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SCIENCE DES MATERIAUX

TP
SEMESTRE 1

Propriétés des matériaux

IUT de Montluçon GMP2 ZHANG ROBERT FONTENIAUD


PPN IUT GMP 1ère année

UE11 CONCEVOIR : DECOUVERTE Sciences des matériaux


M1104 Propriétés des matériaux Semestre 1
Objectifs du module : Effectuer un essai mécanique simple selon la procédure normalisée.
Relier les propriétés mécaniques des matériaux aux essais mécaniques correspondants.
Faire le lien entre propriétés et constitution de la matière.
Identifier un matériau d’après sa désignation normalisée.
Objectifs du module : Effectuer un essai mécanique simple selon la procédure normalisée.
Relier les propriétés mécaniques des matériaux aux essais mécaniques correspondants.
Faire le lien entre propriétés et constitution de la matière.
Identifier un matériau d’après sa désignation normalisée.
Prérequis : Physique des classes terminales scientifiques ou technologiques et outils mathématiques associés.
Contenus :
Les essais mécaniques :
- essais de traction, dureté, fluage, résilience, fatigue,
- comportement élastique, plastique, etc.
Les classes de matériaux (métaux, céramiques, polymères, composites) :
- propriétés et caractéristiques mécaniques et physico-chimiques des matériaux,
- ordres de grandeur des caractéristiques (masse volumique, module d’Young, coefficient de Poisson, limite d'élasticité,
etc.),
- désignation normalisée des matériaux.
Constitution de la matière :
- les constituants élémentaires et les types de liaisons,
- les solides cristallins et amorphes, bases de cristallographie,
- défauts cristallins (défauts ponctuels, dislocations, joints de grains, précipités).

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SOMMAIRE

Présentation 4

1) Sécurité 4

2) Travail à rendre 4

TP N°1 : Essai de traction 5

1) Objectif du TP 5

2) Présentation du matériel utilisé 5

3) Préparation des éprouvettes 5

4) Préparation de la machine 6

5) Réalisation des essais 6

6) Exploitation des résultats 6

TP N°2 : Essai de dureté 7

1) Objectif du TP 7

2) Présentation du matériel utilisé 7

3) Préparation avant les essais 8

4) Réalisation des essais 8

5) Exploitation des résultats 8

TP N°3 : Essai de résilience 9

1) Objectif du TP 9

2) Description de la machine d’essai (Mouton pendulaire de Charpy) 9

3) Préparation des éprouvettes 9

4) Réalisation des essais 10

5) Exploitation des résultats 10

6) ??? 10

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Présentation
1) Sécurité
Lors de ces TP, vous allez manipuler différentes machines d’essais. Cela implique :

- De vous protéger, en portant :

 Une blouse ou une combinaison en coton ajustée et boutonnée.

 Des chaussures de sécurité.

 Des gants en cuir lorsque vous manipulez des outils ou pièces ayant une température élevée.

- Avec les machines :

 Une seule personne manipule la machine (risque d’accident si une personne actionne une machine
alors qu’une autre installe encore la pièce dans la machine).

 Respectez les règles d’utilisation et de sécurité propres à chaque machine : un document


d’explication du fonctionnement et des règles de sécurité sera présent sur chaque machine.

 Chaque essai ne doit être réalisé qu’une seule fois.

 Nettoyez et rangez à la fin de chaque utilisation.

APPELER LE PROFESSEUR AVANT LE DEBUT DE CHAQUE ESSAI

2) Travail à rendre
Chaque séance de TP est prévue pour une durée de 3h. Un compte-rendu par binôme doit être fourni à la
fin de chaque séance. Ce compte-rendu peut être manuscrit ou imprimé (des ordinateurs sont à disposition
lors des TP).
Le compte-rendu de TP doit :
 Résumer les objectifs des manipulations effectuées.

 Présenter l’ensemble des résultats obtenus, avec les valeurs mesurées.

 Analyser ces résultats, en détaillant et justifiant les calculs effectués, pour répondre aux
questions posées.

 Conclure.

