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Physiques et Techniques
A mes très chers parents, qui m’ont donné tant d’amour, qu’ils
trouvent dans ce travail, l’expression de ma grande affection et mon
amour infini, Que dieu les préserve longue vie, santé et prospérité.
Moncef.N.
La présentation de ce mémoire est pour moi l’occasion d’exprimer ma
reconnaissance envers tous ceux qui m’ont apporté leur aide et m’ont soutenu le
long de ce travail.
Mes vifs remerciement s’adresse également agréable à tous les membres de Jury
qui accepté de juger ce travail.
INTRODUCTION
Par sa souplesse d'utilisation, sa puissance massique élevée, ses rendements excellents, les
simplifications de construction qu'elle autorise par l'élargissement de la gamme de ses
composants, elle a acquis sur le marché une place très importante. En effet l'application de
l'hydraulique s'étend maintenant sur des larges secteurs. Les installations hydrauliques sont
utilisées dans des lieux de production modernes.
L'hydraulique est fortement représentée dans la construction navale et aéronautique ainsi que
dans les mines, dans les engins, les semi-remorques, etc.…
Dans le même contexte et à travers mon projet de fin d’études intitulé « Contribution à
l'étude des schémas hydrauliques », j’ai essayé de mettre en relief l’utilisation des
différents schémas hydrauliques reflétant des applications purement industrielles.
Dans le 1er chapitre j’ai traité les représentations graphiques des composants
hydrauliques,
Dans le 2ème chapitre j’ai traité la théorie de l’hydraulique appliquée.
Dans le 3ème chapitre j’ai traité les accessoires d’un l’hydraulique.
Dans le 4ème chapitre j’ai traité les composants hydrauliques et électro-hydrauliques.
Dans le 5ème chapitre j’ai traité les circuits hydrauliques.
Dans le 6ème chapitre j’ai présenté l’étude des circuits hydraulique à vérins.
Dans le 7ème chapitre j’ai mis en relief l’étude des circuits hydraulique à moteurs.
Dans le 8ème chapitre j’ai traité l’étude des pompes hydrauliques.
Dans le 9ème chapitre j’ai traité l’étude des circuits hydrauliques industriels.
Et quelques travaux pratiques pour deux niveaux de formation professionnelle suivis d’une
conclusion générale clôturant le volume de travail présenter.
HISTORIQUE DE L’HYDRAULIQUE
L’hydraulique est, en fait une science à la fois ancienne et moderne. Ancienne parce que
certaines applications, telle la roue à aubes, remontent à l’antiquité. La pompe à pression a
était déjà d’un usage courant chez les Egyptiens, les Grecs et les Romains. Moderne parce
que les physiques relatives aux forces hydrostatiques n’ont été formulées qu’au 17ème siècle
pour voir apparaître les premières applications industrielles basées sur ces lois.
Ce furent les presses hydrauliques qui à l’époque fonctionnaient à l’eau, grâce auxquelles il
devint possible de développer des forces énormes avec des appareils simples et peu
encombrants.
Puis on employa des pompes à pistons et à clapets tournants à des vitesses lentes. Celles-ci ne
pouvaient cependant pas être directement accouplées à des moteurs électriques ou à explosion
tournant à des vitesses beaucoup trop élevés. On chercha alors de régler ce problème et ce
ainsi que l’eau fut remplacée successivement par des émulsions eau huile et, plus tard, par de
l’huile minérale.
L’emploi des huiles présente des grands avantages : pouvoir lubrifiant, protection contre la
corrosion et fuites internes plus faibles. La transmission de l’énergie par un liquide n’était pas
seulement intéressante pour le développement des grandes forces, mais aussi pour l’obtention
et le contrôle des mouvements grâce à la souplesse qui résulte de l’incompressibilité des
liquides.
En Amérique, entre les deux guerres mondiales, l’essor de l’hydraulique fut énorme. En
quelques années, on vit surgir des nombreux constructeurs se spécialisants dans le domaine.
Aux cotés des transmissions mécaniques et électriques, l’hydraulique et la pneumatique
conquirent ainsi une place très importante dans l’industrie.
Dans l’Antiquité, l’énergie hydraulique était déjà utilisée par les Grecs et les Romains qui
moulaient le blé à la roue hydraulique. Mais, la profusion d’esclaves bon marché et de bêtes
de somme ralentit la propagation de cette source d’énergie jusqu’au XIIe siècle. Au Moyen
Âge, ont mis au point de grandes roues à eau en bois avec une puissance de sortie maximale
de 50 ch. L’énergie hydraulique moderne doit son développement à John Smeaton, ingénieur
britannique des travaux publics : il fut à l’origine de la première grande turbine hydraulique
en fonte. Cette source d’énergie joua un rôle déterminant lors de la révolution industrielle.
Elle donna une impulsion au développement des industries du textile, du cuir et des ateliers
d’usinage au début du XIXe siècle. Bien que la machine à vapeur fût déjà mise au point, le
charbon était rare et le bois un combustible peu efficace. L’énergie hydraulique contribua à
l’expansion des premières villes industrielles européennes et américaines jusqu’au milieu du
XIXe siècle, époque où le charbon, transporté par péniche, devint bon marché.
CHAPITRE I
1. Transformation de l'énergie :
• Les pompes et les moteurs hydrauliques :
Désignation Explication Symbole
Débit volumétrique
Pompes Conversion de l'énergie
mécanique en énergie constant variable
hydraulique.
- à un sens d'écoulement
• Les vérins
Désignation Explication Symbole
Conversion de l'énergie
Vérin hydraulique en énergie
– à simple effet mécanique avec mouvement
linéaire
Distributeurs
Clapets qui pour l'ouverture et la fermeture alimentent multiples
voies d'écoulement.
Essentiellement, les distributeurs sont caractérisés par:
– le nombre des positions du tiroir; représentation par un nombre
correspondant de carrés; représenté par 0, a, b (*)
– le nombre de raccords et d'interconnexions dans les positions du
tiroir; représenté par lignes et flèches.
- Distributeur 2/2
- Distributeur 3/2
- Distributeur 4/3
- Distributeur 6/3
Types de commande :
a) à action directe :
– Pédale
Montage à la position du tiroir
– Poussoir désigné
– Galet
– activation électromagnétique
Exemple: un côté avec rappel
par ressort.
– activation pneumatique
b) pilotés
Montage à la position du tiroir
existant En
– activation hydraulique, détail
commande électromagnétique Les distributeurs de plus grand
calibre sont activés par une
valve pilote hydraulique.
Celui-ci est pourvu d'une
commande électrique ou Simplifié
pneumatique.
Distributeurs d'étranglement
Distributeurs avec transfert sans étape entre les positions de tiroir
uniques en cas d'étranglement variable. Représentation par des
lignes parallèles sur la longueur du symbole.
– Régulateur électro-hydraulique
avec réglage de position du tiroir
Clapets anti-retour
Clapets qui isolent la pression et le débit dans un sens par
l'intermédiaire d'un siège.
– Conduites
Conduites pour huile de pilotage
et fuites d'huile
Tubes flexibles
– Raccordements de conduites
– Aération
– Raccord rotatif
– Accumulateur hydraulique
– Filtre
– Refroidisseur
– Chauffage
– Manomètre
– Débitmètre
CHAPITRE II
1. LES FLUIDES
Les fluides sont des corps dont les molécules sont très mobiles les unes par rapport aux autres,
Ils prennent la forme des vases qui les contiennent.
Les fluides se divisent en deux groupes :
- Les gaz, qui sont très compressibles
- Les liquides, qui sont très peu compressibles. Leur incompressibilité est utilisée en
hydraulique pour l’obtention des pressions élevées.
Ces forces de frottement, qui font que différents liquides s’écouleront différemment, sont à
l’origine de la viscosité. Tous les liquides que nous utilisons sont des fluides réels et il est
nécessaire de tenir compte de leur viscosité dés qu’ils s’écoulent.
1.1. La viscosité
On peut définir la viscosité comme étant la résistance qu'opposent les molécules de ce fluide à
une force qui tend à les déplacer. D’une façon générale la viscosité cherche à quantifier la
résistance du fluide à l’écoulement. L’aptitude à l’écoulement est appelée « fluidité ». Plus la
viscosité est grande, plus grande est la résistance à l’écoulement, Il existe 3 façons de définir
la viscosité d’un fluide :
Elle est le quotient de la viscosité absolue dynamique par la masse volumique du liquide.
=
Unité : m²/s
Les sous-multiples sont, le stokes (1St = 10-4 m²/s) et le centistokes (1 cSt = 1/100 st).
Les huiles utilisées dans un circuit hydrauliques sont classées en deux groupes (fig.II.2):
- Les huiles minérales
- Les huiles difficilement inflammables
Figure II-2
Classification des huiles
Les huiles minérales
des catégorie HM et
HV sont les plus
utilisées. Chaque
catégorie est divisible
par sept classes
correspond chacune à
une viscosité
moyenne à 40°C
(Fig.II.3).
Il existe plusieurs types de viscosimètres utilisant ce principe et qui ont donné leur nom à des
unités de viscosité.
1.4.1 Viscosité Engler
Au moyen du dispositif Fig.II.5, on compare les temps
d’écoulement à pression atmosphérique de 200 cm3 d’huile
à une température de référence (généralement 50°C) au
temps d’écoulement de 200 cm3 d’eau prise à 20°C.
temps écoulement 200cm3 d ' huile
Viscosité E(50C) =
temps écoulement 200cm3 d ' eau
L’orifice calibré du viscosimètre fait Ø = 2,8 mm. Le
temps d’écoulement de l’eau est généralement compris
entre 51 et 51,3 secondes.
Prenons un exemple.
On a relevé un temps de 178 secondes pour l’écoulement
de 200 cm3 d’huile à 50 °C au travers du viscosimètre
Engler. La viscosité de cette huile est donc :
Figure II-4Viscosimètre Engler
°E (50 °C) = 178/51 = 3,49 °E
La viscosité Engler est surtout utilisée en Europe
Continentale ;des abaques et des tableaux sont fournies pour la convertir en stockes (voir
annexe 1). Les fluides hydrauliques courants ont une viscosité comprise entre 3 et 5 °E.
Parmi les autres définitions de la viscosité, citons la viscosité SSU (Seconde Saybolt
Universel), SRC (Seconde Redwood Commercial), SAE (Société of Automobile
Engineerings), API (American Petroleum Institute).
2. HYDROSTATIQUE
2.1. Définition :
C’est la branche de la physique qui étudie les propriétés des liquides au repos.
L’hydrostatique étudie en particulier la transmission des pressions.
Un liquide réel diffère du liquide idéal par sa viscosité. Or celle-ci ne manifeste ses effets
que s’il y a déplacement. Aussi en hydrostatique, le fluide étant, Les lois établies pour les
fluides parfaits, s’appliquera aussi aux fluides réels.
2.2. La pression
La pression indique la force par unité de surface.
F
p= Avec p en pascal, F en Newton et S en m2
S
L’unité légale de pression est le pascal (Pas). C’est la pression exercée par une force de un
newton uniformément répartie sur 1 m2.
Cette unité étant très petite, elle n’est pas utilisable couramment. En pratique elle est
remplacée par le bar qui correspond à la pression exercée par une force de 1 déca newton par
cm2.
1 bar = 1 daN/cm2 = 105 pascals.
Le bar est équivalent, à 2% près, à l’ancienne unité de pression le kg/cm2.
Exemple 2
Un vérin est soumis à une pression p de 100 bars, sa surface active S est de 7,85 cm2
On recherche la force maximale réalisable.
Soit:
Exemple 3
Une plate-forme de levage alimentée par une pression de réseau de 75 bars doit soulever une
charge de 15 000 N.
Quelle sera la surface du piston S?
Soit:
F = 15 000 daN S= F /p
p = 75 bar 75.105 Pa
Alors F2 > F1
Pour augmenter la force F2 en gardant F1, A1 constante il faut augmenter la surface A2.Le
principe fondamental qui régit tout système hydraulique, du simple cric au pont élévateur, est
que les faibles forces exercées sur le piston de mise sous pression (F1, A1) peuvent être
augmentées par l’agrandissement de la surface du piston de travail.
Exemple :
Donc s2 < s1
Exemple :
F1=20 daN
S2=100 cm2
F2 S1= 2 cm2
X2 X1 =10cm
3. HYDRODYNAMIQUE
3.1. Définition
L’hydrodynamique étudie les propriétés des fluides en mouvement. Un fluide en mouvement
est caractérisé par sa pression et son débit. Il met en évidence les frottements internes qui
interviennent chaque fois que des couches voisines de fluide se déplacent à des vitesses
différentes (viscosité). Il fait apparaître la pression dynamique, qui est la pression créée par
l’énergie cinétique du fluide :
2
P dynamique =
2
ρ la masse volumique du liquide en mouvement (en kg/m3).
la vitesse d’écoulement du fluide (en m/s).
3.2. Le débit
C’est le volume de fluide qui s’écoule à travers une section droite durant l’unité de temps.
