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Lycée Aboulkacem zayani Série n 13 : Matière : physique chimie

Année scolaire : 2021/2022 Systèmes oscillants Niveau : 2éme Bac Pro


Aspect énergétiques Préparé par : Pr. droussi

Pour tous les exercices on prend l'intensité de la pesanteur g =9,8 m.s-2


Exercice 1 : Etude énergétique d’un oscillateur mécanique (solide-ressort)
Un système oscillant est constitué d’un solide (S), de centre d’inertie G et de masse m, et d’un ressort horizontal, à
spires non jointives, de masse négligeable et de raideur K=20 N.m-1.
Le solide (S) est accroché à l’une des deux extrémités du ressort, l’autre
extrémité est fixée à un support immobile.
On écarte le solide (S) de sa position d’équilibre d’une distance Xm puis on
le lâche sans vitesse initiale. Le solide (S) oscille sans frottements sur un plan
horizontal. (Figure1)
On étudie le mouvement du centre d’inertie G dans un repère (O , ⃗i ) lié à un référentiel terrestre considéré comme
galiléen. L’origine O de l’axe coïncide avec la position de G lorsque le solide (S) est à l’équilibre.
On repère, dans le repère (O , ⃗i ), la position de G à un instant t par l’abscisse x
On choisit le plan horizontal passant par G comme référence de l’énergie potentielle de pesanteur et l’état où G est
à la position d’équilibre (x=0) comme référence de l’énergie potentielle élastique.
L’équation horaire du mouvement de G s’écrit sous forme :

x (t)= X m . cos(¿ .t +φ)¿.
T0
La courbe de la figure 2 représente le diagramme des espaces x(t).
1. Déterminer les valeurs de Xm , T0 et de φ.
2. Déterminer la valeur de l’énergie mécanique Em de l’oscillateur
étudié.
3. Trouver la valeur de l’énergie cinétique EC1 de l’oscillateur
mécanique à l’instant t1=0,3 s.
4. Calculer le travail de la force de rappel lorsque le centre d’inertie G se déplace de la position A
W A → B (⃗
F)

Xm
d’abscisse xA à la position B d’abscisse x B = .
2
Exercice 2 :
On considère un oscillateur horizontal, constitué d’un solide (S), de centre d’inertie G et de masse m fixé à
l’extrémité d’un ressort horizontal à spires non jointives de masse négligeable et de raideur K=N.m-1 . L’autre
extrémité est attachée à un support immobile. Le solide (S) oscille sans frottements sur un plan horizontal.
On étudie le mouvement du centre d’inertie G dans un repère (O , ⃗i ) lié
à un référentiel terrestre considéré comme galiléen.
La position de G, lorsque le solide (S) est à l’équilibre, coïncide avec
l’origine O de l’axe (O , ⃗i ).
On écarte le solide (S) de sa position d’équilibre, dans le sens positif, d’une distance X0 puis on le lâche sans
vitesse initiale. à un instant considéré comme origine des temps.
On repère la position de G à un instant t par l’abscisse x dans le repère (O , ⃗i ) (figure 4).
On choisit la position de G0 à l’état d’équilibre (x=0) comme référence de l’énergie potentielle élastique et le plan
horizontal passant par G comme état de référence de l’énergie potentielle de pesanteur.
On choisit la position de G à l’état d’équilibre (x=0)
comme référence de l’énergie potentielle élastique.
On obtient à l’aide d’un matériel informatique
convenable, les deux courbes représentatives des
variations de l’énergie cinétique EC et de l’énergie
potentielle d’élasticité Epe du système oscillant en
fonction du temps (figure 5).
1. Laquelle des deux courbes (a) et (b) représente les
variations de l’énergie cinétique EC ? Justifier.
2. Donner la valeur de l’énergie mécanique du système oscillant.
3. En déduire la valeur de la distance X0
Déterminer à l’aide de la variation de l’énergie potentielle d’élasticité de l’oscillateur, le travail W A →O ( ⃗
F ) de la force
de rappel appliquée par le ressort au cours de déplacement de G de la position A d’abscisse x A= X 0 et la position O.
Exercice 3
Partie II- Etude énergétique d’un oscillateur mécanique (solide-ressort)
On modélise une partie d’une machine mécanique par un oscillateur horizontal, constitué d’un solide (S), de centre
d’inertie G et de masse m fixé à l’extrémité d’un ressort horizontal à
spires non jointives de masse négligeable et de raideur K =35N.m-1.
L’autre extrémité est attachée à un support immobile. On écarte le solide
(S) de sa position d’équilibre d’une distance Xm puis on le lâche sans
vitesse initiale.
Le solide (S) oscille sans frottements sur un plan horizontal.
On étudie le mouvement du centre d’inertie G dans un repère (O , ⃗i ) lié à un référentiel terrestre considéré comme
galiléen.
La position de G, lorsque le solide (S) est à l’équilibre, coïncide avec
l’origine O de l’axe (O , ⃗i ).
On repère la position de G à un instant t par l’abscisse x dans le repère
(O , ⃗i ) (figure3). On choisit la position de G à l’état d’équilibre (x=0)
comme référence de l’énergie potentielle élastique.

