poly-MATHB PROF2 129

TRANSMISSION DE PUISSANCE MECANIQUE
PLACE DE LA FONCTION ETUDIEE DANS LA CHAINE D’ENERGIE
Énergie mécanique Énergie mécanique

à la sortie de à l’entrée de
l’actionneur l’effecteur
Ordres
E
F
F
ALIMENTER DISTRIBUER CONVERTIR TRANSMETTRE E
C
LA PUISSANCE T
E
Energies U
Chaîne d’énergie R
Plusieurs solutions techniques permettent de transmettre la puissance de l’actionneur à

l’effecteur suivant que l’on veut adapter ou transformer les caractéristiques du mouvement.
Fonction Critères de choix solutions
Transmettre Avec adaptation - Poulie-courroie

Modification de
l’énergie de l’énergie vitesse et du couple
- Pignon-chaine
mécanique mécanique - Roues de friction
- Engrenage
Sans adaptation Avec modification - bielle manivelle

de l’énergie de la nature du - levier - coulisse
mécanique mouvement - vis/écrou
- came
- pignon crémaillère
Sans modification - Accouplement

de la nature du - Embrayage
mouvement - limiteur de couple
76
TRANSMISSION PAR POULIES -COURROIES
TRANSMISSION PAR CHAÎNE
TRANSMISSION PAR ROUE LIBRE
TRANSMISSION PAR ROUES DE FRICTION
TRANSMISSION PAR ENGRENAGES
77
Fonction principale :
Energie Energie
mécanique ADAPTER mécanique
de rotation l’énergie mécanique. de rotation
(Ce, Ne) (Cs, Ns)
A– TRANSMISSION PAR POULIES -COURROIES
1. FONCTION
Une courroie est un lien flexible destiné à assurer une transmission de puissance entre un
arbre moteur et un arbre récepteur, dont les axes sont généralement parallèles.
L’entraînement se fait grâce à l’adhérence entre la courroie et les poulies se qui génère un
glissement.
A
B Poulie motrice 1
Poulie réceptrice 2
78
2. DIFFERENTS TYPES DE COURROIES
Trapézoïdale Plate en Vé
Crantée
3. TENSION DE LA COURROIE
Puisque la transmission de puissance ce fait par adhérence, la tension de la courroie est
donc nécessaire. Elle peut se faire soit :
réglable de l’entraxe galet tendeur
Schématisation :
O* : Type de courroie
4. COMPORTEMENT CINEMATIQUE
79
5. COMPORTEMENT DYNAMIQUE
5.1– Couple transmissible:
T : la tension sur le brin tendu de la courroie
t : la tension sur le brin mou de la courroie
Le couple sur la poulie motrice est :
C1 = T . R1 - t . R1
= ( T – t ) . R1
5.2– Relation rapport-rendement et couple

:
Par définition la puissance est: P= C.  (P en Watt)
Le rendement est : η = Ps / Pe
6. APPLICATION : PERCEUSE
6.1– Présentation :
Soit le schéma (figure 1), et la photo (figure 2) d’une transmission de mouvement par
poulies étagées-courroies, d’une broche de perceuse à colonne.
Figure 1
Le moteur commande la rotation de la broche de perceuse à l’aide du système poulies

étagées avec courroie. Les 2 poulies étagées sont identiques et leur sens de montage sur
l’axe du moteur et l’axe de la broche est inversé. Le réglage de la vitesse de rotation de la
80
broche se fait en plaçant la courroie sur le gradin souhaité. On obtient ainsi quatre
rapports de transmission : r1, r2, r3 et r4.
Pour faire des trous de diamètre 10 mm dans une pièce, on règle la position de la
courroie sur le deuxième gradin. La broche de la perceuse a alors une vitesse de rotation
N2=600 tr/min.
6.2– Travail demandé :

1- Donner les noms des éléments qui constituent la chaine d'énergie de la perceuse.
- L'effecteur : FORET - L'actionneur :

- L'adaptateur : - Le préactionneur :
2- Préciser le type de courroie utilisé.
4- Calculer les rapports de vitesses r1, r2, r3, r4.
5- Calculer la vitesse de rotation "N" du moteur.
6- Calculer les différentes vitesses de la broche.
7- Calculer la vitesse "VA" d'un point A de la courroie lorsque la broche tourne à

N = 600 tr/mn.
8- On considère que le moteur tourne à 700tr/mn, et que sa puissance est P=1500W.

1: Calculer la vitesse angulaire " ωM " du moteur.
2 : Calculer le couple fourni par le moteur.
81
B– TRANSMISSION DE PUISSANE PAR CHAÎNE
Schématisation :
Principaux constituants Fermeture de la chaîne
douille
De même que pour les courroies, le rapport de transmission est :
C– TRANSMISSION PAR ROUES DE FRICTION

1. PRINCIPE
Deux roues cylindriques (ou coniques) en contact sur une génératrice et soumises à
un effort presseur permettent de transmettre par adhérence une puissance de la roue
motrice vers la roue réceptrice.
Données:
 Effort presseur : P
 Coefficient de frottement entre roues : f
 Les deux roues roulent sans glisser l’une
sur l’autre
2. DISPOSITIONS CONSTRUCTIVES
 Galet cylindrique bombé et plateau :  Galet et plateau coniques:
82
2.1– Comportement cinématique:

D’où le rapport de réduction :
2.2– Couple transmissible :

Le couple maximum sur la roue réceptrice 2 est transmis par l’effort tangentiel T qui
agit sur le rayon R2 avec : C=
On sait qu’à la limite du glissement, on a : T=

Donc le couple maximum transmissible vaut : C =
Si l’on veut augmenter la puissance transmissible, on peut:
- Augmenter l’effort "P" presseur entre les roues ;
- Augmenter le coefficient de frottement " f " ;
- Augmenter le rayon des roues (peu intéressant).
APPLICATION : MÉCANISME DE COMMANDE D’UNE SCIE

