Vous êtes sur la page 1sur 101

2009

CONSTRUCTION
MECANIQUE
TRANSMISSION DE
PUISSANCE
MECANIQUE,
HYDRAULIQUE ET
PNEUMATIQUE
PROGRAMME DES
TERMINALES S3, T1
et 3éme BT/MA

DJIBRIL DIALLO
FACICULE
18/02/2009
CONSTRUCTION
MECANIQUE

TRANSMISSION DE PUISSANCE
MECANIQUE, HYDRAULIQUE ET
PNEUMATIQUE

PROGRAMME DES TERMINALES

S3, T1 et 3éme BT/MA


SOMMAIRE
I- TRANSMISSION DE PUISSANCE MECANIQUE SANS
MODIFICATION DE LA VITESSE ANGULAIRE.
I 1- Paliers
I.2- Accouplements
I.3- Embrayages
I.4- Freins

II- TRANSMISSION DE PUISSANCE MECANIQUE AVEC


MODIFICATION DE LA VITESSE ANGULAIRE.

II.1- Roues de friction


II.2- Poulies et courroies
II.3-Variateurs de vitesses
II.4- Roues et chaînes
II.5- Engrenages
II.6-Réducteurs
II.7-Boites de vitesses

III- TRANSMISSION DE PUISSANCE MECANIQUE AVEC


TRANSFORMATION DE MOUVEMENT.

III.1- Bielles manivelles


III.2- Cames
III.3- Excentriques
IV.4- Vis écrou

IV- TRANSMISSION DE PUISSANCE HYDRAULIQUE ET


PNEUMATIQUE

IV.1- Introduction à l’Hydraulique et la Pneumatique


IV.2- Eléments de circuits
IV.3- Vérins
IV.4- Distributeurs
IV.5- Pompes
IV.6- Compresseurs
IV.7- Moteurs
TRANSMISSION DE PUISSANCE MECANIQUE
1. DEFINITION
La transmission de puissance mécanique se pose à partir des données suivantes :
Puissance à transmettre ;
Nature des mouvements ;
Positions relatives entre les organes d’entrée et de sortie ;
Mobilité relative entre les organes.
La transmission est un dispositif mécanique qui transmet le couple (effort de torsion) d’un
arbre moteur M à un arbre récepteur R. ces arbres peuvent être :

Alignés Parallèles Concourants Quelconques

Cette transmission peut se faire selon deux modes : par adhérence ou par frottement.
Ce dispositif accroît ou multiplie le couple délivré par le moteur par l’adaptation aux
conditions d’efforts et de vitesses.
Une transmission est nécessaire parce que le moteur lui-même ne développe pas
suffisamment de couple pour toutes les différentes conditions dues aux différentes
variables telles que : la charge (poids total), la vitesse et les rampes (plan incliné).
Le couple n »est pas la puissance la puissance est la mesure de l’intensité du travail, ce
qui entraîne la prise en compte du facteur temps.
Expression de la puissance : P (watt) = C (N.m).ω avec ω (rad/s) = 2ΠN (tr/min)

2. TYPES DE TRANSMISSION DE PUISSANCE

Par adhérence : Par frottement

Engrenages

Chaînes

Embrayages Vis écrou

Cames
Roues de friction
Excentriques
Poulies courroies
Bille manivelle

Accouplements rigides

Poulies et courroies crantées


3. NATURE ET TRANSFORMATION DES MOUVEMENTS

Les mouvements les plus simples à mettre en œuvre sont :


La rotation par rapport à u axe
La translation rectiligne.
Les mouvements sont modifiables et la transformation se fait suivant :
Rotation ω1 Rotation ω2
Rotation ω1 Translation V2
Translation V1 Translation V2

4. ORGANES MOTEURS
Les moteurs conventionnels sont du type :
Electrique
Fluidique (air, huile)
Thermique mélange air carburant)

5. PARAMETRES DE DEFINITION D’UNE TRANSMISSION


Une transmission de puissance sera définie par :
L’ordre de grandeur de la puissance à transmettre associée à la vitesse angulaire. Cela
permet de calculer le couple transmis dont la valeur en dernier ressort préside au choix de la
dimension de l’organe ;
L’ordre de grandeur des tolérances de positionnement ;
L’ordre de grandeur des chocs ou irrégularités cycliques ;
Le rapport de vitesses variables ou non ;
La transmission permanente ou temporaire.
PALIERS

1 - Fonction d'un palier

2 - Classification

3 - Palier fluide
FONCTION D’UN PALIER
Assurer le guidage en rotation dans une liaison rotoïde.
. Supporter des efforts radiaux et éventuellement axiaux.
CLASSIFICATION
Les paliers sont classés d'après les efforts qu'ils supportent.
ARBRE HORIZONTAL ARBRE VERTICAL
Effort radial seul Efforts radial et axial Effort radial seul Efforts radial et axial
Palier porteur Palier butée Palier.vertical ou boitard Crapaudine

PALIERS A BAGUE OU A COUSSINET

Le frottement acier sur fonte du palier simple a une valeur acceptable, mais, si l'usure est
surtout subie par la fonte, le palier est à remplacer lorsque l'alésage est notablement
ovalisé par cette usure.
La solution à ce problème est donnée par l'emploi d'une bague:
- dont le coefficient de frottement avec l'arbre est aussi faible que possible;
- dont la dureté est telle que la bague supporte seule l'usure (qu'on cherche cependant à
rendre aussi petite que possible);
- dont l'immobilisation et le démontage sont aussi faciles que possible;
- dont le point de fusion est suffisamment élevé pour que le métal ne coule que si la
température atteinte est nettement anormale;
- qui peut, si possible, se déformer légèrement, mais sans s'écraser sous l'action de la
charge;
- qui est bonne conductrice de la chaleur pour évacuer celle produite par le frottement.
Dans le type le plus simple, on a une bague en bronze (ou même en fonte) emmanchée à
force ou, mieux, immobilisée par: un ergot, une vis à bout pointu, une vis entre cuir et chair.
On peut aussi avoir deux bagues épaulées, opposées, formant entre elles un réservoir
de lubrifiant.

Différents types de
coussinets
Lorsque le palier est en deux parties, le coussinet est, lui aussi, en deux parties,
maintenues par le corps et le chapeau, immobilisées en translation par des joues et en
rotation par un tenon logé dans un évidement du chapeau.

PALIER FLUIDE
Principe
L'arbre monté dans le palier n'est pas en contact avec le métal; il est, pendant le
fonctionnement, suspendu dans un champ de pressions.
Palier fluide Butée fluide

Avantage : Sur rectifieuses,


le palier fluide ne transmet pas à la
meule les vibrations qui donnent
naissance à des défauts d'état
de surface.
ACCOUPLEMENTS,
EMBRAYAGES, FREINS

1 - Généralités et définitions

2 - Défauts d'alignements

3 - Accouplements permanents

3-1 - Accouplements rigides


3-2 - Accouplements élastiques ou flexibles
3-3 - Choix d'un accouplement

4 - Accouplements temporaires
4-1 - Embrayages
4-2 - Limiteurs de couple
4-3 - Freins
4-4 - Coupleurs
4-5 - Convertisseurs
Les accouplements sont utilisés pour transmettre la vitesse et le couple, ou la
puissance, entre deux arbres de transmission en prolongement l’un de l’autre comportant
éventuellement des défauts d’alignement.
Il existe une étonnante diversité de solutions aux possibilités complémentaires pouvant
répondre à une multitude de cas posés. A eux seuls ils occupent toute une industrie.
La plupart des accouplements décrits dans ce chapitre sont disponibles commercialement.

Principe d’accouplement des arbres de transmission

I – GENERALITES ET DEFINITIONS
1. Puissance et couple transmissibles par les accouplements
Ils sont liés par la formule :

P : puissance transmise en watts


C : couple transmis en N.m
w : vitesse de rotation en rad/s
N : vitesse de rotation en tr/min
Exemple : quelle est la valeur du couple si la puissance transmise est de 10kw à 500tr/min ?

A couple constant, si la vitesse augmente, la puissance transmise augmente dans les mêmes
proportions.
2. Définitions
Accouplement permanent : il est dit permanent lorsque l’accouplement des deux arbres est
permanent dans le temps. Le désaccouplement n’est possible que par démontage du dispositif.
Accouplement temporaire : il est dit temporaire lorsque l’accouplement ou le
désaccouplement peuvent être obtenus à n’importe quel moment, sans démontage du
dispositif, suite à une commande extérieure (intervention humaine ou commande
automatisée).
Accouplement ou joint homocinétique : un accouplement est dit homocinétique lorsque la
vitesse de rotation de l’arbre d’entrée (N1) est rigoureusement identique à celle de l’arbre de
sortie (N2), N2 = N1 à tout instant.

3. Défauts d’alignements des accouplements


Le choix d’un type d’accouplement dépend d’abord des défauts d’alignement pouvant
exister entre les deux arbres : désalignements radial, axial, angulaire et écart en torsion.

1.

Principaux types d’accouplements


Accouplements permanents Accouplements temporaires
Accouplements Accouplements élastiques Cardans et
rigides ou flexibles assimilés Pas de désalignement
Aucun Non Flexible en Désalignement
Embrayages Freins divers
désalignement flexible torsion angulaire
possible en torsion

- A plateaux - A ressort - Joint de - A disques - à - limiteurs de


- A manchon - Joint - A membrane cardan - Coniques tambour couple
goupillé d’Oldham souple - Joint tripode - Centrifuges - à disque - roues libres
- A douille - A - A blocs - Joint à 4 - à bande - coupleurs
biconique denture élastiques billes -
bombée convertisseurs
- A
soufflet

II – ACCOUPLEMENTS PERMANENTS
1. Accouplements rigides
Ils doivent être utilisés lorsque les arbres sont correctement alignés (ou parfaitement
coaxiaux).
Leur emploi exige des précautions et une étude rigoureuse de l’ensemble monté, car un
mauvais alignement des arbres amène un écrasement des portées, des ruptures par fatigue et
des destructions prématurées du système de fixation.
Accouplement à plateaux

Très utilisés, précis, résistants, assez légère, encombrants radialement, ils sont souvent
frettés ou montés à la presse.
La transmission du couple est en général obtenue par une série de boulons ajustés. En cas
de surcharge, le cisaillement des boulons offre une certaine sécurité.

a. Manchons à goupilles
Dans le cas des petits accouplements, c’est le plus
simple. Les deux goupilles travaillent au cisaillement et
offrent une certaine sécurité en cas de surcharge.
Variantes : goupilles remplacées par des clavettes ou
des cannelures. L’arrêt en translation du manchon peut
être réalisé par une vis de pression agissant sur la
clavette, par une goupille passant entre les deux
extrémités des deux arbres, par un circlips

b. Manchons à douille biconique


Ce sont les plus récents. Ils présentent une grande
facilité de montage et de démontage et permettent
l’utilisation d’arbres lisses sans rainure de clavette. La
transmission du couple est obtenue par adhérence
après serrage des vis. Nombreuses variantes ; des
arbres de diamètres différents sont possibles.
2. Accouplements élastiques ou flexibles
Souvent utilisés, ils tolèrent plus ou moins, suivant le type de construction, des défauts
d’alignement limités entre les deux arbres.
Cette flexibilité fait que le mouvement des différents composants de l’accouplement
s’effectue sans résistance et sans efforts antagonistes significatifs.

