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1er MA - Finalité Spécialisée en Génie Énergétique – Mécanique des Fluides Appliquée et Industrielle

VI. Hélices propulsives marines ou aériennes

Calcul transsonique Essai de l'hélice pour


d'interaction hélice/aile avions de transport
Code Euler Canari rapide HT3
(ONERA) Soufflerie S1MA
(ONERA)

22

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Introduction

• But d’une hélice motrice ou propulsive


 Convertir un couple de rotation en poussée axiale ou traction axiale

• Principe de fonctionnement
 Une hélice a pour effet de propulser une partie du fluide environnant
vers l’arrière afin, par le principe de l’action (sur le fluide) et de la
réaction (sur l’hélice, sur l’arbre et ses paliers), d’obtenir un effet dirigé
vers l’avant

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A. Hélice propulsive idéale sans rotation de sillage


Théorie unidimensionnelle sur l’échange de quantité de mouvement
de Rankine-Froude (R-F)
(Théorie 1D du disque d’action)

On considère l’hélice comme une machine 
tournante à impulsion communiquant une 
variation de pression  ∆p à chaque 
particule qui traverse le cercle balayé par 
l’hélice. Par conséquent:
• L’hélice tournante propulse à travers 
son plan de rotation le fluide
• Créant un « jet » 
• Dont le champ de vitesse possède en 
p pratique, aussi bien une composante 
axiale qu’une composante tangentielle

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Théorie 1D du disque d’action


• Basée sur la théorie de l’hélice propulsive de Rankine‐Froude
• Hypothèses
 Fluide parfait (pas de frottement et pas de traînée)
 Ecoulement incompressible et stationnaire
 Pas de rotation induite ni à l’amont, ni à l’aval
(On néglige la composante tangentielle V𝛉 de la vitesse à l’aval 
et à l’amont du disque d’action (V𝛉 ≅0 ) 
 Pas de tourbillons dans le sillage aval 
 Vitesse parallèle à l’axe de l’hélice
 Les forces à distances ne jouent aucun rôle
 Nombre ∞ de pales, infiniment minces
→ Rotor assimilable à un disque sans épaisseur
 Disque ⊥ à V∞
 Écoulement monodimensionnel
 Force de poussée axiale F sur le rotor 
Tube de courant d’air traversant 
uniformément répartie sur le disque du rotor  le rotor de l’hélice
(L’accroissement de pression à la traversée du disque 
∆p = p3 - p2 est uniforme sur tout le disque )
 Pression statique à l’infini amont et aval
au rotor égales à la pression atmosphérique patm
Théorie monodimensionnelle du disque d’action 
(« actuator disk » en anglais)

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Théorie 1D du disque d’action: Principe de transfert d’énergie d’une hélice

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Théorie 1D du disque d’action: : Relation sur les vitesses


• Relation 1 sur la poussée axiale F sur le disque de l’hélice
‒ Poussée due à la différence de pression entre (2) et (3) (cons. qu. mouv):

F  p3  p 2 S 
‒ Conservation de l’énergie (Bernoulli en négligeant les forces de pesanteur):
1

1
p3  p 2  (V42  V12 )
2

V1  V4 2
• Relation 2 sur la poussée axiale F sur le disque rotorique de l’hélice Vr 
2
‒ Conservation de la qu. mouv. entre l’∞ amont (1) à l’∞ aval (4) 
(Théorème des 5 forces):

‒ Conservation de la masse: 3
Qm  Const  SV
1 1
 S V2  S Vr  S V3  S 4V4

const SV  S Vr  S 4V4  Const



1 1

V2  Vr  V3
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Théorie 1D du disque d’action: Principe de transfert d’énergie d’une hélice


En posant « a » le facteur d’induction de vitesse axial tel que:
   4 5   avec     0  a

On obtient alors :
 pour la puissance motrice: Pm  2V 3Sa(1  a )2 6

On obtient aussi alors:
V12  V42 F  4a (1  a ) 12 V 2S 7
 pour la poussée axiale : F  S 2

 et le coefficient de poussée F 4a(1  a ) 12 V 2S C F  4a (1  a ) 8
 (ou de traction) axiale: CF  
1
2
V 2S 1
2
V 2S

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Caractéristiques de fonctionnement (2/6)


• On en déduit donc que:
V42 V12  F V4 V  0
V1  V4
Vr  et F  S    V V1
2  2 2  F V4

• Puissance et rendement
Put
 Le rendement est par définition: 
Pm
 La puissance utile (Put) vaut selon la théorie de R‐F  : Put  F V 
 La puissance effectivement transmise par l’hélice 
au fluide (Puissance motrice Pm à l’hélice) vaut selon R‐F : Pm  F V r
 Le rendement théorique (maximum) de propulsion vaut alors: 
FV V1 V1 1
th    
FVr Vr V1 V4 1  a
2
2 1
ou encore th  ou encore, avec V V4 V1 , : th 
V V
1 4 1
V1 2V1
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Caractéristiques de fonctionnement (3/6)


2 Les relation précédente donne un rendement théorique, c’est‐à‐dire un rendement 
th  maximum, une limite théorique, puisque :
V
1 4 • les pertes (dues aux frottement des pales contre l’air) ne sont pas prises en compte
V1 • les composantes tangentielles de vitesse sont négligées (énergie de rotation prise 
par l’air derrière l’hélice)
1
th  • dans ce modèle unidimensionnel, le déplacement radial du fluide, vers les bords 
V extérieurs de l’hélice, n’est pas pris en compte (a pour effet d’abaisser la 
1 discontinuité de pression  ∆p. Pour diminuer l’importance de ce phénomène on a 
2V1 avantage à utiliser des hélices de grandes envergures)
1.  On remarque que le rendement est d’autant plus élevé que l’accroissement de vitesse ∆V = V4 - V1 
est faible  :   𝛈→1 si ∆V = V4 – V1 →0   
Notons que si ∆V = V4 – V1 →0 , la traction F → 0  car
2.  On remarque que le rendement est nul si V1 =0 :   𝛈→0 si V1 →0 .
La prise en compte des effets négligés dans la théorie de Rankine et de Froude conduit à 
un rendement global réel 𝛈gl d’hélice qui sera inférieur à 𝛈th
F V
gl  ou encore gl    th
Parbre
Où 𝛏 est un « indice de qualité » de l’hélice qui, habituellement est de l’ordre de 0,85 à 0,9 pour des 
hélices performantes.
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Caractéristiques de fonctionnement (4/6)


Le « coefficient de poussée ou de traction » CF est 
F 2
une autre grandeur caractéristique, sans dimension, défini par: C F  avec S  R
1 2
Si on recherche les différents facteurs influençant  V S
2
la valeur de la force de traction F , on a : F  f , ,T ,c
 p
, R,V ,  

fluide géom. écoulement 
V VR V cpT cp
l’analyse dimensionnelle donne alors: C  f ( , , , 2 )  CF  f (, Re, M, )  
F
R  rT V cv