L’unité est le m3/s. en pratique, cette unité est très grande. Elle est remplacée par le litre par
minute ou le cm3 par seconde.
Expression : Qv = v x S, avec v : vitesse en m/s et S : la section de la conduite en m2
Exemple 1:
Soit :
Un vérin à double effet alimenter par une pompe de débit Q = 10 l/min, le diamètre intérieur
à l’admission du vérin est d adm = 6 mm, le diamètre du piston d piston = 32 mm.
On recherche : -la vitesse d’écoulement dans la conduite d’admission du vérin v1.
-la vitesse de sortie de piston v2.
Réponse
• L’énergie potentielle : qui dépend du poids de la colonne de liquide par rapport au point
considéré.
Epot = M.g.h avec Epot en joules, M en kg, g = 9.81 (en pratique 10) et h = hauteur en m
Pour un fluide hydraulique de masse M, en mouvement l’énergie totale de cette masse est la
somme des énergies potentiel, cinétique et de pression.
1 M
Etotale = M . v2 + p . + M.g.h
2 ρ
1 2 1
(1) = (2) ➔ P1 + ρv 1 + ρgz 1 = P2 + ρv 22 + ρgz 2
2 2
1
(1) - (2) = (P1- P2) + ρ(v 12 - v 22 ) + ρg(z1 - z 2 ) = 0
2
En régime établi dans les tubes ronds et lisses de qualité hydraulique on considère que
l’écoulement est généralement :
La zone comprise entre 2000 et 3000 constitue la zone des écoulements instables
Application :
Une conduite de diamètre d = 30 mm, dans laquelle circule un fluide de débit Qv = 120 l/min,
et de viscosité cinématique υ = 6°E. Quel est le régime de l’écoulement ?
Solution :
Débit en m3/s :
120 10 −3
Qv = = 2 10 −3 m 3 / s
60
Section de la conduite :
d 2 (0.03) 2
S= = = 7.06 10 − 4 m 2
4 4
Vitesse d’écoulement du fluide :
Qv 2 10 −3
Qv = S ➔ = = = 2.83m / s
S 7.06 10 − 4
Nombre de Reynolds :
d
Re =
Une viscosité de 6°E correspond à 45 cst. Soit 45.10-6 m2 /s (voir annexe 1)
d 2.83x0.03
Re = = = 1860
45.10 −6
On a trouvé Re = 1860 < 2000
Vitesses d’écoulement
Les pertes de charge dans le cas d’un écoulement turbulent sont plus élevées que pour un
écoulement laminaire. Aussi pour conserver dans les tuyauteries un écoulement laminaire on
admet en pratique les vitesses de circulation suivantes :
Ce sont des valeurs moyennes retenues pour des huiles ayant une viscosité comprise entre
2.8 et 4.5°E et une densité comprise entre 0.85 et 0.9.
ρ : masse volumique
υ : viscosité cinématique
Caractéristique d’écoulement :
U : vitesse moyenne
Δp : différence de pression
Figure II-14 Aspérités (rugosité absolue)
3.8.2 Détermination de la perte de charge
Les pertes de charge sont de deux types :
• Perte de charge linéaire (due au frottement dans une conduite de section constante et
longueur L)
• Perte de charge singulière (due aux singularités, coude, rétrécissement, élargissement
diaphragme…)
Application 1
Une pompe débite 90 l / min d’huile hydraulique de masse spécifique ρ = 900 kg / m3 et de
viscosité 3,5 °E à 50 °C. Déterminer le diamètre de la conduite d’aspiration pour que la
vitesse de l’huile soit de 0,8 m / s. Rechercher la nature de l’écoulement. La pompe étant
placée à 1 m au dessus de la crépine, vérifier que la perte de charge est acceptable.
Solution
Débit pompe
90 l/min = 1.5 l/s = 1 500 cm3/s
Viscosité
ν = 3,5 °E = 25 cSt = 25. 10-6 m2/s
Diamètre de la tuyauterie
Q=Sv
S = Q/ v 1 500/80 = 18,75 cm2
S = π d2/4
4S
d= = 4.88 cm soit d = 50 mm
Calcul du nombre de Reynolds
Application 2
Soit le schéma ci-contre, calculer :
− la perte de charge.
− la perte de puissance absorbée par la perte de charge.
On donne :
le débit de la pompe Q = 60 l/min.
la pression de tarage du limiteur de pression Po = 215 bar.
la charge F = 20 000 daN.
la pression au manomètre 6 est : 210 bar.
2
la section du piston côté fond : S = 100 cm .
Solution : F
Application 3
Application de la formule de Poiseuille.
Calculer la perte de charge dans une conduite de refoulement de diamètre d = 12.5 mm, de
longueur L = 4 mm, dans laquelle circule un fluide de viscosité ν = 0.34 St.
Solution :
Définition : Travail (W) effectué par une force (ou un couple) par unité de temps.
ΔW F Δl
Soit P = = = FV
Δt Δt
Or on a vu que F = p S P = p S V et Q = S V
P( w ) = p ( Pa ) Q ( m 3
/ s)
En pratique les pressions sont données en bar, le débit en l/min et la puissance en kW donc
la formule sera alors :
p ( bar) Q ( l / mn )
P( kw ) = (1)
600
En hydraulique, on définie la cylindrée d’un moteur (ou d’une pompe) tel que :
Q ( l / mn )
Cyl ( l / tr ) = (2)
N ( tr / mn )
Remarque : la cylindrée est souvent donnée en cm3. En prenant la relation liant la puissance
au couple, on obtient :
( rd ) N ( tr / mn ) Q ( rd ) Q ( l / mn )
P( w ) = C ( mN ) ( rd / s ) = C ( mN ) avec N = P( w ) = C ( mN) (3)
30 Cyl 30Cyl ( l / tr )
p ( bar ) Q ( l / mn)
Or on a vu que P( kw ) =
600
Pour écrire l’égalité entre (1) et (3) il faut les rendre en même unité on obtient donc :
p (bar) Q (l/mn) ( rd ) Q ( l / mn )
1000 = C ( mN)
600 30Cyl ( l / tr )
50
C ( Nm ) = p ( bar) cyl ( l / tr )
Remarque : Créelle = * Cth avec : rendement du moteur (ou de la pompe).
Application 1
Calcul de puissance perdue due aux pertes de charge.
Dans le circuit ci-contre écoule un débit d’huile de 40 l/min.
la pression à l’entrée A est de 150 bars, la pression à la sortie
B n’est plus que 120 bars à cause du perte de charge dans le
circuit.
Quelle est la perte de puissance entre les points A et B ?
Figure II-16 Circuit d’écoulement
Solution :
Quelle est la valeur de la puissance perdue par laminage, lors du mouvement de sortie de la
tige du vérin ?
CHAPITRE III
1. INTRODUCTION :
Parmi les indicateurs du système hydraulique on peut citer les instruments suivants :
- Le manomètre pour indiquer la pression.
- Le débitmètre pour mesurer le débit.
- Le thermomètre pour indiquer la température.
- Le thermostat pour contrôler la température.
Il est aussi d’une importance capitale d’avoir, dans l’ensemble d’un système hydraulique, des
accessoires qui servent au conditionnement du fluide, se sont :
- Le réservoir.
- Les filtres.
- L’échangeur thermique.
-
2. TUYAUX, TUBES, BOYAUX ET RACCORDS :
Ils sont caractérisés par les paramètres suivants :
- Le débit maximal.
- La pression maximale.
2.1. Boyaux :
Les canalisations souples, plus souvent appelées boyaux, sont utilisées en hydraulique pour
raccorder des composantes relativement mobiles l’une par rapport à l’autre. On les utilise
aussi dans les endroits où se produit une vibration. Pour le montage des flexibles est conseiller
d’appliquer la méthode de montage 2 qui figure dans le tableau ci-dessous.
Dans un système hydraulique, les appareils et instruments de contrôle (réservoirs, filtres, etc.)
n’ont aucune influence sur les principes moteurs qui sont :
- La transformation de l’énergie.
- L’adaptation de l’énergie.
- L’acheminement de l’énergie.
3.1. Réservoir :
Toute installation hydraulique possède un réservoir qui doit principalement stocker le fluide
de travail nécessaire au fonctionnement de cette installation. Il s’agit généralement d’huile. Ce
réservoir doit toutefois remplir d’autres tâches pour les quelles, bien sûr il a été fabriqué,
principalement de protéger le fluide et de le refroidir. (fig.III.4)
3.2. Filtres :
La qualité d’une installation hydraulique dépend de celle du filtre qui y inséré. Pour assurer le
fonctionnement sécuritaire d’une installation hydraulique de haute sensibilité, il faut que
l’huile soit exempte d’impuretés (particule de l’usure, etc.). Les souillures doivent donc être
enlevées de l’huile, cela se fait en la faisant passer à travers un filtre. Les filtres pour
installations hydrauliques sont gradués selon la grosseur des particules qu’ils sont capables de
retenir. Par exemple, un filtre de 10 m (micromètres) est un filtre pouvant retenir des
particules supérieures à 10 m.
Sortes de filtres :
Filtre de compensation d’air : Lorsque le niveau de fluide varie dans le réservoir à la suite
d’une fluctuation (besoin inégal) dans le circuit, le filtre d’air assure la compensation d’air
entre le réservoir et l’environnement. On dit alors que le réservoir respire.
Filtre de retour (fig III.6 a) : Le filtre de retour est composé de différentes rondelles de
filtration, empilées les unes sur les autres et maintenues en place par des boulons de fixation.
Les rondelles sont munies des deux côtés de grandes gorges tracées en biais, correspondant au
degré de filtration. Les gorges de deux rondelles voisines sont tracées en croix pour maintenir
la grandeur des gorges et un labyrinthe de fentes de filtration, lors du serrage des rondelles de
filtration.
Filtre de pression (fig.III.6 c) : Le filtre de pression est monté, comme son nom l’indique,
dans le débit du fluide. On pose le filtre, le plus souvent directement avant l’appareil de
pilotage ou avant l’appareil de régulation.
3.3. Manomètre :
3.4. Thermomètre :
Le thermomètre est un appareil qui sert uniquement à relever une mesure de température.
3.5. Thermostat :
Le thermostat, comme le thermomètre enregistre les variations de températures, mais plus que
le thermomètre, il peut garder la température constante en interrompant l’arrivée de chaleur. Il
contribue ainsi à l’autocontrôle du système.
3.6. Manocontact :
Le manocontact est utilisé pour ouvrir ou fermer un circuit électrique sous l’influence
de la pression hydraulique. Exemple fig.III.8
1. tige (tiroir)
2. poussoir
3. ressort de rappel
4. contact électrique
3.8. Accumulateur :
L’accumulateur emmagasine l’énergie du circuit hydraulique et peut la relâcher dans le circuit
au moment opportun. La figure III.11 montre deux exemples de type d’accumulateur.
On utilise les accumulateurs pour trois fonctions :
- Comme réserve d’énergie en cas d’urgence (coupure de courant).
- Comme amortisseur de chocs et de vibrations causés par le débit du fluide.
- Comme économiseur d’énergie.
CHAPITRE IV
2. ACTIONNEURS :
Dans un circuit, les actionneurs hydrauliques constituent l’outil indispensable pour convertir
l’énergie hydraulique en énergie mécanique. Cette conversion se fait par des mouvements
rotatifs (moteurs) ou par des mouvements de translation linéaire (vérins à simple ou à double
effet).
Figure IV-1: Vérin simple effet plongeur Figure IV-2 : V. S. E retour par ressort.
- vérin télescopique :
Le vérin télescopique permet d’obtenir une course importante tout en se logeant dans un
encombrement relativement réduit. Ces vérins peuvent être simple, ou double effet.
a) Vérin pivotant :
Le principe de ce vérin consiste à transformer le mouvement rectiligne d’un piston en un
mouvement rotatif autour d’un axe. Ce type de vérin doit développer un couple de force afin
d’exécuter le travail exigé par la machine. Rappelez vous que le couple égale le produit de la
force développée par la longueur du levier. Couple = Fx L (Nm)
b) Moteurs hydrauliques :
Dans ce type d'actionneur, l'énergie hydraulique fournie par un fluide sous pression est
transformée en énergie mécanique. Il en résulte un mouvement de rotation sur l'arbre de
sortie.
Les moteurs hydrauliques présentent trois caractéristiques :
- le couple moteur
- la vitesse de rotation.
- la cylindrée
Remarque : Ces moteurs entraînent des systèmes mécaniques. Si 1e couple résistant devient
trop important, la pression monte. Quand elle atteint la valeur de réglage du limiteur de
pression, le débit retourne au réservoir. (Voir limiteur de pression page 50).
1 = Pignons
2 = Paliers
3 = Corps
4 = Couvercles
5 = Joint d'arbre
6 = joint délimitant la zone HP de
compensation axiale
3. CONTROLES DE DEBIT :
Le contrôle de débit sert à surveiller et ajuster le débit d’un fluide dans un circuit hydraulique.
