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Niveau : Tle D OG 1 : ANALYSER LA NATURE DU MOUVEMENT DU

CENTRE D’INERTIE D’UN SOLIDE .

TITRE : MOUVEMENTS DANS UN CHAMP


Durée : 7 H
UNIFORME
 
OS 4 : Appliquer la relation  F  m  a G à un solide soumis à une
Objectif
spécifique : force constante.

Moyens :

Vocabulaire spécifique :

Documentation : Livres de Physique AREX Terminale C et D, Eurin-gié Terminale D.


Guide pédagogique et Programme.

Amorce :

Plan du cours : 2° Etude du mouvement d’une particule


chargée dans un champ électrostatique
I) Mouvement d’un solide dans un champ de uniforme
pesanteur uniforme 2.1° Etude dynamique
1° Etude dynamique 2.2° Etude cinématique
2° Etude cinématique 2.2.1° Equations horaires du
2.1° Equations horaires du mouvement mouvement
2.2° Etude de la trajectoire 2.2.2° Equation cartésienne de la
2.2.1° Equation cartésienne de la trajectoire
trajectoire 2.2.3° Déviation ou déflexion
2.2.2° Flèche H électrostatique
2.2.3° Portée

II) Mouvement d’une particule chargée dans


un champ électrostatique uniforme
1° Rappels sur le champ électrostatique
Activités Activités Observations
questions réponses MOUVEMENTS DANS UN CHAMP
UNIFORME

I) Mouvement d’un solide dans un champ de pesanteur uniforme


Un projectile (S) de masse m est lancé vers le haut avec une vitesse initiale V0 incliné
d’un angle α par rapport à l’horizontale dans le champ de pesanteur uniforme. Le
projectile décrit la trajectoire ci-après :
y

(S) g
 
 V0 P
j α
 x
O i P

1° Etude dynamique
Référentiel : référentiel terrestre supposé
  
galiléen.
Repère d’espace : repère d’axes (O, i, j , k ) .

Bilan des forces : le poids P du projectile.

Appliquons le T.C.I. :
G étant le centre d’inertie du solide (S) on a :
   
 Fext  m.aG 

P  m.a G
 
m.g  m.a G d’où : aG  g   g j .
2° Etude cinématique
2.1° Equations horaires du mouvement
A l’instant initial (t = 0 s), le projectile (S) coïncide avec O origine du repère et
 
V  V0  ;
 
x0 x 0  V0 cosα
x0  0
    
On a : aG y   g OG 0 y 0  0 V0 y 0  V0 sinα

z0  0 
z 0 z0  0
      1  2  
aG  g  à t0 V  g t  V0 et OG  g t  V0 t  OG 0
2
 
x0 x  V0 cosα x  V0 cosα t
     1
d'où à t  0 : aG y   g  V y 0   gt  V0 sinα  OG y   g t 2  V0sinα t
 
2
z0 z0  0 z0

Ce sont les équations


horaires du mouvement.
2.2° Etude de la trajectoire
2.2.1° Equation cartésienne de la trajectoire
 t, z = 0  le mouvement est plan et se déroule dans le plan (xOy).
x
On a : x  V0 cosα t  t
V0 cosα
1 x x
 y   g( ) 2  V0 sinα ( )
2 V0 cosα V0 cosα
1 gx 2 V sinα
 y   2 2
 x 0
2 V0 cos α V0 cosα
d'où : gx 2
y    x tanα
2V02 cos 2 α

La trajectoire est parabolique.


2.2.2° Flèche H
La flèche H est la hauteur maximale atteinte par le projectile au cours de son
mouvement : c’est le sommet de la trajectoire.

Au sommet de la trajectoire la composante verticale de la vitesse ( Vy  y ) est nulle :
 V0 sinα
 y   g t H  V0 sinα  0  tH 
g
1 V sinα 2 V sinα
La hauteur H est donc : H   g( 0 )  V0 sinα ( 0 )
2 g g
1 V02 sin 2 α V02 sin 2α
H   
2 g g

V02 sin 2 α
Soit : H 
2g
V02
Remarque : La flèche est maximale pour α = π/2 rad : H max  .
2g

2.2.3° Portée
La portée xp est l’abscisse du point d’impact P du lancer.
1 gx P 2
A la portée : yP = 0  y P    x P tanα  0
2 V0 2 cos 2α
1 gx P
xP (   tanα)  0
2 V0 cos 2α
2
1 gx P
xP  0 ou   tanα  0
2 V0 cos 2α
2

xP = 0 est le point de lancement du projectile (x0).