M 1 1
Re C p 2
Cv
 1 M

En négligeant les effets de compressibilité C  f (,Re,M, ,) on a:


F

C F  f , Re 
Pour une géométrie donnée 
Effets de d’hélice (calage 𝛄 donné)
compressibilité
Rem: On prend parfois comme définition Re  R  R  R
2
Où : • Re VR 
                           est le Reynolds 
 
• R désigne le rayon de l’hélice
V
• 𝛌 est appelé « coefficient de vitesse » (                           )
 
R V
On peut aussi introduire l’angle 𝛃ext l’angle d’avance à l’extrémité : tan ext   
R
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Mouvement de l’hélice
V
On peut aussi introduire l’angle 𝛃ext l’angle d’avance à l’extrémité : tan ext   
R
RR
R
ext 
W
U  r
 j
 Ligne de corde

Section de pale
Disque de rotation 𝛀
Axe de rotation Ω Direction
rotation d’avancement
R r
Vitesse en périphérie d’hélice Vitesses et angles

𝛄 = angle « géométrique » de calage des pales


Remarque : Triangles des vitesses dessinés au niveau de la pale en négligeant l’accélération de l’écoulement au
passage du disque balayé par les pales (en première approximation,  Vr =V∞ )

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Caractéristiques de fonctionnement (5/6)

• En pratique le Re >> ⟹ on est au dessus du Re critique et l’influence du Re devient 


négligeable sur la valeur de CF : C  f ,Re ⟹ C  f 
F   F   V
 Rem: Au lieu de 𝛌, on utilise aussi comme « rapport d’avancement » J : J 
frot D

avec frot  la fréquence de rotation (tr/s) et D=2R le diamètre de l’hélice
2
On a évidement : J  
• Relation entre le coefficient de traction 𝛔 et le rendement théorique 𝛈th
F  Vr S V4 V  1

 V42 V2 S  V 2 
1

F   V 42 V 2 S  CF  2
1
  4  1
V 
 
1 2  
p  p3  p2   V42 V2 V S
2

2 2
V4
2 2 = C F +1
comme  th  on a th  V¥
V 1  1 C F
1 4
V
Une hélice propulsive aura donc un rendement 𝛈th d’autant
plus élevé que le coefficient de traction CF sera faible

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Évolution du rendement propulsif en fonction de la vitesse d’avancement


2 1
th  
V V
1 4 1
 V 2V
Charge de l’hélice  th  1   si    V  

 th  1   si    V  0
         c‐à‐d    si    p  0
         c‐à‐d    si la charge de l'hélice  0 

Vitesse d’avancement [ km/h ]

Put FV pSV


Charge de l’hélice     pV
S R 2 S
⟹ La charge de l’hélice  si ∆p  et donc si F 
Comme F  si ∆V  ⟹ pour une vitesse d’avancement V ∞ fixée 𝛈th→1 si la charge ⟶ 0

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Hélices stationnaires (V∞=0) (1/2)


Définition: Hélice stationnaire si V∞=0
 Cas d’un avion à l’instant du démarrage (freins bloqués) sur la piste
 Hélicoptère stationnaire en un point fixe
 Cas d’un ventilateur 
F


G
Put  F V  0
FV
• Comme V∞=0 ⟹ th  0
FVr
F
1
2
 1
   V42 V2  S   S V42
2
 est maximum

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Hélices stationnaires (V∞=0) (2/2) : Cas particulier d’un hélicoptère


Cas de l’hélicoptère en vol stationnaire (V∞=0)
 Désignons par G le poids de l’hélicoptère et de la charge utile
 L’équilibre des forces en vol stationnaire donne : GF V4
 La vitesse de l’écoulement au niveau du disque du rotor Vr vaut :Vr 
V42 2
D’où G  S  2SVr2
2
 La puissance effective transmise Pd (celle disponible dans l’écoulement)
2
Pd Pd
Pd  F Vr  Pd  G Vr  Vr  G  2 S
G G
2
3
G
 Pd 
2S
On voit que la puissance Pd nécessaire pour maintenir suspendu un poids G bien déterminé est
d’autant plus faible que l’aire S balayée par l’hélice, c-à-d son rayon R, est grande
 ! Si R↗ ▄śℓ śźź◘ʼnĊℓ ľ ś■Ċʼn╜źĵ ┼śℓ↗ et les problèmes liés à la résistance de la structure des pales↗
 ! Si R↗  U=𝛀R (la vitesse en périphérie de pale) ↗⟹ la vitesse relative w ↗
⟹ Si W↗⟹ p↘ śĊp<pvap: Les problèmes de cavitation vont apparaître (en pratique d’abords en re )
⟹ M= U/a ↗ : des problèmes de compressibilité vont apparaître (ondes de choc, bruit impulsif)

•553

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Autres caractéristiques de fonctionnement (6/6)


• On défini aussi fréquemment, le coefficient de traction par
F 
' 2 4 avec frot  la fréquence de rotation (tr/s)
f rot D 2
De cette définition on déduit que :  '  F

 
4
   2R
Et finalement :  2 
• D’autre part, on peut définir un coefficient de puissance CP
Pd
CP  3 5 où Pd est la puissance disponible dans le fluide
 f rot D
Suivant l’analyse dimensionnel, CP est lui aussi fonction du coefficient de vitesse 𝛌, en
fluide incompressible et à Re supposé élevé :
C P  f   ou encore CP  f J 
• Le fonctionnement d’une hélice se caractérise aussi par ce qu’on appelle le pas
effectif te qui est le trajet axial effectué par l’hélice lorsque l’hélice fait un tour:
V te
te  Remarquons que J
frot D
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Résumer des facteurs caractéristiques d’une hélice

FV V 2
• rendement théorique :    
th
FVr Vr V V V1 Vr V2 V3 VS V4

1 4
V
• rendement global réel : F V
gl     th

Composante
tangentielle
de couple
Parbre
• coefficient de traction :
ext
V R
• coefficient de vitesse :    tan ext Composante
R

de traction
• angle d’avance (à l’extrémité) :  ext
V j
J 
• rapport d’avancement :                        avec J  
frot D V
V
• pas effectif : te 
frot
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Application du contrôle du calage

Traction d’avancement Traction d’avancement Traction nulle Traction inversée

   0
Angle d’avancement faible Angle d’avancement élevé Aéro-freinage d’atterrissage
Phase de décollage Vol de croisière Hélice à l’arrêt Angle de calage fortement
Angle de calage faible Angle de calage normal Angle de calage élevé négatif

23

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Courbes caractéristiques d’une hélice


3  2

 2  1
C P  f  J , 
1
' f J,  
'

Courbe caractéristique d’une hélice aérienne bipale (Série NACA-16 pour les profil des sections)
𝛔’ = coefficient de traction
CP =coefficient de puissance
J = coefficient de vitesse
𝛄 = angle de calage des pales
•557