Défauts d’alignement typique : da = ± 3° ; dR < 1mm ; d A ≥ 1mm


a) Accouplements non flexibles en torsion

Composés de pièces rigides, ils peuvent corriger un ou plusieurs défauts d’alignement


particuliers, mais transmettent le couple intégralement sans amortissements des
irrégularités et des chocs de transmission (ni écart ni jeu en torsion : da = 0). Les couples
transmis pourront être très élevés.
Principaux cas :
Joint d’Oldham : il supporte
uniquement des désalignements
radiaux (dR) et permet la
transmission entre deux arbres
parallèles présentant un léger
décalage.
Le joint est construit autour
de deux glissières à 90°, plusieurs
variantes sont possibles.
Au cours de la rotation, le
centre l du plateau intermédiaire
(2) décrit un cercle de diamètre
O1O3 (l’angle O1lO3 étant
constamment égal à 90°).
Le joint est parfaitement
homocinétique : les angles de
rotation lO 1 l’ et
lO 3 l sont constamment identiques (interceptent tous deux l’arc II’).
Accouplement à denture bombée : il supporte uniquement des désalignements angulaires (da)
modérés (obtenu grâce à la forme bombée denture), plusieurs variantes sont possibles.
b) Accouplements élastiques en torsion
En plus de pièces rigides, ils se composent de parties totalement élastiques, ressorts ou
blocs élastomères, permettant la flexibilité en torsion.
Ils sont conçus pour transmettre le couple en douceur (réduisent et amortissent les
chocs et les irrégularités de transmission) tout en corrigeant plus ou moins les différents
défauts d’alignement. Les réalisations utilisant des éléments en élastomère (membrane,
blocs…) supportent en même temps et à des degrés divers tous les types de désalignements.
Il existe de nombreuses réalisations plus ou moins concurrentes, quelques cas typiques
seulement sont proposés. Seuls les désalignements permis les plus significatifs sont indiqués
sur les figures ci-dessous.
III ACCOUPLEMENTS TEMPORAIRES
1. EMBRAYAGES
Basés sur les propriétés du frottement, les
embrayages réalisent l’accouplement, ou le
désaccouplement, de deux arbres au gré d’un
utilisateur ou d’un automatisme, après les avoir
amenés à la même vitesse de rotation.
Ils ne supportent pas ou très peu les
défauts d’alignement et peuvent être classés à
partir de la forme des surfaces frottantes
(disque, cylindrique, conique) et de l’énergie du
système de commande (mécanique,
hydraulique, électromagnétique, pneumatique).

a) Embrayages à disques

Ces embrayages sont les plus utilisés ;


le nombre de disques est variable et
dépend de l’encombrement ou de la
place disponible pour loger
l’embrayage.
A couple transmis identique, un
monodisque sera plus encombrant
radialement (plus grand diamètre) et
moins axialement (moins large) qu’un
multidisque.

b) Couple transmissible (Cf)


Cas où la pression p est supposée uniforme
Sur toute la surface frottante
Données

Cf : couple transmissible par adhérence (N.m)


F : effort presseur ou force axiale (N)
f : coefficient de frottement
D : diamètre extérieur de la surface frottante
d : diamètre intérieur de la surface frottante
(valeurs usuelles : 0,45D < 0,8D) ;
valeur optimum : d = 0,58D)

Pour faire les calculs, choisissons l’élément de


surface dS dont l’aire (annulaire) est limitée par
les rayons r et r + dr :
dS = circonférence x rayon = 2.π π.r.dr

Force de frottement exercée sur dS :


f.p.dS = f.p. 2.π π.r.dr
Le couple élémentaire (d x Cf), transmissible par frottement, est le produit de cette
force de frottement par le rayon r : dCf = f.p.dS.r = 2.π π.f.p.r2.dr
le couple total transmissible s’obtient par intégration sur toute la surface (r variant de d/2 à
D/2)/

Si on remplace p par sa valeur on obtient

Si on a n surfaces frottantes en contact :

Pour les freins comme pour les embrayages, les garnitures sont des matériaux
composites, mélange de carbone, soufre, fibres d’amiantes, particules métalliques diverses
(cuivre, laiton, bronze, fer…) et de céramiques. Le tout est lié par une résine synthétique ou
un élastomère (si l’on veut donner plus de souplesse) après frittage ou moulage.
Caractéristiques constructives indicatives de quelques garnitures
Coefficient de frottement (f) Pression maxi
Matériaux en Température
admissible
frottement A sec Dans l’huile maximale °C
N/mm2
Métal fritté sur
0,1 à 0,4 0,05 à 0,1 1 500 à 600
fonte
Métal fritté sur
0,1 à 0,3 0,05 à 0,1 2 500 à 600
acier
Garnitures tissées
0,3 à 0,6 0,1 à 0,2 0,3 à 0,7 175 à 260
sur acier ou fonte
Garnitures
moulées sur acier 0,2 à 0,5 0,08 à 0,12 0,35 à 1 200 à 260
ou fonte
Acier sur fonte 0,1 à 0,2 0,04 0,7 à 1,7 250
c) Caractéristiques technologiques des garnitures

2. LIMITEURS DE COUPLE
La technologie est la même que celle des
embrayages. Il existe de nombreuses variantes ;
monodiques, multi disques, etc.

Rôle : ils Limitent le couple transmissible entre


deux arbres afin de protéger Le mécanisme
contre les surcharges (comme limiter le couple au
démarrage) et les blocages.
Le tarage du couple est en général obtenu par
un système presseur à ressort.
3. FREINS
Les freins fonctionnent de la même manière que les embrayages mis à part que l’un des
arbres, fixe, sert de base pour arrêter progressivement le second par absorption de l’énergie
cinétique des masses mobiles. Cette énergie est transformée en chaleur puis dissipée dans
l’air ambiant.
a) Freins à tambours
Ils ont pour eux une
grande puissance de
freinage sous un faible
effort de commande. Aux
vitesses élevées et en
usages intensifs on leur
préfère les freins à
disques. Il existe plusieurs
variantes.

Freins à disques
Ils ont pour eux la stabilité du couple de
freinage, notamment aux vitesses élevées et une
bonne tenue dans des conditions sévères
d’utilisation (services intensifs, surcharges, etc.).
Ils permettent une meilleure évacuation de la
chaleur que les freins à tambour, un freinage plus
progressif et sont plus faciles à entretenir.
Cependant à encombrement égal et à effort de
commande identique (F) leur couple de freinage
est deux à quatre fois plus faible.
4. Coupleurs
Ils remplacent les embrayages dans certaines
circonstances.
Le couple transmis, très faible ou nul au démarrage,
augmente progressivement avec la vitesse de rotation
(varie avec le carré de cette vitesse). Les moteurs
peuvent ainsi démarrer à vide ou sans charge.
Sous l’effet de la rotation de l’arbre d’entrée (roue
pompe), le fluide intérieur (huile spéciale) est accéléré,
l’énergie cinétique acquise est ensuite transmise à l’arbre
de sortie (roue turbine) entraînant ainsi sa rotation.
En fonctionnement normal il y a toujours un léger
glissement entre les deux arbres (2 à 4%).
Le fluide, pouvant absorber les chocs, agit également
en limiteur de couple.

Convertisseurs

Ils ne doivent pas être confondus avec les coupleurs. Ils permettent, grâce à un troisième
organe (aubages ou ailettes de réaction pouvant modifier le sens de circulation du fluide) de
faire varier le couple.
Il y a modification du couple lorsque la roue turbine se bloque ou tourne au ralenti alors que la
roue pompe est à sa vitesse maximale. Le couple peut alors être multiplié par deux ou plus. Si
la pompe et la turbine tournent à la même vitesse les aubages de réaction tournent eux aussi
dans le même sens et le convertisseur fonctionne comme un coupleur, sans amplification du
couple.
Variante 1 : elle est souvent installée sur les véhicules routiers avec des boîtes automatiques.

Variante 2 : implantée sur de grosses installations, elle utilise des aubages réglables (par
servomoteurs ...) permettant de gommer les différences entre couple moteur et couple
récepteur (fonction égalisatrice). Lorsque les aubages mobiles obturent complètement la
circulation d'huile, le moteur est presque déchargé.
Qualité d’un embrayage
Conditions que doit remplir un embrayage.
Un embrayage correctement construit et calculé doit remplir les conditions
suivantes:
a) Marche normale sans glissement; le calcul doit la garantir.
b) Débrayage complet (sans entraînement résiduel) et certain (sans risque de coincement);
c) Embrayage progressif; le système de commande en est responsable.
d) Construction robuste, entretien minimal, réglage facile.
Généralement la garniture facile à remplacer, supporte la majeure partie de l'usure.

Choix d’un accouplement élastique


La détermination d’un accouplement élastique implique la connaissance des paramètres
suivants :
- couple nominal à transmettre, fréquences de démarrage
- coefficient de sécurité (irrégularités du couple dues aux types de machines
motrices/réceptrices ; nombre d’heures de fonctionnement
- couple nominal de l’accouplement
- rigidités, désalignements, décalages
- dimensions, encombrements
- ambiance, température, agents extérieurs.
EXEMPLE: Embrayage électromagnétique à poudre (Jœger)
Principe
Dans l'entrefer situé entre un électro-aimant (constituant l'un des plateaux du coupleur)
et son armature (constituant l'autre plateau) est placée une certaine quantité d'une poudre
métallique magnétique (acier spécial au chrome, inoxydable, en grains de quelques microns de
diamètre).

Sous l'action du champ, les grains s'agglomèrent, la « viscosité» de la poudre augmente.


