Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
LE SOMMAIRE
q Introduction générale
q Définition de Dureté
q Essai Brinell
q Désignation
q Essai de Rockwell
q Essai de Vickers
q Essai de Résilience
q Essai de traction
q
q
Introduction
v
v La dureté caractérise la résistance à la déformation qu’un matériau
oppose à la pénétration d’un corps dur. L’essai de dureté, qui
généralement s’effectue sur des machines d’essai appelées
duromètres, a pour but de déterminer la dureté des matériaux.
C’est un moyen de contrôle non destructif utilisé dans la
production pour un contrôle rapide de la qualité des produits finis
car il permet d’évaluer les propriétés d’un matériau tel que sa
résistance à la traction.
DUROMETRE
Un appareil de mesure de dureté , la résistance aux chocs ou à la pénétration de divers
matériaux
Essai de BRINELL
L’essai consiste à enfoncer dans la pièce à essayer un pénétrateur, en forme de bille en acier ou en
carbure de tungstène de diamètre D, sous une charge F bien déterminée, et à mesurer sur l’empreinte,
laissée sur la surface après enlèvement de la charge, deux diamètres d1 et d2 à 90° l’un de l’autre .
La mesure est effectuée à l’aide d’un dispositif grossissant et d’une règle graduée tenant compte du
facteur de grossissement.
Désignation :
Deux symboles sont utilisés pour indiquer une dureté Brinell :
• HBS pour un essai effectué avec une bille en acier.
• HBW pour un essai effectué avec une bille en carbure de tungstène.
Des chiffres sont placés devant et derrière ces symboles, le chiffre qui précède donne la valeur de la
dureté et les trois chiffres placés derrière le symbole indiquent les conditions d’essai à savoir :
- le 1er donne le diamètre de la bille en mm.
- le 2ème indique la valeur de la charge en N multipliée par le facteur de proportionnalité 0,102
(autrement dit la charge exprimée en kgf).
- le 3ème et dernier chiffre donne la durée de maintien de la charge en secondes, si elle diffère du temps
spécifié (10 à 15 secondes).
Exemples :
350 HBS 5/750 correspond à une dureté Brinell de 350 mesurée avec une bille en acier de 5mm de
diamètre sous une charge de 750 kgf, soit 750 x 9,8066 = 7355 N,
Conditions d’essai
Ø L’essai est normalement conduit à température ambiante.
Ø Les charges d’essai utilisées sont normalisées. Elles doivent être choisies de telle
façon que le diamètre d de l’empreinte soit compris entre les valeurs 0,24D et
0,6D.
Cet essai est destiné à mesurer l'énergie nécessaire pour rompre en une seule fois
une éprouvette préalablement entaillée. On utilise un mouton-pendule muni à
son extrémité d'un couteau qui permet de développer une énergie donnée au
moment du choc. Cette énergie est classiquement, dans le cas de la norme
européenne, de 300 joules.
L'énergie absorbée est obtenue en comparant la différence d'énergie potentielle
entre le départ du pendule et la fin de l'essai. La machine est munie d'index
permettant de connaître la hauteur du pendule au départ ainsi que la position la
plus haute que le pendule atteindra après la rupture de l'éprouvette.
L’EPROUVETTE DE RESILIENCE
Essai le plus classique, il consiste à exercer sur une
éprouvette normalisée (pièce de dimensions normalisées
fabriquée dans le matériau à tester), cylindrique ou
parallélépipédique (plate). Deux actions mécaniques et
opposées qui vont la déformer progressivement puis la
rompre.
L’EPROUVETTE DE
TRACTION
On peut effectuer les essais sur un
barreau cylindrique ou de section
rectangulaire (éprouvette plate).
L'éprouvette cylindrique permet d'avoir
un système symétrique et un système
d'accrochage simple (par vissage),
l'éprouvette plate permet de voir ce qui
se passe sur une face : apparition de
lignes de glissement, forme des
cristallites (métallographie).
Ø Comportements à la rupture en
essai de traction:
Ø
(a) fragile,
(b) ductile