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CONSTRUCTION
MECANIQUE
TRANSMISSION DE
PUISSANCE
MECANIQUE,
HYDRAULIQUE ET
PNEUMATIQUE
PROGRAMME DES
TERMINALES S3, T1
et 3éme BT/MA
DJIBRIL DIALLO
FACICULE
18/02/2009
CONSTRUCTION
MECANIQUE
TRANSMISSION DE PUISSANCE
MECANIQUE, HYDRAULIQUE ET
PNEUMATIQUE
Cette transmission peut se faire selon deux modes : par adhérence ou par frottement.
Ce dispositif accroît ou multiplie le couple délivré par le moteur par l’adaptation aux
conditions d’efforts et de vitesses.
Une transmission est nécessaire parce que le moteur lui-même ne développe pas
suffisamment de couple pour toutes les différentes conditions dues aux différentes
variables telles que : la charge (poids total), la vitesse et les rampes (plan incliné).
Le couple n »est pas la puissance la puissance est la mesure de l’intensité du travail, ce
qui entraîne la prise en compte du facteur temps.
Expression de la puissance : P (watt) = C (N.m).ω avec ω (rad/s) = 2ΠN (tr/min)
Engrenages
Chaînes
Cames
Roues de friction
Excentriques
Poulies courroies
Bille manivelle
Accouplements rigides
4. ORGANES MOTEURS
Les moteurs conventionnels sont du type :
Electrique
Fluidique (air, huile)
Thermique mélange air carburant)
2 - Classification
3 - Palier fluide
FONCTION D’UN PALIER
Assurer le guidage en rotation dans une liaison rotoïde.
. Supporter des efforts radiaux et éventuellement axiaux.
CLASSIFICATION
Les paliers sont classés d'après les efforts qu'ils supportent.
ARBRE HORIZONTAL ARBRE VERTICAL
Effort radial seul Efforts radial et axial Effort radial seul Efforts radial et axial
Palier porteur Palier butée Palier.vertical ou boitard Crapaudine
Le frottement acier sur fonte du palier simple a une valeur acceptable, mais, si l'usure est
surtout subie par la fonte, le palier est à remplacer lorsque l'alésage est notablement
ovalisé par cette usure.
La solution à ce problème est donnée par l'emploi d'une bague:
- dont le coefficient de frottement avec l'arbre est aussi faible que possible;
- dont la dureté est telle que la bague supporte seule l'usure (qu'on cherche cependant à
rendre aussi petite que possible);
- dont l'immobilisation et le démontage sont aussi faciles que possible;
- dont le point de fusion est suffisamment élevé pour que le métal ne coule que si la
température atteinte est nettement anormale;
- qui peut, si possible, se déformer légèrement, mais sans s'écraser sous l'action de la
charge;
- qui est bonne conductrice de la chaleur pour évacuer celle produite par le frottement.
Dans le type le plus simple, on a une bague en bronze (ou même en fonte) emmanchée à
force ou, mieux, immobilisée par: un ergot, une vis à bout pointu, une vis entre cuir et chair.
On peut aussi avoir deux bagues épaulées, opposées, formant entre elles un réservoir
de lubrifiant.
Différents types de
coussinets
Lorsque le palier est en deux parties, le coussinet est, lui aussi, en deux parties,
maintenues par le corps et le chapeau, immobilisées en translation par des joues et en
rotation par un tenon logé dans un évidement du chapeau.
PALIER FLUIDE
Principe
L'arbre monté dans le palier n'est pas en contact avec le métal; il est, pendant le
fonctionnement, suspendu dans un champ de pressions.
Palier fluide Butée fluide
1 - Généralités et définitions
2 - Défauts d'alignements
3 - Accouplements permanents
4 - Accouplements temporaires
4-1 - Embrayages
4-2 - Limiteurs de couple
4-3 - Freins
4-4 - Coupleurs
4-5 - Convertisseurs
Les accouplements sont utilisés pour transmettre la vitesse et le couple, ou la
puissance, entre deux arbres de transmission en prolongement l’un de l’autre comportant
éventuellement des défauts d’alignement.
Il existe une étonnante diversité de solutions aux possibilités complémentaires pouvant
répondre à une multitude de cas posés. A eux seuls ils occupent toute une industrie.
La plupart des accouplements décrits dans ce chapitre sont disponibles commercialement.
I – GENERALITES ET DEFINITIONS
1. Puissance et couple transmissibles par les accouplements
Ils sont liés par la formule :
A couple constant, si la vitesse augmente, la puissance transmise augmente dans les mêmes
proportions.
2. Définitions
Accouplement permanent : il est dit permanent lorsque l’accouplement des deux arbres est
permanent dans le temps. Le désaccouplement n’est possible que par démontage du dispositif.
Accouplement temporaire : il est dit temporaire lorsque l’accouplement ou le
désaccouplement peuvent être obtenus à n’importe quel moment, sans démontage du
dispositif, suite à une commande extérieure (intervention humaine ou commande
automatisée).
Accouplement ou joint homocinétique : un accouplement est dit homocinétique lorsque la
vitesse de rotation de l’arbre d’entrée (N1) est rigoureusement identique à celle de l’arbre de
sortie (N2), N2 = N1 à tout instant.
