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BACCALAURÉAT GÉNÉRAL

ENSEIGNEMENT DE SPÉCIALITÉ

CONTRÔLE COMMUN – Février 2024 – Sujet 2

PHYSIQUE – CHIMIE

Durée de l’épreuve : 3h30

L’usage de la calculatrice avec mode examen actif est autorisé.


L’usage de la calculatrice sans mémoire, « type collège » est autorisé.

Dès que ce sujet vous est remis, assurez-vous qu’il est complet.
Ce sujet comporte 11 pages numérotées de 1/11 à 11/11

Attention : le sujet complet est à rendre avec la copie.

1/11
Exercice 1 : le street une pratique olympique (10,5 points)

Depuis les Jeux Olympiques de Tokyo en 2020, le skateboard est un


sport olympique. Une épreuve de « street » se déroulera à l’occasion des
Jeux Olympiques de Paris de 2024. Le street consiste en la réalisation de
figures et d’enchaînements pendant une durée limitée sur un parcours
reproduisant des éléments de rue, appelés modules, tels que des plans
inclinés, des rails, des bancs… Image : © Paris 2024

On se propose dans cet exercice d’étudier quelques phases de mouvement simple réalisées par un
skateboardeur lors de la pratique du street. Dans tout cet exercice, on appellera skateboardeur le
système {skateboard + skateboardeur}. Ce système de masse m est indéformable et modélisé par un
point matériel assimilé à son centre de masse G . Les études des différentes phases du mouvement sont
effectuées dans le référentiel terrestre considéré galiléen. L’ensemble des phases étudiées est représenté
ci-dessous sans souci d’échelle.

Données :

 Masse du système {skateboardeur + skateboard} : m=75 kg ;

 Intensité du champ de pesanteur : g=9 , 81m· s−2.

Partie A : glisse sur plan incliné

Le skateboardeur est à l’arrêt au point A en haut d’un module de plan incliné de longueur ABfaisant un
angle α avec le plan l’horizontal. Le skateboardeur s’élance sans vitesse initiale le long de la pente pour
rejoindre le point B. Durant cette phase, on considère que les actions de l’air sont négligeables et que les
actions du plan incliné sur les roues sont modélisées par une force globale, appelée réaction du plan
incliné.

Le script en langage de programmation Python ci-dessous, page suivante, permet de tracer les courbes
représentatives des énergies du système en fonction du temps, le long du trajet AB. L’origine des
énergies potentielles de pesanteur est telle que : E PP ( z=0 m )=0 J .

2/11
Script en langage de programmation Python :
1 import matplotlib.pyplot as plt
2
3 #Saisie des valeurs
4 t=[0.00,0.10,0.20,0.30,0.40,0.50,0.60,0.70,0.80,0.90,1.00,1.10,1.20,1.30,1.35]
5 E1=[0.0,3.9,15.8,34.3,59.4,91.2,129.6,174.6,226.2,284.5,349.3,420.8,498.9,540.5]
6 E2=[588.6,583.1,569.7,549.3,521.7,487.1,445.4,396.6,340.7,277.8,207.7,130.6,46.4,1.6]
7
8 #Calcul de E3 à partir de E1 et E2
9 E3=[]
10 for i in range(len(t)):
11 Ebis=E1[i]+E2[i]
12 E3.append(Ebis)
13
14 plt.axes()
15 plt.plot(t, E1, 'r+-')
16 plt.plot(t, E2, 'go-')
17 plt.plot(t, E3, 'bv-')
18 plt.xlabel('Temps (s)')
19 plt.ylabel('Énergies (J)')
20 plt.title('Évolution temporelle des énergies du système')
21 plt.grid()
22 plt.show()

Les courbes ci-dessous sont obtenues à partir de l’exécution de ce script.

Évolution temporelle des énergies du système

Q.1. À l’aide du script en langage de programmation Python, nommer en justifiant les énergies
correspondant à E 1, E 2 et E 3. Attribuer ces énergies aux courbes du graphique ci-dessus
(courbes a, b et c).

Q.2. Interpréter l’évolution temporelle de l’énergie E 3 représentée sur le graphique ci-dessus.

Q.3. Déterminer la valeur de la vitesse atteinte par le skateboardeur au point B.

3/11
Partie B : phase de mouvement horizontal

Durant la phase de mouvement entre les points B et C , Le skateboardeur glisse jusqu’à s’arrêter au point
C . Les actions liées à l’air sont toujours négligées. Le skateboardeur est notamment soumis à la réaction
du plan. Elle peut être décomposée en deux forces :

‒ La réaction normale au plan, notée ⃗


R;

‒ La réaction tangentielle au plan, notée f⃗ . En effet cette force, opposée au mouvement est
responsable des frottements des roues sur le plan. Cette force a pour norme ou valeur f .

Sens du mouvement
z

k⃗
x
B i⃗ C

Données :
−1
 Vitesse du skateboardeur au point B : v B=3 , 8 m· s ;

 Théorème de l’énergie cinétique : la variation d’énergie cinétique d’un système entre deux
positions A et B est égale à la somme des travaux des forces appliquées à ce système entre les
deux positions A et B.

Q.4. Faire l’inventaire des forces extérieures appliquées au skateboardeur et les représenter sans souci
d’échelle sur le schéma ci-dessous. La composante normale de la réaction du plan a déjà été
représentée (elle tient compte de l’action du plan sur les quatre roues et est représentée en un
point choisi arbitrairement).

Sens du mouvement

Q.5. À l’aide du théorème de l’énergie cinétique appliqué entre les points B et C , montrer que la
2
m ×v B
v
relation entre B, , et la distance d’arrêt
m f BC s’écrit : BC= .
2f

Q.6. La valeur de la force de frottement étant d’environ 30 N , calculer la valeur de la distance d’arrêt.

4/11
Les roues de skateboard sont réalisées en polyuréthane et sont caractérisées par leur dureté. Plus les
roues sont « dures » plus les frottements sont faibles.

Un skateboardeur choisit de remplacer les roues habituelles de son skateboard par des roues moins
dures de même géométrie.

Q.7. Indiquer en justifiant comment évolue la distance d’arrêt du skateboard suite à ce changement de
roues.

Partie C : étude d’un saut et du flash de l’appareil photographique

Le skateboardeur arrive à la verticale du point D et déclenche un saut par-dessus un obstacle de


longueur L et de faible hauteur. Le centre de masse G0 du skateboardeur a alors pour coordonnées z 0
égale à 80 cm et x 0 est égale 0 m. Sa vitesse est notée ⃗v D. Le début de l’obstacle est à une distance l du point
D . Durant le saut, les actions exercées par l’air sur le système sont considérées comme négligeables.

Dans cette partie, on souhaite vérifier si le centre de masse G du skateboardeur franchit l’obstacle.

