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OBJECTIFS DE FORMATION
Finalités
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Le programme de sciences industrielles de l’ingénieur s’inscrit dans la préparation des élèves à
l’adaptabilité, la créativité et la communication nécessaires dans les métiers d’ingénieur.
L’enseignement des sciences industrielles de l’ingénieur a pour objectif d’aborder la démarche de
l’ingénieur qui permet, en particulier:
de conduire l’analyse fonctionnelle, structurelle et comportementale d’un système
-
pluritechnologique;
-
T
de vérifier les performances attendues d’un système, par l’évaluation de l’écart entre un cahier
des charges et des réponses expérimentales;
de proposer et de valider des modèles d’un système à partir d’essais, par l’évaluation de l’écart
ET
-
les performances simulées et les performances exprimées dans le cahier des charges;d’analyser ces
écarts et de proposer des solutions en vue d’une amelioration des performances .
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Consignes Ordres
Interface Partie Partie
homme commande opérative
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machine PC PO
H/M Signalisations Comptes rendus
La partie commande (PC) est capable de reproduire un fonctionnement inspiré du savoir-faire humain.
Ses principales fonctions sont :
T
- analyser et traiter des informations en provenance de la Partie opérative et de l'utilisateur;
- commander, à l’aide d’ordres, la puissance nécessaire à la Partie Opérative ;
ET
- envoyer des signalisations à l'utilisateur.
La partie opérative (PO) assure la transformation de la matière d’œuvre.
Ses principales fonctions sont :
- distribuer, sur ordre de la partie commande, l’énergie disponible ;
- convertir et adapter l’énergie ;
- agir sur la matière d’œuvre.
L’interface homme machine (IHM) qui permet à l'opérateur (utilisateur) de dialoguer avec la Partie
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Commande.
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Représentation schématique :
Représentation schématique :
Le préactionneur distribue l’énergie en
fonction d’une commande.
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L’actionneur transforme, adapte
l’énergie pour que l’effecteur agisse.
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Le système précédent est complété d’un boîtier de commande,de capteurs de position du store et de
capteurs d’environnement (cellule solaire et anémomètre).
Le boîtier de commande pilote le préactionneur électromagnétique à partir des consignes de
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l’opérateur, des informations issues des capteurs et d’un modèle de comportement issu du savoir-faire
humain.
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Représentation schématique :
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Exemple :
Reprenons le Portail automatisé : Phase de fermeture
A la réception de l’image de la consigne de fermeture en provenance de la radiocommande, et à condition
qu’aucune image de présence d’un obstacle ne provienne des capteurs, la partie commande ordonne
l’alimentation des motoréducteurs dans le sens de fermeture. Ces derniers entraînent alors la fermeture des
vantaux par l’intermédiaire des bras articulés.
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3. Constituants de la chaîne d’énergie.
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prise
pile
compresseur
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1èreTSI-SETTAT - 10 - ALAHYANE
SCIENCES INDUSTRIELLES COURS-TD
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1èreTSI-SETTAT - 11 - ALAHYANE
SCIENCES INDUSTRIELLES COURS-TD
6. Application 1:Station de pompage de l’eau.
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1èreTSI-SETTAT - 12 - ALAHYANE
SCIENCES INDUSTRIELLES COURS-TD
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1èreTSI-SETTAT - 13 - ALAHYANE
SCIENCES INDUSTRIELLES COURS-TD
Application 2:
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Figure 1: robot en situation de tonte.
Présentation du système :
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La tonte d'une pelouse est une opération fastidieuse et répétitive qui ne nécessite pas une qualification élevée de la part de
l'utilisateur.
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La tondeuse électrique autonome robot RL 500, produit innovant, est capable d'effectuer la tonte de la pelouse avec un
minimum d'intervention de la part de l'utilisateur. Cette intervention se limite à une phase de préparation, effectuée une
fois pour toutes, et à une phase de mise en service, effectuée à chaque tonte.
Dans la phase de préparation, on délimite la surface à tondre à l'aide d'un conducteur électrique périmétrique posé et fixé
au niveau sol afin de créer une frontière magnétique, puis on initialise les paramètres de la tondeuse. Cette initialisation
consiste principalement à caler une boussole électronique dans la direction du nord géographique.
IS
Dans la phase de mise en service, l'utilisateur dispose la tondeuse sur la pelouse, fixe la durée de la tonte et démarre la
tondeuse. Lorsque la tonte automatique est terminée, il conduit éventuellement la tondeuse vers les zones restantes afin
de les tondre en mode manuel puis il range la tondeuse et met la batterie en charge.
Description du fonctionnement :
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Commandes au boîtier
Un boîtier de commande détachable est situé sur le carter supérieur, il permet:
- l'initialisation géographique de la boussole électronique. Cette opération est effectuée à la première mise en service,
- l'arrêt d'urgence,
- la tonte en commande manuelle à l'aide d'un pavé directionnel.
1èreTSI-SETTAT - 14 - M.ALAHYANE
SCIENCES INDUSTRIELLES COURS-TD
Détecteur de
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choc avant droit
Roue jockey
roue motrice
gauche
Contrepoids T Détecteur de
choc avant
gauche
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Figure 2 : vue générale de la tondeuse, carter supérieur enlevé.
deux deux
par tour de par tour de
Y Z
d4: détecteur
d3: détecteur arrière
arrière
c3: détecteur de choc
Figure 3 : inventaire des informations logiques associées aux capteurs et aux actionneurs.
1èreTSI-SETTAT - 15 - M.ALAHYANE
SCIENCES INDUSTRIELLES COURS-TD
Coupe, motorisation, et alimentation en énergie
Le système de coupe est constitué de trois lames cinématiquement indépendantes, entraînées en rotation autour d'un
axe vertical par trois moteurs identiques.
La roue avant porteuse est libre en rotation autour d'un pivot vertical et suit les changements de direction de la
tondeuse. Elle est réglable en hauteur et comporte un capteur de rupture de contact au sol qui stoppe les moteurs en
cas de soulèvement intempestif.
Les deux roues motrices sont situées à l'arrière (voir figure 3). Elles sont montées sur un berceau réglable en hauteur.
Chacune de ces deux roues est entraînée indépendamment de l'autre par un moteur à courant continu à travers un
réducteur de vitesse à engrenages. Les cinq moteurs sont identiques.
Le changement de direction est obtenu grâce à une différence de rotation des deux roues arrières. La position
angulaire de chaque roue est connue grâce à un capteur. Chacun des deux capteurs est constitué d'un disque lié à
l'arbre moteur, comportant deux aimants diamétralement opposés, tournant devant un détecteur magnétique.
L'alimentation en énergie du système est assurée par une batterie au plomb rechargeable sur le secteur.
AT
Figure 4 : trajectoire
suivie au début de la
tonte.
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On donne ci-dessous deux chaînes fonctionnelles relatives aux
tâches de coupe et de déplacement du robot.
Détections :
Signalisation lumineuse.
du conducteur électrique Affichage de messages.
périmétrique,
de choc avant ou arrière,
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Lames à l’arrêt
Moteurs de Réducteurs
propulsion
Roue(s) en
rotation
Pelouse tondue
1èreTSI-SETTAT - 16 - M.ALAHYANE
SCIENCES INDUSTRIELLES COURS-TD
Questions :
1. Donner la fonction de service principale du robot.
……………………………………………………………………………………………………….
2. Donner la matière d’œuvre entrante et sortante.
……………………………………………………………………………………………………….
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La présentation et la description du fonctionnement du système étudié dans les deux pages qui
précèdent conduisent à détailler une fonction de service "TONDRE LA PELOUSE" en plusieurs
fonctions, dont certaines sont détaillées ci-dessous.
Pour chacune de ces fonctions, un certain nombre de solutions technologiques ont été choisies par le
constructeur, une solution technologique donnée pouvant éventuellement correspondre à deux fonctions ou
davantage.
DOCUMENT RÉPONSE 1
DE
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CA
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BE
CL
AF
SU
Fonction
Communiquer avec
l'utilisateur
X X
Changer de direction
1èreTSI-SETTAT - 17 - M.ALAHYANE
SCIENCES INDUSTRIELLES COURS-TD
FONCTION : ALIMENTER EN ENERGIE
1-INTRODUCTION
Les systèmes automatisés mettent en œuvre plusieurs types d’énergie .Les énergies principalement
exploitées sont l’énergie électrique et l’énergie mécanique sous leurs différentes formes. On note en particulier :
La source d’énergie électrique, qui est très utilisée aussi bien en milieu industriel ;
La source d’énergie pneumatique ou hydraulique qui est aussi largement présente dans les systèmes
industriels. Ces énergies sont dans la plupart des cas générées à partir de l’énergie électrique.
2. ENERGIE PNEUMATIQUE:
L’énergie pneumatique est couramment utilisée dans la partie opérative d'un système automatisé ; la source de
cette énergie est l’air comprimé. La production de l'énergie pneumatique (air comprimé) peut être résumée en
3 phases principales : la compression, stockage et distribution de l'air comprimé.
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2.1. Installation pneumatique : voir doc
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1 : Accumulateur 6 : Moteur
2 : Manomètre 7 : Compresseur
3 : Soupape de sécurité 8 : Lubrificateur
4 : Vanne d’isolement 9 : Filtre – régulateur
5 : Filtre principal 10 : Pot de condensation
11 : Purge
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a. Compression de l'air :
Un compresseur (7), entraîné par un moteur
(6), aspire et comprime l’air ambiant et
l’accumule dans un réservoir (accumulateur).
Rotation
Compresseur
1èreTSI-SETTAT - 18 - M.ALAHYANE
SCIENCES INDUSTRIELLES COURS-TD
b- Stockage :
L’accumulateur (1) stocke l’air comprimé issu du compresseur et évite ainsi de faire fonctionner le
moteur tout le temps. Pour des raisons de sécurité, l’accumulateur comporte :
une vanne d’isolement
un robinet de purge,
un manomètre.