1.
II – ACCOUPLEMENTS PERMANENTS
1. Accouplements rigides
Ils doivent être utilisés lorsque les arbres sont correctement alignés (ou parfaitement
coaxiaux).
Leur emploi exige des précautions et une étude rigoureuse de l’ensemble monté, car un
mauvais alignement des arbres amène un écrasement des portées, des ruptures par fatigue et
des destructions prématurées du système de fixation.
Accouplement à plateaux
Très utilisés, précis, résistants, assez légère, encombrants radialement, ils sont souvent
frettés ou montés à la presse.
La transmission du couple est en général obtenue par une série de boulons ajustés. En cas
de surcharge, le cisaillement des boulons offre une certaine sécurité.
a. Manchons à goupilles
Dans le cas des petits accouplements, c’est le plus
simple. Les deux goupilles travaillent au cisaillement et
offrent une certaine sécurité en cas de surcharge.
Variantes : goupilles remplacées par des clavettes ou
des cannelures. L’arrêt en translation du manchon peut
être réalisé par une vis de pression agissant sur la
clavette, par une goupille passant entre les deux
extrémités des deux arbres, par un circlips
a) Embrayages à disques
Pour les freins comme pour les embrayages, les garnitures sont des matériaux
composites, mélange de carbone, soufre, fibres d’amiantes, particules métalliques diverses
(cuivre, laiton, bronze, fer…) et de céramiques. Le tout est lié par une résine synthétique ou
un élastomère (si l’on veut donner plus de souplesse) après frittage ou moulage.
Caractéristiques constructives indicatives de quelques garnitures
Coefficient de frottement (f) Pression maxi
Matériaux en Température
admissible
frottement A sec Dans l’huile maximale °C
N/mm2
Métal fritté sur
0,1 à 0,4 0,05 à 0,1 1 500 à 600
fonte
Métal fritté sur
0,1 à 0,3 0,05 à 0,1 2 500 à 600
acier
Garnitures tissées
0,3 à 0,6 0,1 à 0,2 0,3 à 0,7 175 à 260
sur acier ou fonte
Garnitures
moulées sur acier 0,2 à 0,5 0,08 à 0,12 0,35 à 1 200 à 260
ou fonte
Acier sur fonte 0,1 à 0,2 0,04 0,7 à 1,7 250
c) Caractéristiques technologiques des garnitures
2. LIMITEURS DE COUPLE
La technologie est la même que celle des
embrayages. Il existe de nombreuses variantes ;
monodiques, multi disques, etc.
Freins à disques
Ils ont pour eux la stabilité du couple de
freinage, notamment aux vitesses élevées et une
bonne tenue dans des conditions sévères
d’utilisation (services intensifs, surcharges, etc.).
Ils permettent une meilleure évacuation de la
chaleur que les freins à tambour, un freinage plus
progressif et sont plus faciles à entretenir.
Cependant à encombrement égal et à effort de
commande identique (F) leur couple de freinage
est deux à quatre fois plus faible.
4. Coupleurs
Ils remplacent les embrayages dans certaines
circonstances.
Le couple transmis, très faible ou nul au démarrage,
augmente progressivement avec la vitesse de rotation
(varie avec le carré de cette vitesse). Les moteurs
peuvent ainsi démarrer à vide ou sans charge.
Sous l’effet de la rotation de l’arbre d’entrée (roue
pompe), le fluide intérieur (huile spéciale) est accéléré,
l’énergie cinétique acquise est ensuite transmise à l’arbre
de sortie (roue turbine) entraînant ainsi sa rotation.
En fonctionnement normal il y a toujours un léger
glissement entre les deux arbres (2 à 4%).
Le fluide, pouvant absorber les chocs, agit également
en limiteur de couple.
Convertisseurs
Ils ne doivent pas être confondus avec les coupleurs. Ils permettent, grâce à un troisième
organe (aubages ou ailettes de réaction pouvant modifier le sens de circulation du fluide) de
faire varier le couple.
Il y a modification du couple lorsque la roue turbine se bloque ou tourne au ralenti alors que la
roue pompe est à sa vitesse maximale. Le couple peut alors être multiplié par deux ou plus. Si
la pompe et la turbine tournent à la même vitesse les aubages de réaction tournent eux aussi
dans le même sens et le convertisseur fonctionne comme un coupleur, sans amplification du
couple.
Variante 1 : elle est souvent installée sur les véhicules routiers avec des boîtes automatiques.
Variante 2 : implantée sur de grosses installations, elle utilise des aubages réglables (par
servomoteurs ...) permettant de gommer les différences entre couple moteur et couple
récepteur (fonction égalisatrice). Lorsque les aubages mobiles obturent complètement la
circulation d'huile, le moteur est presque déchargé.
Qualité d’un embrayage
Conditions que doit remplir un embrayage.
Un embrayage correctement construit et calculé doit remplir les conditions
suivantes:
a) Marche normale sans glissement; le calcul doit la garantir.
b) Débrayage complet (sans entraînement résiduel) et certain (sans risque de coincement);
c) Embrayage progressif; le système de commande en est responsable.
d) Construction robuste, entretien minimal, réglage facile.