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Courbe caractéristique de rendement d’une hélice

 gl  f  J ,  
 gl gl
max

c

f rot D
𝛈gl = rendement global
J = rapport d’avancement
𝛄 = angle de calage global des pales

•558
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Caractéristique géométrique d’une hélice

Évolution de l’épaisseur relative, de


Géométrie de la pale l’angle de calage et de corde relative des
sections en fonction du rayon
Hélice aérienne métallique bipale à pales réglables (Série NACA-16 pour les profil des sections)

•559

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Variation de l’angle d’avance et du calage du pied à tête de pale

r4

r3


w r2

r1 Axe de rotation


rotation
Plan de

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B. Hélice propulsive : Méthode BET (Blade Element Theory)

•561

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Théorie de l’élément de pale (BET : Blade Element Theory)


Les forces sur les pales peuvent être exprimées en fonction des coefficients de portance et de traînée et 
de l'angle d'attaque de l’écoulement relatif aux pales en rotation. Pour cette analyse, la pale est divisée 
en N sections (ou éléments) de pale : L’effet global sera alors déterminé par la sommation des effets de 
ces N sections. De plus, les hypothèses suivantes sont faites:
• Il n'y a pas d'interaction aérodynamique entre les éléments et l’écoulement reste purement 
cylindrique (2D) au niveau de la pale (donc pas de flux radial).

• Les pales étant relativement éloignées 
angulairement l’une de l’autre, on peut, en 1ère  
approximation, négliger les effets des interactions 
entre pales et déterminer les efforts 
aérodynamiques d’une section (ou élément) de 
pale comme étant ceux d’un profil 2D isolé.
• Les forces sur les pales sont déterminées 
uniquement par les caractéristiques de portance et 
de traînée liées à forme de la section des pales.

•562
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Evolution de la portance P et de la traînée T en fonction de l’angle d’incidence d’une section


CZ  0, 6 Limite maximum de portance 
CZ  0, 35 P due au décollement de la couche 
P limite
Portance P C  1, 4
ou C Z
Z max

12°
8° 20°
α=4° CZ  1, 32 α=8° 4°
P CZ  0, 5 0°
P
Ecoulement attaché Décrochage
TraînéeT
ou C
T

α=12° α=20°
Ecoulement attaché Décrochage dû au décollement/séparation
de la couche limite

CZ
CZ  P 12 V2S = coefficient de portance

CT CT T 1
2
V2S = coefficient de traînée
= incidence de décrochage correspondant au début
Extrait de film de IIHR de la séparation/décollement de la couche limite
(Iowa Institute of Hydraulic Research)

•563

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Rappel sur l’aérodynamique des profils sustentateurs


Les caractéristiques aérodynamiques des profils sustentateurs sont données sous forme
adimensionnelle par l’évolution du coefficient de portance CZ et de traînée CT en fonction de
l’incidence α et du Reynolds Re :
C Z  C Z (, Re) CT  CT (, Re)
CT = CT (α,Re)
CZ = CZ (α,Re)

Angle d’incidence α (°) Angle d’incidence α (°)

Coefficients de portance CZ et de traînée CT pour un profil symétrique NACA0012 (Miley,


1982) en fonction de l’incidence et du Reynolds

•564
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Catalogue de caractéristiques aérodynamique de profils

CT

Re

Cmf
𝛂 (°)
Loi portance incidence Polaires CT = f(C Z , Re)
et moment incidence Cmf= f(C Z , Re)
CZ = f(𝛂 , Re)
Cm 1/4c = f(𝛂 , Re)
•565

1er MA - Finalité Spécialisée en Génie Énergétique – Mécanique des Fluides Appliquée et Industrielle

Performances optimales d’un profil aérodynamique


Un  profil  aérodynamique  donne  des  performances  optimales  pour  une  rapport  Portance/Traînée 
maximum c‐à‐d CZ /CT maximum.
Pour assurer des performances nominales optimale, Il convient donc de sélectionner une loi de vrillage 
pour laquelle l’incidence de l’écoulement relatif soit optimale l’optimal α0 qui correspond à CZ /CT max 

C Z optimum
CZ CZ

C Z CT C Z CT angle d'incidence  
max

o  optimum

•566
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Caractéristiques aérodynamiques : Coefficient de portance et de traînée

CZ
100  CT
100  CT

CZ

angle d'incidence  

Caractéristiques aérodynamiques complète sur 360°


•567

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Théorie de l’élément de pale – Composantes élémentaires des efforts


A partir des caractéristiques aérodynamiques adimensionnelles
données par les coefficients de portance et de traînée en
fonction de l’incidence et du Reynolds de la section :
C Z  C Z (, Re) 9 Wrc
avec   Re  11
CT  CT (, Re) 10 
La portance et traînée d P  C 1
Wr2c d r 12
élémentaires valent: 
 Z 2

dT  C W c d r
1 2
T 2 r 13
Par projection:
  20
• La poussée et l’effort tangentiel élémentaires 
d’une pale valent:
d FN  d P cos   dT sin  14

d FT  d P sin   dT cos  15

• Où sous forme adimensionnelle :
Var V  vitesse axiale au nieau du rotor C F  C Z cos   CT sin  16
Ur  r  vitesse tangentielle au nieau du rotor  N
Wr = vitesse relative au nieau du rotor C FT  C Z sin   CT cos  17

      angle d'attaque C  d FN 1 Wr2c d r 18


                avec:  FN
  angle de la vitesse relative par rapport au plan du rotor 2

  angle de calage C
 FT  d FT 2
1
Wr2c d r 19

•568
1er MA - Finalité Spécialisée en Génie Énergétique – Mécanique des Fluides Appliquée et Industrielle

Théorie de l’élément de pale – Composantes élémentaires des efforts


• Le poussée et le moment élémentaire des nB  pales valent:
d F  n B d FN       n B    C F 1
2
Wr2c d r 21
N

d M  n Br d FT    n Br  C F 1
2
Wr2c d r 22
T

• La puissance élémentaire vaut:
dP  dM 23
• Suivant les relations géométriques entre les composantes de vitesse, on a:
Wr sin   V 24

Wr cos   r 25
V
• d’où l’on tire : tan    r  26
r
• Avec les coefficients de vitesse 𝛌 et 𝛌r tels que:
V V
   et    r  27
R r
• Par définition, on appelle coefficient solidité (ou de plénitude) σ(r), 
la fraction angulaire couverte par les nB pales:
c(r )n B
(r )  28
2r
•569

1er MA - Finalité Spécialisée en Génie Énergétique – Mécanique des Fluides Appliquée et Industrielle

