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Circuits

Hydraulique
Institut de Formation aux Métiers de
l’Industrie d’Automobile

Département Systèmes Automatisés 1


Plan :

1. Introduction

2. L’énergie hydraulique

3. L’hydraulique en industrie

4. Principes

5. Le comportement des fluides en mouvement

6. L’équation de Bernoulli

2
1. Introduction

L’homme a utilisé l’énergie des liquides (eau) pour faire fonctionner


des moulins depuis les premiers temps, à fur et à mesure du
développement du savoir humain, l’utilisation de cette énergie a pris
d’autres formes plus rentables et plus efficaces.
L’utilisation et le contrôle de cette énergie est encadré par
l’hydraulique, technique souvent utilisée dans les applications
industrielles.
L’hydraulique est la branche de la physique qui étudie les
phénomènes d’équilibre et du mouvement des liquides.

L’hydraulique est incontournable dans le domaine de l’industrie, il


présente plusieurs avantages par rapport aux énergies
pneumatique, électrique et mécanique. A puissance égal avec les
autres techniques, les composants hydrauliques sont moins
volumineux plus légers et plus fiables.
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2. L’énergie hydraulique

L’énergie hydraulique est générée grâce au déplacement d’un liquide, ce


déplacement est assuré grâce à une autre source d’énergie. Le liquide
transporté fait fonctionner un actionneur hydraulique.

Source d’énergie

Actionneur Energie
hydraulique hydraulique Réservoir

4
3. L’hydraulique en industrie

L’hydraulique est incontournable dans le domaine de l’industrie, il présente


plusieurs avantages par rapport aux énergies pneumatique, électrique et
mécanique. A puissance égal avec les autres techniques, les composants
hydrauliques sont moins volumineux plus légers et plus fiables.

5
3. L’hydraulique en industrie
➢ AVANTAGES DES SYSTEMES HYDRAULIQUES :

Les systèmes hydrauliques offrent de nombreux avantages et permettent en


particulier :
❑ La transmission de forces et de couples élevés ;
❑ Une grande souplesse d’utilisation dans de nombreux domaines ;
❑ Une très bonne régulation de la vitesse des actionneurs, du fait de
l’incompressibilité du fluide ;
❑ Un contrôle précis des vitesses et des efforts développés ;
❑ La possibilité de démarrer des installations en charge ;
❑ Une grande durée de vie des composants, du fait de la présence de l’huile.

6
3. L’hydraulique en industrie
➢ INCONVENIENTS DES SYSTEMES HYDRAULIQUES

Les systèmes hydrauliques engendrent aussi des inconvénients :


❑ Installation plus complexe qu’en pneumatique ;
❑ Nécessité de réaliser un retour du fluide au réservoir ;
❑ Risques d’accident dus à la présence de pressions élevées (50 à 700 bars) ;
❑ Fuites entraînant une diminution du rendement ;
❑ Pertes de charge dues à la circulation du fluide dans les tuyauteries ;
❑ Risques d’incendie : l’huile est particulièrement inflammable ;
❑ Technologie coûteuse (composants chers, maintenance préventive
régulière).

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4. Principes
4.1 La pression

La pression s’écrit sous la forme :


𝑭
𝑷=
𝑺
L’unité de la pression P est le Pascals [Pa]
L’unité de la force F est le Newtons [N]
L’unité de la surface S est le mètre carré [m²]

Alors :
𝐹[𝑁] 1𝑁
𝑃[𝑃𝑎] = 𝑆[𝑚2] ( 1 𝑃𝑎 = 1 𝑚2 )

8
4. Principes
4.2 La pression hydrostatique

Dans un liquide, la force qui généré une pression à une profondeur h est
égale à la force de gravité de la masse du liquide qui se trouve au-dessus.

La force (F) de gravité de la masse du liquide égale à :


la masse x l’accélération : 𝐹 = 𝑚 × 𝑔
La masse (m) du liquide égale à la masse volumique x le volume : 𝑚 = 𝜌 × 𝑉
𝑘𝑔 𝑁
D’où la pression s’écrit : 𝑃[𝑃𝑎] = 𝜌 [𝑚3] × 𝑔 × ℎ[𝑚]
𝑚2

9
4. Principes
4.3 La loi de Pascal

« Un liquide en équilibre transmet intégralement et en tous ces points toute


variation de pression produite en un point quelconque de ce liquide.
Un liquide exerce des forces égaux sur des surfaces égaux »

10
4. Principes
4.3 La loi de Pascal

Afin de comprendre le fonctionnement d’un système hydraulique, ainsi que


le mécanisme de transmission de la pression, la compréhension de la loi de
Pascal est indispensable.

