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A. RECHIA
TABLE DES MATIRES
I. Objectifs 2
1
I. Objectifs
On appelle système mécanique un ensemble organisé des pièces reliées par des
liaisons et destiné à remplir une fonction bien déterminée.
2
II.2. Analyse cinématique
L’analyse cinématique d’un mécanisme permet d’établir des relations entre les
vitesses issues de la fermeture cinématique de chaîne.
La fermeture cinématique de chaîne est l’écriture de la loi de composition des
mouvements sous la forme :
Cette relation tensorielle se traduit par l’écriture de deux équations vectorielles qui,
projetées dans un repère, vont donner 6 équations scalaires.
On peut, de la même façon que pour l’étude géométrique, en tirer une (ou des)
relation(s) entre les paramètres cinématiques d’entrée et ceux de sortie. On définit
ainsi la fonction de transfert cinématique du mécanisme.
L’analyse des actions mécaniques permet d’établir des relations entre le torseur
d’effort d’entrée et celui de sortie d’un mécanisme. Cette étude peut être menée soit
en statique soit en dynamique.
On définit ainsi la fonction de transfert du mécanisme au niveau des efforts.
Re gides
Modèles des pièces Petite déformation
Déformables Grande déformation
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Le modèle de la théorie des mécanismes que nous adoptons (couramment
employé en Bureau d’Etude (BE).) dans cette étude est :
P arfaites indeformables
Modèles des pièces
Forme geometriquement parfaites
Exemple : Pour une liaison ponctuelle entre les pièces P1 et P2, le contact entre les
pièces est supposé maintenu quel que soit le sens des actions mécaniques sur les deux
pièces.
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IV Structures des mécanismes
Un système mécanique est réalisé à partir de P pièces reliées entre elles par N liaisons,
qui forment des chaines de pièces.
Exemple:
Un arbre est un chemin extrait d’un graphe de liaisons, tel qu’en le parcourant, on
ne rencontre pas deux fois le même sommet.
Exemple:
Cycle :
Un cycle est un chemin fermé tel qu’on le parcourant, on rencontre une seule fois le
même somment.
Exemple:
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Remarque :
Le degré de complexité d’ne chaine complexe est caractérisé par un
nombre nommé « cyclomatique » et noté donnant le nombre minimal de
boucles qu’il est nécessaire d’étudier pour définir complètement le
mécanisme.
Une chaine fermée simple a un nombre cyclomatique de 1
La théorie des mécanismes s'applique uniquement à l’étude des chaînes
fermées des pièces.
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Remarque :
Il existe une troisième chaîne fermée, 1-2-3-4-5-1, mais qui se déduit des
deux précédentes
Il est indispensable d'extraire les μ chaînes continues fermées de la chaîne
complexe de telle manière que chaque liaison apparaisse au moins une
fois
Remarque :
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- Lorsque dans un mécanisme, les déplacements des pièces ne font intervenir que trois
paramètres variables, deux translations dans un plan et une rotation autour de l'axe
normal au plan, alors le mouvement des pièces est dit "plan" et le mécanisme peut être
modélisé par un schéma cinématique plan.
Soit R(o, x, y, z) un repère de référence et soit deux pièces P1 et P2 qui sont liées par
une liaison L12. La liaison L12 entre les deux pièces P1 et P2 au point O peut avoir
plusieurs fonctions:
1 / 2
C1 / 2 ( o, x , y ,z )
V O1 / 2
o, x , y ,z
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1 / 2 : Vecteur rotation de la pièce P1 par rapport à P2 (1/2)
V O1 / 2 : Vecteur vitesse de la translation définit au point O de 1/2.
En utilisant la projection de 1 / 2 et de V O1 / 2 dans la base R(o, x, y, z) et sachant que :
1 / 2 = p12 x + q12 y + r12 z
V O1 / 2 = u12 x + v12 y + w12 z
Le torseur cinématique peut être écrit sous la forme:
p12 u12
C1 / 2 (O , x , y ,z ) q12 v12
r w12
12 O , x , y , z
V.2 Fonction statique:
Elle permet de transmettre les efforts nécessaires au maintient de chacune des pièces
en équilibre. Le torseur des efforts transmissibles de la liaison L12 entre les deux
pièces P1 et P2 s’écrit comme suit:
R1 / 2
T1 / 2 (O , x , y ,z )
M O1 / 2
O , x , y,z
Les composants R 1 / 2 et M O1/ 2 du torseur des efforts transmissibles, sous
formes projetées, s’écrivent:
Rs1 s 2 = X12 x + Y12 y + Z12 z
M 0 s1 s 2 = L12 x + M12 y + N12 z
Ce qui donne:
X 12 L12
T1 2 O , x , y ,z Y12 M12
Z N12
12 O , x , y , z
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Remarques :
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p12 u12 p12 a p12 u12 cq12 br12
C A1/ 2 ( o, x , y ,z ) q12 v12 q12 b q12 v12 +ar12 cp12
r
12 w12 r12 c o , x , y , z r12 w 12 bp12 aq12 o , x , y , z
Liaison parfaite:
Définition:
Une liaison entre deux pièces P1 et P2 est dite parfaite si la puissance développée
par les efforts de liaisons est nulle quelque soit le torseur cinématique compatible
avec la liaison.
En effet, considérant la liaison L12 entre les deux pièces P1 et P2 .Sachant que les
torseurs cinématique et statique de la liaison sont :
La puissance développée par les efforts de liaisons est définit comme étant le
comment du torseur cinématique et du torseur des efforts transmissibles:
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P C1 / 2 ( O , x , y , z ) T1 2 O , x , y , z
Remarque:
De la définition de la liaison parfaite, connaissant le torseur cinématique de la liaison,
on peut déterminer facilement le torseur des efforts transmissibles et vice-versa.
