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Idée de duré

Alors que (même sens que pendant que mais avec une nuance d’opposition.) 

Il y avait quelques mois alors que Madeleine et Guillaume étaient mariés

o La subordonnée commence par alors que. Le verbe de la proposition principale  et


celui de la proposition subordonnée sont conjugués à l’imparfait de l’indicatif.
L’action de la principale a lieu en même temps que celle de la subordonnée, de
sorte que la proposition circonstancielle de temps exprime la simultanéité.
o Dans cette phrase la proposition principale se trouve avant la proposition
subordonnée. Place : A-B

o Lorsque les verbes de la phrase matrice et de la phrase subordonnée sont tous


deux à l’imparfait, les deux événements sont simultanés et tous les deux sont en
cours de déroulement ou se répètent

L’imparfait présente un événement en cours de déroulement ou qui se répète dans le


passé. Un événement à l’imparfait dans une phrase subordonnée peut être simultané à
un événement de la phrase matrice à un temps du passé, quel qu’il soit (plus-que-
parfait, passé simple, passé composé, imparfait ou conditionnel passé).

Lié à un passé simple ou à un passé composé, l’imparfait présente un événement qui


dure depuis un certain temps lorsque vient se produire dans la phrase matrice l’événe-
ment exprimé par le verbe au passé simple ou au passé composé.

Pendant que + présent, imparfait, futur de l’indicatif

Pendant que les deux femmes causaient de la sorte, Guillaume et Tiburce s’étaient

B A

retirés dans un petit salon voisin

o Le procès de la proposition subordonnée, exprimé à l’imparfait, se déroule en


même temps que le procès de la proposition principale, exprimé au plus-que-
parfait.
o On utilise l’indicatif pour exprimer la simultanéité
o On voit que si le procès de la proposition subordonné termine (causer de la
sorte), le procès de la principale peut continuer (se retirer dans un salon), de sorte
que le procès B et le procès A ne doivent pas nécessairement avoir la même
durée
o Place : B-A
o Lié à un verbe de la phrase matrice conjugué au plus-que-parfait, l’imparfait
comporte une idée de durée ou présente un fait généralement vrai ou considéré
comme tel.

Pendant que Morandot parlait, Laguitte regardait fixement le vide (Zola)


B A

o La subordonnée commence par pendant que. Le procès de la proposition principale,


exprimé à l’imparfait, se déroule en même temps que le procès de la proposition
subordonnée, exprimé à l’imparfait aussi, de sorte que l’on utilise le même temps
verbal pour exprimer la simultanéité
o On utilise l’indicatif pour exprimer la simultanéité
o On voit que si le procès de la proposition subordonné termine (parler), le procès
de la principale peut continuer (regarder le vide), de sorte que le procès B et le
procès A ne doivent pas nécessairement avoir la même durée
o Place : B-A
o Lorsque les verbes de la phrase matrice et de la phrase subordonnée sont tous
deux à l’imparfait, les deux événements sont simultanés et tous les deux sont en
cours de déroulement ou se répètent
Ils soufflent, pendant que le convoi s’arrête (Zola)

A B

o Le procès de la proposition principale, exprimé au présent, se déroule en même


temps que le procès de la proposition subordonnée, exprimé au présent aussi.
o On utilise l’indicatif pour exprimer la simultanéité
o On voit que si le procès de la proposition subordonné termine (s’arrêter), le
procès de la principale peut continuer (souffler), de sorte que le procès B et le
procès A ne doivent pas nécessairement avoir la même durée
o Place : A-B
o Le présent présente un événement en train de se dérouler au moment présent
ou une vérité générale. Lorsqu’on l’emploie pour exprimer la simultanéité par
rapport à un verbe de la phrase matrice conjugué au présent (présent ou
conditionnel présent), on énonce alors un fait réel ou considéré comme tel.