L’équation horaire du mouvement de G s’écrit sous la forme : x (t)= X m . cos(¿ .t +φ)¿
T0
La courbe de la figure 4 représente les variations de l’abscisse x en fonction du temps.
1. Déterminer les valeurs de Xm , T0 et φ.
2. Trouver la valeur de l’énergie potentielle élastique Epe1 du système mécanique à la date t1=0,5 s .
3. Calculer le travail W A → B ( ⃗
F ) de la force de rappel, lorsque le centre d’inertie G se déplace de la position A
d’abscisse xA=X m à la position B d’abscisse xB=-X m
Exercice 4 : Etude d’oscillateur horizontal
On étudie dans cette partie, les oscillations d’un système mécanique (solide- ressort) dans une situation où les
frottements fluides ne sont pas négligeables.
On considère un solide (S) de centre d’inertie G et de masse m fixé à
l’extrémité d’un ressort horizontal à spires non jointives de masse
négligeable et de raideur K=20 N.m-1. L’autre extrémité est attachée à un
support immobile. On fixe à l’aide d’une tige, une plaque qu’on
immerge partiellement dans un liquide visqueux, comme indiqué sur la
figure 2.
 On néglige les masses de la tige et de la plaque devant la masse du
solide (S) ;
 On repère la position de G à un instant t par l’abscisse x dans le repère (O,x) ;
 On étudie le mouvement du centre d’inertie G dans un repère (O , ⃗i ) lié à un référentiel terrestre considéré comme
galiléen.
 La position de G0 de G à l’équilibre, coïncide avec l’origine O de l’axe (Ox) ;
On choisit la position de G0 à l’état d’équilibre (x=0) comme référence de l’énergie potentielle élastique et le plan
horizontal passant par G comme état de référence de l’énergie
potentielle de pesanteur.
 Le ressort est non déformé à l’équilibre.
On écarte le solide (S) de sa position d’équilibre, d’un
distance d puis on le lâche sans vitesse initiale.
Une carte d’acquisition permet de tracer les variations de
l’abscisse de G en fonction du temps (figure 3).
1. Quel régime d'oscillations mis en évidence par la courbe
de la figure 3 ?
2. En calculant la variation de l’énergie potentielle d’élasticité de l’oscillateur entre les instants t0=0 et t1=1,2 s.
trouver le travail W ( ⃗
F ) de la force de rappel appliquée par le ressort entre ces deux instants ?
3. Déterminer la variation de l’énergie mécanique Δ E m du système entre les instants t0=0 et t1=1,2 s. Donner une
explication du résultat obtenu.
Exercice 5: Etude énergétique d'un pendule simple
Une petite fille joue sur une balançoire attachée à un support fixe.
On modélise le système mécanique (fille - balançoire) par un pendule simple constitué d'un fil inextensible de
longueur L et de masse négligeable, et d'un solide (S) de masse m et de dimensions négligeables devant la longueur
L. On rappelle qu'un pendule simple est un cas particulier du pendule pesant.
Le pendule se trouve au repos à sa position d'équilibre stable. A la date t = 0, On
lance le pendule avec une vitesse initiale dans le sens positif de telle façon qu'il
acquiert une énergie cinétique EC0 = 13,33 J ; le pendule effectue alors un
mouvement oscillatoire sinusoïdal d'élongation maximale θmax=0,20 rad.
La position du pendule à un instant t est repérée par l'abscisse angulaire . (Voir
figure 2). Le plan horizontal passant par la position d'équilibre stable (θ=0) est pris
comme origine de l'énergie potentielle de pesanteur (Epp=0).
L'étude se limite au cas de faibles oscillations et se fait dans un référentiel
galiléen lié à la terre.
On néglige tout frottement.
Données :
 Longueur du pendule simple : L=2 m ;
 L'intensité de pesanteur : g=9,8 m.s-2 ;
2
θ
 Dans le cas de faibles oscillations : cos θ=1− , avec θ en radian ;
2
 On rappelle la relation trigonométrique : cos 2 θ+ sin2 θ=1.

1.
L
Par analyse dimensionnelle, montrer que l'expression T 0=2 π .

g √
est homogène.

2. L'équation horaire du mouvement de ce pendule est : θ(t)=θm . cos (¿ . t+ φ)¿ , déterminer, dans le système
T0
international des unités, les valeurs de T0 et de φ .
3. Montrer que l'expression de l'énergie potentielle de pesanteur du pendule est de la forme :
1 2
.
E PP (t)= . m . g . L .θ 2 cos ¿ ¿ ¿
2

4. Montrer que l'expression de l'énergie mécanique du pendule est de la forme : 1 .


Em = . m. g . L .θ 2 max
2
5. En exploitant la conservation de l'énergie mécanique, calculer la masse m du solide (S).
Exercice 6: Etude énergétique d’un pendule de torsion
Historiquement, Cavendish a utilisé le pendule de torsion pour déterminer la valeur
de G, la constante d’attraction universelle. Ce type de pendule est utilisé parfois, pour
déterminer la constante de torsion des matériaux solides et déformables.
On se propose de déterminer la valeur de la constante de torsion d’un fil en acier
ainsi que le moment d’inertie d’une tige en exploitant les diagrammes d’énergie.
Un pendule de torsion est constitué d’un fil en acier vertical, de constante de torsion
C, et d’une tige AB homogène de moment d’inertie JΔ par rapport à un axe vertical (Δ)
confondu avec le fil et passant par le centre d’inertie G de la tige.
On écarte la tige horizontalement, dans le sens positif, d’un angle θm =0,8 rad par rapport à sa position d’équilibre
et on la lâche sans vitesse initiale à un instant t=0. On repère la position de la tige à chaque instant par l’abscisse
angulaire θ par rapport à la position d’équilibre. (Voir figure ci-contre)
On étudie le mouvement du pendule dans un référentiel terrestre considéré galiléen.
On considère la position d’équilibre du pendule comme référence de l’énergie potentielle de torsion et le plan
horizontal passant par G comme référence de l’énergie potentielle de
pesanteur.
On néglige tout frottement.
La courbe de la figure ci-contre, représente les variations de l’énergie
cinétique EC du pendule en fonction de l’angle θ.
1. Ecrire l’expression de l’énergie mécanique du pendule en fonction de
C, JΔ, θ et la vitesse angulaire θ̇ .
2. Déterminer la valeur de la constante de torsion C du fil en acier.
3. Sachant que la vitesse angulaire maximale est θ̇=2 ,31 rad . s−1,
Trouver la valeur de JΔ
Exercice 6:
Le gravimètre est un appareil qui permet de déterminer, avec une grande précision, la valeur de g ; valeur
d’intensité du champ de pesanteur en un lieu donné.
Les domaines d’utilisation des gravimètres sont nombreux : la géologie, l’océanographie, la sismologie, l’étude
spatiale, la prospection minière…etc.
On modélise un type de gravimètres par un système mécanique oscillant constitué de :
 une tige AB, de masse négligeable et de longueur L, pouvant tourner dans un plan vertical autour d’un axe
fixe (Δ) horizontal passant par l’extrémité A ;
 un corps solide (S), de masse m et de dimensions négligeables, fixé à l’extrémité B de la tige ;
 un ressort spiral, de constante de torsion C, qui exerce sur la tige AB un couple de rappel de moment
M C =−C .θ ; où θ désigne l'angle que fait AB avec la verticale ascendante Ay.
(figure1).
On étudie le mouvement de ce système mécanique dans un repère orthonormé
( A , i⃗ , ⃗j) lié à un référentiel terrestre considéré comme galiléen.
Données :
 Masse du solide (S) : m=50 g g
 Longueur de la tige : L=0,7 m ;
 Constante de torsion du ressort spiral : C=1,31 N.m.rad-1;
 Expression du moment d’inertie du système par rapport à l’axe (Δ) : JΔ = m.L2 ;
2
θ
 Pour les angles faibles : sin θ=θet cos θ ≈ 1− avec θ en radian.
2
On écarte le système mécanique de sa position d’équilibre vertical d’un angle petit θ max dans le sens positif puis on
le lâche sans vitesse initiale à un instant t=0.
Le système est repéré, à chaque instant t, par son abscisse angulaire θ .
On néglige tous les frottements.
1. Etude dynamique
1.1. En appliquant la relation fondamentale de la dynamique dans le cas de la rotation autour d’un axe fixe,
montrer que l’équation différentielle du mouvement du système étudié s’écrit, pour les faibles oscillations, sous la

