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Il était une fois un cordonnier d’une grande bonté mais tellement pauvre qu’enfin de
compte il ne lui restait plus de cuir que pour une paire de souliers. Le soir, il le tailla
comme d’habitude et alla se coucher.
Le lendemain matin, au moment où il allait se mettre au travail, il trouva une paire de
souliers toute faite sur la table. Grande fut sa surprise, il ne savait pas ce que cela veut
dire. Il examina les souliers, ils étaient si bien faits qu’il n’y avait pas un seul point
qui manquait, c’était un véritable chef-d’oeuvre.
Peu après, voilà qu’un client entra et les souliers lui plurent tant qu’il les paya plus
chers que de coutume. Avec cet argent, le cordonnier fut prêt le lendemain. Cela se
répéta tant de fois qu’il finit par être fort aisé.
Or, un soir, après avoir taillé son cuir, le cordonnier dit à sa femme : « Cette nuit,
nous allons veiller pour découvrir qui nous assiste ainsi. ». Sa femme accepta, elle
alluma une chandelle et, ensemble, ils se cachèrent dans un recoin de la chambre et
firent le guet. Quand il fit nuit, voilà que deux jolis nains tous nus, tout petits,
entrèrent dans la chambre, ils s’assirent à la table du cordonnier, et se mirent à
travailler. Ils n’eurent de répit que quand ils achevèrent leur ouvrage; alors ils
disparurent d’un bond.
Le lendemain, le cordonnier et sa femme décidèrent de récompenser les deux nains
pour les avoir aidés en leur achetant des habits beaux et chauds. Quand le cadeau fut
prêt, ils le mirent sur la table au lieu du cuir. Et le soir, les nains furent très *******s
en le trouvant.
A partir de ce moment, les nains, récompensés pour leur bienfait, disparurent à jamais
et le cordonnier et sa femme vécurent heureux le reste de leur vie.
« Les frères Grim »
Questions:
I-Compréhension & Maniement de la langue 13 points)
1)-Quelle était la situation du cordonnier au départ ?
2)-Quelle était la situation à la fin ?
3)-Qui est-ce qui a provoqué ce changement ?
4)-Le cordonnier a é té récompensé parce qu’il : a-travaille trop. b-est bon et pauvre.
c-fait de beaux souliers. Recopiez la bonne réponse.
5)-’’ Le soir, il le tailla comme d’ habitude ‘’
Relevez du texte un mot de même sens que le terme souligné.
6)-Relevez du texte le contraire de l’expression : fort aisé
7)-‘’ Voilà qu’un client entra et les souliers lui plurent tant qu’il les paya plus chers
que de coutume‘’
A quoi renvoient les pronoms soulignés ?
8)-‘’ ils se cachèrent dans un recoin de la chambre et firent le guet ‘’
Réécrivez cette phrase en la commençant par ‘’ La femme ............’’
9)-‘’ Voilà qu’un client entra et les souliers lui plurent tant qu’il les paya plus chers
que de coutume‘’
Réécrivez cette phrase en mettant les verbes au passé composé.
10)-‘’La femme du cordonnier alluma une chandelle.’’
Transformez cette phrase à la voix active.
II-Expression écrite : (07 points)
Racontez en quelques lignes une histoire qui vous a plu.
(Djeha–Alice au pays des merveilles–Sandrilla–Blanche neige et les 7 nains-Ali Baba
et les 40 voleurs- ….etc )
Questions:
I-Compréhension & Maniement de la langue : (14 points)
1)-Pourquoi le père accepta-t-il de marier sa fille au lion ?
2)-Pour quelle raison le lion emmena-t-il sa femme chez ses beaux-parents ?
3)-A cause de quoi le lion ne plaît pas à la jeune fille ?
4)-Pourquoi le lion demande-t-il à sa femme de le frapper sur la tête ?
5)-‘’ Un lion vint demander sa main’’ Cette phrase signifie que : a-saluer avec la
main.
b-la demander en mariage. c-lui demander de l’aide. Recopiez la bonne réponse.
6)-Relevez du texte le synonyme du mot ‘’femme’’.
7)-Cherchez dans le texte le passage qui indique la situation finale.
8)-‘’ Le père et la mère furent heureux de revoir leur fille et ils commencèrent à lui
poser
des questions sur sa nouvelle vie.‘’ - A quoi renvoient les pronoms soulignés ?
9)-‘’Le lion se leva brusquement ……………………………….. la dévora‘’
Réécrivez cette phrase en mettant les verbes au passé composé.
10)-‘’Le lion poussa un rugissement assourdissant’’ - Transformez cette phrase à la
voix passive.
II-Expression écrite : (06 points)
Racontez en quelques lignes une histoire qui vous a plu.
(Djeha–Alice au pays des merveilles–Sandrilla–Blanche neige et les 7 nains-Ali Baba
et les 40 voleurs- …etc )
Voici un conte en désordre. Reconstituez-le.
a)-celles-ci partirent se promener mais s’attardèrent dans un jardin.
b)-trois jeunes gens se présentèrent et partirent à la recherche des trois filles du roi.
c)-le roi accorda la main de ses filles aux jeunes gens.
d)-un dragon les enleva.
e)-un roi avait trois filles.
f)-ils rejoignirent le dragon et libérèrent les trois filles après trois combats.
g)-le roi appela à l’aide.
Le pêcheur et la carpe
Il était une fois un pêcheur qui vivait à la campagne avec sa femme. Ils habitaient une
pauvre cabane*
Un jour, le pêcheur attrapa une carpe*. Celle-ci lui proposa un marché:
- Si tu me laisses repartir, tu auras tout ce que tu voudras.