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A partir des liaisons simples, pour réaliser des guidages particuliers on établie des
liaisons composées suivantes :
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Torseur des efforts transmissibles équivalent:
Isolons la pièce P2 :
- T1N2 T112 , T122 , T1i2 , , T1N2 sont les efforts transmissibles par
chaque Li
- Fext 2 torseur des efforts extérieurs appliqué à P2
Appliquons le principe fondamental de la statique à la pièce P2, soit :
T T
N
i
1 2 ext 2 0
i 1
La liaison équivalente doit respecter le même équilibre, soit
T T 0 , on a alors : T T
N
eq eq i
1 2 ext 2 1 2 1 2
i 1
Définition
Le torseur statique de la liaison équivalente Leq12 à N liaisons
centrées associées en parallèle est égal à la somme des torseurs
cinématiques des N liaisons
Le torseur des efforts transmissibles équivalent de ces N liaisons en parallèle
est donnée par:
T T
eq
1 2
i
1 2
i 1
Soit : C C
eq
2/1 2/1
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Définition
Le torseur cinématique de la liaison équivalente Leq12 à N liaisons
centrées associées en parallèle doit être compatible avec tous les
torseurs cinématiques des N liaisons
Le torseur cinématique équivalent de ces N liaisons en parallèle entre les deux pièces
P1 et P2 est tel que:
C C C C C
eq
2/1
1
2/1
2
2/1
i
2/1
N
2/1
Soit Ti le torseur statique de la liaison entre les pièces Pi et Pi-1, on a alors
T1 , T2 , …, TN torseurs des efforts transmissibles des liaisons en série entre les
deux pièces P0 et PN
eq
Et soit T0 N le torseur statique de la liaison équivalent entre P0 et PN
On écrit alors :
Pour la pièce P1 : T01 T21
Pour la pièce P2 : T12 T32
Pour la pièce Pj : T T
j1 j j1 j
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Le torseur des efforts transmissible équivalent des N liaisons est donnée par :
T T T T T
eq
0 N 1 2 i N
C eq
PN / P0 C P1/ P0 CP2/ P1 CPN2/ PN1 CPN / PN1
Définition
C eq
PN / P0 C C C C C C
1 2 i n 1 n i
i
T T
eq
1 2
i
1 2
i 1
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Exemples :
On cherche la liaison équivalente aux liaisons(L1) et (L2) :
L1 : liaison pivot glissant d'axe (O,x)
L2 : liaison ponctuelle de normale (P,x)
C eq
PN / P0 C i
i
Exemples :
On cherche la liaison équivalente entre les pièces P0 et P2 :
L1 : Liaison plane de normale O,z
L2 : Liaison rotule de centre O
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Les torseurs cinématiques de ces deux liaisons s'écrivent en O dans la base x ,y ,z
VII.1 Définitions:
Nombre d’inconnus statiques d’une liaison :
Le nombre d’inconnus statiques d’une liaison est le nombre des composantes non
nulles, linéairement indépendants du torseur des efforts transmissibles, on le
note Ns.
Pour une liaison X, Y, Z, L, M, N sont les inconnues statiques.
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Mobilité utile mu
Un mécanisme réalise un certain nombre de mouvements. De fait, certaines
équations de la statique ne s'appliquent plus ; par exemple, si une pièce peut
bouger selon l'axe x, on ne peut plus écrire que la somme des efforts selon x
s'annule. Lors de la phase initiale de la conception d'un mécanisme, on prévoit
un certain nombre mu de mouvements, dits « utiles » ; on a donc 6×(p - 1) - mu
équations, permettant l’obtention des inconnues statiques.
En général mu est la ou les mobilités souhaitées du mécanisme mais aussi toute
mobilité qui entraîne le mouvement de plusieurs pièces.
Mobilité interne mi
Un système est isostatique (h=0) s’il est possible de déterminer la totalité des
inconnues de liaison en appliquant le principe fondamental de la statique à
chacune des pièces du mécanisme.
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N
m 6(P 1) N
i 1
si
Avec m m u mi h
Interprétation des différentes valeurs de h
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Système de transformation de mouvement, Rotation continue ‘’ de P1 entraine
la rotation alternative ‘’ de P4. Entrée / sortie =f()
L01 : NS = 5 (Pivot)
L12 : NS = 3 (Rotule)
L23 : NS = 4 (Pivot glissant)
L34 : NS = 5 (Pivot)
L04 : NS = 5 (Pivot)
N
Formule de mobilité d’un mécanisme : m 6(P 1) Ni 1
si
5
On a
Ni 1
si 5 3 4 5 5 22 Soit m 6(5 1) 22 2
Or : m m u mi h 2 (1)
Avec :
mu 1 (Mouvement de sortie Rotation de P4)
mi 1 (Mouvement rotation de P3 autour de son axe )
De l’équation (1), on écrit 3 1 1 h , soit h 0
Conclusion ; Le mécanisme est donc Isostatique
L01 : NS = 5 (Pivot)
L12 : NS = 5 (Hélicoïdale)
L20 : NS = 5 (glissière)
N
Formule de mobilité d’un mécanisme : m 6(P 1) Ni 1
si
21
3
On a
Ni 1
si 5 5 5 15 Soit m 6(3 1) 15 3
Avec :
mu 1 (Mouvement de sortie translation de vanne P2)
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Annexe 1 Tableau des liaisons mécaniques normalisés
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Pivot 0 0 d=1 xL Ns=5
q 0 y0
0 0 zN
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Annexe 1 Tableau des liaisons mécaniques normalisés
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Annexe 3 dessin d’ensemble : OUVRE BARRIERE SINUSMA
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