forme : θ̈+ ( C
m. L L
2
g
)
− . θ=0 .

C g
1.2. En utilisant les équations aux dimensions, déterminer la dimension de l’expression − .
m. L L
2

1.3. Pour que la solution de l’équation différentielle



précédente soit sous la forme : θ(t)=θm . cos (¿ . t+ φ)¿ , il
T0
faut que la constante de torsion C soit supérieure à une valeur
minimale Cmin . Trouver l’expression de Cmin en fonction de L ,
m et g .
1.4. La courbe de la figure 2 représente l’évolution de
l’abscisse angulaire θ(t) dans le cas où C > Cmin .
1.4.1. Déterminer la période T, l’amplitude θmax et la phase à
l’origine φ.
1.4.2. Trouver l’expression de l’intensité de pesanteur g en fonction de L , m, C et T . Calculer sa valeur. (on prend
π=3,14 ).
2. Etude énergétique
Un système d’acquisition informatisé a permis de tracer la courbe de la
figure3, qui représente les variations de l’énergie cinétique EC du
système étudié en fonction de l’abscisse angulaire θ dans le cas de
faibles amplitudes.
On choisit le niveau horizontal passant par B0 comme état de référence pour l’énergie potentielle de pesanteur (
E pp=0), et on choisit l’énergie potentielle de torsion nulle ( E pt =0) pour θ=0.
En exploitant la courbe de la figure3, déterminer :
2.1. La valeur de l’énergie mécanique m E du système étudié.
2.2. La valeur de l’énergie potentielle Ep du système à la position θ1=0 ,10 rad .
2.3. La valeur absolue de la vitesse angulaire θ̇ du système à l’instant de son passage par la Position θ=0.
Exercice 6: Etude énergétique d’un pendule pesant N2014
L’objectif de cette partie est la détermination de la position du centre d’inertie G d’un système oscillant et son
moment d’inertie J Δ à l’aide d’une étude énergétique et dynamique.
Un pendule pesant de centre d’inertie G, est constitué d’une barre AB de masse m1=100 g
et d’un corps (C) de masse m2=300 g fixé à l’extrémité B de la barre.
Le pendule pesant peut tourner autour d’un axe fixe horizontal ( Δ ) passant par l’extrémité A
fig2. Le moment d’inertie du pendule par rapport à l’axe ( Δ ) est J Δ .
AG=d est la distance entre le centre d’inertie et l’axe de rotation.
On écarte le pendule de sa position d’équilibre stable d’un angle θm petit et on le libère sans
vitesse initiale à un instant considéré comme origine des temps t=0 s , le pendule effectue
alors un mouvement oscillatoire autour de sa position d’équilibre.
On considère que tous les frottements sont négligeables et on choisit le plan Horizontal passant par le point G0 ,
position de G à l’équilibre stable, comme état de référence de l’énergie potentielle de pesanteur ( E pp=0 ) . On repère
à chaque instant la position du pendule pesant par son abscisse angulaire θ formé par la barre et la ligne verticale

passant par le point A, on note la vitesse angulaire du pendule pesant à un instant t .
dt
La figure 3 représente la courbe de l’évolution de l’énergie cinétique Ec du pendule pesant en fonction du carré de
l’abscisse angulaire EC =f (θ ¿¿ 2)¿ .
2
θ
On prend : cos (θ )=1− avec θ en radian.
2
L’intensité de la pesanteur est g=9 , 8 m. s−2.
1. Détermination de la position du centre d’inertie G du système :
1.1. Soit Em l’énergie mécanique du pendule pesant dans le cas de
petites oscillations ;
Em (m ¿ ¿ 1+m2) g . d
Montrer que 2 = ¿.
θm 2
1.2. A l’aide du graphe de la figure 3, déduire la valeur de d.
2. Détermination du moment d’inertie J Δ
2.1. Trouver en appliquant la relation fondamentale de la dynamique, l’équation différentielle du mouvement du
pendule pesant.
2.2. Trouver l’expression de la fréquence propre N 0 de ce pendule en fonction de J Δ , m1 , g , m2 et d pour que la
solution de l’équation différentielle s’écrit sous la forme θ(t)=θm cos ( 2 π N 0 t+φ )
Sachant que la valeur de la fréquence propre est N 0=1 Hz . Calculer J Δ .
Exercice 1 : R2017
On étudie dans cette partie le mouvement d’un oscillateur mécanique élastique dans deux situations :
 l’oscillateur est horizontal,
 l’oscillateur est vertical.
L’oscillateur mécanique étudié est modélisé par un système (solide-ressort) constitué d’un solide (S) de masse m
et d’un ressort à spires non jointives, de masse négligeable et de
raideur K.
On note T 0 la période propre de cet oscillateur.
On étudie le mouvement du centre d’inertie G du solide (S) dans
un repère lié à un référentiel terrestre considéré galiléen.
On néglige les frottements et on prend π 2=10 .
1. Etude de l’oscillateur mécanique horizontal :
Le ressort est horizontal, une de ses extrémités est fixe.
On accroche à son autre extrémité le solide (S).
Ce solide peut glisser sur le plan horizontal.
On repère la position de G à un instant t par l’abscisse x sur l’axe (O , ⃗i )
.A l'équilibre, le centre d’inertie G du solide coïncide avec l'origine O du
repère (figure 1).
On écarte (S) de sa position d’équilibre et on le lâche sans vitesse initiale à un instant choisi comme origine des dates
(t=0).
La courbe de la figure 2 représente l’évolution au cours du temps de l’accélération a x du centre d’inertie G.
1.1. Etablir, en appliquant la deuxième loi de Newton, l’équation différentielle vérifiée par l’abscisse x(t).

1.2. La solution de l’équation différentielle s’écrit sous la forme : x (t)=x m cos ( 2Tπ t +φ),Déterminer la valeur de
0
x m et celle de φ .
2. Etude de l’oscillateur mécanique vertical :
On fixe maintenant le ressort étudié comme l'indique la figure 3 ; l’une des deux
extrémités du ressort est liée au solide (S) et l’autre est fixée à un support.
On repère la position de G à un instant t par la côte z sur l’axe (O , ⃗k ) A
l'équilibre, le centre d’inertie G du solide coïncide avec l'origine O du repère
R(O , ⃗k )(figure 3).
On écarte, verticalement vers le bas, le corps (S) de sa position d’équilibre stable
puis on le libère sans vitesse initiale à un instant choisi comme origine des dates
(t=0) . L’oscillateur effectue alors un mouvement oscillatoire selon l’axe (Oz) .
On choisit comme référence (E pp =0) de l’énergie potentielle de pesanteur E pp le
plan horizontal auquel appartient le point O et comme référence
(E pe =0) de l’énergie potentielle élastique E pe l’état où le ressort n’est
pas déformé.
1.3. Déterminer, à l’équilibre, l’expression de l’allongement
Δ l 0 =l−l 0 du ressort en fonction de m, K et de l’intensité de la
pesanteur g, avec l la longueur du ressort à l’équilibre et l 0sa
longueur à vide.
1.4. Montrer qu’à un instant t, l’expression de l’énergie potentielle totale E p de l’oscillateur s’écrit sous la forme :
2
E p =Az +B où A et B sont deux constantes.
1.5. La courbe de la figure 4 représente les variations de l’énergie potentielle totale en fonction de la côte z.
1.5.1. Trouver la valeur de Δ l 0 et celle de K.
1.5.2. Trouver, en se basant sur la variation de l’énergie potentielle totale E p , le travail de la force de rappel
appliquée par le ressort sur le corps (S) lorsque G se déplace de la position de côte z 1=0 à la position de côte
z 2=1 , 4 cm .
Exercice 2 : N2018 : du mouvement d’un pendule élastique
Le pendule élastique étudié est constitué d’un solide (S), de masse m et de centre d’inertie G , attaché à l’extrémité
d’un ressort à spires non jointives, de masse négligeable, de longueur à vide l 0, et de raideur K. L’autre extrémité du
ressort est fixée à un support fixe au point P.
Le solide (S) peut glisser sans frottement sur une tige (T ) inclinée
d’un angle par rapport à la verticale et solidaire au point P (figure 2).
On étudie le mouvement du centre d’inertie G dans le repère
orthonormé R(O , i⃗ , ⃗j) lié à un référentiel terrestre considéré comme
galiléen. On repère la position de G à un instant t par l’abscisse x sur
l’axe (O , ⃗i ) .
A l’équilibre, G est confondu avec l’origine O du repère (x G=0)
(figure2).
On prendra : π 2=10 .
1. Exprimer l e , la longueur du ressort à l’équilibre, en fonction de
l 0 , m, K , α et g l’intensité de la pesanteur.
2. On déplace (S) de sa position d’équilibre d’une distance x m , dans le
sens positif, et on le lâche à l’instant de date t=0 sans vitesse initiale. La
courbe de la figure 3 représente la variation de l’accélération a x du centre d’inertie G en fonction de l’abscisse x avec.
2.1. Etablir, en appliquant la deuxième loi de Newton, l’équation
différentielle vérifiée par l’abscisse x(t).
2.2. La solution de l’équation différentielle s’écrit sous la forme :
x (t)=x m cos ( 2π
T0 )
t +φ ,Trouver l’expression numérique de x(t).

3. On choisit comme référence de l’énergie potentielle de pesanteur


E pp ( O )=0 le plan horizontal auquel appartient G à l’équilibre et comme
référence de l’énergie potentielle élastique E pe ( O ) =0l’état où le ressort est
allongé à l’équilibre.
3.1. Trouver, à un instant t, l’expression de l’énergie potentielle
E P=E pp+ E pe de l’oscillateur en fonction de x et de K.
3.2. La courbe de la figure 4 représente les variations de l’énergie cinétique de l’oscillateur en fonction de x .
En se basant sur la conservation de l’énergie mécanique, déterminer la valeur de la raideur K . Déduire la valeur de la
masse m.
Exercice 3 : N2017 : Etude du mouvement d’un pendule pesant
Cette partie vise la détermination de l’intensité de la pesanteur, en un lieu donné, ainsi que quelques grandeurs qui
sont liées au mouvement d’un pendule pesant.
Un pendule pesant est constitué d’une tige homogène OA de masse m , de centre
d’inertie G et de longueur L pouvant effectuer un mouvement de rotation dans un plan
vertical autour d’un axe horizontal (Δ) passant par son extrémité O (figure 1). Soit J Δ le
moment d’inertie du pendule par rapport à l’axe (Δ).
On étudie le mouvement du pendule dans un repère lié à un référentiel terrestre
supposé galiléen.
On écarte la tige OA de sa position d’équilibre stable d’un petit angle θ0 , dans le sens
positif, puis on la lance avec une vitesse angulaire initiale à l’instant de date t=0 .
On repère la position du pendule à un instant de date t par l’abscisse angulaire. Le
centre G est confondu avec G0 quand le pendule passe par sa position d’équilibre stable
(figure 1).
On néglige tous les frottements et on choisit le plan horizontal passant par G0 comme état de référence de
l’énergie potentielle de pesanteur (E PP=0) .
Données :
 La masse de la tige : m=100 g ;
 La longueur de la tige : L=0 ,53 m ;
 L’expression du moment d’inertie de la tige par rapport à l’axe
1 2
(Δ ) : J Δ= m L ;
3
2
θ
 Pour les petits angles : cos θ ≈ 1−¿ ¿ où θ est exprimé en radian
2
;
 On prendra : π 2=10 .
1. Trouver l’expression de l’énergie potentielle de pesanteur du pendule pesant à un instant t, dans le cas des
oscillations de faible amplitude, en fonction de θ , L, m et g intensité de la pesanteur.
2. Par une étude énergétique, montrer que l’équation différentielle du mouvement s’écrit :
2
d θ 3g
2
+ θ=0
d t 2L