- Affaire conclue, répondit le pêcheur.
Aussitôt arrivé chez lui, il conta l'aventure à sa femme. Celle-ci demanda une maison.
L'homme retourna au lac et présenta le souhait de son épouse. La carpe exauça ce
souhait sur le champ. Le pêcheur et sa femme poussèrent des cris de joie en voyant la
belle maison. Hélas, la femme du pêcheur, qui avait goûté à la richesse, voulut
quelques mois plus tard, habiter dans une magnifique demeure* (un palais).
La carpe exauça encore ce souhait. Elle voulut ensuite habiter dans un château et être
la reine du pays. La carpe accepta mais pour la dernière fois. La femme patienta de
long mois sans rien demander, mais un jour, elle demande à son mari d'aller voir la
carpe, car elle voulut habiter la lune. Le pauvre homme y alla. La carpe, très
courroucée*, fit un geste, et le pêcheur et sa femme se retrouvèrent dans leur petite
cabane, aussi pauvre qu'auparavant. Quant à la carpe, elle disparut pour toujours.
Contes d'Algérie. Texte recueillis par G. BAROUD
Une cabane: petite maison de compagne, grossièrement construite.
Une carpe: gros poisson d'eau douce couvert de large écailles.
Une demeure: une habitation.
Courroucée: énervée – mise en colère.
I- Compréhension :
1- Quels sont les personnages du texte ?
Par quel mot est repris chaque personnage ?
2- Que présente le narrateur dans la première partie du texte ?
A quel temps sont conjugués ses verbes ? Pourquoi ?
3- Qu'est ce qui va changer la vie du pêcheur ?
4- Cette histoire est réelle ou fictive (imaginaire)? Justifiez votre réponse.
II- Fonctionnement de la langue :
1- « Affaire conclue ». Cette phrase signifie-t-elle :
*Affaire réglée. * bonne affaire. * affaire désordonnée.
Choisissez la bonne réponse.
2- Donnez l’infinitif des verbes suivants : * voudras. * fit. * disparut. * auras
3- « La femme patienta de long mois sans rien demander, mais un jour, elle demande
à
son mari d'aller voir la carpe, car elle voulut habiter la lune. »
Réécrivez cette phrase au pluriel.
La veuve et l’ogresse
L'on raconte qu'aux temps anciens, il existait une veuve entourée de sept enfants. Elle
était
très pauvre et sa tâche était rude. Le jour, elle travaillait pour autrui ; la nuit, elle
travaillait pour elle.
Une nuit, elle crut sentir dans l'air comme l'odeur des olives et de la neige. Elle
s'approcha du métier plus tôt que de coutume et tissa, tissa, jusque vers le milieu de la
nuit.
Soudain, la porte fut repoussée et la veuve vit une silhouette géante, formidable,
pénétrer.
C'était " Tseriel ", dont les cheveux se dressaient comme un buisson d'épines. Elle se
dirigea
vers métier.
Elle s'assit près de la veuve et lui dit : " Pousse-toi, je vais t'aider "; et elle se mit à
tisser.
Elle tissait comme un démon, tandis que la veuve tremblait et pensait : " Ma mère, ma
mère !
Elle va nous avaler, mes enfants et moi ! ". Elles tissèrent, tissèrent, toutes les deux
jusqu'à ce qu' il
n'y eût plus de fil. Quant il n’y eût plus de fil, Tseriel et la veuve s'assirent près du
feu.
Quelques instants plus tard, la veuve sentit une démangeaison à la tête. Elle saisit par
le milieu
un brandon et se gratta avec l'extrémité qui ne flambait pas. Tseriel voulut l'imiter.
Mais c'est
la partie incandescente du brandon qu'elle appliqua sur la tête. Ses cheveux prirent feu
en un éclair
et le buisson épineux qu'ils étaient ne fut plus que flammes.
Elle s'élança au dehors. Le vent rabattit les flammes sur ses épaules. Elle ne fut
bientôt qu'une
torche en plein vent. Une mare se présenta devant elle. Tseriel s ' y jeta et s'enlisa dans
la vase.
La veuve et ses enfants pouvaient maintenant dormir à l'abri de tout danger.
D'après M. Taos Amrouche Le grain magique,Ed. La découverte ,1981
Questions
I-Compréhension de l’écrit : (14 points)
1-Quelle est la nature de ce récit ?
Relevez une phrase du texte qui justifie votre réponse.
2-Où et quand se déroule la scène ?
3-Relevez du texte un mot et une expression qui renvoient à ‘’l’ogresse’’.
4-" La veuve et ses enfants pouvaient maintenant dormir à l'abri de tout danger."
Cette phrase signifie que la veuve et ses enfants sont :
a)-en liberté b)-en danger c)en sécurité
Choisissez la bonne réponse.
5-Relevez du texte un mot qui marque une rupture par rapport à la vie quotidienne de
la veuve ?
(élément modificateur)
6-Pourquoi la veuve tremblait-elle de l’ogresse ?
7-Mettez les verbes de la phrase ci-dessous au présent de narration :
Une nuit, elle crut sentir dans l'air comme l'odeur des olives et de la neige. Elle
s'approcha
du métier plus tôt que de coutume et tissa , tissa, jusque vers le milieu de la nuit.
8-Relevez du texte un (01) complément de nom et une (01) proposition subordonnée
relative.
9-Transformez la phrase suivante à la voix passive :
‘’La veuve a tué l’ogresse.’’