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CENTRE ELYARAA

PROF: A.BELHAMRA
1 BAC SM 2023.2024
TD Travail et énergie cinétique

2.2. Calculer la vitesse vC avec laquelle le solide quitte la piste au point C.


3. Le solide quitte la piste au point C, calculer h la hauteur maximale atteinte par ce
dernier.

Exercice 4 :
Un solide (S) ponctuel de masse m = 100g,
glisse le long d’un rail ABCD comprenant trois
portions. Comme le montre la figure suivante.
— Une portion AB rectiligne de longueur
AB = 1, 6 m inclinée d’un angle α = 30◦
par rapport à l’horizontale.
— Une portion BC rectiligne horizontale de
longueur BC = 1, 75 m.
— Une portion CD circulaire de rayon r = 50 cm.
On donne g = 10 N · kg−1 . Le corps (S) part de la position A sans vitesse initiale.
1. Les frottements sur la partie AB sont négligeables.
1.1. Énoncer le théorème d’énergie cinétique.
1.2. Faire le bilan et représenter les forces qui s’exercent sur le solide (S) sur la partie
AB.
1.3. En appliquant le théorème d’énergie cinétique exprimé la vitesse vB en fonction de
g, AB et α Calculer vB .
2. Le solide (S) poursuit son mouvement sur la partie BC pour atteindre le point C avec
une vitesse vC = 3 m · s−1 .
⃗ de la partie BC sur le solide (S) au cours
2.1. Déterminer le travail de la réaction R
du déplacement BC. Et déduire la nature de contact.
⃗ sachant que le coefficient de frottement est : k = 0, 2
2.2. Calculer l’intensité de R,
3. On néglige les frottements sur le rail CD. On repère une position M du corps (S) par
−→ −−→
l’angle θ = (OC; OM )
3.1. Exprimer la vitesse du solide (S) à la position M en fonction de vC , g, r et θ.
3.2. sachant que le corps s’arrête au point N qui repéré par l’angle θm . Déterminer la
valeur θm .

Exercice 5 :
Une petite bille solide (S) considérée comme ponc-
tuelle et de masse m, est abandonnée sans vitesse
depuis le sommet A d’un hémisphère de rayon r et
de centre O. Les frottements sont négligés et la bille
effectue un mouvement dont la trajectoire ABC est
curviligne et contenue dans le plan de la figure. Sur le
parcours AB, la bille reste en contact avec la surface
de l’hémisphère et sa position est repérée par l’angle
α = AÔM .
Au point B, la bille perd le contact et suit la trajectoire BC.
1. Représenter sur un schéma clair les forces qui s’exercent sur la bille en un point M

1 SM 2
TD Travail et énergie cinétique

quelconque du trajet AB.


2. Exprimer le module v du vecteur vitesse ⃗v de la bille en M en fonction de g, r et α.
3. Lors de la perte de contact en B, quelle valeur prend l’intensité R de la réaction de
l’hémisphère sur la bille ?
( )
v2
4. Sur le trajet AB, on montre que R = mg cos(α) − en tout point M situé entre
r.g
A et B.
a) Déduire des questions précédentes, les valeurs numériques de αB et de vB au point
B.
b) Calculer la vitesse de la bille à l’instant où elle touche le sol en C.
On donne : g = 9, 8 N/kg ; r = 1, 00 m ; m = 0, 100 kg

Exercice 6 :
1. Un moteur de puissance constante P = 10W , fait tourner une meule autour d’un axe
passant par son centre. La meule est équivalente à un cylindre homogène de masse
m = 1kg et rayon r = 5 cm. On néglige les frottements.
Données : le moment d’inertie de la meule par rapport à son axe (∆) : J∆ = 12 m · r2 .
1.1. Faire l’inventaire des forces exercées sur la meule.
1.2. En appliquant le théorème de l’énergie cinétique, calculer le travail du couple
moteur pour que la meule passe d’une vitesse angulaire nulle à une vitesse de
20tr.s−1 .
2. Quand la vitesse angulaire prend la valeur précédente, on pose à la surface latérale
de la meule un couteau pour l’aiguiser. Cette dernière applique sur la meule une force


F constante et tangente à la meule. Sachant que la rotation est uniforme, calculer
l’intensité F .
3. En réalité, après l’achèvement de l’aiguisage du couteau, on arrête le moteur et on
remarque que la meule s’arrête également mais après avoir effectué 10 tours. Calculer
le moment M f (supposé constant) du couple de frottement qui a provoqué l’arrêt de
la meule.

Exercice 7 :

Une barre OA de longueur l = 1m, de masse m = 5 kg dont le


centre d’inertie G est au milieu de OA est mobile sans frottement
autour d’un axe horizontal O situé à une extrémité de la barre.
La barre est lâchée sans vitesse à partir de la position verticale
dessinée ci-contre. Calculez la vitesse du point A :
1. Lorsque la barre passe à l’horizontale.
2. Lorsque la barre passe à la verticale au-dessous.
Moment d’inertie de la barre par rapport à O :
ml2
J∆ = ; g = 9, 8N · kg −1
3

1 SM 3
TD Travail et énergie cinétique

Exercice 8 :
L’ensemble représenté sur la figure 1 est constitué :
— D’un corps solide (S) de masse m = 0, 8 kg, pouvant glisser, sur un plan incliné d’un
angle α = 30◦ par rapport au plan horizontal.
— D’une poulie homogène de rayon r = 10 cm, pouvant tourner, sans frottement, autour
de son axe ∆ fixe et de moment d’inertie par rapport à cet axe est J∆ = 10−2 kg · m2 .
— D’un fil inextensible, de masse négligeable, enroulé sur la gorge de la poulie, dont l’autre
extrémité est attachée au corps solide (S). La courbe de la figure 2 représente la variation
de la vitesse angulaire de la poulie en fonction du temps.
1. Déterminer l’énergie cinétique de la poulie à l’instant t1 = 1 s.
2. Entre les deux instants t0 = 0 et t1 , la poulie a effectué 3,19 tours. Déterminer la valeur
de T ′ , tension de fil.
3. Déterminer la distance d parcourue par le corps (S) entre les instants t0 et t1 .
4. Déterminer la nature du contact entre le corps solide (S) et le plan incliné. On prend
g = 10 N.kg−1

Exercice 9 :
— Un solide (S1 ) de masse m1 = 0, 2 kg,
susceptible de glisser sur un plan incliné
de α = 30◦ par rapport à l’horizontal.
— Une poulie (P) homogène de rayon r =
0, 1 m, susceptible de tourner dans un
plan vertical, autour d’un axe horizontal
(∆) confondu avec son axe de symétrie.
le moment d’inertie de la poulie par rap-
port à l’axe (∆) est J∆ = 5 · 10−3 kg · m2 .
— un solide (S2 ) de masse m2 = 0, 3 kg.
— Tous les frottements sont négligées.
Les deux solide (S1 ) et (S2 ) sont liés par un fil inextensible de masse négligeable passant par
la gorge de la poulie (P ) et n’y glisse pas.
A l’instant t0 , on libère le système {la poulie (P) le corps (S1 ) le corps (S2 )} sans vitesse
initiale, le corps (S1 ) part de A pour arriver à la position B à la date tl avec une vitesse vB .
On pose AB = L et on donne L = 1 m.
1. Faire l’inventaire des forces exercées sur :
+ Le corps (S1 )
+ Le corps (S2 )
+ La poulie (P)

1 SM 4
TD Travail et énergie cinétique

2. Donner à l’instant t1 :
2.1. La vitesse angulaire ω1 de la poulie (P ) en fonction de vB et r.
2.2. La vitesse linéaire v2 du corps (S2 ) en fonction de vB .
2.3. L’angle ∆θ balayé par la poulie (P ) en fonction de L et r.
2.4. La distance L2 parcourue par le mobile (S2 ) en fonction de L.
3. En appliquant le théorème de l’énergie cinétique sur le corps (S1 ) puis le corps (S2 )
entres le instants t0 et tl , déterminer :
3.1. L’expression de l’intensité de la force T⃗1 exercée par le fil sur le corps (S1 ) en
fonction de m1 , g, α, L et vB .
3.2. L’expression de l’intensité de la force T⃗2 exercée par le fil sur le corps (S2 ) en
fonction de m2 , g, L et vB .
4. En appliquant le théorème de l’énergie cinétique sur la poulie (P) entre les instants t0
et t1 , montrer que : √
2 · g · L · r2 · (m2 − m1 sin α)
vB =
(m1 + m2 ) · r2 + J∆
5. Calculer vB et ω1 déduire les valeurs de T1 et T2 .

1 SM 5
On considère le système mécanique représenté sur la figure (1) , constitué par :
- un corps solide (S) de masse m = 0, 8kg peut glisser sur un plan incliné d’un angle α = 30◦
par rapport au plan l’horizontal .
- une poulie homogène de rayon r = 10cm , peut tourner sans frottement autour de son axe
de révolution ∆ et de moment d’inertie J∆ = 10−2 kg.m2
- un fil inextensible , de masse négligeable , enroulé sur la gorge de la poulie et son autre
extrémité est fixé au corps solide (S) .
Pour soulever le corps (S) sur le plan incliné , on utilise un moteur lié à la poulie par un arbre
qui tourne autour de l’axe fixe ∆ avec une vitesse angulaire constante ω = 20rad/s

A) On suppose que les frottement sont négligeable entre le solide et le plan incliné ;
1. Calculer l’intensité de la force T⃗ exercée par le fil sur la poulie pour soulever le solide
(S) de la position A à la position B . En déduire le moment du couple appliqué par
le moteur sur le poulie .
2. Calculer la puissance moyenne développée par ce moteur .
B) Dans ce cas on suppose que les frottement ne sont plus négligeable et elles sont équivalentes
à une seule force d’intensité f = 0, 9N .
Lorsque le solide atteint le point B le fil se détache de la poulie , calculer la distance BC
parcourue par le solide avant qu’il s’arrête au point C .
C) Pour faire ralentir le mouvement de la poulie , on lui applique à l’instant t = 0 un couple
de frottement de moment constant M ′ f = |8.10−2 N.m|
la courbe représentée dans la figure (2) donne la variation de l’énergie cinétique de la
poulie sous l’action du coule de frottement en fonction de de l’abscisse angulaire θ lors de
rotation de la poulie autour de l’axe ∆ .
1
1. A partir de la courbe , montrer que Ec (θ) = − θ+4
4.π
2. Trouver la variation de l’énergie cinétique ∆Ec de la poulie enter les deux instants
t0 = 0 tel que θ0 = 0 et et t1 tel que θ1 = 16πrad
3. Trouver les deux vitesse angulaires ω0 et ω1 de la poulie à t0 et t1
4. En appliquant le théorème d’énergie cinétique à la poulie entre t0 et t1 , calculer le
travail effectué par le moteur et déduire le moment du couple moteur par rapport à
l’axe ∆ .
5. Calculer M ′′ le moment du couple de frottement qu’on doit appliquer à la poulie pour
qu’elle s’arrête après qu’elle effectue deux tours à partir à l’instant où est appliqué .
TD6 1 SM Epp - Em

Série N° P4 :
Travail et Énergie potentielle de pesanteur -
Énergie mécanique
1 SM A.S : 2021/2022
Exercice 1 :
on veut obtenir de l’eau à partir d’un puits en utili-
sant un seau comme montre la figure ci-contre.
Les données :
— La masse du seau : m = 10 kg.
— h1 = 5 m et h2 = 3 m ; g = 10N.kg −1
— On choisit le sol comme origine de l’axe (oz).
1. Calculer l’énergie potentielle de pesanteur du seau
quand son centre d’inertie se trouve à la profondeur
h2 dans les deux cas :
(a) Quand le sol est choisi comme référence de
l’énergie potentielle de pesanteur.
(b) Quand la surface de l’eau est choisie comme
référence de l’énergie potentielle de pesanteur.
2. Calculer la variation de l’énergie potentielle de pesanteur lorsque le centre du seau passe
de la position repérée par le niveau de l’eau à la position repérée par le sol dans les deux
cas précédents. Conclure ?

Exercice 2 :
On lance d’un point O une petite pierre de z
masse m = 100g avec un vecteur vitesse ini- −

S VS
tial V⃗0 (V0 = 15m.s−1 ) incliné d’un angle α zS −

par rapport au plan horizontal. La pierre dé- V0

→ h
crit une trajectoire parabolique de sommet S. j
α x
Le point O est pris comme origine des altitudes

→ D
et l’action de l’air est supposée négligeable. i
On choisit le sol comme état de référence pour l’énergie potentielle de pesanteur.
1. Calculer, en fonction de V0 et α, les coordonnées V0x et V0z du vecteur vitesse initiale
V⃗0 .
2. On montre que la vitesse au sommet S de la trajectoire est horizontale et a pour valeur
VS = V0x . Déterminer l’expression littérale donnant l’altitude ZS du sommet (S) en
fonction de V0 et α.
3. Calculer numériquement zS pour α = 30◦ et α = 60◦ . On donne g = 10N.kg −1
4. Calculer la vitesse de la pierre lorsqu’elle passe par le point D juste avant l’impact sur
le sol horizontal.

Exercice 3 :
Un jouet est constitué d’un petit véhicule assimilable à un point matériel de masse m = 200g
pouvant glisser sur un rail, dont le profil est représenté ci-contre. Les hauteurs au-dessus du
sol sont : hA = hE = 0, 52 m ; hC = 0, 29 m et hD = 0, 4 m.

1 SM EL OMRANI 1
TD6 1 SM Epp - Em

Le véhicule est abandonné en A sans vitesse initiale.


1. Calculer l’énergie mécanique du véhicule en A. On choisit le sol comme état de référence
pour l’énergie potentielle de pesanteur.
2. En supposant les frottements négligeables déterminer les valeurs des vitesses du véhicule
en B, C et E.
3. En réalité des forces de frottement s’exercent
sur le véhicule lorsqu’il se déplace dans la A E
boucle BCB et on constate que le véhicule ne
parvient qu’au point D du rail. Calculer la va- C D
riation d’énergie mécanique du véhicule entre hA hE
A et D ; puis en déduire l’intensité supposée hc hD
constante de la force de frottement.
4. Quelle doit être alors la vitesse minimale
du véhicule en A pour qu’il puisse atteindre le point E ? B

Exercice 4 :
Un solide (S) de masse m = 500 g peut rouler sans z
frottement sur une piste ABCD représentée par la A
figure. Les caractéristiques de cette piste sont :
AB = 2 m ; R = 0, 5 m ; θ = 60◦ et g = 10N.kg−1 .
1. Exprimer littéralement les altitudes zA , zB et zD des
points A, B et D et calculer-les numériquement.
2. Le chariot part de A sans vitesse initiale. (S)
Donner l’expression de son énergie mécanique
Em(A) en A en prenant Epp = 0 au niveau du sol D
(origine des altitudes), calculer sa valeur.
O
3. En calculant l’énergie cinétique et l’énergie po- θ
tentielle en B, vérifier que l’énergie mécanique se O B
θ

conserve. C SOL

4. Calculer la vitesse vD du chariot en D.


5. L’expérience réalisée montre que le chariot passe en D avec une vitesse inférieure d’un
tiers à celle qu’il devrait avoir. Calculer la longueur du chemin ABCD et déterminer
l’intensité supposée constante de la force de frottement responsable de ce freinage.

Exercice 5 :
Le pendule simple est considéré comme cas particulier du pendule
z
pesant. On étudie dans cette partie le pendule simple de point
de vue énergétique.
Un pendule simple est constitué d’une boule de petites dimen- A (∆)
sions et de masse m, suspendue à l’extrémité d’un fil inextensible,
de masse négligeable et de longueur L. L’autre extrémité du fil θ L
est accrochée en un point fixe A.
On écarte le pendule d’un angle θm par rapport à sa position
d’équilibre stable et on le lâche sans vitesse initiale à l’instant (S) x
de date t = 0. Le pendule oscille librement dans le plan (O,x,z) O
autour d’un axe fixe (∆) horizontal passant par A. Figure 1

1 SM EL OMRANI 2
TD6 1 SM Epp - Em

L’étude du pendule est réalisée dans un référentiel terrestre supposé galiléen.


A chaque instant, la position du pendule est repérée par son abscisse angulaire θ.
On choisit l’énergie potentielle de pesanteur nulle au niveau du point O ; position d’équilibre
stable du pendule (figure 1).
On néglige les frottements et on travaille dans l’approximation de faibles oscillations.