De façon générale, on distingue deux types de contrôles de débit :
- Les étranglements à ouverture fixe.
- Les étranglements à ouverture variable.
Lors de l’emploi de contrôles de débit, il faut tenir compte des critères suivants :
- Les variations de débit.
- Les fluctuations éventuelles de la température du fluide.
- La nécessité d’un contrôle rigoureux.
- Le type de contrôle de débit (direct ou par soustraction).
- La perte de pression causée par la circulation du fluide dans le contrôle de débit.
Le régulateur doit être sensible aux variations de viscosité et aux fluctuations de pression.
Pour éviter les changements dans la viscosité du fluide, le régulateur est pourvu d’un orifice
variable à paroi mince. Pour contrôler les variations de pression, on incorpore un tiroir de
balance de pression au régulateur.
Dans les régulateurs à deux voies, la balance de pression est montée en série avec
l’étranglement, de plus l’étrangleur de réglage est ouvert au repos.
Au lieu d’être installé en série comme celui à deux voies, le régulateur de débit à trois voies a
un diaphragme de mesure disposé en parallèle avec l’étrangleur de réglage. De plus,
l’étrangleur de réglage est fermé au repos au lieu d’être ouvert comme dans le cas du
régulateur à deux voies.
4. CONTROLES DE PRESSION :
Le contrôle de pression se fait par des soupapes de pression. Ces soupapes sont définies
comme étant des composantes agissant d’une manière prédéterminée sur la pression d’un
système dans une installation ou une partie d’installation hydraulique. L’action de ces
composantes a lieu seulement par la modification de sections d’étranglement. Les soupapes se
classent selon leurs modes de conception ou selon leur fonction.
a)
b)
Les deux principaux facteurs qui déterminent l’emploi des soupapes de réduction de pression
à action directe et à action pilotée sont :
- Le débit qui va y circuler.
- La réduction de pression désirée.
Le tarage de la soupape permet de maintenir le piston en équilibre tant que la pression créée
dans la chambre annulaire est plus faible que la pression préréglée par le mécanisme de
tarage de la soupape. Le fonctionnement de cette soupape est identique à celui de la soupape
de séquence.
Figure IV-19Circuit sans soupape de freinage Figure IV-20 Circuit avec soupape de freinage
Sélection d’une soupape de freinage :
Lors de la sélection d’une soupape de freinage, on doit considérer la différence de pression
qui existe entre la sortie et l’entrée d’un actionneur quand il sera soumis à une charge
négative. La quantité de fluide qui y circule détermine la taille des orifices et la composante.
4.8. Application :
Une pompe alimente un vérin suivant le schéma du circuit ci-dessus, la charge sur la tige du
vérin est F = 12000 daN. Le vérin possède les caractéristiques suivantes :
Le diamètre du piston D = 100 mm.
La course du vérin est C = 1 m
1. quelle est la pression dans le vérin, en supposant un rendement v de l’organe récepteur
égal à 0.9 ?
2. quelle la vitesse de déplacement de la tige du vérin ?
3. quel est le temps nécessaire pour un déplacement C égal à la course ?
4. à quelle pression Po doit être régler le limiteur de pression si la distance de la pompe au
vérin est de 10 m, avec une tuyauterie de diamètre extérieure D = 28 mm et d’épaisseur
e = 3.2 mm. L’huile utilisée ayant une masse volumique ρ = 0.87 g/cm3 et une viscosité
ν = 34 cSt. On ne tiendra pas compte de la perte de charge dans le distributeur (6).
Solution :
1. la pression nécessaire dans le vérin pour vaincre la charge F est , compte tenu du
rendement v du vérin égal à :
FdaN 12000
p bar = soit p bar = = 170 bar.
S cm 2 v 10 2
0.9
4
2. la vitesse v de déplacement de la tige du vérin est :
Q 4 Q l / min 4 80
v m / s = l / min = = = 0.17 m/s .
6 Scm 2 6 (d cm ) 2
6 3.14 (10) 2
3. le temps mis pour la sortie de la tige est :
C 1
t = soit t = = 5.9 secondes .
v 0.17
4. calcul de la pression de tarage Po :
la pression de tarage Po du limiteur de pression est égale à la pression dans le vérin plus la
perte de charge dans la conduite entre la pompe et le vérin.
Donc Po = p + Δp or p = 170 bar et Δp à calculée.
Pour calculer Δp on doit savoir le type d’écoulement du fluide et le nombre Reynolds Re.
vd
Re = .
Avec :
v : la vitesse d’écoulement du fluide dans la conduite .
d : le diamètre de la conduite.
ν : la viscosité du fluide.
Q 4 80
v m / s = l / min = = 3.64 m/s
6 Scm 2 6 (2.16) 2
v d 3.64 102 2.16
alors R e = = = 2312
0.34
le régime d’écoulement est dit instable car 2000 < Re < 2500 donc pour plus de sécurité on
suppose le régime d’écoulement est turbulent. = (100R e ) −0.25 = (100 2312) −0.25 = 0.0456 .
La perte de charge entraînée par l’écoulement de l’huile dans la tuyauterie est donc :
L v2 10 3.642
p = = 0.0456 870 = 121675Pa 1.23bar .
d 2 21.6 10−3 2
on règlerait alors le limiteur de pression à Po 170 + 1.23, on prend par exemple Po = 175
bar.
5. CONTROLE DE DIRECTION :
Les distributeurs sont au circuit hydraulique se que les feux de circulation sont au trafic
routier. En fait, ces appareils hydrauliques sont conçus pour diriger le fluide aux endroits
désirés. En même temps, ils servent de conduite de retour du fluide hydraulique au réservoir.
Un distributeur permet aussi de commander le démarrage ou l’arrêt d’un actionneur
hydraulique.
Figure IV-23 Constructions des clapets anti-retour 1) sphérique, 2) conique, 3) cylindrique, 4) à piston
Les raccords A et B
pour utilisation, le
raccord X est pour le
pilotage du clapet.
Le principe de
fonctionnement de ce
type de clapet est :
-De A vers B le
clapet est passant
normalement. (Ouvert
par la pression PA).
-De B vers A le
clapet est bloqué, pour
qu’on puisse circuler le
fluide dans cette
direction il faux qu’on
applique une pression
permanente en X pour
ouvrir le clapet.
Figure IV-24 Clapet anti-retour piloté : blocage d’un vérin dans 1 sens.
Application :
4/3 à centre ouvert à commande par pilotage hydraulique. 8. clapet anti-retour piloté. 9.
Manomètre. 10. Vérin hydraulique double effets simple tige.
2. comme nous supposons que la pression du fluide dans l’orifice d’entrée A du clapet anti-
retour piloté est nulle, la pression de pilotage est donc :
à l’équilibre statique du piston de pilotage du clapet on a :
A
p p A p = p s A c + p r A c ➔ p p = (p s + p r ) c
Ap
et à l’équilibre statique du piston du vérin on a :
S F
p s s = p p S + F ➔ p s = p p +
s s
soit :
S F A
p p = (p p + + p r ) c
s s Ap
d’où :
S A F A
p p (1 − c ) = ( + p r ) c
s Ap s Ap
F A
( + pr ) c F
+ pr
s Ap s
pp = =
S Ac Ap S
(1 − ) −
s Ap Ac s
112 (112 − 8 2 )
on a donc : S = = 95.0 cm 2 et s = = 44.76 cm 2
4 4
F 5000
+ pr +1
et p p = s = 44 . 76 = 126.5 bar
A p S 3 95.03
− −
A c s 1 44.76
Il faut que la pression de pilotage soit légèrement supérieure à 126.5 bar pour que le système
bouge.
5.2. Distributeurs :
Pour désigner les distributeurs, on tient compte des orifices utilisés comme conduite de
circulation principale du circuit et du nombre de positions de commutation. Les orifices de
pilotage et de drainage ne sont pas considérés comme tels.
Distributeur à clapet :
La commande des distributeurs peut se faire par plusieurs moyens, on trouve la commande
manuelle (exemple : poussoir, levier, pédale), mécanique (exemple : ressort, galet, poussoir),
électrique (exemple : électroaimant, moteur), hydraulique (exemple : augmentation de la
pression hydraulique) ou pneumatique (exemple : augmentation de la pression pneumatique),
ces différents types de commandes sont représentées dans le chapitre 1 page 6.
6. ELECTRO-HYDRAULIQUE :
L’électro-hydraulique est une technique bien connue et très utilisée dans les
nombreux domaine industriels. Elle est basée sur la force d’attraction entre un champ
magnétique et un noyau de fer doux. On emploie cette force afin d’activer les tiroirs de
composantes hydraulique, directement ou indirectement.
Solénoïdes :
Les solénoïdes sont des actionneurs dont la puissance électromagnétique permet d’activer des
composantes hydrauliques dans des situations difficiles d’accès. Ils permettent une
commande directe et ils peuvent offrir de la souplesse et de l’efficacité à cette commande.
Un solénoïde est actionneur électromécanique a pour rôle de convertir l’énergie électrique en
mouvement mécanique linéaire. On distingue deux types :
1 : Enroulement.
2 : ligne de force.
3 : Structure.
4 : Plongeur.
5 : Tige du tiroir
Figure IV-32 Distributeur 4/3 à centre fermé, à commande électrique solénoïdes avec espace d’humide
CHAPITRE V
1 PRINCIPE :
Dans un circuit ouvert l’huile circule du réservoir vers la pompe qui la refoule vers l’organe
moteur (vérin ou moteur hydraulique). Puis elle retourne au réservoir. Ce circuit est le plus
simple et le plus courant dans les installations automatiques industrielles. Parmi les
principaux appareils qui le constituent sont :
Le réservoir
C’est d’abord une réserve d’huile qui représente
en général deux à trois fois le débit par minute de
la pompe. Mais ce n’est pas sa seule fonction et il
doit également permettre
• Le refroidissement de l’huile
• Sa décantation (séparation des produits plus
lourds) et sa désémulsion (séparation des
gaz);
• Alimentation correcte de la pompe, qui peut
être au dessus du réservoir, dedans (pompe
immergée), ou des sous (réservoir en charge)
Le réservoir reçoit différentes tuyauteries
• La tuyauterie d’aspiration (alimentation de
la pompe),
• La tuyauterie de retour,
• La tuyauterie de drain.
Figure V-1 Principe d’un circuit ouvert
La pompe
La pompe transforme une énergie mécanique en énergie hydraulique. Elle fournit un débit
d’huile à son orifice de refoulement. S’il y a dans le circuit un freinage ou une résistance à la
circulation du fluide, le fluide va monter en pression ce qui aura pour effet de réduire
légèrement le débit de la pompe. Cette réduction est surtout due à une augmentation des
fuites internes de la pompe et à la légère compressibilité de l’huile. En effet, des jeux
mécaniques sont nécessaires à la rotation ou à la translation des pièces (pistons, rotors,
barillets). Au travers de ces jeux très faibles l’huile va s’introduire, permettant une très bonne
lubrification mais apportant aussi un léger débit de fuite qui va augmenter avec la pression.
Selon la technologie de la pompe les fuites seront internes ou externes, et dans ce dernier cas
elles seront collectées par une conduite séparée appelée drain.
La soupape de sûreté ou limiteur de pression
C’est un appareil qui permet de limiter la pression dans un circuit. Il protége l’installation
contre tout dépassement de cette pression (réglable) et retourne directement au réservoir le
débit excédentaire, La soupape de sûreté doit pouvoir laisser passer la totalité du débit
pompe.
Le distributeur
C’est un appareil qui, par le jeu de tiroir ou de glaces munies de lumières, permet d’orienter
la circulation de la veine fluide dans la direction recherchée. Ce sont les aiguillages de la
veine fluide.
b) Choisir une pompe à cylindrée variable qui permettra d’obtenir une grande variation de
débit. Ce système est plus coûteux que le précédant mais permet une bonne régulation (avec
une petite temporisation due au temps de réponse du système) sur une plus grande plage.
c) Utiliser plusieurs pompes dont les débits s’ajoutent lorsque la plage de variation est très
grande.
4 APPLICATION :
Le circuit de la figure V.3 dit ouvert. Il est caractérisé par le fait que la pompe aspire l’huile
directement dans le réservoir. Le récepteur est dans ce cas un moteur hydraulique ; ce
pourrait être un vérin. La pompe 1 étant à cylindrée constante, et à un seul sens de flux, la
fréquence de rotation du moteur hydraulique 2 est donc constante et l’inversion du sens de
rotation est obtenue grâce au distributeur 3. Selon la case active du distributeur (a ou b),
l’alimentation du moteur se fait à travers l’un des clapets de non retour 5, alors que le retour
au réservoir est réalisé à travers le distributeur et le limiteur de pression 6 taré à 10 bar.
Le moment C du couple résistant exercé par la charge de l’arbre du moteur hydraulique,
engendre une différence de pression p aux bornes de ce moteur telle que (on suppose que
2..C
global,moteur = 1) : p= palim – pretour =
Cy
Avec :
• palim : pression dans la branche d’alimentation du moteur hydraulique ;
• pretour : pression dans la branche retour ;
• Cy : cylindrée du moteur hydraulique
•
Afin de protéger les composants du circuit, il faut limiter la pression d’alimentation. Pour
cela on installe, très proche de la pompe et en dérivation, un limiteur de pression taré ici à
300 bar.