Votre pratique et l’ensemble de vos comptes-rendus génèreront une note de TP par semestre.
D’un point de vue notation, toute absence injustifiée ou compte-rendu non fourni en fin de séance
équivaut à un travail non effectué sur la partie correspondante.
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TP N°1 : Essai de traction

1) Objectif du TP
 Connaître et analyser la courbe de traction de différents types de matériaux.

 Observer les comportements élastique et plastique, ainsi que le phénomène de striction.

 Déterminer les caractéristiques mécaniques des matériaux : module de Young (E), limite d’élasticité ( e
ou Re), résistance maximale à la rupture (Rm), allongement pour cent après rupture (A%) et coefficient
de striction (S%).

2) Présentation du matériel utilisé


La machine d’essais RP 25 ATF (Fig. 1) est une machine électromécanique permettant de réaliser, à partir
d'un vérin électrique, plusieurs types d'essais mécaniques. Elle est pilotée informatiquement à l’aide du logiciel
QuantX (voir Notice). Le boîtier de commande est composé de trois boutons et deux voyants (Fig. 2).

Fig. 2 – Boîtier de commande

Fig. 1 - Machine d’essais RP 25 ATF

Les éprouvettes ont des sections rectangulaires. Elles sont réalisées à partir de différents matériaux. Deux
catégories d’éprouvettes sont utilisées pour deux types d’essais différents :
 Essais jusqu’à la rupture.

 Essais dans le domaine élastique. Deux jauges de déformation sont collées dans le sens longitudinal sur
chaque éprouvette, une sur chaque face.

3) Préparation des éprouvettes


 Identifier les matériaux et les éprouvettes pour chaque type d’essai.

 Mesurer la dimension de chaque éprouvette (épaisseur et largeur).

 Calculer l’aire de la section transversale initiale (S0).

Pour les éprouvettes dont l’essai est mené jusqu’à rupture :


 Calculer la longueur initiale d’après la norme (voir l’extrait de la norme fourni).

 Marquer sur chaque face de l’éprouvette, en utilisant des feutres de couleurs différentes, la longueur
initiale déterminée précédemment.

 Installer une éprouvette en la serrant dans les mors supérieurs.

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4) Préparation de la machine
 Ouvrir le logiciel QUANTX TRACTION (raccourci disponible sur le
bureau). L’interface apparait (Fig. 3). La zone à gauche symbolise
l’essai représenté par un schéma simplifié. En bas à droite, un état
de l’opération est en cours (mode manuel, approche, maintien de
la charge,…). En bas à gauche, quatre boutons sont disponibles :
ENREGISTRE, ARRET, ANALYSE et QUITTER. Fig. 3 : Logiciel TRACTION
 Passer en mode manuel avec la clé. Monter le vérin jusqu’à ce que les mors soient distants d’environ
80 mm (mode manuel + F5 ou F6 + MARCHE).

 Passer en mode automatique avec la clé. Cliquer sur DEMARRER. Renseigner les champs de la boîte
de dialogue. Cliquer sur départ pour commencer l’essai. La courbe qui donne la force en fonction du
déplacement est tracée en temps réel. On y observe les différents domaines : le domaine élastique, le
domaine plastique, ainsi que la rupture.

 L’essai s’arrête automatiquement quand on atteint la limite enregistrée.

 Pour ouvrir le fichier dans Excel, cliquer sur : ANALYSE, AFFICHER LES ESSAIS DU JOUR, OK. Puis,
faire glisser l’essai à analyser dans la colonne de droite et cliquer sur AJOUTER DANS UN COMPTE
RENDU. Sélectionner alors TRACTION ELEVE et cliquer sur OK.

