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Etude de texte n°1 :

Lettre sur la peine de mort de Victor Hugo, janvier 1854

Réponses aux questions sur le texte :

1.
a. Victor Hugo s’adresse au peuple de Guernesey dans cette lettre, il réclame l’abolition de la
peine de mort sur l'île de Guernesey.
b. Une lettre ouverte est un texte engagé qui ne contient pas de lieu, pas de destinataire, pas de
date. Il peut s’adresser à des personnes en particulier mais est exhibé publiquement afin
d'être lu par un plus large groupe.

2. Dans les premières lignes, l’auteur se présente comme un proscrit, comme « l’homme qui est dans
l’exil » et « tend la main à l’homme qui est dans le sépulcre. ». Victor Hugo se présente comme ça,
anonymement, car, opposé au régime instauré par Napoléon III, il a dû s'exiler sur l'île de Guernesey
dans la Manche, il ne veut donc pas se refaire exiler.

3. Non, Hugo ne critique pas la justice de Guernesey, il critique la peine de mort et compare la justice de
Guernesey aux justices des autres pays, à partir de la ligne 23.

4. a. Le rappel des faits est de « Le mardi 18 octobre 1853 » à « là où il avait tué, il serait
tué. ». Le jugement est de « Guernesiais, Tapner est condamné à mort » à « hommes de ce bon
pays ? ». Le plaidoyer d’Hugo est de « Il dépend de vous » à « laisser mourir, c’est tuer. ».

c. Les lignes qui précèdent et celles qui suivent ces trois grandes parties servent à Victor Hugo
d’expliquer les motivations le poussant à dénoncer cette cause.

5. Les arguments de Victor Hugo sont :


-la première des vérités dans la bible : tu ne tueras pas
-le fait que beaucoup de pays, même les plus barbares, ont abolis la peine de mort
- « Dieu seul a le droit de retirer ce que Dieu seul a eu le pouvoir de donner »
- « quand on peut empêcher la mort, laisser mourir, c’est tuer », il les fait se sentir coupable.

6. Hugo rend l'image de la condamnation à mort détestable en la faisant paraitre comme un meurtre,
« quand on peut empêcher la mort, laisser mourir, c’est tuer ». Il montre comment la condamnation à
mort est vu par Dieu, « devant la loi divine, c’est redoutable. ». Il dit également que « Tous les
échafauds portent des noms d’innocents et de martyrs. », la condamnation à mort est alors vue
comme un criminel masqué qui tue et massacre impunément des innocents.

7. Le destinataire de la lettre est impliqué dans les propos de Victor Hugo par le pronom « vous ».

8. Les sentiments qu’il cherche à susciter à la fin du texte sont la culpabilité, il dit que quand on laisse
mourir quelqu’un c’est comme le tuer, « quand on peut empêcher la mort, laisser mourir, c’est tuer ».
Il fait passer les gens qui laissent mourir des personnes comme les meurtriers.

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