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Hydraulique Industrielle ISSAT- Sousse

Centrale hydraulique
1. Introduction
- La centrale hydraulique (appelé aussi groupe hydraulique) est un générateur de débit et pas
de pression. La pression augmente lorsqu’il y a résistance à l’écoulement.
- Elle est constituée essentiellement d’un réservoir d’huile, d’un moteur et d’une pompe et
d’un système de filtration.
Réservoir : il permet le stockage de l’huile, protection contre des éléments qui peuvent le
polluer, et le refroidissement ;
Système de filtration : il est utilisé pour éliminer les impuretés et les particules solides du
fluide ;
Pompe : sa fonction consiste à :
- Générer un débit de liquide
- Mettre sous pression l’huile sous forme d’énergie hydraulique.
Huile
Réservoir d’huile
W. Hydraulique
Pompe
W. Mécanique
Moteur

- Une centrale hydraulique doit contenir aussi d’autres composants (filtre, limiteur de
pression, manomètre, …).
2. Eléments formant une centrale hydraulique

Figure 1 : Centrale hydraulique


Cette figure représente un schéma d’une centrale hydraulique.
Les éléments qui constituent la centrale sont :

Chapitre 4 : Centrale hydraulique 1


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1. Moteur électrique
2. Pompe
3. Filtre
4. Réservoir
5. Soupape de sécurité
6. conduite
2.1. Le réservoir

Voyant (niveau haut)


Voyant (niveau bas) Huile

Réservoir
Porte
de visite
Bouchon de vidange

Bac Pente Chambre Chambre


de retour d’aspiration

Le réservoir se compose d’une cuve en acier protégée. A l’intérieur, une cloison de


stabilisation sépare le réservoir en deux parties :
- Une chambre d’aspiration,
- Une chambre de retour.
Sur le dessus, le couvercle assure l’étanchéité du système et reçoit l’ensemble moteur-pompe.
Une porte de visite, assez grande, sert à nettoyer le fond du réservoir lors des interventions de
maintenance. La vidange de l’huile se fait par un orifice placé au point le plus bas du
réservoir. Le fond de celui-ci comporte une pente qui permet de le vider complètement.
Le remplissage se fait par un orifice placé sur le dessus. L’huile est filtrée et la fermeture est
assurée par des bouchons à voyant de niveau haut et un voyant de niveau bas. A l’intérieur du
réservoir, un tuyau d’aspiration avec crépine est placé le plus loin possible des retours d’huile.
Le retour d’huile se fait grâce à un tuyau immergé.
Le réservoir remplisse les fonctions suivantes :
- Stocker l'huile du circuit,
- assurer les variations de niveau du fluide hydraulique,
- permettre le refroidissement de l'huile,
- autoriser le montage de différents accessoires.
Défectuosités pouvant être constatées sur le réservoir après fonctionnement :

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Constations Cause
Niveau d’huile : trop bas _Fuite externe : Prise d'air sur
canalisation d'aspiration
Défaut visuel Niveau d’huile : trop élevé _Le volume d'huile contenu dans les
actionneurs ou les tuyauteries peut
être supérieure au volume du
réservoir
Température d’huile _Insuffisance ou mauvais réglage du
circuit de refroidissement
_Viscosité de l'huile trop élevée

2.2. Les fluides hydrauliques


Les huiles utilisées dans les circuits hydrauliques sont classées en deux groupes :
- Les huiles minérales,
- Les huiles difficilement inflammables
La périodicité des vidanges est variable. Elle dépend du choix de l’huile et du taux de
fonctionnement du système. Les fabricants offrent une large gamme d’huiles et il est
préférable de prendre conseil auprès de spécialiste pour déterminer le choix de l’huile
répondant aux critères d’utilisation.
Classification des huiles hydrauliques :

2.3. Le filtre
Si on analyse les pannes se produisant sur les installations hydrauliques, on constate qu’un
grand nombre de celles-ci provienne du mauvais état du fluide hydraulique. L’huile sous
pression, circulant dans l’installation, véhicule toutes sortes d’impuretés se trouvant à
l’intérieur du circuit. Ces impuretés peuvent être abrasives ou non abrasives. Dans tous les

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cas, il faut absolument les éliminer, car elles provoquent des pannes et une usure anormale
des composants amenant rapidement des fuites. C’est le rôle de la filtration.
La filtration de l’huile hydraulique peut se faire à l’aide :
- D’une crépine (grosses particules),
- De filtre (particules fines).
La filtration peut s’effectuer :
- Sur l’aspiration. Cette filtration doit protéger la pompe. Elle est assez grossière et ne peut
arrêter que les grosses particules. Elle se fait à l’aide de crépine (grille métallique très fine de
150 microns). En aucun cas cette filtration ne constitue une protection des composants des
systèmes hydrauliques.