Données : l=0 , 70 m et L=1 , 0 m.

Q.8. En appliquant la deuxième loi de Newton, montrer que les équations horaires décrivant la
trajectoire du centre de masse G du skateboardeur lors du saut s’expriment sous la forme :
−1 2
x (t )=v D × cosβ ×t et z (t )= × g × t + v D × sinβ × t+ z 0
2

Q.9. Montrer que l’équation de la trajectoire du centre de masse G s’écrit sous la forme :
−g 2
z (x )= 2 2
× x + tanβ × x+ z 0
2 × v × cos β
D

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L’équation de la trajectoire est modélisée par l’équation suivante, x et z étant exprimées en m :
2
z ( x ) =−0,894 × x +1 , 22× x +0 , 80

Q.10. Calculer la valeur de la coordonnée x du centre de masse lorsque le skateboardeur retrouve


l’altitude initiale z 0. En déduire si centre de masse du skateboardeur franchira ou pas l’obstacle.

Un photographe amateur souhaite photographier le skateboardeur pendant le saut décrit


précédemment. Il est équipé d’un appareil photographique muni d’un flash (voir ci-
contre).

Les éléments essentiels d’un flash sont le condensateur et le tube néon émettant un flash
lumineux puissant lorsque le condensateur se décharge.

On peut représenter par un schéma électrique simplifié le fonctionnement du flash. L’interrupteur K


permet la charge du condensateur de capacité C quand celui-ci est en position 1. Le déclenchement par le
photographe bascule l’interrupteur sur la position 2 permettant ainsi la décharge du condensateur dans
le tube néon considéré alors comme un conducteur ohmique de résistance R .

Q.11. Montrer que l’équation différentielle modélisant l’évolution de la tension uC aux bornes du
condensateur lors de sa décharge peut s’écrire :
d uC 1
+ u =0 où τ est une constante à exprimer en fonction de R et C .
dt τ C
−t
Q.12. Vérifier que l’équation différentielle admet une solution de la forme : u(t )= A × e B . Exprimer les
constantes A et B en fonction de paramètres du circuit électrique.

Q.13. Montrer que la constante τ est homogène à un temps.

6/11
On fournit la courbe de décharge du condensateur.

Q.14. Déterminer la valeur de la constante de temps τ en expliquant la méthode graphique employée.

La durée qui sépare le déclenchement de la photographie et la prise réelle de la photographie est


d’environ 5 τ , soit 7 , 5 ms. La photographie est déclenchée lorsque le skateboardeur passe en D . Le saut
peut être décomposé en trois étapes : avant l’obstacle, au-dessus de l’obstacle, après l’obstacle. Pour cette
−1
étude on prendra : v D =3 ,5 m ∙ s et : β=50 , 7 °.

Q.15. À l’aide des équations horaires données question 8, déterminer parmi les trois étapes, celle qui est
photographiée.

Le candidat est invité à prendre des initiatives et à présenter la démarche suivie même si elle n’a
pas abouti.

7/11
Exercice 2 : l’acide lactique, un désinfectant pour les mains (5,5 points)

Les autorités de santé rappellent qu’il est primordial de se laver


régulièrement les mains avec de l’eau et du savon.

Toutefois, en l’absence de point d’eau, il est possible d’opter pour des gels
ou solutions désinfectantes à la norme NF EN 14476.

On s’intéresse dans ce sujet à un désinfectant pour les mains ayant pour


principe actif l’acide lactique en solution aqueuse.

Données :

‒ 100 g de solution désinfectante contient 1 ,75 g d’acide lactique.


‒ Molaire de l’acide lactique : M =90 ,1 g⋅ mol−1.
‒ Masse volumique de la solution désinfectante : ρ solution=1 , 00 g ⋅m L−1.
‒ On considère que l’acide lactique est la seule espèce acide présente dans la solution
désinfectante.
‒ Conductivité ionique molaire à 25 °C :
 ¿;
 ¿;
 (Ion lactate)=3 , 88 mS ⋅m2 ⋅mol−1.
CB V E
‒ Incertitude-type sur la mesure d’une concentration C A donnée par la relation : C A= ;
VA

√( )( )(
u (V A ) 2 u(V E ) 2 u(C B)
)
2
u(C A )
= + +
CA VA VE CB

Extrait d’une table de spectroscopie IR :

Liaison Nombre d’onde ( c m – 1) Intensité


O–H alcool lié 3200 – 3400 forte, large
O–H acide carboxylique 2500 – 3200 forte à moyenne, large
N-H amine 3100 – 3500 moyenne
N-H amide 3100 – 3500 forte
N-H amine ou amide 1560 – 1640 forte ou moyenne
Ctri – H 3000 – 3100 moyenne
Ctét – H 2800 – 3000 forte
C=O ester 1700 – 1740 forte
C=O amide 1650 – 1740 forte
C=O aldéhyde et cétone 1650 – 1730 forte
C=O acide 1680 – 1740 forte

8/11
Partie A : étude de l’acide lactique

L’autre nom de l’acide lactique est l’acide 2-hydroxypropanoïque. Sa formule développée est la
suivante :

Q.1. Établir le schéma de Lewis de la molécule d’acide lactique.

Q.2. Le spectre IR de l’acide lactique est reproduit ci-dessous. Identifier deux bandes d’absorptions
caractéristiques et repérer les liaisons correspondantes sur le schéma de Lewis de la molécule
d’acide lactique.

Figure 1 – Spectre d’absorption IR de l’acide lactique

Q.3. Vérifier que la valeur de la concentration C en acide lactique apporté dans la solution
désinfectante est voisine de 0 , 20 mol ⋅ L−1.

Q.4. Rappeler la définition d’un acide de Brönsted.

Partie B : titrage de l’acide lactique dans la solution désinfectante


9/11
Avant la commercialisation du produit, un laboratoire réalise un test de qualité sur sa solution
désinfectante. Pour cela, un titrage acido-basique suivi par conductimétrie est réalisé après avoir dilué
la solution désinfectante.

Q.5. Proposer un protocole expérimental pour préparer 100 mL de solution désinfectante diluée 5 fois.

Dans un bécher de 250 mL, on introduit un volume : V A =( 20 , 0 ±0 ,05 ) mL de la solution désinfectant


diluée. On ajoute 150 mL d’eau distillée. Le titrage est réalisé par une solution aqueuse d’hydroxyde de
sodium de concentration en soluté apporté : C B=(1 , 0 ±0 , 1)× 10−1 mol ⋅ L−1.
On obtient la courbe suivante :

Titrage par suivi conductimétrique d’une solution diluée

Volume de base (mL)

Q.6. Schématiser et légender le dispositif de titrage sur la copie.