Généralement la garniture facile à remplacer, supporte la majeure partie de l'usure.
Nota - L'embrayage électromagnétique Jaeger peut être utilisé comme limiteur de couple
avec possibilité d'emploi d'un aimant permanent. Ex. : boulonneuse de rail. Il peut également
servir de frein.
ROUES DE FRICTION
1 - Principe
2 - Condition d'entraînement
3 - Construction
4 - Avantages et Inconvénients
récepteur, on peut monter sur ces arbres deux roues ayant des surfaces de révolution.
MECANISMES A FRICTION
DESIGNATIONS A ROUES A ROUES REGLABLE A REGLABLE
CYLINDRIQUES CONIQUES PLATEAU CONIQUE
SYMBOLES
T = F1 * f = F2 * f = F * f
A la limite du glissement ;
Galet cylindrique et plateau
2. CONSTRUCTION
Le système roue de friction comprend :
o Un plateau en fonte ou en acier
o Un pignon appelé galet dont la surface de contact
peut être en bois, en cuire, en ferodo, en
aggloméré de liège, … Ces matériaux se
présentent en rondelles empilées et serrées les
unes contre les autres.
Nota : cette transmission peut constituer un variateur
de vitesse. Il suffit pour cela de faire varier r2
Galet conique et plateau Galet conique et plateau
Roue motrice
6. Calcul de l’effort presseur
Pour qu’il n’ait pas de glissement entre les deux roues,
il faut choisir
POULIES COURROIES
1 - Principe
2 - Etude cinématique
4 - Puissance transmise
poulies et courroies tout comme celles par pignons et chaînes sont assez faciles à
concevoir et souples d’emploi. Elles donnent une grande liberté pour positionner les
organes moteur et récepteur. Economiques, elles remplacent de plus en plus souvent les
De plus, dans la mesure où ces éléments présentent une certaine élasticité, elles
transmission, ce qui augmente la durée de vie des machines. La durée de vie de ces
éléments étant limitée, il est nécessaire de prévoir un plan d’entretien périodique pour
Silencieuse les poulies et courroies sont surtout utilisées aux vitesses élevées avec
de grands entraxes possibles entre poulies.
La tension initiale des courroies est indispensable pour garantir la distance et assurer la
transmission du mouvement.
Un système à entraxe réglable ou un dispositif annexe de tension (galet enrouleur
etc. est souvent nécessaire pour régler la tension initiale et compenser l’allongement des
courroies au cours du temps.
À l’exception des courroies crantées. En fonctionnement normal, il existe un léger
glissement de la courroie sur les poulies amenant une imprécision du rapport de
transmission celui-ci n est pas exactement égal au rapport des diamètres des deux
poulies.
1. PRINCIPE
Règle : quand une courroie quitte une poulie, Elle doit se trouver dans le plan médian
de la poulie réceptrice
2. ETUDE CINEMATIQUE
NOTA Cette formule n’est valable que pour les courroie plates
3.3. Relation entre les efforts
)
Expression des tensions en fonction de l’effort tangentiel
Expression de F en fonction de To , f et Θ :
Et comme en général α
= 40°, on obtient f’= 2.92 f. On a donc un coefficient de
frottement (fictif) trois fois plus élevé que dans le cas des courroies plates.
4. PUISSANCE TRANSMISE
Expression de la puissance : P = F * V
où V est la vitesse linéaire de la courroie ( 15 à 30 m/s ) et F est fonction de To, de
Θ et de f.
To peut être réglée
en faisant varier l’entraxe par déplacement d’un arbre par rapport à l’autre.
6.1. Courroies rondes : elles sont essentiellement utilisées dans les petits
mécanismes
Remarques
Pour obtenir de bons résultats et une bonne transmission, la courroie doit aller suffisamment
vite (environ 20 m/s).
Les problèmes apparaissent au-dessus de 25 m/s et en dessous de 5 m/s (schématiquement
4 OOO tr/min est une bonne vitesse ; les problèmes au dessus de 5 000 tr/min et au
dessous de 1 OOO tr/min)
Contrairement aux courroies plates, les grands entraxes sont à éviter car les vibrations
excessives du brin mou diminue la durée de vie et la précision de la transmission (indications :
a<3(D+d))
La série étroite (SPZ, SPA...) permet des transmissions plus compactes que la série
classique (Z, A, B...) les courroies sont plus flexibles et les calculs identiques. Un crantage
intérieur. Augmente la flexibilité et la capacité à dissiper la chaleur aux hautes vitesses.
Les courroies La série étroite (SPZ, SPA...) permet des transmissions plus compactes
que la série striées ont une action coinçante moins marquée et leur fonctionnement se
rapproche plus de celui des courroies plates.
1 - Définition
reprendre les mécanismes utilisés pour obtenir une multiplication (ou une réduction) de
vitesse et de chercher à rendre variable d'une manière continue les grandeurs dont dépend
le rapport ω’/ω.
Le quotient entre les rapports de vitesses extrêmes est appelé: plage de vitesses.
- Variateurs par friction.