D’après la loi de Pascal, une masse de 10 Kg exerce une pression sur une surface de
100 cm², égale à la pression exercé par une masse de 1 kg sur une surface de 10 cm.

𝑭𝟏 𝑭𝟐
𝑷= =
𝑺𝟏 𝑺𝟐

11
4. Principes
4.4 Application

Exercice 1 :
Sur la tige d'un vérin on place une masse de 3 000 kg, l'alésage du cylindre du vérin
est de 80 mm.
Calculez :
a) la force pressante exercée sur l'huile
b) la surface pressée
c) la pression en Pa, en bar

12
4. Principes
4.4 Application

Exercice 2 :
Considérons un récipient à fond plat, de section S, rempli d'un liquide incompressible jusqu'à
une hauteur h par rapport au fond du récipient.
Notons ρ la masse volumique du liquide. Le dessin ci-contre représente ce récipient et le
poids du liquide uniquement.
Exprimez en fonction des grandeurs ρ, h, S et g :
1) La masse m du liquide contenu dans ce récipient ;
2) La force de pesanteur FP du liquide contenu dans ce récipient ;
3) La pression P exercée par ce liquide sur le fond du récipient ;
4) Calculez la pression partielle d'une colonne d'eau de 10
mètres de hauteur.
A.N : ρ = 998 [kg/m3] et g = 9,81 [N / kg].

13
4. Principes
4.4 Application

Exercice 4 :
La figure ci-dessous représente un cric hydraulique formé de deux pistons (1) et (2) de section
circulaire.
Sous l’effet d’une action sur le levier, le piston (1) agit, au point (A), par une force de pression
F P1/h sur l’huile. L’huile agit, au point (B) sur le piston (2) par une force F h/P2
On donne :
- les diamètres de chacun des pistons : D1 = 10 mm; D2 = 100mm.
- l’intensité de la force de pression en A : F P1/h = 150 N.

Travail demandé :
1) Déterminer la pression PA de l’huile au point A.
2) Quelle est la pression PB ?
3) En déduire l’intensité de la force de pression F h/P2.14
5. Le comportement des fluides en mouvement
5.1 Pression dynamique

On définit l’hydrodynamique par la branche de l’hydraulique qui étudie les


propriétés des fluides en mouvement. Le domaine d’application se rapporte au
débit et à la pression.

15
5. Le comportement des fluides en mouvement
5.1 Pression dynamique

L’écoulement d’un fluide va mettre en évidence les conséquences de la viscosité,


ainsi qu’une forme de pression liée à la vitesse de l’écoulement, la pression
dynamique Pdyn :

1
Pdyn = .v 2

2
➢ Pdyn : pression en Pa (Pascal)
➢ v : vitesse de l’écoulement en m/s
➢ ρ : masse volumique du fluide en kg/m3

16
5. Le comportement des fluides en mouvement

5.2 Le débit

Le débit exprime un volume de fluide qui s’écoule au travers d’une section


droite par unité de temps. Il est désigné par la lettre « Q ». L’unité légale est
le m3/s.

Q = v.S
S est la section de l’écoulement en m² et v est la vitesse de l’écoulement en m/s.

Il est cependant plus commode d’utiliser le litre par minute (l/min) ; unité plus
compréhensible que le m3/s.

17
5. Le comportement des fluides en mouvement

5.2 Le débit
Conservation du débit : équation de continuité :

Dans un tube à section variable le débit du liquide est constant quelle que soit la
section.
Le débit d’un liquide dans un tube est égale la vitesse fois la section :

Q = v.S
𝑣 : la vitesse du liquide.
S : la section de tube

V1 V2 V3

S2
S1
S3
Q = v1 .S1 = v2 .S2 = v3 .S3
18
5. Le comportement des fluides en mouvement

5.3 La théorème de travail

Le travail est défini comme le produit de la force et le déplacement. Pour les


systèmes hydrauliques : pour transporter un volume V du point 1 au point 2
et si la pression au point 1 est inférieur à la pression au point 2, il faut fournir
au mécanisme de transport un travail mécanique W :

𝑊 = 𝑉(𝑃2 − 𝑃1)

Dans les mêmes conditions, pour transporter le volume V du point 2 au point


1, le mécanisme de transport récupère la même quantité de travail.