5) Réalisation des essais 


APPELER LE PROFESSEUR AVANT LE DEBUT DES ESSAIS !!!
a) Essais jusqu’à la rupture (sans jauge de déformation) :
 Effectuer l’essai de traction jusqu'à rupture pour chaque éprouvette fournie à cet effet.
 Récupérer les résultats des essais en enregistrant le fichier TRACTION ELEVE sur une clé USB.
 Sur Excel, tracer les courbes de la force en fonction du déplacement. Relever alors la force Fe
correspondante à la limite d’élasticité et la force maximale Fm à la rupture.
 Déterminer la limite d’élasticité Re et la résistance maximale à la rupture Rm.
 Mesurer les dimensions des éprouvettes casées (longueur et section transversale après rupture).
 Déterminer l’allongement pour cent après rupture (A%) et le coefficient de striction (S%) du matériau.

b) Essais dans le domaine élastique (avec jauges de déformation) :


Ne jamais dépasser la charge de 4 kN pour toutes les éprouvettes !

 Brancher les jauges d’une éprouvette sur 2 voies du pont d’extensométrie.


 Régler les facteurs K de chaque jauge sur le pont (K=2,10).
 Effectuer l’équilibrage du pont d’extensométrie.
 Effectuer l’essai de traction en appliquant plusieurs charges F successives : 2 kN, 3 kN, 4 kN. A chaque
niveau de charge relever les déformations mesurées par les jauges. Faire la moyenne des lectures de
deux jauges pour chaque niveau de charge.
 Sur Excel, tracer les courbes de la contrainte en fonction de la déformation.
 A partir de ces courbes, calculer le module de Young de chaque matériau.

6) Exploitation des résultats


Présenter les caractéristiques mécaniques des matériaux testés dans le tableau fourni et conclure.
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TP N°2 : Essai de dureté
1) Objectif du TP
 Comparer la dureté de différents types de matériaux.
 Réaliser différents types d’essais de dureté dans leur domaine d’application respectif.
 Retrouver la correspondance des échelles des différentes duretés.

2) Présentation du matériel utilisé


La machine de dureté TESTWELL permet de réaliser des essais de dureté
Brinell, Vickers et Rockwell en fonction du poinçon utilisé. Les différents
boutons à droite de la machine (fig. 5, rep. A) correspondent aux différentes
forces à appliquer aux éprouvettes. Le levier de mise en charge, en bas de la
machine peut être dans les deux positions suivantes (fig. 4, rep. B) :
 Position REPOS : dans cette position, on met l’éprouvette sur le plateau
et on règle sa hauteur en le faisant tourner.
A
 Position EN CHARGE : pour appliquer une charge il suffit de déplacer le
levier sur la gauche (1), puis de le lâcher (2). Le levier arrive alors en
position EN CHARGE : la force est alors automatiquement appliquée sur
l’éprouvette.
2 B

Fig.4 : Levier de mise en charge Fig.5 : Machine de dureté

ATTENTION : pour changer la force à appliquer à l’aide des différents boutons à droite de la machine
(Fig. 5, rep. A) le levier de mise en charge (Fig. 4, rep. B) doit impérativement être en position REPOS.

Le levier de sélection permet de sélectionner l’essai à réaliser (Fig. 6). Avant de commencer un essai, il faut
vérifier la position de ce levier qui doit correspondre à l’essai à réaliser. Pour changer la position de ce levier,
mettre le levier de mise en charge en position EN CHARGE, puis tirer le levier de sélection vers soi et le
basculer sur Brinell / Vickers ou sur Rockwell.

Fig.6 : Levier de sélection

Levier de sélection en position Brinell / Vickers : lorsque le levier de mise en charge est en position REPOS,
une loupe est placée en face de l’éprouvette. Celle-ci permet d’observer la surface de l’éprouvette sur l’écran
et de mesurer la taille de l’empreinte après l’application de la force. Afin d’obtenir une empreinte nette sur
l’écran, il faut régler la hauteur du plateau avant l’essai : la surface de l’éprouvette à tester doit être nette à
l’écran.

Levier de sélection en position Rockwell : lorsque le levier de mise en charge est en position REPOS, le
poinçon est en face de l’éprouvette. La pré-charge peut être appliquée en cette position (cf. document Essai
Rockwell C).

Trois types de poinçon vont être utilisés : bille en acier extra-dur de diamètre de 2,5 mm, pyramide droite à
base carrée en diamant ou cône de diamant à pointe sphérique.