- Sur la haute pression : le montage du filtre se fait sur la conduite de refoulement de la


pompe. Cette filtration est efficace :
1- Elle protège les composants hydrauliques.
2 - Arrête le débris provenant de l’usure de la pompe
3 - Agit en filtre de sécurité devant un composant sensible

- Sur le retour : Le montage du filtre se fait sur la conduite de retour. La totalité de l’huile est
filtrée. Il permet de :
1- Récupérer les débris provenant de l’usure des composants ou du circuit en général.
2- Maintenir le niveau de propreté du système dans le cas ou il existe des risques importants
de pollution ingérée.

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Montage des différents types de filtres dans une installation hydraulique


Montage sur l’aspiration Montage sur le retour

P R R
P

Montage sur la haute pression

P R

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2.4. Pompe hydraulique


2.4.1. Rôle
La pompe est destinée à transformer une énergie mécanique fournie par un moteur, en énergie
hydraulique. Son rôle se limite à aspirer l’huile de réservoir et de la refouler. La pompe
fournit un débit. Elle est donc un générateur de débit
2.4.2. Les caractéristiques générales d’une pompe
Une pompe se caractérise par :
- son débit
- sa cylindrée
- son rendement
- Son sens de rotation
- Sa vitesse de rotation
Débit :
C’est le volume d’huile que la pompe peut fournir pendant l’unité de temps pour une
vitesse de rotation établie.
Q : débit, en litres /minute (l/min)
Cylindrée :
Elle correspond au volume d’huile théorique débitée par tour en cm3 ou en litre. Donc le débit
Q correspond à la cylindrée par la vitesse de rotation.
Q = Cy l .N
Avec Q : débit, en litres /minute (l/min) ;
Cyl : Cylindrée, en litres (l/tr) ou en cm3/tr ;
N : vitesse de rotation, en tours /minute (tr/min).
Rendements :
La puissance hydraulique à la sortie d’une pompe, traitant le débit volumique Q est :
Phyd = ∆P.Q

avec Q : débit, en m3/s


P= Ps-Pe : La différence de pression entre l’entrée et la sortie de la pompe et Pe et Ps en Pascal
(Pa).
La puissance donnée à la pompe par le moteur dont l’axe tourne à la vitesse ω et transmet un
couple C, s’écrit :
Pa = C.ω

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C : moment du couple appliqué à l’arbre d’entraînement de la pompe (N.m),


ω : La vitesse angulaire de l’arbre d’entraînement de la pompe (rad/s),
Pa : La puissance absorbée par la pompe (W).
Ces deux relations permettent d’exprimer le rendement global d’une pompe :
Phyd ∆P.Q
ηp = =
Pa C.ω

Pa=C.ω Phyd=∆P.Q
Pompe

Perte
Pour affiner notre connaissance d’une pompe volumétrique, on peut définir le rendement
volumétrique : rapport du débit réel au débit théorique,(qui permettra de connaître les fuites);
Q Q
ηvp = =
Q th Cyl.N

Q th : C’est le débit théorique, Qth = Cyl.N

N : C’est la vitesse de rotation (tr/min)


Le rendement mécanique ; rapport du couple théorique au couple réel (qui permettra de
connaître les pertes mécaniques : Frottement).
Le produit de ces deux rendements est évidemment le rendement global :
ηp = ηvp .ηmp

2.4.3. Classification des pompes


On classe les pompes en deux grandes familles :
- Les pompes non volumétriques ; dans les quelles la chambre d’admission et la chambre de
refoulement où le fluide est expulsé ne sont pas séparées l’une de l’autre par des pièces
mécaniques rigides.
- Les pompes hydrodynamiques (volumétriques), dans lesquelles la chambre d’admission est
séparée par des pièces mécaniques rigides de la chambre de refoulement, ce qui assure
l’étanchéité entre ces deux chambres.
Nous n’étudierons dans ce qui suit les pompes volumétriques qui sont utilisées en hydraulique
industrielle.
a- Pompe à engrenages
C’est la pompe standard, elle a une cylindrée fixe et fonctionne entre 10 et 170 bars. Il en
existe deux types, à dentures extérieures et à dentures intérieures.

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Pompe à engrenages extérieur


- Fonctionnement : Elle est constituée de deux engrenages tournant à l’intérieur du corps de
pompe. Le principe consiste à aspirer le liquide dans l’espace compris entre deux dents
consécutives et à le faire passer vers la section de refoulement (La rotation d’un pignon
entraîne la rotation en sens inverse de l’autre, ainsi une chambre se trouve à l’aspiration,
l’autre au refoulement).
Elles peuvent fonctionner jusqu’à 170 bar. Elles ont un rendement d’environ 0,8.