19
5. Le comportement des fluides en mouvement

5.4 La théorème de puissance

La puissance est la quantité de travail exécuté par unité de temps, ce que


signifie le taux d’exécution du travail.

P = p.S .v = p.Q

20
5. Le comportement des fluides en mouvement

5.5 Caractéristiques physiques


➢ Masse volumique

21
5. Le comportement des fluides en mouvement

5.5 Caractéristiques physiques


➢ Densité

➢ Viscosité

La viscosité (ν) caractérise la résistance d’un liquide à l’écoulement, c’est la


résultante de la résistance au déplacement des molécules du liquide les
unes sur les autres.

Si le liquide est très visqueux son déplacement est plus difficile, par contre
un liquide moins visqueux son déplacement est plus facile.
22
5. Le comportement des fluides en mouvement

5.5 Caractéristiques physiques

23
5. Le comportement des fluides en mouvement

5.5 Caractéristiques physiques

- Pour des vitesses faibles, le filet colorant traverse le long de la conduite en position
centrale.

- Pour des vitesses plus élevées, le filet colorant se mélange brusquement dans l’eau
après avoir parcouru une distance.

- Pour des vitesses très élevées, le colorant se mélange immédiatement dans l’eau.
24
5. Le comportement des fluides en mouvement

5.5 Caractéristiques physiques

Le régime d’écoulement est caractérisé par le nombre de Reynolds (Re) :

𝑚
𝑐 𝑠 ×𝑑 𝑚
𝑅𝑒[𝑠𝑎𝑛𝑠 𝑢𝑛𝑖𝑡é] =
𝑚2
ν 𝑠

c : vitesse du liquide.
d : diamètre de la conduite.
ν : viscosité du liquide. 25
5. Le comportement des fluides en mouvement

5.5 Caractéristiques physiques

26
6. L’équation de Bernoulli

L’énergie contenue dans un liquide qui passe dans un circuit hydraulique se compose
de :
L’énergie potentielle : varie suivant la hauteur et la pression statique.
L’énergie cinématique : varie suivant la vitesse du liquide et la pression dynamique.
L’équation de Bernoulli découle de la loi de conservation de l’énergie :
« En tous points d’un liquide en mouvement stationnaire et laminaire soumis à la
gravitation, la somme des hauteurs :
• Piézométriques : P
• Géométriques : 𝝆 × 𝒈 × 𝒉
𝟏
• Cinématiques : × 𝝆 × 𝒗²
𝟐

est constante. »
D’où l’équation de Bernoulli s’écrit :
27
6. L’équation de Bernoulli

D’où l’équation de Bernoulli s’écrit :

1
𝑃 + 𝜌 × 𝑔 × ℎ + × 𝜌 × 𝑣² = 𝑐𝑡𝑒
2
Avec :
P : la pression statique du liquide.
ρ : la masse volumique.
g : l’accélération de la pesanteur.
h : la hauteur de la colonne du liquide.
v : la vitesse du liquide.

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6. L’équation de Bernoulli

➢ Les pertes de charge.


La perte de charge est la chute de pression entre deux points d’un système hydraulique à cause
d’une résistance à l’écoulement.

On distingue deux types de perte de charges :


• Les pertes de charges linéaires, dans les conduites, proportionnelles à la longueur de la
conduite et fonction de l’état de surface intérieur de la conduite.

