Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
I35.
Dans le plan horizontal (xOy ) d'un référentiel galiléen R , un mobile modélisé
par un point matériel P de masse m est astreint à se déplacer sur le cercle de
centre O et de rayon b (figure 1). L'équation horaire du mouvement est :
p = b ln(1 + ωt ) où ω est une constante positive, A est le point du cercle
s = AP
situé sur le demi-axe positif Ox et t ∈ [ 0, +∞ [ est le temps.
1. Calculer la vitesse v de P à la date t en fonction de la seule variable s et
des constantes du problème.
2. En déduire la vitesse initiale v0 = v(t = 0) .
3. Calculer en fonction de s et des seuls paramètres b et v0 les composantes
tangentielle aT et normale aN du vecteur accélération de P par rapport à R
exprimées dans la base de Frenet.
4. Indiquer si le mouvement est uniformément décéléré, uniformément accéléré, accéléré ou décéléré.
JJJG G G
5. L'hodographe du mouvement de pôle O est l'ensemble des points N tels que ON = v (P / R) si v (P / R) est le
vecteur vitesse de P par rapport à R . Soient r et θ les coordonnées polaires de N . Déterminer l'équation polaire de
l'hodographe.
6. Dessiner l'hodographe.
G G
7. Donner l'expression en fonction de v de F = F , si F est la résultante des forces appliquées à P.
G G
8. Calculer en radian l'angle α = (F , v (P / R)) .
G
9. Calculer en fonction de s et des paramètres m , b et v0 le travail W de F pendant l'intervalle de temps [0, t ] .
G
10. En déduire le travail total WT de F au cours du mouvement pendant l'intervalle de temps [0, +∞[ .
O
II52. A la fête foraine.
–2
g = 9,8 m s .
Dans un stand de fête foraine, on peut tester sa force en agissant C
sur un chariot (M) de masse m = 5 kg mobile sur des rails ABC
situés dans un plan vertical. La partie AB de ces rails est rectiligne et J
horizontale et a pour longueur AB = 3,5 m ; la partie BC est un arc (M) h
de cercle de rayon R = 10 m tangent en B à AB. (M) est initialement A B I h’
immobile en A. Un joueur exerce sur (M) une force de composante
parallèle aux rails F constante et lâche (M) quand il parvient en B. Le chariot monte jusqu’en J, situé h = 2,5 m au
dessus de AB., s’y arrête et repart en arrière.
A.
On suppose (M) mobile sans frottement.
1) Calculer la vitesse de (M) en B.
2) Calculer F.
3) Soit I le point de l’arc BC d’altitude au dessus de AB égale à h’ = 1,25 m. Calculer l’angle θ’ = (OB,OI).
4) Calculer la vitesse avec laquelle le chariot passe à l’aller en I.
G
5) Quelle force R les rails exercent-ils sur (M) au passage en I (direction et sens à indiquer par un dessin, module à
calculer).
6) Expliquer pourquoi le chariot, une fois arrivé en J, n’y reste pas immobile.
7) Montrer que sa vitesse en un point quelconque de l’arc BJ est en module la même à l’aller et au retour.
8) Comparer la durée des trajets BJ et JB.
9) Comparer la durée des trajets AB et BA.
B.
En réalité, il y a frottement entre (M) et les rails et (M) s’arrête au retour en B. On suppose le module Ff de la force
de frottement constant tout le long du trajet ABJB.
1) Calculer Ff et F.
2) Comparer les valeurs prises par la vitesse en un point quelconque de l’arc BJ à l’aller et au retour.
3) Comparer la durée des trajets BJ et JB.
O
C.
Un autre joueur exerce sur le chariot une force plus faible, si bien
que le chariot s’arrête en K, situé h” = 0,5 mètre au dessus du niveau de C
AB et y reste. Comparer la force motrice à la position J de la partie B et
à la position K de la partie C et justifier la différence des
(M)
comportements du chariot.
A B K h’’
III19.
A.
G
Un mobile de masse M et de vitesse V se meut dans un gaz au repos de masse volumique ρ formé
S
de molécules de masse m’ et de concentration n (rapport du nombre de molécules au volume). On G
considère qu’il se produit une suite de chocs parfaitement mous entre le mobile et les molécules du V
gaz ; avant le choc, chaque molécule est au repos ; après le choc, la vitesse relative de la molécule par
rapport au mobile est nulle. Ultérieurement, les molécules adsorbées par le mobile sont désorbées ; on admettra qu’elles
le sont avec une vitesse relative négligeable, de sorte que cette désorption ne produit qu’un effet négligeable.
G G
1) Montrer qu’un choc fait varier la quantité de mouvement du mobile de ∆p = −m 'V .
G
2) Soit S le maître-couple du mobile, c’est à dire l’aire de sa projection sur le plan perpendiculaire à V . Montrer que
le nombre de molécules heurtant le mobile pendant le temps dt est dN = nSVdt. Ce nombre dépend-il de la forme du
mobile ?
3) En déduire que la force exercée par le gaz sur le mobile est F = −k ρSV 2 si le sens positif est celui de la vitesse
du mobile et k une constante à déterminer. Dépend-elle de la forme du mobile ?
4) Cette loi de force est vérifiée dans le cas d’un satellite freiné par la haute atmosphère terrestre. Par contre, dans les
conditions usuelles de pression, sous 1 bar, avec des vitesses et des dimensions du mobile pas trop petites, la force est
donnée par F = − 12 C x ρSV 2 , où Cx est un coefficient, appelé coefficient de traînée, indépendant de ρ, S et V, mais
dépendant de la forme du mobile et du caractère rugueux ou lisse de sa surface. Expliquer en quoi les hypothèses qui
sont la base du modèle exposé précédemment sont mieux adaptées au mouvement d’un satellite dans la haute
atmosphère qu’au mouvement d’une automobile ou d’un avion dans les conditions usuelles.
B.
Un véhicule spatial de masse m , de maître-couple S et de coefficient de traînée Cx = 2 revient sur Terre avec une
vitesse v1 faisant un angle α avec la verticale. Durant la traversée de l’atmosphère, on néglige son poids devant la
résistance de l’air et on néglige aussi la courbure de la surface terrestre. La masse volumique ρ de l’air dépend de
l’altitude z selon ρ = ρ0.e–z/h où ρ0 = 1,2 kg.m–3 et h = 6700 m.
1) A quelle condition qualitative sur α est-il raisonnable de négliger la courbure de la surface terrestre ?
2) Quelle est la trajectoire du véhicule spatial ?
3) Ecrire le théorème de l’énergie cinétique pour une petite variation d’altitude dz. En déduire la loi donnant la
vitesse en fonction de l’altitude.
4) Exprimer l’accélération en fonction de l’altitude.
m cos α
5) A quelle altitude l’accélération est-elle maximale ? Discuter selon la valeur de .
2Sh ρ0
C.
Une bille d’acier de masse volumique µ = 7800 kg.m–3, de rayon r = 0,02 m et de coefficient de traînée Cx = 0,45 se
meut verticalement dans l’air de masse volumique ρ = 1,2 kg.m–3. La pesanteur est : g = 9,8 m.s–2.
1) Il existe une vitesse particulière w, dite vitesse limite, telle que si on lance la bille vers le bas à cette vitesse, la
vitesse de la bille reste constante ; calculer w. Que se passe-t-il selon que la vitesse de la bille est inférieure ou
supérieure à w ?
2) A présent, on lâche la bille avec une vitesse nulle à l’instant 0.
a) Exprimer l’instant t en fonction de la vitesse v et de w et g.
b) Exprimer la hauteur de chute x en fonction de v, w et g. On donne :
dx a a +x xdx 1
∫ x 2 = 2 ln a − x et ∫ ax 2 + b = 2a ln ax 2 + b (a,b constantes).
1− 2
a
c) Que devient v quand t tend vers l’infini ?
2x
d) A.N. : v = w/2 ; calculer t, x et 2 . Commenter ce dernier résultat.
gt
G G mv 2 2 3π
qui part en haut de v0 pour aboutir en bas à 0 ; 7) F = ; 8) α = ;
b 4
1 ⎡
9) W = mv02 ⎢ exp −
2 ⎣
( )
2s
b
⎤ 1
− 1 ⎥ ; 10) WT = − mv02 .
⎦ 2
II.
mgh
A. 1) vB = 2gh = 7 m/s ; 2) F = = 35 N ; 3) θ ′ = 28, 96° (0, 505 rad) ;
AB
4) vI = 2g ( h − h ′ ) = 4, 95 m/s ; 5) R = 55,1N ; 8) égales ; 9) tAB = 1s ; tBA = 0, 5 s .
mgh ⎛ 1 2 ⎞⎟
B. 1) Ff = = 16, 9 N ; F = mgh ⎜⎜⎜ + ⎟ = 87 N ; 2) vitesse au retour plus faible ; 3) durée du retour
p
BJ ⎝ p
BJ AB ⎠⎟
plus grande.
C. Force motrice en K : mg sin θ ′′ = 15, 3 N , qui ne peut vaincre le frottement (16,9 N) ; force motrice en J : 32,4 N.
III.
B. 1) α non trop proche de π / 2 ; 2) une droite ; 3) mvdv = ρSv 2
dz
cos α
v = v1 exp (
ρ0Sh
m cos α
exp −
z
h ( ))
;
4) a =
ρ0Sv12
m (
exp − −
z 2ρ0h
h m cos α
exp − ( ))
z
h
; 5) deux cas : si
m cos α
2ρ0Sh
≥ 1 , z = 0 ; sinon
2ρ Sh
zm = h ln 0 .
m cos α
2mg w w +v w 2 ⎛⎜ v2 ⎞
C. 1) w = = 86, 9 m .s−1 ; 2.a) t = ln ; 2.b) x = − ln ⎜ 1 − 2 ⎟⎟⎟ ; 2.c) v → w ;
C x ρS 2g w − v 2g ⎜⎝ w ⎠
w w2 4 2x
2.d) t = ln 3 = 4, 87 s , x = ln = 111m et 2 = 0, 9534 voisin de 1.
2g 2g 3 gt
GMm gr 2 GMm 2GM
IV. B. 1) F = − 2
; 2) G = ; 3) 21 mv12 − = 12 mv∞ 2
; 4) v1min = = 2gr = 11km/s ;
x M r r
⎡ 1
C. 1) a) F = mgr 2 ⎢ − 2 +
⎢⎣ x
M′ 1
M (d − x ) ⎥⎦
2
⎤ ⎡1 1 M′
⎥ ; b) 21 (v 2 − v12 ) = gr 2 ⎢ − +
⎢⎣ x r ( 1
−
1 ⎤
M d − x d − r ⎥⎦ ) ⎥ ; D. 1.a) ρ ′ =
m′
SL
;
3) aT =
dv
dt
= v0 × −
1 ds
b dt ( )s
b
v2
exp − = − 0 exp −
b
2s
b
.( )
v2
aN =
b
v2
= 0 exp −
b b( )
2s
.
2) Pendant dt , le véhicule parcourt Vdt et balaie le volume ∫∫ VdtdS = SVdt . Le nombre de chocs est égal au
nombre des molécules situées dans ce volume, soit nSVdt . Ce nombre ne dépend pas de la forme du mobile.
G
G G
dp dN ∆p
G nSVdt ( −m ′V ) G G
3) F = = = = −nm ′SVV . Or nm ′ = ρ . D’où F = −ρSVV , de la forme de la
dt dt dt
formule proposée, avec k = 1 , soit C x = 2 . Cette force ne dépend pas de la forme du mobile.
4) Il y a deux différences entre le mouvement d’un véhicule spatial dans la haute atmosphère et les mouvements
usuels.
Dans la haute atmosphère, les molécules sont très écartées et se meuvent indépendamment les unes des autres,
conformément au modèle proposé. Aux conditions de pression usuelle, les molécules interagissent et ont un
comportement collectif par rapport au mobile, ce qui leur permet de ne pas le heurter et fait que le coefficient de traînée
C x est bien inférieur et éventuellement dépend de la rugosité de la surface.
Les calculs des questions 1 et 2 ne sont valables que dans le référentiel où la molécule est immobile. En raison de
l’agitation thermique, ce référentiel est différent pour chaque molécule et la vitesse à considérer est la vitesse relative du
véhicule par rapport à la molécule. En pratique, les vitesses d’agitation des molécules sont de l’ordre de 0, 5 km . s−1 ,
tandis que celle du véhicule est de l’ordre de 8 km . s−1 : le véhicule spatial se meut à une vitesse très supérieure à la
vitesse d’agitation thermique des molécules, la variation de vitesse est grande lors de l’absorption d’une molécule et
petite lors de la désorption et le calcul proposé est approximativement valable, bien qu’en toute rigueur il suppose les
molécules immobiles avant le choc et de vitesse voisine du véhicule après le choc.
B.
1) Comme l’épaisseur de l’atmosphère est très petite par rapport au rayon cas où il faut tenir compte de la
terrestre (la pression est divisée par 3 à l’altitude de l’Everest), on peut négliger la courbure terrestre
courbure de la surface terrestre si α n’est pas trop proche de π / 2 .