A BOIS
1- Présentation :
Le mécanisme représenté ci-dessous est un dispositif permettant de transmettre le
mouvement du moteur électrique à l’arbre porte scie, solidaire au pignon de sortie. Il est
constitué par trois types de transmission :
 Transmission par poulies-courroie ;
 Transmission par galet et plateau à friction (variateur de vitesse) ;
 Transmission par pignons-chaine.
83
Figure 1 : 3D du mécanisme de transmission
2- Fonctionnement du variateur mécanique :

La figure ci-dessous et le dessin d’ensemble de la page suivante représentent le
variateur mécanique de vitesse. Le mouvement donné à la poulie réceptrice (26) est transmis
à l’arbre de sortie (15) par l’ensemble de friction galet (20) et plateau (13). Pour une bonne
maîtrise de la vitesse de sortie le rapport de transmission est variable suivant la position du
baladeur (22) par rapport au plateau (13).
Remarque : Le système de commande de la variation de la position du baladeur (22) n’est
pas représenté
84
Figure 2 : 3D du variateur mécanique, 1/4 du corps
85
3- Travail demandé
1- Analyse fonctionnelle globale :
En se référant au dossier technique, compléter le schéma fonctionnel suivant en
précisant les moyens de transmission de mouvement utilisés
Moteur Variateur Arbre porte

électrique mécanique scie
2- Etude des liaisons

2.1- Etude de la liaison 13 / 15 :
 Type de cette liaison: liaison complète démontable directe.
 Comment est réalisée cette liaison :
MIP :
MAP :
2.2- Schéma cinématique :
En se référant au dessin d’ensemble du variateur de vitesse, compléter les classes
d’équivalences et le schéma cinématique du mécanisme:
A = {10, } B = {1, }
C = {22, 21, 20, 19 } D = {15, 17,14, 13,16, 4, 5,6 }
3- Etude du système poulie – courroie

En se référant au dossier technique et aux données de la figure 1 :
3.1- donner le type de la courroie (27) :
3.2- la transmission entre les poulies est-elle obtenue par adhérence ou par obstacle ?
86
3.3- Donner l’expression puis calculer le rapport de transmission r1 entre l’arbre moteur et
l’arbre (1)
r1 =
3.4- Compléter le tableau suivant en précisant la fonction ou le processeur (Pièce(s) ou
formes) associé à chaque fonction :
Fonction processeur
Coussinets (2)
Guider le baladeur (22) en translation par rapport à l’arbre (1) Cannelures
Transmettre le mouvement entre l’arbre (1) et l’arbre (15)
Créer l’effort presseur nécessaire à l’adhérence entre le galet

(20) et le plateau (13)
Supporter la charge axiale sur l’arbre (15) et éviter la torsion
du ressort (9) Butée à billes
3.5- Relever du dessin d’ensemble le rayon R20 du galet (20) puis calculer le rapport de
transmission du variateur r2 dans cette position.
R20 = r2 =
3.6- Que se passe – t – il à ce rapport si on déplace le baladeur (22) en haut. ?
4- Etude du système pignon - chaîne :

En se référant au dossier technique et aux données de la figure 1
1- La transmission entre l’arbre (15) et l’arbre porte scie est – elle obtenue par adhérence ou
par obstacle ? :
2- Donner l’expression, puis calculer le rapport de transmission r3 entre l’arbre (15) et l’arbre
porte scie.
3- Calculer le rapport de réduction global rg du moteur à l’arbre porte scie.
4- Donner l’expression, puis calculer le rendement de l’ensemble formé par les trois
systèmes de transmission.
5- Donner l’expression, puis calculer la vitesse angulaire ωs de l’arbre porte scie .
87
ωs =
6- En déduire le couple exercé sur l’arbre porte scie Cs.
Cs =
7- Donner le type de roulement utilisé pour réaliser ce montage.
8- S’agit-il d’un montage à arbre tournant ou alésage tournant.
9- Donner le nom et le rôle de l’élément 38.
10- Compléter le schéma du montage à utiliser pour les deux roulements
88
D– TRANSMISSION PAR ENGRENAGES

Un engrenage est un ensemble de deux roues ( pignon +
roue) munies de dents permettant de Transmettre un
mouvement de rotation continu entre 2 arbres proches l’une
de l’autre.(le Pignon est la plus petite des deux roues dentées
d’un engrenage)
La forme de la dent appeler profil est une courbe dite en Cercle de
base
développante de cercle, obtenue en développant un cercle
appelé cercle de base.
1. DIFFERENTS TYPES D’ENGRENAGES

Suivant la position relative des axes des roues, on distingue :
 Les Engrenages PARALLELES : Les axes sont parallèles ;
 Les Engrenages CONCOURANTS : Les axes sont concourants ;
 Les Engrenages GAUCHES : Les axes ne sont pas dans le même plan.
Deux valeurs permettent de définir les roues dentées:
 Le module "m" choisi parmi les modules normalisés et déterminé par un calcul de
résistance des matériaux ;
 Le nombre de dents "Z" de chaque roue dentée.
Pour que deux roues engrènent ensemble, il faut qu’elles aient le même module m.
2. ENGRENAGE PARALLELES
2.1– Engrenage Cylindrique à denture droite
Couronne
Schématisation (schéma cinématique)
Engrenage Cylindrique à denture externe Engrenage Cylindrique à denture interne

Caractéristique d’une denture droite:
89
2.2– Engrenage Cylindrique à denture hélicoïdale

Les deux roues à dentures hélicoïdales
doivent avoir leurs hélices de même angle et de
sens opposés pour engrener ensembles.
a. Avantage – Inconvénient:
 engrènement plus progressif que les
engrenages à denture droite, ce qui réduit
les bruits et les vibrations durant
l’engrènement.
 Du fait de l’hélice, les dentures engendre un
effort axial durant l’engrènement.
b. Dimensionnement:
Les dimensions d’une roue à
denture hélicoïdale sont déterminées à
partir:
 du module normalisé mn ;
 du nombre de dents Z ;
 de l’angle d’inclinaison de l’hélice β.
Relations:
Pn =
mn =
d=
2.3– Relation dimensionnelle et cinématique
Pour un engrenage externe l’entraxe est tel que : a=
Pour un engrenage interne l’entraxe est tel que : a=
Le rapport de réduction est tel que : r =
3. ENGRENAGE CONCOURANTS A ROUES CONIQUES

Les axes sont concourants et peuvent être perpendiculaires ou non.
Condition de montage : les sommets des cônes doivent être confondus.

