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Travail et énergie en mécanique

Application du théorème de l’énergie mécanique

Exercice n°1 : Acrobaties d’après ENAC 2006


Une bille assimilée à un point matériel M, de masse
m, est lâchée sans vitesse initiale depuis le point A
d’une gouttière située à une hauteur h du point le plus
bas O de la gouttière. Cette dernière est terminée par
un guide circulaire de rayon a, disposé verticalement.
La bille, dont on suppose que le mouvement a lieu
sans frottement, peut éventuellement quitter la
gouttière vers l’intérieur du cercle. On désigne par g
= -g uy, l’accélération de la pesanteur.

1. Exprimer la norme vO de la vitesse de la bille en


O.
2. Exprimer la norme vM de la vitesse de la bille en un
point M quelconque repéré par l’angle θ.
3. En projetant le principe fondamental de la dynamique
sur le vecteur radial er , exprimer la réaction R = -R er
du guide circulaire sur la bille en fonction de m, g, a,
h et θ.
4. Déterminer la hauteur minimale hmin à partir de
laquelle il faut lâcher la bille sans vitesse initiale pour
qu’elle ait un mouvement révolutif dans le guide.
5. On lâche la bille sans vitesse initiale d’une hauteur h = 2a. Exprimer l’angle θO pour lequel la
bille quitte le guide circulaire.

Exercice n°2 : Objet heurtant un ressort sur un plan incliné d’après concours national DEUG
On abandonne sans vitesse initiale un petit objet C de masse m au sommet d’un plan incliné faisant un
angle α avec le plan horizontal. Les frottements solides sont caractérisés par le coefficient de frottement
dynamique µ.
L’objet parcourt, selon la ligne de plus grande pente, une distance D avant de rencontrer un ressort à
spires non jointives de raideur k qu’il comprime d’une longueur d.

1. En utilisant le théorème de
l’énergie mécanique, déterminer la
constante de raideur k. On prendra
le point A comme état de
référence des énergies potentielles.
2. Déterminer la durée que met
l’objet pour atteindre le point A.
3. Déterminer à quelle distance D’
l’objet remontera.

Exercice n°3 : Barrière de potentiel due à la pesanteur


1- Déposons, sans lui communiquer de vitesse
initiale et sans l’attacher au ressort, une
particule matérielle de masse m au point Ao, à
l’altitude h, sur le plan incliné (sans le ressort).
La particule parvient-elle au point A1,
d’altitude h’, sachant que h’>h ? Justifier votre
réponse.

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2- Le point matériel est, à présent, lié au ressort de raideur k et de longueur au repos lo. Le ressort est
comprimé jusqu’à une longueur finale l puis bloqué (position A0 de la particule).
L’opérateur, à t = 0, effectue simultanément les deux actions suivantes : il libère le ressort et
supprime le contact particule- ressort.
Le toboggan étant parfaitement glissant suivant le trajet A0A1A2, déterminer par un raisonnement ne
faisant appel qu’à des bilans énergétiques :
a. La longueur l du ressort afin que la particule arrive juste en A1 (avec une vitesse négligeable).
b. La vitesse de cette particule en A2 lorsque la vitesse en A1 est négligeable.
c. La distance d’arrêt (D = A2A3) de cette particule sachant qu’à partir de A2 interviennent des
frottements solides de norme constante F.

Exercice n°4 : Le pendule simple


On considère le dispositif mécanique suivant, constitué d’un fil mobile de masse négligeable et de
longueur l, tournant autour de l’axe Oy, fixe dans le référentiel R = Oxyz.

1. Etablir l’équation différentielle (E) du mouvement vérifiée par θ en O x


appliquant la deuxième loi de Newton.
2. On note Em l’énergie mécanique du système, prise nulle à
l’équilibre lorsque θ = 0. θ
g
a. Em se conserve-t-elle au cours du mouvement ? Justifier.
b. Démontrer l’expression de l’énergie potentielle totale du M
système. z
c. En déduire l’équation différentielle (E).
d. Discuter de la stabilité des positions d’équilibre.
3. La masse est lancée à partir de la position θ = π/3 avec une vitesse lui permettant d’atteindre tout
juste la position la plus élevée en principe, c’est-à-dire si le fil restait tendu. Intégrer (E) au premier
ordre.
4. Exprimer la tension du fil en fonction de θ et en déduire l’angle pour lequel le fil n’est plus tendu.