On arrête le moteur
hydraulique en
interrompant
l’alimentation ainsi que
le retour de d’huile
(distributeur en position
0). Le débit de la pompe
est alors envoyé vers le
réservoir, à travers
l’échangeur thermique 8
et le filtre 7.
Lorsque le distributeur
est en positon O, le
moteur hydraulique, à
cause des effets d’inertie
des pièces en
mouvement, continue de
tourner, Il débite de
l’huile sur le circuit de
retour, engendrant ainsi
une élévation de la
pression.
Figure V-3 Circuit ouvert
Pour protéger les composants et pour obtenir un freinage progressif, on monte un limiteur de
pression 4, en dérivation sur la branche retour du circuit, permettant ainsi d’évacuer l’huile
refoulée par le moteur au cours de son ralentissement. La durée de la phase de freinage
dépend directement de la valeur de tarage du limiteur 4.
Par ailleurs, durant la période de ralentissement du moteur, il est nécessaire de prévoir une
alimentation de celui-ci afin d’éviter les phénomènes de cavitation. Cette alimentation se fuit
à travers l’un des clapets de non retour 5, avec le débit provenant du limiteur 4 qui est ouvert.
Cependant ce débit est insuffisant dans la mesure où le moteur à des fuites internes. Le débit
supplémentaire est obtenu grâce à un prélèvement sur le circuit de retour de la pompe. Une
pression minimale est maintenue dans ce circuit grâce au limiteur 6, taré à 10 bars, monté en
série.
Afin d’éviter des différences de températures internes au moteur qui seraient préjudiciables à
son bon fonctionnement (risque de grippage), on maintient une circulation d’huile à
l’intérieur du carter du moteur hydraulique.
La quantité d’huile nécessaire est prélevée sur le retour de la pompe avant le limiteur 6 et le
refroidisseur 8. L’étranglement 9 limite le débit de cette circulation ainsi que la pression
(environ 1,5 bar) dans le carter du moteur hydraulique.
C y.p . p C y.p .N p
Débit de la pompe : q p = = (avec v,p = 1) ;
2. 2.
35..10 −6.1450
Soit qp = = 8,46.10 −4 m 3 / s q p = 50,75 l / min
60
2..q m
Vitesse angulaire du moteur : p = (avec v,m = 1) ;
C y.m
et (en supposant v,circuit =1) : qsortie,p = qentrée,m
2..8,45.10−4
Soit p = = 5.31 rad/s N m = 50.75 tr / mn
1000.10−6
avec : palim = 300.105 Pa (valeur maximale) et pret = 10.105 Pa (en négligeant les pertes de
charge dans les canalisations du circuit) ;
(300 − 10).105.1000.10−6
soit : C= = 4615.5 Nm
2
1- Pompe à cylindrée
variable à 2 sens de flux.
2- Moteur à cylindrée
variable à 2 sens de flux.
3- Limiteur de pression.
4- Limiteur de pression.
5- Distributeur 5/3 à
commande hydraulique.
6- Pompe à cylindrée fixe à 1
sens de flux.
7- Limiteur de pression à
commande externe.
8- Refroidisseur.
9- Clapet anti-retour.
10- Clapet anti-retour.
• Une variation continue des vitesses dans les deux sens de la marche sans laminage
du fluide lorsque la pompe est à cylindrée variable et le moteur est à cylindrée
constante ;
• Un contrôle des couples et des forces même en valeur négative ;
• Le réglage des accélérations et des décélérations ;
• La diminution du risque de cavitation ;
• La réduction du volume d’huile en circulation.
Tout ceci paraît très séduisant. Mais on doit tenir compte de fait que :
• Une huile qui tournera en circuit fermé continuellement finira par s’échauffer et
dépasser les limites permises. Pour remédier à cela, le circuit sera complété par un
circuit de gavage avec une pompe de gavage dont les fonctions sont :
▪ De remplir le circuit.
▪ De compenser toutes les fuites.
▪ D’assurer le renouvellement de l’huile en réinjectant dans le circuit en
permanence environ 10% du débit principal, sous une pression de 10 à 15
Il est nécessaire de compenser les fuites de la pompe et du moteur hydraulique (drainages L).
Ceci est réalisé grâce à une pompe auxiliaire 2 (dite de gavage), qui va constamment débiter
à travers le clapet de non retour 5 dans la branche basse pression du circuit. La pression de
refoulement de cette pompe est maintenue à une valeur minimale (entre 10 et 25 bar) définie
par le tarage du limiteur de pression 4.
Le débit de la pompe de gavage est choisi supérieur à la somme des débits de fuites de la
pompe et du moteur. Le distributeur 8 piloté par la haute pression, a pour objectif d’évacuer
le débit excédentaire sur la branche basse pression. Ceci pour renouveler régulièrement une
partie de l’huile du circuit principal afin de la refroidir et de la filtrer.
Il s’agit d’un asservissement de position. En effet à chaque position du levier, donc du tiroir
du distributeur, il correspond une position, et une seule, de la tige du vérin. Cette position
correspond à la case O du distributeur.
Supposons que l’on affiche une nouvelle position du levier de commande, position
maintenue par un système non représenté sur le schéma hydraulique, correspondant à un
déplacement du tiroir du distributeur dans le sens (O, x), la case a devient active. Le vérin
alimenté dans la chambre de “gauche” voit sa tige se déplacer dans le sens (O, x), entraînant
le plateau oscillant de la pompe dans le sens correspondant à une diminution de la cylindrée.
Par ailleurs, grâce à une liaison mécanique, la tige du vérin entraîne le corps du distributeur
dans le sens (O, x) tendant à ramener celui-ci dans la position 0. Lorsque cette position est
atteinte, les déplacements cessent et une nouvelle cylindrée de la pompe est affichée.
Supposons maintenant que la cylindrée, pour une raison quelconque, ait tendance, par
exemple, à augmenter, la tige du vérin ainsi que le corps du distributeur se déplacent alors
dans le sens (O,-x) Le tiroir étant fixe, la case a devient active et le vérin agit sur le plateau
oscillant afin de diminuer la cylindrée.
Le rapport de transmission est déterminé à partir de la relation traduisant l’égalité des débits
en sortie de la pompe, et en entrée du moteur (le limiteur 6 est fermé).
on a : qsortie,p = qentreé,m
C y.p .p C y.m .m 1
soit : . v, p =
2. 2. v, m
m C y.p
et finalement : = v , p v , m
p C y.m
avec :
• Cy,p : la cylindrée maximale de la • ωp : vitesse angulaire de la
pompe ; pompe ;
• Cy,p : la cylindrée de la pompe • v,p : rendement volumétrique de
avec -1 ≤ ≤ 1 ; la pompe ;
• ωm : vitesse angulaire du moteur ; • v,m : rendement volumétrique du
moteur.
Contributions à l’étude des schémas hydrauliques Les circuits hydrauliques
I S E F C Bardo 2003 Mémoire De Fin D’études 72
Rendements: Rendements:
volumétrique : v = 0,96; volumétrique : v = 0,96;
mécanique : m = 0,95. mécanique : m = 0,95.
avec N= 1500 tr/min, p: 210 bars et 18° avec N= 1500 tr/min, p: 210 bars
Poids: 63 daN
Pompe de gavage à engrenages, à cylindrée Fluide
constante. H-LP selon Di 51525 ; ATF Type A; huiles
Marque SAUER version PS moteur SAE
Pression d’admission Température:
normale: 0,75 bar (absolue); minimale : - 40 °C
instantanée (démarrage à froid) : 0,50 bar maximale : 95 °C
(absolue).
Viscosité cinématique:
Pression de refoulement : 35 bar maxi au dessus minimale: 7 mm
de la pression de carter. maximale : 1000 mm (instantanée lors de
démarrage à froid);
recommandée : de 12 à 60 mm
Filtration: 10 un
Tableau V-1 Caractéristiques de la transmission hydrostatique
Pour les calculs qui suivent, on supposera les conditions de fonctionnement suivantes:
fréquence de rotation du moteur thermique : N = N = 2500 tr/min;
la cylindrée de la pompe est maximale: = 1;
la différence de pression entre la branche HP et la branche BP est p = 210 bar.
C y.p .N p
avec : q sortie, p = . v , p et Np= N2=k12N1=k12Nmth
60
soit :
69.8 10 −6 0.511 2500 0.96
q sortie, p = = 1.426 10 −3 m 3 / s q sortie,p = 85.6 l/min
60
210 105 1.426 10 −3
Pentrée , p = = 32.85 kW
0.96 0.95
puissance sur l’arbre 3 (sortie du moteur hydraulique): Psortie,m = p q entrée ,m v,m m,m ;
C y,m N m
avec : q entrée , m = = q sortie,p
60 v, m
soit : Psortie,m = 210 105 1.426 10 −3 0.96 0.95 = 27.32 kW
Psortie.m 27.32
rendement de la transmission hydrostatique: trans = = = 0.831
Pentrée , p 32.85
puissance dissipée par la transmission hydrostatique: Pdissipée = Pentrée ,p − Psortie,m = 5.53 kW
CHAPITRE VI
q 3 q2
v3 = =
S3 S3
avec:
q3 : débit d’alimentation du vérin 3; Figure VI-1 Branchement en série des vérins
q’2 :débit de refoulement du vérin 2;
S3 : aire de la section active de la grande chambre du vérin 3.
De plus, il n’est pas possible de construire des vérins absolument identiques, car les
tolérances d’exécution et les surfaces de fonctionnement présentent toujours de petites
différences. Le problème d’action simultanée et à même vitesse de deux vérins ou plus est
donc particulièrement complexe, et on ne peut pas dire qu’il soit de nos jours définitivement
résolu. On a étudié de nombreuses solutions pour résoudre le problème de la synchronisation
On peut les classer en solutions mécaniques, électriques, électroniques, hydrauliques ou
mixtes. (Voir figure VI.2 a), b), d), c), e)).
Elles différent par la précision avec laquelle la synchronisation est réalisée. Par précision de
synchronisation on entend définir la différence du déplacement linéaire, ou l’écart existant en
fin de course. Nous ne traiterons que des systèmes de synchronisation hydraulique. Il est très
important que toute trace d’aire soit complètement éliminée du fluide et du circuit sinon, la
synchronisation ne peut pas se réaliser directement.
Pour ce faire les canalisations et les vérins seront munis de vis de purge, permettant
l’évacuation de l’air au remplissage. Un deuxième point important, concerne la méthode de
compensation de l’erreur. Dans les solutions anciennes, cette opération se faisait
périodiquement, notamment à la fin de la course, actuellement elle est réalisée de façon
continue, c'est-à-dire en cours de translation.
Une solution, simple, consiste à prévoir l’alimentation en série des vérins, c’est à dire en
alimentant le second vérin par la capacité refoulée du premier. Pour le réaliser, on utilise des
vérins à double tige dont les dimensions doivent être rigoureusement égales. Ceux-ci sont
plus coûteux que les vérins classiques à double effet et nécessitent par leur principe plus
d’espace disponible. C’est la raison pour laquelle on préfère utiliser le plus souvent, des
vérins à double effet dont la surface d’action du piston second est égale à la section annulaire
du premier.
Application :
Le système hydraulique suivant (figure VI.3), permet aux garagistes de soulever les voitures
en réparations. Ce système comporte quatre vérins (Φpiston = 80mm) relies entre eux, une
pompe hydraulique de rendement 0,8 tournant a 1500 tr/min et un moteur électrique de
rendement 0,9.
Calculez:
1) la pression à utiliser.
2) le débit de la pompe.
3) la puissance nécessaire pour soulever la charge
4) la cylindrée de la pompe
5) la puissance hydraulique de la pompe.
6) la puissance de sortie du moteur électrique.
7) la puissance électrique absorbée par le moteur.
Figure VI-3 Circuit hydraulique de principe
Solution :
1. La pression d’utilisation si p = F/ S
F d 2 piston 82
p= soit S = 4 s = 4 = 4 = 200 cm2
S 4 4
20 103 daN
p= = 100 bars
200cm2
2. le débit de la pompe est :
Q = v S = 0.2 200 10−4 = 240 L/min
3. la puissance nécessaire pour soulever la charge est :
P = F v = 200 103 0.2 = 40 kW
4. La cylindrée de la pompe est :
Q 240
Cyl = = = 0.16 L/tr
N 1500
5. La puissance de la pompe est :
Q ( L / min) p ( bar )
La formule pratique est : P( kW ) = ,
600
Q p 240 100
soit P = = = 40 kW
600 600
6. La puissance de sortie du moteur électrique est :
Psortie−pompe 40
Pentrée = = = 50 kW
p 0.8
7. La puissance électrique absorbée par le moteur :
P 50
Pabs = sortie−moteur = = 55.55 kW
m 0.9
La charge totale est répartie en trois charges élémentaires que nous appellerons m1, m2 et m3.
