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Université Abou Bekr Belkaid Travaux Pratique 2019/2020

Essai de Trempe sur éprouvette

 Trempe :

1-1-1- But :

La trempe est un traitement thermique qui donne à l'acier une grande


dureté par transformation de l'austénite en martensite.
1-1-2- Principe : Une trempe se compose de trois phases principales :

A- Chauffage : destiné à amener l'acier à l'état austénitique.


 Acier hypoeutectoïde (de 0 à 0,85% de carbone) Température de
chauffage (Ac3 + 50°C). La ligne Ac3 va de 721°C à 906°C, le chauffage
d'un acier hypoeutectoïde dépend donc de sa teneur en carbone.
 Acier eutectoïde (0,85 % de carbone) Température de chauffage (Ac1 +
50°C) soit environ 780°C.
 Acier hypereutectoïde (de 0,85 à 1,7% de carbone) Température de
chauffage (Ac1 + 50°C) soit environ 780°C.
B- Maintien à température d'austénisation.

Dépend :
 Des dimensions et des formes de la pièce.
 Des types d'aciers, 15 min pour les aciers ordinaires, 30 min pour les
aciers alliés, en particulier pour ceux contenant des carbures.
C- Refroidissement (air, eau ou huile) :
C'est lui qui conditionne la structure finale. De lui dépend l'apparition de
nouveaux constituants tels que : (dans l'ordre croissant de dureté) trottine, bain ite,
martensite.

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D- Fluide de trempe La trempe s’effectue par immersion dans l’eau, par


pulvérisation d’eau ou par soufflage d’air. Le fluide le plus utilisé est l’eau froide
(T<40°C). Dans certain cas, l’eau froide génère un refroidissement trop rapide
(exemple : pièces de formes compliquées) et génère des contraintes internes
préjudiciables à l’utilisation de la pièce (déformations, risque de corrosion sous
contrainte ou même rupture de la pièce si les contraintes sont trop élevées). Dans
ce cas, on peut utiliser de l’eau chaude (T>50°C) ou de l’huile. Dans certains cas
assez rares, il est possible d’utiliser d’autres fluides comme des liquides à base de
glycol pour minimiser la formation des contraintes internes. Il est possible
également de relaxer les contraintes en effectuant un travail à froid
immédiatement après la trempe (sur trempe fraiche). On peut ainsi étirer la pièce
ou la comprimer.

Conclusion :

Les caractéristiques physiques définissants l’état d’un matériau sont liés


entre elles par des relations. Des traitements thermiques dans la masse ou en
surface d’un matériau permettent ainsi de modifier ces caractéristiques telles que la
trempe, le recuit ou encore le revenu.
A l’aide de ces différentes méthodes et techniques, nous pouvons ainsi
critiquer et même faire le choix du matériau le mieux adapté, nous pouvons
comprendre et décider l’utilisation de tel ou tel traitement thermique (choix de la
température d’austénitisation, temps de maintien et le fluide de trempe), tout
ceci pour répondre à une application donnée.
Les critères de choix se feront donc suivant les fonctions principales de la
pièce en service, c’est-à-dire ces conditions de sollicitation, son mode de mise en
charge, le milieu environnant, la température d’utilisation, etc.

Essai de la dureté sur éprouvette


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 La dureté :
 Définition :
La dureté, de symbole général H (de l’anglais -Harkness), est une
propriété mécanique qui exprime la résistance d’un matériau soumis à une
déformation plastique localisée (petites indentation ou rayure). Beaucoup
de méthodes servent à l’évaluation de la dureté ; les plus courantes
consistent à mesurer la résistance à la pénétration. C’est à cette catégorie
d’essais qu’on se limitera dans le présent TP.
 Principe de l’essai
Un pénétrateur, de formes différentes (tableau 1), suffisamment dur
pour ne pas être déformé par le matériau à essayer entre de force dans la
surface de la pièce, les conditions de charge et de vitesse d’application
étant contrôlées. La profondeur ou dimension de l’empreinte (indentation)
résultante est mesurée et rapportée à un nombre de dureté. Plus le
Matériau est mou, plus l’empreinte est grande et profonde et plus le
nombre d’indexation de la dureté est petit.

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La machine d’essais de dureté présente au laboratoire, permettant de


faire les trois types d’essais, est WOLPERT-TESTOR

Essai de dureté Brinell (HB)


Le pénétrateur est une bille polie en acier trempé (HBS) ou en carbure
de tungstène (HBW) de diamètre D=10 mm pour une charge F de 3000 kgf
(tab1 & fig.2). La charge F est maintenue pendant 15 à 30 s. selon le solide.
Après le retrait de la charge elle laisse une empreinte circulaire permanente
dont le diamètre d est d’autant plus grand que le métal est moins duret que
la bille s’enfonce plus profondément dans le métal. La mesure du diamètre
d de l’empreinte peut se faire à 0,05 mm près au moyen d’une réglette dite
réglette de Châtelier.