Le rapport de réduction est : r =
90
4. ENGRENAGE GAUCHES A ROUE ET VIS SANS FIN

C’est un cas particulier des engrenages gauches hélicoïdaux (Arbres orthogonaux).
Pour engrener ensemble, la roue et la vis doivent avoir leurs hélices de même sens.
4.1– Avantages – Inconvénients:

 Ce mécanisme permet d’obtenir un grand rapport de réduction (1/200°).
 Les systèmes roue-vis sans fin sont presque toujours irréversibles d’où sécurité anti-retour.
 L’engrènement se fait avec beaucoup de glissement entre les dentures, donc usure et par suite
rendement faible (60%).
 La vis supporte un effort axial important : Prévoir des roulements.
4.2– Différents types de systèmes roue-vis sans fin

Vis sans fin avec roue cylindrique Vis sans fin avec roue creuse
Afin d’augmenter la surface de contact des dentures, on utilise très souvent des
systèmes à roue creuse.
5. TRAIN D’ENGRENAGES SIMPLE

Un train d’engrenages est constitué de plusieurs engrenages successifs.
5.1– Raison d’un engrenage
k
s / 0
 ( 1) n
 Zmenante Avec n : nombre de contacts extérieurs
e / 0  Zmenée entre les roues
91
Nota : Pour les trains avec engrenages coniques et systèmes roues et vis sans fin, la formule générale
n
est applicable en supprimant le (-1) .
5.2– Applications
Application 1 :
On donne :
Z1 = 18 ; Z2 = 20 ; Z3 = 40
Z4 = 18 ; Z5 = 72 dents
 De combien d’engrenages est composé ce réducteur ;

 Entourer sur le schéma cinématique chaque engrenage.
 Quelle est la particularité de la roue 2 ?
 Déterminer le rapport de transmission r5/1.
 En déduire Nrécepteur sachant que Nmoteur=1500tr/min.
Réponse :
Application 2 :
On donne le schéma cinématique d’un réducteur à engrenages et ses
caractéristiques ci-dessous :
92
Travail demandé :
 De combien d’engrenages est composé le train d’engrenages ci-dessus ?
 Entourer sur le schéma cinématique chaque engrenage.

 Repérer les roues menantes en rouge et les roues menées en vert.
 Quelle est la particularité de la roue 2 ?
 Quel est le sens de rotation de la roue 6 par apport la roue 1? Justifier votre réponse.
 Calculer le rapport de transmission r6/1 de ce réducteur .
 Calculer la fréquence de rotation N6/0 si ω1/0 =157 rad/s.
Application 3
Le schéma ci-dessous, représente un adaptateur d’énergie qui est utilisé pour
entraîner deux sorties simultanément.
93
Puissance du moteur : Pm= 900 W

Le rendement η1 global du réducteur 1 est de 0,86
Le rendement η2 global du réducteur 2 est de 0,94
Travail demandé :
 De combien d’engrenages est composé le train d’engrenages pour la sortie 1?
 De combien d’engrenages est composé le train d’engrenages pour la sortie 2?
 Quel est le sens de rotation de la sortie1 par rapport au moteur? Justifier votre
réponse.
 Quel est le sens de rotation de la sortie2 par rapport au moteur? Justifier votre
réponse.
 Calculer le rapport de transmission r7/1 du réducteur 1.
94
S’agit-il d’un réducteur ou d’un multiplicateur de vitesse ?
 Quelle est le rôle de la roue 4 ?
 Calculer la fréquence de rotation N7/0 de la sortie1.
 Calculer le rapport de transmission r2/1 du réducteur 2 .
S’agit-il d’un réducteur ou d’un multiplicateur de vitesse ?
 Calculer la fréquence de rotation N2/0 de la sortie2.
 Calculer la puissance Ps1 disponible au niveau de la sortie1.
En déduire le couple Cs1 disponible au niveau de la sortie1
 Calculer la puissance Ps2 disponible au niveau de la sortie2.
En déduire le couple Cs2 disponible au niveau de la sortie2
95
6. TRAINS EPICYCLOÏDAUX
On dit qu'un train d'engrenages est épicycloïdal lorsque les roues dentées qui
composent le train ne tournent pas tous autour d'axes fixes dans le repère lié au bâti de
l'appareil. Un train d'engrenage épicycloïdal autorise de grands rapports de réduction sous
un faible encombrement.
Remarque :
 Le nombre des satellites (2,3 ou 4) est sans influence sur le rapport de transmission.
 Le fonctionnement n'est possible que si l'un des trois éléments principaux, planétaire 1,
planétaire 3 ou porte satellites PS, soit bloqué ou entraîné par un autre dispositif.
6.1– Montages possibles d’un train épicycloïdal
Les 3 montages possibles pour un train épicycloïdal sont:
Planétaire 3 fixe Planétaire 1 fixe
6.2– Raison d’un train épicycloïdal

Pour un observateur lié au porte-satellites (PS = 4), le train est vu comme un train
simple à axes fixes. Dans ce cas, on exprime la raison basique du train épicycloïdal par:

3 / 4 
  1n . Zmenantes 
3 / 0  4 / 0 
  1n . Zmenantes
1 / 4  Zmenées 1 / 0  4 / 0  Zmenées
Avec n : nombre de contact extérieur pour un satellite.
96
6.3.1- Condition sur les entraxes

Les conditions géométriques liées à
l’entraxe imposent :
a14 R1 R2 R3 R2
R1 2.R2 R3
Cette condition s'écrit aussi :
Z3  Z1 2 . Z2
6.3– Rapport de réduction d’un train épicycloïdal
planétaire 3 bloqué  ω3/0 = 0

 4 / 0
D’où  1 / 0  4 / 0   1 
1 / 0  4 / 0
 Si on prend le planétaire 1 en entrée et le porte satellite 4 en sortie :
Formant le rapport de réduction "sortie sur entrée" des vitesses à partir de la
formule  :
C’est un réducteur de
  Z1
r  4/0   vitesse.
1 / 0   1 Z 1  Z 3
 Si on prend le planétaire 1 en sortie et le porte satellite 4 en entrée:
Formant le rapport de réduction "sortie sur entrée" des vitesses à partir de la
formule  :
 1 / 0   1 Z1  Z 3 C’est un multiplicateur de
r  
 4/0  Z1 vitesse.
7. GROUPEMENT DE REDUCTEURS
97
LES ACCOUPLEMENTS D’ARBRES
LES LIMITEURS DE COUPLES
LES EMBRAYAGES
LES FREINS
98
A– LES ACCOUPLEMENTS D’ARBRES

1. PRESENTATION
Les accouplements sont des organes de transmission de puissance mécanique en
rotation, entre deux arbres sensiblement alignés, d’une manière permanente et sans
adaptation de l’énergie mécanique (sans modification de vitesse ni du couple).
L’accouplement devra donc compenser certains défauts de positionnement, voire
autoriser la mobilité d’un arbre par rapport à l’autre.
2. ACCOUPLEMENTS RIGIDES
Les accouplements rigides permettent la transmission de puissance en rotation entre
deux arbres parfaitement alignés (aucun défaut de position).
Ils sont utilisés pour leur simplicité, leur faible prix et leur grande résistance.
 Accouplement à plateau  Accouplement à coquille
Clavette goupille élastique
99
3. ACCOUPLEMENTS ELASTIQUES
L’élément élastique peut-être en Caoutchouc, en Elastomère ou un Ressorts
métalliques.
 Accouplements avec élément élastique en Caoutchouc ou en Elastomère
4. JOINTS D'ACCOUPLEMENTS FLEXIBLES

Les joints universels sont utilisés pour corriger des désalignements plus grands tout en
conservant la rigidité de torsion.
6.1– Arbres parallèles:
Le joint d’Oldham est
composé de 2 moyeux à
languette et d’un disque central
à deux rainures orthogonales.
100
6.2– Arbres non parallèles

Le joint de cardan permet des décalages angulaires importants entre les arbres à
relier, mais transmet le couple intégralement sans amortissement des irrégularités et des
chocs de transmission.
 Joint de cardan simple Symbole
Constitution
– Une mâchoire (2) liée à l’arbre du moteur (1)
– Une mâchoire (4) liée à l’arbre récepteur (5)
– Les axes du croisillon (3) ainsi que ceux des arbres
moteur et récepteur doivent coïncider au même
point.
B– LES LIMITEURS DE COUPLES
1. FONCTION :
Les limiteurs de couples sont classés dans les accouplements d’arbres en introduisant
une fonction supplémentaire de sécurité qui est le désaccouplement des deux arbres au
delà d’un couple limite transmissible réglable.
2. ROMPEMENT DE LA LIAISON PAR GLISSEMENT (LE PATINAGE)

La transmission de puissance se fait par adhérence. Les surfaces de friction sont
soumises à la pression d’un ressort et le couple de glissement est prédéterminé par le
réglage de la force du ressort. Dés que le couple limite est atteint, il y a alors patinage.
Symbole
Exemples de montage :
 Transmission de puissance
entre deux arbres coaxiaux.
 L’effort presseur est donné par les
rondelles Belleville 4.
 Le réglage de l’effort presseur se fait
par l’écrou 5.
 Les garnitures sont solidaires du
plateau 1.
101
Ce limiteur de couple est composé d’une roue à chaine 2 serrée entre deux
plateaux 1 et 1’ munis de garnitures 5. L’effort presseur nécessaire à la transmission
est obtenu avec les rondelles Belleville 3. Le réglage de cet effort se fait par l’écrou 4
Couple transmissible
Le couple maximal transmissible, peut se calculer par :
Cmax = F * f * Rmoy * n Rmoy = (Rint + Rext)/2
 F : effort exercé par le ressort ;

 Rmoy : rayon moyen de la surface de friction ;
 n : nombre de surfaces frottantes ;
 f : coefficient de frottement des surfaces frottantes.
TD : Système de transfert des olives
Système de transfert des olives

Le transfert des olives de la trémie à l’effeuilleuse est assuré par la rotation d’une vis
d’Archimède.
Le dessin d’ensemble suivant représente le système d’entrainement de la vis d’Archimède.
102
103
Nomenclature :
104
3- Etude du dispositif d’entraînement de la vis d'Archimède (25)

3-1. Compléter le diagramme F.A.S.T ci-dessous relatif à la fonction« Transmettre l’énergie
mécanique du moteur à la vis d'Archimède (25)» en inscrivant les composants
manquants.
3-2 : Dresser le schéma cinématique du système du moteur vers la vis d’Archimède.
105
3- 3 : Indiquer le rôle des éléments suivants :

 08 :
 11 :
 23 :
 27 :
3- 4 : Donner le nom et le type des l’organes des liaisons aux zones A et B .
ZONE A : Accouplement rigide.
ZONE B : Accouplement élastique.
ZONE A ZONE B
3- 5 : Etude de la zone B
 Type de la liaison 17 / 15 : liaison complète démontable.
 Comment est réalisée cette liaison :
MIP :
MAP :
 Quels sont les défauts d’alignement permis par cet accouplement ?

