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INTRODUCTION
1.Objectif.
Cette opération consiste à séparer le résidu atmosphérique sortant au
fond de colonne atmosphérique et d'extraire des coupes de distillats
destinées soit pour la production des lubrifiants soit à alimenter des
unités de conversion donnant des produits de haute valeur ajoutée.
En effet, cette fraction résiduelle contient des hydrocarbures à
longues chaines et plus les chaines sont longues plus elles sont
fragiles, donc susceptibles d’être scindées en plusieurs morceaux si
le chauffage continue sous la pression atmosphérique, c'est la raison
de l'abaissement de la pression au dessous de la pression
atmosphérique.
Suivant la destination des distillats, les colonnes sous vide
comportent ou non des zones de fractionnement et suivant
l'utilisation ou non de la vapeur d'eau destinée à baisser la pression
des hydrocarbures, on distingue:
DISTILLATION SOUS VIDE
Gaz
incondensables
Reflux
circulant
Huile
Système de vide Distillat
Vers
sloop
légère
Reflux
circulant
Huile
Résidu
atmosphérique Distillat
Plateaux
Reflux circulant moyenne
Huile
Distillat
lourde
Résidu
Sous
vide
+ 350°C
Objectifs
La distillation sous vide sèche, c'est une opération sans injection de
vapeur d'eau (10 à15mmHg en tête de colonne).
La distillation sous vide humide, elle s'effectue en présence de la vapeur
d'eau ( pression 40 à 60mmHg).
La distillation semi-humide ,elle se fait avec injection de vapeur au fond
de colonne et en présence d'éjecteur au sommet.
Selon la composition chimique, la masse volumique et la masse molaire
la distillation sous vide peut participer à la production des lubrifiants et
les différents fuels.
a-Précipitation.
La précipitation des asphaltes consiste à rompre l'équilibre existant au
sein du système colloïdal composé d'un milieu dispersif(résines) et la
phase dispersée (asphaltées)
Les variables les plus influentes sur la précipitation sont.
Nature du solvant.
Le taux de solvant.
Les températures ( gradient).
Mécanisme de désasphaltage
La section de précipitation est constituée de deux zones
Une zone de prédilution avant l'injection de la charge pour diminuer sa
viscosité à l'approche de la saturation.
Une zone d'entrée de charge ou s'effectue la séparation entre l'asphalte et
l'huile.
b-Dérésinage.
Le dérésinage consiste à créer un reflux interne permettant d'améliorer la
séparation entre le milieu huileux et les résines.
Le mélange solvant/ huile est chauffé en tête d'extracteur par des serpentins
à vapeur. Sous l'effet de l'accroissement de la température, les fractions
résiniques sont précipitées et descendent dans l'extracteur, ou le mélange
solvant/charge montant redissout à plus faible température les fractions
résiniques les plus légères. Le gradient de température imposé en zone de
dérésinage permet de maintenir ce cycle de précipitation-redissolution. On
doit respecter dans cette zone.
Variables opératoires
Un temps de résidence minimal du milieu solvant+huile+résines.
Une vitesse ascensionnelle maximale du mélange pour décanter les
particule.
c- Décantation. cette opération consiste à laver l'émulsion d'asphalte par le
solvant pur.
2- Variables opératoires du procédé.
a- Composition de la charge
La qualité de charge influe sur le taux de solvant et la qualité de séparation.
L'augmentation de la teneur des fractions légères favorise le rendement en
huile désasphaltée.
b- Nature du solvant.
Le choix du solvant détermine le rendement et la qualité de l'huile. On
utilise les paraffines légères.
c-Taux de solvant.
une augmentation du taux de solvant permet la diminution du rendement en
huile.
Schéma d’une unité de désasphaltage
1.5 Déparaffinage au MEC/Toluène
Les quatres grades de raffinat ont été débarrassées de la majorité des
aromatiques, cette opération à permis d’ajuster l’indice de viscosité
(VI).
Le raffinat est constitué de molécules paraffiniques à chaine
linéaires ou ramifiées et naphténiques.