Essai de dureté Rockwell (HR)


L’essai consiste à mesurer en deux étapes la profondeur rémanente
de l’empreinte laissée par un pénétrateur, bille d’acier ou cône de diamant,
dans le matériau à tester en appliquant deux charges d’intensité en trois
étapes

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La dureté, dans ce cas, contrairement Brinell et Vickers, est obtenue


par lecture directe d’une longueur d’enfoncement d’un pénétrateur. Une
recharge permet de faire une empreinte initiale en vue d’éliminer les
incertitudes propres aux défauts de surface.

Essai de dureté Vickers (HV)


L’essai consiste à imprimer dans le métal étudié
un pénétrateur de diamant de forme pyramidale à base
carrée, d’angle au sommet de 136°, sous l’action d’une
charge F.
Le diamètre laisse une empreinte carrée dont on
peut mesurer la longueur de la diagonale (ou la
moyenne des deux diagonales) à 0,002 mm près, grâce
à un microscope lié à la machine. La dureté Vickers HV
est le quotient de la charge d’essai F par l’aire de
l’empreinte de diagonale D

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Trempe à l’eau Trempe à l’huile Trempe à l’air


Le temps de 6S 45.24S 30min
refroidissement
Eprouvette HRC : 57.2 HRC :50 HRC :13.7
60.2 55 22
60 55 19

On remarque que lorsque l’on effectue une trempe à l’huile, l’acier est
moins dur que lorsque l’on effectue une trempe à l’eau sur la même nuance. Ceci
est dû au fait que l’huile, à cause de sa viscosité, créer une sorte « d’enveloppe »
autour de l’échantillon, empêchant la diffusion rapide de la chaleur répartie dans
celui-ci. Tandis que pour l’eau, sa viscosité étant moins importante que pour
l’huile, la chaleur de l’échantillon s’évacue plus facilement donc la chute de
température de l’échantillon est plus brutale.
On en déduit donc qu’il y a formation de plus de martensite dans le cas
d’une trempe à l’eau que dans le cas d’une trempe à l’huile. D’où une dureté plus
grande pour les aciers trempés à l’eau que à l’huile.

Conclusion :

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Un acier trempé à l’eau sera plus dur que le même acier trempé à l’huile
qui sera lui-même plus dur que s’il avait été refroidit à l’air.

Essai de flexion par choc sur éprouvette entaillée Charpy

 Objectifs (but) :

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Il s’agit pour le métallurgiste de déterminer la résistance aux chocs de certaine


pièce ou de certains matériaux.
La résistance aux chocs est une des caractistique primidiale pour le choix d’un
matériau notamment dans la construction

 Definition:

La résilience qui a pour symbole K, est l’aptitude que possède un


matériau à résister plus ou moins bien aux chocs.

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 Materiel necessaire:
1. Eprouvette (04)
2. Mouton Charpy
3. Apparia de polissage
4. Fort
 Les measure:

1. Eprouvette dans l’état initial (aucun


traitement thermiques)

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 La durete (HRC) de se pièce et :29.5


 L’angle β : 56°
 Energie potentiel : 230 joule

2. Eprouvette après traitement thermiques à oïl (T=850°)

 La durte (HRC) de se pièce et :

 50
 55.9
temps de refroidissement(45.24s)
 55

 L’angle β : 64°


 Energies’ potential: 210 joule

3. Eprouvette après traitement thermiques à l’eau (T=850°)

 La durte (HRC) de se pièce et :

 57.2
 60.2 temps de refroidissement(6s)
 60 Après l’opération

 L’angle β : 82°


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 Energie potentiel : 163 joule

4. Eprouvette après traitement thermiques à l’air (T=850°)

 La durte (HRC) de se pièce et :

 13.7
 22 temps de refroidissement(30min)
 19
 L’angle β : 48°
 Energies’ potential: 248 joule

L’image exprime la durte et résiliences et trompes des trois Eprouvette après


traitement thermiques

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Conclusion:
Tout d’abord on peut dire que l’essai de résilience a un inconvénient. Il
est destructif, c’est-à-dire que la pièce est détruite plus les matériaux
sont fragiles, moins ils seront résilients.
Même si cet essai est destructif, il est d’une grande importance, car il
est impératif de tenir compte de la résistance aux chocs d’un matériau
avant de l’utiliser en construction par exemple.

