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IA de Diourbel – Cellule mixte des sciences physiques-Terminale S

Année scolaire 2023/2024


TD : OSCILLATIONS MECANIQUES LIBRES
Exercice 1 :
Un oscillateur mécanique libre est constitué d’un ressort élastique de constante de raideur k, d’axe horizontal, relié
à un solide S supposé ponctuel, de masse m. Le solide S peut se déplacer, sans frottement, sur un plan horizontal, le
long de l’axe du ressort.
1) Schématiser l’oscillateur à un instant où le solide S est écarté de sa position d’équilibre ; représenter à cet instant
les forces qui s’exercent sur le solide S
2) Établir l’équation différentielle qui régit le mouvement du solide ponctuel S
3) La solution de cette équation différentielle est de la
forme x=Xmcos (ωot+ φ). Rappeler la
signification des paramètres de cette équation, (C1)
donner également leurs unités dans le système
international.
4) L’énergie potentielle de cet oscillateur est nulle (C2)
quand le solide S est à sa position d’équilibre.
a) Exprimer l’énergie mécanique de cet
dx
oscillateur en fonction de k, m, x et dt (x est
l’abscisse du solide).
b) En déduire l’expression de son énergie (C3)
mécanique en fonction des grandeurs k et Xm.
5) On réalise une série d’expériences et on
enregistre, avec un dispositif approprié,
l’évolution de la position x du solide ponctuel au
cours du mouvement (courbes C1, C2 et C3). Pour
la courbe C3, l’enregistrement a été fait avec le solide S supportant une surcharge de masse m’;les autres courbes
ont été enregistrées avec le solide S sans surcharge.
a) L’amplitude du mouvement du solide S influence-t-elle la période de ses oscillations ? Justifier.
b) La période des oscillations change-t-elle si on modifie la masse du solide relié au ressort ? Justifier.
c) Le solide ponctuel S a une masse m=650 g. Déterminer la constante de raideur k du ressort élastique et
la masse m’ de la surcharge

Exercice 2 :
Un groupe d’élèves utilise deux méthodes différentes pour déterminer la constante de raideur K d’un
ressort à spires non jointives.
1. La méthode statique
L’extrémité supérieure du ressort est fixée. A son extrémité libre, sont suspendues successivement des
masses de différentes valeurs (figure a). Pour chaque masse m l’allongement Δl du ressort est mesuré à
l’aide d’une règle (non représenté sur la figure). Le tableau de valeurs suivant est obtenu :

