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RÉPUBLIQUE ALGÉRIENNE DÉMOCRATIQUE ET POPULAIRE

MINISTÈRE DE L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR ET DE LA


RECHERCHE SCIENTIFIQUE
UNIVERSITÉ 20 AOÛT 1955-SKIKDA FACULTÉ DE TECHNOLOGIE
DÉPARTEMENT DE PÉTROCHIMIE ET
DE GÉNIE DES PROCÉDÉS.
MASTER 2: PÉTROCHIMIE ET PROCÉDÉS DES POLYMÈRES
Exposé sur:

La Traction

Réaliser par : Dirigé par : M. Djetoui


Ahmed Kennouche
Triaa Mohamed Islam

2022/2023
Plan De Travail

Introduction
I. Définition de la traction
II. Présentation de la machine de traction
III. Définition de l’essai
IV. Etapes de l’essai
V. Eprouvette de traction
VI. Principe d’essai de traction
VII. Contraintes et déformations conventionnelles
VIII. Comportement contrainte-déformation
IX. Caractéristiques du polypropylène copolymère en
traction
Conclusion

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Introduction
Les propriétés mécaniques des matériaux sont d’un grand
intérêt, puisqu’elles conditionnent non seulement les problèmes de
mise en forme des matériaux, mais également leur comportement en
service dans des applications industrielles extrêmement diversifiées.
Le choix du matériau d’une pièce industrielle dépendra des
propriétés mécaniques comme la résistance, la dureté et la ductilité. Il
est donc nécessaire de mesurer ces grandeurs physiques par des
essais mécaniques. L’essai de traction est le procédé expérimental le
plus largement utilisé dans l’étude du comportement mécanique des
matériaux, il permet de déterminer qualitativement si un matériau
est fragile ou ductile rigide ou souple. Il aide aussi à quantifier
certaines propriétés mécaniques, telles que le module d’élasticité, la
résistance maximale ou la contrainte et l’allongement à la rupture en
traction, suivant la nature du matériau. 2
I. Définition de la traction
Une poutre est sollicitée à la traction simple lorsqu’elle est soumise à 2 efforts
dits « normaux », directement opposés, qui tendent à l’allonger.
II. Présentation de la machine de traction
La machine de traction (IBERTEST) est constituée essentiellement d’une traverse
Inferieure fixe sur laquelle repose un dynamomètre errant à mesurer le déplacement et
la Force appliquée à l’éprouvette et d’une traverse supérieure mobile entrainée par
deux vis sans fin mises en rotation par un moteur électrique situé dans le compartiment
inferieur de la Machine. Sur chacune des traverses se trouvent des mors permettant de
fixer l’éprouvette. La Machine est pilotée automatiquement par un microordinateur. La
Machine est pilotée automatiquement par un microordinateur (Figure 1).

Figure 1 : la machine de traction 3


III. Définition de l’essai
L’essai de traction permet à lui seul de définir les caractéristiques mécaniques courantes
utilisées en RDM. La seule connaissance des paramètres de l’essai de traction permet de
prévoir le comportement d’une pièce sollicitée en traction. Cet essai est une expérience qui
permet de mesurer le degré de résistance à la rupture d'un matériau quelconque,
indépendamment de la forme de l'objet sollicité, ou la performance d'un assemblage
mécanique. Cet essai consiste à placer une petite barre du matériau à étudier entre les
mâchoires d'une machine de traction qui tire sur la barre jusqu'à sa rupture. On enregistre
l'allongement et la force appliquée, que l'on convertit ensuite en déformation et contrainte.
L'essai de traction donne plusieurs valeurs importantes, notamment :
le module de Young E, ou module d'élasticité longitudinale.
la limite élastique R e ou σ e, qui sert à caractériser un domaine conventionnel de
réversibilité.
la limite à la rupture R m ou σ m.

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IV. Etapes de l’essai
La méthode de traction nécessite les étapes suivantes qui sont:
a)-il faut d’abord introduire les données relatives de l’éprouvette à tester dont : la
surface S0 longueur initiale L0.

b)-Placer l’éprouvette dans la machine d’essai


après avoir mesuré sa longueur

Figure 2 : Mesure des dimensions de l'éprouvette. Figure 3 : Eprouvette d’essai mise en


Place dans la machine de traction

c)-Introduire les conditions de l’expérience (la vitesse de déformation ou la


température d’essai).
d)-Démarrer la machine et la courbe s’affiche progressivement sur l’écran.

