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GANDAL EXCELLENCE

MOUVEMENTS D’UN PROJECTILE DANS LE CHAMP DE PESANTEUR


UNIFORME

EXERCICE : 1 Chute libre de direction verticale.


Un club d'amateurs a construit une fusée de masse m = 200 kg. Lors du lancement, le moteur
exerce une poussée verticale = constante, durant 10s, puis le moteur est coupé.La fusée
continue sur sa lancée avant de retomber. La
trajectoire est verticale et la masse de la fusée reste pratiquement constante. g=9,8 m/s².
Les frottements sont négligeables.
La fusée atteint une vitesse de 108 km/h, lorsque le moteur s'arrête à l'instant t =10 s.
1.1-Montrer que, durant cette phase de lancement, le mouvement du centre d'inertie de la
fusée est uniformément accéléré.
Calculer l'accélération et la valeur de la poussée.
1.2- Déterminer l'altitude atteinte lorsque le moteur s'arrête Y1.
Quelle est la nature du mouvement ultérieur ?
1.3- Déterminer l'altitude maximale atteinte Ym.
Les frottements sont assimilés à une force constante f =100N et s'exerce tout au long du trajet.
La poussée garde la même valeur qu'à la question précédente et s'exerce pendant 10s.
1.4- Calculer l'altitude atteinte quand le moteur s'arrête Y1’.
1.5- Calculer l'altitude maximale atteinte Ym’.
EXERCICE : 2 Chute ralentie / plan incliné
Description du montage:
Sur un aérobanc, incliné d'un angle α par rapport à l'horizontale, un mobile de masse M est
entraîné dans un mouvement ascendant par un contrepoids de masse m.Le mobile et le
contrepoids sont reliés par un fil inextensible qui passe dans la gorge d'une poulie de masse
négligeable.

La position du mobile est repérée sur un axe x'Ox par l'abscisse x de son centre d'inertie.Un
dispositif informatique approprié permet de relever les abscisses et de calculer les vitesses
instantanées M= 50,4 g; m= 20g ; g = 9,81 m/s²; α=12°.

Questions:
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2.1- A partir du graphe v = f(t), établir l’équation de la droite v = f (t) :


2.2- En déduire :
- la nature du mouvement du mobile.
- la vitesse à la date t = 0.
- son accélération.
2.3- Etude du contrepoids :
- Représenter sur un schéma les forces extérieures appliquées au contrepoids.
- Exprimer la tension du fil T en fonction de m, g et de l'accélération ac du contrepoids.
2.4- Etude du mobile :
- Représenter sur un schéma les forces extérieures appliquées au mobile. La tension du fil sera
notée T1.
- Exprimer la tension du fil T1 en fonction de m, g, α et de l'accélération aG du mobile.
2.5- Synthèse :
On peut montrer que les tensions T et T1 sont égales, dans la mesure où le fil inextensible et la
poulie ont des masses négligeables devant m et M..
- Etablir l'expression littérale de l'accélération aG du mobile en fonction de m, g, M et α.
- Calculer cette accélération

EXERCICE : 4 Chute parabolique


Donnée : intensité de la pesanteur : g = 10 N.kg-1.
Les mobiles sont assimilés à des points matériels.
Leurs mouvements sont étudiés dans le plan vertical rapporté au repère (Ox, Oy).
Pour mettre en pratique une partie de ses connaissances, un élève de terminale S se comporte
comme un chasseur. Il cherche alors à atteindre, avec une flèche, un pigeon en mouvement
rectiligne, horizontal. Le pigeon de masse mp = 400 g est à une altitude h du sol et se déplace
avec une vitesse constante de module Vp = 12,6 ms-1.

A un instant to = 0, le pigeon passe par un point P situé à la verticale du chasseur. Au même


instant le chasseur lui envoie une flèche avec une vitesse initiale faisant un angle α = 45° avec
l’horizontale. La flèche a une masse mf = 50 g. La pointe de la flèche est partie d’un point O
d’altitude ho = 1,2 m avec la vitesse de module Vo = 25 ms-1.

4.1- Etablir les équations horaires des mouvements du pigeon et de la flèche.


4.2- Etablir les équations des trajectoires du pigeon et de la flèche.
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4.3- Préciser la nature de chaque trajectoire.


4.4- La flèche atteint le pigeon à la date t1 = 0,9 s en un point O’.
Déterminer l’altitude h de vol du pigeon.
Déterminer les coordonnées du point O’.
Déterminer les caractéristiques du vecteur vitesse de la flèche à l’instant où elle rencontre le
pigeon.
4.5- Juste après la rencontre, le pigeon et la flèche forment un solide de centre d’inertie G.
La vitesse, en O’, de ce centre d’inertie vaut VO’ = 16, 0 m.s-1 et fait un angle β = 10 ° avec
l’horizontale
Calculer la norme de la vitesse du centre d’inertie G à l’instant où il touche le sol.
Calculer la durée de la chute de l’ensemble (pigeon + flèche).
Déterminer, dans le système d’axes (Ox ; Oy), les coordonnées du point de chute du centre
d’inertie G.