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3) Préparation avant les essais
 Identifier les matériaux de chaque éprouvette à tester.
 Identifier les poinçons de chaque type d’essai.
 Consulter la norme AFNOR de l’essai de dureté (cf. document fourni) pour :
a. Trouver les forces à appliquer pour chaque type d’essai :
NF EN ISO 6506-1 pour Essai Brinell : Tableau 2 et Tableau 3.
NF EN ISO 6507-1 pour Essai Vickers : Tableau 1.
NF EN ISO 6508 pour Essai Rockwell : Tableau 1.
b. Noter les conditions à respecter (application de la force d’essai, distance minimale entre deux
empreintes adjacentes,...) pour réaliser chaque type d’essai.
 D’après votre cours, lister les formules permettant de calculer la dureté de chaque type d’essai.

4°) Réalisation des essais :  APPELER LE PROFESSEUR AVANT LE DEBUT DE CHAQUE ESSAI !
Pour chaque type d’essai, réaliser deux à trois empreintes sur chaque éprouvette à tester.
a) Essai de dureté Brinell : cet essai est à effectuer sur l’ensemble des éprouvettes
 Appliquer la charge calculée selon la norme.
 Mesurer sur l'écran le diamètre de chaque empreinte.
 Prendre la moyenne des mesures obtenues sur la même éprouvette.
 Calculer la dureté Brinell (HB) d’après la formule extraite de votre cours.
 Retrouver la dureté HB calculée précédemment dans le tableau fourni par le constructeur de la
machine de dureté.
 D’après la Table de conversion des Duretés et Résistances, établir la résistance maximale à la
rupture (Rm) de chaque matériau.

b) Essai de dureté Vickers : cet essai est à effectuer sur trois éprouvettes de catégories différentes (une
éprouvette par catégorie)
 Appliquer deux niveaux de charge différents sur une même éprouvette : F = 50 kgf et F = 150 kgf.
 Pour chaque charge mesurer sur l'écran les longueurs des deux diagonales de chaque empreinte
réalisée (réaliser 3 fois cet essai et faire la moyenne des valeurs mesurées).
 Calculer la dureté Vickers (HV) avec les différents niveaux de charge.
 Quelle conclusion peut-on donner sur la charge à appliquer pour un essai de dureté Vickers ?
 Prendre la moyenne des duretés HV obtenues pour chaque éprouvette.
 Comparer la dureté HV avec la dureté HB pour les éprouvettes dont les 2 duretés ont été
déterminées.

c) Essai de dureté Rockwell C


 A l’aide du tableau de conversion et en analysant les résultats des essais de dureté Brinell
effectués, choisir deux éprouvettes à tester. 
 Effectuer les essais de dureté Rockwell C  en suivant la procédure correspondante.

5) Exploitation des résultats


 Classer l’ensemble des matériaux testés par dureté croissante. En déduire le plus dur et le moins dur.
 Présenter les résultats obtenus dans le tableau fourni et conclure.
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TP N°3 : Essai de résilience
(Essai de flexion par choc sur éprouvette Charpy)

1) Objectif du TP
 Comparer la résilience de différents matériaux métalliques
 Etudier l’influence de la forme de l’entaille (en "U" ou en "V") de l’éprouvette sur sa résilience
 Analyser la ductilité des matériaux
 Observer les faciès de rupture des éprouvettes rompues et établir le lien avec l’énergie absorbée

2) Description de la machine d’essai (Mouton pendulaire de Charpy)


Le mouton pendulaire de Charpy (Fig. 7) est constitué par une masse en acier forgé
qui oscille autour d’un axe horizontal. La masse pendulaire a la forme d’un disque qui
présente une entaille biseautée appelée aussi couteau.

L’éprouvette est placée sur le bâti, de sorte que le plan d’oscillation de la masse
pendulaire coïncide avec le plan axial de son entaille.