Exercice n°5 : Baigneur dans un toboggan


On étudie le mouvement d’un baigneur dans un toboggan aquatique
hélicoïdal.
Ce baigneur est modélisé par un point matériel M, de masse m,
glissant sans frottement sur une hélice de rayon R = 2m, de pas
constant p. Il s’élance du départ ( D ) avec une vitesse nulle et quitte
le toboggan au point F après un dénivelé ho = 5m et n = 2,5 tours
effectués. Le point M est repéré grâce à ses coordonnées
cartésiennes :
x = R cosθ
y = R sinθ
θ
z =p

Le référentiel ℜ est supposé galiléen.

A. Cinématique
1. On appelle α l’angle de la pente du toboggan.
Exprimer p en fonction de α et R, puis en fonction de
ho et n. Calculer numériquement α.
2. Exprimer les coordonnées cartésiennes de la vitesse
en fonction de R, p, θ et de sa première dérivée. En
déduire le module de la vitesse. Le mouvement est – il uniforme ?
3. Exprimer les coordonnées de l’accélération en fonction de R, p, θ et de ses dérivées.
4. Exprimer les coordonnées cylindriques de la vitesse en fonction de la dérivée première de θ, de
R et p.

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B. Energies
1. Donner l’expression de l’énergie cinétique en fonction de dθ/dt.
2. Exprimer chaque énergie potentielle en fonction de θ.
3. En déduire l’expression de l’énergie mécanique.
4. Justifier la conservation de l’énergie mécanique puis établir l’équation différentielle du
mouvement.
5. Déterminer le temps de glissade (de D à F ).
6. Déterminer la vitesse du baigneur au point F.

Exercice n°6 :Solide dans une demi-sphère


Un solide S, assimilable à un point matériel de masse m = 10 g, peut glisser à l’intérieur d’une demi-
sphère de centre O et de rayon r = 1,25 m. On le lâche du point A sans vitesse initiale. Sa position à
l’intérieur de la demi-sphère est repérée par l’angle θ.

1. On admet que le solide S glisse sans frottement.


a. Exprimer sa vitesse au point M en fonction
de g, r et θ. Calculer sa valeur numérique au
point B. ( g = 10 m.s-2).
b. Quelles sont, en M, les caractéristiques de la
force exercées par la demi-sphère sur le
solide ? Exprimer son intensité en fonction
de g, r et θ. Calculer sa valeur au point B.
c.
2. En réalité, le solide S arrive en B avec une vitesse de 4,5 m.s-2. Il est donc soumis à une force de
frottement f dont on admettra qu’elle est de même direction que la vitesse v du mobile, mais de
sens opposé et d’intensité constante. En utilisant le théorème de l’énergie mécanique, calculer
l’intensité de cette force.

Exercice n°7 : lancer de poids d’après concours ATS 2005


Un athlète, de hauteur H bras levé, lance un poids de masse m avec une
vitesse initiale vo située dans la plan yOz, sous l’angle α par rapport au sol
(figure).
Le but de ce problème est d’étudier la modélisation d’un lancer puis de
déterminer les conditions du « meilleur lancer ».
La surface de la Terre, horizontale et plane, est confondue avec le plan
(xOy). Le trièdre orthonormé (Ox, Oy, Oz) lié au sol est supposé
galiléen. L’intensité go du champ de pesanteur terrestre est supposée
constante.
Pour les applications numériques, on prendra :
M = 5kg, vo = 10 m.s-1, go = 10m.s-2 et H = 2m.

1. Etude du lancer
On suppose que le poids n’est soumis qu’à la force de pesanteur.
1.1. déterminer la nature du mouvement du poids selon l’axe Oy.
1.2. Exprimer, en fonction de vo, go et α, la durée TS nécessaire pour que le poids atteigne le sommet
S de sa trajectoire.
On note (xS, yS) les coordonnées du sommet S de la trajectoire du poids.
1.3. Etablir l’expression de la coordonnée yS.
1.4. Enoncer le théorème de l’énergie mécanique.
1.5. Calculer l’énergie mécanique du poids l’instant où il quitte la main de l’athlète. On supposera
l’énergie potentielle du poids nulle au niveau du sol.
1.6. En utilisant les résultats des questions 4 et 5, déterminer l’expression de la coordonnée zS.
1.7. Retrouver le résultat de la question précédente par une autre méthode.
1.8. Application numérique : pour le cas α = 30 °, calculer les valeurs numériques de TS, yS et zS.

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2. Détermination du meilleur lancer
On cherche à déterminer l’angle αm qui réalise le meilleur lancer pour une vitesse initiale vo fixée.
On suppose α compris entre 0 et π/2.