EXERCICE : 5 Chute verticale dans un fluide


Dans beaucoup de moteurs, pour diminuer l’usure des pièces mécaniques, on utilise des
huiles dont l’une des caractéristiques fondamentales est la viscosité. Dans ce qui suit, on se
propose de déterminer la viscosité d’une « huile moteur ». Pour cela, on étudie la chute
verticale d’une bille en acier d’abord dans l’air puis dans l’huile. Dans les deux cas, la bille
est lâchée sans vitesse initiale à partir d’un point O du fluide pris comme origine de l’axe
(OX) vertical et orienté vers le bas et l’instant de lâcher est pris comme origine des dates t =
0. Sur la bille s’exercent les trois forces suivantes :

- Son poids ⃗
P;

- La résistance

f du fluide, qui est une force colinéaire et de sens opposé au vecteur vitesse
instantanée de la bille, d’intensité f = 6 π η r V, expression où η est la viscosité du fluide
supposée constante,V la valeur de la vitesse instantanée de la bille et r son rayon ;

- La poussée d’Archimède qui est une force verticale orientée vers le haut, d’intensité F =
ρxVBxg, relation où ρ est la masse volumique du milieu, VB le volume de la bille et g
l’intensité de la pesanteur.
Etude du mouvement de la bille dans l’air.
– 5.1- Représenter les forces appliquées à la bille à une date t > 0.
- Calculer l’intensité de chacune de ces forces pour V = 5 m/s.

- En déduire qu’on peut négliger les intensités de et



f devant celle du poids.
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5.2- Etablir les équations horaires de la vitesse V(t) et de l’abscisse x (t) de la bille puis
préciser la nature du mouvement de la bille dans l’air.
- Au bout d'un parcours de 50 cm depuis le point O, la bille acquiert une vitesse de 3,16 m/s.
Montrer que cette information confirme l’approximation faite à la question 5.1-
Etude du mouvement de la bille dans l’huile

Les intensités de et

f ne sont plus négligeables devant celle du poids.
5.3- Par application du théorème du centre d’inertie, montrer que l’équation différentielle du

mouvement de la bille peut s’écrire sous la forme : où C et ӷ sont des


constantes. - Donner l’expression de
C en fonction de g, ρac (masse volumique de l’acier) et ρh (masse volumique de « l’huile
moteur ») - Exprimer ӷ
en fonction de ρac, r et ƞ (viscosité de l’huile moteur).

Vérifier que C = 8,4 S.I. Quelle est l’unité de C ? Justifier.


5.4- Au bout d’un temps suffisamment long, l’accélération de la bille s’annule.
La vitesse obtenue à partir de cet instant est appelée vitesse limite de module V lim
- Décrire la nature du mouvement de la bille après que l’accélération s’annule
- Exprimer la vitesse limite Vlim en fonction de ӷ et C.
5.5- On trouve expérimentalement que Vlim = 4,2 cm/s.
- Quelle valeur de ӷ peut-on en déduire ?
- Déterminer la valeur de la viscosité η de « l’huile-moteur ».
Données :
Masse volumique de l’acier : ρac = 7,8 x 103 kg/m3 ; Masse volumique de l’air : ρ0 =1,3
kg/m3 ; Masse volumique de l’huile moteur : ρh = 1,26.103 kg/m3 ; Viscosité de l’air : ƞ(air)
=1,85.10- 5 SI Rayon de la bille : r = 1,5 mm ; Volume de la bille : VB = 4/3.ᅲ.r 3 ; g = 10
N/kg

AUTRES EXEMPLES DE MOUVEMENTS

EXERCICE : 6 Pendule ,
On donne g= 10 N/kg. Dans tout l’exercice on supposera les forces de frottements
négligeables. Par ailleurs les questions 1 ; 2 ; 3 et 4 sont indépendante.
On considère un ressort à spires non jointive parfaitement élastique de constante de raideur k
et de masse négligeable. Ce ressort est monté dans un tube qui lui sert de guide au cour de ses
allongements et compressions : son extrémité A est fixée à un axe Δ perpendiculaire au tube
et l’autre extrémité B supportant un solide ponctuel S de masse m = 60 g. Le solide S peut
alors coulisser sans frottement dans le tube quelque soit son orientation.
1°) Le tube est disposé verticalement (Δ horizontal) tel que l’indique la figure 1. Le
raccourcissement du ressort à l’équilibre est x0 = 1,2 cm.
Montrer par une étude statique que la raideur vaut k = 50 N/m.
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2°) A partir de sa position d’équilibre on impose au ressort un raccourcissement


