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Ngoy Muvumbu & Roth Daniel Division Mécanique Section Génie Thermique

Laboratoire de Chimie et Matériaux Manipulation N°4 Yverdon-les-Bains, le 6 mars

Table de matières

Matières: Page

I. But de l’expérience. 2
II. Introduction générale 2
II.1. La dureté. 2
II.1.1. Méthodes des mesures des duretés. 2
II.1.2. Unités. 2
II.1.3. Types des méthodes. 2
II.2. Calcul d’erreur. 3
II.2.1 Types d’erreurs. 3
II.2.2. Définitions. 3
II.2.3. Calculs statistiques. 4
II.2.4. Incertitude absolue. 4
III. Caractéristiques des matériaux à étudier. 5
III.1. Laiton. 5
III.2. Fonte gris. 5
III.3. Acier trempé. 6
III.4. Aluminium. 6
IV. Essais de dureté Vickers. 6
IV.1. Méthode (explication). 6
V. Méthode de mesure. 7
VI. Essais de dureté Brinell. 7
VI.1. Méthode (explication). 7
VI.2. Méthode de mesure. 7
VII. Tableau des mesures pour les différents essais. 8
VIII. Récapitulation des résultats et Conclusion. 16

Profs : J. Forchelet & E. Trottet 1


Ngoy Muvumbu & Roth Daniel Division Mécanique Section Génie Thermique
Laboratoire de Chimie et Matériaux Manipulation N°4 Yverdon-les-Bains, le 6 mars

I. Buts de l’expérience

Il s'agit de déterminer la précision de la mesure de dureté dans le cas de différents


matériaux et en utilisant diverse méthodes.

II. Introduction générale

II.1.La dureté:

La dureté caractérise la résistance à la déformation plastique des matériaux. Plus le


matériaux est dur plus il présentera une résistance élevée à l'usure. Les matériaux
durs sont très recherchés pour avoir les meilleurs outils de coupe possible.

II.1.1. Méthode de mesure des duretés:

Il existe de nombreuses méthode pour déterminer la dureté d'un matériaux. Les plus
connus sont les essais par pénétration. On caractérise la dureté par la résistance que
présente un matériau à l'enfoncement d'un pénétrateur de forme définie, soumis à une
charge donnée. L'importance de l'empreinte laissée par le pénétrateur à la surface du
matériau après décharge constitue le paramètre pris en compte pour le calcul de la
dureté.

Pour une charge donnée, l’empreinte est d'autant plus petite que le matériau est dur.
L'empreinte est caractérisée soit par sa surface, soit par sa profondeur, selon le type
d'essai.

II.1.2. Unités:

On exprime de plus souvent la dureté H comme le quotient de la force appliquée par


la surface de l’empreinte.

Force appliqué e F
Dureté  
Surface 
de 
l' empreinte S

II.1.3. Types de méthodes:

Nous allons procéder à 2 méthodes différentes parmi les 4 à disposition pour


déterminer la dureté de divers matériaux:

-l'essai Brinell, qui utilise une bille comme pénétrateur, (d= 2.5 mm, utilisé dans
notre cas);

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-l'essai Vickers, qui utilise une pyramide en diamant avec des charges de plusieurs
dizaines de kilo, (utilisé dans notre cas);
-l'essai micro Vickers, qui utilise aussi une pyramide en diamant avec des charges
inférieurs au kilo, (non utilisé dans notre cas);
-l'essai Rockwell cône, qui utilise un cône en diamant comme pénétrateur (non
utilisé dans notre cas).

II.2. Calcul d'erreur:

II.2.1. Types d'erreurs:

Aucune mesure quelle que soit ne peut être garantie comme juste au 100%. La
mesure s'accompagne toujours d'un doute, lié à la précision du résultat. Donc on peut
distinguer trois types d'erreur:

- l'erreur grossière, due à la distraction, à la faute de manipulation; elle provoque


généralement une erreur importante et peut alors être rapidement décelée. En général
on ne tiendra pas compte de cette mesure dans notre calcul.

- l'erreur systématique, elle a une cause déterminée, liée généralement à la méthode


de mesure ou à l'étalonnage de l'appareil. Soit elle peut être décelée et donc corrigée
et éliminée, soit on estime qu'elle n'existe pas.

- l'erreur accidentelle ou aléatoire, elle n'a aucune cause précise, et aucune raison de
se produire de la même façon dans deux mesures successives et indépendantes.

II.2.2. Termes que nous utiliserons dans ce rapport:

Précision d'une mesure: exprime l'écart qui existe entre deux mesures du même
événement, faites indépendamment l'une de l'autre. La précision d'un appareil
exprime sa capacité de reproduire une mesure avec une exactitude définie.