Q.7. Écrire l’équation de la réaction support du titrage.

Q.8. Interpréter qualitativement le changement de pente au voisinage de l’équivalence observé sur la


courbe de titrage.

Q.9. Déterminer graphiquement la valeur du volume à l’équivalence V E.

On considère par la suite que l’incertitude-type sur V E est : u ( V E )=0 ,1 mL.

Q.10. Évaluer la concentration C de la solution en acide lactique avant dilution. Évaluer l’incertitude-
type sur la mesure sans prendre en compte la contribution liée à la dilution. Commenter.

Exercice 3 : étude cinétique de la dégradation de la vitamine C dans un jus d’orange (4 points)

L'acide ascorbique, communément appelé vitamine C, est un antioxydant présent dans de nombreux
fruits et légumes. Elle se dégrade à l'air, à la lumière et en présence d'oxydants.
10/11
L'objectif ici est d'étudier la dégradation de la vitamine C laissée à l'air libre dans un jus de fruit.
« La vitamine C est la plus fragile de toutes les vitamines : elle se dégrade rapidement à la chaleur, à
l'eau, à l'air et à la lumière. Par exemple, à température ambiante, la moitié de la teneur en vitamine C
d'un jus de fruit peut être perdue en 24 heures. En conséquence, les modes de stockage doivent être
adaptés de manière à limiter les pertes : les industriels conservent les produits à basse température
(inférieure à 5 °C ) en y adjoignant des agents actifs. »
D'après l'AFSSA - Agence Française de Sécurité Sanitaire des Aliments
On dispose d'un jus d'orange filtré à la température T 1 égale à 25 ° C . À partir de données
expérimentales, on a modélisé le suivi cinétique de la dégradation de la vitamine C, ou acide
ascorbique, dans ce jus d'orange et à cette température (voir figure 1 ci-dessous).
2.5
Concentration en Vitamine C (en mmol·L-1)

1.5

T1 = 25°C T2 < T1
0.5

0
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100 110 120 130 140 150 160 170 180 190 200 210 220 230 240
Temps en heures

Figure 1 – Modélisation de l'évolution de la concentration en vitamine C au cours du temps dans le jus


d'orange pour deux températures différentes
Données :

 L'acide ascorbique est un réducteur et fait partie du couple : C 6 H 6 O6 (aq ) /C6 H 8 O 6(aq).

 Le dioxygène est l'oxydant du couple : O2( g) / H 2 O(l).

Q.1. Écrire les demi-équations correspondant aux couples mis en jeu lors de la dégradation de la
vitamine C par le dioxygène de l'air et montrer que l'équation de l'oxydation de la vitamine C
s'écrit :
2 C6 H 8 O6(aq) +O2 (g) →2 C 6 H 6 O6(aq )+ 2 H 2 O(l)

Q.2. Définir la vitesse volumique de disparition de la vitamine C.

Q.3. À partir du graphique de la figure 1, décrire qualitativement l'évolution de la vitesse de disparition


de la vitamine C en fonction du temps, à une température donnée, et faire le lien avec un facteur
cinétique à préciser.

Q.4. Déterminer graphiquement la vitesse volumique de disparition de la vitamine C à la température


T 1 égale à 25 ° C à la date t 1 égale à 60 h. L'exprimer en mmol· L−1 · h−1.
11/11
Q.5. Déterminer graphiquement le temps t 1/ 2 de demi-réaction à la température T 1 égale à 25 ° C et
vérifier que cette valeur est cohérente avec celle annoncée dans le texte introductif.

Q.6. À partir de la figure 1, en comparant les deux courbes, donner un deuxième facteur cinétique et
indiquer pourquoi il est préférable de ne pas laisser le jus d'orange sur la table du petit déjeuner.

Nom : Contrôle n°7-BB -Sujet 2 Spécialité PC – Terminale Correction

Exercice 1 : le street une pratique olympique 10,5

1 2
L’énergie cinétique est : EC = m v . D’après l’énoncé, le skateboardeur est à l’arrêt au point A soit
2
1
v A =0 m ∙ s ; donc : EC ( A ) =0 J . L’énergie cinétique est nulle à l’état initial ; l’énergie E1 correspond à
l’énergie cinétique.
L’énergie potentielle de pesanteur est : E pp=mgz . À l’instant initial, z A ≠ 0 m; donc : E pp ( A ) ≠ 0 J ; l’énergie
E2 correspond à l’énergie potentielle de pesanteur.
Q.1. 1,5
L’énergie mécanique Em d’un système est : Em =EC + E pp . L’énergie E3 se calcule à partir de E1 et E2 ;
l’énergie E3 correspond à l’énergie mécanique.
À l’instant initial, l’énergie cinétique est nulle et au cours du mouvement, la vitesse du système augmente donc
son énergie augmente, cela correspond à la courbe c.
Lors du trajet AB, l’altitude du système diminue, son énergie potentielle de pesanteur diminue, cela correspond à
la courbe b.
L’énergie mécanique étant la somme de EC et de E pp , elle est représentée par la courbe a.
L’énergie mécanique diminue au cours du temps, cette évolution est due aux forces de frottements des roues (qui
Q.2. dissipent de l’énergie sous forme de chaleur).
0,25
L’énergie cinétique est notée E1 , sa valeur finale indiquée dans le script python est de 540 , 5 J :
Q.3. 1
2
×m × v 2B=E 1 ; v B=
m √
2 × E1
=

2 ×540 , 5 J
75 , 0 kg
=3 , 80 m∙ s 1
0,5

Inventaire des forces extérieures appliquées au


Q.4. skateboardeur : le poids ⃗
P; la réaction normale au 0,5
R et la force de frottement ⃗f .
support ⃗

D’après le théorème de l’éneergie cinétique appliqué entre les points B et C :


∆ E C =∑ W BC ( ⃗ F ¿ ) ¿ soit EC finale E Cintiale =W BC ( ⃗ R )+ W BC ( ⃗f ) ; d’où :
P ) +W BC ( ⃗
EC ( C ) EC ( B ) = ⃗
P .⃗BC + ⃗R .⃗ BC + ⃗f . ⃗
BC

Or : P est perpendiculaire à BC donc P . BC =0 et : R est perpendiculaire à ⃗
⃗ ⃗ ⃗ ⃗ BC donc : ⃗ R .⃗
BC =0

EC ( C ) EC ( B )=¿ f . ⃗BC
Q.5. 0,75
1
Le skateboardeur s’arrête au point C donc : v c =0 m∙ s ; et : EC ( C )=0 J
1 2 1 2 1 2
m× v B=f × BC × cos ( 180 ) ; soit : m× v B=f × BC ; d’où m . v B=f × BC et donc :
2 2 2
2
m ×v B
BC=
2f
Q.6. BC=75 , 0 × ¿¿ 0,25

