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Mise en situation :
Arbre moteur Arbre récepteur
Moteur ? Récepteur
Fonction :
Joint d'accouplement
- Les accouplements sont utilisés pour Arbre 2
transmettre la vitesse et le couple, ou la Arbre 1
puissance, entre deux arbres de
transmission en prolongement l’un de
l’autre comportant éventuellement des
défauts d’alignement.
Principe d’accouplement Machine n°2
de deux arbres de transmission Fig 2
Machine n°1 (Récepteur…)
(Moteur…)
Généralités et définitions :
1/- Puissance et couple transmissibles par les accouplements :
- Ils sont liés par la formule :
P : Puissance transmise [Watts]
C . π. N C : Couple transmis [N.m]
P=C.ω= ω : Vitesse angulaire [rad/s]
30 N : Vitesse de rotation [tr/mn]
2/- Définitions :
2-1/- Accouplement permanent :
- Il est dit permanant lorsque l’accouplement des deux arbres est permanent dans le temps. Le
désaccouplement n’est possible que par démontage du dispositif.
2-2/- Accouplement temporaire :
- Il est dit temporaire lorsque l’accouplement ou le désaccouplement peuvent être obtenus à
n’importe quel moment, sans démontage du dispositif, suite à une commande extérieure.
2-3/- Accouplement ou joint homocinétique :
- Un accouplement est dit homocinétique lorsque la vitesse de rotation de l’arbre d’entrée (N1) est
rigoureusement identique à celle de l’arbre de sortie (N2). N1 = N2 à tout instant.
-Désalignement radial ;
-Désalignement axial ;
-Désalignement angulaire ;
-Ecart en rotation ; Fig 3
N
D’autre par la pression est supposée uniforme p Fig 5
.( R 2 r 2 )
D’où et pour n surfaces frottantes
N : Effort normal appliquer par les boulons [N].
3 3
Cad = 2/3 .n.f.N. R2 – r [N.m] f : Coefficient de frottement.
R – r² n : Nombre de contact.
R et r : Voir figure (4).
Fig 6 Fig 7
- La transmission de mouvement
est par obstacle. Un ajustement
légèrement serré est nécessaire
pour éliminer la translation du
manchon par rapport aux deux
arbres. Fig 8
Fig 9
Fig 10
(Résistance au cisaillement)
τ ≤ Rpg ║T2/3║ ≤ Rpg ║T2/3║ ≤ Rpg l ≥ ║T2/3║ Rpg : résistance pratique au glissement
S’ l.a a.Rpg
Remarque : Le calcul de clavette au cisaillement donne une longueur plus faible. La condition de
non matage est déterminante.
Fig 12
Condition de résistance :
τ ≤ τmax adm
2.Cm
Avec τ =T/S et ║ T ║ =
D
2.Cm ≤ τmax adm Cm ≤ 1/2 . D.S.τmax adm
D.S
π d² π d²
Pour une goupille cylindrique S = 2 . S’ = 2. =
4 2
Hypothèse :
Ø D H7/p6
- Douille : e << D ;
- Déformation diamétrale élastique ;
- Pression uniforme ;
- Déformation des arbres négligeable ;
L=
Calcul du couple transmissible par le frettage : Fig 13
Fig 14 Fig 15
Détermination de τ :
D 2 T 2C C : Couple à transmettre N.m
On a C T . donc T C. et par la suit : T : Effort tangentiel N
2 D S DS S : Section cisaillée mm²
Fig 17 Fig 18
Liaison cylindrique Liaison conique
2 tan 2 3
2
C r0 . p. f .dS 2. . f .r0 . p.L C r. p. f .ds . . f .
3 cos
x x2
x1
S
S
C R r pente en %
tan
D’ou p D 100
2. .r02 . f .L 2 x23 x13
C . . p. f . pente %2
3
cos arctan pente %
D’ou p
3.C. cos arctan pente %
2. . f .x x
. pente %
3 3 2
2 1
Ils sont employés pour accoupler des arbres parallèles lorsque l’homocinécité doit être parfaite. Les
applications ne sont pas très courantes.
o Vitesse admissible
jusqu’à 800tr/mn
o Angle de
désalignement 5°
o Acier C45
o Axe : 18NCD4
trempé.
Pour établir la relation entre les vitesses il suffit de dériver la relation précédente par rapport au
temps. Ce qui donnera :
2 1 cos
2 2
1 sin cos 1
2
Cette relation montre que le joint n’est pas homocinétique. Passe par un maximum et un
1
minimum comme le montre le diagramme des vitesses ci-dessous.
Pour déterminer l’accélération angulaire, il suffit de dériver de nouveau par rapport au temps.
Les accélérations angulaires sur l’arbre récepteur, conjuguées avec l’inertie de l’arbre, peuvent être
génératrices de vibrations de torsion difficiles à maîtriser simplement.
Il faudra par conséquent choisir un arbre récepteur dont le moment d’inertie sera minimal et éviter
de travailler avec des angles trop importants, (En général, 30°).