29
6. L’équation de Bernoulli

𝑲𝒈 𝒎
𝝆[ 𝟑 ] × 𝓵[𝒎] × 𝒄𝟐 [ ]
𝒔
∆𝑷[𝑷𝒂] = 𝝀[𝒔𝒂𝒏𝒔 𝒖𝒏𝒊𝒕é] × 𝒎
𝟐 × 𝒅[𝒎]
Avec :

30
6. L’équation de Bernoulli

Avec :
ρ : masse volumique.
ℓ : longueur de la conduite.
c : vitesse d’écoulement.
d: diamètre intérieur de la conduite.
Re : nombre de Reynolds.
ε : hauteur moyenne des aspérités dans les conduites.

les pertes de charges singulières, localisées, due à la présence de plusieurs éléments, constituent

un obstacle pour l’écoulement à cause d’un changement de direction, ou d’une variation de la

section. 𝐾𝑔 2 [𝑚 ൨
𝜌[ ] × 𝑐
𝑚3 𝑠
Δ𝑃[𝑃𝑎] = 𝜉[𝑠𝑎𝑛𝑠 𝑢𝑛𝑖𝑡é] ×
2
Avec :
𝜉 : Coefficient de pertes de charges selon le type d’obstacle. 31
6. L’équation de Bernoulli

32
6. L’équation de Bernoulli

33
6. L’équation de Bernoulli

34
4. Principes
4.4 Application

Exercice 5 :

Du fuel lourd de viscosité dynamique μ = 0,11Pa.s et de densité d=0,932 circule dans un tuyau
de longueur L = 1650m et de diamètre D = 25cm à un débit volumique qv = 19,7 l/s.

On donne la masse volumique de l’eau ρeau = 1000 kg /m3.

Travail demandé :

1) Déterminer la viscosité cinématique ν du fuel.


2) Calculer la vitesse d’écoulement V.
3) Calculer le nombre de Reynolds Re.
4) En déduire la nature de l’écoulement.
5) Déterminer le coefficient λ de pertes de charge linéaire,
6) Calculer la chute de pression ∆P. 35
Plan :

1. Le Groupe hydraulique

2. Le réservoir

3. Les Pompes hydrauliques

4. Distributeurs et vérins

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1. Le groupe hydraulique

Le Groupe hydraulique ou Centrale hydraulique fourni


l’énergie hydraulique (sous forme d’un fluide) nécessaire
au fonctionnement de l’installation hydraulique des
systèmes et équipements.

Le mouvement de rotation d’un moteur (électrique ou


thermique) est transformé en débit par une pompe.

37
1. Le groupe hydraulique

➢ Les principaux constituants

38
2. LE RESERVOIR

Le réservoir permet le stockage du fluide nécessaire au bon fonctionnement


de l’installation. Le réservoir assure aussi les fonctions de refroidissement,
décantation et dégazage de l’huile.
Le réservoir est fermé pour éviter la pollution de l’huile cependant le bouchon
de remplissage est muni d’un filtre à air afin de compenser les variations de
volume du fluide.

39
2. LE RESERVOIR

40
2. LE RESERVOIR

Le bac doit aussi permettre aux particules polluantes de se déposer.


Pour cela, le fond du réservoir a une légère pente (5 à 10 °). Le point le plus
bas étant du coté du retour de l’huile.

41
2. LE RESERVOIR

Le bac doit aussi permettre aux particules polluantes de se déposer.


Pour cela, le fond du réservoir a une légère pente (5 à 10 °). Le point le plus bas étant
du coté du retour de l’huile.
Le volume d’huile au repos doit être supérieur au volume maximal du circuit. Le
volume du réservoir est fonction du débit d’huile de la pompe et de la pression de
fonctionnement de l’installation. Pour obtenir le volume du bac d’huile, on utilise des
abaques, ou peut prendre comme valeur moyenne de la capacité du réservoir le débit
maxi de la pompe pendant 2 minutes.

42
2. LE RESERVOIR

43
3. Pompes hydrauliques

IL existe 2 types de pompes. Pompes centrifuges et pompes volumétriques.


Seules les pompes de type volumétrique sont utilisables en hydraulique.
- Rôle : Transformer une énergie fournie par un moteur thermique ou
électrique en énergie hydraulique.
La pompe aspire l’huile dans le réservoir et la refoule.
On dit que c’est une générateur de débit :
Q = (Vg x N)
avec :
Q = débit, en litres / minute (L / mn)
Vg = cylindrée, en cm3/ tr
N = vitesse de rotation de la pompe en tr/mn
La cylindrée d’une pompe est le volume d’huile (en centimètre cubes) refoulé
par cette pompe pour un tour.
Le débit de la pompe est le volume d’huile (en litres) refoulé en une minute.
44
3. Pompes hydrauliques

45
3. Pompes hydrauliques
3.1 POMPES à ENGRENAGES (à denture extérieure)

La partie mobile des pompes à engrenage est


composé de deux pignons qui engrènent et qui sont
logés dans un corps. Un de ces "arbres pignons" est
menant, couplé par un système de liaison élastique
à l'arbre moteur.
L'autre est mené par son engrènement dans le
premier. Le fluide hydraulique remplit le volume
entre-dents et il est transporté de l'aspiration (en
vert), vers le refoulement (en rouge), en occupant le
volume entre-dents.

