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LYCEE DE MBEULEUKHE ANNEE SCOLAIRE 2023 / 2024

CELLULE PEDAGOGIQUE DE SP NIVEAU : 1S


P4 : ENERGIE POTENTIELLE – ENERGIE MECANIQUE
Exercice 1 :
Un solide de masse m=5kg se trouve à une altitude z=10m du sol. On donne : g=10 N.kg-1
Calculer son énergie potentielle en prenant comme état de référence
a) Le sol
b) L’ altitude z=15 m
c) Le fond d’ un puits de 8 m de profondeur.
Exercice 2 :
Une piste verticale est formée d'une portion rectiligne AB =1,2 m incliné d'un angle θ = 45° sur l'horizontal et
d'une partie circulaire BCD raccordée en B à AB de rayon r = 25 cm (voir figure ci-dessus).
Un chariot supposé ponctuel de masse m = 180 g est abandonné en A sans vitesse initiale. On choisit
comme référence de l'énergie potentielle de pesanteur le plan horizontal passant par B. L'origine des espaces
est prise au point B (ZB = 0).
2.1 Montrer que l'énergie mécanique au point A vaut EmA = 1,527 j.
2.2 En supposant les frottements négligeables, en déduire, par application du théorème de l'énergie
mécanique, la vitesse du chariot au point B, C et D
2.3 En réalité, les frottements ne sont négligeables que sur BCD et la nouvelle vitesse en D n'est que la
moitié de celle calculée à la question 2.2
2.3.1 Calculer la variation de l'énergie mécanique du chariot entre A et D.
2.3.2 En déduire la valeur de la force de frottement supposée constante qui s'exerce sur le chariot.
Exercice 3 :
Une piste dans un plan vertical est constituée d’une partie circulaire AB et
d’une partie horizontale BC tangentielle raccordées. AB est un quart de
cercle de rayon r = 32 cm et BC = L = 25 cm. En dessous de C, à la distance
h = 15 cm se trouve le sol. On prendra g = 10 N.kg-1.
Une petite sphère métallique (S) de masse m = 200 g, supposée ponctuelle
est abandonnée en A sans vitesse initiale . On choisit comme état de référence des énergies potentielles de
pesanteur et comme origine des altitudes le sol.
3.1 On néglige les frottements sur la piste ABC.
3.1.1 En appliquant le principe de la conservation de l’énergie mécanique, calculer la vitesse de la sphère lors
de son passage en B et C.
̂= π rad.
3.1.2 Donner l’expression de la vitesse VI au point I en fonction de g, r, et α. La calculer pour α = AOI 4

