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Exercice 2 :
Un groupe d’élèves utilise deux méthodes différentes pour déterminer la constante de raideur K d’un
ressort à spires non jointives.
1. La méthode statique
L’extrémité supérieure du ressort est fixée. A son extrémité libre, sont suspendues successivement des
masses de différentes valeurs (figure a). Pour chaque masse m l’allongement Δl du ressort est mesuré à
l’aide d’une règle (non représenté sur la figure). Le tableau de valeurs suivant est obtenu :
On dispose d'un ressort R, de masse négligeable et de raideur k. L'une des extrémités est fixée à un support rigide et à l'autre
extrémité est suspendu un solide (S) de masse M = 0,1 kg. On déplace le solide (S) verticalement vers le bas d'une longueur X.
4) On déplace (S) verticalement vers le bas et on le lâche. Calculer la Période T' des oscillations du solide (S). Faire
l'application numérique avec k2 = 20 N.m-1.
Exercice 6:
Un pendule élastique horizontal est constitué d’un ressort (R) de raideur k=50 N.m-1 et de masse négligeable, enfilé à
travers une tige, à l’extrémité duquel est soudé un solide ponctuel (S) de
masse m pouvant coulisser sans frottement à travers la tige.
A l’origine des dates on écarte le solide (S) de x 0 à partir de sa position
d’équilibre dans le sens positif puis on l’abandonne avec une vitesse de
valeur v 0 dans le sens positif. A un instant t quelconque, au cours des
oscillations, l’élongation du solide est x et sa vitesse est v.
1. Donner l’expression de l’énergie mécanique du pendule en fonction de k, m, x et v.
2. Sachant que le système {(S), (R)} est conservatif, déduire l’équation différentielle régissant les oscillations du
solide (S).
3. Exprimer la pulsation propre ω0 en fonction de k et m et vérifier que x=xm .sin ( ω0t+φ ) et une solution générale
de l’équation différentielle obtenue.
4. Le graphe de la figure -1 ci- dessous représente les variations de l’énergie potentielle élastique Ep du pendule au
cours du temps.
1
4.1. Établir l’expression de Ep= 4 kxm 2[ 1−cos( 2ω0t+2φ ) ] .
4.2. Déduire l’expression de l’énergie mécanique en fonction
de k et xm .
5. Déterminer par exploitation du graphique et de ce qui précède :
5.1. La valeur de l’amplitude xm des oscillations, l’élongation
initiale x 0 du solide et la phase φ.
5.2. La période propre T 0 des oscillations, la masse m du
solide (S) et sa vitesse initiale v 0.
6. Déterminer graphiquement les positions pour lesquelles, la
vitesse du solide (S) est réduite à moitié de sa valeur acquise
au passage par sa position d’équilibre ?
Exercice 7 :
On dispose d'un système solide-ressort constitué d'un mobile de masse m = 250 g accroché à l'extrémité d'un ressort à
spires non jointives, de masse négligeable et de raideur k = 10 N.m-l.
Le mobile assimilé à son centre d'inertie G peut osciller horizontalement sur une tige parallèlement à l'axe Ox (figure
1). On étudie son mouvement dans le référentiel terrestre supposé galiléen. Le point O coïncide avec la position de G
lorsque le ressort est au repos. mG
I. Dans un premier temps, on néglige les frottements du mobile sur son rail de guidage.
1.a) Faire l'inventaire des forces exercées sur le mobile. x
O i
1.b) Reproduire la figure 1 ci- contre et représenter les différents vecteurs forces sans souci d'échelle.
2. En appliquant la seconde loi de Newton au mobile, établir l'équation différentielle du mouvement.
fi
3. Vérifier que x = xM cos k .t est solution de cette équation différentielle quelles que soient les valeurs des
m
constantes xM et .
4. Le mobile est écarté de sa position d'équilibre et lâché à l'instant t = 0 s, sans vitesse initiale, de la position x 0 = +
2,0 cm, et xM > 0. Déterminer numériquement xM et .
5. Calculer la période propre T0 = 2 m du mouvement.
k
II. On suppose maintenant que les frottements ne sont plus négligeables et peuvent être modélisés par une force dont
la valeur est proportionnelle à celle de la vitesse et dont le sens est opposé à celui du mouvement : f .v ( > 0).
Un dispositif d'acquisition de données permet de connaître à chaque instant la position du mobile (figure 2 ci - dessous).
Un logiciel de traitement fournit les courbes de variation, en fonction du temps, de l'énergie mécanique (Em), de l'énergie
cinétique (Ec) et de l'énergie potentielle élastique (Ep) du système solide-ressort (figure 3 ci - dessous).
1. Que représente la grandeur μ, donner son unité dans le SI ? Établir l’équation différentielle du mouvement de
l’ensemble masse ressort.
2. Montrer en utilisant la dérivée de l’énergie mécanique par rapport au temps que la variation d’énergie mécanique
correspond au travail des forces de frottements.
3. À l'aide de la figure 2, déterminer la pseudo-période T du mouvement. Comparer sa valeur à celle de la période
propre calculée au I.5.
4. Sur la la figure 2, tracer l’allure des courbes x = f(t) et donner le nom des régimes obtenus pour trois valeurs de μ
respectivement petit, grand et très grand.
5. Identifier par leur lettre (A ou B) les courbes Ec(t) et Ep(t) de la figure 3 en justifiant les réponses.
6. Pourquoi l'énergie mécanique du système diminue-t-elle au cours du temps ?
7. Sur les figures 2 et 3 ci- dessous sont repérés deux instants particuliers notés t1 et t2.
En utilisant la figure 2 et en justifiant la réponse, indiquer auquel de ces instants la valeur de la vitesse du mobile est :
a) maximale ; b) nulle.
8. Que peut-on en conclure quant à la valeur de la force de frottement à chacun de ces instants ?
9. Justifier alors la forme « en escalier » de la courbe Em(t) de la figure 3.