46
3. Pompes hydrauliques
3.1 POMPES à ENGRENAGES (à denture extérieure)

47
3. Pompes hydrauliques
3.2 Pompes à engrenage interne à croissant

La pompe à engrenage interne à croissant comprend


deux roues à denture: une roue à denture interne et
une roue à denture externe.
Ces roues sont séparées par un croissant fixe.
La roue à denture externe entraîne la roue à denture
interne. La roue à denture externe est excentrique par
rapport à la roue à denture interne; les deux roues
dentées tournent dans le même sens.

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6. Pompes hydrauliques
3.2 Pompes à engrenage interne à croissant

49
3. Pompes hydrauliques
3.3 Pompe Gérator

Les pompes à engrenage à denture intérieure


sont constituées d’un carter (1), d’une roue (2)
et d’une couronne (3).

Le nombre de dents de la couronne est toujours


supérieur de 1 au nombre de dents de la roue.
C’est cette différence du nombre de dents qui
permet d’obtenir des chambres d’aspiration et
des chambres de refoulement.
L’axe de la roue est excentré par rapport à celui
de la couronne.
La roue est motrice, elle entraîne la couronne
en rotation par engrènement des dents.

50
3. Pompes hydrauliques
3.3 Pompe Gérator

La rotation des deux roues dentées se fait dans le sens des aiguilles d'une
montre (sens horaire).
Le fluide hydraulique est aspiré par la cavité créée lors du désengagement des
deux roues dentées.
Le désengagement s'effectue vis-à-vis de l'orifice d'admission (parties B et C).
Le fluide devient prisonnier dans l'alvéole créée entre les roues à
denture externe et interne (partie D).
Lors du réengagement des deux roues à denture (parties E, F et G), le fluide
est refoulé vers l'orifice de refoulement. Le cycle, ainsi complété, recommence.

51
3. Pompes hydrauliques
3.3 Pompe Gérator

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3. Pompes hydrauliques
3.3 Pompe Gérator

53
3. Pompes hydrauliques
3.4 Pompe à vis

Cette pompe comporte deux ou trois vis logées


dans un carter. La vis centrale est entraînée par le
moteur électrique et transmet le mouvement de
rotation aux autres vis.
L’espace libre entre les vis se déplace sans
variation de volume et transporte le fluide de
l’orifice d’aspiration vers l’orifice de refoulement.

Le rotor est une vis excentrée (à un seul filetage)qui exécute un mouvement


rotatif excentré.
Le stator est le deuxième élément de base de la pompe.
Il ne tourne pas et il a la même forme et dimensions géométriques que le rotor,
mais avec un double filetage, décalé sur 180° et le pas doublé.

54
3. Pompes hydrauliques
3.4 Pompe à vis

55
3. Pompes hydrauliques
3.5 Pompe à palette

Le rotor est entraîné en rotation dans le sens


horaire par le moteur électrique. Les palettes sous
faction de la force centrifuge sont plaquées sur le
stator.
L'excentration « e »entre rotor et stator permet aux
palettes d'effectuer des mouvements alternatifs
dans les rainures exécutées dans le rotor.

56
3. Pompes hydrauliques
3.5 Pompe à palette

57
3. Pompes hydrauliques
3.6 Les pompes à pistons radiaux et cylindres fixes

L’arbre central est du type excentrique (1) sur


lequel vient prendre appui une série de pistons
(2) placés radialement.
Des ressorts de rappel (3) maintiennent les patins
en contact avec l’excentrique.
Chaque piston coulisse dans un alésage (4) foré
dans un corps de cylindre (5) équipé d'un clapet
d’admission (6) et un clapet de refoulement (7).
Ici le nombre de piston et pair, ce n’est pas le cas
le plus courant.
Le corps B est en début de refoulement : clapet
d’admission maintenu sur son siège par la
pression et clapet de refoulement soulevé par
cette dernière. Le cylindre E est en phase
d’admission, le piston rappelé vers son centre par
le ressort (3). Chaque piston aspire et refoule sur
un demi-tour, ce qui veut dire qu’un corps ne
débite que la moitié du temps.