3.2 En réalité, les frottements ne sont pas négligés sur la piste ABC. Ils sont équivalents à une force f tangente à
la trajectoire et opposée au mouvement, d’intensité f = 0,3 N.
3.2.1 En appliquant le théorème de l’énergie mécanique, déterminer les vitesses en B et en C.
3.2.2 Calculer alors la vitesse de chute en E.
Exercice 4 :
On utilisera dans tout l'exercice la variation de l'énergie mécanique
Le point B est choisi comme origine des énergies potentielles de pesanteur et des altitudes.
La référence des énergies potentielles élastiques est choisie pour le ressort détendu (au point D).
Une bille de masse m = 800g assimilable à un point matériel glisse sur une piste formée de deux parties :
-une partie circulaire AB de centre O et de rayon R = 1 m
-une partie rectiligne BC, inclihé du angle α = 30° par rapport à l'horizontale. Un ressort de constante de
raideur k est placé sur la partie BC, une de ces extrémités étant fixé au point C.
1. On lâche la bille sans vitesse initiale au point A. On néglige les frottements sur la partie AB.
Calculer :
1.1 L'énergie potentielle de la bille au point A
1.2 L'énergie mécanique EA de la bille au point A
1.3 L'énergie mécanique EB de la bille au point B.
1.4 La vitesse de la bille au point B.
Prendre: g = 10N.kg-1 et θ = 60°
2. La bille aborde maintenant , la partie rectiligne BC , avec la vitesse VB = 4,1 m.s-1 .
EN ESSAYANT, L’IMPOSSIBLE DEVIENT POSSIBLE / M. DIOP 1
Elle arrive au point D avec une vitesse VD = 5 m.s-1 .
2.1 Calculer les variations de l’énergie potentielle ∆Ep et de l’énergie cinétique ∆Ec entre les points B et D tel
que BD = 2 m
En déduire la variation de l'énergie mécanique ∆E entre les points B et D.
2.2 Le système est-il conservatif? Sinon, calculer l'intensité de la force de frottement entre B et D.
3. Arrivée en D avec une vitesse VD = 5m.s-1 , la bille rencontre l'extrémité libre D d'un ressort de constante de
raideur k et le comprime d'une longueur maximale DE = x = 5 cm. On suppose néglligeable les forces de
frottement entre D et E.
En appliquant la variation de l'énergie mécanique entre D et E, exprimer la constante de raideur k du ressort
en fonction de m, VD , g, x et α ; puis la calculer.
Exercice 5 :
Un solide S, de masse m = 10g peut glisser sur un rail qui a la forme d’un demi-cercle
AOB de rayon r = 0,8m. Son centre d’inertie est contenu dans le plan vertical. Les points
A, C et B sont situés sur la même horizontale (voir figure) ; la position de S, au cours du
mouvement, est repérée par l’angle 𝜃. On prendra g = 10N/kg.
5.1. On prendra pour origine de l’énergie potentielle de pesanteur le plan horizontal passant par O et on désigne
par z l’altitude de S par rapport à ce plan. On prendra le point O comme origine des altitudes.
5.1.1. Etablir l’expression de z en fonction de r et 𝜃. Puis celle de Epp, énergie potentielle de pesanteur de S en
fonction de m, g, r et 𝜃.
𝜋
5.1.2. Calculer la valeur de Epp pour 𝜃 = 2 rad.
5.2. Le solide étant au repos en O, on lui communique une énergie telle qu’en arrivant en B, elle possède une
énergie mécanique Em = 0,08 J.
5.2.1. Avec quelle vitesse le solide arrive-t-il en B ?
5.2.2. Exprimer l’énergie cinétique Ec en B du solide en
fonction de Em, m, g, r et 𝜃
5.2.3. Compléter le tableau suivant :
𝜋 𝜋
5.2.4. Représenter sur le même graphe les courbes Ec et Epp en fonction de 𝜃 𝜖 [− 2 , 2 ].
Exercice 6 :
Un pendule simple est constitué d’un fil inextensible de longueur L = 1,0 m, de masse négligeable portant à
l’extrémité libre une masse ponctuelle m = 100g. Il est écarté de sa position d’équilibre d’un angle de α0 = 60 0
puis abandonné sans vitesse initiale.
6.1 Donner l’expression de l’énergie potentielle de pesanteur du pendule dans le champ de pesanteur lorsque le
fil fait avec la verticale un angle α. L’énergie potentielle est supposée nulle lorsque le pendule est en équilibre.
6.2 Compléter le tableau de valeurs ci-dessous en calculant l’énergie potentielle de pesanteur pour les valeurs
données de l’angle α.
Tracer le graphe Ep = f (α)
6.3 Calculer l’énergie mécanique initiale du pendule.
6.4 Donner l’expression de l’énergie cinétique Ec en fonction de m, L et α.
6.5 Tracer le graphe Ec (α).
6.6 Pour quelle valeur de α les énergies cinétique et potentielle sont –elles égales ?
Exercice 7 :
Pour lancer un solide de masse m= 600g sur un plan incliné d’un angle 𝛼 sur le plan horizontal, on utilise le
dispositif ci contre.
On néglige les frottements
On comprime le ressort jusqu’à x = - 5cm , on pose (S) contre la butée (P) et on libère le ressort .En O, (S)
quitte (P) et poursuit son mouvement sur la portion du plan horizontal puis sur le plan incliné AB.
7.1 D’où provient l’énergie cinétique acquise par (S) ?
7.2 Le systèm {𝑟𝑒𝑠𝑠𝑜𝑟𝑡, 𝑠𝑜𝑙𝑖𝑑𝑒 𝑆, 𝑝𝑙𝑎𝑛 𝑖𝑛𝑐𝑙𝑖𝑛é 𝑒𝑡 𝑡𝑒𝑟𝑟𝑒} est conservatif.
Que peut-on dire de son énergie mécanique au cours du déplacement de (S) ?
7.3 Etablir l’expression de VB en fonction de x, m, g, ZB et K raideur du ressort lors de son passage au point
d’altitude ZB . EPP= 0 pour Z = 0.
7.4 L’altitude maximale atteint par (S) est ZB = 20cm .Déterminer K.