Au lieu de faire varier le diamètre d'une roue
par expansion, on va attaquer une roue
Le galet pourra prendre une ouverture
conique en un point variable de génératrice
de 180° et devenir un plan
Le galet entraîné a bien une vitesse variable selon
sa position, mais comme il porte sur une certaine
longueur de génératrice et que les différents
points de celle-ci ont des vitesses différentes, il
se produira des glissements.
On diminuera ceux-ci en donnant au mécanisme la
disposition suivante :
Galet cylindrique (1) entre deux plateaux
De nombreux variateurs industriels comportent
deux plateaux fixes l'un d'eux est moteur,
l'autre est récepteur. Entre ces deux plateaux
se trouve un galet fou sur son axe entraîné par le
premier plateau et entraînant le second. De
l'orientation du galet ou de sa position dépend le
rapport des vitesses.
Galet biconique entre deux plateaux Galet cylindrique (1) entre deux cônes.
Le plateau 1 porté par l'arbre moteur est en porte à faux, au moins à cause du
porte galet 2. Il est guidé par les roulements à contact oblique.
Le plateau 3 est soigneusement guidé
Le galet biconique 2 monté sur roulements à billes est de position réglable (Mécanisme
vis écrou 4-5de transformation de mouvement).
Le mécanisme fonctionne dans l'huile.
. Obtention et réglage de la force produisant l'adhérence.
Le plateau 3 entraîne en rotation l'arbre qui le porte et toutes les pièces annexes,
l'ensemble étant guidé par des roulements.
Le ressort 6 prenant appui sur le carter presse le plateau 1 sur le galet 2 et celui-ci
sur 3.
Variation de l'effort normal suivant le couple transmis. (Un mécanisme analogue existe
sur de nombreux variateurs).
Galet sphérique entre Galet sphérique entre
deux tores deux tores
Variateurs par poulies
et courroie plate.
Variateurs par courroie trapézoïdale.
Les variateurs utilisent des poulies à gorge de diamètre
variable par écartement des flasques. L’ouverture est
réglable exclusivement pendant la marche.
On peut employer:,
-deux poulies de diamètre variable, l'une d'elles étant commandée, l'autre s'ajustant
d'elle-même par action de la courroie;
-deux poulies de diamètre variable commandées simultanément et en sens inverse
(Texrope-Colombes)
VARIATEUR Hobby.
Le variateur CJR est un renvoi à deux poulies qui s'intercale entre un arbre
moteur A et un arbre mené B pour rendre variable le rapport de leurs vitesses.
Les deux poulies M et N qui le constituent forment un bloc monté coulissant, en porte à
faux, sur un axe 1 tournant fou dans le boîtier 2 sur roulements à billes.
ROUES ET CHAINES
1 - Principe et fonction
3 - Avantages et Inconvénients
5 - Types de chaînes
Les chaînes sont utilisées en transmission de puissance mais aussi en manutention
et convoyage et dans de nombreuses réalisations.
1. Principales caractéristiques
3. Chaînes à rouleaux
Les chaînes à rouleaux sont les plus utilisées en transmission de puissance : elles
ont des vitesses limites de 12 à 15 m/s; leurs rapports limites de transmission vont
de 6 à 9.
Configuration usuelle : chaîne et roues dans un même plan vertical (dans un plan
horizontal la chaîne « saute « ).
2. Conditions d’entraînement
3. Trains d'engrenages
7. Différentiels
1 – Définition et fonction
Remarques :
2 – Conditions d’entraînement
Schéma Données :
k =i= r=
……………………………………………..……. …………………………………………………….…………………….
………………………………………………..…. ………………………………………………………………………..…
……………………………………………......... …………………………………………………………………………..
3 - Trains d'engrenages
Les trains d’engrenages sont utilisés dans une grande quantité de machines et
mécanismes divers. Les engrenages cylindriques sont les plus courants, les engrenages
coniques réalisent la transmission entre arbres concourants. Les engrenages roue et vis
sans fin permettent l’irréversibilité et une grande réduction avec un seul couple de roues
(leur faible rendement les écarte des grandes puissances).
Les dentures droites sont employées dans les petits appareils et avec les engrenages
intérieurs. Elles sont fréquentes avec les trains épicycloïdaux.
Les dentures hélicoïdales, plus silencieuses sont les plus utilisées lorsqu’il s’agit de
transmettre de la puissance.
4 - Recommandations constructives (cas de transmission de puissance)
k= k= k=
r= r= r=
k=
r=
Figure 4 : ….………………………………………..
5-3 - Trains à deux engrenages plus roue d'inversion
Figure 5 :
…………………………………………………………………………………………………………….
k =
r=
………………………………………………………………
………………………………………………………………
……………………………………………………………..
Figure 6
k=
………………………………………………………………….
………………………………………………………………….
………………………………………………………………….
Figure 7 :
k=
r=
……………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………
.………………………………………………………………………..…………
………………………………………..…………………………………..……… Figure 8
6 - Trains épicycloïdaux ou planétaires
6 -1 - Définition et principe
…………………………………………………..…………….…
………………………………….………………………………..
……………….…………………………………………………..
.…………………………………………………………………..
……………………………………………….…………………..
…………………………….……………………………………..
…………………………………………………….……………..
………………………………….………………………………..