Tandis que (pendant que)

Elle avait senti le souvenir de cet homme s’éveiller confusément dans son être, tandis

que son amant lui parlait

o Le procès de la proposition principale, exprimé au plus-que-parfait, se déroule en


même temps que le procès de la proposition subordonnée, exprimé à l’imparfait
o On utilise l’indicatif pour exprimer la simultanéité
o On voit que si le procès de la proposition subordonné termine (parler), le procès
de la principale peut continuer (sentir le souvenir de cet homme), de sorte que le
procès B et le procès A ne doivent pas nécessairement avoir la même durée
o Place : A-B
o Lié à un verbe de la phrase matrice conjugué au plus-que-parfait, l’imparfait
comporte une idée de durée ou présente un fait généralement vrai ou considéré
comme tel.
L’officier sortait tandis que deux hommes amenaient Dominique (Zola)

A B

o Le procès de la proposition principale, exprimé à l’imparfait, se déroule en même


temps que le procès de la proposition subordonnée, exprimé à l’imparfait aussi
o On utilise l’indicatif pour exprimer la simultanéité
o On voit que le procès de la proposition principale est plus court que le procès de
la subordonnée parce que, même si le procès A termine (sortir), le procès B se
déroule encore (amener Dominique)
o Place : A-B
o Lorsque les verbes de la phrase matrice et de la phrase subordonnée sont tous
deux à l’imparfait, les deux événements sont simultanés et tous les deux sont en
cours de déroulement ou se répètent

L’officier sortira tandis que deux hommes amèneront Dominique

Si on remplace le passé pour le future simple de l’indicatif, on arrive à la même


conclusion : même si le procès A termine (sortir), le procès B se déroule encore
(amener Dominique), de sorte que la durée du procès A est plus court que le procès
B

Dans la plupart des subordonnées circonstancielles (introduites par comme,


lorsque, quand, de telle sorte que, etc.), on emploie le futur lorsque l’événement
qu’elles expriment a lieu en même temps que celui de la phrase matrice au futur

Tant que /Aussi longtemps que --> simultanéidad condicional

Tant que et aussi longtemps que sont deux locutions conjonctives synonymes qui
expriment une simultanéité conditionnelle. Le procès de la principale et celui de la
subordonnée se déroulent dans le même moment du temps et ils ont exactement la
même durée. Par exemple :

Tant que je n’ai eu qu’un amant, j’ai gardé mon orgueil

B A

o Le procès de la proposition subordonnée, exprimé au passé composé, se déroule en


même temps que le procès de la proposition principale, exprimé au passé composé
aussi
o On utilise l’indicatif pour exprimer la simultanéité
o On voit qu’il y a une dépendance entre les deux procès parce que, si le procès de la
partie B termine (avoir un seul amant), le procès de la partie A termine aussi
(garder mon orgueil), de façon que les deux procès ont la même durée
o Place : B-A

Tant qu’il restera un coin où nous puissions nous cacher, il nous sera permis de
chercher le bonheur
o Le procès de la proposition subordonnée et celui de la proposition principale sont
conjugués au futur simple.
o Pour la concordance des temps avec un temps du futur employé dans la
proposition principale, on emploie tantôt le présent, tantôt le futur en se
laissant guider par le sens. Toutefois, après le subordonnant si exprimant la
condition, on emploie toujours le présent
o On utilise l’indicatif pour exprimer la simultanéité
o On voit qu’il y a une dépendance entre les deux procès parce que, si le procès de la
partie B termine (rester un coin où nous puissions nous cacher), le procès de la
partie A termine aussi (être permis de chercher le bonheur), de façon que les deux
procès ont la même durée

Je l’aimerai tant que je défie le sort de troubler nos tendresses

o Le procès de la proposition subordonnée, exprimé au présent, se déroule en même


temps que le procès de la proposition principale, exprimé au futur simple
o On emploie le présent dans la subordonnée lorsque le procès qu’elle exprime
est simultané à celui de la principale au futur.
o On utilise l’indicatif pour exprimer la simultanéité
o On voit qu’il y a une dépendance entre les deux procès parce que, si le procès de la
partie B termine (défier le sort), le procès de la partie A termine aussi (aimer), de
façon que les deux procès ont la même durée