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Manomètre Vanne d’isolement Compresseur+ accumulateur
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afin de filtrer et de lubrifier l'air comprimé:
F= …….. Surface
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S Force
F est la force résultante en Newton Pression p de F=p.s
l'air comprimé
p est la pression en Pascals (Pa)
S est la surface en m2.
Le pascal étant trop petit pour les pressions utilisées dans l’industrie, on utilise souvent le bar :
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3. ENERGIE HYDRAULIQUE:
Les circuits hydrauliques présentent deux avantages fondamentaux par rapport aux circuits pneumatiques :
*l’incompressibilité de l’huile donc des pressions très élevées et par conséquent des efforts trop importants.
*la grande raideur de la transmission donc des asservissements performants en vitesse et en effort.
Mais ils ont aussi des inconvénients :
*on ne peut pas accumuler de l’huile sous pression, les pompes doivent donc assurer un débit continu
correspondant aux besoins du système.
*pour profiter de l’incompressibilité de l’huile il faut qu’elle ne contienne aucune trace de gaz.
* l’huile doit être récupérée, il faut donc un circuit de retour.
*l’étanchéité est difficile à assurer.
1èreTSI-SETTAT - 19 - M.ALAHYANE
SCIENCES INDUSTRIELLES COURS-TD
REPRESENTATION SCHEMATIQUE DES ACTIONNEURS ET PRE-ACTIONNEURS
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1èreTSI-SETTAT - 20 - M.ALAHYANE
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………………
…………......
………………
………………
T AT
………………
………………
ET
………………
………………
LIMITEUR DE DEBIT
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MONODIRECTIONNEL ………………………
………………………
TS
…………
…………
…………..
…………………..
…………………..
1èreTSI-SETTAT - 27 - M.ALAHYANE
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Exercice 1 :
Dans le schéma de montage ci-dessous. Les appareils hydrauliques sont désignés par des nombres.
a- Donner les désignations normalisées correspondantes.
1 …………………………………………………..
2 …………………………………………………..
3 ……………………………………….…………..
4 …………………………...………………..
5 …………………………………………………..
6 …………………………………………………..
7 …………………………………………………..
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8 …………………………………………………..
T
………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………
Exercice 2 :
ET
Etude d'une chaîne fonctionnelle (Extrait du Concours Commun 2001 des écoles des mines AADN)
On donne la chaîne fonctionnelle suivante:
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1èreTSI-SETTAT - 28 - M.ALAHYANE
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1èreTSI-SETTAT - 50 - M.ALAHYANE
SCIENCES INDUSTRIELLES COURS-TD
4)Applications :
Exercice 1 : Table basculante
Le schéma cinématique ci-dessous, représenté dans le plan (x, y), modélise une table basculante saisissant une
plaque en position horizontale pour l’incliner de 110°. Le système de préhension de la plaque n’est pas étudié.
Le solide 1 est en liaison pivot avec le bâti 0 en B et en liaison pivot avec la tige 3 en C.
Le vérin hydraulique actionnant le solide 1 est composé d’un corps 2 et d’une tige 3.
Le corps est en liaison pivot avec le bâti 0 en A.
AT
3
C
2
B
T
Figure 1 A
0
ET
Q.1 Faire le graphe de liaison de la table basculante.
Q.2 Sachant que le mouvement d’entrée du système est la translation de la tige du vérin, décrire le
fonctionnement du système en précisant en particulier le mouvement de la pièce 1 par rapport au bâti 0.
IS
liaison hélicoïdale d’axe (F , y 0 ) avec l’écrou 4.
(hélice à droite de pas p).
- Ecrou 4 : en liaison glissière de direction y0
avec le bâti.
- Bras 2 : en liaison pivot d’axe (A, x 0 ) avec
l’écrou 4,en liaison pivot d’axe (C , x 0 ) avec
le bras 3 et en liaison ponctuelle en E avec
la plate forme 5.
- Bras 3 : en liaison pivot d’axe (B, x 0 ) avec
le bâti 0 et en liaison ponctuelle en D avec
la plate forme 5.
- La plate forme 5:en liaison glissière d’axe (H , z 0 ) avec le bâti 0.
Le moto-réducteur entraîne en rotation l’arbre 1 (vis).
1èreTSI-SETTAT - 51 - M.ALAHYANE
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Question : Faire le graphe de liaison de ce système et expliquer son fonctionnement en identifiant les
mouvements des différents constituants.
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Exercice 4 : Bras Maxpid
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Exercice 5 : Doseuse de pâte à choux
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1èreTSI-SETTAT - 54 - M.ALAHYANE
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Exercice 6 : Etau de serrage
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1èreTSI-SETTAT - 56 - M.ALAHYANE
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x0 .x1 = cos x0 . y1 = sin z2 .x2 =0 z1.y 2 = sin
x 0 x1 sin z0 x0 y1 = cos z0 z2 x 2 = y2 z1 y 2 = cos x1
x3 y1 = cos z3 sin cos y x3 .y1 = sin sin
3
1èreTSI-SETTAT - 57 - M.ALAHYANE
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1èreTSI-SETTAT - 58 - M.ALAHYANE
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1èreTSI-SETTAT - 65 - M.ALAHYANE
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1èreTSI-SETTAT - 67 - M.ALAHYANE
SCIENCES INDUSTRIELLES COURS-TD
APPLICATIONS
EXERCICE 1 :
Soit un repère R(O,x ,y ,z ) ,on considère trois torseurs :
OM 2 x y z
1 0 3 0 2 0
1
2 0 On donne :
T1 2 0 ; T2 50 ; T3
OM 2 x y z ;
1 0 1 0 OM 3 x y z
M1 10 M2 M3 3
AT
EXERCICE 2 :
Soit R(O,x1 ,x2 ,x3 ) un repère orthonormé direct, deux points A et B sont définis par leurs coordonnées :
A (0, 0,3) et B (6, 0,0).Un torseur T est défini par ses éléments de réduction en A :
-Résultante : R x2 x2
-Moment en A : M A =3x2 3 x3 x1
T
Q1-représenter dans le repère R(O,x1 ,x2 ,x3 ) les points A et B, ainsi que R et M A
Q2-définir les éléments de réduction du torseur en O et B
x3
ET
Q3-calculer et comparer R.MO , R.M A et R.M B conclure
Q4- calculer et comparer OB.MO et OB.M B conclure
Q5-déterminer l’axe central du torseur.
EXERCICE 3 :
Soit un repère R(O,x ,y ,z ) ,on considère le torseur T ,somme des glisseurs ( Mi , Vi ) définis par :
OM1 x 2 y z V =2x 5 y z
1
IS
OM 2 3x y z V2 =-x y z
OM 2
x y z V =3x y 3 z
3
3
V =-4x 3 y z
OM 4 8 x y 5z
4
Donner, au point O les éléments de réduction du torseur T ; quelle est la particularité de ce torseur ?
TS
EXERCICE 4 :
m étant un réel, on considère le système de glisseurs F défini par les correspondances suivantes dans une base
orthonormée (i, j,k) :
Au point M1 ( 1 , 0 , 0 ) correspond le glisseur F1 (m3, m , 0 )
Au point M2 ( - 1 , 1 , 0 ) correspond le glisseur F2 ( 1 - m² , m - 1 , 0 )
Au point M3 ( m , 2 , 0 ) correspond le glisseur F3 ( 0 , - 4m , 0 )
Au point M4 ( - 2m²/3 , 2 , 0 ) correspond le glisseur F4 ( 3 - m² , 3 , 0 )
Au point M5 ( 4 , 3 , 0 ) correspond le glisseur F5 ( - m - 2 , m² - m , 0 )
Q1.Calculer les éléments de réduction en O du torseur T somme des glisseurs.
Q2.Déterminer l'invariant scalaire.
Q3.Montrer qu'il existe une valeur m0 pour laquelle le torseur est nul.
Q4.Montrer qu'il existe une valeur m1 pour laquelle le torseur est un Couple.Calculer M O pour m = m1
Q5.Déterminer l'axe central (D) du torseur quand il n'est ni un couple ni un torseur nul.
Q6.Pour quelle valeur de m, (D) est-elle parallèle à (Oy) ?
1èreTSI-SETTAT - 68 - M.ALAHYANE
SCIENCES INDUSTRIELLES COURS-TD
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1èreTSI-SETTAT - 69 - M.ALAHYANE
SCIENCES INDUSTRIELLES COURS-TD
CINEMATIQUE DU SOLIDE INDEFORMABLE
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1èreTSI-SETTAT - 71 - M.ALAHYANE
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1èreTSI-SETTAT - 72 - M.ALAHYANE
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1èreTSI-SETTAT - 73 - M.ALAHYANE
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1èreTSI-SETTAT - 74 - M.ALAHYANE
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1èreTSI-SETTAT - 75 - M.ALAHYANE
SCIENCES INDUSTRIELLES COURS-TD
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TS
( S 2 / S1 ) .....................................................
V (O S 2 / S1 ) ..................................................
