Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Exercice 3 :
- 1 -
ISLM M. DIOUF Terminales S2 - Année scolaire: 2023 - 2024
Un solide S, de masse m = 200 g et de centre d’inertie G, peut se déplacer d’un mouvement de translation rectiligne, sans frottement, le
long d’un banc à coussin d’air. Celui-ci fait un angle α = 10° avec l’horizontale. Le solide est attaché à l’extrémité inférieure d’un ressort
de masse négligeable, à spires non jointives et à réponse linéaire ; l’autre extrémité du ressort est fixée en A (voir figure). On prendra g =
10 m/s2.
1) Le solide S étant en équilibre, son centre d’inertie est en G0. Le ressort dont l’axe est parallèle à la direction du banc, a subi un
allongement ∆ℓ0 = 6 cm.
a) Représenter les forces qui s’exercent sur le solide S.
b) Ecrire la condition d’équilibre du solide S sous forme
vectorielle et projeter la relation suivant les deux axes (O,Åi ) et (O,Åj ).
c) Exprimer le coefficient de raideur k du ressort en fonction des données.
Calculer sa valeur numérique.
2) On écarte le solide de sa position d’équilibre vers le bas. Son centre d’inertie est
alors en G1. La distance G0G1 mesurée le long du banc vaut d = 5 cm. On abandonne
le solide sans vitesse à une date que l’on prendra pour origine des temps. La position
G0 sera prise comme origine des abscisses.
a) Ecrire la relation de la dynamique (ou théorème du centre d’inertie).
b) Etablir l’équation différentielle du mouvement.
c) Déterminer l’équation horaire du mouvement.
3) On écarte maintenant le solide S de sa position d’équilibre de x0 = 8 cm. Puis on le libère en le lançant vers le haut avec une vitesse v
= 0,3 m/s. Des oscillations prennent alors naissance.
a) Déterminer l’énergie mécanique totale du système [ressort - solide S – Terre] à un instant t pendant les oscillations. On prendra
l’énergie potentielle de pesanteur nulle au point G0.
b) En déduire l’équation différentielle du mouvement et écrire l’équation horaire du mouvement du centre d’inertie G de S, dans le
repère (O,Åi ), l’instant du début des oscillations étant pris comme origine des temps.
Exercice 4 :
Un solide (S) de masse m est attaché à l'une des extrémités d'un ressort horizontal parfaitement élastique, de constante de raideur k et de
masse négligeable devant celle du solide (S). L’autre extrémité du ressort est fixe.
1) On écarte le solide (S) de sa position d'équilibre de x0 à un instant qu'on prend comme origine des dates, puis on l’abandonne sans
vitesse. On néglige les frottements et on étudie le mouvement du solide (S)
relativement à un repère galiléen (O,Åi ) d'origine O, la position du centre d'inertie
de (S) à l'équilibre et d'axe Ox horizontal (fig.1).
a) A une date t quelconque, le centre d'inertie G de (S) a une élongation x et
sa vitesse instantanée est v. Etablir l'expression de l'énergie mécanique E du
système {solide (S) , ressort } en fonction de x , v , k et m .
b) Montrer que cette énergie mécanique E est constante. Exprimer sa valeur en
fonction de k et x0.
c) En déduire que le mouvement de (S) est rectiligne sinusoïdal.
2) A l'aide d'un dispositif approprié, on mesure la vitesse instantanée v du
solide (S) pour différentes élongations x du centre d'inertie G de (S). Les
résultats des mesures ont permis de tracer la courbe v²=f(x²) (fig. 2).
a) Justifier théoriquement l'allure de la courbe en établissant l'expression de
v².
b) En déduire la pulsation ω0 et l'amplitude x0 du mouvement de (S),
c) Etablir l’équation horaire du mouvement.
d) Sachant que l’énergie mécanique E du système est égale à 0,625 J, calculer
les valeurs de la constante de raideur k du ressort et la masse m du
solide.
On dispose d'un système solide-ressort constitué d'un mobile de masse m = 250 g
accroché à l'extrémité d'un ressort à spires non jointives, de masse négligeable et
de raideur k = 10 N.m-l.
Exercice 5 :
Le mobile assimilé à son centre d'inertie G peut osciller horizontalement sur une tige parallèlement à l'axe Ox (figure 1). On étudie
son mouvement dans le référentiel terrestre supposé galiléen. Le point O coïncide avec la position de G lorsque le ressort est au
repos.
m G
O i
x
Figure
I. Dans un premier temps, on néglige les frottements du mobile sur son rail de guidage.
1.a) Faire l'inventaire des forces exercées sur le mobile.
1
1.b) Reproduire la figure 1 sur la copie et représenter les différents vecteurs forces sans souci d'échelle.
- 2 -
ISLM M. DIOUF Terminales S2 - Année scolaire: 2023 - 2024
2. En appliquant la seconde loi de Newton au mobile, établir l'équation différentielle du mouvement.
3. Vérifier que x = xM cos k .t + est solution de cette équation différentielle quelles que soient les valeurs des constantes xM
m
et .
4. Le mobile est écarté de sa position d'équilibre et lâché à l'instant t = 0 s, sans vitesse initiale, de la position x 0 = + 2,0 cm, et xM
> 0.
Déterminer numériquement xM et .
5. Calculer la période propre T0 = 2 m du mouvement.
k
II. On suppose maintenant que les frottements ne sont plus négligeables et peuvent être modélisés par une force dont la valeur est
proportionnelle à celle de la vitesse et dont le sens est opposé à celui du mouvement : f = −.v ( > 0).
Un dispositif d'acquisition de données permet de connaître à chaque instant la position du mobile (figure 2 ci - dessous).
Un logiciel de traitement fournit les courbes de variation, en fonction du temps, de l'énergie mécanique (E m), de l'énergie cinétique
(Ec) et de l'énergie potentielle élastique (Ep) du système solide-ressort (figure 3 ci - dessous).
1. À l'aide de la figure 2, déterminer la pseudo-période T du mouvement. Comparer sa valeur à celle de la période propre calculée
au I.5.
2. Identifier par leur lettre (A ou B) les courbes Ec(t) et Ep(t) de la figure 3 en justifiant les réponses.
3. Pourquoi l'énergie mécanique du système diminue-t-elle au cours du temps ?
4. Sur les figures 2 et 3 de l'annexe sont repérés deux instants particuliers notés t1 et t2.
En utilisant la figure 2 et en justifiant la réponse, indiquer auquel de ces instants la valeur de la vitesse du mobile est :
a) maximale ; b) nulle.
5. Que peut-on en conclure quant à la valeur de la force de frottement à chacun de ces instants ?
6. Justifier alors la forme « en escalier » de la courbe Em(t) de la figure 3.
Figure 2
x (10–3 m)
20
15
10
0 t1 t2 t (s)
0,2 0,4 0,6 0,8 1,0 1,2 1,4 1,6 1,8
-5
-10
-15
Figure 3
(mJ)
2,0 c, p, m
1,5
Em(t)
1,0
0,5
B
0 t (s)
0,2 t1 0, t2 0,6 0,8 1, 1, 1,4 1,6 1,8
- 3 -