Les molécules paraffiniques à chaines droites ou ramifiées ont
tendance à ce cristalliser lorsque la température baisse, or l’huile
doit garder sa fluidité dans les moteurs à des températures très
basses-20°C. Il est indispensable d’éliminer ces molécules à point de
congélation élevé. L’objectif de l’unité est d’abaisser le point de
trouble et le point d’écoulement. La méthode utilisée est le
refroidissement et l’utilisation des solvants dispersant et précipitant.
Le solvant MEC/toluène ( mélange méthyléthylcétone et toluène ).
Déparaffinage au MEC/Toluène
Le solvant idéal devrait dissoudre l'huile et précipiter toute la
paraffine , cette paraffine ,en se précipitant doit se constituer en un
réseau de cristaux pas trop serré pour faciliter la filtration.
La première variable opératoire du procédé de déparaffinage est le
solvant utilisé.
Les qualités d'un bon solvant sont:
Solubilité et sélectivité (bonne solubilité pour l'huile et bonne
sélectivité de cristallisation).
Bas point d'ébullition.
Bas point de congélation.
Plusieurs solvants répondent à cette exigence.
Le solvant MEC/toluène ( mélange méthyléthylcétone et toluène ).
Méthylisobuthylcétone.
Trichloroéthylène, dichlorométhane.
Déparaffinage au MEC/Toluène
L’objectif de l’unité est d’abaisser le point de trouble et le point
d’écoulement. La méthode utilisée est le refroidissement et
l’utilisation des solvants dispersant et précipitant.
Les produits résultant de l'opération de déparaffinage sont:
L'huile déparaffinée.
Un produit paraffineux appelé gatsch.
Le gatsch doit subir un traitement de déshuilage pour obtenir les
cires ; paraffines et un produit intermédiaire appelé base molle. Les
applications des cires et des paraffines sont nombreuses (enduction
de papier, isolation thermique, fabrication des bougies, contre
collage etc.).
2-Principe de déparaffinage avec solvant.
Le procédé est basé sur la méthode de cristallisation en présence
d'un solvant qui modifie les conditions de l'équilibre
thermodynamique.
Déparaffinage au MEC/Toluène
Le choix du solvant est caractérisé par le différentiel de
filtration qui est la différence entre la température à
atteindre pour cristalliser les paraffines et le point
d'écoulement requis pour l'huile. Plus la solubilité d'un
solvant est élevé vis-à-vis des paraffines, plus le différentiel
est important.
3-Procédé de déparaffinage au MEC/Toluène .
Le déparaffinage se divise en trois sections
La cristallisation en présence du solvant.
La filtration de l'huile.
La section de récupération du solvant (séparation entre le
solvant et l'huile).
Les variables opératoires sont:
Déparaffinage au MEC/Toluène
Nature de la charge.
Nature de la charge
Composition du solvant.
Température finale de cristallisation (=
température de filtration).
Vitesse de refroidissement, conditionnant la
nucléation et la croissance des cristaux.
Techniques de filtration.
Schéma de déparaffinage
Déparaffinage aux solvants
Influence des paramètres opératoires
Influence de la nature de la charge.
La filtration est liée au type de cristaux de paraffine formée, dépendant
fortement de la structure chimique de la charge.
Plus la charge est visqueuse, plus les cristaux sont de type
microcristallin ( petite taille), rendant la filtration très difficile. Les
coupes lourdes sont plus difficiles à traiter.
%volume de MEC 40 75
%volume de Toluène 60 25
Celui ci est enfin enlevé par un couteau et tombe dans une vis sans fin
(sans cesse, continuellement) qui l’évacue vers un collecteur de gatsch ou
de pétrolatum, et le cycle recommence.
Il faut noter que le gâteau est constitué par accumulation des cristaux de
paraffine qui retiennent dans leurs pores de l'huile et par conséquent il se
lave mal. Un gâteau ayant une épaisseur de 5 à 6 mm est pratiquement
acceptable. La fig. 25 montre un schéma fonctionnel d'un filtre rotatif
Schéma fonctionnel d'un filtre rotatif
Description d’unité de déparaffinage par solvants
Mec -Toluène
Le procédé de déparaffinage aux solvants sélectifs est un
procédé qui s’effectue généralement en continu et se divise en
plusieurs stades.