Données :
— Masse de la boule : m = 350 g ; Ec(mJ)

— Longueur du pendule : L = 58 cm ;
— g = 9, 81N.kg−1 ; 40
— Moment d’inertie du pendule est :
J∆ = m · L 2 ; 30
— Pour les angles petits : sin θ ≈ θ et 20
θ2
cos θ ≈ 1 − .
2 10
1. Écrire, dans le cas de faibles oscilla- θ(rad)
tions, l’expression de l’énergie méca- −0, 2 −0, 1 0 0, 1 0, 2
nique Em du pendule en fonction de
Figure 2
m, g, L, θ et la vitesse angulaire ω.
2. La figure 2 représente le diagramme d’énergie du pendule étudié.
Déterminer la valeur de :
2.1. L’abscisse angulaire maximale θmax .
2.2. L ’énergie mécanique Em du pendule.
2.3. La vitesse linéaire maximale vmax du pendule.
3. Calculer les deux abscisses angulaires θ1 et θ2 pour lesquelles l’énergie potentielle est
égale à l’énergie cinétique.

Exercice 6 :

A
Le système (S) présenté sur la figure suivante est formé par : (∆)

— Un disque homogène (D) de masse m1 = 1kg et de


rayon r=10cm ; θ
— �Une tige homogène, de masse m2 = 2m1 et de lon- L
G2
gueur L = AB = 1m, soudée au disque, au point B.
G
Ce système est mobile dans le plan vertical, autour d’un
axe fixe et horizontal passant par A. Son moment d’inertie G0
r
par rapport à l’axe ( ∆) est : J∆ = 1.9 kg · m2 .
Soit G2 le centre d’inertie de tige AB, G1 le centre d’inertie B
G1
de (D) et G, le centre d’inertie du système (S).
(D)
1. En utilisant la relation barycentrique :
−−→ −−→ − → 2.L + r
m1 GG1 + m2 GG2 = 0 , montrer que : AG = .
3
2. On étudie le mouvement du système (S) dans un repère terrestre considéré comme
galiléen. Les positions du système sont repérées à chaque instant par l’angle θ. L’état

1 SM EL OMRANI 3
TD6 1 SM Epp - Em

de référence de l’énergie potentielle de pesanteur Epp = 0, est pris au niveau horizontal


passant par G0 . On néglige les frottements.
π
2.1. On écarte le système de sa position d’équilibre stable d’un angle θ0 = , on
3
l’abandonne sans vitesse initiale.
a. Montrer que l’énergie potentielle du système peut s’écrire :

Epp = m1 .g.(2L + r).(1 − cos(θ))

b. Calculer la valeur de l’énergie mécanique du système S. On prend g = 10N.kg −1 .


c. Calculer la vitesse angulaire ω0 du système à son passage par la position d’équi-
libre stable.
2.2. En utilisant la conservation de l’énergie mécanique, établir que l’énergie cinétique
π
minimale Ecmin qu’il faut donner au système, à la position initiale θ0 = , pour
3
qu’il effectue autour de l’axe (∆), un mouvement de rotation dans un seul sens, a
3
pour expression Ecmin = m1 .g(2L + r).
2

Exercice 7 :

(±)
Le système schématisé ci-dessus (figure 1) com-
prend : (C)
— Un solide (S) de masse m = 32 kg pouvant •
glisser sans frottement sur un plan incliné fai- (∆) x (S)
sant avec l’horizontale un angle α = 30◦ . B
— Une poulie homogène de rayon r = 5 cm, A
pouvant tourner autour d’un axe fixe et ho- α
rizontal (∆) passant par son centre. Son mo- Figure 1 O
ment d’inertie par rapport à cet axe est J∆ =
2, 5 × 10−3 kg.m2 .

La poulie est actionnée par un moteur dont l’arbre est lié à l’axe Ec (S) (en J)
(∆). Le moment du couple moteur est constant Mm = 10N.m.
Les frottements dus à l’axe (∆) sont équivalents à un couple
400
de moment constant Mc .
La poulie et le solide (S) sont reliés par l’intermédiaire d’un fil
inextensible et sans masse.
Sur la figure (2) on représente l’évolution de l’énergie cinétique
du corps (S) en fonction de l’abscisse x du centre d’inertie de
(S) sur l’axe Ox. x
A la date tA où (S) arrive en A, l’effet du moteur est supprimé. xA xB
−1
On donne g = 10N.kg . Figure 2
1. Étude du mouvement entre t0 et tA :
1. Justifier que la vitesse de (S) au point A vaut 5 m · s−1 . En déduire ωA la vitesse
angulaire de la poulie à l’instant tA .
2. Exprimer la tension T du fil sur (S) en fonction de m, g et α. Calculer T .
3. Exprimer le moment Mc en fonction de T, r et Mm . et Calculer sa valeur.

1 SM EL OMRANI 4
TD6 1 SM Epp - Em

2. A l’instant tA le moteur s’arrête et le fil n’est pas tendu le corps (S) continue à monter
jusqu’au point B, où il s’arrête, la poulie continue à tourner avant de s’arrêter après
avoir effectué n tours sous l’effet du couple de frottement.
1. Montrer que l’énergie potentielle de pesanteur, du corps solide (S), en un point
d’abscisse x s’écrit : Epp = m · g · x · sin α. On considère que l’état de référence de
l’énergie potentielle de pesanteur Epp = 0, est pris au niveau horizontal passant
par O.
2. Montrer que l’énergie mécanique, du corps solide (S), se conserve au cours de cette
étape.
3. Déterminer la distance AB.
4. Exprimer le nombre de tours n effectués par la poulie dans cette étape en fonction
de ω, J∆ et Mc .

Exercice 8 :

Une barre (ou la tige) AB, homogène, de section constante, de A


masse m et de longueur L = 20 cm, peut tourner sans frottement (∆)
autour d’un axe fixe (∆), horizontal et passant par son extrémité
A.
On écarte la barre de sa position d’équilibre stable d’un angle θm θ
et on la lâche sans vitesse initiale, pour y repasser avec une vitesse G
angulaire ω = 1, 36rad.s−1 . G0
On considère la position d’équilibre stable comme état de réfé-
rence de l’énergie potentielle de pesanteur.
1. Trouver l’expression d’Epp à un instant où la position de la
barre est repérée par une abscisse angulaire θ quelconque. B
( )
θ2
2. On considérera θm petit, et on prendra cos θ ≈ 1 − .
2
2.1. Déduire l’expression de Epp dans ce cas.
2.2. Le schéma ci-dessous représente Epp = f (θ2 ). Epp(10−4 J)
a) Déterminer graphiquement la valeur de
l’énergie mécanique de la barre.
b) Déduire son énergie cinétique maximale.
c) Déduire la valeur du moment d’inertie de
la barre par rapport à l’axe de rotation
(∆).
d) Calculer la valeur de la masse m de la 2
1 θ2 (10−3 rad2 )
barre, on donne J∆ = mL2 .
3 5

1 SM EL OMRANI 5
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Série N° P4 :
Travail et Énergie potentielle de pesanteur -
Énergie mécanique
1 SM A.S : 2021/2022
Exercice 1 :
on veut obtenir de l’eau à partir d’un puits en utili-
sant un seau comme montre la figure ci-contre.
Les données :
— La masse du seau : m = 10 kg.
— h1 = 5 m et h2 = 3 m ; g = 10N.kg −1
— On choisit le sol comme origine de l’axe (oz).
1. Calculer l’énergie potentielle de pesanteur du seau
quand son centre d’inertie se trouve à la profondeur
h2 dans les deux cas :
(a) Quand le sol est choisi comme référence de
l’énergie potentielle de pesanteur.
(b) Quand la surface de l’eau est choisie comme
référence de l’énergie potentielle de pesanteur.
2. Calculer la variation de l’énergie potentielle de pesanteur lorsque le centre du seau passe
de la position repérée par le niveau de l’eau à la position repérée par le sol dans les deux
cas précédents. Conclure ?

Exercice 2 :
On lance d’un point O une petite pierre de z
masse m = 100g avec un vecteur vitesse ini- −

S VS
tial V⃗0 (V0 = 15m.s−1 ) incliné d’un angle α zS −

par rapport au plan horizontal. La pierre dé- V0

→ h
crit une trajectoire parabolique de sommet S. j
α x
Le point O est pris comme origine des altitudes

→ D
et l’action de l’air est supposée négligeable. i
On choisit le sol comme état de référence pour l’énergie potentielle de pesanteur.
1. Calculer, en fonction de V0 et α, les coordonnées V0x et V0z du vecteur vitesse initiale
V⃗0 .
2. On montre que la vitesse au sommet S de la trajectoire est horizontale et a pour valeur
VS = V0x . Déterminer l’expression littérale donnant l’altitude ZS du sommet (S) en
fonction de V0 et α.
3. Calculer numériquement zS pour α = 30◦ et α = 60◦ . On donne g = 10N.kg −1
4. Calculer la vitesse de la pierre lorsqu’elle passe par le point D juste avant l’impact sur
le sol horizontal.

Exercice 3 :
Un jouet est constitué d’un petit véhicule assimilable à un point matériel de masse m = 200g
pouvant glisser sur un rail, dont le profil est représenté ci-contre. Les hauteurs au-dessus du
sol sont : hA = hE = 0, 52 m ; hC = 0, 29 m et hD = 0, 4 m.

1 SM 1
TD6 1 SM Epp - Em

Le véhicule est abandonné en A sans vitesse initiale.


1. Calculer l’énergie mécanique du véhicule en A. On choisit le sol comme état de référence
pour l’énergie potentielle de pesanteur.
2. En supposant les frottements négligeables déterminer les valeurs des vitesses du véhicule
en B, C et E.
3. En réalité des forces de frottement s’exercent
sur le véhicule lorsqu’il se déplace dans la A E
boucle BCB et on constate que le véhicule ne
parvient qu’au point D du rail. Calculer la va- C D
riation d’énergie mécanique du véhicule entre hA hE
A et D ; puis en déduire l’intensité supposée hc hD
constante de la force de frottement.
4. Quelle doit être alors la vitesse minimale
du véhicule en A pour qu’il puisse atteindre le point E ? B

Exercice 4 :
Un solide (S) de masse m = 500 g peut rouler sans z
frottement sur une piste ABCD représentée par la A
figure. Les caractéristiques de cette piste sont :
AB = 2 m ; R = 0, 5 m ; θ = 60◦ et g = 10N.kg−1 .
1. Exprimer littéralement les altitudes zA , zB et zD des
points A, B et D et calculer-les numériquement.
2. Le chariot part de A sans vitesse initiale. (S)
Donner l’expression de son énergie mécanique
Em(A) en A en prenant Epp = 0 au niveau du sol D
(origine des altitudes), calculer sa valeur.
O
3. En calculant l’énergie cinétique et l’énergie po- θ
tentielle en B, vérifier que l’énergie mécanique se O B
θ

conserve. C SOL

4. Calculer la vitesse vD du chariot en D.


5. L’expérience réalisée montre que le chariot passe en D avec une vitesse inférieure d’un
tiers à celle qu’il devrait avoir. Calculer la longueur du chemin ABCD et déterminer
l’intensité supposée constante de la force de frottement responsable de ce freinage.

Exercice 5 :
Le pendule simple est considéré comme cas particulier du pendule
z
pesant. On étudie dans cette partie le pendule simple de point
de vue énergétique.
Un pendule simple est constitué d’une boule de petites dimen- A (∆)
sions et de masse m, suspendue à l’extrémité d’un fil inextensible,
de masse négligeable et de longueur L. L’autre extrémité du fil θ L
est accrochée en un point fixe A.
On écarte le pendule d’un angle θm par rapport à sa position
d’équilibre stable et on le lâche sans vitesse initiale à l’instant (S) x
de date t = 0. Le pendule oscille librement dans le plan (O,x,z) O
autour d’un axe fixe (∆) horizontal passant par A. Figure 1

1 SM 2
TD6 1 SM Epp - Em

L’étude du pendule est réalisée dans un référentiel terrestre supposé galiléen.


A chaque instant, la position du pendule est repérée par son abscisse angulaire θ.
On choisit l’énergie potentielle de pesanteur nulle au niveau du point O ; position d’équilibre
stable du pendule (figure 1).
On néglige les frottements et on travaille dans l’approximation de faibles oscillations.

Données :
— Masse de la boule : m = 350 g ; Ec(mJ)

— Longueur du pendule : L = 58 cm ;
— g = 9, 81N.kg−1 ; 40
— Moment d’inertie du pendule est :
J∆ = m · L 2 ; 30
— Pour les angles petits : sin θ ≈ θ et 20
θ2
cos θ ≈ 1 − .
2 10
1. Écrire, dans le cas de faibles oscilla- θ(rad)
tions, l’expression de l’énergie méca- −0, 2 −0, 1 0 0, 1 0, 2
nique Em du pendule en fonction de
Figure 2
m, g, L, θ et la vitesse angulaire ω.
2. La figure 2 représente le diagramme d’énergie du pendule étudié.
Déterminer la valeur de :
2.1. L’abscisse angulaire maximale θmax .
2.2. L ’énergie mécanique Em du pendule.
2.3. La vitesse linéaire maximale vmax du pendule.
3. Calculer les deux abscisses angulaires θ1 et θ2 pour lesquelles l’énergie potentielle est
égale à l’énergie cinétique.

Exercice 6 :

A
Le système (S) présenté sur la figure suivante est formé par : (∆)

— Un disque homogène (D) de masse m1 = 1kg et de


rayon r=10cm ; θ
— �Une tige homogène, de masse m2 = 2m1 et de lon- L
G2
gueur L = AB = 1m, soudée au disque, au point B.
G
Ce système est mobile dans le plan vertical, autour d’un
axe fixe et horizontal passant par A. Son moment d’inertie G0
r
par rapport à l’axe ( ∆) est : J∆ = 1.9 kg · m2 .
Soit G2 le centre d’inertie de tige AB, G1 le centre d’inertie B
G1
de (D) et G, le centre d’inertie du système (S).
(D)
1. En utilisant la relation barycentrique :
−−→ −−→ − → 2.L + r
m1 GG1 + m2 GG2 = 0 , montrer que : AG = .
3
2. On étudie le mouvement du système (S) dans un repère terrestre considéré comme
galiléen. Les positions du système sont repérées à chaque instant par l’angle θ. L’état

1 SM 3
TD6 1 SM Epp - Em

de référence de l’énergie potentielle de pesanteur Epp = 0, est pris au niveau horizontal


passant par G0 . On néglige les frottements.
π
2.1. On écarte le système de sa position d’équilibre stable d’un angle θ0 = , on
3
l’abandonne sans vitesse initiale.
a. Montrer que l’énergie potentielle du système peut s’écrire :

Epp = m1 .g.(2L + r).(1 − cos(θ))

b. Calculer la valeur de l’énergie mécanique du système S. On prend g = 10N.kg −1 .


c. Calculer la vitesse angulaire ω0 du système à son passage par la position d’équi-
libre stable.
2.2. En utilisant la conservation de l’énergie mécanique, établir que l’énergie cinétique
π
minimale Ecmin qu’il faut donner au système, à la position initiale θ0 = , pour
3
qu’il effectue autour de l’axe (∆), un mouvement de rotation dans un seul sens, a
3
pour expression Ecmin = m1 .g(2L + r).
2

Exercice 7 :

(±)
Le système schématisé ci-dessus (figure 1) com-
prend : (C)
— Un solide (S) de masse m = 32 kg pouvant •
glisser sans frottement sur un plan incliné fai- (∆) x (S)
sant avec l’horizontale un angle α = 30◦ . B
— Une poulie homogène de rayon r = 5 cm, A
pouvant tourner autour d’un axe fixe et ho- α
rizontal (∆) passant par son centre. Son mo- Figure 1 O
ment d’inertie par rapport à cet axe est J∆ =
2, 5 × 10−3 kg.m2 .