Je l’aimerai aussi longtemps que je défie le sort de troubler nos tendresses

Idée de répétition

Chaque fois que / toutes les fois que

Chaque fois que Madeleine se penchait sur la couche de la petite malade, il croyait voir une
ombre se dresser au chevet de sa fille morte

o Le procès de la proposition subordonnée, exprimé à l’imparfait, se déroule en


même temps que le procès de la proposition principale, exprimé à l’imparfait aussi
o On utilise l’indicatif pour exprimer la simultanéité
o Il y a une idée de répétition et une dépendance entre les deux procès parce que si le
procès B termine (se pencher), le procès A termine aussi (croire voir une ombre).
o Pour exprimer l’idée de répétition on utilise le même temps verbal dans la
proposition principale et dans la proposition subordonnée
o Place : B-A

On peut remplacer la locution chaque fois que par toutes les fois que pour exprimer la
même idée de répétition

Toutes les fois que Madeleine se penchait sur la couche de la petite malade, il croyait voir une
ombre se dresser au chevet de sa fille morte

idée de progression

À mesure que/ Au fur et à mesure que


À mesure que les semaines s’écoulaient, ils se sentaient plus lâches

B A

o Le procès de la proposition subordonnée, exprimé à l’imparfait, se déroule en


même temps que le procès de la proposition principale, exprimé à l’imparfait aussi
o On utilise l’indicatif pour exprimer la simultanéité
o Il y a une idée de progression entre les deux procès parce que plus les semaines
s’écoulaient (procès B), plus ils se sentaient lâches (procès A)
o Pour exprimer l’idée de progression, on utilise le même temps verbal dans la
proposition principale et dans la proposition subordonnée
o Place : B-A

À mesure que sa femme avait bu, il s’était accroupi davantage

B A

o Le procès de la proposition subordonnée, exprimé au plus-que-parfait, se déroule


en même temps que le procès de la proposition principale, exprimé au plus-que-
parfait aussi
o On utilise l’indicatif pour exprimer la simultanéité
o Il y a une idée de progression entre les deux procès parce que plus la femme avait
bu (procès B), plus il s’était accroupi (procès A)
o Place : B-A

On peut remplacer la locution à mesure que par au fur et à mesure que pour exprimer la
même idée de progression

Au fur est à mesure que les semaines s’écoulaient, ils se sentaient plus lâches

Au fur est à mesure que les semaines s’écoulaient, ils se sentaient plus lâches

idée de coïncidence

Au moment où

Le pauvre Jacques, au moment où elle se désespérait de le voir se lever entre elle et son amant,
avait semblé lui envoyer la nouvelle de sa mort pour lui dire de vivre tranquille

o Le verbe de la subordonnée est conjugué à l’imparfait et celui de la principale au


plus-que-parfait, de façon que l’on utilise l’indicatif dans les deux cas.
o L’imparfait présente un procès en cours de déroulement. Un procès à l’imparfait
dans la subordonnée peut être simultané à un procès de la principale à un
temps du passé, quel qu’il soit (plus-que-parfait, passé simple, passé composé,
imparfait ou conditionnel passé).
o Dans cette phrase la proposition subordonnée est insérée dans la principale Place :
B-A

Il croyait qu’elle avait évoqué le souvenir de Jacques, au moment où elle concevait Lucie entre
ses bras.
o La subordonnée commence par au moment où. Le verbe de la principal et celui de la
subordonnée sont conjugués à l’imparfait de l’indicatif, de sorte que l’on situe
l’action dans le passé pour exprimer la simultanéité de ces deux actions : elle
conçoit Lucie entre ses bras en même temps qu’elle se souvient de Jaques
o Dans cette phrase la proposition principale se trouve avant la subordonnée. Place :
A-B

Au moment où elle se livrait, emportée dans un vertige qui lui ôtait la respiration, il lui sembla
qu’elle tombait d’une hauteur énorme.

o Le verbe de la proposition subordonnée est conjugué à l’imparfait et celui de la


proposition principale au passé simple, de sorte que l’on utilise dans les deux cas
l’indicatif pour exprimer la simultanéité de ces deux actions qui se situent dans le
passé.
o Vu que le passé simple exprime une action brève et achevée du passé et que
l’imparfait présente un procès en cours, l’action de la proposition principale est
plus courte que l’action de la proposition subordonnée
o Dans cette phrase la subordonnée se trouve avant la principale Place : B-A

Comme (au moment où) : c’est à l’origine une expression de comparaison capable de
se doter de valeurs temporels. Elle peut être remplacé par quand ou alors que

Avec ce marqueur de subordination, on voit que l’action de la proposition principale


est plus courte que l’action de la proposition subordonnée. Pour marquer cela, on
utilise le passé composé ou le passé simple dans la proposition principale, et
l’imparfait dans la proposition subordonnée.