1èreTSI-SETTAT - 76 - M.ALAHYANE
SCIENCES INDUSTRIELLES COURS-TD
Torseur Forme Torseur Forme
Liaison Liaison
Cinématique conservée Cinématique conservée
Pivot Rotule ou
en tout point
de
sphérique au point O
d’axe (o, x) l’axe (o, x)
de centre O
AT
Linéaire
Glissière de en tout point de rectiligne en tout point du
direction x l’espace de normale z et plan (o,x,z)
d’axe (o, x)
Hélicoïdale Linéaire
en tout point
de
annulaire
d’axe au point O
l’axe (o, x)
d’axe (o, x)
T (o, x)
ET
Pivot glissant en tout point de ponctuelle en tout point de
d’axe (o, x) l’axe (o, x) de normale z l’axe (o, z)
Sphérique à
doigt en tout point de
au point O Libre
l’espace
d’axe (o, x)
IS
Donc : V ( M S / R0 ) V ( M S / R1 ) V (O1 R1 / R0 ) ( R1 / R0 ) O1 M
d d d d
dt V ( M S / R )
0 V ( M S / R ) V (O R / R ) ( ( R / R ) O1M )
R0 dt
1
R0 dt
1 1 0 1 0
R0 dt
R0
A B C
D
d
Avec : A V ( M S / R0 ) ( M S / R0 )
dt R0
1èreTSI-SETTAT - 77 - M.ALAHYANE
SCIENCES INDUSTRIELLES COURS-TD
d
B V ( M S / R1 ) ..........................................................................
dt R0
d
V ( M S / R1 ) ..........................................................................
dt R0
d
C V (O1 R1 / R0 ) ..........................................................................
dt R0
d
D (( R1 / R0 ) O1M ) ..........................................................................
dt R
0
d
AT
(( R1 / R0 ) O1M ) ..........................................................................
dt R
0
d
(( R1 / R0 ) O1M ) .......................................................................... ...................................................
dt R
0
Donc :
T
( M S / R0 ) ..............................................................................................................................
.........................................................................................................................................................
(1)
ET
Supposons que le point M est lié à R1 on aura donc :
( M R1 / R0 ) ...................................................................................................................
( M S / R0 ) ....................................................................................................
Ou encore :
( M / R0 ) ..............................................................................................
TS
( M / R0 ) : Accélération ………….
( M / R1 ) : Accélération ………..
( M R1 / R0 ) : Accélération ………………………..
2( R1 / R0 ) V ( M S / R1 ) : Accélération …………….
1èreTSI-SETTAT - 78 - M.ALAHYANE
SCIENCES INDUSTRIELLES COURS-TD
T AT
ET
IS
TS
1èreTSI-SETTAT - 79 - M.ALAHYANE
SCIENCES INDUSTRIELLES COURS-TD
7- Applications :
1 – Porte-outil :
AT
On donne : OH h.x1 ; HC b.z 2 et HG rz 2 .
Questions :
1. Faire les figures planes de rotation traduisant le mouvement de : 1/0 ,2/1 et 3/2.
2. Exprimer 1/0 , 2/0 et 3/0 .
4. Déterminer V(c 2 / R 0) par :
a)dérivation du vecteur position T
3. Justifier que h et b sont des constantes et que r est variable.
ET
b)relation de transport des vitesses (champ de moment)
5. Exprimer V(G 3 / R 0) par la relation de composition de vitesses, en passant par le solide 2.
6. Déterminer : y 0 .(H / R 0)
7. Déterminer : z 2 .(G / R 0)
IS
TS
Figure 1
1èreTSI-SETTAT - 80 - M.ALAHYANE
SCIENCES INDUSTRIELLES COURS-TD
2 - le patin sur un excentrique
(E) est un disque de centre C, de rayon a et en liaison
y
pivot d’axe (O, z ) avec le bâti (B).
(P) est en liaison glissière de direction y avec le bâti (B)
P
et en liaison ponctuelle d’axe (I, y ) avec le disque (E).
y1
A I
x1 OC e. x 1 (e positif et constant) ; ( x, x 1 )
R(O, x, y , z ) est un repère lié à (B).
C
Déterminer : TIE/ B , TIP/ B , la vitesse de glissement au
O x
B point I du mouvement de (E) par rapport à
AT
E (P) :V (I E / P ) ainsi que les composantes de roulement et de
pivotement en I.
T
- Bâti 0 : fixe auquel est lié le repère (A,x0, y0 z0).
- Arbre 1 : arbre de sortie du moto-réducteur. En liaison pivot
d’axe (F , y 0 ) avec le bâti 0 et en liaison hélicoïdale d’axe
Moto-
réducteur
A
1
2
B
x0
y0
ET
(B, y 0 ) avec l’écrou 4. (hélice à droite de pas p).
L’arbre de sortie 1 du moto-réducteur tourne à la G
vitesse (1/ 0) 1 y 0 . 0
On poseV (B 2 / 0) Vy y 0 .
1- Donner la relation entreV (B 2 / 0) ,V (B 2 /1) etV (B 1/ 0) .
IS
2- Déterminer Vy en fonction de 1 .
3- Ecrire les torseurs cinématiques des mouvements relatifs sous leurs formes les plus simples :
V (1/ 0) ; V (2 / 0) et V (2 / 1)
Le système représenté ci-dessous est un ferme porte utilisant un vérin double effet .La porte (3) est articulée au
tour du point B. Le vérin est constitué d’un cylindre (1), en liaison pivot de centre A avec (0), et d’une tige (2)
articulée en C avec la porte (3).
Le problème étant plan, la liaison tige cylindre est assimilé à une glissière d’axe (AC).On suppose que l’étude
se fait au cours de la sortie de la tige.
Questions :
2
1
AT
3
A
B
T 0
ET
5 - Bielle-manivelle
L’ensemble étudié est un système bielle-manivelle appartenant à un compresseur. Les liaisons en A, B et C sont
des liaisons pivots dont les centres portent le même nom.
Le dessin du système est donné ci-dessous.
Questions :
IS
Quelle est la nature des mouvements Mvt1/0 ; Mvt3/0 .En déduire la nature des trajectoires; TB1/0 et Tc3/0.
Tracer V( B1/0) . Données : N1/0 650 tr/min et AB=50mm
Que peut on dire de V( B1/0) et V( B2/0) ; et de V( C2/0) et de V( C3/0)
Tracer V( C3/0)
Déterminer le CIR de 2/0, et déduire V(G2/0)
TS
Manivelle Bielle
Piston
1èreTSI-SETTAT - 82 - M.ALAHYANE
SCIENCES INDUSTRIELLES COURS-TD
6 – Presse à genouillère
T AT
ET
IS
TS
1èreTSI-SETTAT - 83 - M.ALAHYANE
SCIENCES INDUSTRIELLES COURS-TD
7 – Système bielle-manivelle : Loi d’entrée –sortie
Une loi "entrée-sortie" est la relation entre les paramètres de situation (position et orientation)
de la pièce d'entrée et les paramètres de situation de la pièce de sortie du mécanisme ou leurs dérivées.
Fonctionnement.
Lorsque la manivelle (1) est entraînée en rotation par un moteur, la bielle (2) transmet au
piston (3) un mouvement de translation rectiligne alternatif.
AT
Travail demandé.
Prendre la représentation donnée ci-dessous avec ses caractéristiques et paramètres.
T
Question 3 : Déterminer la loi E/S du système par fermeture géométrique.
Question 4 : En déduire la vitesse du piston par rapport au cylindre (c'est à dire la loi E/S en
ET
vitesse).
IS
TS
1èreTSI-SETTAT - 84 - M.ALAHYANE
SCIENCES INDUSTRIELLES COURS-TD
T AT
ET
IS
TS
1èreTSI-SETTAT - 85 - M.ALAHYANE
SCIENCES INDUSTRIELLES COURS-TD
R.S.G EN TRANSMISSION DE PUISSANCE
………………………………
………………………………
………………………………
RSG en I : ………………….
AT
……………………………....
O1
2.1) Train simple :
…………………………………………………………………
…………………………………………………………………
………………………………………………………………… 1
………………………………………………………………… 4’
…………………………………………………………………
TS
4
…………………………………………………………………
…………………………………………………………………
………………………………………………………………
………………………………………………………
0 3
............... ..................
k 5
1 ................ .................
2
Conclusion (généralisation): 5
sortie Z Menantes
2’
k ( 1) n
entrée Z Menées
avec n : nombre de contacts extérieurs entre les roues d’un engrenage.
1èreTSI-SETTAT - 86 - M.ALAHYANE
SCIENCES INDUSTRIELLES COURS-TD
Remarque : le contact entre une roue à denture intérieure
et une autre à denture extérieure n’est pas compté car il ne
change pas le sens de rotation de la roue menée par rapport
à la roue menante.
Application :
Un moteur électrique (Vitesse de rotation NM= 3500 tr/min) entraîne une vis sans fin (1). Le mouvement de
rotation de la vis sans fin (1) est transmis à l’arbre de sortie de la poulie (8) par la chaîne cinématique
composée de 3 sous-ensembles A,B et C.On donne le schéma cinématique et les caractéristiques des
AT
différents éléments de la chaîne cinématique de transmission de mouvement .
8 8 = 70 mm N8
N1=NM=3500 tr/min
r 8/7 =
5 6 7 7 = 35 mm N7
2
6 Z6 = 50 dents
A 5 Z5 = 30 dents
r 6/3 =
N6
Bâti (0)
1 B N3
3
4
7 TC
8
4
3
2
Z4 = 60 dents
Z3 = 25 dents
Z2 = 50 dents
r 2/1
N2
ET
1 Z1 = 2 filets N1
Rapport de
Rep. Caractéristique
transmission
N8= ?
Question :Déterminer la vitesse de rotation de sortie N8 ;comparer son sens de rotation à celui de (3)
(inverse ou identique). Ensuite calculer la vitesse linéaire de la courroie V.
IS
Les trains épicycloïdaux autorisent de grands rapports de réduction sous un faible encombrement et sont
régulièrement utilisés dans les boîtes de vitesse automatique.
La configuration ci-dessus est la plus utilisée. On peut avoir 2,3 ou 4 satellites. Leur nombre est sans influence
sur le rapport de transmission.
1èreTSI-SETTAT - 87 - M.ALAHYANE
SCIENCES INDUSTRIELLES COURS-TD
Le fonctionnement n'est possible que si l'un des trois éléments principaux, planétaire 1, planétaire couronne 3
ou porte satellites PS, est bloqué ou entraîné par un autre dispositif.