La poulie est actionnée par un moteur dont l’arbre est lié à l’axe Ec (S) (en J)
(∆). Le moment du couple moteur est constant Mm = 10N.m.
Les frottements dus à l’axe (∆) sont équivalents à un couple
400
de moment constant Mc .
La poulie et le solide (S) sont reliés par l’intermédiaire d’un fil
inextensible et sans masse.
Sur la figure (2) on représente l’évolution de l’énergie cinétique
du corps (S) en fonction de l’abscisse x du centre d’inertie de
(S) sur l’axe Ox. x
A la date tA où (S) arrive en A, l’effet du moteur est supprimé. xA xB
−1
On donne g = 10N.kg . Figure 2
1. Étude du mouvement entre t0 et tA :
1. Justifier que la vitesse de (S) au point A vaut 5 m · s−1 . En déduire ωA la vitesse
angulaire de la poulie à l’instant tA .
2. Exprimer la tension T du fil sur (S) en fonction de m, g et α. Calculer T .
3. Exprimer le moment Mc en fonction de T, r et Mm . et Calculer sa valeur.

1 SM 4
TD6 1 SM Epp - Em

2. A l’instant tA le moteur s’arrête et le fil n’est pas tendu le corps (S) continue à monter
jusqu’au point B, où il s’arrête, la poulie continue à tourner avant de s’arrêter après
avoir effectué n tours sous l’effet du couple de frottement.
1. Montrer que l’énergie potentielle de pesanteur, du corps solide (S), en un point
d’abscisse x s’écrit : Epp = m · g · x · sin α. On considère que l’état de référence de
l’énergie potentielle de pesanteur Epp = 0, est pris au niveau horizontal passant
par O.
2. Montrer que l’énergie mécanique, du corps solide (S), se conserve au cours de cette
étape.
3. Déterminer la distance AB.
4. Exprimer le nombre de tours n effectués par la poulie dans cette étape en fonction
de ω, J∆ et Mc .

Exercice 8 :

Une barre (ou la tige) AB, homogène, de section constante, de A


masse m et de longueur L = 20 cm, peut tourner sans frottement (∆)
autour d’un axe fixe (∆), horizontal et passant par son extrémité
A.
On écarte la barre de sa position d’équilibre stable d’un angle θm θ
et on la lâche sans vitesse initiale, pour y repasser avec une vitesse G
angulaire ω = 1, 36rad.s−1 . G0
On considère la position d’équilibre stable comme état de réfé-
rence de l’énergie potentielle de pesanteur.
1. Trouver l’expression d’Epp à un instant où la position de la
barre est repérée par une abscisse angulaire θ quelconque. B
( )
θ2
2. On considérera θm petit, et on prendra cos θ ≈ 1 − .
2
2.1. Déduire l’expression de Epp dans ce cas.
2.2. Le schéma ci-dessous représente Epp = f (θ2 ). Epp(10−4 J)
a) Déterminer graphiquement la valeur de
l’énergie mécanique de la barre.
b) Déduire son énergie cinétique maximale.
c) Déduire la valeur du moment d’inertie de
la barre par rapport à l’axe de rotation
(∆).
d) Calculer la valeur de la masse m de la 2
1 θ2 (10−3 rad2 )
barre, on donne J∆ = mL2 .
3 5

1 SM 5
TD Énergie interne - Échanges thermiques
Série P5
Énergie interne - Énergie
thermique
1 SM A.S : 2021/2022
Exercice 1 :
On place sur une plaque chauffante développant une puissance moyenne de valeur Pm = 1KW, un
récipient contenant une quantité d’eau de volume 0, 5 L.
1. Calculer la quantité de chaleur libérée par la plaque pendant 3 min.
2. Par quel mode de transfert, la chaleur est -elle transmise à l’eau ?
3. Quelle est l’effet de cette chaleur sur l’eau au niveau microscopique ?
4. Sachant que l’eau reçoit 60% de la chaleur libérée par la plaque, donner la valeur de la variation
de l’énergie interne de l’eau.

Exercice 2 :
On considère un système qui échange de l’énergie avec l’extérieur. On a représenté sur le schéma
ci-contre ces transferts. On donne |W | = 120J, |Q1 | = 100J et |Q2 | = 200J.
1. Quelles sont les causes possibles d’une variation de l’énergie in-
terne d’un système ?
2. Préciser les signes des transferts d’énergie W, Q1 et Q2 . Justifier.
3. Quelle est la variation de l’énergie interne du système ?

Exercice 3 :
Le schéma ci-dessous représente un ballon de volume V = 1 L, relié à
un tube horizontal de diamètre d = 4 mm.
A l’intérieur du tube, une gouttelette de mercure initialement d’abs-
cisse x = 0 sur l’axe OX, bloque une quantité de matière d’air
n = 4, 15.10−2 mol à la température θ0 = 17◦ C.
1. Montrer que la pression à l’intérieur du ballon est égale à la pres-
sion atmosphérique P0 = 105 Pa.
2. Déduire l’intensité F de la force pressante appliquée sur la gout-
telette de mercure de la part de l’air emprisonné dans le ballon.
3. On chauffe le ballon à l’aide des mains, sa température augmente de ∆θ = 2, 5◦ C et la goutte
se déplace pour se stabiliser en une position d’abscisse x.
3.1. Donner une interprétation microscopique au déplacement de la goutte de mercure.
3.2. Sachant que l’air à l’intérieur du ballon subit une transformation cyclique établir l’ex-
pression de x et calculer sa valeur.
Données :
— La masse molaire de l’air M = 29 g/mol.
— La chaleur massique de l’air à pression constante : C = 103 J.Kg−1 K−1 .

Exercice 4 :
Une plaque électrique de 500 W chauffe 0, 5 L d’eau de 15◦ C à 30◦ C en deux minutes.
1. Calculer la quantité de chaleur absorbée par l’eau et le rendement de la plaque.
2. On suppose que cette plaque a toujours le même rendement :
2.1. Quelle quantité de chaleur est nécessaire pour faire fondre 500 g de glace prise à −10◦ C ?

1 SM 1
TD Énergie interne - Échanges thermiques

2.2. Quelle énergie électrique et quel temps de chauffage sont nécessaire pour obtenir cette
fusion ?
Données : 1 litre d’eau a une masse de 1 kg; Ceau = 4180 J.kg−1 · K−1 ; Cgace = 2000 J.kg−1 · K−1 ;
chaleur latente de fusion de glace : Lf = 330 kJ.kg−1

Exercice 5 :
On désire obtenir un bain d’eau tiède à la température θ = 37◦ C, d’un volume total V = 250L, en
mélangeant un volume V1 d’eau chaude à la température initiale θ1 = 70◦ C et un volume V2 d’eau
froide à la température θ2 = 15◦ C.
Déterminer V1 et V2 en supposant que toutes les fuites thermiques sont négligeables lors du mélange.

Exercice 6 :
Lors d’un orage, un grêlon de masse m = 2g tombe sur le sol. Sa vitesse juste avant son arrivée au
sol est v = 18 m/s. Sa vitesse juste après est nulle. On suppose que le grêlon est de la glace pure,
à la température initiale θ1 = 0◦ C. la chaleur latente de fusion de la glace dans les conditions de la
transformation vaut Lf = 330 kJ.kg−1 .
1. Déterminer la variation d’énergie mécanique du grêlon pendant le choc sur le sol.
2. En supposant que toute l’énergie mécanique perdue est transférée au grêlon, déterminer la
masse de glace qui fond au cours du choc.

Exercice 7 :
On admet que dans un calorimètre, seul le vase intérieur (masse m1 = 300g, capacité thermique
massique c1 = 0, 38 kJ · kg−1 · K −1 ) et l’agitateur (masse m2 = 50 g, capacité thermique massique
c2 = 0, 9 kJ · kg−1 · K−1 ) sont susceptibles de participer aux échanges thermiques avec le contenu
de l’appareil.
1. Calculer la capacité thermique µc du calorimètre.
2. Ce dernier contient 400 g d’éthanol à la température θ1 = 17, 5◦ C ; on y verse 200 g d’eau à la
température θ2 = 24, 7◦ C et on note la température lorsque l’équilibre thermique est réalisé,
soit θe = 20, 6◦ C. En déduire la valeur de la capacité thermique massique C de l’éthanol.
Donnée : capacité thermique massique de l’eau : Ce = 4, 19 kJ · kg−1 · K−1

Exercice 8 :
Un calorimètre de capacité thermique négligeable contient 100 g d’eau à 20◦ C. on introduit un
morceau de glace de masse 20 g initialement à la température 0◦ C.
1. Montrer qu’il ne reste pas de la glace lorsque l’équilibre thermique est atteint. Calculer la
température d’équilibre.
2. Dans le système précédent, on ajoute alors un second morceau de glace de masse 20 g dont
la température est, cette fois, −18◦ C. Montrer que, lorsque l’équilibre thermique est atteint,
il reste de la glace et que la température d’équilibre est 0◦ C. Calculer alors la masse d’eau
liquide et de glace en présence.
3. Dans l’ensemble précédent, on introduit un autre glaçon de masse 20 g à la température −18◦ C.
quelle est la nouvelle température d’équilibre ? calculer la masse d’eau qui se congèle.
Données :
— Capacité thermique massique de l’eau liquide : C e = 4190 J · kg−1 · K −1
— Chaleur latente de fusion de la glace à 0◦ C : Lf = 3, 34.105 J · kg−1
— Capacité thermique massique de la glace : Cg = 2, 1.103 J · kg−1 · K−1

1 SM 2
TD Énergie interne - Échanges thermiques
Exercice 9 :
Un calorimètre renferme 200 g d’eau à la température θ1 = 14, 5◦ C. On y introduit un cylindre
d’aluminium de masse M = 80 g préalablement porté dans une étuve à la température θ2 = 86, 8◦ C.
La température d’équilibre se fixe à θe = 20, 0◦ C. On recommence l’expérience en plaçant cette
fois, 150 g d’eau dans le calorimètre à la température θ1′ = 15, 8◦ C ; le même cylindre d’aluminium,
désormais, porté à la température θ2 = 95, 5◦ C est réintroduit dans le calorimètre ; le nouvel équilibre
est caractérisé par la température θ3 = 22, 1◦ C.
En déduire :
1. La capacité thermique massique Caℓ de l’aluminium ;
2. La capacité thermique µc du calorimètre.
On donne : capacité thermique massique de l’eau : Ce = 4, 19 kJ · kg−1 · K−1
3. Quelle quantité de chaleur minimale faut-il mettre en œuvre pour fondre une tonne d’alumi-
nium prise à la température initiale de 15◦ C ?
— Température de fusion de l’aluminium θf = 660◦ C.
— Chaleur latente de fusion de l’aluminium à 660◦ C : Lf = 330 kJ · kg−1

Exercice 10 :
Un calorimètre contient une quantité d’eau de masse me = 400 g à la température θ1 = 10◦ C. on y
introduit une pièce d’aluminium de masse mAl = 68 g à la température θ2 = 100◦ C.
La température à l’équilibre dans le calorimètre est θf = 13◦ C.
Calculer la capacité calorifique µ du calorimètre.
On donne : Ce = 4185 J.Kg−1 · K−1 CAl = 920 J · Kg−1 · K−1

Exercice 11 :
1. On introduit dans un calorimètre initialement à la température θ1 = 30◦ C une quantité d’alcool
de masse m = 500 g et de température θ2 = 10◦ C. la température du système à l’équilibre
thermique se stabilise à θf = 15◦ C.
1.1. Calculer la quantité de chaleur Q1 reçue par l’alcool.
1.2. Calculer la capacité calorifique µ du calorimètre
2. On introduit dans le système précèdent à la température θf un morceau de fer de masse
m′ = 64, 5 g à la température θ3 = 100◦ C, la température du nouveau système à l’équilibre se
stabilise à θf′ .
2.1. Donner l’expression de :
2.1.1. La quantité de chaleur Q reçue par le système alcool + calorimètre
2.1.2. La quantité de chaleur Q’ cédée par le morceau de fer.
2.2. Déduire θf′ .
On donne : Cal = 2400 J · Kg−1 · K−1 ; CFe = 2400 J · Kg−1 · K−1

Exercice 12 :
on introduit dans un calorimètre contenant une quantité d’eau de masse m = 1Kg à la température
θ1 = 100◦ C, un bloc de glace de masse M = 1Kg à la température θ2 = 0◦ C.
On néglige la capacité calorifique du calorimètre. On donne :
— La chaleur latente de fusion de la glace : LV = 335KJ · K−1 .
— La chaleur massique de l’eau liquide : Ce = 4.18KJ.Kg−1 .K−1
1. Calculer la quantité de chaleur Q susceptible d’être libérée par l’eau en se refroidissant de
100◦ C à 0◦ C.
2. Calculer la quantité de chaleur Q’ nécessaire à la fusion totale du bloc de glace sans élévation

1 SM 3
TD Énergie interne - Échanges thermiques

de sa température.
3. Déduire l’état physique final du système obtenu.
4. Calculer la valeur de la température θf à l’équilibre thermique.

Exercice 13 :
Un pot en aluminium de masse M = 1Kg contient une quantité d’eau de masse m = 2Kg à la
température θ1 = 20◦ C. On chauffe le pot à l’aide d’une plaque chauffante. la température s’élève
et se stabilise à à la valeur θ2 = 100◦ C où l’eau commence à s’évaporer.
1. Après une durée d’évaporation, il reste dans le pot, une quantité d’eau de masse 1, 6Kg non
évaporée. Calculer la quantité de chaleur cédée au pot et à l’eau qu’il contient dés le début de
chauffage.
2. La source de chauffage développe une puissance de 1Kw. Calculer la durée de chauffage sachant
que seulement 90% de la chaleur cédée par la source est exploitée pendant le chauffage.

Exercice 14 :
L’étain (Sn) est un métal employé pour la soudure des métaux. On souhaite déterminer l’énergie
massique de fusion de l’étain.
Dans un calorimètre contenant 150 g d’eau à 20, 0◦ C, on verse 36 g d’étain fondu à la température
de 231,9 ◦ C. L’étain solidifie rapidement. On mélange jusqu’à l’équilibre thermique, qui est atteint
pour une température de 70, 0◦ C.
1. Calculer l’énergie thermique nécessaire pour faire passer l’eau de 20, 0◦ C à 70, 0◦ C
2. Calculer de même l’énergie perdue par l’étain solide en passant de 231, 9◦ C à 70, 0◦ C.
3. Donner l’expression du principe de conservation de l’énergie dans cette situation. En déduire
l’énergie reçue par l’étain au cours de sa solidification.
4. Calculer la chaleur massique Lf de fusion de l’étain.
Données : Chaleur massique de l’eau : Ce = 4185 J · kg−1 · K−1
Chaleur massique de l’étain : CSn = 228 J · kg−1 · K−1
Température de fusion de l’étain : θf = 231, 9◦ C.

Exercice 15 :
On place 200 mL de solution d’acide chlorhydrique de concentration 0, 4 mol/L dans un calorimètre
de capacité thermique C = 150 J.K−1 . Une solution aqueuse d’hydroxyde de sodium, de concentra-
tion 1 mol/L, est versée progressivement dans la solution chlorhydrique, tandis qu’on relève, après
chaque addition, la température dans le calorimètre. Initialement, les solutions d’acide chlorhydrique
et d’hydroxyde de sodium sont à la même température t1 = 16, 1◦ C. La température du calorimètre
s’élève régulièrement jusqu’à t2 = 19, 5◦ C, puis décroît lentement.
1. Écrire l’équation bilan de la réaction qui se produit dans le calorimètre et interpréter qualita-
tivement les phénomènes physiques observés. Pour quel volume v de solution d’hydroxyde de
sodium versé observe-t-on la température maximale t2 ?
2. En déduire la chaleur de la réaction entre une mole d’ions H3 O+ et une mole d’ions OH− .
3. Quelle est la température t3 lorsque l’on a versé 150 mL de solution d’hydroxyde de sodium ?
Les capacités thermiques massiques des solutions d’acide chlorhydrique et d’hydroxyde de
sodium sont égales : c = 4, 2 kJ · kg−1 K−1 Les masses volumiques de ces solutions sont égales :
ρ = 103 kg/m3 .

1 SM 4
TD Le champ électrostatique

Série P5
Le champ électrostatique

1 SM A.S : 2021/2022
Exercice 1 :
1. Deux charges positives q et q ′ sont placées en deux points, A et B distants de 2a.
Déterminer le vecteur champ électrique :
1.1. Au milieu M du segment AB.
1.2. En un point N situé sur la droite AB à la distance 3a du point M .
A.N : q = 5µC; q ′ = 3q = 15µC; a = 5 cm
2. Montrer qu’il existe entre A et B un point O, où le champ électrique est nul et déterminer la
position de ce point.
3. On place une charge négative q ′′ = −q en un point C, situé sur la médiatrice de AB à une
distance 2a de A ;
3.1. Déterminer les caractéristiques de force électrostatique exercée par q et q ′ sur q ′′ .
3.2. En déduire le vecteur champ électrostatique créé par q et q′ au point C.