EN ESSAYANT, L’IMPOSSIBLE DEVIENT POSSIBLE / M. DIOP 2


7.5 Les forces de frottements d'intensité constante f = 1,2 N, existent sur le plan incliné . On désire connaitre
la valeur minimal Vmin de la vitesse que (S) doit posséder en A pour atteindre B situé à l'altitude Zs = 40 cm.
7.5.1 Calculer la somme des travaux de toutes les forces qui s'appliquent sur (S) entre A et B. En déduire Vmin.
7.5.2 Etablir la relation entre Vmin et Xmin ; valeur minimal de X qui permet à (S) d'atteindre B. En déduire
la valeur numérique de Xmin.
Exercice 8 :
Dans cet exercice, les résultats numériques seront donnés avec 2,0 chiffres
significatifs.
On étudie le lancer d’un chariot S, assimilé à son centre d’inertie G, sur des rails constituant une piste ABCD.
Le chariot, de masse m = 5,0 kg, est initialement au repos en A.
On le lance sur la piste ABCD en faisant agir sur lui, uniquement le long de la partie AB de sa trajectoire, une
force horizontale constante de norme F = 0,11 kN.
La partie AC de la trajectoire est horizontale et la portion CD est un demi-cercle de centre O, de rayon r= 2,0 m.
On donne : l = AB = 0,50 m, g = 10N.kg-1 et on négligera tous les frottements sur S.
8.1. En appliquant le théorème de l’énergie cinétique, déterminer l’expression littérale, en fonction des données,
de la valeur VB de la vitesse de G en B. Déterminer une valeur numérique de VB.
8.2. Que peut-on dire de la valeur VC de la vitesse de G au point C ? Justifier.
8.3. Exprimer littéralement, au point M repéré par l’angle 𝜃, la vaeur VM de la vitesse de G en fonction de VB,
r, g et 𝜃. Faire l’application numérique pour 𝜃 = 30°.
8.4. Déterminer, en fonction des données, l’expression littérale permettant de calculer la vaeur de 𝛽 de l’angle 𝜃
dont le chariot s’élève au maximum dans les conditions du lancer décrit.
8.5. On veut que le chariot parvienne en D avec une vitesse VD = 2,0 m.s-1.
8.5.1 Quelle devra être la norme de la vitesse de G en B, soit V’B ?
8.5.2 Quelle intensité de force F’ devra-t-on appliquer entre A et B ?
Exercice 9 :
Sur une piste représentée sur la figure ci-dessous, on lâche d’un point
A une bille supposée ponctuelle de masse m = 200g sans vitesse
initiale. Les frottements sont négligés et on prend le sol comme
référence de l’énergie potentielle de pesanteur.
1. Quelle doit-être l’altitude h du point de départ A pour que la bille arrive en B avec une vitesse VB = 9,5m.s-1.
2. La bille parcourt BI et arrive en k avec une vitesse Vk.
2.1 Calculer la vitesse Vk de la bille au moment où elle quitte la piste circulaire de rayon r = 0,75 m sachant que
̂ = 60° et que la valeur de la vitesse de la bille au sommet S vaut Vs = 4,55m.s-1.
𝛽 = 𝐼𝑂𝐾
2.2 Calculer la hauteur maximale h1 atteinte par la bille au point S (on donnera la valeur de h1 par rapport au
sol).
3. Arrivé » au point S, cette bille tombe en chute libre. Au contact du sol, elle rebondit. Sachant qu’après
chaque rebond, elle perd 10% de son énergie cinétique. On supposera que les rebonds s’effectuent suivant la
même verticale. Déterminer :
3.1 Les vitesses V1 et V’1 avant et après le premier rebond ;
3.2 Les vitesses V’2 et V’3 après les deuxième et troisième rebonds.
3.3 Les hauteurs atteintes par la bille après les premier et deuxième rebonds.
Exercice 10 :
Un solide (S) de masse m = 200 g se déplace sur un plan incliné d’un angle 𝛼 = 30°
par rapport à l’horizontale. Il part d’un point O, origine de l’axe orienté x’x, avec
une vitesse initiale de valeur V0.
Au cours de son mouvement, le solide S subit une force de frottement 𝑓⃗ de valeur
constante et qui reste colinéaire à l’axe x’x.
Un dispositif constitué d’une série de capteurs optiques, permet de mesurer la vitesse instantanée V du solide
pour des différentes positions cela nous permet de tracer la courbe V2 = f(x) (voir figure)
1. Déterminer graphiquement l’expression numérique de la fonction V2 = f(x).
2. Appliquer le théorème de l’énergie cinétique au solide (S) entre le point de départ O et au point d’arriver M
d’abscisse x quelconque. En déduire alors l’expression littérale de V2 = f(x).