m(kg) 0,1 0,2 0,3 0,4 0,5 0,6 0,7 0,8


Δl(cm) 2,5 5,0 7,5 10 12,4 15,1 17,5 19,8
1.1. Tracer le graphe Δl en fonction de la masse m. En déduire la relation numérique entre Δl et m.
1.2. Sur le schéma, représenter les forces s’exerçant sur la masse m. traduire alors la condition d’équilibre et en
déduire l’expression de K en fonction de m, Δl et l’intensité de la pesanteur g.
1.3. En déduire la valeur de la constante de raideur K. On prendra g = 9,81 m.s-2.
2. La méthode dynamique
Dans cette partie le ressort précédent est utilisé pour réaliser un oscillateur horizontal. Le solide de masse M, de valeur
inconnue, solidairement lié au ressort, se déplace sur un support horizontal (figure b). Tous les frottements sont
négligés. On utilise un axe X’X horizontal orienté par le vecteur unitaire 𝑖⃗ et on
repère la position du centre d’inertie G du solide par son abscisse x sur cet axe.
A l’équilibre le ressort n’est ni comprimé, ni allongé et l’abscisse x est nulle (le
point G est confondu avec l’origine de l’axe X’X).
2.1. Faire l’inventaire des forces qui s’exercent sur la masse M à un instant t
donné et les représenter sur un schéma.
2.2. Par application du théorème du centre d’inertie appelé aussi deuxième loi de Newton, établir l’équation
différentielle du mouvement. En déduire l’expression de la période T0 des oscillations en fonction de la
constante de raideur K et de M.
2.3. La mesure de 10 oscillations donne 10,6 s. Calculer T0.
2.4. L’objet précédent de masse M est surchargé d’une masse m1 = 20g fixée sur lui. Le système est à nouveau
mis en oscillation comme précédemment. Cette fois la durée de 10 oscillations donne 10,7s. Exprimer la
nouvelle période T en fonction de K, m1 et M
2.5. En déduire l’expression de K en fonction de T0, T et m1.
2.6. Calculer K. Comparer avec le résultat obtenu par la méthode statique. Expliquer.
Exercice 3 :
Un solide (S) de masse m est attaché à l'une des extrémités d'un ressort horizontal parfaitement élastique, de
constante de raideur k et de masse négligeable devant celle du solide (S). L’autre extrémité du ressort est fixe.
1) On écarte le solide (S) de sa position d'équilibre de x0 à un instant qu'on prend comme origine des dates, puis
on l’abandonne sans vitesse. On néglige les frottements et on étudie le
mouvement du solide (S) relativement à un repère
galiléen (O, 𝑖⃗) d'origine O, la position du centre d'inertie
de (S) à l'équilibre et d'axe Ox horizontal (fig.1).
a) A une date t quelconque, le centre d'inertie G de (S)
a une élongation x et sa vitesse instantanée est v.
Établir l'expression de l'énergie mécanique E du
système {solide (S) , ressort } en fonction de x , v , k et
m.
b) Montrer que cette énergie mécanique E est constante.
Exprimer sa valeur en fonction de k et x0.
c) En déduire que le mouvement de (S) est rectiligne
sinusoïdal.
2) A l ’ a i d e d ’ u n d i s p o s i t i f a p p r o p r i é , on
mesure la vitesse instantanée v du solide (S) pour
différentes élongations x du centre d'inertie G de (S). Les
résultats des mesures ont permis de tracer la courbe
v²=f(x²) (fig. 2).
a) Justifier théoriquement l'allure de la courbe en
établissant l'expression de v².
b) En déduire la pulsation ω0 et l'amplitude x0 du mouvement de (S),
c) Établir l’équation horaire du mouvement.
d) Sachant que l’énergie mécanique E du système est égale à 0,625 J, calculer les valeurs de la constante de
raideur k du ressort et la masse m du solide.
Exercice 4 : Le pendule simple
On considère un pendule simple constitué d'un objet ponctuel B, de masse m, suspendu en un point O par un fil tendu sans
raideur et sans masse, de longueur l dans le champ de pesanteur terrestre supposé uniforme ; on considérera le référentiel
terrestre comme galiléen.
On note α l'angle que fait le fil de suspension avec la verticale ; on étudie les
mouvements dans le plan vertical de la figure ci-contre.

1) A quelle condition sur la durée de l'expérience le référentiel terrestre peut-il


être considéré comme galiléen ?
2) Etablir l'équation différentielle du mouvement du point B, vérifiée par
l’élongation angulaire α du pendule ?
3) A quelle condition le pendule sera-t-il considéré comme un oscillateur
harmonique ?
Quelle est alors l’expression littérale de sa pulsation 0 ?

Exercice 5 : Oscillations sur plan incliné et deux ressorts en série.

On dispose d'un ressort R, de masse négligeable et de raideur k. L'une des extrémités est fixée à un support rigide et à l'autre
extrémité est suspendu un solide (S) de masse M = 0,1 kg. On déplace le solide (S) verticalement vers le bas d'une longueur X.

1) Étudier le mouvement de (S) lorsqu'on le lâche sans vitesse initiale.


On mesure la durée de dix oscillations de (S), on trouve t = 2,98 s. Calculer la constante de raideur k1.

2) Le ressort R1 et le Solide (S) sont disposés sur un plan incliné


comme l'indique la figure 1 ci-contre. On néglige tous les frottements.
Calculer la période des oscillations du solide (S).

3) On associe au ressort R1 un ressort R2 comme l'indique la figure 2.


Il est de masse négligeable et de constante de raideur k2. À l'ensemble,
on suspend le solide (S).

3.a- Le système étant à l'équilibre, donner l'expression des


allongements X1 et X2 des 2 ressorts.

3.b- Déterminer, en fonction de k1 et k2 la raideur k du ressort


équivalent qui, à l'équilibre, sous l'influence de (S) subirait figure 1 figure 2
l'allongement X = X1 + X2.

4) On déplace (S) verticalement vers le bas et on le lâche. Calculer la Période T' des oscillations du solide (S). Faire
l'application numérique avec k2 = 20 N.m-1.