Principe itératif de résolution de la méthode BET


Pour une vitesse d’avancement V donnée, une géométrie de pale donnée (des dimensions du rotor 
connues [rmin, R], une loi de calage et de corde connues (θ(r) , c(r)), une géométrie des sections 
connues), un nombre nB de pales donné, une vitesse de rotation Ω, pour chaque section/élément de 
pale à un rayon r :
6. Calculer élémentaire :
V V2
f (r )  n B 12  C F c        
1. Calculer  tan   sin 2  N
r V r
g(r )  nB 12  C c 
sin  cos  FT
2. Calculer l’angle d’incidence 
F         f (r )  r
3. Calculer la vitesse relative et le Reynolds M   r  g (r )  r
V Wrc P    M
Wr  Re 
sin   6. Sommation des contributions des éléments de
4. Lire à partir des table/catalogue de profil les pale (méthode des rectangles):
rmax
coefficients de portance et de traînée: ri 1  ri
C Z  C Z (, Re) CT  CT (, Re)
F  =  dF   F                 f(
i 1,N i 1,N 2
)  ri   
rmin
rmax
5. Calculer les coefficient de force axial et tangentiel: ri1  ri
M=  dM     M         r  g( )  ri
C F  C Z (, Re)cos   CT (, Re)sin  rmin i 1,N i 1,N
i
2
N
rmax
C F  C Z (, Re)sin   CT (, Re)cos  ri1  ri
T P =    dP      M    r  g( i
)  ri
rmin i 1,N i 1,N 2

•570
1er MA - Finalité Spécialisée en Génie Énergétique – Mécanique des Fluides Appliquée et Industrielle

C. Méthode BEM (Blade Element Momentum) pour les hélices propulsives


Combinaison de la théorie d’échanges de quantité de mouvement et théorie d’éléments
de pale

Principes:
• Décomposition en N bandes (tubes de courant élémentaires) de l’écoulement traversant le rotor :
Chaque tube de courant élémentaire définit à partir d’un élément annulaire de surface élémentaire
« 2πr · dr » définit un volume de contrôle indépendant des autres.
• Prise de compte de l’échange de quantité et de moment de quantité de mouvement sur la poussée
et le couple élémentaire
• Prise en compte des efforts aérodynamiques de portance et de traînée de chaque élément/section 
2D de pale sur la poussée et le moment élémentaire
• Prise  en  compte  de  l’effet  de  couplage  entre  effort/moment  des  éléments  de  pales  et  échange  de 
quantité et de moment de quantité de mouvement
• Effet global obtenu par la sommation/intégration des effets des N bandes

•571

1er MA - Finalité Spécialisée en Génie Énergétique – Mécanique des Fluides Appliquée et Industrielle

Méthode BEM : Principe et relations


Méthode BEM multitubes de courant avec rotation et effet du nombre finis de pales combine :
• Eléments de pale
• Force axiale, tangentielle et moment aéro. des éléments de pale
• Echange de qu. Mouvement (selon la direction axiale)
• Echange de moment de qu. mouvement

•572
1er MA - Finalité Spécialisée en Génie Énergétique – Mécanique des Fluides Appliquée et Industrielle

Effet de rotation du sillage induit par la rotation du rotor de l’hélice


• Dans l'analyse 1D précédente en fluide parfait (frottement négligé), il a été supposé qu'aucune rotation
n'était communiquée au flux d’air traversant le rotor:
o La vitesse axiale au niveau du rotor est accélérée
d’un facteur d’induction de vitesse axial a : 
o La vitesse axiale dans le sillage 
est accéléré 2 fois plus que l’accélération
au niveau du rotor:
V V V V
a1 1 
29
Va r  Va 2  Va 3  (1  a )V 30
Va 4  (1  2a )V 31
• On peut étendre cette analyse en fluide parfait (frottement négligé), en 
tenant compte que le rotor génère un moment angulaire lié au couple 
du rotor. Dans le cas d'un rotor dd’ hélice en rotation Ω, l'écoulement 
derrière  le  rotor  tourne  dans  la  direction  de  la  rotation  Ω  du  rotor 
sous l’impulsion du couple entraînant le rotor:
o Dans le sillage la rotation induite ω de l’ V1  0 32
écoulement est proportionnelle d’un 
facteur 2a’ à Ω : 1
Vr  r  a r 33
o Au niveau du rotor, (par analogie avec le 2
ralentissement axial) la rotation induite est  V  r 
4
2a r 34
2 fois plus faible et est alors proportionnelle 
à Ω d’un facteur d’induction de vitesse tangentielle a’ :

•573

1er MA - Finalité Spécialisée en Génie Énergétique – Mécanique des Fluides Appliquée et Industrielle

Echange de quantité de mouvement selon la direction axiale


En partant de la relation :

Va1  V
Va r  (1  a )V

F  4a (1  a ) 12 V 2S 7 Va 4  (1  2a )V

Issue de la conservation de la quantité de mouvement axiale sur la surface S de l’ensemble du rotor 

d S  2 r d r
De manière élémentaire, sur un élément annulaire de surface élémentaire                                  ,cette 
conservation de la quantité de mouvement dans la direction axiale, la poussée axiale élémentaire d F
sur cet élément annulaire de surface élémentaire est alors donné par:

d F  4a (1  a ) 12 V 2 2r d r 35

•574
1er MA - Finalité Spécialisée en Génie Énergétique – Mécanique des Fluides Appliquée et Industrielle

Echange de moment de quantité de mouvement et puissance


La conservation du moment de quantité de mouvement indique que le moment 
élémentaire dM sur un élément annulaire de surface élémentaire:

Qui dans ce cas d’une hélice devient:
d M  Va r d S rV 4
V 4  r
d M  (1  a )V d S r  r
  2a 
d M  4a  (1  a ) 12 V r 2 2r d r 36 Va r  (1  a )V

La puissance élémentaire à l’arbre dP sur générée par un élément 
d S  2 r d r
annulaire de surface élémentaire                              :

dP  dM
d P  4a  (1  a ) 12 V  2r 2 2r d r 37

La puissance de tout anneau annulaire est fonction des facteurs d'induction axiale a et angulaire a’ et du coefficient 
de vitesse λ. Les facteurs d'induction axiale et angulaire déterminent l'amplitude et la direction du flux d'air dans le 
plan du rotor. Le coefficient vitesse local  λr  est fonction du coefficient de vitesse λ (en extrémité de pale) et du 

•575

1er MA - Finalité Spécialisée en Génie Énergétique – Mécanique des Fluides Appliquée et Industrielle

Théorie d’échanges de quantité de mouvement


Dans l’analyse précédente, la détermination du couple et de la poussée axiale est liée à la détermination
des facteurs d’induction de vitesse axiale a et angulaire a’ au niveau du rotor. A un rayon r, sur un
élément annulaire de surface élémentaire 2πr dr :
• L’application de la loi de conservation de la quantité de mouvement indique que la contribution
élémentaire de poussée axiale dF est donnée par:

d F  4a (1  a ) 12 V 2 2r d r 35
avec   a  a(r )
• L’application de la loi de conservation du moment de la quantité 
de mouvement indique que la contribution élémentaire 
de couple dM est donnée par:

d M  4a  (1  a ) 12 V r 2 2r d r 36
avec   a  a(r )   et   a   a (r )

