent toujours
le retour de leur fils. Un soir, un vieux mendiant vint leur demander
l’aumône. Le jardinier s’étant souvenu, lui donna un panier de
pêches. Le mendiant pris une pêche, la mordu puis
l’ordonna : «garde la soigneusement, un jour quelqu’un la
mangera. » c’était toujours saint Théotime. Le sort entraina leur fils
vers la pêche. Après l’avoir mangé il reconnaîtra ses parents.
e- Le jardinier n’est pas parce qu’il avait arraché son fruit au mendient
affamé et assoiffé.
Consigne E :
a- Quel est le sentiment qui anime Pascalet au début de ce chapitre ?
b- Dans quel état a-t-il rencontré Bargabot ?
c- Quelle a été la réaction des deux anciens amis à leur rencontre ?
d- Décris et qualifie le comportement de Tant Martine à l’attente et à
la vue de son neveu désobéissant.
e- Dis pourquoi tante Martine a manqué de rendre compte de la
désobéissance de Pascalet à ses parents ?
f- Qu’est-ce que Pascalet a découvert dans le songe et comment
Gatzo lui est-il apparu ?
g- Quel a été le comportement des parents de Pascalet à l’endroit de
Gatzo ?
h- Dis ce que les deux amis sont devenus à la fin de l’intrigue
i- Réunis les différentes informations pour faire un résumé du
chapitre
Résultats attendus
a- Pascalet se sentait triste dans un paysage tout triste. Il fut saisi par
une forte solitude
b- Il rencontra Bargabot dans son rêve puis le trouva effectivement à
son réveille
c- Ils se sont chaleureusement accueillit, bargabot lui offrit un café
chaud
d- Tante Martine attendait passionnément son neveu. A sa vue, elle
ne la pas grondée, elle l’a accueilli comme l’enfant prodige.
e- Parce qu’elle l’aimait fortement et ne voulait pas attirer la colère de
son frère sur le fils.
f- Dans le songe, le souvenir de tout ce qu’il a vu et vécu à la rivière
lui est apparu ; plus tard, gatzo gratta à la fenêtre et pascalet
s’éveilla
g- Les parents de pascalet accueillirent gatzo tendrement
h- Les deux amis devinrent des frères, ce qu’ils ont souhaité depuis
leur rencontre à la rivière.
i- Résumé
Après la disparition de gatzo, pascalet se retrouva à nouveau seul, il
se mit à errer quand Bargabot, le braconnier lui apparut, le jeune
enfant fut soulagé par l’accueille de son ancien ami. Ils rentrèrent à la
maison où tante Martine fut heureuse de retrouver son neveu. Elle
conclut ne rien raconter à ses parents dès leurs retours. A la maison,
pascalet se sentit encore seul ; le souvenir des moments passé à la
rivière lui traversait toujours l’esprit. Ses parents sont rentrés le
trouver dans cet état. Ils le privèrent de sa passion qu’est la lecture,
mais le petit retrouve la rivière même dans ses rêves. C’est ainsi qu’il
vit son ami Gatzo qui gratta la fenêtre. Pascalet s’éveilla et le fit entrer.
Il le présenta à ses parents qui n’ont pas hésité à l’accepter auprès
d’eux.

Consigne F : Initiation à l’étude des caractéristiques d’une narration.