Q.7. Les roues sont moins dures donc les forces de frottements sont plus fortes. La distance d’arrêt est donc réduite. 0,25

On étudie le système {skateboard+skateboardeur}, de masse m constante, dans le référentiel terrestre supposé


galiléen. Les actions dues à l’air étant négligées, le système n’est soumis qu’à son poids ⃗
P:⃗P=m× ⃗g . D’après la
deuxième loi de Newton : ∑ F extérieure =m × a
⃗ ⃗ ; soit :
Q.8. 2
P=m× ⃗a donc m ×⃗a =m× ⃗g ; d’où :a⃗ =⃗g. En projection dans le repère ¿ i⃗ , k⃗ ¿ , il vient : a⃗

(
a x =0
a z=−g
.
)
12/11
⃗ ( t )=
Or : a
d ⃗v
dt
; donc ⃗v est une primitive de a⃗ ; soit : ⃗v (t) ( ¿ v x (t)=C 1
¿ v z (t )=−¿+C 2 )
Pour déterminer les constantes C 1 et C 2 on se place dans les conditions initiales, soit à t égal 0 s :

⃗v ( 0 )
( ¿ v x (0)=C1
¿ v z (0)=−g × 0+C2 ) (
=⃗v D ¿ v Dx =v D ×cos
¿ v Dz =v D ×sin ) ; d’où : C 1=v D ×cos et : C 2=v D ×sin .

Les coordonnées du vecteur ⃗


v sont donc : ⃗v
( ¿ v x ( t )=v D ×cos
¿ v z ( t )=−¿+v D ×sin )
( )
¿ x ( t )=v D . cos . t +C3
d⃗
OG
Or : v⃗ ( t )= ; donc : ⃗
OG est une primitive de ⃗v ; soit : ⃗
OG(t )
1 2
dt ¿ z (t)¿− g t + v D . sin . t+C 4
2
Pour déterminer les constantes C 3 et C 4 on se place dans les conditions initiales, soit à t égal 0 s :

( )
¿ x ( 0 )=v D × cos × 0+C3 =C3

OG ( 0 )
¿ z ( 0) =
−1
2
2
g × 0 +v D ×sin ×0+ C 4=C 4
=⃗ OG 0
¿ x 0=0
¿ z0 ( )
; d’où : C 3=0 et : C 4=z 0 .

( )
¿ x(t)=v D × cos ×t
OG sont donc : ⃗
Les coordonnées du vecteur ⃗ OG(t ) 1 2
¿ z (t)¿− g t + v 0 × sin ×t + z 0
2
x
On isole le temps t de l’équation : x (t )=v D × cos ×t ; soit : t= ; pour avoir l’équation de la
v D ×cos
trajectoire y (x ), on reporte l’expression de t dans y (t ) :
Q.9. 0,5
−1 x
2
x −g 2
z (x )= × g ×( ) + v o × sin × + z0 Donc : z ( x ) = 2 2
× x + ( tan ) × x +
2 v D ×cos v o ×cos 2 × v D × cos
z0
2
z ( x ) =−0,894 × x +1 , 22× x +0 , 80
Lorsque le skateboardeur retrouve l’altitude initiale : z 0=0 , 80 m ; on a :
2 2
0 , 80=−0,894 × x +1 , 22× x +0 , 80 ; soit : 0=−0,894 × x +1 , 22× x d’où :
0=x (0,894 × x +1 , 22). Un produit de facteur est nul si l’un des facteurs est nul :
Q.10.  x=0 correspond à l’abscisse de la position initiale ; 1
1 , 22
 0,894 × x+1 , 22=0 ; soit : 0,894 × x=1 ,22 ; d’où : x= =1 , 36 m.
0,894
Lorsque le centre de masse du skateboardeur retrouve son altitude initiale, pour franchir l’obstacle, il faudrait au
minimum que : x >l+ L (cette condition fonctionne parce que le système complet est assimilé à un point
matériel), or : x=1 , 36 m et : l+ L=1 , 7 m. L’obstacle n’est pas franchi.
D’après la loi des mailles : uC (t )+ uR (t)=0 ; or d’après la loi d’Ohm : u R (t)=R× i(t) ; et par définition :
dq du
i (t )= (t)et : q ( t )=C ×uC ( t ). Comme C est une constante : i (t )=C × C (t ) et donc :
dt dt
Q.11. d uC du 1 1
R ×C × ( t ) +uC ( t ). On divise par R ×C : C ( t )+ ×u C ( t )=0 .
dt dt R ×C
d uC 1
En posant : τ =R ×C , on obtient : + u =0
dt τ C

d(A×e ) d (e )
Q.12. t t 0,75
d uC t t

( B1 ) × e = AB × e .
B B
Calculons : (t ) : d uC En insérant les
dt ( t )= =A × =A× B B
dt dt dt
d uC
expressions de uC ( t ) et (t ) dans l’équation différentielle de la question précédente, on a :
dt
t t
t B B t
A A×e A×e A
×e + =0; soit :
B
= × e B . Pour que la relation soit vérifiée quel que soit t , il faut que :
B RC RC B
B=RC =τ . Pour déterminer A , on se place dans les conditions initiales ( t=0 s ) : uC ( 0 )= A × e 0= A ; or

13/11
t
à : t=0 s, le condensateur est chargé : uC ( 0 )=U 1 ; donc : A=U 1 ; d’où : u ( t )=U × e ❑
C 1

Q.13.
D’après l’équation différentielle : dim
( d udt ( t ) )=dim ( 1τ ×u ( t ) )
C
C
; d’où :
0,25
dim ( uC ( t ) )
dim ()
1
τ
× dim ( uC ( t ) ) =
dim ⁡(t)
; donc : dim ( τ )=dim ( t )=T ; τ est bien homogène à un temps.

τ peut être déterminé graphiquement par deux méthodes :


Méthode 1 : lors de la décharge, à : t=τ , on a :
−1
uC ( )=E e =310 × 0,368 ≈ 114 V
Q.14. Graphiquement, on trouve : τ =1 , 45 ms. 0,5
Méthode 2 : on trace la tangente à la courbe à l’origine, elle
coupe l’axe des abscisses à : t=τ .
Graphiquement, on trouve également : τ =1 , 45 m s.

Calculons x ( t=7 , 5 ms ). x ( t=7 ,5 × 103 s )=3 , 5× cos ( 50 , 7 ) ×7 , 5 ×103 =1, 66 × 102 m .


Q.15
x ( t=7 ,5 × 103 ) <l=0 , 70 m. 0,5
L’étape avant l’obstacle (étape 1) est donc photographiée.