Exercice 2 :
Deux charges électriques ponctuelles q1 = 2µC et q2 = −4µC sont placées respectivement aux points
A(−4 cm, 0 cm) et B(4 cm, 0 cm) relativement à un repère orthonormé (O,⃗i, ⃗j).


1. Déterminer les caractéristiques du vecteur champ électrique E 0 créé au point O.


2. Déterminer les caractéristiques du vecteur champ électrique E C créé au point C(6 cm, 0 cm).
3. Une charge électrique q placée en un point M reste au repos. Déterminer la position de ce
point.
On donne k = 9.109 (SI)

Exercice 3 :
Dans une région de l’espace, tout point M est repéré dans un repère orthonormé (O,⃗i, ⃗j, ⃗k), on
⃗ 1 = 4 · 103⃗j. L’unité
⃗ 1 = 103⃗i et E
superpose deux champs uniformes représentés par les vecteurs E
de champ électrique est V /m.
1. Montrer qu’en tout point de cette région de l’espace il existe un champ électrostatique uniforme.
Déterminer sa norme ∥E∥⃗ et l’angle α = (⃗i, E).

2. Calculer la force subie par un ion Cu2+ placé en un point de ce champ. On déterminera la
norme ∥F⃗ ∥ et l’angle β = (⃗i, F⃗ ).

Exercice 4 :
1. Une charge q = 5.10−9 C est placée en un point A à la distance 2a = 2 cm d’une charge −q
⃗ au point M situé sur la médiatrice
placée en B (figure 1). déterminer le champ électrostatique E
de AB, à une distance OM = 3 cm du milieu O de AB.
2. Le triangle ABC (figure 2) est équilatéral, de côté 2 cm. En A et B on lace deux charges
ponctuelles identiques de valeur q = 4.10−9 C.
2.1. Déterminer le champ électrostatique E ⃗ créé au point C.
2.2. On place une charge q ′ = −2 · 10−9 C au point C. Déterminer la direction, le sens et


l’intensité de la force F subie par la charge q ′

1 SM 1
TD Le champ électrostatique

Exercice 5 :
Deux particules de charges électriques q1 et q2 , sont placées respectivement aux sommets A et B
d’un carré ABCD de côté a et de centre O.
a
1. Montrer que la distance OA est égale à √ .
2
2. On désigne par E ⃗ le vecteur champ électrique créé au point O.
( )
Montrer que E ⃗ = − 2k q1⃗i + q2⃗j
a2
3. Calculer l’intensité du champ électrique au point O.
On donne : a = 20 cm; q1 = 4.10−6 C; q2 = 3.10−6 C

Exercice 6 :
Les armatures de deux condensateurs plans sont disposées, comme
l’indique la figure, selon les côtés d’un carré de côté a. Les armatures
(1) et (2) sont reliées respectivement, aux pôles et + d’un générateur
délivrant une haute tension continue. Elles créent dans le domaine D
un champ électrostatique E ⃗ 1 d’intensité E1 = 15kV · m−1 . Les arma-
tures (3) et (4) sont connectées, respectivement, aux pôles + et −
d’un second générateur haute tension. Elles créent, seules, un champ
électrostatique E⃗ 2.
Une charge électrique q = 20µC placée dans le domaine D est soumise, lorsque les deux générateurs
sont branchés, à une force électrique f⃗e d’intensité 0, 5N .
1. Donner la direction et le sens de E ⃗ 1 et E
⃗ 2.
⃗ 2 et celle du champ E
2. Quelle est l’intensité du champ E ⃗ =E
⃗1 + E
⃗ 2?
3. Quels seraient la direction, le sens et l’intensité de la force électrostatique f⃗e′ que subirait la


→′
− →
− →′
− E2
charge q précédente si les champs devenaient E 1 = 2 E 1 et E 2 = − ?
2

Exercice 7 :
Une boule (A) de masse m = 0, 5g est suspendue dans le vide, à un fil
isolant de longueur l = 50 cm. On approche de cette boule, de façon
très rapprochée, une boule identique (B), portant une charge électrique
positive qB = 10nC; le fil s’écarte d’un angle α de la verticale, la boule
(A) s’éloigne de la boule (B) ; elles sont alors sur une même horizontale,
à la distance d = 50cm l’une de l’autre.
1. Calculer l’angle α que fait le fil avec la verticale.
2. Donner le signe de la charge qA de la


3. Donner les caractéristiques du champ électrique E créé par la boule (B) à la position finale
de la boule (A).

1 SM 2
TD Le champ électrostatique
Exercice 8 :
Deux armatures A et B planes, parallèles, verticales et distantes de
D = 10cm, portent respectivement les charges QA et QB . On place à
égale distance de A et B un pendule électrostatique constitué d’un fil
isolant électrique inextensible de longueur l = 20cm et, d’une boule
ponctuelle de masse m = 200mg porteuse d’une charge q = −2, 0nC ·
A l’équilibre, le centre d’inertie de la boule est à la distance d de
l’armature B (voir figure ci-contre). Le champ électrique régnant entre
A et B est uniforme et a une norme E = 170V · m−1 .


1. Préciser les signes de QA et QB . Représenter E .
2. Reproduire la figure puis représenter sans considération d’échelle, toutes les forces appliquées
à la bille.
3. Déterminer à l’équilibre :


3.1. L’intensité F de la force électrostatique F agissant sur le pendule.
3.2. La valeur de l’angle α de déviation du pendule.
4. Exprimer à l’équilibre, la tension du fil de suspension de la boule en fonction de m, g et α.
Faire l’application numérique.
5. Exprimer d en fonction de l, α et D. Calculer d.

1 SM 3
TD Énergie potentielle électrostatique

Série P8
Energie potentielle
électrostatique
1 SM A.S : 2021/2022
Exercice 1 :
Ce problème étudie de manière très simple la déviation
d’un faisceau d’ions magnésium M g 2+ par des plaques
déflectrices P1 et P2 horizontales dans un tube catho-
dique où règne le vide. Les ions magnésium pénètrent
en O avec une vitesse V⃗0 et ressortent en un point M.
Le point O est à la même distance L = 3 cm des deux
plaques.
1. Quelle est la plaque qui doit porter le potentiel le plus élevé. Justifier.
2. On établit entre les plaques une différence de potentielle (ddp) U = UP1 P2


2.1. Déterminer les caractéristiques du champ E supposé uniforme qui règne entre les plaques.
2.2. Donner les caractéristiques de la force électrostatique F⃗e qui agit sur un ion Mg2+
2.3. La comparer à son poids et conclure.
3. L’axe x′ Ox passe dans le champ électrostatique par les point O et K.
3.1. Montrer que la ddp entre O et K est nulle.
3.2. Calculer la ddp VM − VK . En déduire la valeur de la ddp VO − VM .
4. Calculer la vitesse vM acquise par l’ion à sa sortie au point M.
( )
Données : UP1 P2 = U = 600 V, m Mg2+ = 39, 84.10−27 kg, v0 = 107 m · s−1 , MK = 1, 3 cm,
g = 10N.kg−1 et e = 1, 6.10−19 C.

Exercice 2 :
Une particule α (noyau d’hélium He2+ ), produite par
une source radioactive, est émise au voisinage du point
A avec une vitesse initiale négligeable.
1. Quelle tension UAB = U faut-il appliquer entre les
plaques distantes de D = 20cm, pour que la vitesse
des particules en B soit v = 103 km/s ?
2. Calculer la vitesse des particules à mi-chemin entre A et B.


3. Donner les caractéristiques du champ électrique E entre les plaques.
4. Quelle est en J, puis en eV, l’énergie cinétique d’une particule en B ?
5. Calculer le potentiel d’un point situé à 5 cm,à 12 cm, à 18 cm de la plaque A. Calculer l’énergie
potentielle d’une particule α en ces points.
On donne : qα = 2e = 3, 2.10−19 C; mα = 6, 6.10−27 kg

Exercice 3 :
Une goutte d’huile est en équilibre entre deux plaques parallèles, chargées, horizontales. La charge


de la goutte est 10 fois la charge de l’électron. Le champ électrique E entre les plaques est uniforme.
E = 2.105 V/m.
1. Quelles sont les forces appliquées à la goutte d’huile ?
2. Quelle est la plaque chargée positivement ?

1 SM 1
TD Énergie potentielle électrostatique

3. Quelle est la masse d’une goutte ?


4. La masse volumique de l’huile étant 0, 95 g/cm3 , quel est le rayon de la goutte supposée
sphérique ?
5. La goutte se met brutalement à tomber. Pour l’arrêter il faut doubler la valeur du champ
électrostatique. Quelle est la nouvelle charge de la goutte ? que peut-on faire pour modifier le
champ électrique ?

Exercice 4 :
Deux plaques P1 et P2 , planes et parallèles, entre lesquelles règne
un vide poussé, sont distantes de d = 10cm. Elles sont reliées
respectivement aux pôles + et - d’un générateur haute tension
qui délivre une tension continue U = 500V.
1. Quels sont la direction, le sens et l’intensité du champ élec-
⃗ supposé uniforme, qui règne dans le domaine D
trique E,
situé entre les deux plaques ?
2. Sur l’axe x′ Ox perpendiculaire aux plaques, dont l’origine O
est sur P 1 et qui est orienté de P1 vers P2 , on place les points
M et N d’abscisses xM = 2 cm et xN = 7 cm . Calculer les
ddp : Vo − VM ; Vo − VN ; VM − VN .
3. Un électron pénètre dans le domaine D, au point R, avec une vitesse nulle. Donner les carac-
téristiques de la force électrostatique F⃗ qui s’exerce sur lui. Quelle est la vitesse de l’électron
à son passage en N , en M, puis en O ?

− →

4. Calculer le travail WMN ( F ) de la force F lorsque l’électron se déplace de N au M On donne :
me = 9, 1.10−31 kg; qe = −e = −1, 6.10−19 C

Exercice 5 :

Un pendule électrostatique, de longueur l = 20 cm et de


charge q = 20nC, en équilibre entre deux plateaux verti-
caux et parallèles A et B.
La distance entre ces deux plateaux est d = 10 cm. Le
champ électrostatique uniforme existant est d’intensité E =
5.105 V m−1 .
En l’absence du champ électrostatique, le pendule se trouve
en équilibre au point M situé au milieu de la distance d.
En appliquant la tension UAB entre les plateaux, le pendule
s’écarte de la verticale d’un angle θ = 45◦ .


1. Donner les caractéristiques du champ électrostatique E . Calculer la tension UAB .
2. Déterminer l’expression du travail de la force électrostatique agissante sur le pendule quand il
se déplace de M à N en fonction de q, E, l et θ. Calculer sa valeur.
3. En déduire la variation de l’énergie potentielle électrostatique ∆EP e entre les deux positions
M et N.
4. On choisit comme origine des énergies potentielles électrostatiques EP e = 0 au plan du plateau
B. Calculer EP e (M) l’énergie potentielle électrostatique au point M. En déduire VM le potentiel
au point M

1 SM 2
Exercice 1 :
Sur la figure 1 ci-contre, on a reproduit la caractéristique intensité – tension d’un électrolyseur. Cet
électrolyseur est alimenté par un générateur de f.e.m E et de résistance interne r .
1- Quel intervalle d’intensité correspond
au domaine de fonctionnement linéaire
de l’électrolyseur ?
2- Déterminer graphiquement la f.c.e.m
E' et la résistance interne r' de
l’électrolyseur.
3- Pour une intensité I dans le circuit, le
rendement de l’électrolyseur   0,97
et la puissance totale dissipée par effet
joule dans le circuit
PJ  1,067.10 3W . Calculer dans
l’ordre I , r et E .
4- Calculer le rendement du générateur.

Exercice 2 :
Dans le circuit ci-dessous la pile a pour f.é.m E  9,2V
et pour résistance interne r  2 .
1- Déterminer la valeur de la résistance équivalente
Req des quatre conducteurs ohmiques.
2- En déduire l’intensité du courant qui circule dans
le générateur.
3- Exprimer la puissance électrique Pe fournie par le
générateur en fonction de E , r et Req . Calculer
sa valeur.
4- Montrer que Pe prend sa valeur maximale
Req
Pe max  .E 2 lorsque Req  r
r  Req
Exercice 3 :
On considère le montage schématisé ci-contre, il est formé des éléments suivants :
 G est un générateur de force
électromotrice E  24V et de résistance
interne r  1,5  .
 M est un moteur de force contre-
électromotrice E'  12V et de
résistance r'  1,2 .
 D1 et sont deux conducteurs
D2
ohmiques de résistances respectives
R1  4 et R2  2 .
 Deux interrupteurs K 1 et K 2 .
1) L’interrupteur K 1 est fermé et K 2 est ouvert.
1-1 Déterminer l’intensité du courant traversant les deux conducteurs ohmiques D1 et D2 .
1-2 Déterminer la puissance électrique reçue par chaque conducteur ohmique.
1-3 Comparer la quantité de chaleur libérée par chacun des deux conducteurs ohmiques.
2) L’interrupteur K 1 est ouvert et K 2 est fermé.
2-1 En appliquant la loi de Pouillet, calculer l’intensité du courant qui traverse ce circuit.
2-2 Calculer le rendement du générateur.
3) Les interrupteurs K 1 et K 2 sont fermés.
3-1 Indiquer les aspects de puissance apparue aux bornes du dipôle AB et aux bornes du moteur.
Justifier la réponse.
3-2 Déterminer la puissance utile que fournit le moteur M sachant que l’énergie dissipée par effet
Joule dans le conducteur ohmique D1 pendant la durée t  2min est Q  3245J
Exercice 4 :
Le circuit électrique ci-dessous comporte :
- Un générateur G de f.é.m E et de résistance
interne r .
- Un conducteur ohmique de résistance
R  10 .
- Un électrolyseur de f.c.é.m E'  2,5V et de
résistance interne r'  7 ,5  .
- Ampèremètre de résistance négligeable et un
interrupteur K .
1) Calculer la puissance thermique PJ dissipée
par effet Joule dans le conducteur ohmique et
l’électrolyseur.
2) Calculer la puissance utile Pu de
l’électrolyseur.
3) En déduire Pe la puissance électrique fournie par le générateur au reste du circuit.
4) Calculer E et r sachant que le rendement du générateur est 94% .

Exercice 5 :
Un électrolyseur dont les électrodes sont en fer contient une solution aqueuse d’hydroxyde de sodium.
On le soumet à une tension continue réglable U ; I est l’intensité du courant qui le traverse.
1) Faire un schéma du montage en mettant en place les éléments suivants :
 Générateur continu à tension de sortie réglable ;
 Interrupteur.
 Rhéostat, électrolyseur, ampèremètre, voltmètre.
2) Les résultats des différentes mesures sont consignés dans le tableau suivant :
U V  0 0,5 1,0 1,5 1,6 1,7 1,8 2 2,5 3,0 3,5 4,0 4,5 5,0

I  A 0 0 0 0 0,02 0,03 0,05 0,1 0,29 0,5 0,71 0,92 1,1 1,32
a- Tracer la caractéristique intensité-tension de l’électrolyseur en prenant :
Echelles : en abscisses : 1cm pour 100mA ; en ordonnées : 1cm pour 0,5V.
b- Donner l’équation de la partie linéaire de cette caractéristique sous la forme : U  a  b.I
c- En déduire les valeurs, en unités S.I de la f.c.é.m. E' et de la résistance r' de l’électrolyseur
lorsqu’il fonctionne dans la partie linéaire de sa caractéristique.
d- L’électrolyseur précédent est désormais branché aux bornes d’une pile de f.é.m E  4,5V et
de résistance interne r  1,5  .
 Calculer l’intensité I du courant qui le traverse.
 Quelle puissance électrique Pe reçoit-il ?
 Quelle puissance Pj dissipe-t-il par effet joule ?
 De quelle puissance utile Pu dispose-t-il pour effecteur les réactions chimiques aux électrodes ?
e- Ecrire les équations bilan des réactions aux électrodes sachant qu’on observe :

 A l’anode : une oxydation des ions OH avec dégagement de dioxygène ;
 A la cathode : une réduction de l’eau avec production de dihydrogène. Faire le bilan de
l’électrolyse.
Exercice 6 :
On réalise le montage ci-contre comprenant en série :
 Un générateur (f.é.m. E0  30V , résistance
interne r0 négligeable) ;
 Une résistance ajustable R ;
 Un électrolyseur (f.c.é.m. E1'  1,6V , résistance
interne r1  2 ) ;
 Un moteur (f.c.é.m. E'2  20V , résistance interne
r2  0,5 ) ;
 Un interrupteur K .
On choisit R  10 et on ferme l’interrupteur.
1) Calculer l’intensité I du courant.
2) Calculer la puissance utile Pu disponible sur l’arbre du moteur.
3) L’électrolyte présent dans l’électrolyseur a pour masse m  100 g ; sa capacité thermique C
est égale à4,2J .kg 1 .K 1 et on néglige la capacité thermique de la cuve. Pendant combien de
temps le courant doit-il circuler pour que la température de l’électrolyte s’élève de 2C ?