a- A base de tes acquis antérieurs, essais de reproduire le schéma
actantiel de l’œuvre en répondant aux consignes suivantes
- Enumère les éléments constitutifs d’un schéma actantiel et
identifie ces éléments dans le roman
- C’est qui le narrateur de l’œuvre ?
- Déduis en le type de ce roman
b- A base de tes acquis antérieurs, essais de reproduire le schéma
narratif de l’œuvre en répondant aux consignes suivantes
- Enumère les éléments constitutifs d’un schéma narratif
- Identifie ces éléments dans le roman
Réalise le schéma narratif
Résultats attendus
a- Les éléments constitutifs d’un schéma actantiel
Le projet du personnage principal de l’œuvre : pascalet qui désir
découvrir la rivière et ses merveilles.
- Le sujet : pascalet
- L’objet : la découverte de la rivière
- Les opposants : les parents de pascalet et sa tante
- Les adjuvants : Bargabot le braconnier et Gatzo
- Le destinateur : Pascalet
- Les destinataires : Pascalet et Gatzo. On peut aussi parler d’actant(
l’interdiction des parents de Pascalet et sa curiosité)
NB : Ces éléments sont à organiser par le professeur suivant la
disposition du schéma actantiel
- Le narrateur de l’œuvre c’est Pascalet, le personnage principal
- C’est un roman auto biographique
b- Les éléments constitutifs d’un schéma narratif sont :
La situation initiale, l’élément modificateur, la série d’actions et la
situation finale. Identifions ces éléments dans le roman
SITUATION INITIALE : pascalet vivait en paix à la campagne avec ses
parents et sa tante paternelle Martine
ELEMENT PERTUBATEUR : l’interdiction des parents de Pascalet et
le mirage de la rivière que lui offre Bargabot
SERIE D’ACTIONS :
Pascalet se rend à la rivière pour une première fois
Il s’y rend une seconde fois en profitant de l’absence de ses parents
Le caractère attrayant de la rivière le retient cette fois ci
Il sonde les contours et alentours de la rivière et se trouve une barque
qui lui sert de moyen de déplacement
Lors de son séjour, il découvrit un jeune enfant de son âge, brimé,
ligoté par les bohémiens
Il délivre le petit et l’aventure à la rivière continue à deux
Les deux enfants se sont séparés par la suite
Pascalet devient à nouveau seul
SITUATION FINALE
Les deux enfants se retrouveront finalement et concrétiseront leur
rêve, celui de devenir des frères.
NB : Il est préférable qu’à ce niveau l’enseignant aide les apprenants à
réaliser les schémas narratifs pour chaque chapitre en vue de faciliter
la compréhension chez les apprenants.

Consigne G : Initiation à l’étude esthétique d’une œuvre


a- Répertorie quelques figures de style dans l’œuvre
b- Essais d’en faire une interprétation
c- Rédige une étude esthétique de l’œuvre.
Résultats attendus
a- Figures de style
- Anaphore : car elle trottait. Elle trottait du haut en bas de la maison.
Elle trottait le jour ; elle trottait la nuit ; elle trottait à l’aube ; elle
trottait au crépuscule. (p 19)
- Comparaison : Elle m’y apparut comme une blancheur. (p97)
Capacité 6 : réagir par rapport à l’œuvre
Activité
Consignes
a- Donne ton appréciation des comportements des parents de
Pascalet et de Gatzo puis du personnage principal lui-même.
b- Dis ce que tu ferais face à la désobéissance de Pascalet
c- Comment qualifies-tu le parcours des deux petits enfants
Stratégies : Travail individuel ; travail en groupe ; plénière.
Résultats attendus
a- Je n’ai pas apprécié le comportement de Pascalet parce qu’il a été
désobéissant.
b- Je présenterais mes excuses à mes parentss.
c- C’est une mésaventure. Pascalet à sauver Gatzo. On peut donc dire
que l’œuvre de Pascalet a eu un impact positif.
III- Retour et projection sur l’étude deL’enfant et la rivière
Capacité n° 7 : Evaluer sa démarche de lecture
Activité
Consignes
a- Fais la synthèse de ton apprentissage par rapport à la signification
du roman le romanL’enfant et la rivière
b- Enumère les aspects abordés aisément pendant l’apprentissage
c- Rappelle les difficultés que tu as rencontrées
d- Précises comment tu les as surmontées
e- Dis à quelle occasion ou à quelle fin tu te serviras de tes acquis sur
l’œuvre.
Résultats attendus
Le travail sera fait oralement pour que l’enseignant ait le feed-back de
l’enseignement donné afin d’y remédier au besoin.
Indications pédagogiques
Cette dernière capacité de l’œuvre consiste à mettre l’accent sur les
différents moyens mis en œuvre par l’apprenant ainsi que les
difficultés qu’il a rentrées ; sans oublier les solutions apportées pour y
remédier. Enfin, l’apprenant sera capable de dire les occasions ou les
situations dans lesquelles il pourra mettre en pratique les nouveaux
savoirs, les nouvelles connaissances. En ce qui concerne l’évaluation,
celle formative est mieux conseillée. L’enseignant pourra par exemple
puiser dans les nombreuses questions dont il s’est servi pour la
lecture suivie et dirigée au cours de la cinquième capacité.
TRAVAUX PRATIQUES A L’USAGE DES ENSEIGNANTS