Exactitude d'une mesure: exprime l'écart entre la valeur mesurée et une valeur de
référence reconnue comme acceptable. L'exactitude d'un appareil exprime sa capacité
de donner la valeur réelle et la variable mesurée.

Pouvoir de résolution d'un appareil: plus petite différence entre deux indications de
l'échelle ou de l'affichage, lue sans interpolation.

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II.2.3. Calculs statistiques:

Lorsqu'une mesure peut- être répétée facilement, sa précision pourra être déterminée
par une analyse statistique portant sur l'ensemble des valeurs obtenues. La précision
mesurée tient alors à la fois compte de la dispersion provenant du matériau et de ce
qui vient de la méthode de mesure. Les deux grandeurs fondamentales à calculer
sont:
n

-valeur moyenne:  Xi
X  i 1
n
n

-l'ecart-type:  ( Xi X ) 2

s i 1
n 1

-probabilité p(Xi), (ou fréquence) d'apparition de la valeur Xi:

2
1  Xi X 
1 
S 
p(X i )  e 2
s . 2

La valeur moyenne correspond à la valeur la plus probable, par contre l'écart-type


donne une indication de la dispersion des résultats.

II.2.4.Incertitude absolue:

En augmentant le nombre de mesures, on diminue en général la dispersion observée,


c’est-à-dire l'écart type, mais surtout on augmente la précision de la valeur moyenne.
Cette précision est aussi appelée incertitude absolue.

Si l'on veut donner maintenant un domaine d'incertitude sur la valeur mesurée en


fonction de l'écart type, il faut tout d'abord établir quel niveau de confiance nous
voulons avoir sur la lecture du résultat. En effet l'écart-type ne nous fournit pas l'écart
maximum entre la plus «mauvaise" mesure et la moyenne des mesures mais une
indication sur la variance. Nous définirons donc le niveau de confiance comme la
probabilité qu'une mesure se trouve dans le domaine d'incertitude.

L’intégrales de la dernière formule comprise entre les bornes adéquates nous permet
de définir le taux de confiance de cette façon:

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incertitude est de ± - s ===> taux de confiance 68%


incertitude est de ± - 1.65 s===> taux de confiance 90%
incertitude est de ± - 2 s ===> taux de confiance 95%
incertitude est de ± - 2.6 s ===> taux de confiance 99%

où ‘s’= l’écart type

III. Caractéristiques des matériaux à étudier:

Nous étudierons successivement du laiton, une fonte, un aluminium et un acier


trempé.
Voici quelques indications générales concernant chacun de ces matériaux.

III.1.Le laiton:

Alliage de cuivre et zinc ( ~55 à 90% de Cu). L'adjonction de zinc dans le cuivre
améliore les caractéristiques mécaniques.

Résistance à la traction: selon le tables VSM, pour les tubes nous avons 400-450
N/mm^2

Dureté Brinell: cette résistance à la traction correspond à 115-150 HB

III.2. Fonte grise:

Ils contiennent entre 2.5% à 4.55 de carbone.

Résistance à la traction: 400-1200 N/mm2

Dureté Brinell: difficile à définir à cause de sa structure moléculaire complexe. Peut


varier de 120-400 HB.

Structure moléculaire: matériau complexe, hétérogène, la fonte grise est constituée


par des lamelles de graphite dispersées dans une matrice aciérée. Ces lamelles de
graphite se déposent à l'instant de la solidification et forment une structure primaire.
Cette structure exerce une action essentielle sur les caractéristiques mécaniques de la
fonte grise, en particulier sur la résistance à la traction, sur son module d'élasticité, et
sur la ténacité.

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Conséquence sur la dureté: en particulier pour les essais micro Vickers,


l'hétérogénéité de la fonte grise conduit à une importante dispersion des résultats. La
dureté de ce matériau peut varier fortement d'un endroit à l'autre.

III.3.Acier trempé:

Il s'agit d'un acier qui a subit une transformation moléculaire à la suite d'un chauffage
et d'un refroidissement très rapide. La transformation du cube gamma en cube alpha
étant trop rapide, le carbone reste emprisonné dans le cristal alpha. Il s'en suit une
augmentation de dureté notable.

Résistance à la traction: dépend énormément du type de trempe.

Dureté: en principe nettement au-dessus des duretés habituelles.

III.4. Aluminium:

Il s'agit d'un matériau très résistant à la corrosion (Unidur).

Application: construction d'appareil pour l'industrie chimique, alimentaire et


d'emballage.

Résistance à la traction: (~ 65 - 150 N/mm2)

IV. ESSAIS de Dureté Vickers:

IV.1.Explication de la méthode:

Le pénétrateur est une pyramide en diamant à base carrée, d'angle au sommet 136°
entre faces opposées.