Afin d’éviter les fluctuations de la vitesse de sortie, il est préférable d’utiliser une combinaison de
deux joints permettant d’obtenir une vitesse instantanée à la sortie constante.
Conditions :
En pratique, il existe une disposition pour la réalisation du joint double en V utilisé dans les arbres
de transmission de voiture. Un dispositif de centrage interne (graissé à vie ) conjugue des
débattement des arbres menant et mené.
Ces joints doubles tendent actuellement à disparaître au profit des joints tripodes. Ces joints
permettent de transmettre un couple important pour un encombrement réduit du fait que les gorges
de la tulipe se trouvent dans la position la plus extérieure possible.
De plus ces joints sont homocinétiques
Fig 20
Fig 21
Fig 22 Fig 23
Fig 24 Fig 25
Principe de fonctionnement
L’élément élastique est interposé entre deux plateaux liés respectivement aux deux arbres à accoupler.
La déformation de l’élément élastique compense les défauts d’alignement dus aux imperfections de
montage, régularise le couple moteur en absorbant les surcharges instantanées, amortit les
vibrations et assure la souplesse au démarrage.
L’élément élastique peut-être monobloc ou constitué de plusieurs plots.
Les matériaux généralement employés pour la fabrication des éléments élastiques sont :
Caoutchouc synthétique ou naturel;
Elastomère ou polyamides ;
Ressorts métalliques à flexibilité variable.
Le comportement d’un accouplement élastique est en outre conditionné par le type de charge
agissant sur l’élément élastique : l’effort de compression, l’effort de cisaillement, l’effort de
traction.
On sait que le caoutchouc et ses dérivées peuvent supporter des contraintes de pression beaucoup
plus importantes que celle de cisaillement ou de traction :
Pour le même couple de torsion, l’accouplement élastique le plus intéressant est celui dont les
éléments élastiques travaillent à la pression. Toutefois, ces formes de réalisation sont
relativement peu élastiques ;
De meilleures caractéristiques sont obtenues au moyen d’éléments élastiques soumis au
cisaillement, cependant, leurs gabarits sont relativement grands, étant donné les valeurs
réduites de contraintes de cisaillement admissibles ;
Quant aux accouplements où les éléments élastiques sont soumis à une contrainte de
traction présentent des caractéristiques particulièrement intéressantes mais leur prix est
relativement élevé.
Exemple d'utilisation
Manchon SEGOR SOUPLEX :
Chaque plateau possède quatre bras radiaux, laissant entre eux des alvéoles
prismatiques dans lesquels sont placés les blocs élastiques.
De nombreux modèles analogues existent dans le commerce, qui
utilisent blocs élastiques ayant une autre forme. Les blocs
sphériques, en particulier, donnent, s'ils sont logés entre deux
surfaces planes, une excellente progressivité de la déformation.
Avantages :
Encombrement réduit ;
Simplicité d’utilisation.
Recommandation :
Il est recommandé de ne pas soumettre l’accouplement à des tractions axiales qui risqueraient de
faire glisser l’élément élastique des doigts d’entraînement des manchons.
Manchon Périflex :
La figure suivante montre un accouplement où l'élément élastique sous forme d'un bandage torique est
muni d'une armature composée de couches de tissu de coton ou de viscose, interposées entre celles de
caoutchouc.
l'armature du bandage est enrobée de caoutchouc vulcanisé qui forme avec elle un tout inséparable. Le
bandage torique peut contenir entre deux et quatorze couches de tissus, suivant l'importance du couple
à transmettre.
Fig 29
Manchon à broche Fig 30
Manchon à gaine flexible
Permet des déplacements axiaux importants. Permet des grands déplacements angulaires.
(4) Tampons
en caoutchouc
L’accouplement est soumis à un moment dont la valeur maximale est donnée par l’expression
suivante :
C max
C réel I r m
Im Ir
Pour trouver une relation entre le couple réel et le couple nominale, on peut écrire :
C m max
C réel C n I r
C n I m I r
C m Cn I r
Remplaçant par son expression on aura :
C m Cn
C m Cn I r
Im Ir
Si on suppose la section transversale de l’accouplement, elle est soumise à un moment de torsion
maximal donné par l’expression suivante :
Ir
C m Cn (C m Cn )
Im Ir
Soit :
C Ir
C m Cn 1 ( m 1)
Cn Im Ir
Le coefficient de surcharge devient :
C Ir
K s 1 ( m 1)
Cn Im Ir
La méthode de dimensionnement, consiste à calculer le couple de torsion dans l’accouplement, puis
identifier les composantes transmettant ce couple pour les calculer. A titre d’exemple pour un
accouplement à douilles on remarque que le couple se transmet par les goupilles. Donc le
dimensionnement consiste à dimensionner ces goupilles, qui sont sollicités au cisaillement.
M = Kt Φ
D’autre part, les accouplements élastiques à caractéristiques non linéaires, (figure 15 b), où la
rigidité est variable, s’exprime :
dM
Kt
d