supplémentaire x1 = 4 cm puis on lâche le solide S sans vitesse initiale. Le solide S se détache
du ressort, dès que ce dernier retrouve sa longueur à vide.
a) Calculer la vitesse v1 à la quelle le solide S est libéré.
b) Montrer que la hauteur maximale atteinte par S au dessus du plan horizontal P est h1 = 6
cm environ.
c) Décrire qualitativement le fonctionnement ultérieur de ce système.
3°) Le tube est maintenant disposé horizontalement (Δ vertical). Une gâchette permet de
raccourcir le ressort afin de communiquer une vitesse initiale v2 au solide S. Une fois lancé, le
solide quitte le tube en O et atteint une cible C située à une distance d = 1 m de la verticale
passant par O (voir figure 2).
a) Etablir l’équation cartésienne de la trajectoire de S puis en déduire la vitesse initiale de
lancement v2 de S.
On donne h = 1,25 m.
b) De quelle longueur x2 fallait-il raccourcir le ressort pour atteindre la cible C ?
En réalité x2 7,5 cm. Donner en quelques mots une justification plausible à ce fait.
4°) Le solide S est maintenant solidaire du ressort et le dispositif, toujours dans sa position
horizontale, tourne autour de l’axe Δ à une vitesse angulaire constante ω (voir figure 3). Le
ressort de longueur à vide l0 = 20 cm s’allonge de x = 5 cm pendant le mouvement de rotation
uniforme.
a) Montrer que ω ≅ 13 rad /s .
b) Calculer la durée de 20 tours.

EXERCICE : 8

Un sauteur à ski, de masse m = 75 kg, s’élance sur un tremplin dont la piste, de longueur 150
m, est située entre l’altitude 1540 m et l’altitude 1440 m. Ce tremplin se termine par une
partie horizontale. (Voir fig. ci- contre ).

8.1- Quelles sont les forces qui s’exercent sur le skieur, le long du tremplin ?
8.2- Déterminer la valeur Vo de la vitesse du sauteur quand il quitte le tremplin en O, sachant
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que les frottements de la neige sur les skis sont équivalents à une force de valeur constante et
égale à 400
On prendra g = 10 m/s2.On négligera les frottements de l’air sur le skieur.
8.3-La piste d’atterrissage est plane et inclinée à 45° par rapport à l’horizontale.
Elle passe par un point A situé sur la verticale du point O, à 5 m en dessous de ce dernier.
Etablir l’équation de la trajectoire du skieur dans le repère (xOy)
8.4-Déterminer la distance du point A à laquelle le skieur touche la piste.
8.5-Calculer le temps mis entre le point de décollage et le point de chute.

MOUVEMENTS D’UNE PARTICULE CHARGEE DANS UN CHAMP ELECTRIQUE


UNIFORME

EXERCICE : 9
Mouvement rectiligne.
Une particule de charge q arrive avec une vitesse ⃗
Vo en un point 0 d’un condensateur plan
comme indiqué sur le schéma. La distance entre les armatures est d et on établit une tension U
entre les plaques.

9.1- Déterminer l’équation horaire et la nature du mouvement.


9.2-Déterminer l’expression de la vitesse V de la particule entre les plaques.
Mouvement parabolique.

Un électron de charge q = - e, de masse m, arrive dans le vide, à l'instant t = 0 au point origine


O d'un référentiel galiléen (voir schéma ci-dessous). Sa vitesse est :
= V0 (V0 > O)
Cet électron est alors soumis à l'action d'un champ électrostatique uniforme :

=- avec U = UP - UN > 0
Ce champ électrostatique uniforme est créé entre deux plaques P et N dans la région d'espace
définie par :
O < x < L et - d/2 < y < d/2
9.3- Montrer qu'entre les plaques la trajectoire de l'électron est parabolique.
9.4- Donner la condition sur la tension U pour que la particule sorte du champ sans heurter les
plaques.
9.5- Cette condition réalisée, la particule frappe un écran situé dans un plan x = D > L.
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Exprimer la déviation 0'I du point d'impact et montrer qu'elle est fonction linéaire de la
tension U = UP - UN appliquée entre les plaques P et N.

EXERCICE : 10

Un faisceau de particules α (ions He2+) pénètre entre les plaques horizontales P1 et P2 d'un

condensateur à la vitesse de valeur V0 = 448 km.s-1 dont la direction fait un angle α = 45°
avec l'horizontale. La largeur de la plaque est L = 10 cm ; La distance entre les armatures est
d = 8 cm ; La tension entre les armatures est U.
10.1- Etablir l'équation du mouvement d'une particule α entre les armatures du condensateur.
10.2- Etablir l'équation de la trajectoire d'une particule α entre les armatures du condensateur.
Donner son expression numérique.
10.3- Quelle est la condition d'émergence d'un faisceau de particules α ? (Valeur de U pour
que le faisceau ne rencontre pas l'une des armatures du condensateur).
10.4- Déterminer la valeur de U pour que le faisceau sorte des armatures au point O'.
10.5-Déterminer alors les caractéristiques du vecteur vitesse \s\up8(® des particules α à leur
sortie au point O'.

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