Lorsque le champ est suffisamment intense, cette viscosité est telle que la poudre est
devenue un véritable bloc solide collé sur les deux plateaux et réalisant entre eux. Une liaison
complète qui reste toutefois une liaison de sécurité. La progression du couplage est
commandée par celle de l'intensité du courant d'excitation.
Description
Le dessin est relatif à un
embrayage (le constructeur
l'appelle coupleur) de voiture
automobile, mais l'appareil est
susceptible de nombreuses
autres applications
industrielles: sur les appareils
de levage et de manutention, en
particulier.
1 - Volant portant la
couronne dentée du démarreur.
2 - Électro-aimant:
bobine noyée dans une masse
polaire en deux parties,
assemblée et centrée sur le
volant.
3 - Masse polaire
interne.
4 - Couvercles.
S - Déflecteurs
ramenant la poudre dans
l'entrefer. 6. - Balais.
7 - Bagues collectrices.
8 - Arbre cannelé
commandé.

Nota - L'embrayage électromagnétique Jaeger peut être utilisé comme limiteur de couple
avec possibilité d'emploi d'un aimant permanent. Ex. : boulonneuse de rail. Il peut également
servir de frein.
ROUES DE FRICTION

1 - Principe

2 - Condition d'entraînement

3 - Construction

4 - Avantages et Inconvénients

5 - Rapport des vitesses

6 - Calcul de l'effort presseur


Pour transmettre le mouvement circulaire continue d’un arbre moteur à un arbre

récepteur, on peut monter sur ces arbres deux roues ayant des surfaces de révolution.

Ce sont des jantes lisses qui s’appuient l’une sur l’autre.

MECANISMES A FRICTION
DESIGNATIONS A ROUES A ROUES REGLABLE A REGLABLE
CYLINDRIQUES CONIQUES PLATEAU CONIQUE

SYMBOLES

1. Conditions d’entraînements Pour que l’entraînement mutuelle des roues 1 et 2


soit réalisable, il faut qu’il y'ai adhérence entre les
surfaces de contact.
Cette adhérence existe s’il n’y a pas glissement.

T = F1 * f = F2 * f = F * f

A la limite du glissement ;
Galet cylindrique et plateau
2. CONSTRUCTION
Le système roue de friction comprend :
o Un plateau en fonte ou en acier
o Un pignon appelé galet dont la surface de contact
peut être en bois, en cuire, en ferodo, en
aggloméré de liège, … Ces matériaux se
présentent en rondelles empilées et serrées les
unes contre les autres.
Nota : cette transmission peut constituer un variateur
de vitesse. Il suffit pour cela de faire varier r2
Galet conique et plateau Galet conique et plateau

Transmission avec gorges multiples ; ce ci


augmente le couple donc la puissance
transmissible.
Même constitution que les axes parallèles. Le
ressort permet de créer l’effort presseur. La
butée (4) supporte l’effort axial induit par
3. Avantages l’effort presseur.
• Transmission silencieuse
4. Inconvénients
• Réalisation Facile
• Couple transmis limité
• Entraînement sans choc
• Usure rapide des garnitures
• Peut être utilisé comme limiteur de
• Flexion des arbres
couple
• Glissement fonctionnel de 1 à 5 %

5. Rapport des vitesses


Soient d1 d2 les diamètre des roues de friction. N1 et N2 leurs fréquences de rotation
respectives en tr / min

• Pour arbres parallèles • Pour arbres concourants


Sans glissement Avec glissement 2% Sans glissement Avec glissement 2%
N2 d1 d1 102 N2 N2 d1 d1 102 N2
--- = ---- --- = ---------- --- = ---- --- = ----------
N1 d2 d2 100 N1 N1 d2 d2 100 N1
d1 + d2 d1 + d2
D = -------------- D = --------------
2 2

Roue motrice
6. Calcul de l’effort presseur
Pour qu’il n’ait pas de glissement entre les deux roues,
il faut choisir
POULIES COURROIES

1 - Principe

2 - Etude cinématique

3 - Etude des efforts

4 - Puissance transmise

5 - Problème de fonctionnement et solutions

6 - Types de poulies et de courroies


Utilisées en manutention ou en transmission de puissance, les transmissions par

poulies et courroies tout comme celles par pignons et chaînes sont assez faciles à

concevoir et souples d’emploi. Elles donnent une grande liberté pour positionner les

organes moteur et récepteur. Economiques, elles remplacent de plus en plus souvent les

engrenages, les arbres, les paliers et diverses transmissions rigides.

De plus, dans la mesure où ces éléments présentent une certaine élasticité, elles

réduisent et amortissent les vibrations, atténuent les chocs et les à-coups de

transmission, ce qui augmente la durée de vie des machines. La durée de vie de ces

éléments étant limitée, il est nécessaire de prévoir un plan d’entretien périodique pour

surveiller l’usure, le vieillissement, la perte d’élasticité et prévoir les remplacements

aux premiers signes de dégradation. Leur calcul, à l’aide de tables, coefficients

Silencieuse les poulies et courroies sont surtout utilisées aux vitesses élevées avec
de grands entraxes possibles entre poulies.
La tension initiale des courroies est indispensable pour garantir la distance et assurer la
transmission du mouvement.
Un système à entraxe réglable ou un dispositif annexe de tension (galet enrouleur
etc. est souvent nécessaire pour régler la tension initiale et compenser l’allongement des
courroies au cours du temps.
À l’exception des courroies crantées. En fonctionnement normal, il existe un léger
glissement de la courroie sur les poulies amenant une imprécision du rapport de
transmission celui-ci n est pas exactement égal au rapport des diamètres des deux
poulies.
1. PRINCIPE

Règle : quand une courroie quitte une poulie, Elle doit se trouver dans le plan médian
de la poulie réceptrice

Cas d’arbres perpendiculaires

2. ETUDE CINEMATIQUE

Si la courroie ne glisse pas sur la poulie on peut vérifier :


V10A =V30B =V20D =V30C
soit :
3. ETUDE DES EFFORTS
En marche ; présence d’un couple moteur
A l’arrêt (statique) Cm)

La poulie tournant à la vitesse angulaire


La somme des moments par rapport à constante
O1 des actions extérieures étant nulle Nous aurons dans ce cas :
nous aurons

Avec T-t = F effort tangentiel


(tension initiale dans les deux brins de
3.1. Tension de pose
On admet que (cela implique que l’allongement de la courroie
ne change pas à l’arrêt et en marche.)

3.2. Relation entre les efforts dans les deux brins


On démontre en mécanique (frottement) que l’on a la relation suivante lorsque
la courroie est sur le point de glisser sur la poulie :
f : coefficient de frottement entre poulie et courroie
Θ : Angle d’enroulement
e= 2.718 : base du logarithme népérien

NOTA Cette formule n’est valable que pour les courroie plates
3.3. Relation entre les efforts
)
 Expression des tensions en fonction de l’effort tangentiel

 Expression de F en fonction de To , f et Θ :

Pour les courroies trapézoïdales on n’a plus


mais :

Cela revient à avoir :

Et comme en général α
= 40°, on obtient f’= 2.92 f. On a donc un coefficient de
frottement (fictif) trois fois plus élevé que dans le cas des courroies plates.
4. PUISSANCE TRANSMISE

Expression de la puissance : P = F * V
où V est la vitesse linéaire de la courroie ( 15 à 30 m/s ) et F est fonction de To, de
Θ et de f.
To peut être réglée
en faisant varier l’entraxe par déplacement d’un arbre par rapport à l’autre.

En utilisant un galet enrouleur

5. REMARQUES SUR LE FONCTIONNEMENT


5.1. Glissement fonctionnel
Le glissement augmente avec F mais il
ne nuit pas à l’adhérence (augmentation
de la surface de contact).

5.2. Force centrifuge


Elle tend à décoller la courroie au passage sur les poulies à vitesse élevée. Impose
donc certaines limitations (perte d’adhérence).

5.2. Force centrifuge


Elle tend à décoller la courroie au passage sur les poulies à vitesse élevée. Impose
donc certaines
5.3. Phénomènelimitations (perte
de laminage de d’adhérence).
l’air.
Formation d’un coin d’air ayant
pour conséquence la réduction
effective de l’arc
d’enroulementΘ.

5.4. Position préférentielle du brin tendu (axes horizontaux)


Θ1 > Θ2 , donc le cas 1 est plus favorable :
6. DIFFERENTS TYPES DE COURROIES

6.1. Courroies rondes : elles sont essentiellement utilisées dans les petits
mécanismes

6.2. Courroies plates


Très silencieuses, elles autorisent de grands rapports de réduction et sont surtout
utilisées aux grandes vitesses sous de faibles couples.
Elles absorbent bien les vibrations torsionnelles, ce qui autorise les grands entraxes
et les grandes longueurs. Elles ont un très bon rendement ( ≈ 98 %, comparable aux
engrenages ). Le bombé des poulies permet un meilleur guidage et une meilleure
stabilité de la courroie et compense dans une certaine mesure un désalignement
initial.

6.3. Courroies trapézoïdales


Les courroies trapézoïdales sont les plus utilisées à tension égale elles transmettent une
puissance plus élevée que les courroies plates (conséquence de la forme en V augmentant
la pression de contact et par là l’effort transmissible).
Si une puissance élevée doit être transmise on peut utiliser plusieurs courroies en
parallèles sur la même poulie (avec 1, 2, 3..., 10 gorges).
Le montage nécessite un bon alignement des poulies et un réglage de l’entraxe pour le
montage et le démontage.

Remarques
Pour obtenir de bons résultats et une bonne transmission, la courroie doit aller suffisamment
vite (environ 20 m/s).
Les problèmes apparaissent au-dessus de 25 m/s et en dessous de 5 m/s (schématiquement
4 OOO tr/min est une bonne vitesse ; les problèmes au dessus de 5 000 tr/min et au
dessous de 1 OOO tr/min)
Contrairement aux courroies plates, les grands entraxes sont à éviter car les vibrations
excessives du brin mou diminue la durée de vie et la précision de la transmission (indications :
a<3(D+d))
La série étroite (SPZ, SPA...) permet des transmissions plus compactes que la série
classique (Z, A, B...) les courroies sont plus flexibles et les calculs identiques. Un crantage
intérieur. Augmente la flexibilité et la capacité à dissiper la chaleur aux hautes vitesses.
Les courroies La série étroite (SPZ, SPA...) permet des transmissions plus compactes
que la série striées ont une action coinçante moins marquée et leur fonctionnement se
rapproche plus de celui des courroies plates.

6.4. Courroies crantées ou synchrones


On peut les considérer comme des courroies plates avec des dents. Elles fonctionnent
par engrainement, sans glissement, comme le ferait une chaîne mais avec plus de souplesse.
Contrairement aux autres courroies, elles supportent bien les basses vitesses et
exigent une tension initiale plus faible.