Hors, ce couple et cette poussée axiale agissant sur le rotor d’une hélice sont la conséquence des efforts
aérodynamiques de portance et de traînée dus à l’écoulement relatif aux pales en rotation.
Le principe des méthodes BEM est de prendre en considération les effets aérodynamiques de portance
et de traînée autour des sections de pale afin de déterminer ces facteurs d’induction a et a’ de vitesse
et, en conséquence, le couple et la poussée axiale.
Rappelons, que suivant l’approche, chaque tube de courant élémentaire définit à partir d’un élément
annulaire de surface élémentaire 2πr dr définit un volume de contrôle indépendant des autres.
•576
1er MA - Finalité Spécialisée en Génie Énergétique – Mécanique des Fluides Appliquée et Industrielle

IX.2.a Théorie d’échanges de quantité de mouvement : Poussée et moment

Var  (1a)V  vitesse axiale au nieau du rotor


Ur  (1a)r  vitesse tangentielle au nieau du rotor
Wr = vitesse relative au nieau du rotor
      angle d'attaque
  angle de la vitesse relative par rapport au plan du rotor
  angle de calage

d F  4a (1  a ) 12 V 2 2r d r 35 Échange de quantité de mouvement

d M  4a  (1  a ) 12 V r 2 2r d r 36 Échange de moment de quantité de mouvement


avec   a  a(r )   et   a   a (r )
•577

1er MA - Finalité Spécialisée en Génie Énergétique – Mécanique des Fluides Appliquée et Industrielle

Triangle des vitesse et composantes élémentaires des efforts


Suivant les triangles de vitesse, on tire :
(1  a )V (1  a )
tan     37
(1  a )r (1  a ) r
V
avec le coefficient de vitesse locale   =  r 
r
(1  a )V 
Wr  
sin  Wrc
 avec   Re 
(1  a ')r  
Wr 
cos  
A  partir  des  caractéristiques  aérodynamiques  
adimensionnelles  données  par  les  coefficients  de 
portance  et  de  traînée  en  fonction  de  l’incidence 
et  du  Reynolds  de  la  section,  on peut déterminer
les composante élémentaire de force :
38
C F  C Z (, Re)cos   CT (, Re)sin 
 N 39
C FT  C Z (, Re)sin   CT (, Re)cos 
d FN  C F 1 Wr2c d r 40
N 2

 d FT
 C F
1
Wr2c d r 41
T 2

•578
1er MA - Finalité Spécialisée en Génie Énergétique – Mécanique des Fluides Appliquée et Industrielle

Comparaison méthode BET et méthode BEM


Méthode BET Méthode BEM

Comparativement à la méthode BET, on remarque qu’en tenant compte de l’effet d'accélération de


l’écoulement (prise en compte d’un facteur d’induction de vitesse axiale) et de l’effet de rotation
(prise en compte d’un facteur d’induction de vitesse tangentielle) au niveau du rotor de la méthode
BEM, on tient compte des pertes induites (augmentation de l’effort tangentiel dFT et du couple dM
et diminution de l’effet utile de poussée axiale dFN)
•579

1er MA - Finalité Spécialisée en Génie Énergétique – Mécanique des Fluides Appliquée et Industrielle

IX.2.b Théorie de l’élément de pale – Composantes élémentaires des efforts


• Le poussée et le moment élémentaire des nB  pales valent:

d F  n B d FN       n B    C F 1
2
Wr2c d r 42
N

d M  n Br d FT    n Br  C F 1
2
Wr2c d r 43
T

• La puissance élémentaire vaut:
44
dP  dM
• Suivant  les  relations  géométriques  entre  les  composantes  de 
vitesse, on a:
45
Wr sin   (1  a )V
Wr cos   (1  a )r 46

      d’où l’on tire
1a V 47
tan  
1  a  r
• Par définition, on appelle coefficient solidité (ou de plénitude) 
σ(r), la fraction angulaire couverte par les nB pales:
c(r )n B
(r )  48
2r
•580
1er MA - Finalité Spécialisée en Génie Énergétique – Mécanique des Fluides Appliquée et Industrielle

Théorie de l’élément de pale – Composantes élémentaires des efforts


En Combinant les relations précédentes, on obtient alors:

49

50

•581

1er MA - Finalité Spécialisée en Génie Énergétique – Mécanique des Fluides Appliquée et Industrielle

IX.2.c Combinaison/couplage : Quantité de mouvement & élément de pale


Quantité de mouvement Elément de pale
(1  a )2V 2 49
d F  4a (1  a ) 12 V 2 2r d r 35 d F  n B 12  CF c d r
sin 2  N

(1  a )V (1  a )r
d M  4a  (1  a ) 12 V r 2 2r d r 36 d M  n Br 12  C F c d r 50
sin  cos  T

35 = 49
36 = 50
cnB
 = coefficient de solidité
2 r

a 1 C FN a
1
51  52 C  C ( , Re)
4 sin 2
   C T (, Re) sin 
cos 38
1 1a 4
1 sin 2
 F Z
C
1 N

a a  C F  C Z (, Re)Fsin   C T (, Re) cos  N


39
4 sin 2  1  C FT
a4 sin  cos 1
T

1  1 a 
C F 1  a  C F4 sin  cos  Wrc 4 sin  cos   1 (1  a )V
N T Re  53 C Wr  54
 F
sin  T

•582
1er MA - Finalité Spécialisée en Génie Énergétique – Mécanique des Fluides Appliquée et Industrielle

Méthode BEM : Problème direct

• A partir d’un vent V donné, une géométrie de pale donnée (des dimensions du rotor connues [rmin,


R], une loi de calage et de corde connues (θ(r) , c(r)), une géométrie des sections connues), un 
nombre nB de pales donné, une vitesse de rotation Ω donnée ( remarque: connaissant Ω, R etV , 
on a la vitesse spécifique de fonctionnement λ = ΩR/V )

• On cherche à déterminer les performances c’est‐à‐dire à déterminer la poussée axiale F, le couple M
et la puissance P (ou coefficient de puissance CP ) par intégration sur l’envergure r de la pale des 
performances de chaque section/élément de pale

•583

1er MA - Finalité Spécialisée en Génie Énergétique – Mécanique des Fluides Appliquée et Industrielle

IX.3.a Principe itératif de résolution de la méthode BEM


Pour une vitesseV donnée, une géométrie de pale donnée (des dimensions du rotor connues [rmin, R],
une loi de calage et de corde connues (θ(r) , c(r)), une géométrie des sections connues), un nombre nB
de pales donné, une vitesse de rotation Ω, pour chaque section/élément de pale à un rayon r :
1. Initialiser a et a ’ (exemple : a =0 et a’=0) 7. Calculer a et a ’ :
1 1
(1  a )V a  60 a  61
2. Calculer  tan   56 4 sin 2  4 sin  cos 
(1  a )r 1 1
C F C F
N T