Le pendule est remonté puis lâcher. Il passe entre les montants du bâti, brise
l’éprouvette et remonte à une certaine hauteur. Une partie de l’énergie potentielle de
pesanteur initiale du pendule est absorbée par la rupture de l’éprouvette. On lit
directement cette énergie absorbée par la rupture de l’éprouvette grâce au cadran
gradué du mouton pendulaire.

C’est l’énergie absorbée par l’éprouvette au cours de sa rupture qui permet de


déterminer la résilience du matériau.
Fig.7 – Mouton
pendulaire de Charpy
3) Préparation des éprouvettes
 Se connecter sur internet afin de consulter la norme AFNOR :
Pour se connecter au site Saga Web permettant la consultation des normes AFNOR, il faut utiliser
l’Identifiant et le mot de passe habituels :

- soit à l'adresse Saga Web suivante :


        https://sagaweb-afnor-org.sicd.clermont-universite.fr/fr-FR/sw/Identification/AccueilAbonnement
  
- soit en passant par le site de la BU, Ressources Numériques (bandeau supérieur), bases de
données, lettre A ou S (AFNOR ou Sagaweb), Membre UCA :
       http://bibliotheque.clermont-universite.fr/

Lorsque la page d’accueil Saga Web apparait, cliquer directement sur le bouton ACCEDEZ A SAGA
WEB en bas à droite de l’écran (Fig. 8)

Fig.8 – Page d’accueil


du site Saga Web

Puis cliquer sur J’ACCEPTE LES TERMES DU CONTRAT à la page suivante.

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 Rechercher selon la norme NF EN ISO 148-1 (essai de flexion par choc) les dimensions des éprouvettes
avec entaille en U et en V.
 Le calcul des résiliences KCU ou KCV nécessite la mesure de la section utile des éprouvettes (section
qui sera rompue lors de l’essai). A l’aide du projecteur de profil de la salle A19, reproduire précisément
la géométrie de chaque éprouvette sur un calque. Une attention particulière doit être portée au niveau
de l’entaille, et les différentes cotes seront indiquées directement sur le calque.
 Une fois ces mesures réalisées, vérifier la conformité des éprouvettes vis-à-vis des dimensions
préconisées par la norme.

4) Réalisation des essais


APPELER LE PROFESSEUR AVANT LE DEBUT DE CHAQUE ESSAI !!!
 Placer l’éprouvette sur le bâti de la machine en utilisant le levier de centrage (Fig. 9).
 Régler l’aiguille de sauvegarde sur 30 kgf.m, qui correspond à l’énergie potentielle du mouton
pendulaire en position haute (Fig. 10).
 Une seule personne monte le pendule dans sa position haute initiale. L’aiguille de mesure se
superpose à l’aiguille de sauvegarde.
 Libérer le pendule en tirant le doigt de verrouillage vers soi et en libérant le levier de maintien (Fig. 11).
 Freiner à l’issue de la première remontée du pendule, après rupture de l’éprouvette (Fig. 12).
 Noter l’énergie absorbée par l’éprouvette au cours de sa rupture : valeur indiquée par l’aiguille de
sauvegarde.
 Récupérer les morceaux d’éprouvette après l’arrêt complet du mouton pendulaire.

Les précautions à prendre sont rappelées par le professeur avant toute manipulation.

Fig.9 – Levier de Fig.10 – Aiguille de Fig.11 – Libération du Fig.12 – Frein du


centrage sauvegarde mouton de Charpy mouton de Charpy

5) Exploitation des résultats


 Calculer la résilience de toutes les éprouvettes testées.
 Etudier l’influence de la forme de l’entaille (en "U" ou en "V") de l’éprouvette sur sa résilience pour le
matériau testé.
 Classer l’ensemble des matériaux testés par ductilité croissante, en déduire les plus fragiles et les plus
ductiles rencontrés.
 Observer les faciès de rupture des éprouvettes rompues et établir le lien entre la géométrie locale de
l’éprouvette après rupture et l’énergie absorbée par celle-ci.

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 Comparer l’angle de rupture des éprouvettes. Quelle entaille favorise la rupture fragile ? Pourquoi ?
 Conclure.

6) Recherche internet résilience ???


???

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