Exercice 6:
Un pendule élastique horizontal est constitué d’un ressort (R) de raideur k=50 N.m-1 et de masse négligeable, enfilé à
travers une tige, à l’extrémité duquel est soudé un solide ponctuel (S) de
masse m pouvant coulisser sans frottement à travers la tige.
A l’origine des dates on écarte le solide (S) de x 0 à partir de sa position
d’équilibre dans le sens positif puis on l’abandonne avec une vitesse de
valeur v 0 dans le sens positif. A un instant t quelconque, au cours des
oscillations, l’élongation du solide est x et sa vitesse est v.
1. Donner l’expression de l’énergie mécanique du pendule en fonction de k, m, x et v.
2. Sachant que le système {(S), (R)} est conservatif, déduire l’équation différentielle régissant les oscillations du
solide (S).
3. Exprimer la pulsation propre ω0 en fonction de k et m et vérifier que x=xm .sin ( ω0t+φ ) et une solution générale
de l’équation différentielle obtenue.
4. Le graphe de la figure -1 ci- dessous représente les variations de l’énergie potentielle élastique Ep du pendule au
cours du temps.
1
4.1. Établir l’expression de Ep= 4 kxm 2[ 1−cos( 2ω0t+2φ ) ] .
4.2. Déduire l’expression de l’énergie mécanique en fonction
de k et xm .
5. Déterminer par exploitation du graphique et de ce qui précède :
5.1. La valeur de l’amplitude xm des oscillations, l’élongation
initiale x 0 du solide et la phase φ.
5.2. La période propre T 0 des oscillations, la masse m du
solide (S) et sa vitesse initiale v 0.
6. Déterminer graphiquement les positions pour lesquelles, la
vitesse du solide (S) est réduite à moitié de sa valeur acquise
au passage par sa position d’équilibre ?

Exercice 7 :
On dispose d'un système solide-ressort constitué d'un mobile de masse m = 250 g accroché à l'extrémité d'un ressort à
spires non jointives, de masse négligeable et de raideur k = 10 N.m-l.
Le mobile assimilé à son centre d'inertie G peut osciller horizontalement sur une tige parallèlement à l'axe Ox (figure
1). On étudie son mouvement dans le référentiel terrestre supposé galiléen. Le point O coïncide avec la position de G
lorsque le ressort est au repos. mG
I. Dans un premier temps, on néglige les frottements du mobile sur son rail de guidage.
1.a) Faire l'inventaire des forces exercées sur le mobile. x
O i
1.b) Reproduire la figure 1 ci- contre et représenter les différents vecteurs forces sans souci d'échelle.
2. En appliquant la seconde loi de Newton au mobile, établir l'équation différentielle du mouvement.
fi
 
3. Vérifier que x = xM cos  k .t    est solution de cette équation différentielle quelles que soient les valeurs des
 
 m 
constantes xM et .
4. Le mobile est écarté de sa position d'équilibre et lâché à l'instant t = 0 s, sans vitesse initiale, de la position x 0 = +
2,0 cm, et xM > 0. Déterminer numériquement xM et .
5. Calculer la période propre T0 = 2 m du mouvement.
k
II. On suppose maintenant que les frottements ne sont plus négligeables et peuvent être modélisés par une force dont
la valeur est proportionnelle à celle de la vitesse et dont le sens est opposé à celui du mouvement : f   .v ( > 0).
Un dispositif d'acquisition de données permet de connaître à chaque instant la position du mobile (figure 2 ci - dessous).
Un logiciel de traitement fournit les courbes de variation, en fonction du temps, de l'énergie mécanique (Em), de l'énergie
cinétique (Ec) et de l'énergie potentielle élastique (Ep) du système solide-ressort (figure 3 ci - dessous).
1. Que représente la grandeur μ, donner son unité dans le SI ? Établir l’équation différentielle du mouvement de
l’ensemble masse ressort.
2. Montrer en utilisant la dérivée de l’énergie mécanique par rapport au temps que la variation d’énergie mécanique
correspond au travail des forces de frottements.
3. À l'aide de la figure 2, déterminer la pseudo-période T du mouvement. Comparer sa valeur à celle de la période
propre calculée au I.5.
4. Sur la la figure 2, tracer l’allure des courbes x = f(t) et donner le nom des régimes obtenus pour trois valeurs de μ
respectivement petit, grand et très grand.
5. Identifier par leur lettre (A ou B) les courbes Ec(t) et Ep(t) de la figure 3 en justifiant les réponses.
6. Pourquoi l'énergie mécanique du système diminue-t-elle au cours du temps ?
7. Sur les figures 2 et 3 ci- dessous sont repérés deux instants particuliers notés t1 et t2.
En utilisant la figure 2 et en justifiant la réponse, indiquer auquel de ces instants la valeur de la vitesse du mobile est :
a) maximale ; b) nulle.
8. Que peut-on en conclure quant à la valeur de la force de frottement à chacun de ces instants ?
9. Justifier alors la forme « en escalier » de la courbe Em(t) de la figure 3.

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