58
3. Pompes hydrauliques
3.6 Les pompes à pistons radiaux et cylindres fixes

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3. Pompes hydrauliques
3.6 Les pompes à pistons radiaux et cylindres fixes

60
3. Pompes hydrauliques
3.7 Les pompes à pistons axiaux

La course des pistons est provoquée par


l’inclinaison d’un plateau par rapport au
barillet contenant les pistons, si l’inclinaison
est variable, alors la cylindrée est variable.

La course des pistons est provoquée par


l’inclinaison d’un plateau par rapport au
barillet contenant les pistons, si l’inclinaison
est variable, alors la cylindrée est variable.

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3. Pompes hydrauliques
3.7 Les pompes à pistons axiaux

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3. Pompes hydrauliques
3.7 Les pompes à pistons axiaux

63
3. Pompes hydrauliques
3.8 Formule de calcul

64
3. Pompes hydrauliques
3.9 Rendement

La puissance mécanique : Pm = C . ω

Avec :
• Pm : en [Watt]
• C : Couple d’entraînement de pompe en [Nm]
• ω : vitesse angulaire en [rad / s]

La puissance hydraulique : Ph = Qr ( ps − pe)

Avec:
Ph : en [Watt]
p s : Pression de sortie réelle en [pa]
p e : Pression d’entrée en [pa]
Qr : Débit réel en [m3/s]

65
3. Pompes hydrauliques
3.9 Rendement

Rendement Hydraulique Qvr : Débit réel


Qv : Débit théorique
Pe : Pression d’entrée
Rendement Mécanique Ps : pression de sortie réel
Psth: Pression de sortie
théorique
Cyl: Cylindré de la pompe
Rendement Hydromécanique Δp: Différence de pression
aux bornes de la pompe
C: Couple de moteur

Rendement Global

66
3. Pompes hydrauliques
3.10 Caractéristiques de chaque type de pompe

67
3. Pompes hydrauliques
3.11 DUREE DE VIE DES POMPES

1 - de la fréquence de rotation:
La durée de fonctionnement est inversement proportionnelle à la fréquence de
rotation.
Exemple:
une pompe prévue pour 5 000 heures à 1 500tr/min, est poussée à 2 000 tr/min ;
voit sa durée ramenée à (1 500 / 2 000) x 5 000 = 3750 h
2 - de la qualité du fluide:
Le respect de la viscosité recommandée garantira la durée de vie théorique
calculée.
3 - de l'entraînement:
L'alignement moteur pompe et les efforts radiaux sur les paliers.
Exemple: une pompe est prévue pour une durée de vie de 4 000 h avec une
pression d'utilisation de 120 bars. Si la pression est poussée à 180 bars, cette
durée devient : 4 000 x (120 / 180)3 = 1 181 h.

68
4. Moteurs hydrauliques
4.1 Définition

Dans ce type d’actionneur, l’énergie hydraulique fournie par un fluide sous pression est
transformée en énergie mécanique. Il en résulte un mouvement de rotation sur l’arbre
de sortie.
Les moteurs hydrauliques présentent deux caractéristiques : le couple moteur et la
vitesse de rotation.
Remarque :
Ces moteurs entraînent des systèmes mécaniques. Si le couple résistant devient trop
important, la pression monte. Quand elle atteint la valeur de réglage du limiteur de
pression, le débit retourne au réservoir.
Leur avantage c’est qu’ils développent une grande puissance pour un encombrement
réduit

69
4. Moteurs hydrauliques
4.2 Principaux types de moteurs hydrauliques

➢ Moteur à palettes:

L’huile sous pression provoque la rotation des palettes implantées sur le rotor.
Avantages : réalisation simple
Inconvénients : puissance transmise relativement faible.