3. Calculer l’angle d’incidence  50 8. Si a et a’ ont changé ‘significativement » vis-à-


8
vis de l’itération suivante revenir en 1 sinon passer
4. Calculer la vitesse relative et le Reynolds en 9
(1  a )V Wrc 41 9. Calculer les contributions élémentaires :
Wr  54 Re 
sin   f (r )  n B 12 Wr2C F c         58’
N

5. Lire à partir des table/catalogue de profil les g (r )  n B 12 W C F c  


r
2
59’
T
coefficients de portance et de traînée:
C  C (, Re) 39 C  C (, Re) 40
Z Z T T d F         f (r )  d r 58

6. Calculer les coefficient de force axial et tangentiel: d M   r  g (r )  d r 59

C F  CZ (, Re)cos   CT (, Re)sin 


N
46 dP    dM 53
C F  CZ (, Re)sin   CT (, Re)cos  47
T

•584
1er MA - Finalité Spécialisée en Génie Énergétique – Mécanique des Fluides Appliquée et Industrielle

IX.3.a Principe itératif de résolution de la méthode BEM - Stabilisation


L’utilisation de la relation 60, fortement non‐linéaire, peut causer des problèmes de stabilité lors du 
calcul itératif. Suivant l’équilibre entre forces aérodynamiques (éq. 35) et échange de quantité de 
mouvement (éq. 49):
d F  4a (1  a ) 12 V 2 2r d r 35 d F  n B 12 Wr2C F c d r 49
N

On peut déduire que : 

Wr2
1  1   CF
a V2 N
60b
2
L’utilisation dernière relation 60b au lieu de la relation 60 rend le calcul itératif plus stable.
Par ailleurs, la stabilité peut être renforcée par l’introduction d’une technique de sous‐relaxation.
Notant ω  ce facteur de sous‐relaxation (0<ω<1 avec classiquement ω=0,5 ) ), l’application de cette sous 
relaxation s’effectue comme suit:
 W2 
 1  1   r C F 
a n 1 
 a  
n V 2 N
n 
a 
2
 
 
 
Où l’exposant n représente le numéro de l’itération.

•585

1er MA - Finalité Spécialisée en Génie Énergétique – Mécanique des Fluides Appliquée et Industrielle

IX.3.a Principe itératif de résolution de la méthode BEM


Stabilisation et sous-relaxation
1. Initialiser a , a ’ et le compteur itératif n 7. Calculer une nouvelle estimation a et a ’ :
2. (exemple : n=0 an =0 et a’ n =0) 1
a n 1  61
4 sin  cos 
1
C F
(1  a n )V
tan  
T

2. Calculer  56
(1  a n )r Wr2
1  1   CF
a new  V2 N
60b
3. Calculer l’angle d’incidence  50 2
a n 1  a n  (a new  a n )
4. Calculer la vitesse relative et le Reynolds
8 Si an+1 et a’ n+1 ont changé ‘significativement »
8.
(1  a n )V Wc par rapport à an et a’ n , incrémenté n (n= n +1) et
Wr  54 Re  r 41
sin   revenir en 1 sinon passer en 9

5. Lire à partir des table/catalogue de profil les 9. Calculer élémentaire :


coefficients de portance et de traînée: f (r )  n B 12 Wr2C F c         58’
C  C (, Re) 39 C  C (, Re) 40
N
Z Z T T g (r )  n 1
B 2
W C F c  
r
2 59’
T
58
6. Calculer les coefficient de force axial et tangentiel: d F         f (r )  d r
C F  CZ (, Re)cos   CT (, Re)sin  46 59
N d M   r  g (r )  d r
C F  CZ (, Re)sin   CT (, Re)cos  47 53
T dP    dM
•586
1er MA - Finalité Spécialisée en Génie Énergétique – Mécanique des Fluides Appliquée et Industrielle

IX.3.a Intégration sur la pale des contributions élémentaires


ri 1
R R
F   dF    f (r )  d r         Approximation par
F    f (r )  d r        
i 1,N r
rmin rmin i
N éléments de pale ri 1
R R
M   dM     r  g(r )  d r M    r  g(r )  d r
i 1,N r
rmin rmin i

P     M ri 1 P  M
ri 1
dr dr g i 1
ri fi 1 ri
fi gi
c i 1 c i 1
ci ci
r i i
Elément i de pale Elément i de pale
Approximation des intégrales selon la formule des « trapèzes » en tenant compte que f (r) et
g (r) évoluent linéairement entre chaque section:
 f (ri 1 )  f (ri )  g i
F   
i 1,N  2
 (ri 1  ri )         

Ai 
ri
gi  g(ri 1 )  g(ri )

 gi ri  ri 1  ri
(ri 1  ri 1 )
3 3
(ri21  ri21 )  Bi  g (ri ) 
M    Ai   Bi   ri

i 1,N  3 2  ri

•587

1er MA - Finalité Spécialisée en Génie Énergétique – Mécanique des Fluides Appliquée et Industrielle

Adaptation du calage à la vitesse de rotation et limitations


Adaptation en fonction de la vitesse de rotation 𝛀
• On remarque que si 𝛀↗ ⟹ alors u= 𝛀r↗ et pour conserver une incidence
constante, on doit modifier l’angle de calage 𝛄 des pales ⟹ réglage du pas de
l’hélice (nécessite un système plus complexe à calage variable)
Limitations

• En hélice aérienne: si le rayon r ↗ ou si 𝛀↗ ⟹ deviendra grand et


des troubles de compressibilité vont apparaître
 choc qui apparaît d’abord en bout de pale d’hélicoptère (Exemple bruit
impulsif en bout de pale d’hélicoptère)
• En hélice marine: si le rayon r ↗ ou si 𝛀↗ ⟹ W↗ ⟹ p↘ et cavitation si p<pvap

Adaptation en fonction de la vitesse d’avancement V∞


• On remarque que si V∞ ↗ alors pour conserver une incidence constante, on doit
modifier l’angle de calage 𝛄 des pales ⟹ réglage du pas de l’hélice en fonction de
la vitesse d’avancement (nécessite un système plus complexe à calage variable)

•588
1er MA - Finalité Spécialisée en Génie Énergétique – Mécanique des Fluides Appliquée et Industrielle

Rotor d’hélicoptère – bruit impulsif à haute vitesse

Propagation de la
discontinuité d’onde de choc

Pale du rotor
choc

Ligne iso-nombre de Mach relatif

Effet transsonique en bout de pale d’un rotor d’hélicoptère tournant à grande vitesse
La propagation de la discontinuité d’onde de choc induit un bruit impulsif dans la champ lointain

•589

1er MA - Finalité Spécialisée en Génie Énergétique – Mécanique des Fluides Appliquée et Industrielle

Cavitation pour une hélice marine

•590
1er MA - Finalité Spécialisée en Génie Énergétique – Mécanique des Fluides Appliquée et Industrielle

Exemple d’hélice marie

Direction
d’avancement

Sens de rotation Sens de rotation


de l’hélice de l’hélice

Hélice peu Hélice


tordue fortement
tordue

•591

1er MA - Finalité Spécialisée en Génie Énergétique – Mécanique des Fluides Appliquée et Industrielle

Exemple d’hélice marine

•592
1er MA - Finalité Spécialisée en Génie Énergétique – Mécanique des Fluides Appliquée et Industrielle

Évolution de la consommation spécifique et du bruit

•593

1er MA - Finalité Spécialisée en Génie Énergétique – Mécanique des Fluides Appliquée et Industrielle

Hélice moderne : propfan

V∞ V∞

•594
1er MA - Finalité Spécialisée en Génie Énergétique – Mécanique des Fluides Appliquée et Industrielle

Hélice moderne : propfan (hélice contra-rotative)

•595

1er MA - Finalité Spécialisée en Génie Énergétique – Mécanique des Fluides Appliquée et Industrielle

Références

• R.H. Barnard & D.R. Philpoot, « Aircraft Flight » , 3rd ed., Pearson –
Prentice hall, ISBN 0131200437
• A.C. Kermode, « Mechanics of flight », 10th ed., Pearson – Prentice hall,
ISBN 0-582-23740-8
• S.L. Morris, D.E. Bossert & W.F. Hallgren, « Introduction to aircfraft flight
mechanics », AIAA Eduction Series
• J. Roskam & C.-T.E Lan, « Airplane aerodynamics and performance »,
DARcorporation, ISBN 1-884885-44-6
• J. Forestier « La mécanique du vol : performances des avions et des
engins », 2ème ed;, DUNOD (Paris), 1969
• S.L. Dixon, « Fluid mechanics and thermodynamics of turbomachinery »,
4th ed., Butterworth – Heinemann, ISBN 0-7506-7059-2
• « The jet engine », Rolls-Royes plc, ISBN 0-902121-2-35
• B. Lakshminarayana, « Fluid dynamics and heat transfer of
turbomachinery », John Wieley & Sons, Inc., 1996

24
•596
1er MA - Finalité Spécialisée en Génie Énergétique – Mécanique des Fluides Appliquée et Industrielle

Complément 1 : Correction de perte d’extrémité de pale de Prandtl


Le facteur de perte « marginale » d’extrémité de pale de Prandtl
corrige l'hypothèse d'un nombre infini de pales utilisé jusqu’à présent 
dans les bilans de quantité et de moment de qu. de mouvement. 
• En effet, Le système de tourbillons dans le sillage tourbillonnaire est 
différent pour un rotor avec un nombre fini de pales (chaque pale possède 
une nappe tourbillonnaire propre) vis‐à‐vis du cas théorique d'un rotor avec 
un nombre infini de pales (où les effets tourbillonnaires sont uniformément 
répartis dans la direction tangentielle au sein du sillage).
• Dans la réalité, l'écoulement à travers le rotor n’étant pas axisymétrique de révolution, l’approximation par tube de 
courant idéal annulaire utilisé jusqu’ici dans les équations de quantité de mouvement est mise en défaut. 
• Sur chaque pale, la portance est générée par la circulation 𝚪 autour des sections de pale (et réciproquement). 
En conséquence, une nappe tourbillonnaire s’échappe du bord de fuite avec un tourbillon libre intense en
extrémité de pale. Cette brusque « discontinuité », liée à ce tourbillon concentré en extrémité de pale,
induit un complément de pertes qui a fait a fait l’objet d’une série d’études
• Suivant l’approche classiquement utilisée de Prandtl, un facteur de correction F (introduit dans les équations 
discutées précédemment) modifie les coefficients aérodynamiques pour prendre en compte cet effet. 
• Ce facteur de correction en extrémité de pale F (avec F ≤1) est  n R r
  B
fonction du nombre fini de pales, de l'angle du vent relatif et de la  2 62
position sur la pale, est donné par la relation 62: F  arccos(e 2 r sin  ) 

• À l'instar du modèle de correction d’extrémité de pale, le modèle de 
perte au moyeu (de rayon rmin ) sert à corriger la vitesse induite  n r  rmin
  B
résultant de la formation d’un tourbillon libre près du moyeu de  2 2 r sin 
l'hélice. On utilise dès lors parfois également un modèle  de correction  Fmoyeu  arccos(e ) 
de moyeu Fmoyeu similaire à celle de la perte d’extrémité donné par :  

•597

1er MA - Finalité Spécialisée en Génie Énergétique – Mécanique des Fluides Appliquée et Industrielle

Complément 1 : Correction de perte d’extrémité de pale de Prandtl


Le facteur F (0 < F < 1), des pertes d’extrémité de pale de Prandtl, intervient directement dans 
l’expression 35 et 36 de bilan de quantité de mouvement et de moment de quantité de mouvement 
comme suit:
Quantité de mouvement (avec correction de Prandtl)
d F  F 4a (1  a ) 12 V 2 2r d r nB R  r 1
35’  
avec F  2 arccos(e 2 r sin 

62
d M  F 4a  (1  a ) 12 V r 2 2r d r 36’ 

Suivant le même développement fait précédemment pour coupler les lois d’échange de quantité et
moment de quantité de mouvement avec les efforts aérodynamiques sur les éléments de pale, dans les
relations 51 et 52, on aurait finalement une valeur corrigée pour le facteur d’induction axial a et
tangentiel a’ de vitesse :
1 1
a 51’ a  52’
4F sin 2  4F sin  cos 
1 1
C F C F
N T

Dans la pratique, le facteur de correction d’extrémité de pale F  :
• Reste proche de l’unité aux faibles rayons
• Joue un rôle significatif qu’en extrémité de pale (aux grands rayons) où il devient plus petit que l’unité 

•598
1er MA - Finalité Spécialisée en Génie Énergétique – Mécanique des Fluides Appliquée et Industrielle

Complément 1 : Principe itératif de résolution de la méthode BEM - Stabilisation


L’utilisation de la relation 60, fortement non‐linéaire, peut causer des problèmes de stabilité lors du 
calcul itératif. Suivant l’équilibre entre forces aérodynamiques (éq. 35) et échange de quantité de 
mouvement (éq. 49):

d F  4Fa (1  a ) 12 V 2 2r d r 35 d F  n B 12 Wr2C F c d r 49


N

On peut déduire que : 

Wr2 C FN
1  1   60’b
a V2 F
2
L’utilisation de cette dernière relation 60’b au lieu de la relation 60 rend le calcul itératif plus stable.
Par ailleurs, la stabilité peut être renforcée par l’introduction d’une technique de sous‐relaxation. Notant 
Notant ω  ce facteur de sous‐relaxation (0<ω<1 avec classiquement ω=0,5 ), l’application de cette sous 
relaxation s’effectue comme suit:
 2 C 
 1  1   Wr FN 
 V 2
F  60’’b
a n 1  an     an 
 2 
 
 
Où l’exposant n représente le numéro de l’itération.

