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I. Mouvement rectiligne :
On lance une pierre de masse m verticalement vers le haut à partir d’une hauteur de 1m par
rapport au sol avec une vitesse initiale de valeur V0=10m/s. On néglige la résistance de l’air.
On donne g=10N/Kg.
Un solide (C) assimilé à un point matériel, de masse m=100g est lancé à t=0d’un point O
⃗ 0 de valeur 8m/s, vers un point A d’un plan incliné
origine du repère (O,𝑗), avec une vitesse 𝑉
faisant un angle 𝛼 = 30° avec l’horizontale. Au cours de sa montée le mobile est soumis à
une force de frottement 𝑓 constant et opposée au vecteur vitesse.
On considère un solide A de masse mA= 80gpouvant glisser le long du plan incliné OC d’un angle
𝛼=30° parfaitement lisse suivant la ligne de plus grande pente. Un solide B de masse mB=70g relié à A
par un fil inextensible de masse négligeable passant sur la gorge d’une poulie de masse négligeable.
A la date t=0, le système est libéré sans vitesse, le solide A partant du point O.
I.4) accéléromètre :
On constitue un accéléromètre en fixant au plafond d’un wagon un fil de masse négligeable qui
soutient une petite masselotte de masse m.
On étudie le mouvement d’une bille B en plomb de rayon r, de masse m, tombant sans vitesse initiale
dans un réservoir de grandes dimensions rempli d’éthanol liquide de masse volumique 𝜌. Sur la bille
en mouvement s’exercent :
Son poids 𝑃⃗ .
La résistance 𝑓 du fluide, qui est une force colinéaire et de sens opposé au vecteur vitesse
instantanée de la bille, d’intensité 𝑓 = 6𝜋𝜂𝑟𝑣, expression où 𝜂 est la viscosité de l’éthanol,
supposée constant, v la valeur de la vitesse instantanée de la bille et r son rayon.
La poussée d’Archimède 𝐹 qui est une force verticale orientée vers le haut, d’intensité 𝐹 =
𝜌𝑒 𝑉𝑔 relation où 𝜌𝑒 est la masse volumique de l’éthanol, V le volume de la bille et g
l’intensité de pesanteur.
1) Représenter sur un schéma les forces appliquées à la bille a un instant ou sa vitesse est 𝑣 .
2) Montrer, par application de la deuxième loi de Newton, que l’équation différentielle du
𝑑𝑣 1
mouvement de la bille s’écrit : 𝑑𝑡 + 𝛼𝑣 = 𝜏 où 𝛼 𝑒𝑡 𝜏 sont des constantes.
3) Donner l’expression de 𝛼 en fonction 𝝆𝑷𝒃 , r et 𝜂 puis exprimer 𝜏 en fonction de g, 𝝆𝒆 et
𝝆𝑷𝒃 . Vérifier que 𝜏=0,11s²/m.
4) Montrer l’existence d’une vitesse limite. Préciser son expression en fonction de 𝛼 𝑒𝑡 𝜏.
5) On retrouve expérimentalement que 𝑉𝑙𝑖𝑚 =4,77m/s. Quelle valeur de 𝛼 peut-on en déduire ?
6) Déterminer la valeur de la viscosité 𝜂 de l’éthanol.
I.6) mouvement d’une particule chargée dans un champ électrique uniforme : cas où ⃗𝑬// ⃗𝑽𝒐
Les deux armatures A et B d’un condensateur plan sont disposées dans le vide. Parallèlement à l’axe
(Ox), leur distance est d= 4cm et leur longueur est L=10cm. Un faisceau d’électrique homocinétique
pénètre en O entre ces deux armatures avec une vitesse 𝑉 ⃗𝑜 parallèle à l’axe (Ox) et de valeur
3 -31 -19
V0=25.10 km/s. Donnée : me=9,1.10 kg ; q=-e=-1,6.10 C.
1. Quel doit être le signe de la tension UAB pour que les électriques soient déviés vers l’armature
A?
2. On établit entre les armatures une tension UAB=400 V. déterminer la trajectoire d’un électron
dans le champ électrique crée par le condensateur. On utilisera le repère (𝑂𝑥 ⃗⃗⃗⃗⃗ ; ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝑦) de la
figure ; la date t=0s est l’instant à laquelle l’électron arrive au point 0. Préciser la condition
d’émergence.
3. Déterminer l’ordonnée du point M où les électrons sortent du champ. Calculer également la
vitesse des électrons en M et la déviation électrique 𝛼. Quelle est la nature de la trajectoire
au-delà de M ? Justifier.
4. Un écran fluorescent est placé à la distance D=25cm du point I, perpendiculairement à l’axe
(Ox). Déterminer l’ordonnée Y du point d’impact des électrons sur cet écran appelé aussi
déflexion électrique.
5. Établir l’expression de la déflexion Y en fonction de m ; e ; L ; D ; U ; d et V0.
6. Cet appareil peut être utilisé comme voltmètre. Justifier cet emploi à partir de l’expression
de la déflexion.
b) Cas où ⃗𝑬 est non parallèle à ⃗𝑽𝒐
⃗𝑜 dans
A l’instant initial, une particule de masse m et de charge q>0, pénètre avec une vitesse 𝑉
l’espace compris entre deux armature d’un condensateur plan faisant un angle 𝛼 avec l’axe (Ox). On
applique une tension U> 0 entre ces deux plaques avec un champ électrique 𝐸⃗ (voir figure).
Pendule conique :
Considérons un pendule constitue d’un fil inextensible de longueur ℓ à l’extrémité duquel on fixe une
bille de masse m, l’autre extrémité étant fixé au point O. Le dispositif tourne lentement autour d’un
axe (Δ) en mouvement circulaire uniforme de vitesse angulaire 𝜔 égale à une constante.
Un solide S de masse m supposé ponctuel est suspendu par l’intermédiaire d’un fil inextensible de
longueur ℓ= 50 cm. Le solide étant initialement immobile en M0, on lui communique une vitesse
⃗ 0 de telle sorte qu’il décrive un cercle de centre O dans le plan vertical. La position M du
horizontale 𝑉
solide dans son mouvement est repérée par l’angle 𝛼=(𝑂𝑀 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗0 , ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝑀).