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LES LOIS DE LA DYNAMIQUE

I ] PEND ULE C ONIQUE

On dispose d’un ressort à spires non jointives, de longueur au repos : l0 = 15 cm et de


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raideur : k = 20 N.m .
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On néglige la masse du ressort dans tout l’exercice, et on considère que : g = 9,81 m.s .
On enfile ce ressort sur une tige Ot, soudée en O à un axe vertical (∆) et inclinée
obliquement, par rapport à la verticale descendante, d’un angle : θ = 33°.
Une des extrémités du ressort est fixée en O, tandis qu’à l’autre, on accroche un corps C
de masse : m = 150 g, coulissant sans frottements sur Ot.
1°) Le système est au repos.
a) Déterminer les expressions littérales, en fonction des données du problème, de la
 
réaction R 1 , exercée par la tige sur C, et de la tension T 1 du ressort.
b) En déduire l’expression littérale de la longueur l1 du ressort.
2°) L’ensemble tourne à présent, autour de l’axe (∆), à la vitesse angulaire constante : ω.
Le ressort n’oscille pas et possède une longueur constante : l2 = 23 cm.
a) Préciser la trajectoire décrite par C. Quelle est la nature du mouvement de C ? Justifier la réponse.
b) Représenter, sur un schéma, les forces appliquées à C et le vecteur accélération de C.
c) En appliquant le théorème du centre d’inertie à C, déterminer l’expression littérale de ω, en fonction de l2 et
des autres données du problème.
d) Établir l’expression littérale de la réaction R2 exercée par la tige sur C, en fonction de ω, l2 et des autres
données du problème.

II ] V IR A GE D ’UN A V ION

Un avion monomoteur en vol subit un ensemble de forces que l’on peut modéliser simplement par :

 Le poids P de l’avion.

 La force motrice F , dirigée suivant l’axe longitudinal de l’avion.

 La portance R , supposée perpendiculaire à l’axe longitudinal de l’avion et au plan des ailes.

 La traînée T , colinéaire à l’axe longitudinal de l’avion et de sens opposé à celui du mouvement.
Toutes ces forces seront rapportées au centre d’inertie G de l’avion.
L’avion étudié, de masse : m = 500 kg, négocie un virage contenu dans un plan horizontal, alors que sa vitesse de
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déplacement est constante et vaut : V = 350 km.h . Le rayon du virage est : R = 500 m. On donne : g = 9,81 m.s .
1°) Représenter sur un schéma l’ensemble des forces appliquées au centre d’inertie G de l’avion étudié.
2°) Quelles sont les caractéristiques (direction, sens et norme) de l’accélération de G pendant le virage ?
3°) Quel doit être l’angle d’inclinaison α des ailes de l’avion par rapport à l’horizontale pour que le virage soit
correctement négocié, c’est-à-dire qu’aucune force ne se rajoute à celles déjà mentionnées ?

4°) Déterminer la valeur de la portance R au cours de ce virage.
 
5°) Quelle relation existe-t-il entre les normes des forces F et T ? Justifier la réponse.

III ] SA UT À SKI

Dans cet exercice, les résultats numériques seront donnés avec 2,0 chiffres significatifs.
Un tremplin de saut à ski est constitué de deux parties rectilignes, AB et CD, et d'une partie circulaire BC, de centre
O’ et de rayon : O’B = O'C = r.
La droite CD est inclinée d'un angle α sur l'horizontale et on supposera que l'arc de cercle BC est tangent en B à
AB et en C à CD.
On étudie le mouvement d'un skieur S qui s'élance sur ce tremplin.
On appelle m la masse du skieur, z l'altitude, par rapport au plan horizontal passant par D, d’un point S quelconque

de la trajectoire AD, h celle de A et R la force exercée par le tremplin sur le skieur.
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On néglige les frottements et le skieur est considéré comme ponctuel. On prendra : g = 9,8 m.s .
1°) Étude de la vitesse du skieur.
Le skieur part de A sans vitesse initiale. Le principe de conservation de l'énergie mécanique du système : {Terre +
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skieur} permet de connaître l’expression de la vitesse du skieur en S : VS = 2 g (h - z).
Exprimer, puis calculer, les valeurs VC et VD de la vitesse du skieur en C et en D.
On donne : h = 20 m, CD = 5,0 m et : α = 11°.