- Ecart axial,
- Désalignement radial,
106
- Désalignement angulaire
- Écart angulaire Ou Écart tortionnel
3- 6- Etude cinématique du dispositif d’entraînement de la vis d’Archimède :

La vitesse de rotation de la vis d’Archimède imposée par le cahier des charges est
Nv = 24 tr/min.
La vis est entraîné par un moto-réducteur de rapport r1 = 1/10 et un réducteur de
vitesse composé par les deux engrenages (6,29) et (30,12).
a- Compléter le tableau ci-dessous relatif au réducteur de vitesse en indiquant les calculs

réalisés.
Pignon arbré 6 Roue 29 Pignon arbré 30 Roue 12
Module : m 1,5 2
Nbre dents : Z 18
Ø primitif : d
Entre axe : a
rapport r6-29 = 1/3 r30-12 = 1/2

Rapport total
b- Calculer le rapport de réduction global rg du moteur à la vis d’Archimède.
c- Calculer la vitesse de rotation du moteur.
107
TD : Unité de production du triple super

phosphate
1- Présentation
Le schéma ci-dessous représente une unité de production du triple super phosphate
(TSP: produit fertilisant utilisé dans le domaine agricole) granulé à partir d’un mélange de
phosphate et d’acide phosphorique.
L’unité de production de TSP est constituée par:

- un broyeur doseur entraîné par un moteur Mt1;
- un malaxeur entraîné par un moto réducteur Mt2;
- un foyer pour le séchage du TSP;
- un sécheur granulateur entraîné par un moteur Mt3;
- un crible entraîné par un système excentrique non représenté;
- Quatre ventilateurs aspirateurs (VA1, VA2, VA3 et VA4).
2- Schéma synoptique de l’unité
L’obtention du TSP fini passe par les phases suivantes :
108
3- Étude de l’unité de malaxage

Le moteur de l’unité de malaxage Mt2 est un moteur asynchrone triphasé dont les
caractéristiques nominales sont représentées sur sa plaque signalétique ci-dessous :
NOMENCLATURE
12 1 Roue 24 1 Anneau élastique
11 1 Clavette parallèle 23 1 Clavette parallèle, forme A 8x7x45
10 1 Anneau élastique 22 1 Coussinet à collerette fritté
9 1 Arbre intermédiaire 21 4 Vis à tête cylindrique à six pans creux, M16x40
8 1 Pignon 20 1 Arbre porte batteur
7 1 Arbre d’entrée du réducteur 19 1 Boîtier
6 6 Bague 18 1 Roue
5 6 Broche 17 1 Pignon
4 2 Plateau 16 1 Carter de droite
3 1 Support 15 1 Coussinet à collerette fritté
2 1 Arbre moteur 14 1 Rondelle
1 1 Moto réducteur 13 1 Carter gauche
Rp Nb Désignation Rp Nb Désignation
DISPOSITIF D’ENTRAINEMENT DU MALAXEUR
109
25
110
3-1- Etude du dispositif d’entraînement du malaxeur

En se référant au dessin d’ensemble du dispositif d’entraînement du malaxeur :
3-1-1 Compléter le diagramme F.A.S.T partiel ci-dessous relatif à la fonction technique FT1
en inscrivant les fonctions techniques et les composants manquants.
3-1-2 Indiquer les éléments assurant la mise et le maintien en position des assemblages
(19)-(16) et (17)-(9).
Eléments de maintien
Surfaces de mise en position
en position
Assemblage du boîtier (19)

avec le carter (16)
Assemblage du pignon
conique (17) avec l’arbre
d’entrée (9)
111
3.1.3- Donner la condition de montage de l’engrenage conique 17-18.
3.1.4- Donner le nom et le rôle de l’élément entre 17 et 9.
3.1.5- Donner le nom et le rôle de l’élément entre 13 et 16.
3.1.6- Donner le nom et le rôle de l’élément (25)
3.1.7- Compléter le schéma cinématique ci-dessous.
3.1.8- Donner le nom et le type de l’organe de liaison L1.
3-2- Etude cinématique du dispositif d’entraînement du malaxeur

La vitesse de rotation du batteur du malaxeur imposée par le cahier des charges est
NB = 24 tr/min.
Le batteur est entraîné par un moto réducteur de rapport r1 = 1/10 et de rendement
1 =0,94 ; et un réducteur de vitesse R composé par les deux engrenages (8,12) et (17,18)
de rendement 2 =0,81.
Sachant que :
 les nombres de dents : Z17 = Z18 ; Z8 = 30 dents
 l’entraxe a8-12 = 120 mm
 toutes les roues dentées sont de même module m = 2 mm
112
3.2.1- Calculer le nombre de dents de la roue (12).
3.2.2- Calculer le rapport de réduction r2 du réducteur de vitesse R.
3.2.3- En déduire le rapport global de réduction rg.
3.2.4- Calculer la vitesse de rotation du moteur (NM).
3.2.5- Calculer la puissance à la sortie du système.
3.2.6- En déduire le couple exercé sur l’arbre de sortie Cs.
113
3-5- Etude du moteur d’entraînement du malaxeur Mt2
a- En se référant à la plaque signalétique du moteur Mt2, Compléter le tableau ci-dessous:
Données Signification
380 V
660 V
Fréquence du réseau
720 tr/min
132 Kw
0,86 Facteur de puissance
274A ……………………………………………………………..
158A Courant en ligne absorbé en couplage étoile
b- Sachant que le réseau électrique est 220/ 380 V,

donner le type de couplage adéquat de ce moteur
c- Représenter les barrettes de couplage sur la plaque