A) Formule de Willis :
Alors que généralement un mécanisme de transmission de mouvement possède un mouvement d’entrée et
un mouvement de sortie, nous avons ici un mécanisme qui possède 3 mouvements d’entrée/sortie : les
mouvements 1/0, 3/0, 4/0. On propose de déterminer la relation existant entre les vitesses de rotations
caractérisant ces 3 mouvements. Cette relation s’appelle la formule de WILLIS.
On fera l’hypothèse de roulement sans glissement en I et J.
T AT
ET
IS
TS
Exemple 1 Exemple 2
T AT
ET
PS PS
= ………………………………………… = ………………………………………
1 1
IS
Exemple 3 :
Soit les trains épicycloïdaux en série ci-dessous .Déterminer le rapport de réduction Ns/Ne en fonction des Z.
TS
NS
.........................................
Ne
1èreTSI-SETTAT - 89 - M.ALAHYANE
SCIENCES INDUSTRIELLES COURS-TD
6 – Applications
T AT
ET
IS
1èreTSI-SETTAT - 90 - M.ALAHYANE
SCIENCES INDUSTRIELLES COURS-TD
EXERCICE 3 : BOITIER DE COMMANDE DE RABOTEUSE
T AT
ET
IS
TS
1èreTSI-SETTAT - 91 - M.ALAHYANE
SCIENCES INDUSTRIELLES COURS-TD
EXERCICE 4 : Etude d’un différentiel de véhicule
Présentation :
Les différentiels sont utilisés sur les véhicules pour transmettre la puissance du moteur aux roues motrices. Ils
permettent à ces roues de tourner à des vitesses différentes, ce qui est nécessaire en virage pour assurer une
bonne stabilité du véhicule.
Sur un véhicule à 2 roues motrices (4x2), un seul différentiel est installé entre les roues droite et gauche.
Sur un véhicule à 4 roues motrices (4x4), trois différentiels sont installés entre les ponts avant et arrière, et
entre les roues droite et gauche de chaque pont.
AT
moteur
moteur
Etude préliminaire.
Véhicule 4x2
T Véhicule 4x4
ET
Les différentiels sont essentiellement constitués d’engrenages coniques. On se propose donc d’étudier un
engrenage conique seul.
I
B
1
O
x1
A
TS
x2
Notations : 2
Z1 Z2
AI m x2 et BI m x1 où m est le module de la 0
2 2
denture ; Z1 et Z2 les nombres de dents des deux pignons.
x1 et x2 sont perpendiculaires. On note 1 / 0 10 x1 et
2 / 0 20 x2 les vecteurs rotations des solides 1 et 2 par 1 3
rapport au bâti 0. O
x1
x2
1èreTSI-SETTAT - 92 - M.ALAHYANE
SCIENCES INDUSTRIELLES COURS-TD
Q 1: Déterminer 20 en fonction de 10 et des nombres de dents en utilisant la condition de roulement sans
glissement en I.
On considère maintenant l’association de 2 engrenages correspondant au schéma cinématique ci contre :
x1 et x2 sont perpendiculaires. On note 1 / 0 10 x1 , 2 / 0 20 x2 et 3 / 0 30 x1 les vecteurs rotations des
solides 1, 2 et 3 par rapport au bâti 0.
Z1, Z2 et Z3 sont respectivement les nombres de dents des pignons 1, 2 et 3 avec la particularité Z1=Z3.
Etude complète.
Le mécanisme retenu est un différentiel ZF utilisé sur un grand nombre de voitures de tourisme actuelles.
T AT
ET
différentiel classique différentiel autobloquant
x1 et x2 sont perpendiculaires. On note 1 / 0 10 x1 , 2 / 0 20 x2 , 3 / 0 30 x1 et 4 / 0 40 x1 les vecteurs
rotations des solides 1, 2, 3 et 4 par rapport au bâti 0.
Z1, Z2 et Z3 sont respectivement les nombres de dents des pignons 1, 2 et 3 avec la particularité Z1=Z3.
IS
4
TS
1 3
O
x1
0
x2
1èreTSI-SETTAT - 93 - M.ALAHYANE
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T AT
ET
IS
TS
1èreTSI-SETTAT - 94 - M.ALAHYANE
SCIENCES INDUSTRIELLES COURS-TD
On appelle action mécanique toute cause susceptible de maintenir un solide au repos ou de créer un
mouvement ou de déformer un solide (solide ou ensemble de solides).
- les actions volumiques ou à distance qui s'exercent sans contact entre les solides: pesanteur ou
AT
actions électromagnétiques
- les actions surfaciques ou de contact: entre deux solides (ou un solide et un fluide) en contact.
T
dF(M) .................................... sur un volume élémentaire dv
(S2)
Soient deux solides S1 et S2 en contact sur une surface ds. On isole S2. (S1)
L'action est dirigée vers l'intérieur du solide isolé.
M
Action en M de S1 sur S2: dF(M) ....................................
t (M)
dF(M) p(M) ds n (M ) q(M) ds t (M)
TS
(S2) dFt(M)
1èreTSI-SETTAT - 95 - M.ALAHYANE
SCIENCES INDUSTRIELLES
COURS-TD
1er cas : la vitesse de glissement en M entre S1 et S2 n'est pas nulle V (MS2/S1) 0
q(M) = f.p(M) avec f = coefficient de frottement en M entre S1 et S2
t (M) est opposée à la vitesse de glissement de S2/S1 (S2 étant le solide isolé)
Soit : t(M) V(M S /S ) ....
2 1
t(M).V(M S /S ) ...
2 1
q(M)
f = tan =
p(M )
Le cône de frottement est le cône de demi-angle au sommet
sur lequel se situe l'action élémentaire lorsque la vitesse de
glissement change de direction.
AT
2ème cas: la vitesse de glissement en M entre S1 et S2 est nulle V (MS2/S1) = 0
q(M) f.p(M) et t (M) de direction indéterminée
T
Le coefficient de frottement dépend de nombreux critères:
- nature des matériaux en contact (critère prépondérant)
- état de surface
- température
ET
- pression de contact
- vitesse de glissement
- présence de particules entre les 2 solides (lubrification, oxydation, impuretés...)
Valeurs moyennes:
acier/acier : 0,15 acier/Ferodo : 0,3
acier/bronze : 0,10 pneu/route : 0,6
IS
Premier principe de la statique: Toute action mécanique est entièrement caractérisée, d'un point de vue
mécanique, par un torseur.
S)
TS
F(Ext
T(Ext S) M (Ext S) avec M B (ExtS) = …………………………………….
A A
Cas particuliers:
- Actions mécaniques représentables par un couple:
.....................
T(Ext S) ....................................
A
- Actions mécaniques représentables par un glisseur:
.......................
T(Ext S) ................................... A
A
Pour tout point M droite d'action, M M = ….. F
1èreTSI-SETTAT - 96 - M.ALAHYANE
SCIENCES INDUSTRIELLES COURS-TD
............
{T(pesS)} = avec G (barycentre) tel que ………….. mOG ...........................
............
G
h
de son plan P, ne la traversant pas, est égale au
produit de la longueur de la courbe par le
périmètre du cercle décrit par son centre de
gravité.
P)
S= S = ………….
AT
Deuxième théorème de Guldin:
R
Le volume engendré par une surface S
plane tournant autour d'un axe de son plan, G
rG
h
ne la traversant pas, est égal au produit de G
l'aire de la surface par le périmètre du
cercle décrit par son centre de gravité.
T (S)
(S)
ET
V=
V =……………….
P)
Ces 2 théorèmes permettent de trouver des surfaces, des volumes ou la position de centres de gravité.
M
Avec : p0 = pression à la surface libre du fluide
= masse volumique du fluide
g = accélération de la pesanteur
z = profondeur au point M depuis la surface libre du fluide
TS
n
.........................................................
On a alors T(fluide S)
.........................................................
O
n (M) = normale en M dirigée vers ………………………
1èreTSI-SETTAT - 97 - M.ALAHYANE
SCIENCES INDUSTRIELLES COURS-TD
............................................
On a alors : T(Ext S)
..............................................
O
AT
D’où le tableau récapitulatif ci-dessous des torseurs statiques des liaisons.
Forme Forme
Liaison Torseur particulière Liaison Torseur particulière
conservée conservée
en tout en tout
appui plan point encastrement point
de normale de l'espace de l'espace
(O, z )
Sphérique à
au point O libre en tout point
doigt
de l’espace
d’axe
(o,y) et(o,z)
Remarque: les degrés de liberté de la liaison apparaissent sous forme de composantes nulles dans le torseur
statique (pas de transmission possible d'efforts si mouvement entre les 2 solides):
- rotation autour de x pas de moment sur x
- translation selon x pas de résultante sur x
1èreTSI-SETTAT - 98 - M.ALAHYANE
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1.4 – Applications :
Exercice 1 : Etude de la voûte d'un barrage
La figure ci-dessous représente un barrage poids fermant un réservoir d'eau .On a symétrie par rapport au plan
(O,x,z) .Pour assurer sa fonction, il est nécessaire qu'il ne bascule pas sous l'action de l'eau.
On donne : P(Q) g(h z)
Q.1.Pour étudier ultérieurement la condition de non-basculement, déterminer le torseur en O représentant
l'action de l'eau sur la voûte.
Q.2.Déterminer la position du centre de poussée, c'est-à-dire du point A pour lequel le torseur de l'action de
l'eau sur la voûte est modélisable par un glisseur.
T AT
ET
Exercice 2 : Vanne automatique
z
Le dispositif représenté figure 1 permet de maintenir constant le
niveau dans un bassin. A partir d’une certaine hauteur d’eau h, la
vanne s’ouvre automatiquement sous l’action des forces de
pression. Lorsque le niveau de l’eau a baissé, la vanne se referme barrage
sans intervention. La vanne a une forme rectangulaire de
IS
hauteur b 0,6 m .
h M
La vanne est articulée par rapport au barrage en A tel que
ouverture
OA a.z z A
L’eau exerce sur la vanne une action mécanique définie par une
O x
densité surfacique d’effort : f ( M ) e .g.( h z) où e est la masse
TS
1èreTSI-SETTAT - 99 - M.ALAHYANE
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AT
Question : Déterminer en O le torseur des actions de répartition de charge sur l'ensemble de la poutre.