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Etude
EtudeDe
DeLa
LaTrempabilité
TrempabilitéDes
DesAciers
Aciers
 Objectifs spécifiques :
- Maitriser les conditions de trempabilités des aciers
- Maitriser l’essai de Jominy

 I-Introduction :

Le résultat idéal de toute trempe par refroidissement continu devrait être la


transformation intégrale de l’austénite en martensite (en supposant Mf au-dessus de la
température du milieu de trempe). Il faudrait donc que A ne subisse aucune transformation
avant Ms, c’est à dire que la courbe de refroidissement ne pénètre pas dans les zones
ferrique, perlitique ou bainitique. Les données contenues dans les diagrammes TRC montrent
qu’il sera plus ou moins facile d’obtenir une constitution purement martensitique à partir de
l’état austénites. La trempabilité caractérise cette plus ou moins grande aptitude. On peut
donner comme définition, au sens large, de la trempabilité d’un acier, son aptitude relative à
éviter la formation d’agrégats ferrite-carbures (F+C), lors de refroidissement de plus en plus
lents de Ta à Ms. Plus le refroidissement qui entraîne la transformation C FA   est lent,
plus la trempabilité est élevée. De manière plus directe, plus l’effort technique pour éviter la
formation de F, P, ou B est grand moins bonne est la trempabilité. La trempabilité des aciers
est l ’aptitude à prendre la trempe ou à durcir en profondeur. Ce n’est pas synonyme de
niveau dureté, mais plutôt moindre écart de dureté.

 Method de déterminer la trempabilité :


Il existe plusieurs moyens pour étudier quantitativement la trempe :

Utilisation des diagrammes TRC,


Utilisation de l’essai Jominy.

Utilisation de l’essai Jominy :


La norme NF A 04 - 303 décrit les conditions d’essais pour caractériser la trempabilité.

En 4 étapes :

1) chauffage

2) trempe en bout

3) usinage de deux méplats

4) filiation de dureté

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 Conditions et exécution de l’essai :

Pour déterminer la trempabilité d’un


acier, on utilise une technique commode qui est
l’essai Jominy. Cette méthode consiste à :
 Austénitiser dans des conditions convenables une
« éprouvette Jominy » normalisée de 25mm de
diamètre et 100mm de longueur
 Tremper la base inférieure de cette éprouvette,
tenue à l’aide d’un support approprié, par un jet
d’eau courante de température comprise entre 15
et 25°C jusqu’à son refroidissement total par
conduction

 Mesurer la variation de la dureté sur un méplat de la génératrice de l’éprouvette à


partir de son extrémité trempée selon les distances suivantes : 1.5,3, 5, 7, 9, 10, 13,
15, 20, 25, 30, 35, 40, 50, 70…prises à partir de son extrémité trempée par le jet.
Ces distances seront désignées J1.5, J3, J5, J7, J9

 La courbe de la dureté H (HRC, HV) en fonction de la distance d (mm) entre la base


refroidie et le point de relèvement de la mesure de dureté. Cette courbe qui porte
le nom de courbe Jominy, permet de déterminer la trempabilité de l’acier

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L 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20 22 24 29

HRC 79 93 95 94 98 90 90 86 87 86 86 84 82

L 34 39 44 49 54 59 64 69

HRC 80 81 81 79 81 80 80 54

120

100

80
HRC
60

40

20

0 L
2 4 6 8 10 12 14 16 18 20 22 24 29 34 39 44 49 54 59 64 69

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Partie
Partie :: La
La machine
machine de
de traction
traction ::
 Objectif de tp:

Un essai de traction est une expérience de physique qui permet de :


 déterminer le comportement élastique d'un matériau .

 mesurer le degré de résistance à la rupture d'un matériau.

 Définition de la machine :

Une machine de traction (ou machine d'essais mécaniques ou encore machine


d'essais universelle) est un appareil de laboratoire utilisé pour réaliser divers
essais mécaniques, en général normalisés, sur des éprouvettes ou des pièces de
matériau ayant éventuellement subi un vieillissement.

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 Manipulation :

σ 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20 21

E 0.01 0.07 0.16 0.24 0.59 0.99 1.40 1.74 2.38 3.0 3.28
3

σ 22 23 24 25 27 28

E 3.52 3.80 4.05 4.30 5.85 5.24

La

E
7

0
2 4 6 8 10 12 14 16 18 20 21 22 23 24 25 27 28 σ

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
La conclusion:
La conclusion:

Plus le taux d'allongement est élevé, plus la sévérité de la réfraction est


importante, et il en résulte une relation directe entre eux où: σ=E

Conclusion :
Conclusion :
La trempe consiste en un
refroidissement rapide d’un acier
austénites et a pour but de donner à
l’acier la plus grande dureté possible
par formation de la martensite ou de la
perlite fine

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Finir avec me remercîment

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