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V. Eprouvette de traction

L’éprouvette d'essai est prélevée dans le matériau à caractériser et obtenu par


injection à des dimensions normalisées, afin d'assurer une meilleure
comparaison des essais effectués dans différents laboratoires. Pour chaque
type de matériau, il existe un type d’éprouvette, Nous présent (Figure 4) la
géométrie des éprouvettes normalisées utilisées.
Film Haltère Sablier Tonnelet

Figure 4 : Type Eprouvettes de traction

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VI .Principe d’essai de traction
L’essai est réalisé sur une machine de traction en appliquant lentement et progressivement
un effort de traction croisant, dont l’intensité varie de 0 jusqu’à F, sur une éprouvette
maintenue solidement entre les mâchoires de la machine. Des appareils adaptés à la machine
permettent de mesurer à chaque instant l’effort de traction ou la charge (à l’aide d’un
dynamomètre) et l’allongement de l’éprouvette (à l’aide d’un extensomètre).
F

L DL

L0

(a)
(b)
F

Eprouvette au repos. Eprouvette sous charge

Figure 5 : Allongement d’éprouvette

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VII. Contraintes et déformations conventionnelles
Dans l’essai de traction, En enregistrant la force appliquée à l’éprouvette par la machine de
traction et son allongement progressif, on détermine une série de caractéristiques mécaniques
essentielles. On ne connaît généralement pas la variation de la section de l’éprouvette durant
la mesure et, en règle générale, on exprime la force F et l’allongement ∆l par rapport aux
dimensions initiales de l’éprouvette. On obtient ainsi la contrainte nominale (σ) et la
déformation conventionnelle (ɛ):
• Contrainte conventionnelle : est la charge rapportée (F) à la section initiale La
contrainte conventionnelle (Nominale) se note  , par définition :

• Déformation conventionnelle : est l’allongement absolu (Δ l) rapporté à la


longueur initiale (l0). La déformation conventionnelle se note (ɛ), Par définition :

=
B C
A

Figure 6 : Courbe de traction

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La courbe fait apparaître 2 zones :
• Zone de déformation élastique
• Zone de déformation plastique
Zone OA : zone de déformation élastique L’allongement est proportionnel
à la charge. Si on supprime l’effort l’éprouvette reprend sa longueur initiale.
Le point A donne la résistance élastique du matériau. Cette zone permet de
déterminer le module d’élasticité longitudinal E (module de YOUNG). Il
caractérise l’aptitude du matériau à se déformer et correspond à la pente de
la droite OA. La relation entre la contrainte et la déformation dans la zone
élastique est donnée par la loi de Hooke
•Remarque : On peut faire l’analogie avec un ressort (F = k x) où k serai la
raideur du ressort.
Zone AC : zone de déformation permanente ou domaine plastique avec
rupture en C La partie (AB) est la partie plastique. La limite élastique est
dépassée. Si l'expérience est interrompue (point C), la barre ne reprend pas sa
forme initiale. Le chemin de décharge est, de manière simplifiée parallèle à la
droite (OA).Lorsque l'effort appliqué s'annule, il persiste une déformation
résiduelle p qui ne disparaît plus.

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VIII. Comportement contrainte-déformation 
Un grand nombre des paramètres utilisées pour caractériser les matériaux,
telle que le module d’élasticité, la résistance a la traction, la résistance aux
chocs et la limite de fatigue, servent également a décrire les propriétés
mécaniques des polymères.
Un simple essai de traction permet de faire ressortir certains des paramètres
mécaniques de nombreux polymères.
La plus part des caractéristiques mécaniques des polymères varient
beaucoup en fonction de la vitesse de déformation, de la température et de la
nature chimique du milieu (présence d’eau d’oxygène, etc.).

Figure 7 : Comportement contrainte-


déformation des matériaux polymères
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IX. Caractéristiques du polypropylène copolymère en traction

La cristallinité élevée du polypropylène lui confère de bonnes propriétés en traction,


le comportement du polypropylène en traction est fortement influence par la vitesse
d’étirage, de la façon suivante :
-si elle est faible, après déformation élastique, l’étirement a lieu jusqu’à la
rupture apes un allongement de 800 à 1200%.pendant cette deuxième étape, la
résistance augmente du fait de l’orientation parallèle des chaines.
-si elle est élevée, la déformation a lieu dans une zone de striction dans la zone de
déformation élastique.

Tableau 1. Propriétés mécaniques en traction comparées des différents


polypropylènes

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Figure 8: courbe de traction du polypropylène
La figure (9) montre que la résistance à la rupture des PP diminue
fortement avec l’augmentation de la température.

Figure 9 : Résistance à la rupture en traction des différents


polypropylènes en fonction de la température
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CONCLUSION

En conclusion, dans la famille des polymères on peut trouver une


multitude de comportements différents. Il est difficile de classer les
polymères selon leur état, amorphe, élastomère, semi cristallin, car les
propriétés des polymères dépendent du temps et de la température, cette
complexité explique certaines difficultés de dimensionnement de
structures polymères. Le comportement mécanique des matériaux
polymères dépend de la vitesse de sollicitation et de la position de la
température expérimentale par rapport aux températures caractéristiques
qui sont les températures de fusion, de transition vitreuse et de transition
secondaire.

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Merci Pour
Votre Attention

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