3. La solution de l’équation différentielle s’écrit sous la forme : θ(t)=θm cos (



T0 )
t +φ , Où T 0 est la période

propre du pendule. La courbe de la figure 2 représente l’évolution de l’énergie cinétique du pendule étudié au cours
du temps.
3.1. Déterminer la valeur de l’intensité de pesanteur g.
3.2. Trouver la valeur de l’amplitude θm du mouvement.
3.3. Déterminer la valeur de φ .
Exercice 4 : R2016 / Etude du mouvement d’un pendule élastique
Un oscillateur mécanique vertical est constitué d’un corps solide S de masse m=200 g et d’un ressort à spires non
jointives de masse négligeable et de raideur K.
L’une des extrémités du ressort est fixée à un support fixe et l’autre extrémité est
liée au solide S (figure2).
On se propose d’étudier le mouvement du centre d’inertie G du solide S dans
un repère R(O , ⃗k ) lié à un référentiel terrestre supposé galiléen. On repère la
position de G à un instant t par la côte z sur l’axe (O , ⃗k ). A l’équilibre, G est
confondu avec l’origine O du repère R(O , k⃗ ).
On prendra : π 2=10 .
1. Frottements négligeables
On écarte verticalement le solide S de sa position
d’équilibre et on l’envoie à l’instant de date t=0 , avec une
V 0=V 0 z ⃗k .
vitesse initiale ⃗
La courbe de la figure 3 représente l’évolution de la côte
z (t) du centre d’inertie G .
1.1. Déterminer, à l’équilibre, l’allongement Δ l 0
du ressort en fonction de m , K et de l’intensité de la
pesanteur g .
1.2. Etablir l’équation différentielle vérifiée par la côte z du centre d’inertie G .

1.3. La solution de cette équation différentielle s’écrit : z (t)= zm cos( 2π


T0 )
t +φ , Avec T 0 la période propre

de l’oscillateur, Déterminer la valeur de K et celle de V 0 z .


2. Frottements non négligeables
On réalise deux expériences en plongeant l’oscillateur dans deux liquides différents. Dans chaque expérience, on
écarte verticalement le solide S de sa position d’équilibre d’une distance z 0
et on l’abandonne sans vitesse initiale à l’instant t=0 , le solide S oscille
alors à l’intérieur du liquide.
Les courbes (1) et (2) de la figure 4 représentent l’évolution de la côte z
du centre d’inertie G au cours du temps dans chaque liquide.
1.1. Associer à chaque courbe le régime d’amortissement correspondant.
1.2. On choisit le plan horizontal auquel appartient le point O, origine du
repère R(O , ⃗k ) , comme état de référence de l’énergie potentielle de
pesanteur E pp (E pp=0) et l’état où le ressort est non déformé comme état de
référence de l’énergie potentielle élastique E pe (E pe =0) .
Pour les oscillations correspondant à la courbe (1) :
1.2.1. Trouver, à un instant de date t , l’expression de l’énergie potentielle : E P=E pp+ E pe en fonction de K,
z et Δ l ' 0 l’allongement du ressort à l’équilibre dans le liquide.
1.2.2. Calculer la variation de l’énergie mécanique de l’oscillateur entre les instants t 1=0 et t 2=0 , 4 s .
Exercice 5 : N2016 / Etude du mouvement d’un pendule de torsion
On dispose d’un pendule de torsion constitué d’un fil métallique, de constante de
torsion C et d’une tige MN homogène fixée en son centre d’inertie G à l’une des
extrémités du fil. L’autre extrémité du fil est fixée en un point P d’un support
(figure 4).
La tige peut effectuer un mouvement de rotation sans frottement autour de l’axe
confondu avec le fil métallique. Le moment d’inertie de la tige MN par rapport à cet
axe est J=4.10 kg . m .
On étudie le mouvement du pendule dans un repère lié à un référentiel
terrestre supposé galiléen. On repère la position de la tige MN à chaque instant t par
son abscisse angulaire par rapport à sa position d’équilibre stable (figure 4).
On choisit la position d’équilibre stable comme référence de l’énergie potentielle de torsion (E pt =0) et le plan
horizontal passant par G comme référence de l’énergie potentielle de pesanteur (E pp =0).
 On prendra : π 2=10 .
π
 Le pendule effectue des oscillations d’amplitude θm = rad.
4
L’étude expérimentale a permis d’obtenir la courbe de la figure 5 représentant les variations de la vitesse angulaire
de l’oscillateur en fonction du temps.
1. En appliquant la relation fondamentale de la dynamique dans le
cas de la rotation, établir l’équation différentielle du mouvement du
pendule.
2. La solution de cette équation différentielle s’écrit sous la forme :
θ(t)=θm cos ( 2π
T0 )
t +φ la période propre du pendule.