Comme Madeleine s’avançait rapidement dans un sentier bordé de haies d’aubépines,

elle entendit les pas d’une personne qui se dirigeait de son côté

o La subordonnée commence par comme. Le verbe de la proposition subordonnée est


conjugué à l’imparfait et celui de la proposition principale au passé simple, de sorte
que l’on utilise dans les deux cas l’indicatif pour exprimer la simultanéité de ces
deux actions qui se situent dans le passé.
o Vu que le passé simple exprime une action brève du passé, l’action de la
proposition principale est plus courte que l’action de la proposition subordonnée
o Dans cette phrase la subordonnée se trouve avant la principale Place : B-A

Tu m’as éveillée une fois, comme je m’abandonnais aux bras d’un songe.

A B

o La subordonnée commence par comme. Le verbe de la proposition subordonnée est


conjugué à l’imparfait et celui de la proposition principale au passé composé, de
sorte que l’on utilise dans les deux cas l’indicatif pour exprimer la simultanéité de
ces deux actions qui se situent dans le passé.
o On voit que l’action de la proposition principale est plus courte que l’action de la
proposition subordonnée parce que le passé composé sert à décrire des événements
limités dans le temps et l’imparfait exprime une action qui peut encore se dérouler
o Dans cette proposition principale se trouve avant la subordonnée Place : A-B
o Le passé composé est un temps du passé. Il exprime donc une action ou un fait
qui a déjà eu lieu au moment où nous nous exprimons

Depuis que

Mais, depuis que nous sommes là, je trouve que tu as raison

B A

o Le verbe de la proposition subordonnée et celui de la proposition principale sont


conjugués au présent, de sorte que l’on utilise dans les deux cas l’indicatif pour
exprimer la simultanéité de ces deux actions qui se situent dans le présent
o On voit que l’action de la proposition subordonnée n’a pas la même durée que la
proposition principale parce que, bien que le procès B termine (être là), le procès A
continuera (trouver que tu as raison). C’est pourquoi la proposition principale a
une durée plus longue que la subordonnée.
o Dans cette proposition subordonnée se trouve avant la principale Place : B-A

Depuis que les souvenirs du passé l’affolaient de nouveau, elle s’imaginait avoir devant elle son

B A

ancien amant.

o Dans la proposition subordonnée, on trouve d’abord un verbe conjugué au plus-


que-parfait de l’indicatif et après un autre verbe conjugué à l’imparfait de
l’indicatif, cela montre que le procès de reconnaître la chambre se situe avant le
procès d’affoler. Dans la proposition principale, le verbe est conjugué à l’imparfait
de l’indicatif.
o L’imparfait présente un procès en cours de déroulement. Un événement à
l’imparfait dans une phrase subordonnée peut être simultané à un événement
de la phrase matrice à un temps du passé, quel qu’il soit (plus-que-parfait,
passé simple, passé composé, imparfait ou conditionnel passé)
o Lorsque les verbes de la phrase matrice et de la phrase subordonnée sont tous
deux à l’imparfait, les deux événements sont simultanés et tous les deux sont en
cours de déroulement
o On voit que l’action de la proposition subordonnée a la même durée que la
proposition principale parce que, si le procès B termine, le procès A termine aussi.
o Dans cette proposition subordonnée se trouve avant la principale Place : B-A

Depuis que tu as refusé de me serrer la main, je rêve de toi toutes les nuits

B A
o Le verbe de la proposition subordonnée est conjugué au passé composé et celui de
la proposition principale au présent. C’est un procès qui a commencé dans le passé
et qui dure dans le présent
o Dans les deux cas, on utilise l’indicatif pour exprimer la simultanéité.
o L’action de la proposition subordonnée est plus courte que celle de la principale, de
sorte que le procès B termine avant le procès A
o Dans cette proposition subordonnée se trouve avant la principale Place : B-A