La distribution vient d’être inversée et les vérins sont en phase sortie de tige. Observons les
pressions dans chacun des trois vérins :
P1 = 0
P2S3 m 2 P2S3 + m 2
P3 = + =
S4 S4 S4
3 APPLICATION :
Les vérins de presse sont généralement de grande dimension. Ils portent quelquefois un piston
plongeur concentrique au piston principal qui permet d’obtenir une avance rapide de
l’ensemble avec un débit de pompe correspondant l’avance lente.
Prenons pour exemple le schéma de la figure qui reproduit une partie d’un schéma de presse
de 750 tonnes
Avance rapide : EV1 est a et le distributeur passe en flèches croisées. Le piston plongeur
reçoit tout le débit de la pompe en basse pression.
Q 1500
v= = = 9.74 cm/s , soit 97.4 mm/s
S 154
L’huile située dans la petite section annulaire S3 est chassée par l’avance du grand piston au
travers du limiteur de débit (Rep : LD1) qui permet de régler ta vitesse de descente rapide et
traverse le clapet anti-retour (Rép : CARP) piloté par la pression de descente.
Avance lente : Pendant la descente la section annulaire S2 est alimentée au travers du clapet
de remplissage rapide (Rep : CRR) par le réservoir en charge. En fin de course le débit pompe
n’a plus d’issue la pression monte alors dans la conduite provoque alors l’ouverture de la
soupape de séquence (Rép : SQ1) et la totalité de le section utilisée en poussée passe en haute
pression. la vitesse maximale d’avance lente est alors de:
Q 1500
v= = = 0.63 cm/s , soit 6.3 mm/s
S 2375
Q 1500
v= = = 3 cm/s , soit 30 mm/s
S 500
Avec le même débit pompe on obtient ainsi trois vitesses très différentes.
CHAPITRE VII
1 GENERALITES :
Ils transforment une énergie hydraulique en énergie mécanique utilisable sous la forme d’un
mouvement rota tif continu. Le moteur hydraulique est entraîné par le débit. La charge
provoque la montée en pression jusqu’à concurrence du tarage du limiteur de pression. Si le
couple résistant amène une pression supérieure au tarage du limiteur de pression, le moteur
cale et le débit retourne au bac par le limiteur de pression.
2 PRINCIPAUX TYPES :
On peut distinguer deux familles de moteurs
Au travers d’un clapet anti-retour non taré, on réinjecte de l’huile dans la branche
alimentation du moteur dés que sa pression tombe à quelques bars (de 3 à 5). On a ainsi la
certitude d’avoir toujours de l’huile à l’alimentation du moteur. Le circuit de gavage peut être
alimenté de trois manières:
a) Par un claper anti-retour faiblement taré placé sur la ligne des retours. C’est le montage le
plus courant et le plus simple. De plus la contre-pression ainsi créée dans la conduite de
retour permet de maintenir l’extrémité des pistons (galets ou patins) en appui sur leur anneau
ou sur leur came (fig.VII.1). Pour certains moteurs, ce contre pression est nécessaire et peut
demander de quelques bars à une quinzaine de bars, (D’où l’intérêt de lire attentivement les
notices).
b) Par une soupape de réduction de pression montée en parallèle avec le circuit de pression
(fig.VII.2a). Cela n’est valable que si la pression dans le circuit ne devient jamais nulle.
c) Par une pompe de gavage alimentant un circuit de gavage à basse pression (fig.VII.2b). Ce
Circuit est indépendant du Circuit principal.
(a) (b)
(c) (d)
Figure VII-2 Gavage et limitation des couples des moteurs hydrauliques
4 APPLICATION :
Application : 1
Le schéma du circuit ci-contre représente un
moteur hydraulique possédant : une cylindrée
Cylmot = 75 cm3/tour, un rendement
volumétrique v mot = 0.9, un rendement
mécanique m mot = 0.9, et une différence de
pression entre l’entrée et la sortie Δpmot = 140
bar; est alimenté par une pompe hydraulique.
Le débit de la pompe est Q = 130 l/min. Le
moteur électrique d’entraînement de la pompe
à pour puissance Pélec= 34.15 kW et un
rendement électrique élec = 0.85.
Figure VII-5 Sch2ma du circuit
Un limiteur de pression installé dans le circuit est taré à Po = 145 bar. La vitesse de
rotation du moteur hydraulique est contrôlée par un étrangleur de débit du type à paroi
mince, ce dernier est réglé un débit q = 125 l/min.
Solution :
Application : 2
Un moteur hydraulique reçoit 26 L/min. sous une pression de 100 bars. A cette pression les
fuites externes dues aux jeux mécaniques sont, pour ce moteur, de 2 L/min. La cylindrée est
de 80 cm3/tr. On demande :
Solution :
1. Fréquence de rotation N :
Le débit qv utile est : 26 – 2 = 22 L/min , la cylindrée Cylm= 80 cm3/tr
q v ( cm 3 / tr ) 24 103
N ( tr / min) = = = 300tr / min
Cyl m ( cm 3 / tr ) 80
2. Puissance utile du moteur ( = 0,85)
La formule SI est : P = p q v
p ( bar ) q v ( L / tr )
On utilise la formule pratique, l’expression devient : P( kW ) =
600
qv = 24 L/min , p = 100 bar et = 0.85
100 24 0.85
Soit, P( kW ) = 3.4kW
600
3. Moment du couple moteur (C) :
50
L’expression du couple dans SI est : C ( Nm ) = p ( bar ) cyl( l / tr ) m.mot
Cylm = 80 10-3 L/min, p = 100 bar et = 0.85
50
Soit, C ( Nm ) = 100 80 10 − 3 0.85 = 108 .28 Nm
4. On fera varier : a) la fréquence de rotation en faisant varier le débit.
b) le moment du couple en faisant varier la pression.
5 Vitesse d’ascension de la Charge F
P
P( w ) = F( N ) v ( m / s ) d' ou v =
F
on a F = m g = 1000 10 = 10 4 N
3400
soit, v = = 0.34 m / s
10 4
CHAPITRE VIII
Contributions à l’étude des schémas hydrauliques Etude des circuits hydrauliques à pompe
I S E F C Bardo 2003 Mémoire De Fin D’études 92
2 PRINCIPAUX TYPES :
On peut distinguer deux familles de pompes :
Les pompes non volumétriques
Les pompes volumétriques
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Q en l/min
Q = Cyl . N avec Cyl en l/tr
N en tr/min
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I S E F C Bardo 2003 Mémoire De Fin D’études 95
3.1.6.La puissance
Définition : Travail (W) effectué par une force (ou un couple) par unité de temps.
ΔW F Δl
Soit P = = = FV
Δt Δt
Or on a vu que F = p S P = p S V et Q = S V
P( w ) = p ( Pa ) Q ( m 3
/ s)
En pratique les pressions sont données en bar, le débit en l/min et la puissance en kW donc
la formule sera alors :
p ( bar) Q ( l / mn )
P( kw ) =
600
3.2. Application
On relève sur le catalogue d’un constructeur les caractéristiques suivantes dune pompe :
• cylindrée 49 cm3/tr
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I S E F C Bardo 2003 Mémoire De Fin D’études 96
Solution
1 - Rendement volumétrique :
le débit théorique à 2400 tr / min
Q = Cyl x N
= 0.049 * 2400 = 117.6 l/min
Débit réel 144
volumétrique = = = 0.969
Débit théorique 117.6
Contributions à l’étude des schémas hydrauliques Etude des circuits hydrauliques à pompe
I S E F C Bardo 2003 Mémoire De Fin D’études 97
4.2.1. Problème
Commander manuellement la sortie
rapide du coulisseau d’une presse
horizontale. Pour cela, utiliser les
débits conjugués de deux pompes. Par
augmentation de pression due à
l’effort de travail, passer en avance
lente en déchargeant l’une des pompes
au réservoir. Assurer manuellement la
rentrée rapide du coulisseau de la
presse. Le montage de la figure VII.5
peut résoudre le notre problème.
Figure VIII-5 Schéma du circuit
Contributions à l’étude des schémas hydrauliques Etude des circuits hydrauliques à pompe
I S E F C Bardo 2003 Mémoire De Fin D’études 98
4.2.2. Fonctionnement
Soit, le distributeur en position flèches parallèles. La tige du vérin sort. Les débits des deux
pompes, l’une haute pression petit débit, l’autre basse pression gros débit s’ajoutent tant que
la pression de fonctionnement est inférieure à la pression de tarage P1 de la soupape de mise à
vide. Dès que le vérin atteint la pièce à presser, la pression augmente et à la valeur P 1, la
soupape de mise à vide s’ouvre et décharge à pression presque nulle (pilotage externe) la
pompe BP gros débit. En fin de course, le distributeur est placé en position flèches croisées et
assure la rentrée rapide du vérin si la pression de fonctionnement est inférieure à P 1. En fin de
cycle, le distributeur est ramené en position centrale.
4.2.3.Commentaires
On groupe deux pompes ensemble pour améliorer le rendement du moteur électrique. Dans le
schéma, une soupape de mise à vide à tiroir équilibré est utilisée, mais il en existe également
à action directe. Certains constructeurs proposent un appareil similaire et appelé soupape de
décharge (à action directe ou à tiroir équilibré).
La différence entre une soupape de mise à vide et une soupape de décharge est que la soupape
de mise à vide possède en plus de son pilotage à distance, un pilotage interne indépendant qui
est une sécurité supplémentaire.
En effet, avec une soupape de décharge en cas d’obstruction du circuit de pilotage à distance
la pompe basse pression n’est plus protégée ou seulement par le limiteur de pression du
circuit haute pression.
La représentation symbolique tient compte de ce pilotage interne. La fig. représente le même
groupe de deux pompes, mais avec une soupape de décharge. Le clapet anti-retour placé entre
les deux pompes, évite à la pompe haute pression de se décharger au réservoir lorsque la
soupape de mise à vide ou de décharge est ouverte.
Seul le pilotage à distance est intéressant puisqu’il permet d’utiliser la haute pression du
circuit et d’envoyer le gros débit de la pompe basse pression au réservoir sans laminage, donc
sans échauffement d’huile.
Contributions à l’étude des schémas hydrauliques Etude des circuits hydrauliques à pompe
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CHAPITRE IX
Contributions à l’étude des schémas hydrauliques Etude des circuits hydrauliques industriels
I S E F C Bardo 2003 Mémoire De Fin D’études 100
Problème :
Des blocs d'acier sont transportés sur un transporteur à rouleaux. Un poste de transfert
hydraulique permet de faire passer les blocs d'un transporteur sur un autre. Pour pousser les
blocs sur l'autre transporteur, le vérin hydraulique doit être alimenté en une pression de 30
bars au minimum. Or tout élément alimenté par le débit de la pompe constitue une résistance
et génère une perte de charge. La question consiste à savoir quelle pression doit être réglée sur
le limiteur de pression.
Réalisation :
La perte charge totale est la somme de toutes les pertes partielles. Elle doit être à chaque fois
déterminée pour la course aller et pour la course de retour. Les informations concernant les
pertes de charge sur le distributeur 4/2 ne figurent pas dans les bilans globaux. Celles-ci
peuvent être obtenues à partir de la courbe de débit du distributeur 4/2 figure IX.8, sur la base
d'un débit volumique de 8 l/min. Lors du calcul, il faut à chaque fois tenir compte de la
résistance du distributeur côté conduite d'entrée et côté échappement. En outre, il faut que
l'effet de la multiplication de la pression de 2:1 soit pris en compte dans le calcul pour le vérin
différentiel.
Contributions à l’étude des schémas hydrauliques Etude des circuits hydrauliques industriels
I S E F C Bardo 2003 Mémoire De Fin D’études 101
Pour ce qui est de la course aller, la perte charge au niveau du distributeur 4/2 est :
De P vers A : Δp est en fonction du débit qui s’écoule de P vers A, on a Q = 8 l/min (débit
écoulant vers la chambre côté piston) correspond à une perte de charge Δp = 2.4 bars (voir
courbe figure IX.2).
De B vers T : Δp est en fonction du débit qui s’écoule de P vers A, puisque le vérin est du
type différentiel le rapport des volumes des chambre est 2 : 1, ce qui justifie un débit sortant
de la chambre côté tige, Q’= 4 l/min qui correspond à une perte de charge Δp = 0.5 bars (voir
courbe figure IX.2).
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I S E F C Bardo 2003 Mémoire De Fin D’études 102
Pour faire sortir la tige de piston, il faux une pression p égale à la somme des pertes des
charges plus la pression de la charge majorés de 3% pour tenir compte des résistances dans les
conduites, on arrive par calcul alors à déterminer la pression nécessaire pour faire sortir la tige
du piston, p = 42.1 bars (voir figure IX.4). Pour que la pression d’ouverture du limiteur de
pression soit supérieure à celle de travail requis, on doit tenir compte de l’hystérésis de ce
dernier, on règle alors le limiteur de pression à 45 bars.