à bornes ci-contre
d- Exprimer puis calculer le glissement g de ce moteur

(g devrait être inférieur à 5%)
e- Exprimer puis calculer le nombre de paires de pôles de ce moteur
f- Exprimer puis calculer la puissance active absorbée par ce moteur
g- Exprimer puis calculer le rendement de ce moteur
114
C– LES EMBRAYAGES
1. FONCTION GLOBALE
Action du conducteur
L'embrayage est un dispositif d'accouplement
temporaire entre deux arbres en prolongement.
Cs, s
On classe les embrayages suivant : Accoupler
Cm, m progressivement-
 le principe d'entraînement (obstacle, frottement) Désaccoupler Pertes
 la nature de la commande extérieure
(mécanique, électromagnétique, hydraulique).
Embrayag
e
 Un plateau 1 en liaison encastrement avec l’un des arbres à relier

 Un plateau 2 en liaison glissière avec l'autre arbre
 Un dispositif presseur, par exemple un ressort
 Un dispositif de commande.
Garniture de friction :
Conditions à remplir :
 Important coefficient de frottement ;
 Grande résistance à l’usure et à l’échauffement.
Matériaux utilisés :
 FERODO : Tissu d’amiante armé de fil de cuivre;
 Métaux : Aciers, Fontes et bronze.
115
2.2.1- Embrayage à disques

On appelle disque l'élément généralement associé à l'arbre de sortie et pincé par
deux éléments liés à l'arbre moteur. Le nombre de surfaces de contact est toujours pair ;
ainsi les efforts presseurs n'induisent pas de contraintes dans la liaison entre le bâti et le
système d'embrayage.
Le nombre de disques annoncé dans un embrayage est donc le nombre de disques
pincés munis de garnitures.
Embrayage mono disque

Dimensionnement
Le couple transmissible par un embrayage s’écrit : C = F. f . Req . n
F : Effort presseur ;
f : Coefficient de frottement entre les surfaces frottantes;
n : Nombre de surfaces de frottantes ;
Req : Rayon équivalent
Re et Ri : Rayons extérieurs et intérieurs des surfaces

des disques de frictions.
Pour simplifier, on prend : Req = Rmoy = (Re + Ri) / 2
116
TD 2 : EMBRAYAGE –FREIN A COMMANDE

ELECTROMAGNETIQUE
1- Mise en situation :
L’embrayage frein proposé par le dessin ci-dessous est destiné à accoupler la poulie motrice 5
avec le pignon récepteur 17, et à permettre l’arrêt en rotation immédiat de ce dernier dés que
l’accouplement est désactivé.
117
Nomenclature:
26 1 Bouchon de protection
25 1 Ecrou à encoches
24 1 Rondelle frein
23 1 Platine
22 1 Garniture embrayage Férodo
21 1 Garniture frein Férodo
20 Ressort 60 Si Cr 7
19 6 Vis à tête cylindrique à six pans creux ISO 4762
18 1 Arbre C 35
17 1 Pignon C 60
16 1 Roulement à une rangé de billes à contact radial
15 1 Carter EN-GJL-200
14 1 Bague S 235
12 1 Joint à lèvre, type A,
11 1 Couvercle EN-GJL-200
10 1 Carter gauche EN-GJL-200
9 1 Plateau mobile C 35
8 1 Plateau fixe C 35
6 1 Cage EN-GJL-200
5 1 Poulie
2 1 Bague C 35
Rep Nb Désignation Matière Observation
Echelle 1:1 EMBRAYAGE - FREIN
118
2- Travail demandé :
1 - Entrée sortie du système
 L’élément d’entrée est :
 L’élément de sortie est :
2 - Schéma cinématique
2-1- Donner le nom des liaisons suivantes :
 5 - 18 :
 9- 18 :
 15 - 18 :
2.2 - Quelle est la fonction des roulements 3.
……
……
2.4- En se référant au dessin d’ensemble; compléter par les repères des pièces constituant les
classes d’équivalence A, B,C et D ;
A = { 5,
B = { 18,
C = { 6, }
D = { 9, 21 }
2.5- Compléter le schéma cinématique suivant:
3- Etude de l’embrayage - frein

En se référant au dessin d’ensemble :
3-1. Identifier l’embrayage du frein.
(9 -10) :
119
(9 – 8) :
3-2. Quel est donc le rôle d’un embrayage et d’un frein,
3-3. Au repos, le système est-il embrayer ou freiner ?
3-4. De quel type de frein s’agit-il ?
3-5. De quel type d’embrayage s’agit-il ?
3-6. Quel est l’élément qui donne l’effort presseur nécessaire au freinage ?
3-7. Quel est l’élément qui donne l’effort presseur nécessaire à l’embrayage ?
3-8. Quel est l’élément qui se déplace pour réaliser le freinage ou l’embrayage?
3-9. Donner 3 caractéristiques des garnitures de friction.
3-10. Donner les types de commandes des freins et des embrayages.
3-11. Dans les calculs qui vont suivre, nous allons admettre les hypothèses suivantes:
- le coefficient de frottement est f = 0,4;
- pour la garniture (22) : Ri = 40 mm Re = 52 mm
- pour la garniture (21) : Ri = 48 mm Re = 60 mm
- l’effort presseur des ressorts (20) est Fr = 190N;
- l’effort d’attraction magnétique est Fatt = 560N;
a. Calculer l’effort presseur de l’embrayage Fe:

On rappelle que : F att = Fe + F r
........
.....
120
b. Déterminer le couple transmissible par l’embrayage Ce