6.5. Rapport des vitesses


ND dp Zd Cd
--- = ----- = ---- = ----
Nd Dp ZD CD
VARIATEURS DE
VITESSES

1 - Définition

2 - Différents types de variateurs

2-1 - Variateur à plateau et galet simple


2-2 - Variateur à plateau et galet bicônique
2-3 - Variateur à plateau torique
2-4 - Variateur à galets sphériques
2-5 - Variateur à roue conique et galet simple
2-6 - Variateur à deux roues coniques
2-7 - Variateur à poulies extensibles

3 - Différents types de mécanismes presseurs


Nous avons vu dans les transmissions de mouvements qu’il était important d'adapter la
vitesse du moteur à celle du récepteur lorsque celle-ci doit prendre des valeurs différentes
suivant l'utilisation du moment.
A ce problème, nous avons apporté, par l'emploi de boîtes de vitesses, la solution permettant'
d'obtenir une variation par paliers de la vitesse d'utilisation.
Dans beaucoup de cas, cette solution n'est, économiquement parlant, que passable ou
médiocre, car elle n'est qu'approchée.
Dans un certain nombre de cas, elle est techniquement inacceptable :
- soit parce qu'il faut rompre l'entraînement pour changer de vitesse
- soit parce qu'il faut un réglage précis de la vitesse du récepteur:
Exemples :
Transporteurs, machines textiles, débit de charbon pulvérisé, etc.
Les variateurs permettant un réglage continu du rapport des vitesses sont construits en
grand nombre.
Dans la plupart des cas, d'ailleurs, les puissances à transmettre sont faibles.
Les solutions peuvent être:
- électriques ou électroniques
- hydrauliques
- mécaniques
SOLUTIONS MÉCANIQUES

Pour rechercher les solutions mécaniques au problème ainsi posé, il convient de

reprendre les mécanismes utilisés pour obtenir une multiplication (ou une réduction) de

vitesse et de chercher à rendre variable d'une manière continue les grandeurs dont dépend

le rapport ω’/ω.
Le quotient entre les rapports de vitesses extrêmes est appelé: plage de vitesses.
- Variateurs par friction.
Au lieu de faire varier le diamètre d'une roue
par expansion, on va attaquer une roue
Le galet pourra prendre une ouverture
conique en un point variable de génératrice
de 180° et devenir un plan
Le galet entraîné a bien une vitesse variable selon
sa position, mais comme il porte sur une certaine
longueur de génératrice et que les différents
points de celle-ci ont des vitesses différentes, il
se produira des glissements.
On diminuera ceux-ci en donnant au mécanisme la
disposition suivante :
Galet cylindrique (1) entre deux plateaux
De nombreux variateurs industriels comportent
deux plateaux fixes l'un d'eux est moteur,
l'autre est récepteur. Entre ces deux plateaux
se trouve un galet fou sur son axe entraîné par le
premier plateau et entraînant le second. De
l'orientation du galet ou de sa position dépend le
rapport des vitesses.

Galet biconique entre deux plateaux Galet cylindrique (1) entre deux cônes.

galet sphérique entre- deux cônes

Le plateau 1 porté par l'arbre moteur est en porte à faux, au moins à cause du
porte galet 2. Il est guidé par les roulements à contact oblique.
Le plateau 3 est soigneusement guidé
Le galet biconique 2 monté sur roulements à billes est de position réglable (Mécanisme
vis écrou 4-5de transformation de mouvement).
Le mécanisme fonctionne dans l'huile.
. Obtention et réglage de la force produisant l'adhérence.
Le plateau 3 entraîne en rotation l'arbre qui le porte et toutes les pièces annexes,
l'ensemble étant guidé par des roulements.
Le ressort 6 prenant appui sur le carter presse le plateau 1 sur le galet 2 et celui-ci
sur 3.
Variation de l'effort normal suivant le couple transmis. (Un mécanisme analogue existe
sur de nombreux variateurs).
Galet sphérique entre Galet sphérique entre
deux tores deux tores
Variateurs par poulies
et courroie plate.
Variateurs par courroie trapézoïdale.
Les variateurs utilisent des poulies à gorge de diamètre
variable par écartement des flasques. L’ouverture est
réglable exclusivement pendant la marche.

On peut employer:,
-deux poulies de diamètre variable, l'une d'elles étant commandée, l'autre s'ajustant
d'elle-même par action de la courroie;
-deux poulies de diamètre variable commandées simultanément et en sens inverse
(Texrope-Colombes)

-deux poulies et un anneau d'acier remplaçant la courroie (variateur H.N.)

Le Le lien entre les poulies à gorge est un


anneau d'acier spécial traité et rectifié dont
le contact avec chaque cône est presque
ponctuel, ce qui limite les frottements.
A l'arrêt, le contact entre les surfaces
d'adhérence est assuré par un système à
déformation élastique appartenant à la
biellette. La contrainte de l'anneau est alors
très faible.
En marche, l'anneau prend une position
dissymétrique d'équilibre, l'arc tendu est
inférieur à un demi-cercle et il fléchit
d'autant plus que l'effort tangentiel à
transmettre est plus grand, l'adhérence
augmentant en même temps que celui-ci.
Variateurs de cycles.
Mobymatic.
L’arbre 1 est l'arbre moteur. Il entraîne le
plateau 4 et le flasque 2 par quatre tenons. Au repos
(position a), la courroie trapézoïdale écarte les
flasques et s'enroule sur le plus faible diamètre
possible. Il en résulte qu'au départ le rapport des
vitesses est faible, d étant petit et d’étant fixe. Au
fur et à mesure que la vitesse augmente, les billes
sont projetées vers l'extérieur, elles s'appuient sur P
et sur 4, rapprochant les flasques (position b) et
augmentant d. La tension de la courroie est maintenue
par basculement du moteur.

VARIATEUR Hobby.

La variation de diamètre de la poulie motrice est commandée par un régulateur à boules


3 qui, lorsque la vitesse augmente rapproche 2 de 1.
La variation en sens inverse du diamètre de la poulie conduite est commandée par la
longueur constante de la courroie un ressort de rappel agissant en sens inverse du régulateur
rapproche les flasques 5 et 6 à faible vitesse.

Le variateur CJR est un renvoi à deux poulies qui s'intercale entre un arbre
moteur A et un arbre mené B pour rendre variable le rapport de leurs vitesses.
Les deux poulies M et N qui le constituent forment un bloc monté coulissant, en porte à
faux, sur un axe 1 tournant fou dans le boîtier 2 sur roulements à billes.
ROUES ET CHAINES

1 - Principe et fonction

2 - Brin mou et brin tendu

3 - Avantages et Inconvénients

4 - Rapport des vitesses et dimensions des roues

5 - Types de chaînes
Les chaînes sont utilisées en transmission de puissance mais aussi en manutention
et convoyage et dans de nombreuses réalisations.

1. Principales caractéristiques

 Rapport de transmission constant (pas de glissement).


 Longues durées de vie.
 Aptitude à entraîner plusieurs arbres récepteurs en même temps à partir
d’une même source.
 Sont essentiellement utilisées aux « basses » vitesses (moins de 13 m/s
pour les chaînes à rouleaux, moins de 20 m/s pour les chaînes
silencieuses).
 Montage et entretien plus simples que celui des engrenages et prix de
revient moins élevé.

2. Comparaison avec les courroies


 Sont plus bruyantes.
 Présentent des durées de vie plus élevées.
 Supportent des forces de tension plus élevées.
 « Tournent » moins vite.
 Supportent des conditions de travail plus rudes (températures plus élevées).
 Nécessitent une lubrification.

3. Chaînes à rouleaux

Les chaînes à rouleaux sont les plus utilisées en transmission de puissance : elles
ont des vitesses limites de 12 à 15 m/s; leurs rapports limites de transmission vont
de 6 à 9.
Configuration usuelle : chaîne et roues dans un même plan vertical (dans un plan
horizontal la chaîne « saute « ).

Inconvénient, l’effet de corde:


Il se fait sentir aux vitesses élevées avec des roues ayant un faible nombre
de dents. Suivant l’angle de rotation, la distance entre la chaîne et le centre de la
roue varie, ce qui provoque des irrégularités de transmission et des vibrations.
Compromis à partir et au-dessus de 17, 19 ou 21 dents les résultats (durée de vie,
bruit...) sont convenables.
Rapport des vitesses ND dp Zd Cd
--- = ----- = ---- = ----
Nd Dp ZD CD
REDUCTEURS
1. Définition et fonction

2. Conditions d’entraînement

3. Trains d'engrenages

4. Recommandations constructives et schématisations

5. Etudes des trains classiques

3-1 - Trains à un engrenage


3-2 - Trains à deux engrenages
3-3 - Trains à deux engrenages plus roue
d'inversion
3-4 - Trains à N engrenages
3-5 - Trains avec engrenages coniques et
systèmes roues et vis sans fin

6. Trains épicycloïdaux ou planétaires

4-1 - Définition et principe


4-2 - Types de trains épicycloïdaux
4-3 - Description des trains
4-4 - Formule de Willis

7. Différentiels
1 – Définition et fonction

On réserve le nom de réducteur à un


mécanisme séparé s’intercalant entre un
…………..………. et un ………………………. Lorsque le
moteur est fixé sur le carter du réducteur,
l’ensemble porte le nom de ……………………………
Comme son nom l’indique, il sert à
……………………..……….. la vitesse d’un moteur avec
transmission de la puissance motrice vers une
machine réceptrice en absorbant le moins
d’énergie.

Remarques :

• La fréquence de rotation du moteur électrique généralement utilisée est de


Nm = 1500 trs/min ;
• La transmission de puissance se fait en général par engrenages ;
• Les réducteurs réversibles peuvent être utilisés comme ………………………………

2 – Conditions d’entraînement

Schéma Données :

• Puissance motrice : Pm (Kw)


• Fréquence de rotation motrice : Nm (trs/min)
Nr • Fréquence de rotation réceptrice : Nr
Nm • Rendement : η = Pr / Pm ≤ 1

Rapport de réduction Raison d’un réducteur

k =i= r=
……………………………………………..……. …………………………………………………….…………………….
………………………………………………..…. ………………………………………………………………………..…
……………………………………………......... …………………………………………………………………………..