2.4
0.5
40.9
1.2
42.1
42.1
Figure IX-4 Calcul de la pression nécessaire pour la sortie de la tige
2- Conclusions :
Pour limiter les pertes de charge dans les grandes installations, il convient de choisir les
distributeurs sur la base de leur courbe de débit. Il vaut mieux opter pour un distributeur
légèrement surdimensionné que d'accepter des pertes de charge importantes. Un tel choix
réduit en même temps l'usure des distributeurs par cavitation.
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I S E F C Bardo 2003 Mémoire De Fin D’études 103
La question posée consiste à savoir quel distributeur 4/3 est requis dans ce cas quant à la
position médiane.
Réalisation :
Solution 1 : utilisation d’un distributeur 4/3 à centre fermé.
Un distributeur 4/3 repères (1.1) figure ci-dessous, dont tous les orifices sont fermés en
position médiane ne peut pas résoudre le problème si le distributeur est à tiroir car la porte du
four descendrait lentement à cause de fuites intérieures de ce distributeur. Il faut alors opter
pour l'exécution à siège.
Solution 2 : utilisation d’un distributeur 4/3 à centre partiellement ouvert avec clapet
anti-retour piloté.
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I S E F C Bardo 2003 Mémoire De Fin D’études 104
Une deuxième solution consiste à monter un clapet anti-retour piloté dans la conduite aller
vers le côté tige du piston du vérin, en aval du distributeur (voir figure IX.7). Pour que ce
clapet anti-retour se ferme rapidement à l'arrêt de la porte, les deux sorties, A et B du
distributeur doivent être reliées à la conduite de retour au réservoir (A, B, T reliés, P fermé).
Tableau IX-1 Nomenclature
Position Quantité Désignation
0.1 1 Source de pression
0.2 1 Limiteur de pression réglable
1.0 1 Vérin double effet simple tige
Distributeur 4/3 à centre partiellement ouvert, à commande manuelle
1.1 1
par levier
1.2 1 Clapet anti-retour piloté
Réalisation :
Un ralentissement du mouvement de sortie peut être toujours obtenu aussi bien par un
étranglement en amont que par un étranglement en aval. Pour cette commande, les deux
solutions peuvent être utilisées.
Solution 1 : Circuit avec étranglement en amont
L’étranglement en amont a l'avantage, par rapport à l'étranglement en aval, de ne pas
provoquer de multiplication de la pression. L'huile qui est réchauffée au point d'étranglement
va à l'élément de puissance. La dilatation du matériau qui en résulte est sans importance dans
le cas d'un dispositif aussi simple.
Contributions à l’étude des schémas hydrauliques Etude des circuits hydrauliques industriels
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Un bon exemple montrant qu'il est indispensable de surveiller la pression dans la chambre
annulaire d’un tel montage surtout dans le cas ou la charge s’annule, est traité dans le
problème n°1 page 107.
Contributions à l’étude des schémas hydrauliques Etude des circuits hydrauliques industriels
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Contributions à l’étude des schémas hydrauliques Etude des circuits hydrauliques industriels
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2. Le limiteur de pression étant ouvert, il règne la pression P0 (aux pertes de charges près)
côté fond du vérin. Sur cette pression, une partie = F / S est utilisée contre l’effort résistant. Si
on néglige la perte de charge entre le limiteur de pression et la chambre côté piston du vérin la
pression p créée dans la chambre annulaire du vérin sera donc :
F S
p = (p 0 − )
S s
1000 20
Soit p = (150 − ) = 200 bar
20 10
La contre pression créée dans la chambre annulaire est maximale lorsque la charge est nulle.
Soit ici : pmax = 2 po = 300 bar ; on doit donc dans un tel montage, surveiller les augmentations
de la pression dans la chambre annulaire.
En reprenant le même schéma que celui de l’exercice précédent, quelle est la valeur de la
puissance perdue par laminage, lors du mouvement de sortie de la tige du vérin ?
Solution :
Solution :
Contributions à l’étude des schémas hydrauliques Etude des circuits hydrauliques industriels
I S E F C Bardo 2003 Mémoire De Fin D’études 109
4. Pertes de charge.
F
Soit le schéma ci-contre calculer :
1 - la perte de charge.
2 - la perte de puissance absorbée par la perte de
charge.
On donne :
le débit de la pompe Q = 60 l/min.
la pression de tarage du limiteur de pression
Po = 215 bar.
la charge F = 20 000 daN.
la pression au manomètre 6 est : 210 bar.
2
la section du piston côté fond : S = 100 cm .
Solution :
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I S E F C Bardo 2003 Mémoire De Fin D’études 110
Solution :
1. Sans tenir compte de la perte de charge, la pression nécessaire pour soulever la charge est
celle à la sortie de la pompe :
FdaN FdaN
Donc : p bar = soit S cm 2 =
S cm 2 v p bar v
An :
7500
S cm 2 = = 78.5 cm 2 (ce qui correspond à un diamètre d = 100 mm) .
111 0.86
Cource 0.5
2. la vitesse de déplacement du vérin est : v = = = 0.2 m/s
temps 2.5
le débit Q de la pompe est : Ql/min = 6 · v (m/s) · S (cm2 ) = 6 · 0.2 · 78.5 = 94.2 l/min
Solution :
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I S E F C Bardo 2003 Mémoire De Fin D’études 111
Une pompe alimente un vérin suivant le schéma du circuit ci-dessus, la charge sur la tige du
vérin est F = 12000 daN. Le vérin possède les caractéristiques suivantes :
Le diamètre du piston D = 100 mm.
La course du vérin est C = 1 m
1. quelle est la pression dans le vérin, en supposant un rendement v de l’organe récepteur
égal à 0.9 ?
2. quelle la vitesse de déplacement de la tige du vérin ?
3. quel est le temps nécessaire pour un déplacement C égal à la course ?
4. à quelle pression Po doit être régler le limiteur de pression si la distance de la pompe au
vérin est de 10 m, avec une tuyauterie de diamètre extérieure D = 28 mm et d’épaisseur e =
3.2 mm. L’huile utilisée ayant une masse volumique ρ = 0.87 g/cm3 et une viscosité ν = 34
cSt. On ne tiendra pas compte de la perte de charge dans le distributeur (6).
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I S E F C Bardo 2003 Mémoire De Fin D’études 112
Solution :
1. la pression nécessaire dans le vérin pour vaincre la charge F est, compte tenu du
rendement v du vérin égal à :
FdaN 12000
p bar = soit p bar = = 170 bar.
S cm 2 v 10 2
0.9
4
2. la vitesse v de déplacement de la tige du vérin est :
Q 4 Q l / min 4 80
v m / s = l / min = = = 0.17 m/s .
6 Scm 2 6 (d cm ) 2
6 3.14 (10) 2
3. le temps mis pour la sortie de la tige est :
C 1
t = soit t = = 5.9 secondes .
v 0.17
4. calcul de la pression de tarage Po :
La pression de tarage Po du limiteur de pression est égale à la pression dans le vérin plus la
perte de charge dans la conduite entre la pompe et le vérin.
Donc Po = p + Δp or p = 170 bar et Δp à calculée.
Pour calculer Δp on doit savoir le type d’écoulement du fluide et le nombre Reynolds Re.
vd
Re = .
Avec :
v : la vitesse d’écoulement du fluide dans la conduite.
d : le diamètre de la conduite.
ν : la viscosité du fluide.
Q 4 80
v m / s = l / min = = 3.64 m/s
6 Scm 2 6 (2.16) 2
v d 3.64 102 2.16
alors R e = = = 2312
0.34
le régime d’écoulement est dit instable car 2000 < Re < 2500 donc pour plus de sécurité on
suppose le régime d’écoulement est turbulent. = (100R e ) −0.25 = (100 2312) −0.25 = 0.0456 .
La perte de charge entraînée par l’écoulement de l’huile dans la tuyauterie est donc :
L v2 10 3.642
p = = 0.0456 870 = 121675Pa 1.23bar .
d 2 21.6 10−3 2
On règlerait alors le limiteur de pression à Po 170 + 1.23, on prend par exemple Po = 175
bar.
8. Rendements hydrauliques
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I S E F C Bardo 2003 Mémoire De Fin D’études 113
p (bar) q ( l / min)
250 80
P1(Kw) = = = 33.333 kW
600 600
La puissance obtenue par le récepteur est :
P2 (Kw) = FN Vm / s 10-3 = 232830 0.13 10−3 = 30.27 kW
Le rendement t de l’installation est donc : t = (30.27) / (33.333) = 0.908
2. le débit alimentant le vérin est :
Ql/min = 6 · v (m/s) · S (cm2 ) = 6 · 0.13 · · (112 / 4) = 74.1 l/min
Il existe donc à la pression de 250 bar une fuite de : 80 -74.1 = 5.9 l/min, la perte en puissance
est alors :
5.9 250
P(Kw) = = 2.46 kW .
600
Et le rendement hydraulique dû aux fuites est :
f = (33.33 – 2.46) / 33.33 = 0.926
la perte de charge est :
Δp = 250 – 248 = 2 bar, avec un débit de 74.1 l/min.
La perte en puissance est alors :
2 74.1
P(Kw) = = = 0.247 kW
600
et le rendement hydraulique aux pertes de charge est :
Δp = (33.33 – 0.247) / 33.33 = 0.992
La pression utile au vérin est :
F 4 23283
p bar = daN = = 245 bar , il existe donc une perte de pression due aux frottements
Scm 2 112
mécaniques égale à : 248 – 245 = 3 bar. La perte en puissance est :
3 74.1
P(Kw) = = = 0.37 kW .
600
Et le rendement hydraulique dû aux frottements mécaniques est :
m = (33.33 – 0.37) / 33.33 = 0.988
On vérifie alors que :
t = f · m · Δp = 0.926 · 0.992 · 0.988 = 0.908
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de même :
2.45 + 0.247 + 0.37 = 3.06 = 33.33 – 30.27 .
Solution :
Contributions à l’étude des schémas hydrauliques Etude des circuits hydrauliques industriels
I S E F C Bardo 2003 Mémoire De Fin D’études 115
S F
p s s = p p S + F ➔ p s = p p +
s s
S F A
soit : p p = (p p + + pr ) c
s s Ap
S A F A
d’où : p p (1 − c ) = ( + p r ) c
s Ap s Ap
F A
( + pr ) c F
+ pr
s Ap
pp = = s
S A Ap S
(1 − c ) −
s Ap Ac s
112 (112 − 8 2 )
on a donc : S = = 95.0 cm 2 et s = = 44.76 cm 2
4 4
F 5000
+ pr +1
et p p = s = 44 . 76 = 126.5 bar
A p S 3 95.03
− −
A c s 1 44.76
il faut que la pression de pilotage soit légèrement supérieure à 126.5 bar, pour que le système
bouge.
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Solution :
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TRAVAUX
PRATIQUES
T. PRATIQUES
Exercices
Exercices
Tp :N°1
Etablissement de la courbe caractéristique d’une pompe
hydraulique
Installation expérimentale :
Sécurité : Le circuit doit être construit en observant toutes les consignes de sécurité du
schéma de montage des composants hydrauliques.
Travail demandé :
1. Etablir la liste du matériel nécessaire pour ce montage
Débit volumétrique q 0 1 2 3 4
Pression pe1 au
raccord P de la pompe
Interprétation et conclusion :
1. Décrivez l’allure générale de la courbe pe1 = f (q).
Tp :N°2
Mode de fonctionnement d’un distributeur 4/2
Objectif : Etude des voies de débit dans les deux positions de commutation a et b d’un
distributeur 4/2.
Considération théorique : F = p * s
Installation expérimentale :
Sécurité : Le circuit doit être construit en observant toutes les consignes de sécurité du
schéma de montage des composants hydrauliques.
Travail demandé :
1. Etablir la liste du matériel hydraulique nécessaire pour ce montage
Pos. Désignation
1
2
3
3. Commutez le distributeur 4/2 plusieurs fois entre les deux positions de commutation et
observez la tige de piston. Complétez le tableau ci-dessus. Décrivez le résultat de votre
observation.
Pressions En état de
Voie de débit
Distributeur 4/2 mouvement
Position Direction pe1 pA pB
➔
b
➔
➔
a
➔
…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
4. Décrivez les voies de débit, respectivement l’écoulement du débit d’huile, dans les deux
positions du distributeur à 4/2.
…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
Interprétation et conclusion :
1. De quoi dépend la pression engendrée aux raccords A et B du vérin pendant la sortie de la
tige de piston?
…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
2. Pourquoi, pendant la rentrée de la tige de piston, la pression au raccord A du v4rin est plut
grande que la pression au raccord B du vérin pendant la sortie de la tige de piston?
…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
3. Quel serait l’effet aux pressions pe1, pA et pB d’une augmentation de la puissance (charge)
agissant de l’extérieur pendant la sortie de la tige de piston?