……………………………………………………………..….…
Figure 9 :
.……………………………………………………………………………………………..……………………………………………………………
………………………….………………………………………………………………………………………………………………………………..
Mouvements décrits par le(s) satellite(s)
Formule de Willis
Considérons les figures 14 et 15 ci-dessus et soient :
N2/1 : fréquence de rotation du premier pignon de la chaîne cinématique : …………..
N3/1 : fréquence de rotation de la dernière roue dentée de la chaîne cinématique : ……..
N4/1 : fréquence de rotation du bras porte satellite : …………….
La formule de Willis est donnée par la relation ci-dessous :
r := = avec r =
La formule de Willis lie trois vitesses, elle permet d’en déterminer un connaissant les deux
autres. On peut adopter N2/1, N3/1, N4/1 indifféremment comme vitesse motrice.
REGLE
La raison d’un train épicycloïdal est le rapport des vitesses absolues des roues
extrêmes diminuées chacune de la vitesse absolue du porte satellite
7 - Différentiels
Le différentiel est un système mécanique qui est chargé de partager la puissance du moteur
entre les deux roues motrices afin que chacune effectue le travail qui lui incombe. Dans la
transmission automobile, le différentiel est situé entre la sortie de la boite de vitesses et les
arbres des roues motrices.
L’organe « différentiel » assure trois fonctions indépendantes les unes des autres. On
distingue les fonctions suivantes :
La fonction différentielle dans l’entraînement des roues motrices ;
La fonction réduction de vitesse de rotation pour accorder la vitesse du vilebrequin du
moteur et celle des arbres des roues motrices ;
La fonction renvoi qui se fait par un engrenage conique.
Les trois paramètres de la formule de Willis sont différents de zéro c'est-à-dire que les
trois éléments : pignon d’entrée (Np), roue de sortie (Nd) et le porte satellite (Nps) sont libres
en rotation et liés par la relation de Willis sous sa forme générale :
r=
Fonctionnement du différentiel
En ligne droite
……………………………………………………….
……………………………………………………….
……………………………………………………….
……………………………………………………….
Dans un virage
……………………………………………………….
……………………………………………………….
……………………………………………………….
Patinage
……………………………………………………….
……………………………………………………….
……………………………………………………….
……………………………………………………….
……………………………………………………….
………………………………………………………. Figure 16 :……………………………………………
Au repos pont arrière soulevé
…………………………………………………………………………………………………………….
…………………………………………………………………………………………………………….
…………………………………………………………………………………………………………….
Figure 17
…………………………………………………………………………………. ……………………………………………………………………….
……….…………………………………………………………………………. ……………………………………………………………………….
………………………………………………………………………………….. ……………………………………………………………………….
………………………………………………………………………………….. ……………………………………………………………………….
………………………………………………………………………………….. ……………………………………………………………………….
………………………………………………………………………………….. ……………………………………………………………………….
…………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………….
…………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………….
…………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………….
SYNCHRONISEUR NOUVEAU PROCEDE
BOITES DE VITESSES
Généralités
Définition et schéma
Etendue
Dispositions constructives
La broche doit tourner à des vitesses différentes suivant la nature de l’outil, du matériau
travaillé, du diamètre de la pièce pour le tour afin de respecter les vitesses de coupe
préconisées tout en gardant un couple suffisant.
Moteur
Ex : tour parallèle
Les moteurs thermiques (essence ou diesel) ne fournissent une puissance utilisable qu’à partir
d’une vitesse de rotation assez élevée (2000 t/min environ). Pour pouvoir utiliser le véhicule à
vitesse lente (démarrage, cotes), inverser le sens de marche (sens de rotation unique du
moteur), pour avoir la vitesse de consommation minimum, il est nécessaire d’interposer une
BOITE DE VITESSES (BV) entre le moteur et les roues.
2 – Définition et schéma
Association à l’intérieur d’un même
carter, de plusieurs réducteurs simples de
rapport d’engrenages différent (raison
différente), présentant un arbre d’entrée, un
arbre de sortie et un système de commande
permettant de choisir et de sélectionner l’un
quelconque de ces réducteurs appelés
« rapports » de la Boîte de Vitesses.
3 - ETENDUE :
On appelle « étendue » d’une BV l’intervalle compris entre les rapports extrêmes de la boîte.
L’étendue peut dépendre :
0,25 ≤ Etendue ≤ 2
4 Dispositions constructives
Le problème principal des Boîtes de Vitesses est la création de la liaison temporaire des
roues avec l’arbre.
Sécurité :
Fourchette 10 Droite
4 -4 - Dispositifs de commande
L’effort à exercer sur l’organe de commande doit rester faible. On peut améliorer le
contact en réalisant la partie active en bronze (diminution des frottements) ou des
fourchettes à galets
a) Dispositifs avec translation
Doigt articulé
Galet
Verrouillage
Le verrouillage a pour but de maintenir Sécurité : dispositif empêchant de
les baladeurs sur les positions repérées commander 2 baladeurs à la fois.
des rapports et du point mort.