3 - Trains d'engrenages

Les trains d’engrenages sont utilisés dans une grande quantité de machines et
mécanismes divers. Les engrenages cylindriques sont les plus courants, les engrenages
coniques réalisent la transmission entre arbres concourants. Les engrenages roue et vis
sans fin permettent l’irréversibilité et une grande réduction avec un seul couple de roues
(leur faible rendement les écarte des grandes puissances).
Les dentures droites sont employées dans les petits appareils et avec les engrenages
intérieurs. Elles sont fréquentes avec les trains épicycloïdaux.
Les dentures hélicoïdales, plus silencieuses sont les plus utilisées lorsqu’il s’agit de
transmettre de la puissance.
4 - Recommandations constructives (cas de transmission de puissance)

En transmission de puissance les dentures durcies superficiellement par cémentation ou


nitruration sont de loin les plus performantes.
Le graissage et les vibrations sont les principaux problèmes posés par les grandes vitesses.
Les carters ou bâtis doivent être aussi rigides que possibles (alliages légers ou fonte grise
FGL pour les petites puissances, fonte GS ou aciers moulés pour les fortes puissances et
construction soudée pour les grandes tailles).
Les paliers sont généralement à roulements.
Afin de réduire l’encombrement et économiser la matière on limite le rapport de
transmission d’un même couple de roue (1/8 ≤ Z1/Z2 ≤ 8). Au-delà de ces valeurs, il est
souvent préférable d’utiliser deux couples de roues ou plus.
Dans la plupart des applications, les trains fonctionnent en réducteurs (réduisent la vitesse
et augmentent le couple).

5 - Etudes des trains classiques

5-1 - Trains à un engrenage

A roues cylindriques A roues coniques

Figure 1 : roues extérieures Figure 2 ; roues intérieures Figure 3 : roues coniques

k= k= k=

r= r= r=

5-2 - Trains à deux engrenages

k=

r=

Figure 4 : ….………………………………………..
5-3 - Trains à deux engrenages plus roue d'inversion

Figure 5 :

…………………………………………………………………………………………………………….

5-4-Trains avec engrenages coniques et cylindriques

k =

r=

………………………………………………………………
………………………………………………………………
……………………………………………………………..

Figure 6

5-5 - Réducteur à roue et vis sans fin

k=

………………………………………………………………….
………………………………………………………………….
………………………………………………………………….

Figure 7 :

5-6 – Trains à N engrenages

k=

r=
……………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………
.………………………………………………………………………..…………
………………………………………..…………………………………..……… Figure 8
6 - Trains épicycloïdaux ou planétaires

6 -1 - Définition et principe

…………………………………………………..…………….…
………………………………….………………………………..
……………….…………………………………………………..
.…………………………………………………………………..
……………………………………………….…………………..
…………………………….……………………………………..
…………………………………………………….……………..
………………………………….………………………………..
……………………………………………………………..….…
Figure 9 :
.……………………………………………………………………………………………..……………………………………………………………
………………………….………………………………………………………………………………………………………………………………..
Mouvements décrits par le(s) satellite(s)

Figure 10 : …………………………….. Figure 11 : ………………………………….

Réducteur à train épicycloïdal

Figure 12 :………………………………….. Figure 13 :…………..……………..

5-2 - Types de trains épicycloïdaux

Les trains épicycloïdaux sont dits :


• Plans : …………………………………………………………………………………………..
• Sphériques : ……………………………………………………………………………………
• Gauches : ……………………………………………………………………………………….
L’étude des trains épicycloïdaux sera limitée aux trains plans et sphériques.

Figure 14 :………………………………….. Figure 15 : ……………………………………

Description des trains


Schématiquement, ils sont composés dans le cas général de cinq (5) éléments

1 : …………………………………… 2 : …………………………. 3 : ……………………………...


4 : …………………………………… 5 : ………………………….

Formule de Willis
Considérons les figures 14 et 15 ci-dessus et soient :
N2/1 : fréquence de rotation du premier pignon de la chaîne cinématique : …………..
N3/1 : fréquence de rotation de la dernière roue dentée de la chaîne cinématique : ……..
N4/1 : fréquence de rotation du bras porte satellite : …………….
La formule de Willis est donnée par la relation ci-dessous :

r := = avec r =

La formule de Willis lie trois vitesses, elle permet d’en déterminer un connaissant les deux
autres. On peut adopter N2/1, N3/1, N4/1 indifféremment comme vitesse motrice.

REGLE
La raison d’un train épicycloïdal est le rapport des vitesses absolues des roues
extrêmes diminuées chacune de la vitesse absolue du porte satellite

Conseils pour l’application de la formule de Willis

• Réaliser le schéma cinématique minimal du mécanisme étudié ;


• Ne pas chercher le moteur et le récepteur ;
• Repérer le porte satellite (Ps) ainsi que la chaîne cinématique du train
d’engrenages ;
• Appliquer la formule de Willis entre le premier pignon appelé planétaire (Np) et la
dernière roue (Nd) de cette chaîne.
NB : étant donné que les vitesses N2/1, N3/1, et N4/1 sont des vitesses absolues dans le repère
1 fixe, nous écrirons simplement N2, N3 et N4
Pour les trains sphériques la relation r = n’est pas valable pour déterminer le
signe de la raison. Cette relation ne s’applique que pour les trains plans ; cependant la formule
de Willis reste la même.
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………

7 - Différentiels

Le différentiel est un système mécanique qui est chargé de partager la puissance du moteur
entre les deux roues motrices afin que chacune effectue le travail qui lui incombe. Dans la
transmission automobile, le différentiel est situé entre la sortie de la boite de vitesses et les
arbres des roues motrices.

L’organe « différentiel » assure trois fonctions indépendantes les unes des autres. On
distingue les fonctions suivantes :
La fonction différentielle dans l’entraînement des roues motrices ;
La fonction réduction de vitesse de rotation pour accorder la vitesse du vilebrequin du
moteur et celle des arbres des roues motrices ;
La fonction renvoi qui se fait par un engrenage conique.

Les trois paramètres de la formule de Willis sont différents de zéro c'est-à-dire que les
trois éléments : pignon d’entrée (Np), roue de sortie (Nd) et le porte satellite (Nps) sont libres
en rotation et liés par la relation de Willis sous sa forme générale :

r=
Fonctionnement du différentiel

En ligne droite
……………………………………………………….
……………………………………………………….
……………………………………………………….
……………………………………………………….

Dans un virage
……………………………………………………….
……………………………………………………….
……………………………………………………….

Patinage
……………………………………………………….
……………………………………………………….
……………………………………………………….
……………………………………………………….
……………………………………………………….
………………………………………………………. Figure 16 :……………………………………………
Au repos pont arrière soulevé

…………………………………………………………………………………………………………….
…………………………………………………………………………………………………………….
…………………………………………………………………………………………………………….

Figure 17

Figure 18 : application N°1 Figure 19 : application N°2

Soit les réducteurs épicycloïdaux sphériques donnés par les


figures 18 et 19 avec Ne et Ns ; Z1 = 80 dents ; Z2 = 79
dents ; Z3 = 40 dents et Z4 = 41 dents.

1. Déterminer la raison r de ce réducteur.


2. Etablir la formule de Willis ; en déduire Ns si Ne =
800 trs/min
3. Déterminer le sens de rotation de l’arbre de sortie
figure 20 Figure 20

…………………………………………………………………………………. ……………………………………………………………………….
……….…………………………………………………………………………. ……………………………………………………………………….
………………………………………………………………………………….. ……………………………………………………………………….
………………………………………………………………………………….. ……………………………………………………………………….
………………………………………………………………………………….. ……………………………………………………………………….
………………………………………………………………………………….. ……………………………………………………………………….
…………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………….
…………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………….
…………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………….
SYNCHRONISEUR NOUVEAU PROCEDE
BOITES DE VITESSES

Généralités
Définition et schéma
Etendue
Dispositions constructives

Boite à clavette coulissante

Boite à pignons baladeurs

Manœuvre des pignons baladeurs

Boite à baladeur à griffes (crabots)


Boite de vitesses de véhicules automobiles
Synchroniseurs
1 - Généralités
Nécessité d’une boîte de vitesses :

Sur les machines-outils :

La broche doit tourner à des vitesses différentes suivant la nature de l’outil, du matériau
travaillé, du diamètre de la pièce pour le tour afin de respecter les vitesses de coupe
préconisées tout en gardant un couple suffisant.

Moteur

Ex : tour parallèle

Sur les véhicules à moteurs thermiques :

Les moteurs thermiques (essence ou diesel) ne fournissent une puissance utilisable qu’à partir
d’une vitesse de rotation assez élevée (2000 t/min environ). Pour pouvoir utiliser le véhicule à
vitesse lente (démarrage, cotes), inverser le sens de marche (sens de rotation unique du
moteur), pour avoir la vitesse de consommation minimum, il est nécessaire d’interposer une
BOITE DE VITESSES (BV) entre le moteur et les roues.

2 – Définition et schéma
Association à l’intérieur d’un même
carter, de plusieurs réducteurs simples de
rapport d’engrenages différent (raison
différente), présentant un arbre d’entrée, un
arbre de sortie et un système de commande
permettant de choisir et de sélectionner l’un
quelconque de ces réducteurs appelés
« rapports » de la Boîte de Vitesses.
3 - ETENDUE :

On appelle « étendue » d’une BV l’intervalle compris entre les rapports extrêmes de la boîte.
L’étendue peut dépendre :

 De la raison de chaque rapport ;


 Du nombre de vitesses ;
 De la disposition des arbres.

Exemple : soit une BV à 4 rapports : r1 = 0,25 r2 = 0,5 r3 = 1,5 r4 = 2

Les rapports sont r1, r2, r3, r4

L’étendue se réduit quand les rapports sont


rapprochés. Exemple : boîte d’avance de tour.

Par contre quand les rapports sont éloignés les


uns des autres l’étendue devient plus
importante. Exemple : broche de fraiseuse
(0,125 < étendue < 3)

0,25 ≤ Etendue ≤ 2

4 Dispositions constructives

Le problème principal des Boîtes de Vitesses est la création de la liaison temporaire des
roues avec l’arbre.

4-1 - Boite de vitesses à clavetage coulissant

Intérêt : encombrement faible, simplicité ;


Défauts : 3 ou 4 vitesses au maximum ;
Puissances faibles car l’arbre est fortement
entaillé ;
Manœuvre à l’arrêt uniquement

Nota : les entretoises 5 et 7 interdisent


l’enclenchement de 2 rapports à la fois.
La BV à clavette coulissante est de moins
en moins utilisée.

La deuxième vitesse est passée, le mouvement de


rotation est transmis de l’arbre moteur (M) à
l’arbre récepteur (R) par l’intermédiaire des
roues dentées suivantes : indiquer les qui
transmettent la puissance.
4-2 - Boîte de Vitesses à baladeurs

Baladeurs : groupe de roues dentées mobile


en translation sur un arbre entraîné en
rotation par clavette ou cannelures

Un baladeur permet d’enclencher 2 ou 3


rapports. La manœuvre se fait à l’arrêt, les
dentures doivent être droites et biseautées
aux extrémités pour faciliter la pénétration
des dents du baladeur.