Exercice 7 :
On associe en série :
 Une batterie d’accumulateurs de f.e.m. E  24V et de résistance interne r  1,2 ;
 Un conducteur ohmique de résistance R  4,8 ;
 Un moteur de f.c.e.m E' et de résistance interne r' ;
 Un ampèremètre de résistance négligeable.
La f.c.e.m E' du moteur est proportionnelle à sa vitesse de rotation ; sa résistance interne r' est
constante.
1) On empêche le moteur de tourner : sa f.c.e.m. E' est nulle ; le moteur est alors équivalent à
une résistance r' . le courant dans le circuit a une intensité I 1  2,1A .
a) Ecrire la relation entre E , r , R , r' et I 1 .
b) Exprimer r' en fonction de E , r , R et I 1 .
c) Calculer r' .
2) Le moteur tourne à la vitesse de 250tr.min-1 en fournissant une puissance électromagnétique
utile PEm  8,6W . L’intensité du courant est alors I 2  1,2 A .
a) Exprimer E' en fonction de E , r , R , r' et I 2 .
b) Calculer E' .
3) a) Calculer la puissance consommée par chaque récepteur lorsque le moteur tourne.
b) Faire un bilan énergétique de ce circuit.
c) calculer le rendement global de ce circuit.
TD Suivi d’une transformation chimique

Série N° C3 :
Suivi d’une transformation chimique
1 SM A.S : 2021/2022

Exercice 1 :
1- Recopier puis compléter le tableau d’avancement suivant :

Équation de la réaction 2C2 H6 + 7O2 4CO2 + 6H2 O


Etat avancement Quantité de matière en mol
Initial x=0 5 14 0 2
Intermédiaire x
Finale xmax

2- Déterminer le réactif limitant, l’avancement maximal et la composition du système chimique


dans l’état final .

Exercice 2 :
On mélange 5,4g d’aluminium en poudre et 12,8 g de soufre. On chauffe le mélange, il y a
formation de sulfure d’aluminium Aℓ2 S3
1) Écrire l’équation bilan de la réaction
2) Construire le tableau d’avancement de cette réaction,
3) Déterminer le réactif utilisé en excès ;
4) Calculer la masse de sulfure d’aluminium formée ;
5) Calculer la masse restante du réactif utilisé en excès.
Données : Masse molaire M (Aℓ) = 27g.mol−1 , M (S) = 32g.mol−1

Exercice 3 :
On introduit un volume V0 = 50mL de solution d’acide
chlorhydrique (H3 O+ + Cℓ− ) de concentration [H3 O+ ]0 =
0, 5mol.L−1 dans un ballon de volume V = 1L.
On relie le ballon au manomètre et on relève la pression
initiale P0 = 1050hP a. On introduit une masse m = 2g du
magnésium M g(s) dans le ballon et on le ferme rapidement.
On observe la formation du gaz de dihydrogène (H2 ).
On donne l’équation de la réaction :

(aq) −→ Mg(aq) + H2(g) + 2H2 O(l)


2+
Mg(S) + 2H3 O+

1) Déterminer la quantité de matière initiale des réactifs :


2) Construire le tableau d’avancement de la réaction.
3) Déterminer l’avancement maximale et le réactif limitant.
4) Faire le bilan de matière à l’état final.
5) Trouver la pression du gaz H2 à l’état final. En déduire la pression finale dans le ballon ?
On donne : M (M g) = 24g · mol−1 ; R = 8, 314P a · m3 · K −1 · mol−1 ,
La température est maintenue constante à θ = 25◦ C.

Prof : EL OMRANI 1
TD Suivi d’une transformation chimique

Exercice 4 :

Les gaz Chlorure de l’hydrogène HCℓ et le dioxygène O 2 entre en


réaction pour former le gaz dichlore Cl2 et la vapeur d’eau H2 O.
1. Écrire l’équation de la réaction.
2. Le diagramme suivant représente la variation de la quantité
de matière en fonction de l’avancement de la réaction x.
Déterminer en utilisant le graphe :
2.1. La quantité de matière des réactifs à l’état initial.
2.2. Le réactif limitant et la valeur de l’avancement maxi-
mal xmax .

Exercice 5 :
L’équation qui modélise la réaction entre le sulfure d’hydrogène H2 S et le dioxyde de soufre
SO2 s’écrit :
a.H2 S(g) + b.SO2(g) → c. S(s) + d.H2 O(l)
Les graphes ci-dessous représentent la variation de la quantité de
matière des deux réactifs pour des mélanges initiaux différents en
fonction de l’avancement x.
1. Équilibrer la réaction chimique en trouvant a, b, c et d.
2. Déterminer la quantité de matière initiale des réactifs dans
chaque cas.
3. Dans quel cas le mélange est considéré stœchiométrique ?
justifier.
4. Pour l’autre cas :
4.1. Déterminer l’avancement maximal et le réactif limi-
tant.
4.2. Déterminer la composition du système chimique à
l’état final, en utilisant le tableau d’avancement as-
socié à l’équation de la réaction ci-dessus.

Exercice 6 :
Le graphe ci-dessous représente l’évolution en fonction de l’avancement de la réaction x, des
quantités de matière des réactifs et des produits d’une réaction se produisant dans le haut
fourneau. Les réactifs sont la magnétite Fe3 O4 , le monoxyde de carbone CO ; les produits sont
le fer et le dioxyde de carbone.

1) Écrire l’équation de cette réaction en utilisant les nombres


stœchiométrique entiers les plus petits possibles.
2) Dresser le tableau d’avancement de la réaction.
3) Attribuer à chaque courbe l’espèce correspondant, en dé-
duire la quantité de matière initiale de chaque espèce.
4) Déterminer l’avancement maximal et le réactif limitant.
5) Donner la composition finale du mélange réactionnel.

Prof : EL OMRANI 2
TD Suivi d’une transformation chimique

Exercice 7 :
Le calcaire est une roche sédimentaire constituée essentiellement du carbonate de calcium
CaCO3 qu’on peut l’identifier en utilisant l’acide chlorhydrique. On introduit une masse m =
0, 68g de carbonate de calcium dans un ballon contenant initialement un volume V0 = 100 mL
d’acide chlorhydrique de concentration C = 10−1 mol.L−1 . On observe le dégagement du gaz
CO2 (le dioxyde de carbone).
(aq) −→ Ca(aq) + CO2(g) + 3H2 O(l)
2+
Équation de la réaction produite : CaCO3(S) + 2H3 O+

1) Déterminer la quantité de matière initiale des


réactifs.
2) Construire le tableau d’avancement.
3) Déterminer l’avancement maximal et le réactif
limitant.
4) Faire le bilan de matière à l’état final.
5) Déterminer, à l’état final le volume du gaz CO2(g) formé dans les conditions de l’expé-
rience : la température 25◦ C et la pression P = 102 hPa.
Données : Masses molaires atomiques
M (Ca) = 40g.mol−1 , M (C) = 12g.mol−1 , M (O) = 16g.mol−1

Exercice 8 :
Le gaz de méthane CH4 réagit avec le gaz de dichlore Cℓ2 pour donner du carbone C (solide)
et le gaz de chlorure d’hydrogène HCℓ.
1. Écrire l’équation de la réaction.
2. on part d’un mélange réactionnel contenant 3 × 10−2 mol de méthane et 8 × 10−2 mol de
dichlore.
(a) Construire le tableau récapitulatif de la transformation puis calculer l’avancement
maximal
(b) Réaliser un bilan de matière à l’état final.
(c) Déterminer le volume total des gaz présents à l’état final.
Volume molaire : Vm = 24L.mol−1

Exercice 9 :
Une technique de soudure de rails de chemin de fer consiste à produire du fer, en utilisant
une transformation chimique. cette technique est appelée l’aluminothermie.
L’équation chimique associée à la transformation est la suivante : F e2 O3 +2Aℓ → Aℓ2 O3 +2F e
On dispose d’une quantité de matière d’oxyde de fer ni (F e2 O3 ) = 1, 00mol.
1. Calculer la quantité de matière d’aluminium qu’il faut utiliser pour que les réactifs
soient dans les proportions stœchiométriques.
2. En déduire la masse totale des réactifs.
3. Dresser le tableau d’avancement de la réaction ? Déterminer la valeur de l’avancement
maximal.
4. Calculer la masse totale des produit formés. La masse du système a-t-elle changée au
cours de la transformation.
Données : Les masses molaires :
M (Aℓ) = 27g.mol−1 , M (O) = 16g.mol−1 , M (F e) = 56g.mol−1

Prof : EL OMRANI 3
TD Concentration, et solutions électrolytiques

Exercice 4 :
L’hydroxyde de calcium et l’hydroxyde de potassium sont deux solides ioniques.
1. Donner les formules ionique et générale de ces deux solides.
2. Écrire les équations de dissolution de chaque solide dans l’eau.
3. On prépare une solution S1 en dissolvant une masse m1 = 50g hydroxyde de calcium
dans un volume V1 = 100 mL d’eau.
3.1. Calculer la quantité de matière n1 et la concentration molaire C1 de soluté dans
cette solution.
3.2. Faire l’inventaire des espèces chimiques présentes dans cette solution.
3.3. Déterminer les concentrations molaires et les quantités de matière des espèces
ioniques présentes dans cette solution.
4. Pour obtenir une solution (S) en ajoutant à la solution précédente une masses m2 = 80g
d’hydroxyde de potassium.
4.1. Faire l’inventaire des espèces chimiques dans la solution (S).
4.2. Déterminer la quantité de matière n2 d’hydroxyde de potassium ajouté.
4.3. Calculer les concentrations des ions présents dans la solution (S)

Exercice 5 :
Le sel de Mohr est un solide de formule F eSO4 , (N H4 )2 SO4 , 6H2 O. On souhaite préparer
une solution S0 de sel de Mohr de volume V0 = 200, 0 mL de concentration molaire apportée
C0 = 1, 50 × 10−2 mol/L.
On dilue ensuite cette solution pour obtenir un volume V1 = 100, 0 mL de solution S1 dans
laquelle la concentration massique des ions fer II est égale à Cm1 = 0, 209 g/L.
1. Calculer la masse molaire du sel de Mohr.
2. Écrire l’équation de la dissolution dans l’eau et préciser le nom des ions.
3. Quelles sont les concentrations molaires effectives de tous les ions présents dans la
solution S0 .
4. Quelle est la concentration massique des ions de fer II dans la solution S0 ? Indiquer
succinctement le mode opératoire pour obtenir la solution S1 .

Exercice 6 :
On dispose de deux solutions S1 et S2 telles que :

— Une solution S1 de chlorure de cuivre(II), (Cu2+ (aq) + 2.Cℓ(aq) ), de volume V1 = 150mL
et de concentration C1 = 0, 30mol.L−1

— Une solution S2 de chlorure de fer(II), (Fe2+ (aq) + 2Cℓaq) ), de volume V2 = 200mL et de
concentration C2 = 0, 10mol.L−1
1. Donner les formules et les noms des solides ioniques utilisés pour préparer les solutions
S1 et S2 .
2. Calculer les concentrations molaires des espèces ioniques présentes dans le solutions S1
et S2 . Justifier.
On mélange les deux solutions aqueuses suivantes (Aucune réaction chimique n’est ob-
servée lors de ce mélange.)
3. Donner l’expression de la concentration effective de chaque ion présent dans le mélange,
en fonction de C1 , V1 , C2 , V2 . Calculer chaque concentration.

1 SM 2
TD La conductance et la conductivité

Série N° C4 :
La conductance et la conductivité
1 SM A.S : 2021/2022

Données : conductivités molaires ioniques à 25◦ C : λNa+ = 5, 01 ; λI− = 7, 70 ; λCl− = 7, 63 ;


(aq) (aq) (aq)
λ(K+ ) = 7, 35 ; λBr− = 7, 68 ; λN O− = 7, 14 ; λAg+ = 6, 19 ; λHCoo− = 5, 46
(aq) (aq) 3(aq) (aq)

Exercice 1 : Influence de la géométrie de la cellule


On plonge totalement une cellule conductimétrique constituée de deux plaques parallèles
(de surface S = 1, 0cm2 ) distantes de L = 1, 0cm dans une solution ionique. La tension
appliquée entre les deux électrodes de la cellule est U = 1V et l’intensité électrique mesurée
est I = 12mA.
1. Déterminer la résistance et la conductance de la portion de solution comprise entre les
deux électrodes.
2. Déterminer la conductivité de la solution.
3. Quelle serait la valeur de la conductance si on immergeait à moitié les électrodes dans
la même solution ?
4. Quelle serait la valeur de la conductance si on divisait par 2 la distance séparant les
électrodes totalement immergées dans cette même solution ?

Exercice 2 :
A 25◦ C, on mélange un volume V1 = 100 mL d’une solution aqueuse S1 de bromure de
− −3 −1
potassium (K+(aq) + Br(aq) ), de concentration molaire c1 = 1, 08×10 mol.L , avec un volume

V2 = 200 mL d’une solution aqueuse (S2 ) d’iodure de sodium (Na+ (aq) + I(aq) ), de concentration
molaire c2 = 9, 51 × 10−4 mol.L−1 . on note V le volume du mélange.
1. Calculer la quantité de matière de chaque ion du mélange.
2. Calculer la concentration molaire de chaque ion du mélange en mol.m−3 .
3. En déduire la conductivité σ du mélange.
4. Déterminer les conductivité σ1 et σ2 des solutions avant le mélange.
5. Donner l’expression de la conductivité σ du mélange, σ1 et σ2 , V1 et V2 , c1 et c2 .
6. Calculer σ du mélange réalisé à partir de V1 = 50mL de S1 et V2 = 300mL de S2 .

Exercice 3 :
( )
La conductivité d’une solution de K+ + Cl− , de concentration C, est de 114, 3µS.cm−1 ,
mesurée à la température du laboratoire. On a mesuré,
( la même
) température,( les conductivi-
)
tés d’autres solutions à la même concentration ; Na+ + Cℓ− , (K+ + I− ) , Na+ + I− . On a
trouvé : 96, 2µS.cm−1 ; 114, 9µS.cm−1 ; 95,7µS.cm−1 .
1. Attribuer à chaque solution sa conductivité. Justifier la réponse.
2. quelle relation a-t-on entre les conductivités des solutions suivantes :
( + ) ( ) ( ) ( )
Na + Cl− , K+ + I− , Na+ + I− et K+ + Cl−

3. La concentration de ces solutions est-elle de 0, 8×10−3 mol·L−1 ou de 8×10−3 mol·L−1 ?


Justifier la réponse.

1 SM 1
TD La conductance et la conductivité

Exercice 4 :
Données :
— La masse molaire du chlorure de sodium est : M (N aCℓ) = 58, 5 g · mol−1 .
— Le fabricant du sérum indique une concentration massique : Cm = 9, 0g · L−1 (à ±5%
près)
Dans un bêcher contenant une cellule conductimétrique, on verse successivement diffé-
rentes solutions de chlorure de sodium, de concentration molaire apportée C variant de
1, 00mmol.L−1 à 10, 0mmol.L−1 .
Toutes ces solutions sont à la même température θ = 25◦ C. On applique entre les électrodes
de la cellule une tension sinusoïdale de valeur efficace U = 1, 50V .
On mesure pour chaque solution l’intensité efficace I du courant électrique qui traverse la
cellule.
I. La conductance d’une solution (S4 ) de concentration C4 , donne G4 = 0, 0035S
S
1. Sachant que la constante de la cellule conductimétrique k = = 0, 01m, calculer

la conductivité de la solution (S4 )
2. Exprimer la conductivité de la solution (S4 ) en fonction de λN a+ , λCl− et la concen-
tration C4 .
3. Calculer concentration C4 de la solution (S4 ) en mol/L.
II. A l’aide des mesures réalisées, on réalise le graphe G = f (C) (ci-dessous).
1. À quelles conditions la fonction G = f (C) est-elle une droite ?