2.1. Montrer que l’expression numérique de la vitesse angulaire,

(
exprimée en rad . s−1, s’écrit : θ̇(t)=4 sin 1 , 6 πt+ )

6
2.2. Déterminer la valeur de la constante de torsion C du fil.
Trouver la valeur de l’énergie mécanique de l’oscillateur et en déduire la valeur de son énergie potentielle à l’origine
des dates t=0.
Exercice 6 : R2018 / Etude du mouvement d’un pendule simple
On considère un métronome que l’on modélise par un pendule simple formé par une tige rigide de masse
négligeable et de longueur l=24 , 8 cm à laquelle est suspendue une petite bille de
masse m=20 g et de dimensions négligeables devant l .
Quand on écarte le pendule de sa position d’équilibre d’un angle θm , il oscille dans
un plan vertical entre les positions limites A et B autour d’un axe (Δ) horizontal
passant par O (figure 3). Le métronome émet un signal sonore lorsque la bille arrive
en A et il émet le même signal lors de son arrivée en B.
On repère la position du pendule par l’abscisse angulaire θ à un instant t.
Données :
 Accélération de la pesanteur : g=9 , 81m . s−2 ;
2
θ
 Pour les oscillations de faible amplitude, on prend: cos θ ≈ 1− ; θ(rad)
2
2
 Le moment d’inertie du pendule par rapport à l’axe de rotation (Δ) est : J Δ=ml
 Les frottements sont négligeables.
1. On écarte le pendule, de sa position d’équilibre stable, d’un angle petit θm =8 ° et on le libère de la position A
à l’instant t 0=0 sans vitesse initiale.
On choisit comme origine de l’énergie potentielle de pesanteur le plan horizontal passant par la position de la
bille au point S.
1.1. Trouver l’expression de l’énergie potentielle de pesanteur du pendule à un instant t en fonction de θ , l
, m et g.
1.2. Déterminer la valeur de l’énergie mécanique du pendule.
1.3. Par une étude énergétique, établir l’équation différentielle du mouvement vérifiée par l’abscisse
angulaire θ(t).
2. On note T 0 la période propre du pendule.
2.1. Donner l’expression de T 0 en fonction de g et l et vérifier en utilisant les équations aux dimensions
qu’elle est homogène à un temps.
2.2. Calculer la valeur de T 0 . Déduire le nombre de signaux sonores émis durant la durée
Δt =t−t 0 =10 ,25 s sachant que le premier signal sonore est émis à l’arrivée de la bille au point B pour la première
fois.
Montrer, en se basant sur la conservation de l’énergie mécanique, que la vitesse angulaire θ̇(t)à un instant t s’exprime

√ ( )
par la relation : θ̇ ( t )=± θ̇s 1−
θ 2
θm
avec θ̇ s la vitesse angulaire au point S.

2011
L’objectif de cet exercice est d’étudier un oscillateur formé d’un pendule pesant et d’un fil de torsion et comment
le transformer à un oscillateur de période indépendante de l’amplitude du mouvement.
On fixe au milieu d’un fil tendu horizontalement, de constante de torsion C , une tige de longueur
AB=2 l et de masse négligeable . A l’extrémité
inférieur A de la tige est fixée un corps ponctuel (S1 ) de
masse m1=m .
La tige porte sur sa partie supérieure en un point M situé
à une distance d du point O un solide ponctuel (S2 ) de
masse m2=2 m .La position de (S2 ) sur la tige peut être
réglée.
Lorsque le fil de torsion n’est pas tordu, la tige prend une
position verticale.
On désigne par J Δ le moment d’inertie du système
constitué par la tige AB et les solides ( S1 ) et (S2 ) par
rapport à l’axe de rotation Δ qui est confondu avec le fil de
torsion.
On écarte la tige AB de sa position d’équilibre verticale d’un angle θm dans le sens positif puis on la libère sans
vitesse initiale, elle effectue alors des oscillations dans un plan vertical.
On repère à chaque instant la position de la tige AB par l’angle θ qu’elle forme avec la verticale passant par O,
comme indique la figure (1).
On néglige tous les frottements.
L’expression de l’énergie potentielle de torsion dans le cas étudié est E pt =2 Cθ²+ cte.
On choisit comme état de référence de l’énergie potentielle de pesanteur le plan horizontal contenant
le point O, et comme état de référence pour l’énergie potentielle de torsion la position dans laquelle le fil n’est pas
tordu (θ=0).
1. Montrer que l’expression de l’énergie mécanique Em de l’oscillateur s’écrit sous la forme :
1
( ) l
Em = J Δ θ̇2 +2 mg d− cosθ +2 C θ2
2 2
2
π θ
2. On considère le cas de faibles oscillations dont 0<θ < et cos θ=1−
18 2
2.1. Etablir l’expression de l’équation différentielle vérifiée par l’angle θ .
2.2. Trouver l’expression littérale de la période propre T 0 de l’oscillateur pour que la solution de l’équation

différentielle soit : θ(t)=θm cos



T0 (
t +φ .
)
3. On règle la position de (S2 ) sur la tige à la distance d 0 du point O, puis on écarte de nouveau la tige de sa
position d’équilibre verticale d’un angle m et on la libère sans vitesse initiale.
Déterminer la distance d 0 en fonction de ℓ pour que le mouvement de l’oscillateur soit un mouvement de rotation
π
sinusoïdale, quel que soit la valeur de θm appartenant à l’intervalle ¿ 0 ; ¿ ;
2
Etude énergétique d’un pendule élastique
Le pendule élastique est un système mécanique effectuant un mouvement oscillatoire autour de sa position
d’équilibre stable.
Le but de cette partie est de déterminer quelques grandeurs liées à
cet oscillateur par une étude énergétique.
Le pendule élastique étudié est constitué d’un solide (S), de centre
d’inertie G et de masse m=100 g, attaché à l’extrémité d’un ressort à
spires non jointives, de masse négligeable et de raideur K. L’autre
extrémité du ressort est fixée à un support fixe.
Le solide (S) peut glisser sans frottement sur la ligne de plus
grande pente d’un plan incliné d’un angle α =30 ° par rapport au plan
horizontal (fig.1).
On étudie le mouvement du centre d’inertie G dans le repère orthonormé R(O , i⃗ , ⃗j) lié au référentiel terrestre
considéré comme galiléen. On repère la position de G à un instant t par l’abscisse x sur l’axe (O , ⃗i ) . A l’équilibre, G
est confondu avec l’origine O du repère (fig.1). On prendra π 2=10 .
1. Déterminer, à l’équilibre, l’expression de l’allongement Δ l 0
du ressort en fonction de K , m, α et de g l’intensité de la pesanteur.
2. On écarte (S) de sa position d’équilibre d’une distance X 0
dans le sens positif et on l’envoie à l’instant de date t=0 avec une
vitesse initiale V 0 telle que ⃗
V =−V 0 i⃗ .
2.1. On choisit comme référence de l’énergie potentielle
de pesanteur le plan horizontal auquel appartient G à l’équilibre : (
E pp ( O )=0 ) et comme référence de l’énergie potentielle élastique
l’état où e ressort est allongé à l’équilibre : E pe ( O ) =0 ¿. Trouver, à
un instant t, l’expression de l’énergie potentielle E p =E pp + E pe de
l’oscillateur en fonction de x et de K.
2.2. A partir de l’étude énergétique, établir l’équation différentielle régie par l’abscisse x.
2.3. La solution de l’équation différentielle s’écrit sous la forme : θ(t)=θm cos( 2π
T0 )
t +φ (T 0 étant la

période propre de l’oscillateur).