........
.........
.....
c. Calculer le couple de freinage Cf

......
......
........
4- Guidage de l’arbre 18 par rapport à 15

4-1. Donner le type de roulement utilisé pour réaliser ce montage
4-2. S’agit-il d’un montage à arbre tournant ou alésage tournant
4-3. Compléter le schéma du montage à utiliser pour les deux roulements
5- Dessin de définition
Dessiner à l'échelle 1/1 sur format A4 horizontale, la pièce 11 en vue de face " 1/2 coupe A-A" et
en vue de droite.
121
Système vis - écrou

Système Pignon crémaillère
Système Bielle manivelle
Système levier à coulisse
Système à came
Système à excentrique
Croix de malte
122
1. FONCTION
La transmission de l’énergie mécanique avec transformation de mouvement ce fait en
modifiant la nature du mouvement fourni par l'organe moteur pour l'adapter à l'organe
récepteur.
Le mouvement d'entrée est généralement une rotation continu, alors que le
mouvement de sortie peut être une rotation ou une translation continu, alterné ou
intermittent.
Plusieurs systèmes sont utilisés dans la transformation de mouvement, on en cite :
2. SYSTEME VIS - ECROU

Le principe du système vis-écrou est basé sur une liaison hélicoïdale qui permet
de transformer la rotation en translation. Le système est irréversible.
 Paramètres influents : le pas du filetage "P"

 Caractéristiques d’entrée modifiées : angle de rotation 
 Caractéristiques de sortie : d = p . n
( d : déplacement écrou ; p : pas de la vis ; n : nombre de tours de la vis)
3. SYSTEME PIGNON CREMAILLERE
Ce système permet de transformer la rotation continue en translation continue Ou la
translation en rotation (c’est un système réversible ).
Caractéristiques cinématiques
 La loi d’entrée-sortie est : d =  . R (Ө en radian)
 La vitesse de translation de la crémaillère V est tel que : V = R . ω
(R : rayon primitif)
123
4. SYSTEME BIELLE MANIVELLE

Ce système permet de transformer la rotation continue en translation alternée ou la
translation alternée en rotation continue.
 Paramètres influents : rayon de la manivelle "R" 1 : manivelle

2 : bielle
 La loi d’entrée-sortie est : d = R * sin  3 : coulisseau
5. SYSTEME LEVIER A COULISSE
La rotation continue de la manivelle se transforme en translation alternative de la

coulisse grâce à la noix coulissante.
 Paramètres influents : rayon de l’excentrique "R".
 Course du coulisseau : C = 2 * R
6. SYSTEME A CAME
6-1. Fonction
Une came est un organe moteur en liaison
pivot par rapport au bâti, comportant un profil dont
la géométrie conditionne directement la cinématique
du suiveur avec lequel il est en contact. Ce contact
peut être unilatéral ou bilatérale, de direction
radiale ou axiale par rapport à l’axe de la came. Le
système est irréversible.
124
7. CROIX DE MALTE
Ce système permet de transformer la rotation continue en rotation intermittente.
En effet, un ergot muni de rotation continue autour d’un axe de centre "O" vient se loger
dans des rainures de la croix ce qui entraine en rotation l’autre arbre. Le système est
irréversible.
125
LES POMPES
1. FONCTION GLOBALE
Energie Mécanique TRANSFORMER L’ENERGIE

Energie
de rotation MECANIQUE EN ENERGIE
Hydraulique
HYDRAULIQUE
POMPES HYDRAULIQUES
Il existe deux grandes catégories de pompes : les pompes volumétriques et les

pompes centrifuges.
2. POMPES CENTRIFUGES
La rotation rapide du rotor entraine le fluide pour être expulsé vers l’extérieur sous
l’action de la force d’inertie centrifuge.
On peut monter la pompe de 2 manières :
En aspiration :
On place un clapet anti-
retour pour éviter que le liquide
contenu dans le corps de la
pompe s’en va.
En charge :
Le corps de la pompe
reste toujours plein de liquide.
3. POMPES VOLUMETRIQUE OU A CAPACITE VARIABLE

Elles utilisent une variation périodique du volume intérieur de la pompe.
126
2.1– Pompes alternatives :

3.1.1- Principe
a. Cylindrée d’une Pompe à piston

On appelle Cylindrée le volume de fluide refoulé par cycle :
Cy = c . S (en cm3)
c : la course en cm
S : la section du piston en cm2
b. Débit d’une Pompe à piston
On appelle débit le volume de fluide refoulé par unité de temps (mn)
Q = Cy .N (en cm3/ mn) N : nombre de cycle / mn

Nota :
La puissance hydraulique s’écrit : P = ∆P . D
P : En Watt ; Q : Débit en m3/s
∆P : différence de pression "entrée-sortie" de la pompe (en Pascal : 1 bar = 105 pa );
3.1.2- Pompe à pistons en ligne
Un arbre à cames enfonce successivement plusieurs pistons qui reviennent ensuite
à leur position initiale au moyen des ressort. L’écoulement du fluide est régularisé.
Cylindrée :
Cy = c . S . n (en cm3)
c : la course en cm
S : la section du piston en cm2
n : nombre de pistons
Débit :
Q = Cy .N (en cm3/ mn)
127
TD 1: POUSSE SERINGUE
1. MISE EN SITUATION
Le pousse seringue étudié permet d'injecter
de manière régulière et continue un liquide
médicamenteux à un patient.
Pour cela, l'infirmier va programmer cet appareil
en fonction de la seringue, de l'injection
souhaitée et de la durée.
2. SCHEMA CINEMATIQUE DU SYSTEME
Moteur
Vue de face Vue de gauche
3. CHAINE D’ACTION
128
Données :
- une seringue ayant une capacité de 60 ml ; 1L = 1 dm3
- une durée de la perfusion de 15 heures ; 1bar = 105 pascals
- diamètre du piston de la seringue : D = 27 mm ;
- la pression dans la seringue est P= 0,54 bars.
- roue1 : Z1=80 dents
- roue2 : Z2=15 dents module m = 0,5 mm
- roue4 : Z4=20 dents
- rendement engrenage (1-2): ηE= 0,9
- rendement pignon-crémaillère : ηpc= 0,8
- rendement seringue : ηs = 0,75
L'objectif de notre étude est de déterminer la fréquence de rotation du moteur