Esthétique dansL’enfant et la rivière


Ce roman est une œuvre pluri générique, c'est-à-dire qui traite de
plusieurs genres. En effet, la poésie domine tout le livre surtout dans les
passages où l’auteur décrit le paysages de autour de la rivière et ses
alentours. Le passage suivant en est illustratif« l’âme se manifesta vers
minuit. Elle marcha le long du rivage, écarta un buison et dexendit sur la
grève. Elle m’y apparut comme une petite blancheur. Cette blancheur
erra un moment, puis s’approcha de l’eau. C’est alors que je perdis la tête.
Je détachai la barque du mouillage, et tout doucement, à la perche, je la
poussai. Elle m’obéit et se mit à glisser sur l’eau noire. » Tout ce beau
dire de l’auteur relève du caractère suggestif de la poésie. L’autre genre
qu’on y retrouve est le théâtre représenté sur scène en présence des
spectateurs. Nous sommes ici au niveau du 4e chapitre « Le montreur
d’âmes
 Source du sujet
Ce théâtre traite de la tradition africaine, des mythes et des
superstitions selon lesquels le Dieu des grâces visite ses hommes pour
mettre leur foi et leur charité à l’épreuve. Ce Dieu est représenté sur la
scène à travers le personnage de Saint Théotime. A ne s’en tenir d’ailleurs
à la représentation scénique, il faut signaler que la scène ne relate qu’un
conte fortement empreint des réalités africaines.
 Représentation scénique
Nous sommes ici en présence d’une pièce écrite mais qui place le
lecteur sur un gradin dans un amphithéâtre lui offrant à jouir
délicieusement de la scène qui se déroule sous son regard. Dès l’entame
du chapitre, en effet, est présentée une image illustrant une scène de jeu
de village « le village était là, le village tout entier, hommes et bêtes. Et il
semblait attendre. Il semblait attendre avec confiance ». cette attente
passionnée du public montre qu’on est alors effectivement en contact
avec une pièce qui se représente sur scène surtout que d’autres passage
décrivent l’attitude des spectateurs devant ce théâtre joué sous forme de
spectacle traditionnel où, comme aux représentations classiques des
pièces de Molière, les spectateurs sont assis et en face d’eux se joue la
pièce.La description qui se lit à travers les passages « entrent sur scène »
et « face au public » témoignent du fait qu’il s’agit ici d’un spectacle
traditionnel. Un aspect du théâtre africain s’identifie aisément dans ce
théâtre : le mélange des comédiens et du public. Cela s’explique à travers
la fonction phatique de la communication que remplit le conteur, remplit
ici la fonction des didascalies. Cette manière d’interpeller l’attention du
public laisse à voir un conditionnement de la narration : si le public n’est
pas encore prêt, pas de conte à dire donc ! L’autre indice de mélange du
public aux comédiens se remarque à travers le passage du « chien
Piquedou »(p126) pour faire la quête. Un peu plus loin, c’est le public lui-
même qui décide de se mélanger aux comédiens à travers leur réaction
face à l’intervention du protagoniste de la scène déjà derrière le rideau
« …puis les filles toutes ensemble élevèrent la voix pour dire : Grand-Père
Savinien, montrez-vous encore une fois ». Et l’auteur l’a fait sciemment
pour insister sur la l’importance du nouveau personnage de la diégèse
qu’est le vieux pauvre en quête de charité. Il y a, outre cet aspect de
l’esthétique de cette pièce, nécessité de relever le mélange de genres : et
le théâtre, et le conte, et la poésie, cohabitent tous dans cette pièce. Mais
le mélange le plus frappant reste celui du conte et du théâtre. Ces deux
genres sont majoritairement présents dansle quatième chapitre de cette
oeuvre. Voici un mélange qui rappelle par extrapolation Le récit du
cirque… de la vallée des Morts d’Alioum Fantouré ou même le conte
théâtralisé que l’on observe chez le togolais Sènouvon
 La diégèse
L’œuvre débute par cette phrase :« quand j’étais tout enfant, nous
habitions à la campagne » . Cette formule montre qu’il s’agit bien
d’une narration ; le temps verbal en dit long. La première personne
utilisée prouve que c’est le narrateur est inclus dans le récit. On peut
donc en déduire qu’il s’agit d’une auto-diégèse où c’est le personnage
principal qui raconte sa propre vie. Il utilise à cet effet deux modes
d’énonciation à savoir le récit et le discours. Par endroit, il donne la
parole à d’autres personnages de l’œuvre et ceci, l’auteur l’a bien
signalé à travers les tirets désignant les prises de parole. Ce mode
double peut être interpréter par son désir de ne pas monopoliser la
parole au risque d’ennuyer son lecteur ; il lui fait entendre alors
d’autres sons de cloche. Cependant, l’œuvre maintient son aspect ;
elle demeure une autobiographie.
Quelques extraits de l’œuvre pour enseigner la typologie des textes
Texte n°1 : La découverte de la rivière
Je risquais toujours d’y céder un beau matin et de partir à
l’aventure. Il n’y manquait que l’occasion. Elle se présenta. Et voici
comment.
Mes parents durent s’absenter pendant quelques jours. En leur
absence, ce fut, comme de juste, Tante Martine qui régna sur la
maison. Tante Martine était despotique, je l’ai dit ; mais dès qu’elle
restait seule avec moi ; toutes les libertés m’étaient permises. Car elle
-même voulait être libre… je partis à travers les champs. Ah !le cœur
ma battait ! Le printemps rayonnait dans toute sa splendeur. Et quand
je poussai le portail donnant sur la prairie, mille parfums d’herbes,
d’arbres, d’écorce fraiche me sautèrent au visage. Je courus sans me
retourner jusqu’à un boqueteau. Des abeilles y dansaient. Tout l’air où
flottaient les pollens, vibrait du frémissement de leurs ailes. Plus loin
un verger d’amandiers n’était qu’une neige de fleurs ou roucoulaient
les premières palombes de l’année nouvelle. J’étais enivré.
Les petits chemins m’attiraient sournoisement. « Viens ! Que
t’importent quelques pas de plus ? Le premier tournant n’est pas loin.
Tu t’arrêteras devant l’aubépine.» Ces appels me faisaient perdre la
tête. Une fois lancé sur ces sentes qui serpentent entre deux haies
chargées d’oiseaux et de baies bleues, prouvai-je m’arrête ? Plus
j’allais et plus j’étais pris par la puissance du chemin. A mesure que
j’avançais, il devenait sauvage. Es cultures disparaissaient, le terrain
se faisait plus gras, et ça et là poussaient d longues herbes ou de
petites saules… Tout à coup devant moi se leva une digue. C’était un
haut remblai de terre couronné de peupliers. Je le gravis et je
découvris la rivière. (PP18-22)