70
4. Moteurs hydrauliques
4.2 Principaux types de moteurs hydrauliques

➢ Moteur à pistons axiaux :

Les pistons en communication avec la haute pression se déplacent en tournant et par

une liaison rotule avec le tourillon obligent ce dernier à tourner. Cy = 2r.tanα.n.s


Avantages : couple très important, possibilité de varier la cylindrée, vitesse
importante.
Inconvénient : coûteux.

71
4. Moteurs hydrauliques
4.2 Principaux types de moteurs hydrauliques

➢ Moteur à engrenage :

Même conception que la pompe à engrenage, la pression du fluide entraîne en rotation


les roues dont l’une est motrice.
Avantages : encombrement très réduit, économique.
Inconvénients : rendement limité.

72
4. Moteurs hydrauliques
4.2 Principaux types de moteurs hydrauliques

➢ Moteur à pistons radiaux :

Contrairement aux pompes à pistons radiaux, les pistons peuvent tourner sur une
came (stator) permettant d’avoir plusieurs courses par tour. Le nombre des pistons est
impair pour la continuité de débit et l’équilibrage. Possibilité d’avoir une distribution
cylindrique ou plane du fluide
Avantages : couple très important.
Inconvénients : vitesse faible, encombrant, coûteux, problèmes d’étanchéité pour la
distribution

Cy = n.n’.c.s.
n: nombre des pistons
n’ : nombre de courses par tour.
c: course.
s: surface du piston.

73
4. Moteurs hydrauliques
4.2 Principaux types de moteurs hydrauliques

➢ Réglage de la vitesse :
Le réglage de la vitesse de rotation d’un moteur hydraulique se fait en agissant sur
le débit d’huile utilisé.
Pour régler ce débit, il est possible d’utiliser :
➢ Une pompe à débit variable : dans ce cas, le moteur seul doit être alimenté par
la pompe
➢ Un limiteur de débit : dans ce cas, le montage peut s’effectuer de deux façon
différentes.
Remarque :
La plupart des moteurs sont prévus pour tourner dans les deux sens. Pour inverser le
sens de rotation, il suffit d’inverser l’alimentation et le retour au réservoir.

74
4. Moteurs hydrauliques
4.3 Caractéristiques associées aux moteurs hydrauliques

75
4. Moteurs hydrauliques
4.3 Caractéristiques associées aux moteurs hydrauliques

➢ Puissance hydraulique:
C’est la puissance d’entrée pour le moteur.

Δp en [Pa], QV en [m3/s] Ph en [W].

Le fluide entre dans le moteur avec un débit Qe débité réellement par la pompe, mais
le moteur ne peut refouler que le débit Qs = Cy.N le débit excédentaire constitue les
fuites on peut écrire alors : Qe =Qs + Qfuites et le rendement volumétrique est :

(N en [tr/s])

76
4. Moteurs hydrauliques
4.3 Caractéristiques associées aux moteurs hydrauliques

➢ Puissance mécanique:
C’est la puissance de sortie développée par le moteur :

C en [mN], ω en [rad/s], Pm en [W]

➢ Rendement:

Le rendement global du moteur est :

Où ηm est le rendement mécanique du moteur.


En remplaçant dans l’expression précédente Qe par Cy.N/ ηv et ω par 2πN, on trouve :

77
4. Moteurs hydrauliques
4.4 Symbolisation

78
5. Vérins
5.1 Définition

Le vérin hydraulique est un appareil qui transforme une énergie hydraulique en


énergie mécanique animée d'un mouvement rectiligne.

79
5. Vérins
5.1 Définition

80
5. Vérins
5.2 DIMENTIONNEMENT DES VERINS

Pour déterminer la pression (p) d’utilisation d’un vérin, il faut connaître :

‰ La force F nécessaire à développer.

‰ La section annulaire S.

81
5. Vérins
5.2 DIMENTIONNEMENT DES VERINS

➢ Détermination des vitesses de sortie et de rentrée des tiges de vérins


hydrauliques :

82
5. Vérins
5.3 TRAVAIL ET RENDEMENT D’UN VERIN

83
5. Vérins
5.4 PUISSANCE D’UN VERIN

84
5. Vérins
5.4 PUISSANCE D’UN VERIN

➢ Puissance hydraulique :

85
Exercices

Exercice 6 :

1. Calculez le débit d'une pompe à engrenage.


Soit la vitesse de rotation n = 1450 tr/min, la cylindrée V = 2,8 cm3 (par tour)
2. Calculez le rendement d'une pompe hydraulique.
Soit la vitesse de rotation n = 1450 tr/min, la cylindrée V = 6,5 cm3 (par tour), le débit effectif
qeff = 8,6 l/min à 100 bar.