Avantages Inconvénients
- Débit régulier. _ Nombreuses pièces d’usure
- Pas de clapets nécessaires. _ Pas de particules solides dans cette pompe, ni de produits
- Marche de la pompe abrasifs ; la présence de traces de solide ayant pour effet
réversible. d’accélérer l’usure mécanique des pignons et de diminuer
l’étanchéité entre le corps de pompe et les dents.

Pompe à engrenages intérieur


- Fonctionnement : Ces pompes existent aussi avec une roue à denture intérieure
(Couronne dentée) engrené à un pignon. Dans ce cas la pompe peut disposer d’une
pièce intermédiaire en forme de croissant pour séparer entre l’entrée et la sortie
permettant ainsi de diminuer les fuites internes et d’augmenter la pression de service.

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Elles sont compactes et silencieuses, car leur débit est beaucoup plus régulier. Leur limite
d’utilisation est autour de 250 bars. Elles ont un rendement d’environ 0,9. Il en existe deux
types, avec ou sans croissant. Peu de pièces en mouvement. Faible encombrement.
Combinaison possible de plusieurs pompes. Aptitude à tourner vite : de 300 à 3000tr/min.
Bruit de fonctionnement très faible
Le croissant est lié à la forme des dents en développante de cercle ; sans croissant il y aurait
communication entre refoulement et aspiration.

b- Les pompes à palettes


Elle est aussi standard, fonctionne sur la même plage de pression que les pompes à
engrenages. Elles sont en revanche très silencieuses. Pour accepter les 200 bars elles doivent
être équilibrées, en effet le déséquilibre entre la pression d’aspiration d’un coté et la pression
de refoulement de l’autre coté crée des efforts sur les paliers, en revanche si on arrive à
doubler le refoulement et l’aspiration de façon symétrique les efforts s’équilibrent. Elles ont
un rendement d’environ 0,9. Débit régulier. Marche réversible de la pompe. Usure du corps
par frottement des palettes
On distingue deux types de pompes à palette
_ Pompes à palettes à cylindrée fixe

Pompes à palettes à cylindrée variable (autorégulatrice)

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_ Cylindrée : 100 cm3/tour maxi


_ Pression de service : 160 bars maxi
_ Auto-aspirante
_ Pompe double ou triple
_ Régulation optimale du débit
_ Faible bruit de fonctionnement et de
_ Construction simple
_ Nécessite une filtration efficace
_ Rendement de 0,9 avec rotor équilibré

C- Les pompes à pistons


Ce sont des pompes volumétriques alternatives :
Tous les types de pompes à pistons reposent sur le même principe de fonctionnement
mouvement alternatif des pistons dans un alésage doté de deux orifices destinés à
l’aspiration et au refoulement. Selon la disposition des axes des pistons, plusieurs
configurations de pompes peuvent exister :

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Le principe est celui de la pompe à vélo. Le piston se déplace dans le sens 1. Le volume (V)
augmente, il se produit une dépression ; le clapet (A) s’ouvre ; le clapet (B) se ferme ; c’est la
phase d’aspiration Le piston se déplace dans le sens (2). Le volume (V) diminue. Le fluide est
comprimé ; le clapet (A) se ferme ; le clapet (B) s’ouvre ; c’est la phase de refoulement.

Pour améliorer le débit on utilise plusieurs pistons ; on obtient un coefficient d’irrégularité en


mettant un nombre impair de pistons. On les utilise pour des pressions de 250 à 350 bars.
Elles sont relativement bruyantes. Elles ont un rendement d’environ 0,9.
Pompe à piston radiales
La force centrifuge applique les pistons contre la couronne extérieure fixe excentrée par
rapport au moyeu et à l’élément central fixe. En tournant, le moyeu imprime aux pistons un
mouvement de va et vient.

Pompe à pistons axiales : le mouvement de va et vient des pistons est obtenus par la rotation
d’un plateau à axe brisé. Dans chaque cylindre, des clapets communiquent, soit avec l’orifice
d’aspiration, soit avec l’orifice de refoulement. Il existe deux types à cylindré constante ou à
cylindré variable.
Suivant l’inclinaison a le débit est variable

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2.5. Le limiteur de pression


Le limiteur de pression a pour fonction de limiter la pression dans système hydraulique à un
maximum préréglé, en dérivant la totalité ou une partie du débit de la pompe au réservoir,
lorsque la pression atteint la valeur de tarage (ou réglage) du limiteur. Il est monté en
dérivation de la pression.
Détermination du rôle du limiteur de pression
La figure suivante représente un circuit hydraulique, le montage est constitué :
- d'un groupe générateur;
- d'un limiteur de pression;
- d'un distributeur 4/2 ;
- d'un vérin double effet.
Si l'on actionne le distributeur, la tige du vérin sort.
Lorsque la tige est complètement sortie, le débit de la pompe se retrouve sans issue. La pompe
continuant à débiter, la pression monte très rapidement. Il en résulte obligatoirement la
rupture des canalisations et des composants. L'accident est inévitable. Le rôle du limiteur de
pression est de retourner au réservoir le débit, lorsque la pression préréglée est atteinte.