En général le verrouillage est à bille
Fonction inverseur
Un inverseur peut être intégré dans une boite de vitesses à n rapports et donner
suivant son emplacement un rapport inversé ou tous les rapports inversés
5 BOITES DE VITESSES DE VEHICULES AUTOMOBILES
5-1 -Introduction : Le problème se pose d’une manière différente que pour les
machines-outils, de par les caractéristiques des moteurs thermiques.
Par exemple : si on quitte la 1ère à 4500 t/mn (p. max) on doit se trouver à 3000t/mn en 2ème
aux environs de C max pour pouvoir continuer à accélérer le véhicule avec une accélération
optimale. La détermination des rapports d’une B.d.V. d’automobile est très délicate et leur
mise au point se fait au cours d’essais sur le terrain.
5 – 2 - Caractéristiques communes :
6 - Synchroniseur
Dispositif égalisant la vitesse de deux arbres avant d’établir leur liaison par griffes
(crabotage) dans un intervalle de temps très court ( ≈ 1/10 secondes)
Premier temps :
Deuxième temps
Dans les véhicules automobiles le baladeur est constitué d’un petit embrayage à
friction conique qui réalise un accouplement de la roue et du baladeur par adhérence avant
l’introduction des dents du crabot
Fonctionnement
1-Sous l’action de la fourchette de commande (flèche) V2 s’efface et l’ensemble
Bal+T+S se déplace vers la gauche. S revient en contact avec la coupelle C réalise
l’embrayage de D2+C avec le baladeur.
2-En exerçant un effort légèrement plus important sur la fourchette, V1 s’efface à
son tour, les crabots s’enclenchent et V2 se verrouille sur la deuxième position .La liaison
D2-Baladeur se réalise.
Pour éviter la formation du film d’huile entre C et S, au moment du contact, la surface
conique de S est interrompue et striée. La pression de contact est ainsi augmentée.
NOTA : il existe de nombreuses solutions technologiques plus ou moins différentes
quant à la disposition des pièces mais le principe de fonctionnement reste le même.
Solution SPICER de JEEP
1 - Arbre primaire 9 - Pignon de 2ème
2 - Différentiel 10 - Pignon de 3ème
3 - Planétaire 11 - Synchroniseur de 3ème-4ème
4 - Satellite 12 - Pignon de 4ème
S - Pignon de réducteur 13 - Pignon de Sème
6 - Pignon d'attaque 14 - Synchroniseur de Sème
7 - Pignon de 1ère
8 - Synchroniseur de 1ère-2ème
l - Volant moteur 16 - Pignon d'attaque
2 - Mécanisme à diaphragme 17 - Pignon de 1ère
3 - Plateau de pression 18 - Synchroniseur 1 ère- 2ème
4 - Disque d'embrayage 19 - Pignon de 2ème
5 - Butée de débrayage 20 - Pignon de 3ème
6 - Arbre primaire 21 - Synchroniseur 3ème-4ème
7 - Levier de commande de débrayage 22 - Pignon de 4ème
8 - Carter d'embrayage 23 - Pignon de 5ème
9 - Différentiel 24 - Synchroniseur de Sème
10 - Prise de compteur de vitesses et de 25 - Couvercle de fermeture
régulateur de direction 26 - Verrouillage de l'axe des fourchettes
11 - Planétaire 27 - Carter de boîte
12 - Satellite 28 - Contacteur de feu de recul
13 - Pignon de réducteur 29 - Axe de fourchette
14 - Carter de différentiel
15 - Flasque de fermeture
BIELLES MANIVELLES
1 - Fonction
2 - Schéma et terminologie
3 - Terminologie
4 - Course de la bielle
5 - Graphes
6 - Technologie
7 - Systèmes dérivés
1. Définition
Le système bielle - manivelle transforme un mouvement circulaire continu en
mouvement rectiligne alternatif ou en mouvement circulaire alternatif, ou la
transformation inverse. Le système est en général réversible.
Exemples :
Moteur à explosion:
Transformation du mouvement de translation en mouvement de rotation.
Compresseur:
Transformation du mouvement de rotation en mouvement de translation.
2. Description
4. Etude cinématique
Limite
. BIELLE
Une bielle est une pièce généralement forgée.
Elle est particulièrement résistante.
Le corps de la bielle est soumis à de fortes
sollicitations :
- Extension
- Compression (risque de flambage si L trop
importante)
- Flexion (forces d'inertie de sa masse)
Manivelle à rayon variable
1 - Définition
2 - Constitution
. TYPES DE CAMES
a : Came disque à galet b : Came disque à plateau
c : Came à rainure
1 - Définition
3 - Excentricité
1. Définition
Un excentrique est une forme de révolution dont l’axe géométrique est décalé par rapport
à l’axe de rotation.
Les excentriques permettent la transformation d’un mouvement circulaire continu en
mouvement rectiligne alternatif.
Les excentriques sont une adaptation du système bielle-manivelle avec une manivelle à rayon
variable de faible amplitude
2. Description
L’entraxe OO1 = e s’appelle l’excentricité
On peut considérer OO1 comme une manivelle fictive et l’excentrique lui-même comme un
maneton.
Pour des raisons d’usinage, l’excentricité reste
faible par rapport au diamètre de l’excentrique.
Ce système remplace avantageusement le système
bielle - manivelle pour de faibles courses.