86
Exercices

Exercice 10:

Un vérin de force 78500 N doit effectuer une course de 30 cm en 1,5 s. La pression de service
est de 100 bar. On demande :
a) la puissance du vérin –
b) son diamètre –
c) le débit nécessaire

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6. Distributeurs
6.1 Définition

Les distributeurs sont destinés à :


- Distribuer le fluide hydraulique sous pression venant de la pompe vers l’utilisation
(vérin ou moteur hydraulique).
- Retourner le fluide vers le tank (réservoir).

88
6. Distributeurs
6.1 Définition

Un distributeur hydraulique est toujours défini par son nombre d’orifices et son
nombre de positions (comme ceux pneumatiques).
Chaque position correspond à une fonction bien définie. En symbolisation, chacune
des positions est représentée par une case carrée. Dans un croquis
normalisé les conduites doivent en principe aboutir à la case correspondant à la
position de repos (neutre). On obtient les autres positions par déplacement latéral
des cases.

89
6. Distributeurs
6.2 Les distributeurs à tiroir (les plus courants)

Le tiroir est une pièce de révolution rectifiée, possédant des gorges qui mettent en
communication les différents orifices du distributeur.

90
6. Distributeurs
6.2 Les distributeurs à tiroir (les plus courants)

Exemple1 : distributeur 4/2 à commande électrique (24v~) rappel par ressort.

▪ Au Repos

· La bobine L n’est pas alimentée (excitée).


· Le ressort est détendu.
· P communique avec A et B communique avec T.

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6. Distributeurs
6.2 Les distributeurs à tiroir (les plus courants)
▪ En Action

• la bobine L est alimentée.


• le ressort est comprimé.
• P communique ave B et A communique avec T.

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6. Distributeurs
6.2 Les distributeurs à tiroir (les plus courants)

Exemple 2 : Distributeur 4/3 à commandes électrique, centre fermé, centrage par


ressorts (le plus courant en hydraulique).

93
6. Distributeurs
6.3 SYMBOLE DES PRINCIPAUX DISTRIBUTEURS HYDRAULIQUES

94
6. Distributeurs
6.3 SYMBOLE DES PRINCIPAUX DISTRIBUTEURS HYDRAULIQUES

Les commandes d’un distributeur hydraulique peuvent être :

95
7. Les réducteurs de débit et les valves d’arrêt

Clapet anti-retour

Un clapet anti-retour est un dispositif (une vanne) permettant de contrôler le sens


d’un fluide dans une tuyauterie. Il instaure donc un sens unique de circulation pour
un liquide ou un gaz : ils peuvent s’écouler vers l'aval, mais le clapet évite les
remontées en amont.
Les clapets anti-retour permettent au fluide de circuler dans un sens seulement, le
retour est bloqué.

Symbole

Sans ressort Avec ressort taré


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7. Les réducteurs de débit et les valves d’arrêt

Les limiteurs de débit :

Ils permettent le réglage de la vitesse de déplacement d'un vérin lorsque la charge


est fixe.

limiteur de débit bidirectionnel :


A B
La régulation se fait dans les deux sens.

limiteur de débit Unidirectionnel :

La régulation ne se fait que dans le sens A


vers B. A B

Lorsque le fluide circule de B vers A, le


clapet fait office de by-pass et shunte le
limiteur.
97
7. Les réducteurs de débit et les valves d’arrêt

Limiteur de pression

Quand un vérin arrive en butée, la pression dans le circuit augmente de façon


instantanée, il est nécessaire de limiter cette pression à une valeur maximum
admissible, dans le but de protéger les composants du circuits.
Cette valeur pmax sera définie par un limiteur de pression qui se trouve en général
juste en sortie de la pompe.
Dans la pratique, on utilise un clapet dont le ressort de tarage s’oppose à la pression
et permet le retour au réservoir du fluide.

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7. Les réducteurs de débit et les valves d’arrêt

Limiteur de pression

Symbole

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