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 Introduction :

La caractéristique essentielle du béton durci est la résistance mécanique en


compression à un âge donné (28 jours). Le béton est un matériau travaillant
bien en compression, dont la connaissance de ses propriétés mécaniques est
indispensable pour le calcul du dimensionnement des ouvrages.

Lorsqu'il est soumis à l'action d'une charge rapidement croissante, le béton se


comporte comme un matériau fragile. D'une part, sa rupture n'est pas
précédée de déformations importantes et, d'autre part, sa résistance à la
traction est beaucoup plus faible que sa résistance à la compression.

On se préoccupe assez peu de sa durabilité, de son imperméabilité. Très


souvent un béton de résistances mécaniques élevées est durable bien que l'on
puisse confectionner avec un ciment très performant un béton sous-dosé, peu
étanche, de durabilité limitée, mais possédant cependant les résistances en
compression exigées.

On verra que la résistance du béton dépend d'un grand nombre de paramètres


: le type et le dosage des matériaux utilisés, le degré et la condition de
réalisation etc.

Par ailleurs, la résistance du béton est fonction d'une quantité de facteurs


autres que la classe de ciment et qui sont à contrôler et à surveiller dès le
choix de la qualité des granulats et tout au long de la chaîne de bétonnage.

La résistance d'un béton est une notion toute relative et elle dépend de la
méthode d'essai utilisée (comprenant la forme des éprouvettes).
 Essais de compression :
Au cours du laboratoire, les éprouvettes fabriquées pendant quelques
semaines vont subir un essai de compression et de flexion normalisé pour
évaluer la résistance et le comportement du béton soumis à des charges.
Ces essais vont permettre de comparer le comportement des bétons armés et
non armés.
La mesure de la Résistance a la compression ce fait par deux
méthodes

 Essai Non destructif - La presse de compression -


 Essai Destructif – au Scléromètre –

Objectif de l'essai :
L'essai a pour but de connaître la résistance à la compression du béton, qui
peut être mesurée en laboratoire sur des éprouvettes.

Principe de l'essai : Les éprouvettes étudiées sont soumises à une


charge croissante jusqu'à la rupture. La résistance à la compression est le
rapport entre la charge de rupture et la section transversale de l'éprouvette.

Equipement nécessaire :
Une machine d'essai qui est une presse de force et de dimension appropriées
à l’éprouvette à tester

Un moyen pour rectifier les extrémités des éprouvettes : surfaçage au


soufre, ou disque diamanté

Un cylindre le plus employé est le cylindre de 16 (d = 15,96 cm) dont la


section est de 200 cm2. La normalisation européenne indique comme
dimension des cylindres d = 15 cm de H = 30 cm.

Une éprouvette cylindrique de dimensions normalisées et d’élancement de


2. (H= 2 Ø). Les dimensions les plus utilisées sont : H= 32 cm Ø = 16 cm.
Les éprouvettes pour mesurer la résistance en compression
 Rectification des extrémités des éprouvettes
L’essai de compression est effectué sur des éprouvettes cylindriques dont
les extrémités ont été préalablement rectifiées. En effet, si les éprouvettes
étaient placées telles quelles sur les plateaux de la presse, on ne serait pas
assuré de la planéité des surfaces au contact et de leur perpendicularité
aux génératrices de l'éprouvette. La rectification consiste donc à rendre ces
surfaces planes et perpendiculaires aux génératrices de l'éprouvette. Pour
parvenir à ce résultat deux méthodes peuvent être employées : le surfaçage
au soufre et la rectification par usinage des extrémités.
Le surfaçage au soufre, Il consiste à munir chaque extrémité de
l'éprouvette d'une galette à base de soufre respectant les deux exigences :
planéité et perpendicularité aux génératrices. La planéité est assurée de la
façon suivante : le mélange soufre, porté à une température de 125°C
±5°C, est liquéfié et versé sur une platine dont le fond a été rectifié (figure
ci-dessous). La perpendicularité est obtenue grâce à un dispositif de
guidage qui maintient les génératrices de l'éprouvette perpendiculaires au
fond rectifié du moule.

Principe du surfaçage au soufre


 Conduite de l'essai :

- Apres malaxage, on remplit en béton un moule cylindrique normalisé,


le remplissage du moule se fera en 3 couches bien vibrées chacune.
- L’éprouvette sera immergée dans un bac d’eau pour durcir à une
température moyenne de 20°= C.
- Le démoulage se fera après un 24 heures. Généralement, la résistance
est déterminée à 7 jours ou à 28 jours.
- Ce temps écoulé, on retire le moule et on fait passer l’éprouvette à la
presse permet la lecture de la force qui s’exerce sur les facettes
latérales du cylindre de béton.
- Eprouvette sera placée entre les deux mâchoires de la machine et on
élèvera une seule lecture. Celle de la force correspondant à la rupture
de l’échantillon. Soit F cette lecture.

Essai de compression

L'éprouvette, une fois rectifiée, doit être centrée sur la presse d'essai avec une
erreur inférieure à 1% de son diamètre. Pour des éprouvettes 11×22 ou 16×32,
cela signifie une précision millimétrique qui ne pourra pas être obtenue sans
l'emploi d'un gabarit de centrage prenant appui sur l'éprouvette (et non sur le
produit de surfaçage), comme indiqué sur la figure suivante.
Exemple de dispositif de centrage de l'éprouvette sur la presse

Essai au Scléromètre
Mesure de la résistance a la compression Essai Non Destructif

L’essai au scléromètre c’est l’essai le plus utilisé dans le pratique. Puisque


c’est un essai non destructif l’en trouve quotidiennement dans les chantiers
de construction en Béton Armé.

- En prend la deuxième éprouvette cylindrique.

- en traces des lignes celons l’axe longitudinal espacé de 5 cm.


- L’essai au scléromètre dépond de l’angle de position du scléromètre.

- En vas faire des essais avec angle de 0° (Horizontale)

- En positionne le scléromètre bien perpendiculaire a la surface et en fait le


teste.

- Après chaque teste en prélève L’indice Sclérométrique I.

- Et dans l’abaque qui démontre comment obtient la résistance, on


détermine la résistance en compression en MPa.
Conclusion :

Le Béton C’est le matériau le plus utilisé dans toutes les différentes


constructions de génie civil et de travaux publics. Sa reviens a sa grande
résistance a la compression.

Mais d’autre façon il ne résiste pas à la traction. Plutôt il a une


résistance a la traction mais elle est négligeable.

C’est pour sa en utilise le béton armer. Pour marier entre le béton et


l’acier ce dernier avec sa grande résistance a la traction.

Ces essai de détermination de la résistance a la compression ou a la traction


sont très utile soit s’il s’agit d’un essai destructif – Presse de Compression –
ou Non destructif Essai au scléromètre que l’on trouve généralement le plus
utiliser dans le pratique.

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