Sécurité :

Les conditions Ja et Jb doivent toujours exister


pour éviter d’enclencher deux vitesses à la fois.

Manœuvre des pignons baladeurs

Position des deux fourchettes


lorsque la boîte est au point mort
Gauche Fourchette 11

Fourchette 10 Droite

Indiquer ci-dessous la suite des liaisons entre M et R

1ère vitesse : M/1 4 ..... ..... ..... ….. R


ème
2 vitesse : M/1 ….. ….. ….. ….. R
ème
3 vitesse : M ….. R
Marche arrière : M/1 ….. ….. ….. ….. ….. R
4 -3 - Boite de vitesses à baladeurs à crabots

Crabot : embrayage à griffes.

Le baladeur comporte 2 crabots et peut


commander 2 engrenages au maximum. La construction
est simplifiée. La masse du baladeur
reste faible. Les engrenages restent constamment en
prise et on peut utiliser les dentures hélicoïdales. Ce
qui implique que :
 Le fonctionnement de la BV est plus silencieux ;
 La course du baladeur reste faible et de ce fait,
l’encombrement de la boîte peut être réduit ;
 La manœuvre doit se faire à l’arrêt ou en tout
cas à vitesse très faible sans charge.
Lorsque la première vitesse est passée, le
mouvement de rotation est transmis de l’arbre moteur
(M) à l’arbre récepteur (R) par l’intermédiaire des
éléments suivants : compléter la suite des liaisons entre
M et R.
Moteur ……... …….. …….. Récepteur

4 -4 - Dispositifs de commande
L’effort à exercer sur l’organe de commande doit rester faible. On peut améliorer le
contact en réalisant la partie active en bronze (diminution des frottements) ou des
fourchettes à galets
a) Dispositifs avec translation

ETRIER DOIGT FOURCHETTE


b) Dispositifs avec rotation

Doigt articulé
Galet

Verrouillage
Le verrouillage a pour but de maintenir Sécurité : dispositif empêchant de
les baladeurs sur les positions repérées commander 2 baladeurs à la fois.
des rapports et du point mort.
En général le verrouillage est à bille

Fonction inverseur

Engrenages cylindriques à axes parallèles Engrenages coniques à axes concourants

Un inverseur peut être intégré dans une boite de vitesses à n rapports et donner
suivant son emplacement un rapport inversé ou tous les rapports inversés
5 BOITES DE VITESSES DE VEHICULES AUTOMOBILES

5-1 -Introduction : Le problème se pose d’une manière différente que pour les
machines-outils, de par les caractéristiques des moteurs thermiques.

Vitesse de rotation variable

Existence d’une « plage » d’utilisation


optimale entre C max et P max.
Les différents rapports de la B.d.V. doivent
permettre de faire fonctionner le moteur
dans cette zone quelle que soit la vitesse de
la voiture.

Par exemple : si on quitte la 1ère à 4500 t/mn (p. max) on doit se trouver à 3000t/mn en 2ème
aux environs de C max pour pouvoir continuer à accélérer le véhicule avec une accélération
optimale. La détermination des rapports d’une B.d.V. d’automobile est très délicate et leur
mise au point se fait au cours d’essais sur le terrain.

Nombre de rapports : le nombre des rapports est fonction de l’importance de la plage


d’utilisation :
Moteur lent – Cmax à 2500 t/mn ou en dessous 3 rapports
Moteur rapide – Cmax….. 3000 t/mn – Cas le plus fréquents 4 rapports
Moteur très rapide – Cmax > 35000 t/m (sport) 5 à 6 rapports.

5 – 2 - Caractéristiques communes :

 Manœuvre en marche sans précautions spéciales ;


 Passage des rapports rapide ;
 Fonctionnement silencieux ;
 Poids et encombrement minimum – entretient nul (à part le vidange) ;
 Doit comporter un inverseur de marche (1 seul rapport inversé).

6 - Synchroniseur

Dispositif égalisant la vitesse de deux arbres avant d’établir leur liaison par griffes
(crabotage) dans un intervalle de temps très court ( ≈ 1/10 secondes)

Exemple : Synchronisation de la boîte à baladeur à griffes


Le baladeur est au point mort Le crabotage s’effectue en deux temps

Premier temps :

(2) se déplace en translation vers (1).


(2) entraîne (12) par l’intermédiaire de
la bille. Les surfaces coniques entrent
en contact. Il y a entraînement par
adhérence. (1) et (2) tournent à la même
vitesse

Deuxième temps

(2) poursuit sa translation vers (1). La


bille s’efface, le crabotage s’effectue

Dans les véhicules automobiles le baladeur est constitué d’un petit embrayage à
friction conique qui réalise un accouplement de la roue et du baladeur par adhérence avant
l’introduction des dents du crabot

Fonctionnement
1-Sous l’action de la fourchette de commande (flèche) V2 s’efface et l’ensemble
Bal+T+S se déplace vers la gauche. S revient en contact avec la coupelle C réalise
l’embrayage de D2+C avec le baladeur.
2-En exerçant un effort légèrement plus important sur la fourchette, V1 s’efface à
son tour, les crabots s’enclenchent et V2 se verrouille sur la deuxième position .La liaison
D2-Baladeur se réalise.
Pour éviter la formation du film d’huile entre C et S, au moment du contact, la surface
conique de S est interrompue et striée. La pression de contact est ainsi augmentée.
NOTA : il existe de nombreuses solutions technologiques plus ou moins différentes
quant à la disposition des pièces mais le principe de fonctionnement reste le même.
Solution SPICER de JEEP
1 - Arbre primaire 9 - Pignon de 2ème
2 - Différentiel 10 - Pignon de 3ème
3 - Planétaire 11 - Synchroniseur de 3ème-4ème
4 - Satellite 12 - Pignon de 4ème
S - Pignon de réducteur 13 - Pignon de Sème
6 - Pignon d'attaque 14 - Synchroniseur de Sème
7 - Pignon de 1ère
8 - Synchroniseur de 1ère-2ème
l - Volant moteur 16 - Pignon d'attaque
2 - Mécanisme à diaphragme 17 - Pignon de 1ère
3 - Plateau de pression 18 - Synchroniseur 1 ère- 2ème
4 - Disque d'embrayage 19 - Pignon de 2ème
5 - Butée de débrayage 20 - Pignon de 3ème
6 - Arbre primaire 21 - Synchroniseur 3ème-4ème
7 - Levier de commande de débrayage 22 - Pignon de 4ème
8 - Carter d'embrayage 23 - Pignon de 5ème
9 - Différentiel 24 - Synchroniseur de Sème
10 - Prise de compteur de vitesses et de 25 - Couvercle de fermeture
régulateur de direction 26 - Verrouillage de l'axe des fourchettes
11 - Planétaire 27 - Carter de boîte
12 - Satellite 28 - Contacteur de feu de recul
13 - Pignon de réducteur 29 - Axe de fourchette
14 - Carter de différentiel
15 - Flasque de fermeture
BIELLES MANIVELLES

1 - Fonction

2 - Schéma et terminologie

3 - Terminologie

4 - Course de la bielle

5 - Graphes

6 - Technologie

7 - Systèmes dérivés
1. Définition
Le système bielle - manivelle transforme un mouvement circulaire continu en
mouvement rectiligne alternatif ou en mouvement circulaire alternatif, ou la
transformation inverse. Le système est en général réversible.
Exemples :
Moteur à explosion:
Transformation du mouvement de translation en mouvement de rotation.
Compresseur:
Transformation du mouvement de rotation en mouvement de translation.

2. Description

partie tournante : vilebrequin ou


manivelle et maneton
pièce de liaison : bielle
(tête et pied de bielle)
pièce en translation : coulisseau ou
piston
(cylindre, coulisse
glissière)

3. Guidage de la transformation de mouvement

• La manivelle OB doit être guidée en rotation/Oz


• Le point A appartient à une pièce guidée en translation suivant Ox le
coulisseau dans une glissière ou le piston dans un cylindre
• Les articulations A et B de la bielle fonction du type de guidage en translation
sont soit une liaison rotule avec une liaison pivot- glissant soit deux pivots -
glissants
• Le maneton peut être rapporté ou être monobloc avec la manivelle.

4. Etude cinématique

Trajectoire du point A : mouvement alternatif

Limite

A0B0 = A6B6 = AB = l longueur de la bielle

Dans les triangles OBH et ABH on peut exprimer


cos en fonction de l, Rθ et
L’expression finale est :
Pratiquement on admet que si l > 5R le terme
le mouvement reste sinusoïdal, par contre si l < 3R une nette différence apparaît entre
les deux moitiés du mouvement, au niveau des vitesses et des accélérations. Exemple :
retour rapide d’étau-limeur.
DIAGRAMME DES ESPACES
La manivelle est animée d'un mouvement de
rotation uniforme.
Le diagramme des espaces est déterminé par la
position de la tête de bielle A pour les diverses
positions du pied de bielle B lié au maneton.
La détermination graphique se réalise en divisant
la trajectoire du maneton A en divisions arbitrairement
égales, ainsi que l'axe des temps pour un tour. Chaque
division de l'espace et des temps donne un point de la
courbe. Celle-ci se rapproche d'une sinusoïde.

DIAGRAMME DES VITESSES


Le centre instantané de rotation du mouvement de la bielle est en 1, intersection du
rayon OA avec la perpendiculaire au point B à OB.

La vitesse Ve2/0 est proportionnelle à OC.


Le diagramme des vitesses se construit point par point.

. BIELLE
Une bielle est une pièce généralement forgée.
Elle est particulièrement résistante.
Le corps de la bielle est soumis à de fortes
sollicitations :
- Extension
- Compression (risque de flambage si L trop
importante)
- Flexion (forces d'inertie de sa masse)
Manivelle à rayon variable

EFFORTS SUR LE PIED DE BIELLE

Transformation du mouvement de translation en mouvement de rotation


Entre la position 1 et la position 2, l'angle a varie en permanence, les valeurs des actions
également.
.

