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Transmission de puissance
Caractériser la puissance et l’énergie nécessaire au fonctionnement d’un produit ou d’un système
et repérer les échanges d’énergie sur un diagramme structurel
P=p·Q
[W] = [Pa] · [m3/s]
Ps Pu
η= =
Ps Pa
Rendement
Avec
𝑷𝒔 : puissance de sortie 𝑷𝒆 : puissance d’entrée
𝑷𝒂 : puissance absorbée 𝑷𝒖 : puissance utile
Relation entrée-sortie ωs = ωe
EMBRAYAGE
Le disque moteur étant animé d'un mouvement de rotation permanent, l'élément presseur permet
l'entraînement en rotation du disque récepteur par adhérence (par friction). La manœuvre de
débrayage désolidarise les 2 disques, permettant de ce fait de contrôler pleinement l'organe
récepteur sans intervention sur l'organe moteur (gain de temps, économie d'énergie et sécurité
améliorée).
Les disques sont réalisés en 2 parties : une structure support rigide (métallique) assurant la bonne
géométrie du disque et une surface rapportée (appelée garniture, rivetée ou collée sur la structure
métallique), de matériau assurant un bon coefficient de frottement avec l'élément voisin
Position embrayée : ωs = ωe
Relation entrée-sortie
Position débrayée : ωs = 0
LIMITEUR DE COUPLE
Le fonctionnement de mécanismes soumis à des couples résistants importants présente certains
risques, par exemple d'endommager l'organe moteur, simultanément alimenté en énergie et
sollicité par le couple résistant provoqué par l'organe récepteur.
L'interposition d'un limiteur de couple entre organes moteur et récepteur évite la détérioration de
l'organe moteur, en faisant "patiner" la transmission en cas de couple résistant supérieur à un
couple seuil préréglé.
Fonctionnement normal : ωs = ωe
Relation entrée-sortie
Couple limite atteint : ωs ≠ ωe
Frein
Freiner un solide animé d'un mouvement de rotation, c'est réduire sa vitesse angulaire,
éventuellement jusqu'à l'arrêt total, en créant une résistance au mouvement par friction
notamment.
Le disque est lié à l'organe à ralentir. Une action sur la commande de frein (poignée, pédale)
provoque le pincement du disque entre 2 garnitures (plaquettes de frein faciles à changer après
usure). Le couple de freinage (couple résistant à la rotation de la roue) est proportionnel à l'action
exercée sur l'organe de commande (afin de garantir une certaine sensibilité de manœuvre) ; la
transmission de l'effort de freinage, de l'organe de commande aux garnitures, est assurée par
fluide hydraulique.
Le disque ne subit aucun effort axial parasite, du fait de l'équilibrage des efforts d'une part et
d'autre.
Sans freinage : ωs = ωe
Relation entrée-sortie
Avec freinage :
ωs < ωe
ωs → 0
Exemple Frein à Tambour :
Les engrenages
On appelle Engrenage l’association de deux roues dentées. La transmission du mouvement est
obtenue au niveau des dents. Dans un engrenage il y a toujours une roue Menante et une roue
menée. On appelle parfois la plus petite roue le pignon et la plus grande couronne.
Traditionnellement on appelle le nombre de dents d’une roue Z
Roue Menante : C’est la roue qui transmet le mvt à la roue menée (roue d’entrée)
Roue Menée : C’est la roue qui reçoit le mvt de la roue menante (roue de sortie)
On les utilise pour transmettre un mouvement et une puissance entre 2 arbres parallèles ou non,
concourants ou non et perpendiculaires ou non. Pour un prix de revient modéré, ils ont pour
avantage un excellent rendement et un encombrement plutôt faible. Ils sont dans certains cas
irréversibles
Suivant la fonction qu'ils ont à réaliser, les engrenages peuvent avoir différentes formes et
différentes caractéristiques de denture. Il y a 3 catégories d'engrenages :
Le pignon est la plus petite des deux roues ; c'est souvent la roue menante
Engrenages coniques
Leurs dents sont taillées dans des surfaces coniques. Ils sont utilisés pour transmettre le
mouvement entre des arbres concourants, perpendiculaire ou non. La denture peut être droite
mais aussi hélicoïdale ou spirale
Le sens de rotation de la roue dépend de celui de la vis mais aussi de l'inclinaison de la denture
(filet à droite ou à gauche).