1 gx P 1 gx P
 2 2
 tanα  0   tanα
2 V0 cos α 2 V0 cos 2 α
2

2V0 2 cos 2 α tanα 2V0 2 cosα sinα


xP   xP 
g g

V02 sin2α
Soit : xP 
g

Remarques :
2V0 sinα
 La portée P est atteinte pour : t P  et tP  2 tH .
g
V02
La portée est maximale pou sin 2α = 1 soit α = π/4 rad : x max  .
g

II) Mouvement d’une particule chargée dans un champ électrostatique


uniforme
1° Rappels sur le champ électrostatique

P + + + + + +

E d
N – – – – – –
Si on applique une tension constante UPN entre deux plaques métalliques planes et

parallèles distantes de d, on obtient un champ électrostatique uniforme E . Le vecteur

champ électrostatique E est alors :
 perpendiculaire aux plaques ;
 dirigé dans le sens des potentiels décroissants.

 U PN en V
U PN 
Son intensité est donnée par la relation : E  d en m
d E en V.m 1


Une particule de charge q, placée dans le champ électrostatique E est alors soumise à
  
la force électrostatique Fe telle que : Fe = q  E .
 
Le travail de Fe sur un déplacement AB est :
uur ur uuur
WAB (Fe )  qE g AB  q gU AB  q g(VA  VB )

VA – VB étant la différence de potentiel (d.d.p.) entre les points A et B.

2° Etude du mouvement d’une particule chargée dans un champ


électrostatique uniforme
Une particule de masse m, de charge q > 0, pénètre entre deux plaques horizontales en

un point O dans une région où règne un champ électrostatique uniforme E , avec une
 
vitesse initiale V0 perpendiculaire à E . A l’intérieur du condensateur ainsi constitué,
la particule décrit une trajectoire parabolique.
A’
y
 (N)
– – – – – – – – – –
ur S Y
r uu
r Fe
j V0 α
ys
d O r ur r x
i r I
u H
E0
O’

E q>0

+ + + + + + + + +
(P)
+ /2 Ecran
D

2.1° Etude dynamique


Système : la particule (p) ;
Référentiel : référentiel terrestre supposé
 
galiléen ;
Repère d’espace : repère d’axes (O, i, j )  ;
 
Bilan des forces : le poids P de la particule et la force électrostatique Fe .
Appliquons le T.C.I. :
G étant le centre d’inertie de la particule (p) on a :
    
 Fext  m.a G  P  Fe  m.a G
     
P  Fe  Fe  m.a G  qE  m.a G
 q 
d’où : aG  E
m
 qE qU U
 aG  j  j car E  .
m md d
2.2° Etude cinématique
2.2.1° Equations horaires du mouvement  
A l’instant initial (t = 0 s), la particule (p) coïncide avec O origine du repère et V  V0
.

 x 0  0  x 0  V0
 OG 0 et V0 
y0  0
y0  0
 q   q    1 q  2  
aG  E  à t0 V  E t  V0 et OG  E t  V0 t  OG 0
m m 2m
 
 x  0  x  V0  x  V0 t
d'où à t  0 : a G  qU  V  qU  OG 1 qU 2
y y0  t y t
md md 2 md
Ce sont les équations
horaires du mouvement

2.2.2° Equation cartésienne de la trajectoire


x qU x 2
On a : x  V0 t  t  y  ( )
V0 2md V0
qU
d'où : y  x 2

2mdV02

Dans la région où règne le champ (0 ≤ x ≤ ), la trajectoire est parabolique.

2.2.3° Déviation ou déflexion électrostatique


  
A l’extérieur du condensateur, le champ électrostatique est nul : Fe  q E  0
 
d'où : a G  0 ; le mouvement devient rectiligne uniforme.
 Déterminons la déviation angulaire α :
yS yS 2yS
Considérons le triangle rectangle IHS : tanα  IH      (I milieu de OH) ;
2
2 2
qU 2qU qU
En S, x =  yS  2  tanα  2 tanα 
2mdV0 2mdV0  mdV02

 La déflexion électrostatique est l’ordonnée du point d’impact sur l’écran :


Y qU
dans le triangle rectangle IO’A’ : tanα  
mdV02  ;
D 
2
 qU .
 Y  (D  ) U Y = k.U
2 mdV02

La déflexion électrostatique est proportionnelle à la tension appliquée U aux bornes


du condensateur.

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