La course totale = 2 x excentricité
3. Intérêt des systèmes à excentriques
• Plus simple que la manivelle pour les
faibles courses
• En général très robuste (pression de
contact faible usure réduite)
• On peut obtenir facilement une course
réglable à l’aide d’un système
d’excentrique double (réglage de la
course sur presse à emboutir)
EXCENTRIQUE À CADRE
Le collier est remplacé par un cadre
rectangulaire ou ovalisé dans lequel le
disque excentré tourne en restant tangent.
Le mouvement de rotation est transformé
en mouvement rectiligne alternatif. La course est
égale à 2r, elle est réservée pour déplacement de
faible amplitude. Le cadre a les dimensions suivantes:
Hauteur = H = 2R
Longueur = L = 2 (R + "
VIS – ECROU
MOUVEMENTS
La vis peut être animée d'un mouvement de rotation ou de translation Rv ou Tv
L’écrou peut être animé d'un mouvement de rotation ou de translation Te ou Re
. Mouvements conjugués possibles:
- Écrou fixe - vis mobile Rv et Tv
- Vis fixe - Écrou mobile Te et Re
- Écrou en rotation - Vis en translation
- Vis en rotation - Écrou en translation
CARACTÉRISTIQUES
Les vis et écrous ont le même type de filet et le même
pas dans un mécanisme.
p = pas de l'hélice mesuré sur le rayon moyen du filet
p =21T Rm tg α.
a : 2 à 3° pour éléments de serrage
a : 30 à 45° avec plusieurs filets pour mécanismes
réversibles.
DÉPLACEMENT
Relation entre l'angle de rotation de l'écrou et son
déplacement rectiligne. Re= θ ; Te= L
1 - Définition
2 - Définition de l'hydrostatique
3 - Définition de l'hydrodynamique
4 - Le fluide hydraulique
6 - Exemples d'application
Définition de l'hydrostatique
Dans le domaine de la physique, c'est la branche qui étudie les propriétés d'un fluide au
repos.
Le domaine d'application se rapporte à la transmission des pressions d'après le principe de
Pascal.
Définition de l'hydrodynamique
L'hydrodynamique étudie les propriétés du fluide en mouvement. Les caractéristiques d'un
fluide en mouvement sont:
- la pression;
- le débit.
Le fluide hydraulique Règles générales
C'est lui qui donne vie au système Utilisation des «systèmes hydrauliques»
hydraulique. Les systèmes hydrauliques, par les risques
Dans les applications hydrauliques, les d'accident qu'ils peuvent engendrer, exigent de
huiles sont classées en deux groupes: l'utilisateur certaines connaissances particulières
- les huiles minérales inflammables; et obligatoires. En particulier:
- les huiles difficilement - une connaissance des unités de mesure;
inflammables. - une connaissance des lois de l'hydrostatique et
La pression d'utilisation de l'hydrodynamique;
Elle est très variable et dépend du - une connaissance et une parfaite maîtrise des
mécanisme. Il faut cependant noter schémas hydrauliques et de la symbolisation;
que la pression peut être très élevée. - enfin, une connaissance complète des
Seule la limite d'utilisation des composants entrant dans la constitution des
composants limite la valeur de la systèmes hydrauliques, ainsi que le raccordement
pression d'utilisation. des composants entre eux (montage des raccords
Remarques et des flexibles).
Dans le domaine industriel, il existe
naturellement d'autres moyens de
transmettre une puissance, comme :
L'énergie pneumatique : l'air comprimé est utilisé comme moyen de transmission.
L'énergie électrique: utilisation de moteurs électriques de différents types.
L'énergie mécanique: utilisation d'engrenages, de poulies et courroies ainsi que du
système bielle-manivelle.
Il faut noter que chaque technologie possède son domaine d'application répondant à
des critères spécifiques.
Applications
Les propriétés particulières offertes par l'hydraulique comme:
- la possibilité de transmettre des forces élevées,
- la souplesse d'utilisation,
ont trouvé leurs applications et leur efficacité dans de
nombreux domaines industriels.
Domaines d'application
La machine-outil
Les secteurs d'application sont très variés, mais le gros
consommateur de composants hydrauliques reste celui de la
machine-outil. On trouve dans ce domaine toutes les opérations
de bridage de pièces, de prise d'outil, de commande d'avance et
de transmission de mouvements.
Les presses à découper ou à emboutir sont des applications directes de l'hydraulique.
Les engins de travaux publics
Ils utilisent également de nombreux
composants hydrauliques dans la réalisation des
transmissions de mouvement et la commande des
outils pour creuser, lever, déplacer, niveler
Les véhicules industriels
Les réalisations dans ce domaine sont aussi très
variées; on trouve des applications particulières
comme:
- le levage des bennes ou des hayons,
- la rotation des cabines de camion.
Les véhicules de ramassage et de compactage
des ordures ménagères sont également équipés
de systèmes hydrauliques qui s'adaptent très
bien à ce genre de travail.
Les machines agricoles
Dans le domaine agricole, là encore, le
système hydraulique offre de multiples
applications. Citons en exemple la régulation
du travail de la charrue et les commandes de
travail des moissonneuses et autres
machines. Tous ces systèmes utilisent des
mécanismes hydrauliques performants et
souvent très chers.