2. On utilise maintenant une solution de G(10−3 .S)


sérum physiologique injectable diluée 25
4
fois, dont on veut connaitre la concentra-
tion. On mesure (toujours pour une ten- 3
sion efficace de 1, 50 V et une tempéra-
ture de 25◦ C) une intensité de courant 2
I1 = 8, 25 mA. 1
2.1. Quelle est la valeur de la C(mmol.L−1 )
conductance G1 correspon-
1 2 3 4 5 6
dant à l’intensité I1 ?
2.2. Déduire graphiquement la valeur de la concentration C1 de la solution de
sérum physiologique diluée.
2.3. Quelle est, en réalité, la concentration C de la solution de sérum injectable ?
2.4. En déduire la concentration massique (ou titre massique Cm ) du sérum in-
jectable. L’indication de l’étiquette est-elle vérifiée ?

Exercice 5 :
On considère deux solutions S 1 et S 2 .
+
— (S1 ) est une solution aqueuse de nitrate d’argent Ag(aq) + NO−
3(aq) de concentration
−2 −1
C = 3, 85 × 10 mol.L et de volume V = 0, 2L.

— (S2 ) est une solution aqueuse de nitrate d’argent Na+
(aq) + Cℓ(aq) de même concentration
C et de volume V .
+
On mélange les deux solutions (S1 ) et (S2 ), on obtient une solution (S). L’ion Ag(aq) réagit

fortement avec Cℓ(aq) , il se forme un précipité blanc de formule chimique AgCℓ.

1 SM 2
TD La conductance et la conductivité

1. Écrire l’équation de la réaction.


2. Établir le tableau d’avancement.
3. Faire le bilan des ions contenus dans la solution (S) juste avant la réaction.
4. Donner l’expression de σ0 conductivité de la solution juste avant la réaction.
5. Donner l’expression de σ conductivité de la solution à l’état
intermédiaire défini par x comme avancement de la réaction σ(S.m−1 )
en fonction de σ0 , λAg+ , λCℓ− , V et x.
6. La courbe σ = f (x) représente la variation de la conduc-
tivité de la solution en fonction de x jusqu’à la fin de la
réaction.
6.1. Déterminer l’échelle adoptée pour tracer cette courbe.
6.2. Donner l’équation mathématique de la courbe σ = f (x). x(mmol)
6.3. En déduire σ∞ la conductivité de la solution (S) à la fin
de la réaction.

Exercice 7 :
On mélange dans un bêcher deux solutions (S1 ) et (S2 ) de même volume V = 50mL. On
obtient la solution (S).
— (S1 ) : est une solution d’acide méthanoïque HCOOH de concentration C1 = 15, 2 ×
10−2 mol.L−1 ;
— (S2 ) : est une solution d’ammoniac N H3 de concentration C2 = 20 × 10−2 mol.L−1 ;
L’acide méthanoïque réagit fortement avec l’ammoniac NH3 en donnant l’ion méthanoate
HCOO− et l’ion ammonium NH+ 4.
1. Écrire l’équation de la réaction.

2. Dresser le tableau d’avancement. σ(S.m−1 )


3. Calculer σ0 la conductivité de la solution (S) juste avant
la réaction.
4. Donner l’expression de σ la conductivité de la solution
(S) à l’état intermédiaire défini par x comme avance-
ment de la réaction en fonction de x, λHCOO− , λN H4+ et 0,2
V. x(10−3 mol)
5. La courbe σ = f (x) représente la variation de la conduc- 1,56
tivité de la solution S en fonction de l’avancement x.
5.1. Donner l’équation mathématique de cette courbe.
5.2. Déterminer λN H4+ la conductivité molaire ionique de l’ion ammonium NH+
4.
6. Déterminer σ∞ la conductivité de la solution S à la fin de la réaction.
7. A la fin de la réaction on introduit dans le bêcher une cellule conductimétrique, la
surface de chacun des électrodes est S = 3 cm2 , la distance séparant les deux électrodes
est L1 = 1, 5 cm
7.1. Déterminer I1 l’intensité du courant qui traverse la solution lorsqu’on applique
entre les bornes de la cellule une tension U = 6 V.
7.2. On garde la surface S et la tension U invariables, et on varie la distance L. Déter-
miner I2 l’intensité de courant qui traverse la solution lorsque la distance L prend
la valeur L2 = 3 cm.

1 SM 3
TD Soutien en physique chimie

Soutien en physique chimie


La conductance et la conductivité

1 SM A.S : 2021/2022

Exercice 1 :
Aux bornes d’une cellule plongée dans une solution de chlorure de potassium et branchée sur un
générateur alternatif, on a mesuré une tension efficace de 13,7 V et une intensité efficace de 89, 3 mA.
1. Calculer la résistance R de la portion d’électrolyte comprise entre les électrodes.
2. Calculer la conductance G en S.
3. La conductivité de cette solution est de 0, 512mS.cm−1 à 20◦ C. Calculer la valeur de la
constante K de cellule définie par : G = K.σ.

Exercice 2 :
1. Rappeler la relation entre la conductivité σ, la concentration molaire C et les conductivités !
molaires ioniques λ. Préciser les unités de chaque grandeur.
( )
2. Calculer la conductivité 25◦ C d’une solution de nitrate d’argent Ag+ + NO−
3 de concentration
C = 5 × 10−3 mol · L−1 .
3. Calculer la concentration molaire d’une solution de nitrate d’argent ayant une conductivité de
13.3mS.m−1 .
Données : λAg+ = 6, 19mS.m2 .mol−1 ; λN O3− = 7, 14mS.m2 .mol−1 .

Exercice 3 :
+
On dispose d’un volume V1 = 100 mL d’une solution aqueuse S1 de chlorure de potassium K(aq) +
− + −
Cℓ(aq) et d’un volume V2 = 50, 0 mL d’une solution aqueuse S2 de chlorure de sodium Na(aq) + Cℓ(aq)
. La concentration molaire de la solution S1 est égale à C1 = 1, 5 · 10−3 mol.L−1 et la concentration
molaire de la solution S2 est égale a C2 = 1, 3 · 10−3 mol.L−1 .
1. Calculer les conductivités σ1 et σ2 de chacune de ces solutions. On mélange ces deux solutions.
2. Calculer la concentration molaire de chaque ion dans le mélange.
3. Calculer la conductivité σ du mélange.
4. Quelle serait la valeur de la conductance mesurée à l’aide d’électrodes de surface S = 1, 0 cm2 ,
distantes de L = 5, 0 mm ?
Données : λN a+ = 5·10−3 S. m2 ·mol−1 ; λK + = 7, 35·10−3 S·m2 ·mol−1 ; λCl− = 7, 63·10−3 S·m2 ·mol−1

Exercice 4 :
1. A l’aide d’une cellule, on détermine la conductance d’une solution (S1 ) de chlorure de sodium
NaCl de concentration C1 = 5.10−3 mol. L−1 ; on trouve G1 = 5, 45.10−3 S
1.1. Écrire l’équation de la réaction de dissociation du chlorure de sodium dans l’eau.
1.2. La dissociation de NaCl est totale. Déterminer les concentrations en mol. L−1 puis en
mol. m−3 des ions Na+ et Cl− .
1.3. Déterminer la conductivité de la solution.
1.4. Déterminer la constante de la cellule K.
2. On dilue 10 fois la solution précédente (notée S1 ) : On appelle (S2 ) la solution obtenue.
2.1. Quelles sont alors les concentrations des espèces ioniques présentes dans la solution S2 ?

1 SM 1
TD Soutien en physique chimie

On utilise la même cellule conductimétrie que précédemment pour mesurer la conductance


de la solution S2 .
2.2. Déterminer la conductance G2 de la solution S2 .
2.3. La tension aux bornes de la cellule est égale est à U = 1 V. Calculer l’intensité I du
courant qui traverse la cellule dans ce cas de la solution S2 .
Données : λN a+ = 5 · 10−3 S · m2 · mol−1 ; λCl− = 7, 63 · 10−3 S · m2 · mol−1

Exercice 5 :
Partie I : Conductance et conductivité C = 5 · 10−3 mol.L−1 . On mesure la tension efficace d’une
tension alternative sinusoidale entre les bornes des électrodes et l’intensité efficace du courant cir-
culant entre les deux plaques on obtient les résultats suivants : U = 2 V; I = 0, 72 mA. La surface
de ses électrodes est S = 1 cm2 et la distance qui les sépare est de 1, 1 cm.
1. Faire le schéma du montage expérimental utilisé.
2. Expliquer pourquoi on utilise une tension alternative pour mesurer la conductance d’une so-
lution ?
3. Calculer la conductance de la portion de solution comprise entre les deux plaques de la cellule
conductimétrique.
4. En déduire la conductivité de la solution.
Partie II : Conductivité d’un mélange de solutions à cation commun.
À 25◦ C, on mélange un volume V1 = 50, 0 mL d’une solution aqueuse S1 d’hydroxyde de sodium,
de concentration molaire C1 = 10−3 mol.L −1 , avec un volume V2 = 200 mL d’une solution aqueuse
S2 de chlorure de sodium, de concentration molaire C2 = 1, 52 · 10−3 mol · L−1 .
1. Donner les équations de dissolution de l’hydroxyde de sodium et du chlorure de sodium.
2. a. Calculer la quantité de matière de chaque ion du mélange.
−3
b. Calculer la concentration molaire de chaque ion du mélange en mol.m .
3. En déduire la conductivité σ du mélange.
Les données :
λN a+ = 5.10−3 S.m2 · mol−1 ; λCl− = 7, 63 · 10−3 S.m2 · mol−1 ; λOH − = 19, 86 · 10−3 S · m2 · mol−1

Exercice 6 :
Pour déterminer la concentration d’une solution de phosphate de fer (II), on mesure sa conductivité
et on trouve ȧ25◦ C, σ = 439mS · m−1 .
1. Donner l’expression de la) conductivité σ de la solution en fonction des conductivités molaires
ioniques (λFe2+ et λPO3−
4
et des concentrations effectives de ces ions.
2. Écrire l’équation bilan de la réaction associée à la dissolution du phosphate de fer (II) solide
dans l’eau.
3. En déduire les expressions des concentrations effectives des ions Fe2+ et PO3−
4 en fonction de
la concentration molaire C de la solution.
4. En déduire l’expression de la conductivité σ de la solution en fonction des conductivités mo-
laires ioniques des ions présents et de la concentration molaire de la solution.
5. En déduire l’expression de la concentration C en fonction de la conductivité de la solution et
des conductivités molaires ioniques des ions en solution.
6. Calculer la valeur de la concentration C en mol.L −1 .
Les données :λFe2+ = 10, 8mS · m2 · moℓ−1 ; λP O43− = 20, 7mS · m2 · mol−1

1 SM 2
TD Soutien en physique chimie
Exercice 7 :
(
On donne : M (FeCl3 ) = 162, 5 g · mol−1 ; M (Fe2 (SO4 )3 ) = 400 g · mol−1

λCl− = 7, 63mS.m2 .mol−1 ; λFe3+ = 20, 4mS.m2 .mol−1 ; λSO2−


4
= 16mS.m2 .mol−1

La solution (S1 ) :
On dissout une masse m0 = 19, 5g de chlorure de fer III (FeCℓ3 ) dans l’eau distillée, pour préparer
une solution (S1 ) de volume V1 = 300mL.
1. Donner la formule ionique de la solution obtenue.
2. Calculer la concentration molaire C1 de la solution (S1 ).
3. Exprimer σ1 la conductivité de la solution (S1 ) en fonction de C1 ; λCl− ; λFe3+ . Calculer σ 1 .
La solution (S2 ) :
On prend V2 = 200mL d’une solution aqueuse (S2 ) de sulfate de fer III (Fe2 (SO4 )3 ) de
concentration massique Cm = 60g · L−1 .
4. Calculer la concentration molaire C2 de la solution (S2 ).
5. Calculer la concentration effective des ions dans la solution (S2 ).
6. Exprimer σ 2 la conductivité de la solution (S2 ) en fonction de C2 ; λso 2−
4
; λFe3+ . Calculer σ 2 .
La solution (S) :
On mélange la solution (S1 ) avec la solution (S2 ). On obtenue une solution homogène (S).
7. Calculer les concentrations des ions présents dans la solution (S).
8. Calculer la conductivité σ du mélange.

Exercice 8 :
+
Aux bornes d’une cellule conductimétrie plongée dans une solution d’acide chlorhydrique H(aq) +

Cℓ(aq) branchée sur un générateur alternatif, on a mesuré une tension efficace de 18 V et une intensité
efficace de 37,8mA.
1. Calculer la conductance G1 de la solution S1 .
2. Calculer la valeur de la constance de la cellule K en (m−1 ), sachant que σ1 = 49, 5mS.m−1
3. (
On plonge la même ) cellule conductimétrie dans ( les deux solutions
) : S2 d’acide sulfurique
+ − 2+ −
2H(aq) + SO4(aq) et S3 de sulfate de cuivre II Cu(aq) + SO4(aq) .
3.1. Calculer la conductance, sachant que la conductivité de la solution est σ2 =
92, 16mS.ml−1 .
3.2. Calculer σ3 de la solution S3 de concentration C = 1 mol.L −1 , et puis déterminer G3 .
On donne : λCu2+ = 10, 8mS.m2 · mol−1 ; λSO42− = 16mS · m2 · mol−1
4. Trouver
( la conductance
) G4 d’une portion de la solution (S4 ) de chlorure de cuivre
2+ −
Cu(aq) + 2Cℓ(aq) de même concentration et de mêmes conditions expérimentales identiques.

Exercice 9 :
1. On prépare une solution de chlorure de fer III, FeCl3 en dissolvant une masse m = 1, 625 g de
ce solide dans 500 mL d’eau.
1.1. Écrire l’équation de la dissolution.
1.2. Déterminer la concentration C de la solution obtenue.
On donne : M (Cℓ) = 35, 5 g · mol−1 ; M (Fe) = 56 g · mol−1 .
1.3. Donner la concentration effective de chaque espèce ionique en solution en fonction de C.

1 SM 3
TD Soutien en physique chimie

2. On plonge totalement une cellule conductimétrique constituée de deux plaques parallèles dis-
tantes de L = 1, 5 cm dans la solution présidente. La tension appliquée entre les deux électrodes
de la cellule est U = 2 V et l’intensité électrique mesurée est I = 10 mA.
2.1. Déterminer la résistance et la conductance de la portion de solution comprise entre les
deux électrodes.
2.2. Déterminer σ la conductivité de la solution.
On donne : λCl− = 7, 63mS · m2 · mol−1 ; λFe3+ = 20, 4mS · m2 · mol−1
2.3. En déduire la valeur de k la constante de la cellule.
2.4. Déterminer la surface S émergée des électrodes en m2 puis en cm2 .

Exercice 10 :
Le chlorure de cuivre (II) est un composé ionique de formule CuCl2(s) . On prépare une solution, en
dissolvant une masse m de ce composé dans 250 mL d’eau sans variation de volume.
1. Donner l’équation de dissolution de CuCl2(s) dans l’eau.
2. On mesure la conductance d’une portion de la solution, en utilisant une cellule de caractéris-
tiques suivantes S = 4.10−4 m2 et L = 2.10−2 m, on trouve U = 3 V et I = 3, 2 mA.
2.1. Calculer la valeur de G.
2.2. Donner l’expression de G en fonction de, S, L et σ.
2.3. Calculer la valeur de la conductivité σ.
2.4. Donner l’expression de σ en fonction des concentrations des ions présents en solution.
2.5. Calculer la concentration des ions Cu2+ .
2.6. En déduire la masse m du composé CuCl2(s) .
M (Cℓ) = 35, 5 g · moℓ−1 M (Cu) = 63, 5 g · moℓ−1
Données : ;
λCl− = 7, 63mS · m2 · mol−1 λCu2+ = 10, 8mS · m2 · mol−1

1 SM 4
TD Les réactions acido-basiques
Soutien en physique
Les réactions acido-basiques
1 SM A.S : 2021/2022
Exercice 1 :
Compléter les couples acide/ base suivants : C6 H5 COOH/...................... ; HCOOH/...................... ;
................./HCO− 2− −
3 ............./SO4 ; HS /...................... ; HNO3 /.....................