1. Préparation de la charge : mélange l’huile à déparaffiner avec
du solvant selon le taux recommandé.
2 .Traitement thermique du mélange (chauffage ).
3. Refroidissement graduel du mélange jusqu’à la température
fixée , jusqu’à l’obtention des cristaux des hydrocarbures
solides.
4. Séparation des deux phases :
phase liquide : mélange filtrat (huile déparaffinée + solvant )
phase solide : mélange du gatsch ou pétrolatum (mélange de
paraffine huileuse + solvant ).
5. Récupération du solvant des deux phases.
Déparaffinage des huiles
L’huile à déparaffiner I pompée à partir des bacs de stockage
ainsi que le solvant II aspiré à son tour à partir des ballons de
stockage de l’unité sont mélangés dans un malaxeur dans des
proportions bien déterminées; c’est la première dilution. Si la
température fixée d’avance dans l’installation est supérieure à
60°C, le traitement thermique (chauffage ) n’aura pas lieu.
Puis la solution du mélange subit un traitement thermique ou
elle est chauffée dans un réchauffeur à vapeur d’eau E.1 pour
fondre les cristaux, ensuite elle passe dans un réfrigérant E.2
ou elle est refroidie à l’eau.
Le mélange III passe ensuite dans des appareils refroidisseurs
ou cristallisoirs régénératifs E.3 et E.4 d’où l’agent de
refroidissement pour le premier est le filtrat venant des filtres
(huile déparaffinée ) et pour le second est l’ammoniac liquide
ou le propane liquide.
Déparaffinage des huiles
Chaque adsorbant exige une température optimale du procédé qui est fonction
du diamètre des pores de l’adsorbant et de la perte de son activité au cours du
chauffage.
Généralement, on effectue le raffinage par contact à des températures
comprises entre 120 et 300°C en fonction de la viscosité de l’huile et de la
nature de l’adsorbant.
Viscosité à 40 °C, Cst D-445 8 ---16 29.9 --- 39.9 90 ---120 485 --- 610
Viscosité à 100 °C, Cst D-445 2.3 --- 3.5 5.0 --- 6.0 10.5---12.5 32---36
Point d’écoulement,°C D-97 -12 --- -9 -12 --- -9 -12 --- -9 -12 --- -9
Point d’éclair, °C D-92 170 --- 200 190 ---230 230 --- 270 280 ---320
Dans la plage de régime chaude, la viscosité est déterminée, pour les huiles
moteurs et les huiles à engrenages, de façon homogène pour toutes les classes
SAE à 100°C. Ceci n'est pas suffisamment pratique pour les huiles moteurs.
Pour cette raison, on définit dans le cas présent en supplément la viscosité
HTHS (High Temperature High Shear) pour 150° et un gradient de cisaillement
de 106 S-1.
Dans la plage de régime froide, on prescrit différentes températures de mesure
en fonction de la classe SAE. Les huiles, pour lesquelles on a des valeurs seuil
de viscosité à l'état froid, présentent la lettre "W" en supplément de la valeur
numérique de la classe SAE respective.
Additifs des huiles
Des composés tels que les phénols alcoylés comme le ditertiobutylphenol et les
amines du type phénylnaphtyl amine sont susceptibles de stopper l’oxydation en
créant des radicaux stables fig.29.
Après oxydation, la formation des sels ainsi que les produits charbonneux
augmentent et la couleur devient sombre. Le choix de la technologie de
régénération tient compte de la spécification des huiles usagées de
différents groupes. Pour la régénération de certaines huiles on peut se
limiter aux procédés de déshydratation et séchage sur absorbants, mais dans
d’autres cas il sera nécessaire de faire appel à plusieurs procédés en
particulier le traitement à H2SO4 et l’hydroraffinage.
groupe huile
1 Huile moteur et compresseur
2 Huile transformation
3 Huile turbine
4 Huile industrielle+autres
Régénération des huiles usagées
Asphaltènes C H S N O C/H
C H N S C/H M d
O
1-Pénétrabilité
Elle caractérise la capacité du bitume de présenter une résistance à la pénétration
d’une aiguille. Elle caractérise la consistance et dureté du bitume et est fonction de sa
composition chimique. Plus la teneur est élevée en huile, plus la pénétration est élevée,
elle diminue quand la teneur en asphaltènes augmente.