Texte n°2 : Au spectacle


Le village était là, le village tout entier, hommes et bêtes… Le
premier se tenait assis, gravement sur un banc de bois. Au milieu
trônait le maire. Le premier avait la face glabre et les cheveux raides
et blancs. Il était endimanché. Un énorme faux col amidonné sortait
de sa jaquette puce, et il n’osait pas tourner la tête... Asa droite,
d’abord le vieux curé. Par habitude, i croisait les mains sur son ventre,
et sa grosse figure rouge avait prispour la circonstance un air de
bienveillance et de résignation… immédiatement à la gauche du maire,
le garde champêtre sommeillait. Il semblait plus vieux que tout le
monde mais il portait barbiche militaire, et un galon d’argent entourait
son képi. Près de lui, un vieillard à la large carrure orgueilleusement se
carrait… C’était l’ancien navigateur, la gloire du village. Sous son
épaule, se cachait, boulot, moustachu et rageur, le petit buraliste.
Sexagénaire et retraité, il était le seul de la file qui n’eût pas toujours
de bons sentiments. Tel était le banc des notables. Derrière se
groupaient les villageois D’abord les femmes, sur trois rangs : A droite,
toutes les grand-mères, et, au centre, toutes les femmes mariées. Les
jeunes filles se serraient à gauche et ne cessaient pas de rire ou de
chuchoter. Derrière les femmes, les hommes. Debout sur quatre
rangs. Il y en avait de longs et de larges, de moustachus et de rasés.
Mais la même impression de calme et de simplicité modelaient leurs
visages. Tous regardaient dans la même direction. (pp115-117)
Petit extrait n°1 :
La pluie vint dans le vent, en biais, et fouetta la maison qui se mit à
gémir du haut en bas, sous la fureur de l’averse. L’orage dura jusqu’au
matin. Alors, il s’éloigna en grommelant. Le soleil perça un nuage et
d’un grand revers de lumière illumina l’étendue des champs. (p30)
Petit extrait n°2 :
-« Va t’amuser dans le jardin, me disait-elle » …
Les petits chemins m’attiraient sournoisement. « Viens, que
t’importent quelques pas de plus ? Le premier tournant n’est pas loin.
Tu t’arrêteras devant l’aubépine. » ( PP21-22)

Vous aimerez peut-être aussi