T
*Les surfaces de contact sont limitées par un ½ cylindre de longueur L et de rayon R.
*Entre les surfaces de contact, la pression p est uniforme sur chaque élément dS situé autour du point M.
ET
IS
TS
Q.1. Déterminer le modèle global de l’action mécanique de l’arbre 2 sur le bâti 1 sous la forme d’un torseur
exprimé au point O.
AT
On utilise le modèle suivant pour déterminer l'action mécanique exercée par la plaquette 3 sur le disque 1 lors
T
d'un freinage. La plaquette est modélisée par une portion de couronne de rayons r et R et d'angle 2α considérée
en liaison glissière avec le bâti 0 suivant l’axe (O, z) .
On note M un point de la plaquette défini en coordonnées polaires tel que: OM uu ez
ET
IS
TS
Soit R(O,x, y,z) un repère tel que l’axe (O,z) soit confondu avec l’axe de la roue. Le plan (O,x,y) est placé
dans le plan médian du disque d’épaisseur 2e.
La plaquette 3 exerce sur le disque 1 une action mécanique représenté ,en chaque point M de la surface de
contact ,par une densité surfacique de forces f (M) pz tv ,sachant que le repère R (O,u,v,z) est tel que :
1
(x,u) avec et r u R
Les composantes normale et tangentielle p et t sont positives.
On suppose la pression p uniforme sur la surface de contact et on note f le coefficient de frottement entre le
disque et la garniture 3.
Données numériques : R 90mm;r 60mm;f 0,35;p 2MPa; 30
Q 1: Déterminer, au point O, le torseur d’action mécanique de la plaquette 3 sur le disque 1 en fonction de
p,f ,r,R,e et .
Q 2: En déduire le torseur d’action mécanique de l’ensemble des deux plaquettes 2 et 3 sur le disque 1 .Faire
l’application numérique.
1èreTSI-SETTAT - 101 - M.ALAHYANE
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2 - Isolement d'un système matériel:
Système matériel E = ensemble de solides et fluides qu’on veut étudier.
2.1 - Système isolé:
-tout ou partie d'un système matériel que l'on rend distinct de son environnement quantité de fluide,
partie de pièce, une pièce ou un ensemble de pièces...
L'espace est donc séparé en 2 parties: le système isolé E et son environnement E .
2.2 - Efforts intérieurs et extérieurs:
- efforts extérieurs appliqués à un système E = actions mécaniques exercées par E sur E modélisée par
un torseur.
- efforts intérieurs: actions exercées mutuellement par les différentes parties du système isolé.
3 - Principe fondamental de la statique:
3.1 - Equilibre d'un système matériel E par rapport à un repère R:
On dit que l’ensemble matériel (E) est en équilibre par rapport à repère R si, au cours du temps, chaque
AT
point de (E) conserve une position fixe par rapport au repère R.
Un solide (S) est en équilibre par rapport à un repère R, si ses paramètres de position par rapport à ce
repère sont constants.
3.2 - Enoncé du principe fondamental de la statique:
Pour qu'un système matériel E soit en équilibre par rapport à un repère galiléen, il faut que le
torseur des actions extérieures qui lui sont appliquées soit égal au torseur nul.
T T(E E) 0
Attention ! Ce n'est pas une condition suffisante!
(1)
ET
T(Extciseaux) = {0} mais les ciseaux ne sont pas en équilibre!
3.3 - Théorèmes généraux de la statique:
L’équation (1) nous donne :
- Théorème de la résultante statique: E en équilibre / Rg R(EE) = 0
Conséquence: en projetant ces 2 équations vectorielles sur un repère orthonormé, on trouve 6 équations
scalaires; la résolution d'un problème de statique revient donc à écrire et résoudre un système de 6 équations
scalaires.
3.4 - Théorème des actions réciproques (ou mutuelles): Soit E = E1 E2
Si un système matériel E1 exerce une action mécanique sur un autre système E2, alors E2 exerce sur E1
une action opposée.
3.5 - Equilibre d'un solide (ou ensemble de solides) soumis à 2 actions modélisables par des
glisseurs:
Notation: A ExtS = effort modélisable par un glisseur exercé en A par l'extérieur sur S B BExt
z
A
(S
A Ext S B Ext S y
TA(ExtS) = et TB(ExtS) =
A
0
B
0 AExt
x
1èreTSI-SETTAT - 102 - M.ALAHYANE
SCIENCES INDUSTRIELLES COURS-TD
A ExtS + B ExtS = 0 (1)
S en équilibre
AB B ExtS = 0 AB et B ExtS colinéaires donc B ExtS passe par A
De (1) A ExtS opposé à B ExtS donc A ExtS passe par B.
Théorème: si un solide (ou un ensemble de solides) est en équilibre sous l'action de 2 efforts modélisables
par des glisseurs, ceux-ci sont colinéaires et de somme nulle.
3.6 - Equilibre d'un solide (ou ensemble de solides) soumis à 3 actions modélisables par des
glisseurs:
CExt
A Ext S B Ext S
TA(ExtS) = TB(ExtS) =
AT
0 BExt
A B
0 C
z B
C
TC(ExtS) = Ext S
A
(S
0
C
y
x AExt
A ExtS + B ExtS + C ExtS = 0 (1)
S en équilibre
X = AB B ExtS
T
AB B ExtS + AC C ExtS = 0 (2)
AB et B ExtS
donc au plan P1 contenant A, B et B ExtS
ET
Y = AC C ExtS AC et C ExtS donc au plan P2 contenant A, C et C ExtS
De (2), X et Y sont colinéaires donc les plans P1 et P2 ont une normale commune et un point commun A ils
sont confondus donc B ExtS et C ExtS appartiennent au même plan P1 = P2 = P
De (1), A ExtS P les 3 glisseurs A ExtS , B ExtS et C ExtS sont coplanaires.
* soit I l'intersection de A ExtS et de B ExtS si elle existe
IS
Théorème: Si un solide, soumis à trois actions modélisables par des glisseurs, est en équilibre, alors ces
trois glisseurs sont: - coplanaires
- concourants ou parallèles
- de somme vectorielle nulle.
4 – Cas des problèmes plans:
Toutes les résultantes appartiennent au même plan (x,y par exemple) et tous les moments sont perpendiculaires
à ce plan.Les torseurs des actions mécaniques ont alors la forme simplifiée suivante:
5 – Applications : z
AT
5.1 . Etude d’un portique : A
OA h.z
OB L. y
Objectif : étudier l’équilibre du portique représenté ci-contre.
Hypothèses : 2
OC d . y
-les liaisons sont supposées parfaites.
-poids du tirant 2 négligeable devant les efforts mis en jeu. 0
Question :
T
Exprimer les actions mécaniques dans les liaisons centrées en
O, A et B en fonction des paramètres d, h, L, Fx et Fz. C
B y
ET
Application numérique : O
L = h = 5 m ; d = 4 m ; Fx = 50 N et Fz = 500 N. Fx
x F 0
1
Fz
5.2. Potence à tirant :
Une potence 2 est supportée par un mur 1 et par un tirant 3. Sur cette potence, en B, se situe un palan dont le
poids est connu (P = 2000 daN). Les points A, C et D sont des articulations, modélisées par des liaisons pivot.
IS
L’ensemble est supposé en équilibre. On néglige les poids de 2 et 3 par rapport aux autres efforts mis en jeu.
Ce problème admet comme plan de symétrie le plan A, x, y .
D
1
TS
y
2 30°
C
x 20
A B
2500 900
£
P
Q.1.Déterminer graphiquement les actions en C et D (actions sur le tirant 3), ainsi qu’en A (action du mur sur la
potence 2).Répondre sur document réponse DR.
Echelle pour les forces : 1cm 500 daN
Document Réponse
ère
1 TSI-SETTAT - 104 - M.ALAHYANE
SCIENCES INDUSTRIELLES COURS-TD
Isolement du tirant 3
D
………………………………………..
AT
Dynamique
Echelle pour les forces : 1cm 500 daN
Isolement de la potence 2
…………………………
T
ET
P
IS
………………………………….
I
2
C
TS
A
B
P avec P 2000daN
A(12) .................daN;C(32) .................daN;D(13) .................daN
T AT
ET
IS
TS
T AT
ET
IS
TS
T AT
ET
IS
TS
T AT
ET
IS
Questions :
TS
T AT
Q 4: Isoler 1 et déduire la direction de R 41
……………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………..
ET
Q 5: Isoler 4 et déterminer graphiquement les résultantes R 5 4 et R 1 4 en fonction de PT
…………………………………………………
…………………………………………………
…………………………………………………
…………………………………………………
…………………………………………………
IS
…………………………………………………
…………………………………………………
…………………………………………………
TS
T AT
ET
IS
TS
T AT
ET
IS
TS
1] DEFINITIONS
1.1] Hypothèses préalables
Les pièces sont modélisées par des solides indéformables.
Les liaisons sont parfaites (pas de frottement, …) et à contact bilatéral (contact maintenu
quelles que soient les actions mécaniques).
AT
Toutes les masses sont négligées.
Ti(S1 S 2 )
O 0 1
M (S li
S 2
)
avec :
T
l
Xi
M0 (S1 i S 2 ) Li x Mi y Ni z
Li
ET
Le torseur d’actions mécaniques peut s’écrire ainsi : T (S1 S 2 ) Yi Mi .
i Z N i
O i
Les composantes Xi, Yi, Zi, Li, Mi, Ni non nulles sont les inconnues statiques de la liaison li.
nsi est le nombre d’inconnues statiques indépendantes.