La courbe de la figure 2 représente l’évolution de l’énergie potentielle E p de l’oscillateur en fonction du temps.
2.3.1. Trouver la valeur de la raideur K, de l’amplitude X m et de la phase φ .
Par étude énergétique, trouver
L’expression de V 0 en fonction de K , m et X m
Etude énergétique d’un pendule pesant N2014
L’objectif de cette partie est la détermination de la position du centre d’inertie G d’un
système oscillant et son moment d’inertie J Δ à l’aide d’une étude énergétique et
dynamique.
Un pendule pesant de centre d’inertie G, est constitué d’une barre AB de masse
m1=100 g et d’un corps (C) de masse m2=300 g fixé à l’extrémité B de la barre.
Le pendule pesant peut tourner autour d’un axe fixe horizontal ( Δ ) passant par
l’extrémité A fig2. Le moment d’inertie du pendule par rapport à l’axe ( Δ ) est J Δ .
AG=d est la distance entre le centre d’inertie et l’axe de rotation.
On écarte le pendule de sa position d’équilibre stable d’un angle θm petit et on le libère sans
vitesse initiale à un instant considéré comme origine des temps t=0 s , le pendule
effectue alors un mouvement oscillatoire autour de sa position d’équilibre.
On considère que tous les frottements sont négligeables et on
choisit le plan Horizontal passant par le point G0 , position de
G à l’équilibre stable, comme état de référence de l’énergie
potentielle de pesanteur ( E pp=0 ) . On repère à chaque instant
la position du pendule pesant par son abscisse angulaire θ
formé par la barre et la ligne verticale passant par le point A,

on note la vitesse angulaire du pendule pesant à un instant
dt
t.
La figure 3 représente la courbe de l’évolution de l’énergie
cinétique Ec du pendule pesant en fonction du carré de
l’abscisse angulaire θ2 .
2
θ
On prend : cos (θ )=1− avec θ en radian.
2
L’intensité de la pesanteur est g=9 , 8 m. s−2.
2. Détermination de la position du centre d’inertie G du système :
2.3. Soit Em l’énergie mécanique du pendule pesant dans le cas de petites oscillations ;
Em (m ¿ ¿ 1+m2) g . d
Montrer que 2 = ¿.
θm 2
2.4. A l’aide du graphe de la figure 3, déduire la valeur de d.
3. Détermination du moment d’inertie J Δ
3.1. Trouver en appliquant la relation fondamentale de la dynamique, l’équation différentielle du mouvement du
pendule pesant.
3.2. Trouver l’expression de la fréquence propre N 0 de ce pendule en fonction de J Δ , m1 , g , m2 et d pour que la
solution de l’équation différentielle s’écrit sous la forme θ(t)=θm cos ( 2 π N 0 t+φ )
Sachant que la valeur de la fréquence propre est N 0=1 Hz . Calculer J Δ .
Etude du mouvement d’un oscillateur : le gravimètre N2019
Un gravimètre est un instrument qui permet de mesurer l’intensité de la pesanteur g avec une bonne précision.
On modélise un gravimètre par un oscillateur constitué par :
 une tige OA de centre d’inertie G , de masse m et de moment d’inertie J Δ par rapport à l’axe de rotation (Δ )
horizontal passant par le point O. La tige est susceptible de tourner autour de l’axe (Δ ) dans le plan vertical (Oxy) et
son centre d’inertie G se trouve à la distance OG=l de l’axe (Δ ) (figure 1).
 un ressort spiral tend à ramener la tige en position verticale en exerçant sur celle-ci
un couple de moment Δ M =−C . θ par rapport à l’axe de rotation(Δ ) où C est une
θ
constante positive et l’angle de rotation exprimé en radian.
Données :
 m=0 ,1 kg ; l=58 , 4 cm ;
−2 2
 J Δ=2 ,5.1 0 kg .m ; C=1 , 4 N . m. ra d −1
2
θ
 Pour les petits angles :cos θ ≈ 1- et sin θ ≃ θ où θ(rad)
2
 On prend : π 2=10 . On néglige les frottements.
On repère la position de la tige OA à chaque instantt par son abscisse angulaire θ par rapport à sa position
d’équilibre stable.
On écarte la tige de sa position d’équilibre verticale d’un angle θm petit dans le sens positif et on la lâche sans
vitesse initiale à l’instant de date t=0 .
On étudie le mouvement de l’oscillateur dans un repère lié à un référentiel terrestre supposé galiléen.
1. Etablir, en appliquant la relation fondamentale de la dynamique dans le cas de la rotation, l’équation
différentielle vérifiée par l’abscisse angulaire θ dans le cas de faibles amplitudes.
2. On choisit la position oùθ=0 comme état de référence de l’énergie potentielle de torsion(E pt =0) et le
plan horizontal passant par O comme état de référence de
l’énergie potentielle de pesanteur (E pp =0).
3.1. Montrer que l’expression de l’énergie potentielle totale
de l’oscillateur : E p =E pp + E pt à un instant t est :
1 2
E p = ( C−mgl ) θ +mg l .
2
3.2. Par une étude énergétique, établir de nouveau
l’équation différentielle du mouvement dans le cas de faibles
amplitudes
3.3. Dans le cas où C> mgl ,la solution de l’équation

différentielle s’écrit sous la forme : θ(t)=θm cos( 2π


T0)t +φ .

3.3.1. Trouver l’expression de la période propre T 0 en fonction de C, m,l , J Δ et g.


3.3.2. Calculer g sachant que T 0=1 ,1 s .
3.4. La courbe de la figure 2 représente les variations de l’énergie potentielle totale E p en fonction de θ .
3.4.1. Déterminer graphiquement la valeur de l’énergie mécanique.
.
Trouver la valeur absolue de la vitesse angulaire θ pour θ=0,125 rad .