Elle est déterminée à 25 °C indiquée par la profondeur à laquelle s’enfonce une
aiguille dans le bitume sous l’action d’une charge de 100 g pendant 5 s. Elle est
exprimée en 1/10 mm.
Bitumes
2- Point de ramollissement
Les bitumes n’ont pas de point de fusion franc. Le point de ramollissement est
déterminé selon une méthode bien définie.
Un échantillon de bitume contenu dans un anneau de métal, une bille d’acier est
placée sur l’anneau. L’ensemble est chauffé à vitesse constante.
Donc le point de ramollissement est la température à laquelle une bille de 3,5 g
traverse une couche de produit bitumeux provoquant à l’échantillon une
déformation verticale définie.
Cette température augmente avec l’élévation de la teneur en résines et en
asphaltènes et diminue avec l’augmentation de la teneur en huile.
3- Ductibilité
C’est l’allongement au moment de la rupture d’un fil d’un bitume qui est tiré à
une vitesse et à une température déterminées dans un moule spécial (50 mm à la
minute, température 25°C).
Par suite de cette de cette détente, plus le fil est mince et long, plus la ductibilité
est grande.
Bitumes
4- Solubilité dans le chloroforme, le benzène et le CS2
Elle détermine la teneur en impuretés non solubles. Plus elle est
grande, plus la quantité d’impuretés non solubles dans le bitume est
faible.
D’autres caractéristiques sont plus ou moins importantes pour le
bitume, telles que :
5- le Point d’éclair ou Point d’inflammabilité :Le point d’éclair
d’un bitume placé dans un creuset ouvert est la température minimale
à laquelle il faut le porter à une vitesse déterminée pour que les
vapeurs émises s’enflamment en présence d’une flamme pilote.
6- les pertes en poids à la chaleur en 5 heures à 163 °C; Après
chauffage on mesure,
la variation du poids de l’échantillon: elle est en général inférieure à
1% ;
la chute de la pénétrabilité: elle est toujours inférieure à 30%.
Bitumes
7- la solubilité du bitume.
Est définie comme étant le pourcentage de matières solubles dans les
solvants comme le sulfure de carbone CS2, tétrachlorure de carbone
CCl4.
8- le Point de fragilité ou Point de Fraass (Tenue au froid)
Cet essai sert à caractériser la fragilité du bitume à basse température.
C’est la température à laquelle apparaissent des fissures sur une
pellicule de bitume étalé sur une lamelle d’acier soumise à des flexions
successives (lorsque l’on plie cette lamelle).
9- la densité
Elle mesurée au pycnomètre généralement à 25°C. Elle est un peu
supérieure à 1 pour tous les bitumes mesurés à 25°C.
Pénétrabilité de l’aiguille ASTM D 537 – NF EN 1426
Bitumes purs
C1 …………………………………………..180/220
C2 ………………………………………….. 80/100
C3 ………………………………………….. 40/50
C4 ………………………………………….. 20/30
Il faut noter que dans certains cas il n’est pas possible par simple distillation
sous vide de fabriquer des bitumes répondant aux spécifications de
pénétrabilité et de point de ramollissement. Ceci est en liaison avec la
susceptibilité à la température qui ne peut être modifiée tout simplement par le
procédé de distillation. Pour diminuer la susceptibilité il faut alors passer au
procédé de soufflage.
Bitumes
2- Séparation des asphaltes lors du désasphaltage du résidu sous vide
en appliquant des solvants polaires de bas poids moléculaire
particulièrement le propane
On obtient à partir d’un résidu sous vide un bitume et un base pour
lubrifiant de haute qualité appelée Bright stock.
3- Production de bitume par soufflage ou oxydation par l’air à une
température élevée
Généralement les résidus sous vide sont des systèmes colloïdaux du
type "sol" c.à.d. des suspensions colloïdales liquides.