La liaison li entre deux solides (S1) et (S2) peut être définie par un torseur cinématique :
i
V (S 2 /S1 ) i (S2 / S1 )
O i
V (O S 2 / S1
)
avec :
i (S2 / S1 ) i x i y i z
V
i (O S2 / S1 ) ui x v i y w i z
i ui
TS
Les composantes i, i, i, ui, vi, wi non nulles sont les inconnues cinématiques de la liaison li.
nci est le nombre d’inconnues cinématiques indépendantes.
O i
Ni O
0 0
nsi = … nci = …
AT
On note Téq1.2 , le torseur d’actions mécaniques de la liaison équivalente.
l On note Véq1.2 , le torseur cinématique de la liaison
S1 é1.2 S 2
équivalente.
2] LIAISONS EN PARALLELE
T
Il y a n liaisons en parallèle entre les solides S1 et S2.
l1
ET
S1 S2 S1 lé1.2 S2
li
ln
2.1] torseur d’actions mécaniques de la liaison équivalente
T0 représente le torseur des autres actions mécaniques extérieures s’exerçant sur S .
IS
S0
x
équivalente Téq1.2 .
2.4] hyperstatisme
Le nombre total d’inconnues statiques dans les n liaisons en parallèle est : NS ............................ .
rs est le nombre d’équations scalaires indépendantes obtenues par le P.F.S.( rs ……………)
AT
Le degré d’hyperstatisme h de la liaison équivalente aux n liaisons en parallèle est égal au
nombre total Ns d’inconnues statiques moins le nombre rs de relations indépendantes entre ces
inconnues.
h = …………………… (c)
2.5] mobilité
3] LIAISONS EN SERIE
n liaisons sont en série entre deux solides So et Sn, si elles sont disposées à la suite l’une de
l’autre par l’intermédiaire de (n-1) solides. Le solide Si ( i variant de 1 à n-1) n’est soumis qu’à l’action
mécanique des solides Si-1 et Si+1.
TS
l1 l2 ln
S0 S1 S2 Sn- Sn
S0 lé0.n Sn
C’est une chaîne continue ouverte.
T i représente le torseur d’actions mécaniques de la liaison l (action mécanique de S sur S ).i i-1 i
Véq0.n (Sn /S0 ) représente le torseur cinématique de la liaison équivalente lé0.n de Sn par
rapport à S0.
AT
En utilisant la composition des torseurs cinématiques, on écrit :
V(S /S ) ............................................
n 0
d’où : V ......................... (f)
éq0.n
3.3] hyperstatisme
T
La relation (e) permet de calculer toutes les composantes des torseurs d’actions mécaniques
T i en fonction de celle de Téq0.n .
ET
D’où la liaison équivalente léqo.n est …………………………… : h .............. . (g)
3.4] mobilité
Le degré de mobilité mu de la liaison équivalente est égal au nombre d’inconnues cinématiques
indépendantes du torseur cinématique de la liaison équivalente.
mu est aussi le degré de mobilité utile de la chaîne continue ouverte.
IS
On pose : N C ............................... .
Aucun mouvement élémentaire de la liaison li est interdit par une autre liaison entre S0 et Sn. D’où :
Le degré de mobilité mC de la chaîne continue ouverte est égal à Nc.
m .......................... (h)
C
TS
On pose : m mu m (i)
C i
mi est le degré de mobilité interne de la chaîne continue ouverte.
Exemple : ………………………………………………………………...
3.5] exemple
S2 l1: liaison appui plan de normale z
z
l2: liaison rotule de centre O
S1
a) déterminer le torseur d’actions mécaniques de la liaison
l2 équivalente entre S0 et S2.
S0 O y b) déterminer le torseur cinématique de la liaison équivalente entre
l1 S0 et S2. Quel est le nom de cette liaison équivalente.
c) déterminer mi.
T AT
ET
4.2] Etude cinématique :
Soit un mécanisme formé de NP solides reliés par NL liaisons :
IS
TS
Pour chaque liaison élémentaire on peut écrire le torseur cinématique. Chaque torseur comporte n Ci
inconnues cinématiques indépendantes (1 pour une pivot, 2 pour une pivot glissant, 5 pour une
ponctuelle,...).
.................. ,on
n
Pour chaque cycle indépendant, en écrivant la fermeture cinématique : Vi
i 1
obtient 6 équations. Donc pour toutes les boucles on écrit donc E C ....................... équations.
Le nombre total d’inconnues cinématiques est : N C ...............
Le système obtenu est un système de EC équations avec NC inconnues. Soit rc le rang de ce
système.
(rc :nombre d’équations scalaires indépendantes entre les Nc inconnues cinématiques) .
Le degré de mobilité du mécanisme est donc : mC ...........................
Exemple :
L3 : ……………………………….
S3 S2
AT
L4 : ………………………………
L5 : ……………………………… S0
Nombre cyclomatique:
....................................
0/0 ....................................
.... ... .... ... .... ... ... D’où : (I)
.... .... .... ......................
O O O
...................
..... ..... .....
0/0 ................................... .... ... .... ... .... ... ... D’où : ...................
.... .... .... ...................
(II)
O O O ...................
AT
Le nombre total d’inconnues statiques est donc : Ns .........................
On peut donc écrire un système linéaire de ES équations avec Ns inconnues.
Soit rS le rang du système (nombre d’équations scalaires indépendantes entre les Ns inconnues
statiques) donc : rS ..........................
T
Remarque : m C ............................. (nombre d’équations supplémentaires).
ET
Si h=0 alors il est possible de déterminer toutes les inconnues de liaison, le système est alors
………..
……...
Si h>0, (plus d’inconnues que d’équations indépendantes) le rang du système est donc tel qu’il n’est
pas possible de déterminer chaque action de liaison. Le nombre d’inconnues de liaison non
déterminées représente le degré d’hyperstaticité.
IS
Exemple :
Soit le système de commande d'une table en translation représenté par le schéma suivant :
G
1 A y 1 L1 Fe2
TS
x
O 2 z L0 L2
0
0 B
OA b.x OB h.y
Etude statique :
Les trois torseurs statiques relatifs aux trois liaisons admettent le point A comme point de réduction.
1èreTSI-SETTAT - 119 - M.ALAHYANE
SCIENCES INDUSTRIELLES COURS-TD
.................... ................
Isolons (1) : …………………………………………………..d’où : .................... et .................... (I)
.................... ....................
Isolons (2) :
.................... ....................
………………………………………………………………………d’où : .................... et .................... (II)
.................... ....................
(I) et (II) donnent …… équations indépendantes donc le rang du système est : rs =…..
AT
Le nombre d’inconnues statiques introduit par trois liaisons : N S ...........................
T
En examinant les ………. équations on déduit que les quatre inconnues hyperstatiques sont :
................................ A
ET
A : ………………………………………………
................................ B B : ………………………………………………
C et D: ………………………………………………
................................C
…………………………
................................ D
T AT
ET
IS
TS
T AT
ET
IS
TS
T AT
ET
Q.4.Pour les solutions ci-dessous, déterminer la mobilité et le degré d'hyperstatisme.
IS
Remplacer les liaisons pivot entre 1 et 2 et entre 2 et 3 par des liaisons rotules.
Remplacer la liaison pivot entre 2 et 3 par une liaison sphère cylindre d’axe (B, z0) et la liaison pivot entre 1
et 2 par une liaison pivot glissant suivant (A, z0).
T AT
ET
IS
TS
La mise en place d’une bobine vide sur une enrouleuse est réalisée par un mécanisme élévateur qui déplace
verticalement la bobine jusqu’à ce que son axe soit sensiblement aligné avec celui de la broche puis fixée de
façon automatique sur cette dernière. Il revient ensuite à sa position initiale.
Ce mécanisme élévateur représenté ci-dessous est constitué d’un bâti (0), de deux colonnes de guidage (1) et
(1’) et d’une fourche (2) supportant la bobine (3).
AT
F
m
T
ET
IS
TS
T AT
ET
IS
TS
T AT
ET
IS
TS
I. DEFINITION :
Une solution constructive d’assemblage a pour fonction de LIER DES PIECES LES UNES AUX AUTRES, en
utilisant différents moyens d’assemblage : Par organes filetés, collage, soudages …
AT
éléments liés.
- Assemblage NON DEMONTABLE (PERMANENT) : Impossible de supprimer la liaison sans
provoquer la détérioration des pièces ou des éléments liés.
II.3. ASSEMBLAGE ELASTIQUE OU RIGIDE :
- Assemblage ELASTIQUE : Un déplacement d’une pièce provoque la déformation d’un élément élastique
(ressort, caoutchouc).
- Assemblage RIGIDE : L’assemblage n’est élastique dans aucune direction de déplacement.
T
II.4. ASSEMBLAGE PAR OBSTACLE OU PAR ADHERENCE :
- Assemblage PAR OBSTACLE : Un élément fait obstacle au mouvement entre pièces.
- Assemblage PAR ADHERENCE : L’assemblage est obtenu par le phénomène d’adhérence dû au
frottement entre les pièces.
ET
II.5. ASSEMBLAGE DIRECT OU INDIRECT :
- Assemblage DIRECT : La forme des pièces liées sont directement en contact.
- Assemblage INDIRECT : L’assemblage nécessite un ou des éléments intermédiaires.
2. BOULON (fig. 2) :
BOULON = VIS + ECROU
Les pièces à assembler possèdent UN TROU LISSE ,Le trou taraudé se trouve dans l’écrou.
3. GOUJON (fig. 3) :
Il est composé d’une tige, filetée à ses 2 extrémités séparées par une partie lisse.
Le goujon (1) est implanté dans la pièce (5) possédant un trou TARAUDE
L’effort de serrage axial nécessaire au MAintien en Position (MAP) est réalisé par l’écrou(2).