Exercice 2 : l’acide lactique, un désinfectant pour les mains 5,5

Schéma de Lewis de la molécule d’acide lactique. Il faut ajouter les doublets non liants de
Q.1. façon à ce que chaque atome soit entourer de 8 électrons (règle de l’octet). 0,25

La molécule d’acide lactique possède 3 liaisons caractéristiques et son spectre comprend donc 3 bandes
d’absorptions :
 une bande forte vers 1700 cm−1 pour la liaison C=O (acide carboxylique),
−1
 une bande forte et large entre 2500 et 3200 cm pour la liaison O−H (acide carboxylique),
−1
 une bande forte et large entre 3200 et 3400 cm pour la liaison O−H (alcool).

Q.2. 0,75

m AH
n AH M m AH m AH m AH × ρsolution
On note AH l’acide lactique. C= = = = =
V solution V solution M ×V solution m M × msolution
M × solution
ρ solution
Q.3. 1, 00 g 1 , 00 g 0,5
1, 75 g × 1 , 75 g ×
mL mL
C= = =1 , 94 × 10−4 mol ∙ mL−1=0 , 194 mol ∙ L−1
90 , 1 g 90 ,1 g
×100 g × 100 g
1 mL 1mol
−1
C ≈ 0 , 2 mol ∙ L
+¿¿
Q.4. Un acide selon Brönsted est une espèce chimique capable de céder un ion hydrogène H . 0,25

14/11
Cmère V fiole
Par définition du facteur de dilution : F= = =5.
C fille V pipette
On choisira donc une fiole jaugée de 100 , 0 mL et une pipette jaugée de 20 , 0 mL.
Protocole :
Q.5.  Prélever 20 , 0 mL de solution mère à l’aide de la pipette jaugée munie d’une propipette, 0,75
 Verser le prélèvement dans la fiole jaugée de 100 mL,
 Remplir la fiole jaugée aux ¾ avec de l’eau distillée,
 Agiter pour diluer,
 Ajuster le trait de jauge,
 Boucher puis agiter pour homogénéiser.
Schéma du dispositif de titrage conductimétrique
de l’acide lactique dilué par une solution d’hydroxyde
de sodium

Q.6. 0,75

−¿¿
L’espèce titrée est l’acide lactique AH , l’espèce titrante est la base, l’ion hydroxyde HO présente dans la
Q.7. solution d’hydroxyde de sodium ¿. L’équation de la réaction support de titrage est donc : 0,5
−¿+ H 2 O(l )¿
−¿→ A (aq) ¿
A H (aq )+ H O (aq)
Faisons un bilan des évolutions des concentrations des espèces ioniques lors du titrage (bien lire les données au
début de l’exercice pour ne pas oublier d’espèces).
−¿¿ +¿¿ −¿¿
Ion X H O(aq) Na(aq) A(aq) Pente liée à
Évolution de [ X ]
nulle Augmente augmente λ¿
Avant l’équivalence

Q.8. Évolution de [ X ] 0,5


Augmente Augmente Constante λ¿
Après l’équivalence
Espèce Produit de la
Commentaires Ion spectateur
titrante réaction

Avant l’équivalence, la pente est liée à : λ ¿ on obtient ici une portion de droite de pente positive. Après
l’équivalence, la pente est liée à : λ ¿ . On obtient ici une portion de droite de pente positive mais plus élevée que la
précédente car : λ ¿ .

On détermine le volume équivalent en trouvant


l’abscisse du point d’intersection des deux
demi-droites modélisant l’évolution de la
Q.9. conductivité σ en fonction du volume de 0,5
solution titrante versée :
V E=8 , 6 mL

Q.10. À l’équivalence les réactifs ont été introduits dans les proportions stœchiométriques : 0,75
C B ×V E
n ¿ ¿ ; C diluée ×V A=C B ×V E ; C diluée = ;
VA
−1
1 , 0 ×1 0 ×8 , 6 −1
C diluée = =0,043 mol∙ L
20 ,0
−1 −1
La solution ayant été diluée 5 fois : C=5 ×C diluée =5 ×0,043=0,215 mol∙ L ≈ 0 , 22 mol∙ L

√( )(
u (V A ) 2 u(V E )
)( )
2 2
u(C B )
Déterminons l’incertitude-type : u(C )=C × +
VA VE CB

15/11
√( ) ( )( )
2 2 −1 2
0 , 05 0,1 0 , 1× 10 −1 −1
u ( C )=0,215 × + −1
=0,0217 mol∙ L ≈ 0 , 03 mol∙ L
20 , 0 8,6 1 ,0 × 10
Donc : C=(0 ,22 ± 0 , 03) mol∙ L−1

Exercice 3 : étude cinétique de la dégradation de la vitamine C dans un jus d’orange 4

C 6 H 6 O6 (aq ) /C6 H 8 O 6(aq): ¿


−¿=2 H2 O(l) ¿

Q.1.
O2( g) / H 2 O(l) : O2(aq) + 4 H +¿+4
(aq)
e ¿
0,75
-----------------------------------------------------------------
2 C6 H 8 O6(aq) +O2 (g) →2 C 6 H 6 O6(aq )+ 2 H 2 O(l)
−d [ C 6 H 8 O6 ]
Q.2. v= 0,5
dt
D’après la définition précédente, la vitesse de disparition de l’acide lactique à instant t est égale à l’opposé du
coefficient directeur de la tangente à l’instant t à la courbe de la figure 1. Or au cours de la transformation, donc
au cours du temps, les tangentes sont de « plus en plus horizontales », donc les coefficients directeurs

Q.3.
d [C 6 H 8 O6 ] 0,75
sont de plus en plus grands (🧨ils sont de moins en moins négatifs), soit de plus en plus petit en
dt
valeur absolue donc les vitesses de disparition acide lactique sont de plus en plus petites. Le facteur cinétique qui
explique cette évolution est la concentration en vitamine C. En effet au fur et à mesure du temps la concentration
diminue, donc la vitesse diminue.
 On trace la tangente à la courbe à la date t 1 (droite rouge).
0−1 , 2 −1 −1
 On détermine le coefficient directeur de cette tangente : =−0,013 mmol ∙ L ∙ h
93−0