Transformation du mouvement de rotation continu en mouvement rectiligne alternatif entre


la position 1 et la position 2, l'angle a varie en permanence, les valeurs des actions également.
. SYSTÈMES DÉRIVÉS

Dans ce système bielle manivelle


particulier, la bielle est remplacée par un
coulisseau.
La longueur L est variable et L<3R.
Si la distance OA est choisie telle que
BOB’ = 120°. La manivelle tourne à ω=cste
Le secteur 1 sera parcouru en temps t1
alors que le secteur 2 (240°) sera parcouru en
un temps t2= 2t1.
Le secteur 2 correspond à la phase travail (avance lente)
Le secteur 1 correspond à la phase retour (avance rapide)

La transformation inverse présente deux zones d’irréversibilité ou plutôt d’arc-


boutement dues aux frottements bielle/maneton, ce qui peut empêcher le démarrage d’un
appareil à partir d’une action mécanique exercée sur le coulisseau.
Dans la solution employée dans les moteurs consiste à lancer le système à partir de la
rotation de la manivelle et de passer les zones d’irréversibilité grâce à l’inertie des pièces en
mouvement (volant).
CAMES

1 - Définition

2 - Constitution

3 - Différentes formes de cames

4 - Principe de la came disque

5 - Détermination du profil de la came

6 - Tracé du profil de la came


PRINCIPE
Les cames sont des solides qui tournent autour
d'un axe suivant un mouvement circulaire uniforme
et qui transmettent à un autre solide un
mouvement rectiligne alternatif.
Solide 1 : Tige avec galet
Mouvement rectiligne alternatif
Solide 2 : Came disque
Mouvement de rotation

. TYPES DE CAMES
a : Came disque à galet b : Came disque à plateau

c : Came à rainure

d : Came cloche ou à tambour


CAME DISQUE EN CŒUR
La came disque en cœur anime la
tige avec galet d'un mouvement rectiligne
uniforme à l'aller comme au retour. La
durée du mouvement est identique à l'aller
comme au retour.
Le diagramme des espaces est formé de
deux demi-droites.

TEXTE POUR LE TRACE


EXCENTRIQUES

1 - Définition

2 - Intérêt des systèmes excentriques

3 - Excentricité
1. Définition
Un excentrique est une forme de révolution dont l’axe géométrique est décalé par rapport
à l’axe de rotation.
Les excentriques permettent la transformation d’un mouvement circulaire continu en
mouvement rectiligne alternatif.
Les excentriques sont une adaptation du système bielle-manivelle avec une manivelle à rayon
variable de faible amplitude
2. Description
L’entraxe OO1 = e s’appelle l’excentricité
On peut considérer OO1 comme une manivelle fictive et l’excentrique lui-même comme un
maneton.
Pour des raisons d’usinage, l’excentricité reste
faible par rapport au diamètre de l’excentrique.
Ce système remplace avantageusement le système
bielle - manivelle pour de faibles courses.
La course totale = 2 x excentricité
3. Intérêt des systèmes à excentriques
• Plus simple que la manivelle pour les
faibles courses
• En général très robuste (pression de
contact faible usure réduite)
• On peut obtenir facilement une course
réglable à l’aide d’un système
d’excentrique double (réglage de la
course sur presse à emboutir)

Par rotation partielle d’un excentrique par


rapport à l’autre on peut obtenir toutes courses

possibles entre e mini et e maxi.

4. Réversibilité des excentriques


La transformation inverse présente deux
zones d’irréversibilité ou plutôt d’arc-boutement
dues aux frottements.
Analogie avec le système bielle - manivelle.
EXCENTRIQUE RÉGLABLE
Le réglage de la course est assuré par un double
excentrique. Sur le disque 3 de centre O3
excentré par rapport à l'arbre moteur de centre
O4 est fixée une bague 2 de centre O2 qui est
elle-même excentrée par rapport au disque 3. Le
rayon d'excentricité est O2O4. Il suffit de faire
tourner le disque 3 et le collier 1 pour modifier les
positions des centres O2, O3, O4.
Position 1 : L’excentricité est égale à R + r
Position 2 : L’excentricité est dans une situation
intermédiaire entre R + r et R - r
Position 3 : L’excentricité est égale à R - r

EXCENTRIQUE À CADRE
Le collier est remplacé par un cadre
rectangulaire ou ovalisé dans lequel le
disque excentré tourne en restant tangent.
Le mouvement de rotation est transformé
en mouvement rectiligne alternatif. La course est
égale à 2r, elle est réservée pour déplacement de
faible amplitude. Le cadre a les dimensions suivantes:
Hauteur = H = 2R
Longueur = L = 2 (R + "
VIS – ECROU
MOUVEMENTS
La vis peut être animée d'un mouvement de rotation ou de translation Rv ou Tv
L’écrou peut être animé d'un mouvement de rotation ou de translation Te ou Re
. Mouvements conjugués possibles:
- Écrou fixe - vis mobile Rv et Tv
- Vis fixe - Écrou mobile Te et Re
- Écrou en rotation - Vis en translation
- Vis en rotation - Écrou en translation

CARACTÉRISTIQUES
Les vis et écrous ont le même type de filet et le même
pas dans un mécanisme.
p = pas de l'hélice mesuré sur le rayon moyen du filet
p =21T Rm tg α.
a : 2 à 3° pour éléments de serrage
a : 30 à 45° avec plusieurs filets pour mécanismes
réversibles.
DÉPLACEMENT
Relation entre l'angle de rotation de l'écrou et son
déplacement rectiligne. Re= θ ; Te= L

_=_=tga L=8Rmtga 8Rm 21TRm


1 V= (ù Rm t tg al V=Np

v = Vitesse de translation en mm/s


N = Nombre de tours/seconde
P = pas en mm
EFFORTS APPLIQUÉS
Le système vis-écrou est un mécanisme qui fonctionne avec
un coefficient de frottement important, entre les filets.
Sous l'action des efforts appliqués suivant l'axe de la vis,
les filets risquent d'être cisaillés. Dans le cas d'un vérin à
vis-cric de Camion, le système vis-écrou permet de lever
des charges Q importantes, sous l'action d'un effort F
modéré.
La vitesse de levage est assez lente.
L’action F sur le levier est évaluée sans tenir compte
du coefficient de frottement à :
INTRODUCTION A
L’HYDRAULIQUE ET LA
PNEUMATIQUE

1 - Définition

2 - Définition de l'hydrostatique

3 - Définition de l'hydrodynamique

4 - Le fluide hydraulique

5 - Règles générales et remarques

6 - Exemples d'application

7 - Schémas pneumatiques et hydrauliques


Définition
«Hydraulique» a pour racine le mot grec hudor (eau) : qui est mû par l'eau, qui utilise l'eau (ou
un liquide quelconque) pour son fonctionnement.
Dans un système industriel, l'hydraulique se traduit par la transmission et la commande des
forces par un liquide (huile hydraulique). Il en résulte un mouvement:
- rectiligne avec travail dans un seul sens: vérin simple effet;
- rectiligne avec travail dans les deux sens; vérin double effet;
- circulaire avec travail dans les deux sens: moteur hydraulique, vérin rotatif.
Avantages
Les systèmes hydrauliques offrent de nombreux avantages et permettent en particulier;
- la transmission de forces et de couples élevés;
- une grande souplesse d'utilisation dans de nombreux domaines;
- une très bonne régulation de la vitesse sur les appareils moteurs, du fait de
l'incompressibilité du fluide;
- le démarrage en charge des moteurs hydrauliques et des vérins;
- une augmentation de la longévité des composants (tiroir des distributeurs). Contrairement
aux systèmes pneumatiques, où il est nécessaire d'utiliser un lubrificateur après la filtration
de l'air, les systèmes hydrauliques, du fait de la présence de l'huile, possèdent un excellent
moyen de lubrification.
Inconvénients
Les systèmes hydrauliques engendrent, bien sûr, des inconvénients. Les plus grandes
précautions sont à prendre et il faut noter en particulier:
- les risques d'accident dus à l'utilisation de pressions élevées dans les systèmes 50 < P < 700
bars;
- les fuites qui entraînent une diminution du rendement;
- les pertes de charge dues à la circulation de l'huile dans les tuyauteries;
- les risques d'incendie dus à l'utilisation d'une huile hydraulique minérale inflammable.
C'est un matériel coûteux (composants) dont la maintenance est onéreuse du fait du prix de
revient élevé des composants, du remplacement de l'huile hydraulique et des filtres.

Définition de l'hydrostatique
Dans le domaine de la physique, c'est la branche qui étudie les propriétés d'un fluide au
repos.
Le domaine d'application se rapporte à la transmission des pressions d'après le principe de
Pascal.
Définition de l'hydrodynamique
L'hydrodynamique étudie les propriétés du fluide en mouvement. Les caractéristiques d'un
fluide en mouvement sont:
- la pression;
- le débit.
Le fluide hydraulique Règles générales
C'est lui qui donne vie au système Utilisation des «systèmes hydrauliques»
hydraulique. Les systèmes hydrauliques, par les risques
Dans les applications hydrauliques, les d'accident qu'ils peuvent engendrer, exigent de
huiles sont classées en deux groupes: l'utilisateur certaines connaissances particulières
- les huiles minérales inflammables; et obligatoires. En particulier:
- les huiles difficilement - une connaissance des unités de mesure;
inflammables. - une connaissance des lois de l'hydrostatique et
La pression d'utilisation de l'hydrodynamique;
Elle est très variable et dépend du - une connaissance et une parfaite maîtrise des
mécanisme. Il faut cependant noter schémas hydrauliques et de la symbolisation;
que la pression peut être très élevée. - enfin, une connaissance complète des
Seule la limite d'utilisation des composants entrant dans la constitution des
composants limite la valeur de la systèmes hydrauliques, ainsi que le raccordement
pression d'utilisation. des composants entre eux (montage des raccords
Remarques et des flexibles).
Dans le domaine industriel, il existe
naturellement d'autres moyens de
transmettre une puissance, comme :
L'énergie pneumatique : l'air comprimé est utilisé comme moyen de transmission.
L'énergie électrique: utilisation de moteurs électriques de différents types.
L'énergie mécanique: utilisation d'engrenages, de poulies et courroies ainsi que du
système bielle-manivelle.
Il faut noter que chaque technologie possède son domaine d'application répondant à
des critères spécifiques.
Applications
Les propriétés particulières offertes par l'hydraulique comme:
- la possibilité de transmettre des forces élevées,
- la souplesse d'utilisation,
ont trouvé leurs applications et leur efficacité dans de
nombreux domaines industriels.
Domaines d'application
La machine-outil
Les secteurs d'application sont très variés, mais le gros
consommateur de composants hydrauliques reste celui de la
machine-outil. On trouve dans ce domaine toutes les opérations
de bridage de pièces, de prise d'outil, de commande d'avance et
de transmission de mouvements.
Les presses à découper ou à emboutir sont des applications directes de l'hydraulique.
Les engins de travaux publics
Ils utilisent également de nombreux
composants hydrauliques dans la réalisation des
transmissions de mouvement et la commande des
outils pour creuser, lever, déplacer, niveler
Les véhicules industriels
Les réalisations dans ce domaine sont aussi très
variées; on trouve des applications particulières
comme:
- le levage des bennes ou des hayons,
- la rotation des cabines de camion.
Les véhicules de ramassage et de compactage
des ordures ménagères sont également équipés
de systèmes hydrauliques qui s'adaptent très
bien à ce genre de travail.
Les machines agricoles
Dans le domaine agricole, là encore, le
système hydraulique offre de multiples
applications. Citons en exemple la régulation
du travail de la charrue et les commandes de
travail des moissonneuses et autres
machines. Tous ces systèmes utilisent des
mécanismes hydrauliques performants et
souvent très chers.
La manutention
Les chariots élévateurs représentent un
secteur traditionnel de l'utilisation des
systèmes hydrauliques. Les mouvements
sont linéaires dans des opérations de
levage où le matériel doit résister à des
efforts importants.