R2019
On modélise un jouet par un système mécanique constitué d’un :
 ressort (r) à spires non jointives, de masse négligeable, de raideur K=50N.k g−1,
 corps solide (S) de masse m=50 g et de centre d’inertie G .
Données : Intensité de la pesanteur : g=10 m. s−2 ; α =3 00 .
On étudie le mouvement du corps (S) dans deux situations :
 Situation A : Mouvement oscillatoire du corps (S).
On attache à l’une des extrémités du ressort (r) le solide (S) et on fixe l’autre extrémité à un support fixe.
Le solide (S) peut glisser sans frottement sur la ligne de plus grande pente d’un plan incliné d’un angle α par
rapport au plan horizontal (figure1).
On étudie le mouvement du centre d’inertie G dans le repère orthonormé R(O , i⃗ , ⃗j) lié à un référentiel terrestre
considéré comme galiléen. On repère la position de G à un instant t par
l’abscisse x sur l’axe(O , ⃗i ).
A l’équilibre,G est confondu avec l’origineO du repère (figure1).
1. Montrer que l’expression de l’allongement Δ l 0 du ressort à l’équilibre
−mgsin α
s’écrit Δ l 0 = .
K
2. On écarte(S) de sa position d’équilibre d’une distanced=2 cm dans le
sens positif et on le lâche à l’instant de date t=0 sans vitesse initiale. On
choisit comme référence de l’énergie potentielle de pesanteur (E pp =0) le
plan horizontal auquel appartientG à l’équilibre et comme référence de
l’énergie potentielle élastique(E pe =0) l’état où le ressort est non déformé.
2.1. Montrer que l’expression de l’énergie potentielle totale de l’oscillateur à un instant t s’écrit :
1
E p =E pp + E pe = K ¿.
2
2.2. Par étude énergétique, établir l’équation différentielle régie par l’abscisse x (t )
2.3. Sachant que la solution de l’équation différentielle s’écrit sous la forme : x (t)= X m . cos ( 2π
T0
t+ φ )
avec T 0 la période propre de l’oscillateur, trouver V 0 la valeur de la vitesse de G, à son passage par la position
d’équilibre dans le sens positif.
 Situation B: Mouvement de chute libre du corps(S).
On détache le corps (S) du ressort (r). On comprime suffisamment le ressort et on place à son extrémité libre le
corps (S), puis on le lâche. A un instant donné, le corps (S) quitte le ressort et arrive au point O1 avec une vitesse ⃗
V 01
faisant l’angle α avec l’horizontale et de norme V 01=2 m . s−1
(figure 2) et tombe en chute libre.
On étudie le mouvement de chute libre du centre d’inertie G
dans le repère(O1 , i⃗1 , ⃗j 1) lié à un référentiel terrestre considéré
galiléen.
On choisit l’instant de passage de G par O1 comme origine des
dates (t=0 ).
1. Par application de la deuxième loi de Newton, trouver les
équations horaires numériques x 1 (t) et y 1 (t) du mouvement de G.
2. Déduire l’expression numérique de l’équation de la trajectoire de G.
3. Le corps (S) tombe-t-il dans la cuve à eau de largeur L=x 12−x 11 avec x 11=30 cm et x 12=40 cm
(Figure 2) ? Justifier la réponse. (On néglige les dimensions de(S)).
N2012
Le système mécanique oscillatoire est un système qui effectue un mouvement périodique autours de sa position
d’équilibre stable. Parmi ces oscillateurs on cite le pendule de torsion.
L’objectif de cette partie est l’étude du mouvement d’un pendule de torsion.
Le pendule de torsion représenté sur la figure 1 est constitué d’un fil de
torsion de constante de torsion C 0 et de longueur l , et d’une tige homogène AB.
On fixe la tige AB par son milieu au fil de torsion en un point O qui divise le fil
en deux parties :
 Une partie OM de longueur z et de constante de torsion C 1;
 Une partie ON de longueur l−z et de constante de torsion C 2.
Lorsque le fil est tordu d’un angle θ , la partie OM exerce sur la tige un couple de
torsion de moment M 1=−C 1 θ , et la partie ON exerce sur la tige un couple de
torsion de moment M 2=−C 2 θ .
On exprime la constante de torsion C d’un fil de torsion de longueur L par la
k
relation C= avec k une constante qui dépend du matériau constituant le fil de
L
torsion et du diamètre de ce fil.
J Δ Représente le moment d’inertie de la tige par rapport à l’axe de rotation (Δ ) confondu avec le fil de torsion.
Au début le fil de torsion est non tordu et la tige AB est horizontale.
On fait tourner la tige AB autours de l’axe (Δ ) d’un angle θm de sa position d’équilibre stable et on l’abandonne
sans vitesse initiale, elle effectue alors des oscillations dans le plan horizontal.
On repère la position de la tige AB à une date t par l’abscisse angulaire θ que fait la tige à cet instant avec la
droite horizontale confondue avec la position d’équilibre de la tige.
On néglige tous les frottements.
1. En appliquant la relation fondamentale de la dynamique relative à la rotation, montrer que l’équation
2
C0l
différentielle du mouvement de ce pendule s’écrit : θ̈+ θ=0
J Δ(l−z)
2. Trouver l’expression littérale de la période propre T 0 de
l’oscillateur pour que la solution de l’équation différentielle soit :
θ(t)=θm cos
( )2π
T0
t

3. La courbe de la figure 2 représente la variation de


l’accélération angulaire de la tige en fonction de l’abscisse angulaire θ
l
dans le cas où z= .
2
3.1. Déterminer la valeur de T 0 dans ce cas.
3.2. On choisit le plan horizontal qui contient la tige AB comme état
de référence de l’énergie potentielle de pesanteur et on choisit comme
état de référence de l’énergie potentielle de torsion la position d’équilibre
de la tige où θ=0.
l
3.2.1. Déterminer dans le cas où z= , l’expression de l’énergie mécanique Em de l’oscillateur à un
2
J , C ,θ
instant t en fonction de Δ 0 et la vitesse angulaire θ de la tige AB.
Sachant que Em =4.10−3 J , Calculer C 0 . On prend π ²=10 .

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