Q.4. 0,75

−d [ C 6 H 8 O6 ] −1 −1
v 60 =
dt
( t 1 )=0,013 mmol∙ L ∙ h
Q.5. Le temps de demi-réaction t 1/ 2 est la durée de transformation pour que l’avancement x (t ) parvienne à la moitié 0,75
xf
de sa valeur finale x f : x ( t 1 /2 ) = . Or d’après l’équation de la réaction et la figure 1 la réaction est totale et le
2
n ( C 6 H 8 O 6 )0
réactif limitant est la vitamine C, d’où : n ( C 6 H 8 O 6 ) f =n ( C 6 H 8 O 6 )0−2 x f =0 ; d’où : x =
f
2
n ( C 6 H 8 O6 ) 0
et : x ( t 1 /2 ) = ; soit :
4
n ( C6 H 8 O6 )0 n ( C6 H 8 O6 )0
n ( C 6 H 8 O6 )t =n ( C 6 H 8 O6 )0−2 x ( t 1/ 2 )=n ( C 6 H 8 O6 ) 0− = ;
1/2
2 2
donc : [ C H O ] =
[ C6 H 8 O6 ]0 . Par lecture graphique (tracé en vert), on trouve :
6 8 6 t 1 /2
2
[C H O ]
[ C 6 H 8 O6 ]0=2 , 5 mmol ∙ L−1 ; soit : 6 8 6 0 =1, 25 mmol ∙ L−1 ; donc : t 1/ 2=24 h. Cette valeur est
2
16/11
la même que celle donnée dans le texte introductif pour la même définition : « la moitié de la teneur en vitamine C
d'un jus de fruit peut être perdue en 24 heures ».
Les courbes montrent que la baisse de température conduit à augmenter la durée nécessaire pour que la
vitamine C soit totalement consommée. Le jus d’orange laissé sur une table se trouve à une température plus
Q.6. 0,5
élevée que conservé au réfrigérateur ; ainsi la vitamine C sera dégradée plus vite sur la table dans le jus d’orange
laissé sur la table que dans le réfrigérateur.

Note : 20

Nom : Contrôle n°7-BB -Sujet 2 Spécialité PC – Terminale Correction

Exercice 1 : le street une pratique olympique 10,5

1 2
EC = m v . D’après l’énoncé, le skateboardeur est à l’arrêt au point A soit
L’énergie cinétique est :
2
1
E
v A =0 m ∙ s ; donc : C ( A ) =0 J . L’énergie cinétique est nulle à l’état initial ; l’énergie E1
correspond à l’énergie cinétique (0,25).
L’énergie potentielle de pesanteur est : E pp=mgz . À l’instant initial, z A ≠ 0 m; donc : E pp ( A ) ≠ 0 J ;
l’énergie E2 correspond à l’énergie potentielle de pesanteur (0,25).
Q.1. 1,5
L’énergie mécanique Em d’un système est : Em =EC + E pp . L’énergie E3 se calcule à partir de E1 et
E2 ; l’énergie E3 correspond à l’énergie mécanique (0,25).
À l’instant initial, l’énergie cinétique est nulle et au cours du mouvement, la vitesse du système
augmente donc son énergie augmente, cela correspond à la courbe c (0,25).
Lors du trajet AB, l’altitude du système diminue, son énergie potentielle de pesanteur diminue, cela
correspond à la courbe b (0,25).
L’énergie mécanique étant la somme de EC et de E pp , elle est représentée par la courbe a (0,25).
L’énergie mécanique diminue au cours du temps, cette évolution est due aux forces de frottements
Q.2. 0,25
des roues (qui dissipent de l’énergie sous forme de chaleur).
L’énergie cinétique est notée E1 , sa valeur finale indiquée dans le script python est de 540 , 5 J (0,25)
:


Q.3. 0,5
1
2
×m × v 2B=E 1 ; v B=
2 × E1
m
=

2 ×540 , 5 J
75 , 0 kg
=3 , 80 m∙ s 1 (0,25)

Inventaire des forces extérieures appliquées au


skateboardeur : le poids ⃗P; la réaction normale
Q.4. 0,5
au support ⃗
R (0,25) et la force de frottement ⃗f
(0,25).

D’après le théorème de l’éneergie cinétique appliqué entre les points B et C :


∆ E C =∑ W BC ( ⃗F ¿ ) ¿ soit EC finale E Cintiale =W BC ( ⃗ R )+ W BC ( ⃗f ) ; d’où :
P ) +W BC ( ⃗
EC ( C ) EC ( B )= ⃗P .⃗BC + ⃗R .⃗ BC + ⃗f . ⃗
BC (0,25)
P est perpendiculaire à ⃗
Or : ⃗ BC donc ⃗ P .⃗BC=0 et : ⃗ R est perpendiculaire à ⃗ BC donc :
⃗ ⃗
R . BC =0
Q.5. EC ( C ) EC ( B )=¿ ⃗f . ⃗
BC (0,25) 0,75
1
Le skateboardeur s’arrête au point C donc : v c =0 m∙ s ; et : EC ( C )=0 J
1 2 1 2 1 2
m× v B=f × BC × cos ( 180 ) ; soit : m× v B=f × BC ; d’où m . v B=f × BC et donc :
2 2 2
2
m ×v B
BC= (0,25)
2f
17/11
Q.6. BC=75 , 0 × ¿¿ 0,25

Les roues sont moins dures donc les forces de frottements sont plus fortes. La distance d’arrêt est
Q.7. 0,25
donc réduite.

On étudie le système {skateboard+skateboardeur}, de masse m constante, dans le référentiel


terrestre supposé galiléen. Les actions dues à l’air étant négligées, le système n’est soumis qu’à son
poids ⃗
P:⃗ P=m× ⃗g . D’après la deuxième loi de Newton : ⃗ ∑
F extérieure =m × a⃗ (0,25) ; soit :
⃗ P=m× ⃗a donc m ×⃗a =m× ⃗g ; d’où :a⃗ =⃗g. En projection dans le repère ¿ i⃗ , k⃗ ¿ , il vient :

(
a⃗ x
a =0
a z=−g ) ⃗ ( t )=
(0,5). Or : a
d ⃗v
dt
; donc ⃗
(
v est une primitive de a⃗ ; soit : ⃗v (t) )
¿ v x (t)=C 1
¿ v z (t )=−¿+C 2
Pour déterminer les constantes C 1 et C 2 on se place dans les conditions initiales, soit à t égal 0 s :

(
⃗v ( 0 ) ¿ v x (0)=C1
¿ v z (0)=−g × 0+C2 ) ( )
=⃗v D ¿ v Dx =v D ×cos ; d’où : C 1=v D ×cos et : C 2=v D ×sin .
¿ v Dz =v D ×sin

v sont donc : ⃗v
Les coordonnées du vecteur ⃗
( )
¿ v x ( t )=v D ×cos
¿ v z ( t )=−¿+v D ×sin
(0,75)

Q.8. 2
d⃗ OG
v ( t )=
Or : ⃗ ; donc : ⃗
O G est une primitive de ⃗v ; soit :
dt

( )
¿ x ( t )=v D . cos . t +C3

OG(t ) 1 2
¿ z (t)¿− g t + v D . sin . t+C 4
2
Pour déterminer les constantes C 3 et C 4 on se place dans les conditions initiales, soit à t égal 0 s :

( )
¿ x ( 0 )=v D × cos × 0+C3 =C3

OG ( 0 )
¿ z ( 0) =
−1
2
2
g × 0 +v D ×sin ×0+ C 4=C 4
=⃗
OG 0
¿ x 0=0
¿ z0 ( )
; d’où : C 3=0 et : C 4=z 0 .