Après avoir mis en contact le pénétrateur avec la surface de l'échantillon, on exerce


une charge F (en principe quelques dizaines de kilos), maintenue pendant 15 ou 30
secondes.

Des tables donnent directement la valeur de HV en fonction de la diagonale pour


chaque valeur de F.

Comme l'empreinte laissée par le diamant est assez petite, un état de surface soignée
ainsi qu'un matériau homogène produira de meilleurs résultats.

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Notation: la valeur numérique s'accompagne du symbole HV, suivi de la valeur de la


charge en kilo.
Exemples: 700 HV 10

V.Méthode de mesure:

-Choisir une zone sans défaut, pour garantir une claire définition de l’empreinte et
appliquer une charge de ‘X’ Kg pendant le temps déterminé (la charge de l’essai sera
fonction du l’épaisseur de la pièce et de la netteté de l’empreinte et le temps
d’application ira de 10 à 15s avec la possibilité d’être augmentée dans quelques
matériaux plus mou de 30 à 40s.).
-A l'aide de la réglette graduée incluse dans l'objectif du microscope, mesurer
précisément les diagonales du carré.
-Des tables fournissent directement la valeur en fonction de la charge et de la
grandeur de la diagonale.

VI.Essaie de dureté Brinell:

VI.1. Explication de la méthode:

Le pénétrateur Brinell est une bille en acier trempé de diamètre D variable.


On applique ce pénétrateur sous une charge F pendant 20 à 30 sec contre la surface
de la pièce à tester. Le pénétrateur n'étant pas une pointe comme dans l'essai Vickers
mais une surface sphérique, cet essai devrait permettre de mesurer des duretés pour
des matériaux généralement moins homogènes avec une meilleur précision que pour
l'essai Vickers.

Le choix de la charge dépend du diamètre de la bille choisie et du type de matériau


testé. Un matériaux à dureté élevée supportera une charge évidemment plus élevée.
Voici les conditions à respecter pour le choix du diamètre D de la bille et de la charge
F.

D'autre part, le diamètre d de l'empreinte doit être compris entre D/4 et D/2.

Il est a noté que l'essai Brinell ne convient pas pour le pièces minces pour lesquelles
les déformations plastiques sont trop importantes en regard de l’épaisseur de la pièce.

VI.2. Méthode de mesure:

-Appliquer le pénétrateur sur la pièce à tester.

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-Mesures ensuite avec un microscope et une réglette graduée, le diamètre ‘d’ de


l'empreinte qui subsiste après l'enlèvement du pénétrateur.
-Déterminer la dureté Brinell HB à l'aide de tables.

Notation: pour une bille en acier la dureté Brinell se note HBS, précédée de la valeur
numérique de la dureté obtenue. Puis on ajoute le diamètre et la charge d'essai en Kg.
Exemple: 250 HBS 2.5 / 62.5

VII. Tableaux des mesures pour les différent essais.

A continuation et de façon indépendant nous allons étudier chaque essai réalisé, avec
les calcules de dureté et statistique correspondent.

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VIII. Récapitulation des résultats:

Suite à la série d’essais, nous avons regroupé les résultats de chacun des tableaux de
mesures dans un tableau récapitulatif, avec une appréciation sur la précession des
méthodes pour chaque matériau à partir de la probabilité d’apparition des valeurs

Vickers Brinell

HV Précision HB Précision
Acier Trempé 640.5 moyenne ---------- ---------
Aluminium 123.8 très bonne 113.9 très bonne
Fonte gris 210.2 moyenne 222.7 moyenne
Laiton 119.53 moyenne 102.39 bonne

Constatation

Nous constatons que vis à vis au type de lecture que nous faisons pour l’essais Vikers
comme Brinell, que nos résultats sont bon, car nous pensons que la machine a des
problèmes de définition d’image (de l’imprente )comme conséquence d’une très
basse luminosité et des lentille peut performant.
Aussi la réglette transparent nous conduise à des confusion des trait (aussi à cause de
la luminosité).
Nous constatons que cet types des essai nous permettre d’obtenir rapidement des
résultat assez bon, dans très peut de temps.

Conclusion

Finalement nous sommes convaincu que les deux méthodes ne permettent pas
d’obtenir avec précision de résultats confiscables à un 100%, car l’exactitude de
l’appareil ainsi que la structure de chacun des matériaux et même l’oeil de
l’expérimentateur sont des source d’erreur impossibles à corriger.
La dureté d'un matériau reste donc une valeur très approximative qui peut
varier selon l'appareillage utilisé, l'éprouvette d'essai choisie et les
conditions de l'expérience. La valeur trouvée reste toutefois dans la
plupart des cas suffisamment précise pour qu'elle soit tout à fait utilisable
dans la pratique.
Ngoy Muvumbu.D. Roth H.Daniel

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