Ces engrenages permettent de grands rapports de réduction (jusqu'à 1/200) et offrent des
possibilités d'irréversibilité. En contrepartie, un glissement et un frottement important provoquent
un rendement médiocre.
dp = m.z
Trains d’engrenages
Présents dans une grande quantité de machines et de mécanismes, les trains d’engrenages
peuvent utiliser les différentes roues dentées vues précédemment.
Ils ont pour vocation de transformer les caractéristiques du mouvement de l'arbre moteur en un
ou plusieurs mouvements sur le ou les arbres de sortie.
Remarque : D’une manière générale dans chaque couple de roues, on appelle « roue menante
» la roue dentée motrice et « roue menée » la roue dentée réceptrice.
Rapport de transmission
Le rapport de transmission (i) d’un train d’engrenage exprime le rapport entre la fréquence de
rotation de l'arbre de sortie et celle de l'arbre d'entrée.
N2 ω2 Z1 C1 D1
i = = = = =
N1 ω1 Z2 C2 D2
tr/min Rad/s Nbre de dents N.m mm
Vitesse de rotation : Rapport
𝑐𝑜𝑢𝑝𝑙𝑒 𝑚𝑜𝑡𝑒𝑢𝑟
𝑐𝑜𝑢𝑝𝑙𝑒 𝑔é𝑛é𝑟𝑎𝑡𝑒𝑢𝑟
Il s’agit souvent du rapport 𝜂𝐶1
Nsortie Nrécepteur Devient
𝐶2
=
Nentrée Nmoteur Lorsque l’on tient compte du rendement η, donc des
Dans ce cas : pertes par frottements
r<1 : Réducteur .
Zmenantes
R = (−1)y ∗
Zmenées
Le Rapport de transmission total du train d’engrenage est aussi égal au produit du nombre de
dents des roues Menantes divisé par le produit du nombre de dents des roues menées.
Dans ce cas il faut bien identifier les roues Menantes et menées
Remarque :
• Si RT < 1 alors on a 𝜔𝑠 < 𝜔𝑒 l’engrenage est dit réducteur de vitesse
• Si RT > 1 alors on a 𝜔𝑠 > 𝜔𝑒 l’engrenage est dit multiplicateur de vitesse
Poulies-courroie
La transmission de puissance entre poulies s'effectue généralement par adhérence.
La tension de pose t0 de la courroie constitue l'un des paramètres importants dans la transmission
du mouvement et du couple. Elle correspond à la tension qui règne dans la courroie le mécanisme
étant au repos.
N 2 ωs D r Zm
Relation entrée-sortie R= = = =
N1 ωe Dm Z𝑟
• Dm : diamètre de la poulie motrice, en mètre (m)
• Dr : diamètre de la poulie réceptrice, en mètre (m)
• Zm : nombre de dents de la poulie motrice
• Zr : nombre de dents de la poulie réceptrice
Type de courroie
1. Courroie plate
2. Courroie ronde
3. Courroie trapézoïdale
4. Courroie côtelée
r
m
Vis-écrou
Le principe vis-écrou est basé sur une liaison
hélicoïdale. Ce principe élémentaire est fréquemment
utilisé, y compris dans des cas de figure nécessitant une
bonne précision de mouvement.
Relation entrée-sortie
Ce = p.θ
avec
v = p.N
avec
Bielle-manivelle
Le mouvement de rotation continu du moteur permet d'obtenir en
sortie un mouvement alternatif de translation. Ce principe sert de
base à la conception de pompes, de compresseurs, de presses…
Cp = 2*R
Avec
Avec
Pignon-crémaillère
Le principe pignon-crémaillère est simple, mais comme pour le principe vis-écrou, on doit inverser
le mouvement de rotation pour ramener le solide animé du mouvement de translation en position
initiale lorsque celui-ci arrive en fin de course.
Cc = r.θ
Avec
V = r.ω
Avec
Les cames
Soit s l'espace parcouru par le solide animé du mouvement
de translation, le principe came poussoir se justifie lorsque
la loi s = f (θ) se présente selon une courbe non linéaire
mais toujours périodique.
Une came est une pièce avec un contour de rayon variable par rapport à son axe de rotation, sur
laquelle prend appui un poussoir.
Un ressort est souvent nécessaire pour vaincre l'inertie du poussoir et maintenir ainsi son contact
avec la came.