2.1. Etablir l’équation du second ordre régissant la coordonnée yC du point de chute du poids sur le
sol. On mettra cette équation sous la forme : A.yC² + B.yC + C = 0 avec A = go/(2.vo²), B et C
étant des paramètres ne dépendant que de H et α.
2.2. Etablir l’expression de dyC/dt en fonction de yC, H, vo, α et go.
2.3. En déduire l’expression du meilleur lancer yC = yCm en fonction de H, sin(αm) et cos (αm).
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2.4. On montre que tan (αm) peut se mettre sous la forme : tan²( αm) =
2.go.H/vo² . Etablir
l’expression de yCm en fonction de H, go et vo. On pourra préalablement exprimer yCm en
fonction de tan(αm) à partir du résultat de la question 2.3. puis utiliser le résultat de la question
précédente.
2.5. Etudier qualitativement l’influence de la taille de l’athlète sur le meilleur lancer.
2.6. Application numérique : calculer YCm à partir des données du problème.

Utilisation de l’énergie potentielle

Exercice n°8 : point relié à un ressort et assujetti à rester sur un axe horizontal d’après CCP TSI
2000

Un point matériel M, de masse m, est astreint à se déplacer sans frottement sur un axe horizontal x’Ox.
Le point est lié, par l’intermédiaire d’un ressort de raideur k, de longueur à vide lo et de masse
négligeable, à un point A situé à la verticale de O tel que OA = d. On note l la longueur du ressort.
A. L’axe x’Ox est fixe dans le référentiel lié au laboratoire.

1. Montrer que l’équation différentielle du mouvement de la masse s’écrit


d²x klox
m dt² = -kx + .
x² + d²
2. Pour résoudre cette équation différentielle, on se place dans le cas des petits mouvements.
Autrement dit, on suppose x << d. Résoudre cette équation dans le cas où lo < d, la masse
étant lâchée sans vitesse à une distance a de O.
3. Déterminer les positions d’équilibre de la masse dans le ces où d < lo et d > lo. Ces positions
n’appartiennent pas nécessairement au cas des petits mouvements.
4. Exprimer les énergies potentielle, cinétique et mécanique de la masse en fonction de x et de
ses dérivées.
5. L’énergie mécanique se conserve-t-elle ? Justifier. Retrouver l’équation différentielle non
linéaire du mouvement.
6. En utilisant l’expression de l’énergie potentielle, déterminer les positions d’équilibre dans le
cas où d < lo et dans le cas où d > lo. Discuter leur stabilité.

Exercice n°9 : Oscillations d’un pendule simple CCP TSI 2005


Un objet ponctuel A de masse m est suspendu à l’extrémité P d’un fil OP de masse négligeable et de
longueur L. Il peut effectuer des mouvements de rotation dans le plan vertical (Oxy), autour de l’axe
horizontal (Oz).
La position de l’objet A est repérée par l’angle θ que fait le fil avec la verticale.
L’étude sera menée dans le référentiel terrestre considéré comme galiléen.

Les frottements au niveau de l’axe de rotation seront négligés dans toutes les questions.

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Les frottements de l’air seront négligés dans toutes les questions hormis dans les question 2.5 et 3.5 où
l’on envisagera un amortissement par frottement fluide.
L’ensemble ainsi décrit se trouve dans le champ de pesanteur terrestre caractérisé par le vecteur g
tel que g = g.ex .

1 – Etude dynamique : équation différentielle du ey
mouvement O y
er
1.1/ Faire le bilan des forces appliquées à l’objet A.
ex
En appliquant la deuxième loi de Newton en L
coordonnées polaires, déterminer l’équation g
différentielle du second ordre vérifiée par l’angle θ
θ.

1.2/ Montrer que θ = 0 est une position d’équilibre Α


du système.
x
2 – Petites oscillations

2.1/ A l’instant t = 0, l’objet A est abandonné sans vitesse initiale d’une position repérée par l’angle θo .
On se place dans le cas où l’angle θo est petit. Montrer que la solution de l’équation différentielle est
une fonction sinusoïdale. En déduire la pulsation ω0 et la période To des petites oscillations du système
autour de sa position d’équilibre. On exprimera ω0 et T0 en fonction de g et L.

2.2/ Compte tenu des conditions initiales, déterminer l’expression θ (t) de l’angle θ en fonction du
temps pour t ≥ 0 .

2.3/ Quelle est la valeur maximale v max de la vitesse de l’objet A au cours de son mouvement ?
On exprimera v max en fonction de θ0 , L et g.
2.4/ Tracer la représentation graphique de θ en fonction du temps.

3 - Amortissement par frottement fluide

Nous nous plaçons dans le cas où l’objet A est soumis à un frottement fluide proportionnel à sa vitesse.
Soit h le coefficient de proportionnalité entre la force de frottement f et la vitesse v de l’objet A. La force
de frottement s’écrit donc sous la forme f = - h v.

3.1/Etablir l’équation différentielle du second ordre vérifiée par l’angle θ.