Description du fonctionnement

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On distingue deux étapes dans fonctionnement du limiteur de pression. 1ere étape : au départ,
le clapet conique est en appui sur son siège grâce à une force F d'appui (préalablement
réglée). Cette force se règle avec un ressort de pression et une vis de réglage. 2eme étape: au
moment où la force F1 dépasse progressivement la force F préalablement réglée (le vérin est
en fin de course), le clapet recule de son siège, libérant et autorisant le retour du fluide, sans
pression au réservoir.
2.6. Le manomètre
Le manomètre, placé dans une installation hydraulique, permet de mesurer la pression du
fluide à l'intérieur de ce circuit.
Ses principaux éléments sont :
- un boîtier,
- un ressort tubulaire,
- un pignon à secteur denté,
- une aiguille,
- une zone de lecture graduée

Fonctionnement
Monté dans un système hydraulique, le manomètre est soumis à la pression régnant dans
l'installation. A l'intérieur du boîtier, un ressort tubulaire se déforme sous l'action de la
pression. Plus la pression augmente, plus la déformation n’est importante. Ce mouvement est
transmis à une aiguille qui se déplace devant un cadran gradué, par l'intermédiaire d'un
secteur denté et d'un pignon. On choisit en général un manomètre offrant une plage de lecture
de 50 % supérieure à la pression normale d'utilisation.
2.7. Tubes, boyaux et raccords :
Les conduites assurent le transport de l'énergie délivrée par la pompe hydraulique vers les
composantes de transformation et vers les actionneurs qui exécutent le travail.
Vous devez retenir que les deux facteurs physiques Qv, et p qui influencent la puissance agissent
sur le choix de tuyauterie.

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La sélection des conduites hydrauliques s’effectue selon deux critères :


- Le débit qu’elles doivent porter.
- La pression qu’elles doivent supporter.
2.7.1. Tube en acier rigide :
Pour être de bonne qualité, le tuyau ou la conduite doit être fabriqué en acier étiré à froid pour
exempt de toute soudure ou joint. Souvent, on tolère le tuyau d'acier noir (utilisé généralement
pour l'eau) avec joint soudé. Or, l’utilisation d'un tel tuyau n'est faite que dans un seul but :
économiser. Ce choix s'avère dangereux puisque la soudure du joint peut briser à tout moment.
C'est pour cette raison que l'étude portera uniquement sur les tubes rigides sans soudure.
Les tubes se mesurent d'après leur diamètre extérieur et d'après l'épaisseur de leur paroi. Le
diamètre intérieur (diamètre extérieur moins deux fois l'épaisseur de la paroi) nous détermine le
diamètre d'écoulement. Cette donnée essentielle pour régler la vitesse d'écoulement et du débit.
Suivant la formule on a : le débit = la vitesse du fluide * la section.
De nos jours les abaques sont de plus en plus utilisés, il suffit de savoir la pression de service
utilisée.

2.7.2. Boyaux :
Les canalisations souples, plus souvent appelées boyaux, sont utilisées en hydraulique pour
raccorder des composantes relativement mobiles l’une par rapport à l’autre. On les utilise aussi
dans les endroits ou se produit une vibration.
On trouve plusieurs sortes de raccords pour boyaux flexibles. En fait, il existe des modèles pour
toutes les situations. Les raccords sont essentiellement formés de deux parties.

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Bague de serrage
Protection extérieur

Gaine métallique Pression Support de


serrage
Protection intérieur raccord fileté
Il faut toujours s’en remettre au fabricant pour connaître les pressions d'utilisation, les
températures et les rayons de pliage des boyaux.
Les boyaux, tout en remplissant leur rôle de conducteur de fluide, peuvent aussi servir à absorber
les changements de pression puisqu'ils se gonflent légèrement.
On trouve plusieurs sortes de raccords pour boyaux flexibles. En fait, il existe des modèles pour
toutes les situations.
Lors de la sélection d'un tuyau souple (boyau), le mécanicien doit considérer les 4 facteurs
suivants :
La résistance à la pression.

Le diamètre intérieur versus la vitesse du liquide.

La compatibilité avec le fluide hydraulique et les produits environnants.

La résistance à la température maximale atteinte par le fluide.

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