2) Comme on néglige le poids, la force totale est parallèle à la vitesse et la
trajectoire du véhicule spatial est une droite.
m cos α dy
Si ≥ 1, est toujours positif, y ( z ) est minimum pour z = 0 et l’accélération est maximum pour z = 0 .
2ρ0Sh dz
m cos α 2ρ0Sh dy
Si < 1 , posons zm = h ln . > 0 si z > z m , y ( z ) est minimum pour z = z m et l’accélération
2ρ0Sh m cos α dz
est maximum pour z = z m .
Remarque : si le satellite est une boule de rayon r et de masse volumique µ = 100 kg . m−3 , alors
4 3
m cos α πr µ cos α 2r µ cos α 2 × 100r cos α r cos α
= 3 = = = , donc le second cas est plus fréquent, surtout
2ρ0Sh 2ρ 0πr 2h 3ρ0h 3 × 1, 2 × 6700 120 mètres
si α est voisin de 90°.
C.
1) La vitesse est constante si la force totale est nulle, soit si
4πr 3
2 mg 2 µg 8r µg 8 × 0, 02 × 7800 × 9, 8
mg − 12 C x ρSv 2 = 0 ⇒ v = w = = 3 = = = 86, 9 m . s−1
C x ρS 2 3C x ρ 3 × 0, 45 × 1, 2
C x ρπr
Si la vitesse de la bille est inférieure à w, la bille accélère.
Si la vitesse de la bille est supérieure à w, la bille décélère.
2.a) Comme la force de freinage est proportionnelle à v 2 et est égale à −mg quand v = w , elle est égale à
v2
−mg .
w2
dv ⎛ v2 ⎞
m = mg ⎜⎜ 1 − 2 ⎟⎟⎟
dt ⎜⎝ w ⎠
t v dv v /w wdu w ⎡ 1 + u ⎤v / w w w +v
t = ∫0 dt = ∫0 ⎛ v2 ⎞
= ∫0 g (1 − u )
2
=
2g
⎢ ln
⎣ 1 − u
⎥
⎦0
=
2
ln
g w −v
g ⎜⎜ 1 − 2 ⎟⎟⎟
⎜⎝ w ⎠
où l’on a utilisé le changement de variable u = v / w du = dv / w .
(
1
) ⎛ v2 ⎞
d mv 2 = mg ⎜⎜ 1 − 2 ⎟⎟⎟dx
2 ⎜⎝ w ⎠
x v d (v2 ) 1−v 2 / w 2 −w 2du w2 w 2 ⎜⎛ v2 ⎞
ln ⎜ 1 − 2 ⎟⎟⎟
2 2
x = ∫0 dx = ∫0 = ∫1 = − [ ln u ]11−v / w = −
⎛ v2 ⎞ 2gu 2g 2g ⎜⎝ w ⎠
2g ⎜⎜ 1 − 2 ⎟⎟⎟
⎜⎝ w ⎠
où l’on a utilisé le changement de variable u = 1 − v 2 / w 2 du = −d ( v 2 ) / w 2 .
2.c) Quand t tend vers l’infini, v → w .
w 86, 9 w2 4 86, 92 4
2.d) Quand v = w / 2 , t = ln 3 = ln 3 = 4, 87 s , x = ln = ln = 111 m et
2g 2 × 9, 8 2g 3 2 × 9, 8 3
2x 4 ln ( 4 / 3) )
= = 0, 9534 .
gt 2 ( ln 3 )2
Ce dernier rapport est voisin de 1, car la force de freinage est nettement plus petite que le poids dans l’intervalle
considéré.
IV.
A.
dx dv
d (21 mv 2 ) = mvdv = m dv = m dx = madx = Fdx
dt dt
B.
GMm
1) F = −
x2
2) Le poids est dû à l’attraction terrestre ; dans la mesure où la Terre est sphérique, on peut calculer son attraction en
GMm gr 2
concentrant la masse de la Terre en son centre ; d’où : mg = ⇒ G =
r2 M
GMm GMm
3) La force de gravitation dérive de l’énergie potentielle E p = −∫ Fdx = ∫ dx = − .
x2 x
GMm
La conservation de l’énergie donne : 21 mv12 − 2
= 12 mv∞
r
2 GMm 2GM
4) Comme 21 mv∞ ≥ 0 , 21 mv12 − ≥ 0 ⇒ v1 ≥ v1min = = 2gr = 11 km/s .
r r
C.