…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
Tp :N°3
Contrôle de la vitesse d’aller d’un chariot de perçage
Objectif : il doit être possible de changer la commande de l’avance de travail d’un chariot
de perçage à chaque instant du processus de travail. Un redémarrage ne doit être effectué qu’à
partir de la position initiale.
Considération théorique : F = p * s / Q = v * s / Q = p
Installation expérimentale :
Pas 1: Le poussoir de mise en marche S1 est activé alors que la tige de piston est rentrée (fin
de course S3 activé)
Pas 2: Le refais K1 s’excite et reste armé par le biais du contact K1 dans le circuit électrique
2 (auto entretien).
Pas 3: Le contact K1 dans le circuit électrique 3 se ferme si bien que le distributeur 4/2 réagit.
Pas 4: La tige de piston sort et active le fin de course S4.
Pas 5: Le circuit électrique 2 (auto entretien) est interrompu; le relais se met au repos.
Pas 6: Le distributeur 4/2 adopte la position initiale.
Pas 7: La tige de piston rentre.
Pas 8: Lors que la tige de piston est rentrée, la condition de démarrage devient active à
l’activation de fin de course S3.
Travail demandé :
1. Etablir la liste du matériel hydraulique nécessaire pour ce montage
Repère Désignation
1
2
3
4
5
6
Repère Désignation
S0
S1
S2
S3
S4
K1
…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………..
Tp :N°1
Evaluation d’état d’une pompe hydraulique d’une rectifieuse
plane.
Objectif : Etude d’état d’une pompe hydraulique d’une rectifieuse plane par l’évaluation
de sa courbe caractéristique.
Q v − Qfuites
Considération théorique : F = p * s / Q = v * s / Q = p / v =
Qv
Installation expérimentale :
Description :
Le chariot d'une rectifieuse plane est entraîné par des moyens hydrauliques. Un opérateur de
la machine constate que le va-et-vient du chariot n'atteint plus la vitesse souhaitée (voir le
schéma d’implantation ci-dessus). Il est probable que la pompe ne fonctionne plus à pleine
capacité. Pour confirmer ce soupçon, on enregistre la courbe caractéristique de la pompe,
Q = f (p) et on la compare aux valeurs de la première mise en service.
Travail demandé :
1. Etablir la nomenclature du schéma du circuit hydraulique.
Nomenclature :
4. Tracez les courbes caractéristiques Q =f (p) de la pompe pour les deux états.
Conclusion :
Tp :N°2
Détermination de la pression de réponse d’un limiteur de pression
d’une plieuse.
Considération théorique : F = p * s / Q = v * s / Q = p
Installation expérimentale :
Description :
Des plaques d'acier sont pliées par une presse. Les outils sont commandés par des vérins
hydrauliques. Dès à présent, on envisage d'utiliser la presse pour des plaques d'acier beaucoup
plus fortes. La pression de pliage à fournir par le système hydraulique sera désormais de 45
bars (jusqu'alors 30 bars). D'après les informations fournies par le constructeur, la pompe peut
fonctionner sous une pression de service plus élevée. Toutefois, on constate pendant l'essai
que l'opération de pliage se fait trop lentement. Ce ralentissement n'est pas dû à des fuites au
niveau des conduites ou du distributeur. En tant que soupape de sûreté, on utilise un limiteur
de pression à commande directe (LP). Pour ce limiteur de pression, on dispose de mesures du
débit volumique (Q) par rapport à la pression (P). Une courbe caractéristique du LP doit être
établie. En effet, cette caractéristique permet de savoir si le LP est à l'origine du
ralentissement de la vitesse de pliage.
Travail demandé :
1. Etablir la nomenclature du schéma du circuit hydraulique
La nomenclature
Position Quantité Désignation
0.1 1
0.2 1
0.3 1
0.4 1
0.5 1
1.0 1
1.1 1
1.2 1
Interprétation de la courbe :
Conclusion :
Tp :N°3
Commande d’une porte de four
Verrouillage mécanique par boutons-poussoirs
Objectif : Etude de blocage d’un vérin de commande hydraulique de la porte d’un four à
sécher la peinture, en position intermédiaire.
Description :
Il s’agit d’utiliser un vérin hydraulique à double effet pour la fermeture et l’ouverture de la
porte d’un four. A la fermeture ou à l’ouverture, la porte doit pouvoir être arrêtée sans fuite
d’huile dans une position quelconque. Si les boutons-poussoirs S1 et S2 sont actionnés
simultanément, la fonction retour (porte ouverte) doit avoir priorité.
Installation expérimentale :
Schéma technologique Schéma de montage des composants hydrauliques
Travail demandé :
Rép. Désignation
1
2
3
4
4.1
4.2
5
5.1
6
7
8
Rép. Désignation
S0
S1
S2
K1
K2
Interprétation et conclusion :
1. Les questions suivantes portent sur des situations et des mesures qui sont typiques de
ce genre d’installations.
Répondez aux questions à l’appui du schéma de montage des composants hydrauliques et
schéma des connexions 1 électrique.
a) La porte du four agit comme une charge rétractive. Comment se comporte l’installation si
S1 est actionné, que la porte du four commence à se fermer et que a pression se met
soudainement à chuter suite à une défaillance de la pompe?
b) Que se passe-t-il si la tige de piston rentre (S2 est actionné, la porte du four est ouverte) et
que la pompe se met à avoir une défaillance?
c) Une fois le chargement du four effectué, la porte est ouverte. Il n’est plus possible de la
fermer parce qu’il n’y a pas moyen d’exciter l’aimant Y1. Quelles sont les possibilités
données au personnel du service d’entretien pour fermer la porte du four avant de procéder à
la réparation?
Tp :N°4
Vérin différentiel en Circuit différentiel
Objectif : obtenir une vitesse constante d'entrée et de sortie d’un vérin commandant un
chariot longitudinal d’une raboteuse.
Description :
Le chariot longitudinal d'une raboteuse à course longue est commandé par un automatisme
hydraulique. Le vérin de la partie puissance de la commande hydraulique est exécuté en vérin
différentiel à double effet. Le rapport entre la surface du piston et la surface annulaire du
piston de ce vérin est de 2:1. La chambre côté piston étant deux fois plus grande que la
chambre côté tige, la course de retour est exécutée deux fois plus vite que la course aller
(course d'avance). Jusqu'alors, seule la course aller était exploitée pour l'opération d'usinage.
A l'avenir, la machine doit travailler dans les deux sens de mouvement du vérin. Il faut donc
modifier la commande hydraulique de sorte que la sortie et le retour de la tige de piston se
fassent à la même vitesse. En plus, la vitesse doit être réglable.
Travail demandé :
2. Calculez les paramètres physiques (vs, Fs, vr, et Fr) pour le montage proposé.
On donne : la surface du piston S piston du vérin différentiel est de 10 cm2, la longueur de la
course c = 100 cm. La pompe refoule un débit Q = 10 l/min, la pression maximale est de
100 bars.
3. Expliquez à l’aide d’un montage, comment peut-on obtenir la même vitesse du vérin
différentiel en sorite et en retour. Recalculez les paramètres physiques pour un tel
montage.
4. Quel est le type du composant hydraulique qui permet le maintien d’une vitesse
constante indépendamment de la fluctuation de la charge.
Interprétation et conclusion :
T.PRATIQUES
Solutions
Solutions
Tp :N°1
Etablissement de la courbe caractéristique d’une pompe
hydraulique
Installation expérimentale :
Sécurité : Le circuit doit être construit en observant toutes les consignes de sécurité du
schéma de montage des composants hydrauliques.
Travail demandé :
1. Etablir la liste du matériel nécessaire et réalisez le montage ci-dessus.
(Réalisation pratique)
Débit volumétrique q 0 1 2 3 4
Pression pe1 au
58 58 57.5 57 55
raccord P de la pompe
Interprétation et conclusion :
1. Décrivez l’allure générale de la courbe pe1 = f (q).
2. De quoi dépend la pression établie par la pompe ? Donnez des raisons pour votre réponse.
La pompe peut établir une pression seulement si le courant d’huile doit surmonter une
résistance. Si aucun débit d’huile ne s’écoule à travers les raccords P de la pompe la pression
engendrée correspond à celle réglée au limiteur de pression 10. Si au contraire un débit
d’huile écoule à travers un ou plusieurs raccords P de la pompe, la pression p e1 tombe en
fonction du montage expérimental.
Tp :N°2
Objectif : Etude des voies de débit dans les deux positions de commutation a et b d’un
distributeur 4/2.
Considération théorique : p = F /s
Installation expérimentale :
Sécurité : Le circuit doit être construit en observant toutes les consignes de sécurité du
schéma de montage des composants hydrauliques.
Travail demandé :
1. Etablir la liste du matériel nécessaire pour ce montage
Pos. Désignation
1 Vérin double effet simple tige
2 Distributeur 4/2 à commande manuelle
3 Manomètres
3. Commutez le distributeur 4/2 plusieurs fois entre les deux positions de commutation
et observez la tige de piston. Complétez le tableau ci-dessus. Décrivez le résultat de
votre observation.
Pression En état de
Voie de débit
Distributeur 4/2 mouvement
Position Direction pe1 pA pB
P➔B
b 20 10 6
A➔T
P➔A
a 28 10 20
B➔T
4. Décrivez les voies de débit, respectivement l’écoulement du débit d’huile, dans les
deux positions du distributeur à 4/2.
- Quand le distributeur 4/2 est commuté sur la position b (actionnement sur le levier de
commande), l’huile sous pression écoule de la pompe vers le côté du piston (raccord A) du
vérin, sur la voie P➔B du distributeur 4/2, en faisant sortir la tige de piston.
- Quand le distributeur à 4/2 voies est commuté sur la position a (relâchement du levier de
commande), l’huile sous pression écoule de la pompe vers le côté de la tige de piston (raccord
B) du vérin sur la voie P➔A du distributeur 4,2, en faisant rentrer la tige.
Interprétation et conclusion :
1. De quoi dépend la pression engendrée aux raccords A et B du vérin pendant la sortie
de la tige de piston?
En raison de l’assez grand volume sur le côté A (raccordement A) du vérin se produit lors du
glissement de la tige une relativement grande vitesse de courant d’huile sortant, provocant une
relative réaction sur le piston pour une même résistance de courant d’huile. En outre, les
résistances de frottement entre le piston et le vérin comme entre la tige et le joint de couvercle
du vérin peuvent avoir des grandeurs distinctes lors de la sortie et de la rentrée de la tige.
Tp : N°3
Contrôle de la vitesse d’aller d’un chariot de perçage
Objectif : il doit être possible de changer la commande de l’avance de travail d’un chariot
de perçage à chaque instant du processus de travail. Un redémarrage ne doit être effectué qu’à
partir de la position initiale.
Considération théorique : F = p * s / Q = v * s / Q = p
Installation expérimentale :
Pas 1: Le poussoir de mise en marche S1 est activé alors que la tige de piston est rentrée (fin
de course S3 activé)
Pas 2: Le refais K1 s’excite et reste armé par le biais du contact K1 dans le circuit électrique
2 (auto entretien).
Pas 3: Le contact K1 dans le circuit électrique 3 se ferme si bien que le distributeur 4/2 réagit.
Pas 4: La tige de piston sort et active le fin de course S4.
Pas 5: Le circuit électrique 2 (auto entretien) est interrompu; le relais se met au repos.
Pas 6: Le distributeur 4/2 adopte la position initiale.
Pas 7: La tige de piston rentre.
Pas 8: Lors que la tige de piston est rentrée, la condition de démarrage devient active à
l’activation de fin de course S3.
Travail demandé :
1. Etablir la liste du matériel hydraulique nécessaire pour ce montage
Repère Désignation
1 Groupe de puissance
2 Manomètre
3 Limiteur de pression
4 Distributeur 4/2 à commande électrique
5 Réducteur de débit avec clapet anti-retour
6 Vérin double effet simple tige
Repère Désignation
S0 Sélectionneur de position
S1 Bouton poussoir NO
S2 Bouton poussoir NF
S3 Fin de course NO
S4 Fin de course NF
K1 Relais k1
La principale différence est l’ajout des relais K2 et K3. Les fins de course S3 et S4 n’agissent
ainsi plus directement sur le relais K1. Cette solution a l’avantage de faciliter le dépistage des
défauts. Le câblage est moins compliqué si les fins de course S3 et S4 doivent agir sur
d’autres circuits électriques; les relais K2 et K3 se chargent alors de la fonction de
«multiplication des contacts».
5. Complétez le diagramme fonctionnel correspondant au schéma des connexions 2; les
signaux doivent être tracés conformément au déroulement du processus selon le
schéma de montage des composants hydrauliques et le schéma des connexions 2.
Tp :N°1
Evaluation d’état d’une pompe hydraulique d’une rectifieuse
plane.
Objectif : Etude d’état d’une pompe hydraulique d’une rectifieuse plane par l’évaluation
de sa courbe caractéristique.