Détail : Détail :
AT
Contre-écrou Ecrou auto-freiné (Nylstop)
T
ET
2. FREINAGE PAR OBSTACLE (sécurité absolue) :
Rondelle frein
Plaquettes, arrêtoir à ailerons Goupille « V » (Utilisée avec un écrou à encoches pour le
serrage des roulements)
Languette de la rondelle rabattue
A TRAVERS L’ECROU dans une encoche de l’écrou
IS
(écrou a créneaux)
Rondelle frein
TS
Ecrou à encoches
DERRIERE L’ECROU
Clé
Goupille « V »
AT
2. ANNEAUX ELASTIQUES :
Les anneaux élastiques sont destinés à arrêter en translation une pièce cylindrique par rapport à une autre.
Anneaux élastiques à montage AXIAL (CIRCLIPS) Anneaux élastiques à
Pour Arbres Pour Alésages montage RADIAL
(Anneaux d’arrêts)
T
ET
3. DENTELURES :
Les axes dentelés permettent transmission d’un couple et le calage angulaire d’un
organe de commande dans plusieurs positions.
IS
L’immobilisation de l’organe est réalisée par ajustement serré (sans jeu) ou par
pincement (voir assemblage par adhérence).
Dentelure
4. CANNELURES : Cannelures
Les cannelures sont utilisées pour transmettre un couple entre arbre et moyeu. Elles
sont plus performantes que les goupilles et les clavettes mais réservées à des
TS
fabrication en série.
Moyeu
Arbre cannelé
5. CLAVETTES :
Un clavetage se réalise entre un arbre et un moyeu s’assemblant par l’intermédiaire
de formes cylindriques ou coniques. 3 - Clavette
ELEMENTS CONSTITUTIFS : 2
Jeu
AT
Arbre + Moyeu Arbre + Moyeu+ Clavette Arbre + Moyeu + Clavette+
vis + rondelle plate
DIFFERENTS TYPES DE CLAVETTES :
Clavette parallèle
forme A forme BT
Clavette parallèle Clavette parallèle
forme C
Clavette disque
ET
III.3. PAR ADHERENCE :
IS
Tampon
AT
Avant le montage, la cote effective de l’arbre (d2) est légèrement
supérieure à la cote effective de l’alésage (d1).
On oblige l’arbre à pénétrer dans l’alésage avec un maillet
ou une presse …
IV.4. PAR SOUDAGE :
1. Soudage autogène (fig. 1) : Les pièces à assembler, de même nature ou de composition voisine,
participent à la constitution du cordon de soudure (fig. 2). L’assemblage est « homogène », c’est à dire
« fait du même métal ».
T
Exemple : Soudage au chalumeau oxyacéthylénique surtout employé pour souder des toles minces.
2. Brasage (fig. 1) : L’assemblage est hétérogène. La formation du cordon de soudure (fig. 2) est assurée
par la seule intervention du métal d’apport qui agit comme une colle (les pièces conservent leurs contours
ET
primitifs).
Brasage tendre : Soudage à l’étain pour souder des fils éléctriques.
Brasage fort : Soudage à l’argent ou au cuivre pour souder des canalisations.
3. Soudage électrique par résitance : Aucun métal d’apport. Le passage du courant crée un échauffement
qui provoque une fusion locale et le soudage des pièces.
Soudage par point ou à la molette : Surtout employé pour les travaux de tôlerie.
IS
Fig. 1
Corps
Le rebord du corps est
rabattu sur le couvercle
Corps
IV.6. PAR INSERTION AU MOULAGE :
Une pièce est emprisonnée au moulage dans la matière constitutive d’une autre pièce.
Exemple : Moulage du manche plastique sur la lame d’un tournevis en acier.
T AT
ET
1.2. Module d'élasticité longitudinale E (N/mm²) ou Mpa
Il caractérise la pente de la droite de proportionnalité précédente et l'élasticité du matériau testé.
Plus E est grand, plus le matériau est rigide et inversement.
IS
C'est la contrainte maximale que peut supporter le matériau avant d'atteindre la zone de striction.
Utilisé dans le calcul des organes de sécurité. Souvent appelée résistance à la rupture.
1.5. Phénomène d'écrouissage
Surtout employé en compression, il permet d'augmenter la limite élastique Re sans modifier la
résistance à la rupture Rr. Dans un premier temps le matériau est déformé plastiquement avant point
de striction, chemin OB. Au relâchement le "déchargement" se fait suivant la droite BO' parallèle à
OA. Après remise en charge, la nouvelle courbe caractéristique du matériau est devenu O'BC avec
Reb comme nouvelle limite élastique.
Courbes de traction de divers matériaux (Voir ci-dessous)
AT
2. ESSAI DE RESILIENCE
T
La résilience, de symbole général K,
caractérise la capacité d'un matériau à absorber
ET
les chocs sans se rompre. Ce risque est
amplifié aux basses températures. Elle est
mesurée sur des machines du type Charpy
(éprouvette sur deux appuis) ou Izod
(éprouvette encastrée).
L'essai, qui est un essai comparatif entre
matériaux, mesure l'énergie qu'il faut fournir à
IS
W0 W1
Deux cas : Kcu ou Kcv =
S0
Point d’application du
choc
S0 Eprouvette
AT
HB F
10. 5 25 d 2
4
Vickers, est obtenue par lecture directe d'une longueur d'enfoncement d'un pénétrateur bille acier ou
cône diamant.
Une précharge (Fo) permet de faire une empreinte initiale et, par-là, d'éliminer les incertitudes
propres aux défauts de la surface.
I.1- Principe :
Le moule non permanent est une structure principalement réalisée en matériaux de moulage (sable et
chassis), composée d`une ou de plusieurs parties et offrant après assemblage un évidement appelé empreinte
finale.
Cette empreinte correspond à la pièce brute (en tenant compte du retrait) et aux systèmes de remplissage et
d’alimentation. Après coulée de l’alliage,cette structure est désagrégée (décochage) pour extraire la pièce brute.
Chaque partie du moule correspondant à une forme de la pièce constitue une empreinte partielle.
AT
Tube pour empreinte
Descente de coulée - Démoulage du
modèle
- Taillage du
système de
remplissage (a) et
d’alimentation (b)
Pièce à obtenir Modèle Serrage chassis de Serrage chassis
dessus de dessous
Pièce brute
IS
Noyau Porté de
TS
noyau
Le moule permanent peut supporter plusieurs coulées successives avant sa mise hors service. Les
opérations fondamentales que sont le moulage (obtention des formes), le remplissage en alliage liquide,
l'alimentation de la pièce pendant la solidification, et enfin le démoulage de cette pièce sont assurées par le
moule qui devra donc être mécanisé presque totalement.
Le remplissage et l'alimentation sont déterminés par la pesanteur, le moule étant appelé coquille, d'où la
désignation courante de cette technique de moulage: coulée en coquille, par gravité.
Ce procédé peut être utilisé avantageusement à partir d’une série minimale de 2000 pièces.
Semelle
Pièce
Ejecteur
AT
Nota : Il existe des machines à couler sous pression. L’appareillage nécessaire est complexe. Ce procédé n’est
rentable qu’à partir d’une production de 10000 pièces.
Exemple :
T
ET
IS
TS
T AT
II – les engins de frappe :
2-1- Le forgeage manuel:
le forgeage manuel est la forme de forgeage la plus simple, et était l'une des premières méthodes de
ET
travail du métal . Le forgeron utilise encore des outils traditionnels : le marteau, l'enclume, les
dégorgeoirs, les tranches……….etc.
2-2- Le forgeage industriel :
Les engins employés sont classés selon leur mode d'action :
a-Les engins de choc :
*Les moutons : l'énergie est entièrement apporté par la chute libre d'une masse qui est par des
glissières. La masse tombante est relevée de diverses façons (chaîne, courroie,
IS
avec les engins de choc, l'énergie totale de déformation est fournie par plusieurs frappes
successives détérioration de la machine et outillage d’où l'idée de déformer avec pression; Les
engins de pression mettent à profit trois principes :
AT
Nota :
Les matrices sont monoblocs quand les efforts
sont importants, elles sont en plusieurs parties
quand les coups sont rapides et les efforts
modérés.
T
ET
Matrice supérieure et inférieure en plusieurs parties
III – Le forgeage libre :
La forge libre est la plus ancienne des techniques de forgeage. Elle permet d'obtenir à chaud des
pièces mécaniques brutes dont la forme est atteinte au terme d'un nombre plus ou moins grand de
transformations successives.
La technique utilise généralement des outils aux formes simples(standards) pour réaliser des
IS
Exemple de pièce :
TS
IV – Estampage – Matriçage :
L’estampage est réservé aux alliages ferreux et le matriçage aux alliages non ferreux.
4-1-Principe :
C’est la mise en forme par choc ou pression d’un lopin métallique intercalé entre les gravures de
bloc d’acier dur appelés matrices. Sous l’action des forces extérieures, le métal se déforme et
remplit les empreintes. Suivant la forme de la pièce à obtenir, on peut être amené à faire subir au
lopin de départ une succession d’ébauches destinées à répartir convenablement le métal dans les
gravures de finition. Le lopin de départ à déformer est débité dans des barres par cisaillage.