Ces bitumes obéissent en général à toutes les spécifications mais non
conformes pour les grades durs aux qualités internationales surtout en
ce qui concerne le point de ramollissement, la pénétrabilité et la tenue
au froid « point de Fraass »
Il est nécessaire pour doter ces bitumes de caractéristiques
convenables de leur donner la structure d’un « «gel » c’est-à-dire des
propriétés viscoélastiques.
Bitumes
Cette transformation est réalisée justement par le soufflage à l’air en créant des
asphaltènes (matière dispersée) dans la phase continue huileuse « maltènes » au
détriment des aromatiques et confère une structure du type « gel ». Ces
maltènes sont généralement composés de trois familles : saturés, aromatiques,
résines.
12. Production du bitume par soufflage
Le bitume sorti tel quel des unités de raffinage est trop mou pour être utilisé
pour les revêtements routiers. Aussi pour le rendre plus dur, on procède à son
soufflage. Le procédé de soufflage n’est qu’une déshydrogénation partielle et
une polymérisation bitume avec l’oxygène de l’air.
L’opération de soufflage consiste à injecter de l’air dans une base bitumineuse
portée à des températures comprises entre 250 et 300°C. La réaction est plus ou
moins exothermique et la température dans la tour de soufflage ne dépasse
jamais 300°C sous peine d’apparition de craquage.
Par soufflage on obtient des bitumes plus ou moins durs selon les besoins du
marché. La dureté du bitume est définie par leur pénétrabilité minimale et
maximale. Plus les valeurs de pénétrabilité sont petites, plus dur est le bitume.
Les spécifications officielles prévoient 5 qualités :
Bitumes
20/30 la plus dure,
40/50,
60/70,
80/100,
180/220
L’oxygène de l’air consommé au cours de cette opération
s’échappe sous forme de vapeur d’eau et est relativement peu
fixé dans le bitume. Il sert essentiellement, par arrachement
d’hydrogène aux molécules, à les polymériser et par conséquent
un durcissement du bitume.
Dans la pratique, on distingue:
le semi soufflage, qui consiste à traiter le résidu sous vide trop
mou pour en faire un bitume routier.
Ce procédé permet d’obtenir des bitumes que la distillation ne
peut donner.
Bitumes
13. Description du schéma technologique de l’oxydation
La matière première est aspiré par la pompe H-1 à travers
l’échangeur de chaleur T -1 et le four tubulaire F-1. On
refoule l’air comprime à l’aide du compresseur d’air dans
la partie inférieur de la colonne d’oxydation C-1
Le bitume oxydé s’écoule par le bas de la colonne dans
le séparateur intermédiaire E-1, d’où il prélevé à l’aide de
la pompe H-2. La plupart du produit au moyen de la pompe
H-2 est envoyé à la circulation dans la conduite de la
matière première après avoir passé par l’échangeur T-1,
l’autre partie du produit passe aussi par T-1 pour l’expédier
vers le réservoir de stockage.
Bitumes
En changent la quantité du produit circulant on peut obtenir un
taux d’oxydation différent et par conséquent obtenir les bitumes de
différentes marques. Les produits gazeux provenant de l’oxydation
par le sommet de la colonne C-1 et du séparateur intermédiaire E-
1 sont évacués vers le condenseur réfrigérant T-2.
Le mélange gaz liquide est séparé dans le séparateur E-2 à partir
duquel l’huile solaire noire est pompée dans le réservoir. Les gaz
issus du séparateur E-2 s’acheminent soit au four tubulaire comme
fuel gaz, soit soit vers le condenseur réfrigérant du mélange T-3
d’où les gaz s’échappent vers l’atmosphère.
Généralement le procède d’oxydation continu est employé pour le
préparation des bitumes routière et industriels.
Le procède discontinu sert à la préparation de petites quantités de
bitumes industriels moins employés où des caractéristiques
difficiles à obtenir.
Bitumes
Bitumes
Equipements : C 1- colonne d’oxydation, E 1, E 2- séparateurs, T-1- échangeur
de chaleur, T-2, T-3- condenseurs, F-1 four tubulaire, H-1, H-2, H-3- pompes.
Conduites: I- charge, II-bitume, III-gaz ; IV- huile solaire noire