connaissant la vitesse de translation du poussoir.
 Sachant que le débit volumique Q3 de la seringue est le volume par unité de temps
Q = volume / temps (m / s )
La puissance hydraulique est :Phyd= P * Q
1. Calculer le débit volumique Q en " m3 /s "
2. Calculer la puissance hydraulique Phyd fournie par la seringue.
 Sachant que le débit volumique Q peut s’écrire aussi Q = Vp * S
Vp : vitesse de translation du poussoir en m/s
S : section de la seringue en m2
3. Calculer la vitesse de translation du poussoir Vp en m/s
 Dans ce qui suit on prendra Vp = 2.10–6 mm/s
4. Sachant que l'entraînement se fait par obstacle, il n'y a pas de glissement au
niveau du contact entre le pignon et la crémaillère, déterminer alors la vitesse
angulaire de la roue 4 en rad/s : 4
On précise que le contact, pour un système pignon/crémaillère a lieu au
niveau du diamètre primitif : D = m . Z
5. L'ensemble (roue1) et (roue 2) forme un engrenage à denture droite.
- Déterminer le rapport de transmission de vitesse r2-1.
- En déduire la vitesse angulaire 2 de la roue 2 en rad/s.
- En déduire la fréquence de rotation du moteur Nm.
 Sachant que la puissance nécessaire en translation (en W) est P = Fp * Vp.
Fp : force de poussée ( N ).
Vp : vitesse de translation ( m/s ).
6. Connaissons les rendements, calculer la puissance Pp délivrée par la crémaillère.
7. Calculer la force développée par la crémaillère au niveau du piston.
8. Calculer la puissance Ps en sortie du réducteur(= entrée du pignon crémaillère).
9. Calculer le couple Cs en sortie du réducteur.
10. Calculer la puissance Pm délivrée par le moteur.
11. Déterminer le couple que doit délivrer le moteur .
129
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130
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131

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TRANSMISSION DE PUISSANCE MECANIQUE

PLACE DE LA FONCTION ETUDIEE DANS LA CHAINE D’ENERGIE

Énergie mécanique Énergie mécanique

Plusieurs solutions techniques permettent de transmettre la puissance de l’actionneur à

Fonction Critères de choix solutions

Transmettre Avec adaptation - Poulie-courroie

Sans adaptation Avec modification - bielle manivelle

Sans modification - Accouplement

TRANSMISSION PAR POULIES -COURROIES

TRANSMISSION PAR CHAÎNE

TRANSMISSION PAR ROUE LIBRE

TRANSMISSION PAR ROUES DE FRICTION

TRANSMISSION PAR ENGRENAGES

A– TRANSMISSION PAR POULIES -COURROIES

2. DIFFERENTS TYPES DE COURROIES

réglable de l’entraxe galet tendeur

5.2– Relation rapport-rendement et couple

Par définition la puissance est: P= C.  (P en Watt)

Le moteur commande la rotation de la broche de perceuse à l’aide du système poulies

6.2– Travail demandé :

- L'effecteur : FORET - L'actionneur :

2- Préciser le type de courroie utilisé.

4- Calculer les rapports de vitesses r1, r2, r3, r4.

5- Calculer la vitesse de rotation "N" du moteur.

6- Calculer les différentes vitesses de la broche.

7- Calculer la vitesse "VA" d'un point A de la courroie lorsque la broche tourne à

8- On considère que le moteur tourne à 700tr/mn, et que sa puissance est P=1500W.

2 : Calculer le couple fourni par le moteur.

B– TRANSMISSION DE PUISSANE PAR CHAÎNE

Principaux constituants Fermeture de la chaîne

De même que pour les courroies, le rapport de transmission est :

C– TRANSMISSION PAR ROUES DE FRICTION

2.1– Comportement cinématique:

2.2– Couple transmissible :

On sait qu’à la limite du glissement, on a : T=

APPLICATION : MÉCANISME DE COMMANDE D’UNE SCIE

Figure 1 : 3D du mécanisme de transmission

2- Fonctionnement du variateur mécanique :

Figure 2 : 3D du variateur mécanique, 1/4 du corps

Moteur Variateur Arbre porte

2- Etude des liaisons

3- Etude du système poulie – courroie

Guider le baladeur (22) en translation par rapport à l’arbre (1) Cannelures

Transmettre le mouvement entre l’arbre (1) et l’arbre (15)

Créer l’effort presseur nécessaire à l’adhérence entre le galet

4- Etude du système pignon - chaîne :

3- Calculer le rapport de réduction global rg du moteur à l’arbre porte scie.

5- Donner l’expression, puis calculer la vitesse angulaire ωs de l’arbre porte scie .

8- S’agit-il d’un montage à arbre tournant ou alésage tournant.

9- Donner le nom et le rôle de l’élément 38.

10- Compléter le schéma du montage à utiliser pour les deux roulements

D– TRANSMISSION PAR ENGRENAGES

1. DIFFERENTS TYPES D’ENGRENAGES

Engrenage Cylindrique à denture externe Engrenage Cylindrique à denture interne

2.2– Engrenage Cylindrique à denture hélicoïdale

3. ENGRENAGE CONCOURANTS A ROUES CONIQUES

Condition de montage : les sommets des cônes doivent être confondus.

4. ENGRENAGE GAUCHES A ROUE ET VIS SANS FIN

4.1– Avantages – Inconvénients:

4.2– Différents types de systèmes roue-vis sans fin

5. TRAIN D’ENGRENAGES SIMPLE

 De combien d’engrenages est composé ce réducteur ;

 Entourer sur le schéma cinématique chaque engrenage.