( )
¿ x(t)=v D × cos ×t
OG sont donc : ⃗
Les coordonnées du vecteur ⃗ OG(t ) 1 2 (0,5)
¿ z (t)¿− g t + v 0 × sin ×t + z 0
2
x
On isole le temps t de l’équation : x (t )=v D × cos ×t ; soit : t= (0,25) ; pour avoir
v D ×cos
l’équation de la trajectoire y (x ), on reporte l’expression de t dans y (t ) :
2
Q.9. −1 x x 0,5
z (x )= × g ×( ) + v o × sin × + z0
2 v D ×cos v o ×cos
−g 2
Donc : z ( x ) = 2 2
× x + ( tan ) × x + z 0 (0,25)
2 × v D × cos
2
z ( x ) =−0,894 × x +1 , 22× x +0 , 80 (0,25)
Lorsque le skateboardeur retrouve l’altitude initiale : z 0=0 , 80 m ; on a :
2 2
0 , 80=−0,894 × x +1 , 22× x +0 , 80 ; soit : 0=−0,894 × x +1 , 22× x d’où :
0=x (0,894 × x +1 , 22) (0,25). Un produit de facteur est nul si l’un des facteurs est nul :
Q.10.  x=0 correspond à l’abscisse de la position initiale ; 1
1 , 22
 0,894 × x+1 , 22=0 ; soit : 0,894 × x=1 ,22 ; d’où : x= =1 , 36 m (0,25).
0,894
Lorsque le centre de masse du skateboardeur retrouve son altitude initiale, pour franchir l’obstacle, il
faudrait au minimum que : x >l+ L (cette condition fonctionne parce que le système complet est
assimilé à un point matériel), or : x=1 , 36 m et : l+ L=1 , 7 m. L’obstacle n’est pas franchi (0,25).

D’après la loi des mailles : uC (t )+ uR (t)=0 (0 , 25) ; or d’après la loi d’Ohm : u R (t)=R× i(t) ; et
Q.11. dq du 1
par définition : i (t )= (t)et : q ( t )=C ×uC ( t ). Comme C est une constante : i (t )=C × C (t )
dt dt
18/11
d uC du 1
(0,25) et donc : R ×C × ( t ) +uC ( t ). On divise par R ×C : C ( t )+ ×u C ( t )=0 .
dt dt R ×C
d uC 1
En posant : τ =R ×C (0,25), on obtient : + u =0 (0,25)
dt τ C
( ) ( )
t t
d uC t t

()
B B
Calculons : ( t ) : d u C ( t )= d A × e =A × d e = A × 1 × e B = A × e B (0 , 25). En
dt dt dt dt B B
d uC
insérant les expressions de uC ( t ) et ( t ) dans l’équation différentielle de la question précédente,
dt
t t
Q.12. t t 0,75
on a : A A×eB A×eB A
× e B+ =0; soit : = × e B . Pour que la relation soit vérifiée quel que soit t ,
B RC RC B
il faut que : B=RC =τ (0,25). Pour déterminer A , on se place dans les conditions initiales ( t=0 s ) :
0
uC ( 0 )= A × e = A ; or à : t=0 s, le condensateur est chargé : uC ( 0 )=U 1 ; donc : A=U 1 (0,25);
t
d’où : u ( t )=U × e ❑
C 1

Q.13.
D’après l’équation différentielle : dim
( d udt ( t ) )=dim ( 1τ ×u ( t ) )
C
C
; d’où :
0,25
dim ( uC ( t ) )
dim
1
τ()× dim ( uC ( t ) ) =
dim ⁡(t)
; donc : dim ( τ )=dim ( t )=T ; τ est bien homogène à un temps.

τ peut être déterminé graphiquement par deux méthodes :


−1
Méthode 1 : lors de la décharge, à : t=τ , on a : uC ( )=E e =310 × 0,368 ≈ 114V (0 ,25)
Graphiquement, on trouve : τ =1 , 45 ms(0 , 25).
Q.14. Méthode 2 : on trace la tangente à la courbe à l’origine, elle coupe l’axe des abscisses à : t=τ . 0,5
Graphiquement, on trouve également : τ =1 , 45 ms.

Calculons x ( t=7 , 5 ms ). x ( t=7 ,5 × 103 s )=3 , 5× cos ( 50 , 7 ) ×7 , 5 ×103 =1, 66 × 102 m (0,25).
Q.15 x ( t=7 ,5 × 103 ) <l=0 , 70 m. 0,5
L’étape avant l’obstacle (étape 1) est donc photographiée (0,25).

Exercice 2 : l’acide lactique, un désinfectant pour les mains 5,5

Schéma de Lewis de la molécule d’acide lactique. Il faut ajouter les doublets non
Q.1. liants de façon à ce que chaque atome soit entourer de 8 électrons (règle de 0,25
l’octet).

La molécule d’acide lactique possède 3 liaisons caractéristiques et son spectre comprend donc 3
bandes d’absorptions : (0,5)
Q.2.  une bande forte vers 1700 cm−1 pour la liaison C=O (acide carboxylique), 0,75
 une bande forte et large entre 2500 et 3200 cm−1 pour la liaison O−H (acide carboxylique),
 une bande forte et large entre 3200 et 3400 cm−1pour la liaison O−H (alcool).

19/11
(0,25)

m AH
n AH M m AH m AH m AH × ρsolution
On note AH l’acide lactique. C= = = = =
V solution V solution M ×V solution m M × msolution
M × solution
ρ solution
Q.3. (0,25) 0,5
1, 00 g 1 , 00 g
1, 75 g × 1 , 75 g ×
mL mL
C= = =1 , 94 × 10−4 mol ∙ mL−1=0 , 194 mol ∙ L−1
90 , 1 g 90 ,1 g
×100 g × 100 g
1 mL 1mol
−1
C ≈ 0 , 2 mol ∙ L (0,25)
+¿¿
Q.4. Un acide selon Brönsted est une espèce chimique capable de céder un ion hydrogène H . 0,25

Cmère V fiole
Par définition du facteur de dilution : F= = =5.
C fille V pipette
On choisira donc une fiole jaugée de 100 , 0 mL et une pipette jaugée de 20 , 0 mL. (0,25)
Protocole : (0,5)
Q.5.  Prélever 20 , 0 mL de solution mère à l’aide de la pipette jaugée munie d’une propipette, 0,75
 Verser le prélèvement dans la fiole jaugée de 100 mL,
 Remplir la fiole jaugée aux ¾ avec de l’eau distillée,
 Agiter pour diluer,
 Ajuster le trait de jauge,
 Boucher puis agiter pour homogénéiser.
Schéma du dispositif de titrage conductimétrique
de l’acide lactique dilué par une solution d’hydroxyde de sodium

Q.6. 0,75
(−0 , 25)

par oubli
−¿¿
L’espèce titrée est l’acide lactique AH , l’espèce titrante est la base, l’ion hydroxyde HO présente
Q.7. dans la solution d’hydroxyde de sodium ¿. L’équation de la réaction support de titrage est donc : 0,5
−¿+ H 2 O(l )¿
−¿→ A (aq) ¿
A H (aq )+ H O (aq) (0,25 pour la simple flèche même si équation fausse)

20/11
Faisons un bilan des évolutions des concentrations des espèces ioniques lors du titrage (bien lire les
données au début de l’exercice pour ne pas oublier d’espèces).