Quand : la conjonction la plus fréquente, elle se place le plus souvent en tête de


phrase

Quand elle levait les yeux vers lui, elle le regardait avec une humilité tendre

B A

o Le procès de la proposition subordonnée, exprimé à l’imparfait, se réalise en même


temps que le procès de la proposition principale, exprimé à l’imparfait aussi, de
sorte que la proposition circonstancielle de temps exprime la simultanéité
o On utilise l’indicatif pour exprimer la simultanéité
o On voit qu’il y a une dépendance entre les deux procès parce que, si le procès de la
partie B termine, le procès de la partie A termine aussi, de façon que les deux
procès ont la même durée
o Place : B-A

Quand elle eut deux ans, la santé afflua brusquement en elle

B A

o La subordonnée commence par quand. Le procès de la proposition subordonnée,


exprimé au passé simple, se réalise en même temps que le procès de la proposition
principale, exprimé au passé simple aussi, de sorte que la proposition
circonstancielle de temps exprime la simultanéité
o On utilise l’indicatif pour exprimer la simultanéité
o On voit que le procès de la proposition subordonné est plus court que le procès de
la principale parce que, même si le procès B termine (avoir deux ans), le procès A
peut continuer (la santé qui flue en elle)
o Place : B-A

Il la verrait quand il voudrait

A B

o La subordonnée commence par quand. Le procès de la proposition principale,


exprimé au conditionnel présent, se réalise en même temps que le procès de la
proposition subordonnée, exprimé au conditionnel présent aussi, de sorte que la
proposition circonstancielle de temps exprime la simultanéité
o On utilise le conditionnel pour exprimer la simultanéité.
o Dans ce cas, le conditionnel évoque le futur d’un point de vue passé
o On voit qu’il y a une dépendance entre les deux procès parce que, si le procès de la
partie B termine, le procès de la partie A termine aussi, de façon que les deux
procès ont la même durée
o Place : B-A

Quand tu seras là, je sens que la Noiraude se trouvera toute peuplée

B A

o La subordonnée commence par quand. Le procès de la proposition subordonnée,


exprimé au futur simple, se réalise en même temps que le procès de la proposition
principale, exprimé au présent, de sorte que la proposition circonstancielle de
temps exprime la simultanéité
o On utilise l’indicatif exprimer la simultanéité.
o On voit que le procès de la proposition subordonné est plus court que le procès de
la principale parce que, même si le procès B termine (être là), le procès A peut
continuer (sentir la Noiraude peuplée)
o Place : B-A

Quand j’ai pu me lever, je suis venue à cette fenêtre

B A

o La subordonnée commence par quand. Le procès de la proposition subordonnée,


exprimé au passé composé, se réalise en même temps que le procès de la
proposition principale, exprimé au passé composé aussi, de sorte que l’on utilise le
même temps verbal pour exprimer la simultanéité
o On utilise l’indicatif pour exprimer la simultanéité
o On voit qu’il y a une dépendance entre les deux procès parce que, si le procès de la
partie B termine (pouvoir se lever), le procès de la partie A termine aussi (aller à
cette fenêtre), de façon que les deux procès ont la même durée
o Place : B-A

Lorsque : on peur remplace quand par lorsque qui est plus littéraire

Lorsque au bout de deux mois elle se mit à vivre dans l’attente anxieuse de son départ,

elle mena une vie de secousses

o La subordonnée commence par lorsque. Le verbe de la proposition subordonnée et


celui de la proposition principale sont conjugués au passé simple, de sorte que l’on
utilise l’indicatif pour exprimer la simultanéité de ces deux actions qui se situent
dans le passé
o On voit que le procès de la proposition subordonnée a la même durée que la
proposition principale parce que, si le procès B termine, le procès A termine aussi.
o Dans cette proposition subordonnée se trouve avant la principale Place : B-A

Lorsque Guillaume pouvait éviter le comte, il était presque heureux d’échapper à sa

B A
caresse

o Le verbe de la proposition subordonnée et celui de la proposition principale sont


conjugués à l’imparfait de l’indicatif pour exprimer la simultanéité de ces deux
actions qui se situent dans le passé.
o On voit que le procès de la proposition subordonnée dépend du procès de la
proposition principale parce que, si le procès B termine, le procès A termine aussi.
C’est pourquoi le procès A et B ont la même durée.
o Place : B-A
o Lorsque les verbes de la phrase matrice et de la phrase subordonnée sont tous
deux à l’imparfait, les deux événements sont simultanés et tous les deux sont en
cours de déroulement ou se répètent