4-2-but :
Le forgeage à chaud a pour but de modifier la forme du lopin. Il a pour conséquence de modifier
AT
la constitution interne du matériau (déformation du grain) et de modifier ses caractéristiques
mécaniques. Cette modification de la forme du grain permet d'observer un fibrage favorisé par le
corroyage (déformation plastique) du matériau
T
ET
c - Choix d’une machine :
Le choix est soit technique, soit économique. Il est fonction du poids de la pièce, de la série, de
la matière et de la complexité de sa forme
IS
V – Pliage - Emboutissage
5-1- Pliage
AT
a- principe :
On plie une ébauche ou un flan, reposant sur deux ou plusieurs points d’appui ou encastré, sous
l’action d’une force. Si l’effort est suffisant, le flan subira des déformations permanentes et il ne
retrouvera pas ses dimensions initiales.
b- procédés de pliage :
T
ET
c- exemple :
IS
5-2- Emboutissage :
a- principe :
TS
L’emboutissage est un procédé de formage par déformation plastique d’une surface de métal
entraînée par un poinçon dans une matrice. La surface est transformée par déplacement
moléculaire de la matière difficilement réversible. On considère que la pièce obtenue n’est pas
développable.
2- Cisaillage :
a- principe :
Une cisaille est constituée d’une lame inférieure
généralement fixe et d’une lame supérieure mobile. Sous
l’action de celle-ci, il se produit une déformation élastique
puis une déformation permanente suivie d’un glissement
AT
avec la décohésion du métal
b- Modes de cisaillage :
On distingue trois modes industriels de cisaillage : cisaillage à lames //, à lames obliques
ou à lames circulaires.
L1 T
ET
Cisaille à lames // Cisaille à lames obliques
Cisaille à lames circulaires
c- Dimensions des lames :
Les cisaille à lames // les longueurs des lames peuvent atteindre 6m.
Les cisailles à lames obliques ou circulaires 1m
d- Effort de cisaillage :
C’est le produit de la section cisaillée par Rc (résistance au cisaillement).Rc 0.8 Rm
IS
* Cisaille à lames // :
F L1 * e * Rc
a- principe :
Un poinçon de section donnée et une matrice associée remplacent les deux lames de la cisaille. Le
mécanisme est le même, l’effort est fonction de la longueur du périmètre découpé.
AT
Nota : un des problèmes du découpage consiste à bien imbriquer les pièces de façon à réduire les chutes
T
ET
IS
TS
AT
Brasage et Soudo-brasage : l’assemblage est
hétérogène. La formation du cordon est assurée
par la seule intervention du métal d’apport qui
agit comme une colle.
Métal de base : constitue les parties à assembler, de même nature ou de nature différente
T
Métal d’apport : identique ou différent du métal de base. Peut intervenir partiellement ou en totalité
dans la formation du joint
ET
II- Domaines d’application :
Le soudage s’applique à tous les matériaux métalliques. Ses principaux domaines d’application
dans le domaine de l’acier : la mécanique au sens large et la construction métallique, pour lesquels il
constitue le moyen d’assemblage n°1.
Avantages du soudage, par rapport aux autres techniques d’assemblage :
- Assure une continuité métallique de la pièce, lui conférant ainsi des caractéristiques au
niveau de l’assemblage équivalentes à celles du métal assemblé (mécaniques, thermiques,
IS
AT
a- Electrodes :
Elles sont composées d’un fil métallique (âme) et d’une gaine de produits
T
enrobant le fil (enrobage). Les rôles de l’enrobage sont :
- favorise l’amorçage et la stabilité de l’arc
- protège le métal en fusion pendant son refroidissement contre l’oxydation
ET
b- Intensité de soudage :
Sa valeur maximale-minimale est indiquée par le constructeur sur les paquets
d’électrodes. La relation ci-après donne une valeur approchée de Is en fonction de Ø
de l’âme.
s 50( 1)
IS
AT
a- les positions de soudage :
T
ET
b- Limitation du procédé :
le procédé est réservé pour les tôles fines et les tubes. il nécessite d’opérer en une seule
passe . e ≤ 8 mm (métaux lourds)
e ≤15 mm (métaux légers)
IS
AT
dans les copeaux avant d'avoir le temps de pénétrer dans la pièce. Moins sollicitée en
température, la pièce conserve sa stabilité dimensionnelle originelle.
L'état de surface de la pièce à usiner est amélioré par l'écoulement plastique du matériau dans
la zone de cisaillement. L'augmentation du débit des copeaux autorise une meilleure productivité.
2. Les machines
Les machines sont classées en deux catégories :
Tournage : La pièce tourne, l’outil se déplace par rapport à la pièce : pour réaliser des pièces de
ET
révolution.
2.1.Le fraisage
Dans le cas du fraisage : l’outil tourne, la pièce se déplace. Les centre de fraisage
comportent généralement 3 axes (que l’ont peut commander individuellement pour faire des
formes complexe : hélices…) et un plateau tournant pour présenter toutes les faces de la pièce
devant la broche.
IS
On peut aussi imaginer de monter l’outil au bout un bras de robot. Voir exemple ci-contre.
L’outil tourne, la pièce se déplace par rapport à l’outil. Cela permet de réaliser des formes planes, des
moules…
Usinage en roulant Usinage en bout Usinage mixte
TS
2.2. Le tournage
La pièce tourne, l’outil se déplace par rapport à la pièce ; Cette opération permet
de réaliser des pièces de révolution.
Détail du tour conventionnel :
On voit la broche à gauche et le trainard sur lequel est monté l’outil.
2.3. Le perçage
AT
Le perçage est une forme de fraisage avec une caractéristique particulière :
l’outil doit plonger dans la matière. Il faut donc qu’il soit capable de
couper au centre (zone ou la vitesse de coupe est nulle).
Le foret le plus courant est en ARS, il peut être revêtu d’une couche de
carbure (couleur or), mais il existe des fraises à percer, l’arête de
coupe étant formée de deux plaquette se chevauchant au centre, afin de
pouvoir couper le centre du trou.
T
ET
IS
TS
AT
N Vc D [m] = diamètre usiné au point considéré de l’arête tranchante
D
T
Le mouvement de coupe anime l’outil (fraise tournante). Le mouvement d'avance est un mouvement de
translation de l'outil.
ET
IS
1. MODELEUR VOLUMIQUE :
AT
Des pièces ;
Des assemblages ;
Des mises au plan d'une pièce ou d'un assemblage.
Une pièce dans un modeleur 3D est constituée d’un volume de base sur lequel est réalisé des fonctions
technologiques dont certaines nécessitent une esquisse.
1.1. Esquisse :
T
Une esquisse est une figure cotée tracée sur l'un des plans initiaux ou sur une surface plane de la pièce.
Elle est toujours associée à une fonction technologique.
ET
1.2. Fonction technologique :
Une fonction technologique permet d'ajouter ou enlever de la matière à une pièce. On trouve des fonctions
technologiques qui nécessitent des esquisses, d'autres s'appuient simplement sur les arêtes et les surfaces de
la pièce. Certaines créent automatiquement leurs esquisses.
IS
Bossage /Extrusion
Bossage /Extrusion
Bossage/révolution
AT
3. CREATION D’UNE PIECE SIMPLE :
Toute pièce est décomposable en un ou plusieurs volumes élémentaires. Pour créer une pièce dans un
modeleur volumique on crée un volume de base et par la suite on ajoute et/ou on retranche des volumes
élémentaires jusqu'à obtention de la pièce voulue. L'ajout des volumes est traduit par des fonctions d'ajout de
T
matière : bossage, symétrie, etc. Le retranchement d'un volume se traduit par des fonctions d'enlèvement de
matière : enlèvement de matière par extrusion, chanfrein, perçage, etc.
Exemple 1 :
ET
On crée une esquisse 2D, puis on applique une fonction 3D :
IS
Esquisse 1 sur un plan initial Volume de base (bossage) Esquisse 2 sur une face
Esquisse 3 sur une face Enlèvement de matière /extrusion Esquisse 4 sur une face (cercle)
Exemple 2
AT
Perçage Répétition circulaire Pièce terminée et coloriée
T
ET
IS
TS
T AT
ET
5.UTILISATION DES OUTILS D’AFFICHAGE.
Effacer tous les fichiers et répertoires placés à l’intérieur du répertoire « mes documents élève » situé
sur le bureau, à l’exception du répertoire « Digiview » (s’il existe).
La représentation 3D de la crosse de la pompe doseuse est donnée dans le répertoire SII Elève / TP Sup / TP 15.3.
Copier le fichier « crosse » dans le répertoire « mes documents élève », puis ouvrir ce fichier.
Essayer TOUS les outils de la barre d’outils Affichage.
NB1 : Visionner bien cette pièce, car c’est cette dernière qui sera dessinée…
IS
NB2 : L’icône nommé « Normal à » est intéressant pour obtenir une vue perpendiculaire à
une face.
Cliquer sur Fichier / Fermer.
- Standard,
- Affichage,
- Esquisse,
- Fonctions.
6. CREATION D’UN ASEMBLAGE SIMPLE :
TS
Un assemblage constitué de plusieurs pièces peut être créé à partir de modèles pièces standard ou crées déjà
par l’utilisateur. On importe dans ce modèle chaque pièce du mécanisme ou un sous ensemble du mécanisme,
puis on applique entre les surfaces des différentes pièces des contraintes géométriques (coïncidence, tangence,
etc.). Les pièces se positionnent les unes par rapport aux autres d'une façon automatique.
Réglage des barres d’outils.
Fermer la pièce qui vient d’être créée.
Cliquer sur Fichier / Nouveau et choisir « Assemblage ».
Cliquer sur la croix pour fermer le menu « Insérer un composant ».
Cliquer sur Outils / Personnaliser, décocher « Activer le Gestionnaire de
commandes », puis garder seulement les barres d’outils :
- Standard (barre habituelle sur tous les logiciels),
- Affichage (barre pour différents zoom ou vues),
- Assemblage (barre servant à insérer des composants, à les déplacer, à les contraindre…),
Exemple :
AT
Vis
Axe
(3)
Levier (2)
T
ET
Coïncidence entre les Coaxialité entre 3 et les
surfaces planes de 1 et 2 trous de 1 et les trous de 2
Pièces importées
Coaxialité entre les trous Coïncidence entre la surface
de 1 et 2 cylindrique de 3, 2 et 1
IS
TS