3.2/Les frottements sont supposés suffisamment faibles pour que le régime d’oscillations de l’objet A
soit pseudo-périodique.
Déterminer alors, dans le cas des petites oscillations, la solution θ (t) de l’équation différentielle du
second ordre vérifiée par l’angle θ lorsque l’objet A est abandonné sans vitesse initiale d’une position
repérée par l’angle θ0 .

3.3/Donner, dans ce cas, l’allure de la représentation graphique de θ (t) en fonction du temps.

4 - Aspect énergétique
Nous nous proposons, dans cette question, de retrouver l’équation différentielle du mouvement du
pendule par une méthode énergétique.
L’étude sera faite dans le cas général de mouvements d’amplitude quelconque.
4.1/ Déterminer, pour une position du pendule repérée par un angle θ quelconque, l’expression de
l’énergie cinétique Ec de l’objet A (pour t ≥ 0) en fonction de m, L et dθ/dt.

4.2/ Déterminer de même, pour une position du pendule repérée par un angle θ quelconque,
l’expression de l’énergie potentielle de pesanteur E p de l’objet A (pour t ≥ 0) en fonction de m, L,
θ et g accélération de la pesanteur. On prendra la référence de l’énergie potentielle de pesanteur
dans la position repérée par l’angle θ = 90°.

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4.3/ Sachant que dans cette question tous les frottements sont négligés, retrouver par des considérations
énergétiques l’équation différentielle du second ordre vérifiée par l’angle θ au cours du temps.

4.4/ Dans le cas des mouvements de faible amplitude, l’énergie potentielle de pesanteur et l’énergie
cinétique de l’objet A sont des fonctions périodiques du temps. Déterminer la période T0’ de ces
fonctions en fonction de T0 (période définie dans la question 2.1). Justifier le résultat.

4.5/ Amortissement par frottement fluide


Nous nous plaçons à nouveau dans le cas où l’objet A est soumis à un frottement fluide proportionnel à
sa vitesse. Soit h le coefficient de proportionnalité entre la force de frottement f et la vitesse v de l’objet
A.
Compte tenu des expressions de l’énergie cinétique et de l’énergie potentielle de pesanteur de l’objet A
déterminées précédemment, retrouver par des considérations énergétiques l’équation différentielle du
mouvement de la question 2.5 dans le cas où l’on prend en compte la présence d’un frottement fluide.

Exercice n°10 : Equilibre d’une perle solidaire d’un cerceau et reliée à un ressort
Une petite perle (de masse m) est solidaire d’une rigole semi-circulaire (de
centre C, de rayon R et contenue dans un plan vertical fixe Cxy) sur laquelle
elle peut glisser sans frottement. La perle P est liée à un ressort de raideur k,
de longueur à vide lo<R 2 (le ressort est ainsi toujours étiré) et de masse
négligeable, dont l’autre extrémité est fixée en O (OC = R et O appartient à
la verticale Cx).
L’ensemble perle- ressort est repéré par l’angle θ = (Ox, OM) avec
-π/4<θ<π/4.
1- Ecrire l’énergie potentielle de la perle.
2- Dans certaines conditions que l’on précisera, le système admet trois
positions d’équilibre qu’on déterminera à l’aide des données.
3- Etablir l’équation différentielle du second ordre vérifiée par θ.

Exercice n°11 : Double puits de potentiel Ep


Un point matériel de masse m, se déplace suivant l’axe Ox et est
soumis à une énergie potentielle
Ep = ¼ kx²(1-x)(2-x). On donne la courbe Ep en fonction de x :

1. Etude du profil de Ep :
a. Décrire le mouvement de la particule suivant la valeur x
de son énergie mécanique. (on pourra employer les
termes « états liés », « états libres », « oscillatoire » et
« révolutif »).
b. Démontrer qu’un extremum de l’énergie potentielle correspond à une position d’équilibre.
Indiquer les différentes positions d’équilibre de la particule.
c. Sans démonstration, indiquer la stabilité de chaque position d’équilibre.
d. Donner l’expression du vecteur force qui dérive de cette énergie potentielle.

2. Etude d’une position d’équilibre :


a. Quand x<<1, on peut réduire l’expression de l’énergie potentielle à ½ kx². Justifier cette
approximation.
b. Exprimer l’énergie cinétique en fonction de dx/dt.
c. Hormis la force décrite au 1.d, aucune autre force n’agit sur la particule (le poids est négligé).
Montrer que l’énergie mécanique se conserve.
d. En déduire l’équation différentielle du mouvement.
e. Résoudre cette équation différentielle en prenant comme conditions initiales x(0) = xo et v(0) =
0.

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