GMm GM ′m
1) a) La force subie par l’obus résulte de l’attraction de la Terre 2
et de celle de la Lune ; comptons
x (d − x )2
GMm GM ′m ⎡ 1 M′ 1 ⎤
algébriquement cette force sur l’axe où l’abscisse est x : F = − + = mgr 2 ⎢ − 2 + ⎥
x2 (d − x )2 ⎢⎣ x M (d − x )2 ⎥⎦
b) La force dérive de l’énergie potentielle :
⎡ 1 M′ ⎤ ⎡ 1 M ′ d (d − x) ⎤ ⎛1 M′ 1 ⎞
∫ ∫ ∫
1
E p = − Fdx = mgr 2 ⎢+ 2 − 2⎥
dx = mgr 2 ⎢ − + 2 ⎥
= − mgr 2 ⎜ + ⎟
⎣⎢ x M ( d − x ) ⎦⎥ ⎣⎢ x M (d − x) ⎦⎥ ⎝x M d −x⎠
La variation de l’énergie cinétique massique est égale à l’opposé de la variation de l’énergie potentielle massique :
x
1 2 2
2 (v − v1 ) = gr ⎢
2 ⎡1
⎢⎣ x
+
M′ 1 ⎤
⎥ = gr 2 ⎢ − +
M d − x ⎥⎦ r
⎡1 1 M′
⎢⎣ x r
1
− (
1 ⎤
M d − x d − r ⎥⎦
⎥ )
2) En réalité, le référentiel lié aux centres de la Terre et de la Lune n’est pas galiléen (sinon, la Lune tomberait sur la
Terre), il tourne autour du centre de masse de la Terre et de la Lune, d’où deux conséquences :
• l’obus ne peut suivre la droite joignant les centres de la Terre et de la Lune, à cause de la force de Coriolis ;
• il faut ajouter un terme à l’énergie, dû au travail de la force centrifuge.
En outre, d n’est pas constant, mais varie de 56 à 66 rayons terrestres.
D.
m′
1.a) ρ ′ = .
SL
m ′dz
1.b) dm ′ = ρ ′Sdz = .
L
Problème de dynamique, avec énergie, page 8
vz
1.c) v ′ = .
L
1 L 1 m ′v 2 L 2 1
∫0 2
1.d) Ec′ = dm ′v ′ 2
=
2 L 3 ∫ 0
z dz = m ′v 2 .
6
1 2 1
1.e) Ec = mv + m ′v 2
2 6
2) L’énergie chimique est proportionnelle à la masse de poudre ; le rendement est le rapport de l’énergie cinétique à
l’énergie chimique ; donc pour tous les canons de même rendement, le rapport de l’énergie cinétique à la masse de
poudre est le même. Tous ces canons ont même valeur de (1/ 3 + m / m ′)v 2 .
3m2 3 × 500
3) v 2 / 3 = (1/ 3 + m2 / m2′ )v22 ⇒ v = v2 1 + = 700 1 + = 3270 m/s .
m2′ 72
E.
1) Soit h l’épaisseur de l’atmosphère et a l’ordre de grandeur de l’accélération pendant sa traversée ; d’après le
théorème de l’énergie cinétique :
v 2 − v12 165002 − 110002
mah = 21 mv12 − 12 mv02 ⇒ a = 0 = = 8000 m . s−2 g = 10 m . s−2 , donc on peut
2h 2.104
négliger le poids pendant la traversée de l’atmosphère.
dv C S
2) d (21 mv 2 ) = − 21 C x ρ(z )Sv 2dz ⇒ = − x ρ(z )dz .
v 2m
+∞
3.a) La masse d’une tranche d’épaisseur dz est ρSdz , donc m = ∫0 ρ ( z ) Sdz .
3.b) Cette colonne est soumise à son poids mg et aux forces de pression. Au dessus de la colonne, il y a le vide, qui
crée une force de pression nulle. En dessous, il y a la pression p0 qui crée une force de pression p0S . Enfin, les
pressions sur les faces verticales de la colonne s’équilibrent. Donc l’équilibre de la colonne veut dire que le poids
compense la force de pression sur la base de la colonne, soit mg = p0S , d’où la formule demandée.
∞
p dv 2m v0 2mg v0
3.c) o =
g ∫ ρ(z )dz = −∫ v
= ln
C x S v1
⇒ Cx = ln
p0S v1
où la vitesse finale est la vitesse v1 après traversée
0
de l’atmosphère.