Ion X H O−¿¿
(aq)
+¿¿
Na(aq) A−¿¿
(aq) Pente liée à
Évolution de [ X ]
nulle Augmente augmente λ¿
Avant l’équivalence

Q.8. Évolution de [ X ] 0,5


Augmente Augmente Constante λ¿
Après l’équivalence

Espèce Produit de la
Commentaires Ion spectateur
titrante réaction

Avant l’équivalence, la pente est liée à : λ ¿ on obtient ici une portion de droite de pente positive. (0,25)
Après l’équivalence, la pente est liée à : λ ¿ . On obtient ici une portion de droite de pente positive mais
plus élevée que la précédente car : λ ¿ . (0,25)

On détermine le volume équivalent en


trouvant l’abscisse du point d’intersection
des deux demi-droites (0,25) modélisant
Q.9. l’évolution de la conductivité σ en fonction 0,5
du volume de solution titrante versée :
V E=8 , 6 mL (0,25)

À l’équivalence les réactifs ont été introduits dans les proportions stœchiométriques (0,25) :
C B ×V E
n ¿ ¿ ; C diluée ×V A=C B ×V E ; C diluée = ;
VA
−1
1 , 0 ×1 0 ×8 , 6 −1
C diluée = =0,043 mol∙ L (0,25)
20 ,0
−1 −1
La solution ayant été diluée 5 fois : C=5 ×C diluée =5 ×0,043=0,215 mol∙ L ≈ 0 , 22 mol∙ L
Q.10. 0,75

√( )( )( )
2 2 2
u (V A ) u(V E ) u(C B )
Déterminons l’incertitude-type : u(C )=C × +
VA VE CB

√( ) ( )( )
2 2 −1 2
0 , 05 0,1 0 , 1× 10 −1 −1
u ( C )=0,215 × + −1
=0,0217 mol∙ L ≈ 0 , 03 mol∙ L
20 , 0 8,6 1 ,0 × 10
Donc : C=(0 ,22 ± 0 , 03) mol∙ L−1 (0,25)

Exercice 3 : étude cinétique de la dégradation de la vitamine C dans un jus d’orange 4

21/11
C 6 H 6 O6 (aq ) /C6 H 8 O 6(aq): ¿ (0,25)
−¿=2 H2 O(l) ¿
O2( g) / H 2 O(l) : O2(aq) + 4 H +¿+4 e ¿
(0,25)
Q.1. (aq) 0,75
-----------------------------------------------------------------
2 C6 H 8 O6(aq) +O2 (g) →2 C 6 H 6 O6(aq )+ 2 H 2 O(l) (0,25 pour ×2 )
−d [ C 6 H 8 O6 ]
Q.2. v= 0,5
dt
D’après la définition précédente, la vitesse de disparition de l’acide lactique à instant t est égale à
l’opposé du coefficient directeur de la tangente à l’instant t à la courbe de la figure 1 (0,25). Or au
cours de la transformation, donc au cours du temps, les tangentes sont de « plus en plus
d [C 6 H 8 O6 ]
Q.3. horizontales », donc les coefficients directeurs sont de plus en plus grands (🧨ils sont de 0,75
dt
moins en moins négatifs), soit de plus en plus petit en valeur absolue donc les vitesses de disparition
acide lactique sont de plus en plus petites (0,25). Le facteur cinétique qui explique cette évolution est
la concentration en vitamine C (0,25). En effet au fur et à mesure du temps la concentration diminue,
donc la vitesse diminue.
 On trace la tangente à la courbe à la date t 1 (droite rouge). (0,25)
0−1 , 2 −1 −1
 On détermine le coefficient directeur de cette tangente : =−0,013 mmol ∙ L ∙ h
93−0
(0,25)

Q.4. 0,75

−d [ C 6 H 8 O6 ] −1 −1
v 60=
dt
( t 1 )=0,013 mmol∙ L ∙ h (0,25)
Le temps de demi-réaction t 1/ 2 est la durée de transformation pour que l’avancement x (t ) parvienne à
xf
la moitié de sa valeur finale x f : x ( t 1 /2 ) = . Or d’après l’équation de la réaction et la figure 1 la
2
réaction est totale et le réactif limitant est la vitamine C, d’où :
n ( C 6 H 8 O 6 )0 n ( C 6 H 8 O6 ) 0
n ( C 6 H 8 O6 ) f =n ( C 6 H 8 O6 )0−2 x f =0 ; d’où : x f = et : x ( t 1 /2 ) = ; soit :
2 4
n ( C6 H 8 O6 )0 n ( C6 H 8 O6 )0
Q.5. n ( C 6 H 8 O 6 )t =n ( C 6 H 8 O6 )0−2 x ( t 1/ 2 )=n ( C 6 H 8 O 6 ) 0− = ; 0,75
1/2
2 2
donc : [ C 6 H 8 O 6 ] =
[ C6 H 8 O6 ]0 (0,25). Par lecture graphique (tracé en vert), on trouve :
t
1 /2
2
[ C 6 H 8 O6 ]0=2 , 5 mmol ∙ L−1 ; soit : [
C6 H 8 O6 ] 0
=1, 25 mmol ∙ L ; donc : t 1/ 2=24 h (0,25). Cette
−1
2
valeur est la même que celle donnée dans le texte introductif pour la même définition : « la moitié de
la teneur en vitamine C d'un jus de fruit peut être perdue en 24 heures » (0,25).

22/11
Les courbes montrent que la baisse de température (0,25) conduit à augmenter la durée
nécessaire pour que la vitamine C soit totalement consommée. Le jus d’orange laissé sur une table
Q.6. 0,5
se trouve à une température plus élevée que conservé au réfrigérateur ; ainsi la vitamine C sera
dégradée plus vite sur la table dans le jus d’orange laissé sur la table que dans le réfrigérateur (0,25).

Note : 20

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