•599

1er MA - Finalité Spécialisée en Génie Énergétique – Mécanique des Fluides Appliquée et Industrielle

Complément 1 : Principe itératif de résolution de la méthode BEM traditionnelle


avec stabilisation et sous-relaxation
Pour une vitesseV donnée, une géométrie de pale donnée (des dimensions du rotor connues [rmin, R], une loi de calage et de corde 
connues (θ(r) , c(r)), une géométrie des sections connues), un nombre nB de pales donné, une vitesse de rotation Ω, pour chaque 
section/élément de pale à un rayon r :
7. Calculer une nouvelle estimation de a et a ’ :
1. Initialiser a , a ’ et le compteur itératif n nB R  r 1
 
(exemple : n=0 an =0 et a’ n =0) 2 2 r sin 
F arccos(e ) 62

(1  a )V n  4F sin  cos  
2. Calculer  tan   56 a n 1 1   1
 C F  61
(1  a n )r  T 
Wr2 C FN
3. Calculer l’angle d’incidence   50 1  1  
V2 F 60’’b
a new 
2
4. Calculer la vitesse relative et le Reynolds a n 1  a n  (a new  a n )
(1  a n )V Wrc
Wr  54 Re  41 8 Si an+1 et a’ n+1 ont changé ‘significativement »
8.
sin   par rapport à an et a’ n , incrémenté n (n= n +1)
5. Lire à partir des table/catalogue de profil les et revenir en 1 sinon passer en 9
coefficients de portance et de traînée: 9. Calcul des contributions élémentaires :
C  C (, Re) 39 C  C (, Re) 40 f (r )  n B 12 Wr2C F c         58’
N
Z Z T T
g (r )  n B 12 Wr2C F c   59’
T
6. Calculer les coefficients de force axial et tangentielle: F         f (r )  r 58
C  C (, Re)cos   C (, Re)sin  46 59
FN Z T M   r  g(r )  r
CF  CZ (, Re)sin   CT (, Re)cos  47 d P    M
53
T

•600
1er MA - Finalité Spécialisée en Génie Énergétique – Mécanique des Fluides Appliquée et Industrielle

Complément 2 : Formulation adaptée pour des vitesses infinies amont nulles


La formulation BEM classique utilise le facteur d’induction de vitesse axiale a . Au lieu de celle‐ci, on 
V
peut également travailler avec une formulation alternative faisant apparaître l’incrément de vitesse       
au rotor vis‐à‐vis de la vitesse infinie amont V :
aV  V ar
V  (1  a )V V  V a4
V  (1  2a )V V  2V
En effet:
• La formulation traditionnelle pause des problème de stabilité du calcul itératif pour des faibles vitesses 
amont et est mise en défaut pour le cas limite des vitesses infinies amont nulles. Pour V=0 , elle ne 
permet pas d’avoir une vitesse axiale au niveau du rotor non nulle.
V
• La formulation alternative utilisant        , l’incrément de vitesse au rotor, est plus stable numériquement 
et est applicable dans tout les domaines de vitesse amont y compris le cas limite V=0.

V  V
V  2V

•601

1er MA - Finalité Spécialisée en Génie Énergétique – Mécanique des Fluides Appliquée et Industrielle

Complément 2 : Formulation adaptée pour des vitesses infinies amont nulles


Tenant compte du facteur F des pertes d’extrémité de pale de Prandtl, l’utilisation de l’ incrément de 
V
vitesse           dans les expressions 35 et 36 de la poussée et du moment élémentaires donne:
Quantité de mouvement avec correction de Prandtl: Formulation en incrément de vitesse V
d F  F 4 V (V  V ) 12  2r d r 35’’ n R r 1
  B
2
d M  F 4a  (V  V ) 1 r 2r d r
2 avec F  arccos(e 2 r sin  ) 
36’’
2 

En égalant la force et le moment élémentaires avec les expressions données par la théorie de l’élément 
de pale: Elément de pale
d F    n B    12 Wr2C F c d r 42 V  V (1  a )r
N avec Wr  
d M  n Br W C F c d r 43
1 2 sin  cos 
2 r T

On obtient alors que :  Wr2C F V C FT
V  V 2  N
63 a  64
V  F r C F
2 N

Pour éviter des instabilités lors processus itératif de résolution, l’utilisation d’un facteur de sous‐relaxation ω (0<ω<1 avec 
classiquement ω=0,5 ) ) est recommandé lors de la mise à jour de ΔV et a’. Notant n  l’exposant représentant le numéro de 
l’itération, cette sous relaxation s’exprime comme suit:

Wr2C F  V C F 
V  V 2  N
63’ a n 1  a n    T
 a n  64’
V n 1  V n   ( 2
F  V n ) 
r C F
N 

•602
1er MA - Finalité Spécialisée en Génie Énergétique – Mécanique des Fluides Appliquée et Industrielle

Complément 2: résolution itérative BEM alternative avec correction de Prandtl


Pour une vitesseV donnée, une géométrie de pale donnée (des dimensions du rotor connues [rmin, R], une loi de calage et de corde 
connues (θ(r) , c(r)), une géométrie des sections connues), un nombre nB de pales donné, une vitesse de rotation Ω, pour chaque 
section/élément de pale à un rayon r :
1. Initialiser ΔV , a ’ et le compteur itératif n 7. Calculer une nouvelle estimation de ΔV et a ’:
n R r 1
(exemple : n =0, ΔVn =0 et a’n=0)   B
2
F  arccos(e 2 r sin  ) 62
V  V n 
2. Calculer  tan   56 V C FT
(1  a n )r a new  a n 1  a n   a new  a n  64’
r C F
3. Calculer l’angle d’incidence     
N
50
Wr2C F
4. Calculer la vitesse relative et le Reynolds V  V 2  N
63’
V new  F
(1  a  )r 54
n
Wrc 2
Wr  Re  41
cos  
(
V n 1  V n   V new  V n )
5. Lire à partir des table/catalogue de profil les
8 Si ΔVn+1 et a’ n+1 ont changé « significativement »
8.
coefficients de portance et de traînée:
par rapport à ΔVn et a’ n , incrémenté n (n= n +1) et
C Z  C Z (, Re) 39 CT  CT (, Re) 40 revenir en 1 sinon passer en 9
6. Calculer les coefficients de force : 9. Calcul des contributions élémentaires :
58’
C F  CZ (, Re)cos   CT (, Re)sin  46 f (r )  n B 12 Wr2C F c        
N
N 59’
C F  CZ (, Re)sin   CT (, Re)cos  47 g (r )  n B 12 Wr2C F c  
T T 58
Remarque : ω est un facteur de sous‐relaxation   F         f (r )  r
59
du processus itératifω (0<ω<1). Une valeur  M   r  g (r )  r
53
classique pour ω est ω=0,5 . P    M

•603

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