Exercice 2 :
L’acide acétique a pour formule CH3 CO2 H, on fait réagir avec cet acide les ions hydroxydes
HO− provenant de la soude NaOH.
1. Identifier les couples acide/ base mis en jeu, puis écrire, pour chaque couple, les demi-équations
acido-basique correspondantes.
2. En déduire l’équation de la réaction.

Exercice 3 :
L’ion hypochlorite CℓO− , constituant principal de l’eau de javel (hypochlorite de sodium), peut
réagir avec l’acide chlorhydrique selon une réaction acido-basique.
1. L’ion hypochlorite CℓO− est une base ou un acide ?
2. Identifier les couples acides-bases mis en jeu.
3. Écrire l’équation de la réaction (en passant par les demi-équations acido-basiques).
4. On mélange un volume V1 = 20 mL d’eau de javel, de concentration C1 = 0, 5 mol.L−1 , avec
un volume V2 = 5 mL d’une solution d’acide chlorhydrique de concentration C2 = 1 mol L−1 .
4.1. Calculer les quantités de matière des réactifs à l’état initial.
4.2. Établir le tableau d’avancement de cette réaction et déterminer son avancement maximal.
4.3. Donner le bilan de la matière à l’état final.

Exercice 4 :
On mélange un volume V1 = 25, 0 mL d’une solution d’acide acétique CH3 CO2 H(aq) à C1 = 2, 50 ×

10−2 mol.L−1 et un volume V2 = 75, 0 mL d’une solution de borate de sodium Na+ (aq) + BO2(aq) à
C2 = 1, 00 × 10−2 mol.L−1 .
1. L’ion borate est une base. Écrire la demi-équation acido-basique correspondante.
2. Calculer les quantités initiales d’acide éthanoïque et d’ ions borate présents dans le mélange.
La réaction qui se produit lors du mélange a pour équation :
CH3 CO2 H(aq) + BO− −
2(aq) −→ CH3 CO2(aq) + HBO2(aq)
3. A l’aide d’un tableau d’avancement, déterminer la composition finale en quantités, puis en
concentration du mélange.

Exercice 5 :
Une solution aqueuse S d’acide bromhydrique est obtenue en faisant réagir du bromure d’hydrogène
avec de l’eau, selon la réaction d’équation suivante : HBr(g) + H2 O(ℓ) −→ Br− +
(aq) + H3 O(aq) .
La concentration molaire en soluté apporté et son volume valent respectivement : C = 2, 5 ·
10−3 mol L−1 et V = 100, 0 mL.
1. Définir l’acide selon Brönsted.
2. En déduire les deux couples acide/ base mis en jeu dans cette réaction.
3. Écrire les demi-équations protoniques pour chaque couple.
4. Calculer la quantité de matière initiale ni (HBr).

1 SM 1
TD Les réactions acido-basiques

5. Établir le tableau d’avancement de la réaction.


6. Calculer l’avancement maximal xmax .
7. En déduire la concentration de Br− et H3 O+ à l’état final.

Exercice 6 :
On introduit une masse m = 0, 50 g d’hydrogénocarbonate de sodium, de formule NaHCO3 , dans
un erlenmeyer et on ajoute progressivement de l’acide chlorhydrique (solution aqueuse de chlorure
d’hydrogène).
1. Quels sont les couples acide/ base mis en jeu ?
2. Donner la demi-équation acido-basique relative à chaque couple.
3. Écrire l’équation de la réaction qui se produit dans l’erlenmeyer. Donner le nom du gaz qui se
dégage au cours de la transformation.
4. Quel volume V d’acide chlorhydrique de concentration C = 0, 10 mol.L−1 faut-il verser pour
que le dégagement de ce gaz cesse ?
5. Quel est alors le volume de gaz dégagé si le volume molaire dans les conditions de l’expérience
est Vm = 24, 0L.mol−1 ?
Données : M(H) = 1 g · mol−1 ; M(O) = 16 g · mol−1 ; M(Na) = 23 g · mol−1 ; M(C) = 12 g · mol−1 .
CO2 , H2 O/HCO−
3

Exercice 7 :
L’acide benzoïque C6 H5 COOH et le benzoate de sodium NaC6 H5 COO sont utilisés comme conser-
vateurs, notamment dans les boissons dites ”light”. Ils portent les codes respectifs E210 et E211.
1. Écrire l’équation de dissolution du benzoate de sodium dans l’eau.
2. Identifier le couple acide / base mettant en jeu l’acide benzoïque et écrire la demi-équation
acido-basique correspondante.
3. On fait réagir une masse m = 3, 00 g d’acide benzoïque avec 150 mL d’une solution d’hy-
droxyde de sodium de concentration C = 2, 50.10−1 mol L−1 .
3.1. Identifier les couples acide / base mis en jeu, puis écrire l’équation de la réaction envisagée.
3.2. Établir un tableau d’avancement et déterminer l’avancement maximal de la réaction. En
déduire le réactif limitant ?

Exercice 8 :
On mélange les deux solutions suivantes :
( )

— Solution d’acide chlorhydrique H3 O+ (aq) + Cℓ (aq) . de volume V1 = 40mL et de concentration
C1 = 5.10−2 mol.L−1 .
— Solution d’ammoniaque NH3 de volume V2 = 60mL et de concentration C2 = 2.10−2 mol.L−1 .
1. Quels sont les couples intervenant dans cette réaction ?
2. Écrire l’équation de la réaction (en passant par les demi-équations acido-basiques).
3. Dresser le tableau d’ avancement en fonction C1 , C2 , V1 , V2 , x et xmax .
4. Déterminer l’avancement maximal et le réactif limitant.
5. Donner le bilan de matière à l’état final.
6. En déduire les concentrations molaires réelles des espèces présentes dans le système à l’état
final.

1 SM 2
TD Les réactions acido-basiques
Série N° C6 :
Les réactions acido-basiques
1 SM A.S : 2021/2022
Exercice 1 :
1. Préciser
( parmi les ) couples
( − suivants ) ( ceux qui− ) peuvent former un couple acide-base :
CH3 NH2 ; CH3 NH+
3 ; NO 3 ; NH +
4 ; HBO2 ; BO2 ; (H2 O2 ; H2 O)

2. Écrire pour chaque couple acide-base l’équation formelle correspondante.


3. 3.1. Parmi les entités suivantes, quelles sont celles qui, groupées en deux, forment
un couple acide/base ? écrire pour chaque couple la demi-équation formelle.
H3 O+ ; HI; H2 O; NO− − − − + 2−
3 ; H2 PO4 ; I ; NH3 ; OH ; HNO3 ; NH4 ; H2 S; HPO4
3.2. Trouver les entités ampholytes parmi cette liste. Expliquer.
4. Compléter les équations des réactions acido-basiques suivantes et identifier les couples acide/-
base de chaque réaction.
4.1. HNO3 + . . . . . . . . . . . . . . . . . . −→ H2 O + . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
4.2. H2 PO−
4 + . . . . . . . . . . . . . . . . . . −→ . . . . . . . . . . . . . . . + H3 O
+

4.3. NH3 + . . . . . . . . . . . . . . . . . . −→ . . . . . . . . . . . . . . . + I−

Exercice 2 :
1. Écrire l’équation de la réaction entre l’acide nitreux HNO2 et l’ammoniac NH3 .
2. Les ions hydrogénosulfure HS− et borate BO−2 sont des bases au sens de Brönsted. L’acide
fluorhydrique HF est un acide comme son nom l’indique.
2.1. Écrire l’équation de la réaction entre l’acide fluorhydrique et l’ion hydrogénosulfure.
2.2. Écrire l’équation de la réaction entre l’acide fluorhydrique et l’ion borate.

Exercice 3 :

1. Soit les couples acide-base suivants : CH3 NH3 / . . . . . . . . . , . . . . . . /CO2−
3 , . . . . . . /HCO3 .
1.1. Compléter pour chaque couple l’entité manquante.
1.2. Y a-t-il une espèce ampholyte ? si oui laquelle ?
1.3. Écrire les équations formelles associées aux couples acide/base de l’ampholyte.
( )
+ 2−
2. On mélange 30mL d’une solution (S1 ) de carbonate de sodium 2Na(aq) + CO3(aq) de concen-
tration molaire C1 = 2·10−2 mol.L−1 , avec 15mL d’une solution (S2 ) d’acide sulfhydrique (H2 S)
de concentration molaire C2 = 3.10−2 mol. L−1 .
2.1. Écrire l’équation chimique de la réaction acide-base qui se produit.
2.2. Déterminer à la fin de la réaction, supposée totale, les concentrations molaires des diffé-
rents ions présents dans le mélange.

Exercice 4 :
Sur
( l’étiquette d’une solution commerciale) d’acide nitrique, on peut lire les indications suivantes :
−1
d = 1, 52; 100%; MHNo3 = 63 g.mol
1. S’agit-il d’acide nitrique ou d’une solution d’acide nitrique ? Justifier votre réponse.
2. Calculer la concentration molaire CHNO3 de la solution commerciale.
3. Écrire l’équation de la réaction entre l’acide nitrique et l’eau, préciser l’acide et la base.
4. A l’aide d’une pipette jaugée, on prélève V = 10mL d’acide nitrique commercial que l’on verse
progressivement dans une fiole jaugée de volume V′ = 100mL, contenant environ 50mL d’eau

1 SM 1
TD Les réactions acido-basiques

distillée. On ajoute de l’eau distillée jusqu’au trait de jauge et on agite pour homogénéiser la
solution. Comment s’appelle cette manipulation ?
5. Calculer la concentration molaire de la solution obtenue.
6. On mélange un volume V1 = 20mL de cette solution diluée avec un volume V2 d’une solution
aqueuse d’hydroxyde de sodium de concentration C1 = 1mol.L−1 .
6.1. Donner la formule chimique d’une solution d’hydroxyde de sodium. Écrire l’équation de
sa dissolution dans l’eau.
6.2. Déduire la concentration molaire des ions hydroxydes OH−
(aq) dans la solution.

6.3. Déterminer les couples acide/base qui interviennent dans la réaction, lors du mélange des
deux solutions.
6.4. Calculer le volume V2 de la solution d’hydroxyde de sodium nécessaire à la consommation
des ions oxonium existant dans le volume V1 de la solution d’acide nitrique.

Exercice 5 :
Pour abaisser le pH des eaux d’une piscine, on peut utiliser une poudre appelée pH moins qui
contient 17, 8% en masse de bisulfate de sodium, ou hydrogénosulfate de sodium NaHSO4 . On
considère que les propriétés acido-basiques de cette poudre sont dues uniquement à la présence
d’ions hydrogénosulfate HSO− 4.
1. Écrire la demi-équation acido-basique relative au couple acide/base : HSO− 2−
4 /SO4 .
2. Écrire l’équation de la réaction acido-basique qui se produit lorsqu’on introduit des ions hydro-
génosulfate dans l’eau. On ajoute 500g de cette poudre dans l’eau d’une piscine d’un volume
de 50m3 .
3. Calculer la quantité des ions libérés dans l’eau par dissolution de la poudre.
4. Quelles sont les concentrations finales des ions obtenus, si seule la réaction envisagée au 2. se
produit après dissolution de la poudre ?
Données en g · mol−1 : M(H)=1,0 ; M(O)=16,0 ; M(S)=32,1 ; M(Na)=23,0.

Exercice 6 :
On mélange un volume V1 = 12mL d’une solution d’acide lactique CH3 CH(OH)CO2 H(aq) , noté AH,
de concentration C1 = 0, 16 mol/L avec un volume V2 = 23 mL d’une solution basique de méthyla-
mine CH3 NH2(aq) de concentration C2 = 5.10−3 mol/L.
1. Avec quelle verrerie a-t-on pu mesurer les volumes indiqués ?
2. Écrire l’équation de la réaction qui peut se produire.
3. Établir la composition finale du système en quantité de matière, puis en concentrations.

Exercice 7 :
Dans
( + un erlenmeyer on introduit un produit commercial d’hydrogénocarbonate de sodium
−)
Na + HCO3 de masse m = 1, 5 g qu’on lui ajoute progressivement une solution d’acide étha-
noique CH3 COOH et on obtient le dégagement d’un gaz de volume V = 85, 7mL. Sachant que les
couples qui participent à la réaction sont : CO2 + H2 O/HCO−
3 et CH3 COOH/CH3 COO

1. Écrire les demi-équations de la réaction acido-basique qui se produit.


2. Écrire l’équation de la réaction.
3. Dressez le tableau d’avancement de la réaction.
4. Déterminer l’avancement maximal de la réaction.
5. Calculer la masse d’hydrogenocarbonate de sodium restante à la fin de la réaction.

1 SM 2
TD Les réactions acido-basiques

On donne : M (Na) = 23 g · mol−1 ; M (H) = 1 g · mol−1 ; M (O) = 16 g · mol−1 ; M (C) = 12 g · mol−1 ,


Vm = 24L.mol−1

Exercice 8 :
Les comprimés effervescents de vitamine C contiennent de l’acide ascorbique C6 H8 O6 (E300) et l’as-
corbate de sodium NaC6 H7 O6 (E301) est le sel de sodium de la vitamine C2 ce dernier est employé
comme additif alimentaire.
1. Écrire l’équation de dissolution d’ascorbate de sodium dans l’eau.
2. Identifier le couple acide/base et écrire la demi-équation acido-basique correspondante.
3. On fait réagir
( une masse )m = 3, 00g d’acide ascorbique avec 150mL d’une solution d’hydroxyde
de sodium Na + HO− de concentration C = 2, 50.10−1 mol.L−1 .
+

a) Identifier les couples acide/base mis en jeu, puis écrire l’équation de la réaction envisagée.
b) Établir un tableau d’avancement et déterminer l’avancement maximal de la réaction. Quel
est le réactif limitant ?

Exercice 9 :
Lorsqu’un comprimé d’aspirine effervescent est introduit dans un verre d’eau, il se produit une ré-
action acido-basique entre l’aspirine ou l’acide acétylsalicylique C9 H8 O4 ou C8 H7 O2 COOH principe
actif du médicament, et l’ion hydrogénocarbonate HCO− 3 . On met en contact dans une enceinte fer-
mée (V = 310mL) un comprimé d’aspirine 500 (contenant 500mg de principe actif) et une solution
d’hydrogénocarbonate de sodium (V1 = 10mL; C1 = 0, 5mol.L−1 ) .
On considère le volume totale du mélange est V1 = 10mL.
La réaction est suivie par mesure de la pression à l’intérieur de l’enceinte. La température expéri-
mentale est constante et égale à 26◦ C, soit 299K :
1. Quelle est la base conjuguée de l’aspirine C9 H8 O4 ou C8 H7 O2 COOH ? Écrire la demi-équation
acido-basique correspondante.
2. Quelle est l’acide conjugué de l’ion hydrogénocarbonate HCO−
3 ? Écrire la demi-équation acido-
basique correspondante.
3. Écrire l’équation de la réaction acido-basique qui se produit lors de l’expérience.
4. En utilisant un tableau d’avancement, vérifier que la solution d’hydrogénocarbonate de sodium
utilisée permet la consommation totale de l’aspirine contenue dans le comprimé.
5. Montrer que, si P (CO2 ) est exprimé en pascal, en
a sensiblement : n (CO2 ) = 1, 21 × 10−7 .P (CO2 ).
6. On suppose que, pour t = 600s, la réaction est
terminée. Déterminer la quantité de matière de
dioxyde de carbone formé au cours de la réaction.
7. Établir la relation entre la quantité de matière de
dioxyde de carbone n (CO2 ) formé et la quantité
de matière d’aspirine consommée n(asp).
8. En déduire la masse d’aspirine contenue dans un
comprimé et la comparer à la valeur donnée dans
l’énoncé.
Données : R = 8, 31S.I; M(C) = 12, 0g/mol; M(H) = 1, 00g/mol; M(O) = 16, 0g/mol

1 SM 3
TD Les réactions d’oxydo-réductions
Série N° C6 :
Les réactions d’oxydo-réductions
1 SM A.S : 2021/2022
Exercice 1 :
1. Écrire les demi-équations d’oxydoréduction relatives aux couples suivants :
3+
Cr2 /O2−
7(aq) Cr(aq) (en milieu acide) H2 O(l) /H2(g) (en milieu basique).