La manutention
Les chariots élévateurs représentent un
secteur traditionnel de l'utilisation des
systèmes hydrauliques. Les mouvements
sont linéaires dans des opérations de
levage où le matériel doit résister à des
efforts importants.
L'aviation
L'hydraulique destinée à l'aviation occupe une
position particulière. Fournie par des sociétés
spécialisées, elle est régie par les mêmes lois de la
physique mais doit répondre à des exigences
spécifiques.
Remarque
Pour classifier cette large palette d'applications, il a été créé les notions d'hydraulique
mobile et d'hydraulique stationnaire (ou hydraulique industrielle). L'hydraulique mobile se
déplace grâce à des chenilles ou à des roues. L'hydraulique stationnaire repose sur des pieds
ou des fondations.
VERINS
1 - Fonction et présentation
Amortisseurs
Symbolisation
Graissage
Emploi des vérins
Vérin rotatif:
L’énergie du fluide est transformée en mouvement de rotation;
par exemple, vérin double effet
entraînant un système pignon
crémaillère. L'angle de rotation peut
varier entre 90° et 360°. Les
amortissements sont possibles.
Multiplicateur de pression:
c) Efforts théoriques
exercés Efforts théoriquement
développables en sortie ou en
entrée de tige, calculés à partir
de la pression d'utilisation
1 - Fonction et présentation
Symbolisation
Désignation
Graissage
2 - Différents types
Pompes à piston
Pompes à membrane
Pompes à pistons en ligne
Pompes à engrenages
Pompes à palettes
Pompes à vis
Pompes centrifuges
Pompes radiales à pistons
Pompes axiales à pistons
Refoulement
Le piston se déplace dans le sens (2). Le volume (v) diminue. Le fluide est comprimé; le
clapet (A) se ferme; le clapet (8) s'ouvre.
LES PISTONS
1. Piston à jupe
Auto-guidage du piston.
Etanchéité sur le piston.
2. Piston à plateau
Guidage par piston et tige.
Etanchéité sur le piston.
3. Piston plongeur
Auto-guidage du piston.
Etanchéité sur le corps.
Pompe à membrane
Caractéristique : débit faible mais régulier.
La variation du volume (V) est obtenue par déformation d'une membrane élastique.
Pompe à essence
- POMPES ROTATIVES
Caractéristique : l'écoulement du fluide est continu.
Pompe à vis Pompe à engrenages
.
La rotation de la roue entraîne la rotation du fluide ; celui-ci est alors expulsé vers
l'extérieur sous l'action de la force d'inertie centrifuge. Il se crée une dépression au centre
de la roue qui provoque une aspiration du fluide.
.
POMPES A PALETTES
Dans le corps de la pompe constituant
un stator cylindrique tourne un rotor
excentré.
Position 1. Aspiration
La rotation présente devant l'aspiration
un volume qui augmente progressivement
et se remplit de liquide.
Position 2 Transfert
Le volume V emprisonné est transféré
vers le refoulement.
Position 3 Refoulement
Le volume V se présente devant l'orifice de refoulement et la rotation le réduisant
progressivement refoule dans la ligne de refoulement le liquide emprisonné.
Le principe de fonctionnement de cette pompe est donc identique à celui de la pompe
alternative à piston. Elle présente cependant l'avantage de fournir un débit régulier puisque
l'aspiration et le refoulement s'effectuent d'une manière continue.
1 - Fonction
2 - Compresseurs alternatifs
3 - Compresseurs rotatifs
4 – Caractéristiques
2 - DIFFERENTS TYPES DE
COMPRESSEURS
2 1 – COMPRESSEURS ALTERNATIFS
Caractéristiques :
- Ecoulement discontinu de l’air comprimé (un
temps sur deux)
- Permettent d’obtenir de fortes pressions 2-3 COMPRESSEURS ROTATIFS
• Compresseur à un cylindre Caractéristique :
Pression d’utilisation : p 8 bars • écoulement continu de l’air comprimé
• Débit élevé
Vers air libre Vers réservoir
• Pression d’utilisation : faible : p 4
Aspiration bars très faible : p 2 bars
Refoulement Compresseur à engrenages
Compresseur à palettes
Aspiration
Le piston descend ; il se crée une dépression
dans le cylindre, le clapet (1) s’ouvre. La pression 3 REFROIDISSEMENT
dans le réservoir ferme le clapet (2). L’air La compression de l’air provoque un
pénètre dans le cylindre. échauffement important. Le
Compression et refoulement refroidissement du corps du compresseur
Le piston remonte ; le clapet (1) se ferme. est obtenu par air ou par eau.
L’air enfermé dans le cylindre est comprimé et Par air : avec des ailettes autour des
refoulé vers le réservoir par le clapet (2) qui cylindres
s’ouvre tant que la pression dans le cylindre est c’est le cas en général, pour les petits
supérieure à celle du réservoir. compresseurs
Par eau : en établissant un circuit de
refroidissement autour des cylindres.
REMARQUE : Le refroidissement est
analogue à celui des moteurs d’automobiles
ou motos.