Q v − Qfuites
Considération théorique : F = p * s / Q = v * s / Q = p / v =
Qv
Installation expérimentale :
Description :
Le chariot d'une rectifieuse plane est entraîné par des moyens hydrauliques. Un opérateur de
la machine constate que le va-et-vient du chariot n'atteint plus la vitesse souhaitée (voir le
schéma d’implantation ci-dessus). Il est probable que la pompe ne fonctionne plus à pleine
capacité. Pour confirmer ce soupçon, on enregistre la courbe caractéristique de la pompe,
Q = f (p) et on la compare aux valeurs de la première mise en service.
Travail demandé :
1. Etablir la nomenclature du schéma du circuit hydraulique.
La nomenclature :
Pour ce qui est du schéma des circuits de la composition de mesure: le clapet d'étranglement
1.1 réglable est à chaque fois réglé de sorte que le manomètre 0.5 indique la pression système
souhaitée. Le récipient de mesure 1.2 permet ensuite de mesurer le débit volumique
correspondant. Le limiteur de pression 0.4 sert à limiter la pression dans le système, 0.3 sert
de soupape de sûreté de la pompe.
Conclusion :
Dans la pratique une pompe est évaluée sur la base de courbe caractéristiques,par exemple :
Du débit Q = f (p) , de la puissance P = f (p) et du rendement η = f (p) avec p la pression de
refoulement de la pompe à vitesse constante.
La courbe caractéristique d’une pompe révèle que :
Sous une pression p = 0 la pompe fournit la totalité du débit.
Sous une pression p > 0 le débit de la pompe diminue à cause des fuites.
La courbe caractéristique d’une pompe nous renseigne sur son rendement volumétrique ηv.
Tp :N°2
Détermination de la pression de réponse d’un limiteur de pression
d’une plieuse.
Considération théorique : F = p * s / Q = v * s / Q = p
Installation expérimentale :
Description :
Des plaques d'acier sont pliées par une presse. Les outils sont commandés par des vérins
hydrauliques. Dès à présent, on envisage d'utiliser la presse pour des plaques d'acier beaucoup
plus fortes. La pression de pliage à fournir par le système hydraulique sera désormais de 45
bars (jusqu'alors 30 bars). D'après les informations fournies par le constructeur, la pompe peut
fonctionner sous une pression de service plus élevée. Toutefois, on constate pendant l'essai
que l'opération de pliage se fait trop lentement. Ce ralentissement n'est pas dû à des fuites au
niveau des conduites ou du distributeur. En tant que soupape de sûreté, on utilise un limiteur
de pression à commande directe (LP). Pour ce limiteur de pression, on dispose de mesures du
débit volumique (Q) par rapport à la pression (P). Une courbe caractéristique du LP doit être
établie. En effet, cette caractéristique permet de savoir si le LP est à l'origine du
ralentissement de la vitesse de pliage.
Travail demandé :
1. Etablir la nomenclature du schéma du circuit hydraulique.
La nomenclature
Position Quantité Désignation
0.1 1 Groupe de puissance
0.2 1 Manomètre
0.3 1 Limiteur de pression (Soupape de sûreté)
0.4 1 Débitmètre
0.5 1 Filtre sur le retour
1.0 1 Vérin double effet simple tige
1.1 1 Distributeur 4/2 à cde manuelle par levier avec rappel par ressort.
1.2 1 Clapet anti-retour non taré
Interprétation de la courbe :
3. Interprétez la courbe.
La caractéristique montre que le LP s'ouvre quand la pression atteint 44 bar bien qu'il soit
réglé à 50 bar, ce qui fait qu'à partir d’une pression égal 44 bar, le débit de refoulement de la
pompe est divisé. Pendant l'opération de pliage, des pressions supérieures à 44 bars sont
atteintes. Puisque le LP commence à diviser le flux à partir de 44 bar, le débit volumique
arrivant au vérin est réduit, ce qui ralentit l'opération de pliage. Le ralentissement s’explique
donc par la division du flux, car la vitesse est tributaire du débit puisque la section de travail
du vérin est constante.
Conclusion :
Le LP peut être réglé sur 60 bars si l'installation complète est prévue pour cette pression plus
élevée. La division du flux interviendra alors à partir de 54 bars puisque la pression de
réponse est presque 6 bars. Une autre solution consiste à utiliser une soupape avec une autre
pression de réponse.
Tp :N°3
Commande d’une porte de four
Verrouillage mécanique par boutons-poussoirs
Objectif : Etude de blocage d’un vérin de commande hydraulique de la porte d’un four à
sécher la peinture, en position intermédiaire.
Description :
Il s’agit d’utiliser un vérin hydraulique à double effet pour la fermeture et l’ouverture de la
porte d’un four. A la fermeture ou à l’ouverture, la porte doit pouvoir être arrêtée sans fuite
d’huile dans une position quelconque. Si les boutons-poussoirs S1 et S2 sont actionnés
simultanément, la fonction retour (porte ouverte) doit avoir priorité.
Installation expérimentale :
Schéma technologique Schéma de montage des composants hydrauliques
Travail demandé :
Rép. Désignation
1 Groupe hydraulique
2 2 Manomètres
3 Limiteur de pression
4 Distributeur 4/3, avec rappel par ressort
4.1 Adaptateur électrique à bornes
4.2 Adaptateur électrique à bornes
5 Distributeur 4/2 (connecté comme un distributeur 3/2)
5.1 Adaptateur électrique à bornes
6 Clapet anti-retour piloté
7 Vanne d’étranglement avec clapet anti-retour
8 Vérin à double effet
Rép. Désignation
S0 Commutateur de commande
S1 Bouton-poussoir NO
S2 Bouton-poussoir (1 NO, 1 NF)
K1 Relais (2 contacts ouverts)
K2 Relais (
Alimentation 24 V CC
Interprétation et conclusion :
1. Les questions suivantes portent sur des situations et des mesures qui sont typiques de
ce genre d’installations.
Répondez aux questions à l’appui du schéma de montage des composants hydrauliques et
schéma des connexions 1 électrique.
a) La porte du four agit comme une charge rétractive. Comment se comporte l’installation si
S1 est actionné, que la porte du four commence à se fermer et que a pression se met
soudainement à chuter suite à une défaillance de la pompe?
Le c anti-retour piloté ferme parce que la pression de commande chute. Là tige de piston et
donc la porte du four restent dans la position atteinte.
b) Que se passe-t-il si la tige de piston rentre (S2 est actionné, la porte du four est ouverte) et
que la pompe se met à avoir une défaillance?
Le clapet anti-retour est fermé par la force du ressort si bien que la tige de piston et donc la
porte du four s ‘immobilisent.
c) Une fois le chargement du four effectué, la porte est ouverte. Il n’est plus possible de la
fermer parce qu’il n’y a pas moyen d’exciter l’aimant Y1. Quelles sont les possibilités
données au personnel du service d’entretien pour fermer la porte du four avant de procéder à
la réparation?
La porte du four peut se fermer par l’activation manuelle prévue en cas d’urgence sur le
distributeur 3/2 alors que la pompe est en marche.
Tp :N°3
Vérin différentiel en Circuit différentiel
Objectif : obtenir une vitesse constante d'entrée et de sortie d’un vérin commandant un
chariot longitudinal d’une raboteuse.
Description :
Le chariot longitudinal d'une raboteuse à course longue est commandé par un automatisme
hydraulique. Le vérin de la partie puissance de la commande hydraulique est exécuté en vérin
différentiel à double effet. Le rapport entre la surface du piston et la surface annulaire du
piston de ce vérin est de 2:1. La chambre côté piston étant deux fois plus grande que la
chambre côté tige, la course de retour est exécutée deux fois plus vite que la course aller
(course d'avance). Jusqu'alors, seule la course aller était exploitée pour l'opération d'usinage.
A l'avenir, la machine doit travailler dans les deux sens de mouvement du vérin. Il faut donc
modifier la commande hydraulique de sorte que la sortie et le retour de la tige de piston se
fassent à la même vitesse. En plus, la vitesse doit être réglable.
Travail demandé :
2. Calculez les paramètres physiques (vs, Fs, vr, et Fr) pour le montage proposé.
On donne : la surface du piston S piston du vérin différentiel est de 10 cm2, la longueur de la
course c = 100 cm. La pompe refoule un débit Q = 10 l/min, la pression maximale est de
100 bars.
Distributeur 4/2 en position flèches parallèles : (sortie tige : en montage normal)
Q 10 10 3
Vitesse de sortie : Q = v Ssortie ➔ v sortie = = = 10 m/min
Ssortie 10 10 4
Effort de sortie : Fsortie = p Ssortie ➔ Fsortie = 10010 = 1000 daN
Distributeur 4/2 en position flèches croisées : (retour de la tige : en montage normal)
Q 10 10−3
Vitesse de retour : Q = v s r ➔ v = = = 20 m/min
s 5 10−4
Effort de retour : Fr = p s r ➔ Fr = 100 5 = 500 daN
3. Expliquez à l’aide d’un montage, comment peut-on obtenir la même vitesse du vérin
différentiel en sorite et en retour. Recalculez les paramètres physiques pour un tel
montage.
Pour obtenir une même vitesse d'entrée et de sortie du vérin, il est possible de réaliser le
circuit différentiel pour les vérins différentiels dont le rapport des surfaces est de 2:1. La
figure ci-dessous montre le principe d'un circuit de recyclage sur un distributeur 3/2.
Q’ Q
Q
Figure IX-20 Vérin différentiel en montage différentiel
Vitesse de sortie :
Le débit Q’ s’écoulant dans la chambre côté piston est le double du celui refoulé par la
pompe, car les chambres sont reliées et le volume de la chambre côté tige sera réinjecter
dans la chambre arrière. Donc Q’ = 2Q
Q' 2Q 2 10 10 3
Vitesse de sortie : Q' = v Ssortie ➔ v = = = = 20 m/min
Ssortie Ssoritie 10 10 4
Effort de sortie :
Le fluide de la chambre côté tige soumis à la même pression, cette pression génère des
efforts opposés sur les deux sections du piston, l’effort de sortie devient donc :
Fsortie = p Srortie p s r = p (Srortie - s r ) ➔ F = 100 (10 - 5) = 500 daN
Q 10 10−3
Vitesse de retour : Q = v s r ➔ v = = = 20 m/min
s 5 10−4
Effort de retour : Fr = p s r ➔ Fr = 100 5 = 500 daN
4. Quel est le type du composant hydraulique qui permet le maintien d’une vitesse
constante indépendamment de la fluctuation de la charge.
Pour obtenir une vitesse constante il faut maintenir un débit constant, on peut donc utiliser un
régulateur de débit à deux voies, ce type d’appareil permet de maintenir une différence de
pression Δp constante et par conséquence un débit constant si on admet que Q2 ≈ Δp
Pour la raboteuse à course longue, le circuit différentiel est réalisé moyennant la position
médiane d'un distributeur 4/3 (A, B et P reliés, T obturé). Dans cette position (course aller), la
vitesse du piston et la force ont la même importance que dans la position de droite (course
retour). Par contre, pour la position gauche, la course aller à lieu deux fois moins vite et la
force est deux fois plus grande que dans les deux autres positions. La vitesse d'avance et de
retour peut être réglée au moyen d'une soupape de régulation montée en amont.
Interprétation et conclusion :
Pour un vérin différentiel en montage normal :
La force de sortie du piston n’est plus que de moitié. Fs = 2Fr
La vitesse de sortie sera doublée. vr = 2 vs
CONCLUSION GENERALE
Perspective :
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
I. JACQUES DIEZ :
L’hydraulique industrielle appliquée, technologie des composants calculs et
schémas des circuits, 1 – 7 p, 12 – 16 p, 19 – 22 p, 55 – 57 p, 122 – 128 p,
131p, 136 – 138 p.
II. F.ESSNAULT et P.BENETEAU ,1997 :
Hydrostatique 1 Transmission de puissance. Cours et applications, 110 –
115 p, 117 – 121 p, 131 – 134 p
III. F.ESSNAULT et P.BENETEAU ,1997 :
Hydrostatique 2 Transmission de puissance. Cours et applications, 134 –
136 p, 148 – 157 p
IV. BOSCH :
Bosch hydraulique de la théorie à la pratique, 202 – 209 p
V. S.A. VERMEULEN N.V. Hydraulics & Pneumatics roeselare 1977:
L’hydraulique industrielle, 2 – 3 p, 116 – 118 p
VI. D.Merkle, B. Schrader, M. Thomas, 1991 :
FESTO DIDACTIC L’Hydraulique, Cours de base manuel d’enseignement,
137 – 146 p, 154 – 157 p, 168 p, 192 p,
I S E F C Bardo 2003 Mémoire De Fin D’études 173
ANNEXE
I S E F C Bardo 2003 Mémoire De Fin D’études 174
Annexe 1
I S E F C Bardo 2003 Mémoire De Fin D’études 175
Annexe 2
I S E F C Bardo 2003 Mémoire De Fin D’études 177
I S E F C Bardo 2003 Mémoire De Fin D’études 178
I S E F C Bardo 2003 Mémoire De Fin D’études 179
Annexe 3
I S E F C Bardo 2003 Mémoire De Fin D’études 180