2°) Étude de la force R .
a) Préciser sur un schéma la direction et le sens des forces exercées sur le skieur au cours du trajet AD.

b) Lorsque le skieur est situé entre C et D , exprimer la valeur R de la force R en fonction de : m, g et α.
c) Lorsque le skieur est situé entre B et C, exprimer R en fonction de : m, g, r, VS et θ (angle de O’S avec la
verticale).
d) En comparant les expressions de R juste avant et juste après le point C, déterminer si R varie de façon
continue ou discontinue en C. Exprimer et calculer la valeur algébrique de la discontinuité éventuelle ; la
valeur de VC étant celle obtenue à la question précédente.
On donne : m = 80 kg, r = 50 m et : α = 11°.

IV ] DÉCOLLAGE D’UN AVION À RÉACTION

Dans cet exercice, les résultats numériques seront donnés avec 3,00 chiffres significatifs.
Les avions à décollage et atterrissage courts (A.D.A.C.) possèdent un dispositif de « poussée vectorielle » : grâce à
un jeu de tuyères orientables, la force de
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poussée F du réacteur, constante en
intensité (F = 95,7 kN) et passant par le
centre d’inertie G de l’avion, peut
prendre une direction variable qui sera
repérée par l’angle α qu’elle fait par
rapport à l’axe longitudinal de l’appareil.
Ces avions décollent souvent à
l’aide d’un plan incliné, en deux phases.
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On considère un avion de masse : M = 10,8 tonnes. On prendra : g = 9,81 m.s .
1°) Première phase : Roulement sur un plan horizontal.
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La poussée F fait un angle : α = 0,110 rad avec l’horizontale.
L’ensemble des forces résistantes (frottements sur le sol, résistance de l’air) et la composante normale de la
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réaction du sol peuvent se réduire à une force unique, R , inclinée d’un angle γ sur la verticale passant par le centre
*
d’inertie G. La composante horizontale de R a une intensité : f = 6,50 kN.
La longueur du roulement dans cette première phase est : L1 = 100 m.
a) Schématiser sur un dessin l’ensemble des forces qui s’exercent sur le centre d’inertie G de l’avion en mouvement.
b) Énoncer le théorème du centre d’inertie et l’appliquer à G pour déterminer la norme a 1G de son vecteur
accélération.
c) En précisant rigoureusement les différents repères utiles, déterminer la loi horaire : v1G (t) de la vitesse du centre
d’inertie G de l’avion au cours de cette première phase du décollage.
d) Déduire, de la question précédente, la valeur V1 de la vitesse de G à la fin de la première phase du décollage.
e) Déterminer la valeur en radians de l’angle γ.
2°) Deuxième phase : Passage sur un plan incliné.
La poussée, par rotation des tuyères, devient verticale mais garde la même intensité : F = 95,7 kN.
Le tremplin fait un angle : β = 0,100 rad avec le sol horizontal et a une longueur : L2 = 20,0 m.
Pendant toute cette phase, la réaction du plan incliné est pratiquement nulle : celui-ci sert uniquement de guide,
l’appareil ayant pratiquement décollé et restant en contact discret avec le tremplin.

L’ensemble des forces résistantes se réduit à la résistance de l’air que l’on assimilera à une force R ' , unique,
appliquée en G et faisant l’angle : δ = 0,350 rad avec la normale au tremplin.
a) Schématiser sur un dessin l’ensemble des forces qui s’exercent sur le centre d’inertie G de l’avion en mouvement.
b) Montrer que la projection de l’ensemble de ces forces sur la normale au tremplin est nulle.

En déduire l’intensité de R ' .
c) Déterminer la norme a 2G du vecteur accélération du centre d’inertie G de l’avion au cours de cette deuxième
phase du décollage. Commenter le résultat obtenu.

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