L'aviation
L'hydraulique destinée à l'aviation occupe une
position particulière. Fournie par des sociétés
spécialisées, elle est régie par les mêmes lois de la
physique mais doit répondre à des exigences
spécifiques.

Remarque
Pour classifier cette large palette d'applications, il a été créé les notions d'hydraulique
mobile et d'hydraulique stationnaire (ou hydraulique industrielle). L'hydraulique mobile se
déplace grâce à des chenilles ou à des roues. L'hydraulique stationnaire repose sur des pieds
ou des fondations.
VERINS

1 - Fonction et présentation

2 - Calcul de l'effort appliqué sur une face du


piston

3 - Différents types de vérins

Amortisseurs
Symbolisation
Graissage
Emploi des vérins

4 - Détermination d'un vérin


Principaux vérins particuliers ou spéciaux

Vérin à tige télescopique:

Simple effet et généralement hydraulique, il


permet des courses importantes tout en
conservant une longueur repliée raisonnable.

Vérin rotatif:
L’énergie du fluide est transformée en mouvement de rotation;
par exemple, vérin double effet
entraînant un système pignon
crémaillère. L'angle de rotation peut
varier entre 90° et 360°. Les
amortissements sont possibles.

Multiplicateur de pression:

Souvent utilisé en oléopneumatique, il permet à partir d'une pression d'air (p en X),


d'obtenir un débit d'huile à une pression plus élevée (F en Y: 10 à 20 fois plus élevée que p).
Il est ainsi possible d'alimenter des vérins hydrauliques présentant des vitesses de tige plus
précises.
DETERMINATION D’UN VERIN
a) Données nécessaires: efforts exercés dans
les deux sens, en poussant et en tirant, cadence ou
vitesse de la tige, conditions de service:
amortissement et énergie cinétique
b) Diamètres et course: une fois le type
choisi, à partir des données, il faut déterminer le
diamètre D de l'alésage et la course C de la tige. Le
diamètre de tige d dépend de D (normalisé),

c) Efforts théoriques
exercés Efforts théoriquement
développables en sortie ou en
entrée de tige, calculés à partir
de la pression d'utilisation

EFFORT EN POUSSANT EFFORT EN TIRANT

d) Rendement: les frottements internes au vérin (joints d'étanchéité et bagues de


guidage) amènent une perte d'énergie et une baisse du rendement fJ (pertes de 10 ou 12 %
pour les vérins pneumatiques de bonne construction).
e) Contre-pression d'échappement: elle est employée pour régler et réguler
(maintenir constante) la vitesse de la tige; le réglage est obtenu par régleurs placés à
l'échappement. Cette contre-pression, de 30 à 40 % la valeur de la pression de démarrage en
pneumatique, amène un effort antagoniste supplémentaire.
DISTRIBUTEURS

1 - Fonction et présentation

2 - Différents types de distributeurs

Symbolisation
Désignation
Graissage

3 - Commandes des distributeurs

4 - Détermination d'un distributeur


POMPES
1 - Fonction

2 - Différents types

2-1 -Pompes alternatives

Pompes à piston
Pompes à membrane
Pompes à pistons en ligne

2-2 - Pompes rotatives

Pompes à engrenages
Pompes à palettes
Pompes à vis
Pompes centrifuges
Pompes radiales à pistons
Pompes axiales à pistons

3 - Caractéristiques d'une pompe

Cycle, Fréquence de rotation


Cylindrée
Débit
Puissance, rendement
FONCTION D'UNE POMPE
Appareil destiné à transformer l'énergie mécanique du moteur de la pompe en énergie
hydraulique utilisée dans un vérin.
POMPES ALTERNATIVES
Caractéristique : l'écoulement du fluide est discontinu (un temps sur deux).
Pompe à piston
Aspiration
Le piston se déplace dans le sens (1), Le volume (v) augmente, il se produit une
dépression; le clapet (A) s'ouvre; le clapet (B) se ferme.

Refoulement
Le piston se déplace dans le sens (2). Le volume (v) diminue. Le fluide est comprimé; le
clapet (A) se ferme; le clapet (8) s'ouvre.

LES PISTONS
1. Piston à jupe
Auto-guidage du piston.
Etanchéité sur le piston.
2. Piston à plateau
Guidage par piston et tige.
Etanchéité sur le piston.
3. Piston plongeur
Auto-guidage du piston.
Etanchéité sur le corps.
Pompe à membrane
Caractéristique : débit faible mais régulier.
La variation du volume (V) est obtenue par déformation d'une membrane élastique.
Pompe à essence

Pompes à pistons en ligne


L’écoulement du fluide est régularisé
En cours de rotation, un arbre à cames
enfonce successivement plusieurs pistons qui
reviennent ensuite à leur position initiale au
moyen de ressorts.
L'effet de pompage est obtenu grâce à
des clapets d'aspiration et de refoulement
placés sur chaque cylindre.
L'ajustage des pistons dans chaque cylindre doit être extrêmement soigné.

- POMPES ROTATIVES
Caractéristique : l'écoulement du fluide est continu.
Pompe à vis Pompe à engrenages
.

Le liquide enfermé dans le creux des filets


est véhiculé parallèlement aux axes des vis.
A chaque tour des vis, le déplacement est de un
pas. Le fonctionnement est analogue à celui d'une
vis d'Archimède.
Pompes centrifuges
Exemples:
- Pompe à eau de voiture.
- Pompe de vidange dans une machine à laver.

La rotation de la roue entraîne la rotation du fluide ; celui-ci est alors expulsé vers
l'extérieur sous l'action de la force d'inertie centrifuge. Il se crée une dépression au centre
de la roue qui provoque une aspiration du fluide.

Le liquide admis par l'ouie centrale d'aspiration, pénètre au centre de l'impulseur où il


est mis en rotation par les aubes. Sous l'effet de la force centrifuge, il est accéléré à grande
vitesse dans la roue et projeté dans le collecteur où sa vitesse se réduit au bénéfice d'une
montée en pression. L'écoulement circulaire dans le collecteur le conduit au refoulement de la
pompe.

.
POMPES A PALETTES
Dans le corps de la pompe constituant
un stator cylindrique tourne un rotor
excentré.
Position 1. Aspiration
La rotation présente devant l'aspiration
un volume qui augmente progressivement
et se remplit de liquide.
Position 2 Transfert
Le volume V emprisonné est transféré
vers le refoulement.
Position 3 Refoulement
Le volume V se présente devant l'orifice de refoulement et la rotation le réduisant
progressivement refoule dans la ligne de refoulement le liquide emprisonné.
Le principe de fonctionnement de cette pompe est donc identique à celui de la pompe
alternative à piston. Elle présente cependant l'avantage de fournir un débit régulier puisque
l'aspiration et le refoulement s'effectuent d'une manière continue.

Pompe radiale à pistons


La force centrifuge applique les pistons contre
la couronne extérieure fixe excentrée par rapport au
moyeu et à l'élément central fixe.
En tournant, le moyeu imprime aux pistons un
mouvement de va et vient.

Pompes axiales à pistons


1 cylindrée constante
Le mouvement de va-et-vient des pistons
est obtenu parla rotation d'un plateau à axe
brisé.
Dans chaque cylindre, des clapets communiquent :
soit avec l'orifice d'aspiration,
soit avec l'orifice de refoulement.
2. Cylindrée variable: l'inclinaison est variable.
Débit important: 'Maxi

Graissage des pompes hydrauliques


Les pompes hydrauliques sont lubrifiées par le fluide véhiculé ; celui-ci doit donc avoir
un bon pouvoir lubrifiant.
COMPRESSEURS

1 - Fonction

2 - Compresseurs alternatifs

3 - Compresseurs rotatifs

4 – Caractéristiques

5 – Calcul des compresseurs


• Compresseur à cylindres
TRANSMISSIONS PNEUMATIQUES étagés
COMPESSEURS Très forte pression d’utilisation : p
8 bars
1 - FONCTION D’UN COMPRESSEUR

Aspirer de l’air ambiant, le comprimer et le


refouler dans un réservoir.

2 - DIFFERENTS TYPES DE
COMPRESSEURS
2 1 – COMPRESSEURS ALTERNATIFS

Caractéristiques :
- Ecoulement discontinu de l’air comprimé (un
temps sur deux)
- Permettent d’obtenir de fortes pressions 2-3 COMPRESSEURS ROTATIFS
• Compresseur à un cylindre Caractéristique :
Pression d’utilisation : p 8 bars • écoulement continu de l’air comprimé
• Débit élevé
Vers air libre Vers réservoir
• Pression d’utilisation : faible : p 4
Aspiration bars très faible : p 2 bars
Refoulement Compresseur à engrenages
Compresseur à palettes

Aspiration
Le piston descend ; il se crée une dépression
dans le cylindre, le clapet (1) s’ouvre. La pression 3 REFROIDISSEMENT
dans le réservoir ferme le clapet (2). L’air La compression de l’air provoque un
pénètre dans le cylindre. échauffement important. Le
Compression et refoulement refroidissement du corps du compresseur
Le piston remonte ; le clapet (1) se ferme. est obtenu par air ou par eau.
L’air enfermé dans le cylindre est comprimé et Par air : avec des ailettes autour des
refoulé vers le réservoir par le clapet (2) qui cylindres
s’ouvre tant que la pression dans le cylindre est c’est le cas en général, pour les petits
supérieure à celle du réservoir. compresseurs
Par eau : en établissant un circuit de
refroidissement autour des cylindres.
REMARQUE : Le refroidissement est
analogue à celui des moteurs d’automobiles
ou motos.

Vous aimerez peut-être aussi