Lorsque Madeleine rencontra Guillaume, elle songeait à quitter l’hôtel et à chercher

B A

un petit logement qu’elle meublerait

o Le verbe de la proposition subordonnée est conjugué au passé simple et celui de la


proposition principale à l’imparfait, de sorte que l’on utilise l’indicatif pour
exprimer la simultanéité de ces deux procès qui se situent dans le passé.
o On voit que le procès de la proposition subordonnée est plus court que celui de la
principale parce que le passé simple exprime une action brève et achevée tandis
que l’imparfait exprime une action qui peut encore se dérouler, de sorte que le
procès B termine avant le procès A.
o Un événement au passé simple dans une phrase subordonnée est simultané à un
événement de la phrase matrice au passé simple, au passé composé ou à
l’imparfait. Lorsque la principale est à l’imparfait, le passé simple présente un
événement qui vient s’insérer à l’intérieur de l’événement en cours
o Place : B-A

Lorsque Jacques s’éveilla à la Noiraude, il fut très surpris du brusque départ de

B A

Guillaume et de sa femme

o Le verbe de la proposition subordonnée et celui de la proposition principale sont


conjugués au passé simple, de sorte que l’on utilise l’indicatif pour exprimer la
simultanéité de ces deux procès qui se situent dans le passé.
o Même si on utilise le même temps verbal dans les deux propositions, on voit que le
procès de la proposition subordonnée est plus court que celui de la principale parce
que, bien que le procès B termine (s’éveiller), le procès A (être surpris) continue.
o Place : B-A

Lorsque j’ai des cauchemars, ce sont mes souvenirs qui m’étouffent

B A
o Le verbe de la proposition subordonnée et celui de la proposition principale sont
conjugués au présent de l’indicatif, de sorte que l’on utilise le même temps verbal
et le même mode pour exprimer la simultanéité de ces deux procès.
o On voit que le procès de la proposition principale dépend du procès de la
proposition subordonnée que parce que, si le procès B termine, le procès A termine
aussi. C’est pourquoi le procès A et B ont la même durée.
o Place : B-A

Lorsque Lucie se débattait au milieu du délire de la fièvre, il s’étonnait de l’entendre se

B A

plaindre encore

o Le verbe de la proposition subordonnée et celui de la proposition principale sont


conjugués à l’imparfait, de sorte que l’on utilise l’indicatif pour exprimer la
simultanéité de ces deux procès qui se situent dans le passé,
o On voit que le procès de la proposition principale dépend du procès de la
proposition subordonnée que parce que, si le procès B termine (se débattre), le
procès A (s’étonner) termine aussi
o Place : B-A

En même temps que + pronom tonique/nom de personne

Il avait jadis été au collège en même temps que Guillaume

A B

o La locution de subordination en même temps que est suivie d’un nom propre
Guillaume
o Même si le procès de la subordonnée est omis parce qu’il est sous-entendu
(Guillaume avait été au collège), on utilise le même temps verbal dans la proposition
principale et dans la subordonnée, le plus-que-parfait, pour exprimer la
simultanéité qui évoque une idée de coïncidence
o On utilise l’indicatif pour exprimer la simultanéité
o On voit qu’il y a une dépendance entre les deux procès parce que, s’il n’avait pas
été au collège, l’idée de coïncidence entre le procès A et B termine (être au collège)
o Place : A-B

Maintenant que (postériorité aussi)

Maintenant que son angoisse et sa colère s’en allaient en larmes chaudes, elle revenait

B A

peu à peu à elle

o Le procès de la proposition subordonnée, exprimé à l’imparfait, se déroule en


même temps que le procès de la proposition principale, exprimé à l’imparfait aussi
o On utilise l’indicatif pour exprimer la simultanéité
o Il y a une idée de coïncidence entre le procès B (s’aller) et le procès A (revenir peu à
peu à elle), mais la durée du procès B est plus courte que le procès A parce que,
même si le procès B termine (s’aller en larmes chaudes), le procès A peut se dérouler
(revenir à elle)
o Place : B-A

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