EN ESSAYANT, L’IMPOSSIBLE DEVIENT POSSIBLE / M. DIOP 3


3. En déduire la valeur de la force de
frottement f et V0
4. Au point d’abscisse x = 0,5m,
l’énergie mécanique E du système
[solide+terre] est égale au double de
l’énergie cinétique. En déduire la
position adoptée pour le plan de
référence de l’énergie potentielle de
pesanteur.
5.
5.1 Donner les expressions
numériques de l’énergie cinétique EC
et l’énergie potentielle Ep du système
[solide+terre] en fonction de x.
5.2 Sur un même graphique, représenter les courbes Ec = f(x) et Ep = g(x) pour les valeurs de x telles que :
0<x<1m.
5.3 En déduire l’expression de E en fonction de x puis tracer la courbe E = h(x).
On donne : g = 10N.kg-1
Exercice 11 :
1. Un solide (S) assimilable à un point matériel de masse m = 0,1 kg
peut glisser sans frottement le long d’une piste ABC situé dans un
plan vertical et dont le profil est représenté sur la figure ci-dessous.
La partie AB circulaire de centre I et de rayon r = 0,4 m est
raccordée tangentiellement en B à une partie rectiligne horizontale
BC. Le solide S est abandonnée du point A sans vitesse initiale.
On donne : 𝛼 = 𝐴𝐼𝐵 ̂ = 𝜋. La piste est parfaitement lisse.
3
1.1 Enoncer le théorème de la variation de l’énergie cinétique d’un système matériel.
1.2 Déterminer l’expression de la norme VM de la vitesse linéaire du solide lors de son passage par la position
̂ = 𝜃, 0< 𝜃 < 𝜋 en fonction de g, r, 𝛼 et 𝜃.
M définie par l’angle 𝐴𝐼𝑀 3
1.3 En déduire la valeur VB de la vitesse du solide au point B. On donne : g = 10N.kg-1
2. Le solide S aborde en B le segment BC et vient heurter un solide (S’) initialement au repos au point O du
segment BC. Le solide (S’) assimiliable à un point matériel de masse m’ = 0,1 kg est soudé à une des extrémités
d’un ressort à spires non jointives de masse négligeable, de raideur k = 80N.m-1 et d’axe horizontal, l’autre
extrémité du ressort est attachée à un obstacle fixe au point C. Le solide (S’) peut comme Le solide (S) glisser
sans frottement sur la piste BC. Après le choc supposé mou et très bref les deux solides (S) et (S’) restent collés
l’un de l’autre.
2.1 L’expression de la valeur VG de la vitesse du centre d’inertie G du système [S+S’] juste après le choc est
𝑚
donnée par la relation VG = 𝑚+𝑚′VB. Calculer VG.
2.2 Suite à ce choc, le ressort subit une compression parallèlement à BC. En considérant que le système
[S+S’+ressort+terre] est conservatif, exprimer la valeur maximale de la compression en fonction de m, k et VG.
La calculer.
Exercice 12 :
3. Pour lancer un solide de masse m = 600 g sur une
rampe inclinée on utilise le dispositif représenté sur la
figure ci-dessous. Au repos, le ressort à pour longueur l0 =
25cm. Avant le lancement il est comprimé et sa longueur
est l = 20 cm. Après le lancement le centre d’inertie du
solide passe à un instant t à l’altitude z avec la vitesse V. Les frottements sont négligeables et le système [m +
ressort + terre] est conservatif.
3.1 Etablir la relation liant l0, l, m, V, z, g et k.
3.2 L’altitude maximale atteinte est 20 cm. Calculer la constante de raideur k.

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