ETUDE ENERGETIQUE DU

WINCH LEWMAR

Découverte de la notion de rendement

 Etude énergétique globale du winch :

Remarque : 1 = Ficelle de traction (moteur) ; 2 = Ficelle de charge (récepteur)

 B C 
B 1 Winch 2 C
(Boîte noire) 
 V C2/0
VB1 / 0
x


Puissance développée par la charge C au cours du mouvement 2/0 :

   Vcx Cx
P 2/0 C = V C2/0 . C = 0 . 0 = Vcx . Cx (<0 car les vecteurs sont opposés)
0 0

Puissance développée par la charge B au cours du mouvement 1/0 :

VBx Bx
  
P 1/0 B = V B2/0 . B = 0 . 0 = VBx . Bx ( >0 car vecteurs de même sens).
0 0


P 2 / 0C VCx.Cx
Rapport des puissances : =-  = - (η prononcé êta)
P1 / 0 B VBx.Bx

Relation valable dans les trois cas.

 Premier cas : commande directe : (voir photo 1)

 Mesurer tout d’abord le poids de la charge , en la suspendant au dynamomètre

accroché sous la poulie 3.

Faire le montage de la photo1, la ficelle fait un tour sur le tambour du winch.


 Mettre le treuil électrique en marche (U = 10 V) et mesurer B pendant la montée.
Calculer le rapport 1 dans cette configuration.

 Arrêter le treuil en bout de course, régler U = 4V, puis inverser le sens de rotation du

treuil, et mesurer la nouvelle valeur de B .
Quel est l’intérêt du winch dans ce cas de fonctionnement ?
 Deuxième cas, commande par manivelle :
(remplacée ici par la poulie 10, voir photo 2)

Modification du montage de la photo1 : la ficelle 4 est accrochée par la boucle sur le

tambour du winch. La traction se fait par la ficelle enroulée sur la poulie 10. Attention
au sens d’enroulement.


 Même procédure que précédemment pour la mesure de B , en déduire le nouveau
rapport 2 . Attention ! Les points B et C n’ont plus les mêmes vitesses.
 Troisième cas : commande par manivelle et réduction :
(voir photo 3)

Même montage que précédemment, mais la ficelle est enroulée dans l’autre sens sur
la poulie manivelle.
La poulie 10 tourne en sens inverse de celui du tambour 5, et sa vitesse angulaire est
différente, il faut tenir compte de la transmission par engrenages entre 5 et 10 (voir le
schéma ci-dessous).

10 Roues dentées :

Z10 = 20

5 Z17 = 10

10 17
Z5 = 41


 Même procédure que précédemment pour la mesure de B en déduire le nouveau
rapport 3.
 CONCLUSION

Le rapportésente
η reprle rapport de la puissance utile (pour déplacer la charge) sur la
puissance absorbée ( fournie par le treuil électrique).
écanisme,
On appelle
il représente
η le rendement
l’efficacité
du mdu mécanisme, en c e
qui concerne la consommation d’énergie.
Comparez les 3 rendements mesurés précédemment, essayez de justifier ces résultats.

RESULTATS ET COMMENTAIRES

Résultats :

Poids de la charge : 210 N

1 – Traction directe : Bx1 = 220 N ; η1 = 95.4 %

2 – Commande par manivelle : Bx2 = 120 N ; η2 = 89.4%

3 – Commande par manivelle et réduction : Bx3 = 80 N ; η3 = 65.4%

Commentaires :

On constate logiquement que le rendement diminue à mesure que la chaîne

cinématique s’allonge, à cause des frottements .

Le troisième rendement est particulièrement mauvais, à cause de l’engrènement

multiplicateur 10/17, le pignon 17 n’ayant que 10 dents déportées (x = 0.4) avec un
diamètre d’axe assez important, ce qui crée des conditions de frottement très
défavorables (mauvaise conception de l’engrenage).

On peut calculer la valeur des efforts Bx correspondant à un

rendement de 100% :

Bx2 = 107.36 N Bx3 = 52.37 N

Et vérifier ces résultats par la mesure des déplacements des

efforts en B et C (conservation du travail).

Les élèves sont surpris de constater que le rendement baisse alors que l’effort Bx
diminue, ce qui est contraire à leur logique.
 Rendement du motoréducteur du treuil :

Faire le montage correspondant à la photo 4 ( la ficelle n’est pas enroulée sur le tambour
du treuil).

Puissance mécanique développée par le treuil :

 
Pméca = B . VB1 / 0 = Bx . VBX

Bx mesuré par le dynamomètre.

VBX obtenu par chronométrage du temps mis par un point de la ficelle (l’extrémité
gauche du dynamomètre) pour parcourir l’espace entre les 2 trusquins distants
de 0.5 m (mouvement supposé uniforme).

Puissance électrique absorbée par le treuil :

Pélec = U . I

U et I mesurés sur les afficheurs de l’alimentation électrique.

 Mesurer Pméca et Pélec, en déduire le rendement global du motoréducteur :

Pméca
G =
Pélec

RESULTATS :

Mécaniques : Bx = 210 N ; 0.5 m parcourus en 14 s ( VBX = 0.0357 m/s)

P méca = 7.5 W

Electriques : U = 10.3 V ; I = 3 A ; Pélec = 30.9 W

Rendement : ηG = 24.2%
 Recherche du coefficient de frottement entre la ficelle
et le tambour du winch.
 
Principe : Une étude théorique donne le rapport entre les efforts B et C
quand la charge descend, le tambour du winch étant bloqué (frottement
d’un lien souple).
 
C f 1 C
 =e d’où f= Ln 
B  B
A partir du résultat précédent, vous allez déterminer f (coefficient de
frottement au contact tambour / ficelle) pour différentes valeurs de l’angle
d’enroulement  de la ficelle sur le tambour.

Expérimentation :

* Pour  = 1 tour et 2 tours, effectuer le montage de la photo1 (utilisation

de la poulie 3, et des ficelles 4 et 2).
* Pour  = 0.5 et 1.5 tour, effectuer le montage de la photo 5 (utilisation de
la poulie11, et des ficelles 2 et 12).

 Mesurer B et en déduire la valeur de f, dans les cas suivants :
 = 0.5 tour ;  = 1 tour ;  = 1.5 tour ;  = 2 tours.

Conclusion : Mettre en évidence : les écarts sur la valeur de f, le rapport des efforts mis
en jeu, le problème rencontré quand  = 2 tours.

Résultats :

α = 0.5 tour Bx = 70 N (Cx/3) f = 0.345

α = 1 tour Bx = 25 N (Cx/8.4) f = 0.336

α = 1.5 tour Bx = 7 N ( Cx/30) f = 0.359

α = 2 tours Bx = 1.7 N ( Cx/123) f = 0.378