8(aq) + Hg2(aq) −→ 2SO4(aq) + 2Hg(aq)


2+ 2− 2+
2. On donne l’équation suivante : S2 O2−
Identifier les deux couples Ox/Red mis en jeu dans cette réaction d’oxydoréduction et écrire
les demi-équations d’oxydoréduction correspondant à ces couples.
3. L’eau de Javel, désinfectant d’usage courant, est fabriquée par action du dichlore gazeux sur
une solution d’hydroxyde de sodium. Cette réaction d’oxydoréduction met en jeu les deux
couples suivantes : ClO− −
(aq) /Cl2(g) et Cl2(g) /Cl(aq)

(a) Écrire les deux demi-équations d’oxydo-réduction correspondantes.


(b) A partir de ces deux demi-équations d’oxydoréduction, donner une équation chimique
ayant pour seuls réactifs Cl2(g) et H2 O.

Exercice 2 :
On mélange un )volume V1 = 30 mL d’une solution S1 de permanganate de potassium
(
K+ + MnO− 4(aq) . de concentration C1 = 0, 2 mol.L
−1
et une solution S2 de sulfate de fer II
( (aq) )
−1
Fe2+ 2−
(aq) + SO4(aq) de concentration C2 = 0, 4 mol.L .

1. Écrire les demi-équation puis en déduire l’équation bilan de la réaction qui se produit.
2. Construire le tableau d’avancement et déterminer le réactif limitant.
3. Donner le bilan de matière de la réaction du système à la fin de la réaction.

Exercice 3 :
Le bronze est un alliage de cuivre et d’étain Sn. On cherche à déterminer le pourcentage en masse
de ces deux éléments dans cet alliage.
On introduit un échantillon de bronze de masse m = 1g dans un tube à essai, on y ajoute un excès
d’acide chlorhydrique HCl, on constate un dégagement de dihydrogène H2 .
1. Par quel test peut-on identifier le gaz dihydrogène H2 ?
2. Sachant que l’acide chlorhydrique ne réagit pas avec le cuivre Cu, déterminer les couples
Ox/Red qui interagissent dans ce mélange.
3. Montrer que l’équation bilan de la réaction qui se produit s’écrit :
+
Sn(s) + 2H(aq) −→ Sn2+
(aq) +H2(g)

4. Dresser le tableau d’avancement de cette réaction, sachant qu’à la fin de la transformation, on


a recueilli un volume V = 48 mL de dihydrogène H2 .
5. Calculer alors la masse d’étain Sn qui a réagi.
6. En déduire le pourcentage massique d’étain et de cuivre constituant l’alliage de bronze étudié.
7. Si, à la fin de la réaction, on filtre le contenu du tube à essai. Quelle masse de cuivre obtient-on ?
8. pour isoler l’étain Sn, on introduit à l’intérieur du tube une plaque de fer Fe, et on observe un
dépôt d’étain sur cette plaque, alors que la solution devient verdâtre. Pouvez-vous expliquer
ce phénomène ?
Données : Vm = 24 L · mol−1 ; M (Sn) = 118, 7 g · mol−1

1 SM 1
TD Les réactions d’oxydo-réductions
Exercice 4 :
On veut déterminer la composition massique d’un échantillon de cupronicel (alliage cuivre-nickel)
en l’attaquant par un excès d’une solution d’acide chlorhydrique. Suite à cette attaque le nickel N i
est oxydé en ion nickel N i2+ et il se dégage du dihydrogène H2 .
1. Écrire des demi-équations électroniques traduisant les transformations subies par nickel Ni et
l’ion H3 O+ .
2. En déduire l’équation bilan de la réaction d’oxydoréduction qui a lieu. Préciser l’oxydant et le
réducteur.
3. Préciser les couples oxydant-réducteur mis en jeu au cours de cette réaction.
4. L’attaque d’un échantillon de masse m égale à 5g donne un volume V égal à 381, 6 cm3 de
dihydrogène, mesuré dans les conditions ou le volume VM est égal à 22,4L. mol−1 .
(a) Déterminer la masse m′ de nickel dans l’échantillon.
(b) En déduire le pourcentage massique du nickel dans l’alliage cuivre-nickel utilisé.
(c) Choisir parmi les formulations données ci-dessous celle qui convient à cet alliage.
Donnée : selon le pourcentage massique du nickel, les alliages cuivre-nickel peuvent avoir
l’une des formulations suivantes : CuNi 5, CuNi 20 ou CuNi 25

Exercice 5 :
Pour contrôler l’état d’alcoolisation des automobilistes, les gendarmes réalisent un alcootest en les
faisant souffler dans un « ballon ». A usage unique, le dispositif est constitué d’un ballon muni d’un
embout dans lequel on souffle. Cet embout contient des cristaux de dichromate de potassium, de
couleur orange.
La réaction chimique modélisant la transformation chimique utilisée dans ce type d’alcootest est
une réaction d’oxydoréduction. L’éthanol (alcool) de formule C2 H6 O(g) présent (dans l’haleine de
l’automobiliste contrôlé positif réduit les ions dichromate de formule Cr2 O7 2− (g) contenu dans
l’embout.
1. Dans la réaction qui s’est produite dans l’alcootest, préciser, l’espèce réductrice et l’espèce
réduite.
2. Écrire les demi-équations d’oxydoréduction associées aux deux couples précédents.
3. Écrire l’équation de la réaction d’oxydoréduction qui a lieu dans l’alcootest.
4. Indiquer la couleur de l’embout lorsque l’alcootest est positif. Argumenter.
Données : - Couples d’oxydoréduction mis en jeu : C2 H4 O2 (l)/C2 H6 O(g) et Cr2 O7 2− (aq) /Cr3+ (aq).
Couleur des espèces chimiques :

Acide éthanoïque Éthanol Ion dichromate Ion chrome III


C 2 H4 O 2 C2 H6 O Cr2 O7 2− Cr3+
incolore incolore orange vert

1 SM 2
Dosage direct Classes : 1SM/F & 1SE/F
Exercice 1 : Détermination d’un nombre de molécules d’eau
Le sulfate de fer II hydraté solide contient un certain nombre de molécules d’eau entourant chaque groupement
FeSO4 . En notant y ce nombre de molécules d’eau, la formule du sulfate de fer II hydraté est
FeSO4 , yH 2O .
On dispose d’une solution aqueuse de sulfate de fer II hydraté de concentration massique t1  27 ,78g.L1 .
On réalise alors le titrage des ions fer II contenus dans un volume V1  10mL de cette solution.
La burette contient une solution acidifiée de permanganate de potassium K 
,MnO4  . L’équivalence est
obtenue pour un volume V2éq  16mL .
Les couples mis en jeu lors du dosage sont Fe 3 / Fe 2 et MnO4 / Mn2 .
1- Ecrire les demi-équations électroniques. En déduire l’équation de la réaction de titrage.
2- Quel est le rôle joué par Fe 2 ?
3- Pourquoi la solution de permanganate de potassium contenue dans la burette est-elle acidifiée
4- Quel est le réactif limitant avant l’équivalence ?
5- En notant C1 la concentration molaire du sulfate de fer II  Fe 2
; SO42  . quelles sont les relations
entre C 1 , V1 , C 2 ,V2éq et xmax que l’on peut écrire à l’équivalence ?
6- Calculer la concentration C 1 .
7- Exprimer, en fonction de y , la masse molaire du sulfate de fer II hydraté de formule FeSO4 , yH 2O .
8- Déduire des résultats précédents la valeur de y et la formule du sulfate de fer II hydraté.

Exercice 2 : diiode
Pour doser une solution de diiode I 2 aq  , on place 20mL de cette solution dans un bécher avec de l’empois
d’amidon ; on obtient alors une solution bleu foncé (l’empois d’amidon est un indicateur coloré permettant de
visualiser le passage de l’équivalence : avant l’équivalence la solution est bleue ; après l’équivalence la solution
est incolore). Dans une burette graduée, on introduit une solution de thiosulfate de sodium Na2 S2O3 où la
concentration des ions thiosulfate S2O32aq  est 0,2 mol .L1 .
On fait couler cette solution dans le bécher jusqu’à disparition de la couleur bleu foncé ; on a alors versé
24,2mL de solution titrante. La disparition de la couleur bleu foncé démontre la disparition totale du diiode
I 2 aq  .
1) Ecrire l’équation de la réaction de dosage sachant que les couples d’oxydoréduction mis en œuvre sont :
I2 / I  2 2
et S4O6 / S2O3 . Préciser lors de cette réaction chimique quelle est l’espèce oxydante et
l’espèce réductrice ?
2) Définir l’équivalence d’un dosage.
3) A l’aide d’un tableau d’avancement ou par une autre méthode déterminer la relation que l’on peut
écrire à l’équivalence.
4) Calculer la concentration de diiode I 2 dans la solution dosée.
En déduire la masse de diiode I 2 dissoute dans un volume V  200mL de solution.
Donnée : Masse molaire du diiode I 2 : M  I 2   253,8g.mol 1

Exercice 3 : dosage d’une eau oxygénée officinale


L’eau oxygénée officinale est vendue en pharmacie. C’est une solution antiseptique. L’eau oxygénée ou
preoxude d’hydrogène a pour formule brute H 2O2 . Elle appartient au couple oxydant/réducteur
O2 / H 2O2 .
1) Sur l’étiquette, on peut lire : « eau oxygénée à 20 volumes stabilisée ».
Par définition, une eau oxygénée est à « 1 volume » si 1L de solution d’eau oxygénée libère 1L de
dioxygène mesuré dans les conditions normales de température et de pression (CNTP) d’après la
réaction : 2H 2O2 aq    O2 g   2H 2O l  .
On rappelle que le volume molaire dans les CNTP vaut Vm  22,4L.mol 1 . Calculer la
concentration molaire C en H 2O2 d’une eau oxygénée à 20 volumes. On pourra s’aider d’un tableau
d’évolution.
2) Pour doser par titrage cette eau oxygénée, on réalise les opérations suivantes.
 On prépare 100mL d’une solution S diluée au vingtième d’eau oxygénée officinale.
 On prélève Vs  10mL d’une solution S que l’on dose par une solution acidifiée de
2 1
permanganate de potassium de concentration molaire C'  4.10 mol .L . L’équivalence est
atteinte quand on a versé VE  17 ,9mL de la solution permanganate de potassium.
a) L’équation de titrage est donnée par :
5H 2O2 aq   2MnO4 aq  
 5O2 g   2Mnaq   8H 2O l  .
Quelle est la nature de la réaction de dosage. Ecrire les deux demi réactions.
b) Comment détecter l’équivalence ?
c) Dresser le tableau d’évolution du titrage à l’équivalence.
d) En déduire une relation entre C s , Vs , C' et VE .
e) Calculer C s . En déduire C , concentration molaire de la solution officinale. La comparer à la valeur
calculer à la question 1.

Exercice 4: degré alcoolique d’un vin


Le vin est une boisson alcoolisée. L’alcool qu’il contient est l’éthanol. On souhaite déterminer le degré
alcoolique d’une bouteille de vin à l’aide d’une réaction de dosage de type oxydoréduction.
1- Questions préliminaires
a- Donner les formules semi-développée et brute de l’éthanol.
b- L’éthanol est un réducteur dont l’oxydant conjugué a pour formule C 2 H 4O2 .
Ecrire la demi-équation d’oxydoréduction pour ce couple
2 3
c- L’ion dichromate Cr2O7 a pour réducteur l’ion chrome III Cr . Ecrire la demi-équation
d’oxydoréduction pour ce couple.
déduire des questions précédentes les coefficients a et b de l’équation de dosage suivante :
3C2 H6O  2Cr2O72  aH  
 3C2 H 4O2  4Cr 3  bH 2O
2- Dosage- détermination du degré alcoolique.
On prélève 10mL de vin blanc que l’on dose avec une solution de dichromate de potassium acidifiée de
concentration 2mol .L1 . Le volume équivalent est Veq  11mL .
a) Réaliser un schéma annoté du montage de dosage.
b) Déterminer, en vous appuyant sur le tableau d’avancement, la relation entre la quantité de matière n1
d’éthanol présente dans le prélèvement et la quantité de matière n2 d’ion dichromate nécessaire à
obtenir l’équivalence. Calculer n1 .
c) Déterminer la concentration molaire C1 de l’éthanol dans le vin blanc.
d) Le degré alcoolique d’une boisson alcoolisée est donné par le volume, exprimé en mL , d’éthanol dans
100mL de cette boisson.
e) Déterminer la masse d’éthanol présente dans 100mL de vin. En déduire le degré alcoolique du vin
étudié.
Donnée : masse volumique de l’éthanol   0,79g.mol 1 )
Exercice 6 :
On réalise le dosage en milieu acide de 10mL d’une solution aqueuse de sulfate de fer II par une solution
1
aqueuse de permanganate de potassium de concentration 0,02mol .L .
L’équivalence est atteinte lorsqu’on verse 18,8mL de la solution titrante.
1- Ecrire l’équation de la réaction de dosage.
2- Réaliser le tableau descriptif de l’évolution du système chimique en utilisant l’avancement x.
3- Définir l’état d’équivalence. Comment est-il repéré dans ce dosage ?
4- Calculer la concentration des ions Fe 2 initialement présents dans la solution titrée.
Exercice 6 : degré d’un vinaigre
1) L’acide acétique (ou éthanoïque) est un acide de formule CH 3  COOH . Un vinaigre est une
solution aqueuse d’acide acétique. La base conjuguée de l’acide acétique est l’ion éthanoate. Quelle est
sa formule ?
2) Pour déterminer la concentration molaire en acide acétique dans le vinaigre, on réalise les opérations
suivantes.
 A l’aide d’une pipette jaugée, on prélève 10mL de vinaigre que l’on verse dans une fiole jaugée de
100mL . On complète au trait de jauge de l’eau distillée et on agite pour homogénéiser. On note  S 
la solution obtenue.
 On verse dans un bécher 250mL d’eau distillée et on y ajoute Vs  10mL de la solution S.
 On dose ce volume par titrage ; on suit pour cela l’évolution de la conductance G de la solution
contenue dans le bécher quand on ajoute une solution d’hydroxyde de sodium de concentration molaire
C B  0,1mol .L1 . Le graphique représentant
l’évolution de G en fonction du volume VB
d’hydroxyde de sodium ajouté est donné ci-dessous.
a) On note C et C s les concentrations molaires en acide
acétique du vinaigre et de la solution  S  . Ecrire la
relation entre C et C s .
b) L’équation de la réaction entre l’acide acétique et les
ions HOaq  est donnée par :

CH 3  COOH aq   OHaq  
 CH 3  COOaq   H 2O l  .
Quelle est la nature de cette réaction ? préciser les deux demi-équations en spécifiant à chaque fois le rôle
de chaque espèce chimique.
c) Définir l’équivalence.
d) Dresser le tableau d’évolution du titrage à l’équivalence. On note xeq la valeur de xmax à l’équivalence.
e) En déduire une relation entre C s ,Vs , C B et VBE , volume de solution d’hydroxyde de sodium versé à
l’équivalence.
f) Déterminer VBE à partir du graphique précédent.
g) Calculer C s , en déduire C .
3- Le degré d’un vinaigre est égal à la masse, en gramme, d’acide acétique pur contenu dans 100 g de
vinaigre.
a) Calculer la quantité de matière d’acide acétique contenue dans un litre de vinaigre, puis celle contenue
dans 100mL de vinaigre.
b) En déduire le degré du vinaigre.
4- Quelle relation existe-t-il entre la conductance et la conductivité ?
5- Donner l’expression de la conductivité en fonction de VB ,VBE , C B ,Vs et des conductivités molaires
ioniques des espèces chimiques présentes :
a) Avant l’équivalence. b) A l’équivalence. c) A l’équivalence.
d) Expliquer la différence de pente avant et après l’équivalence.

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