Vous êtes sur la page 1sur 4

Université Ibn Zohr ‫ﺃ‬ ‫ﺑﻦ ﺯﻫﺮ ـ‬


QëP áK . @ éªÓAg
‫ﻛﺎ‬ ‫ﺔﺍ‬
.

‫ﺩﻳﺮ‬

‫ﺎ ﻣﻌ‬
j JË@ èXYªJÓ éJ
ʾË@

‫ﺟ‬
Faculté Polydisciplinaire 
HA’’

UN

IR
H. QªÖ Ï @ , H@
 P@ PPð

AD

IV
Ouarzazate, Maroc RS

G
ITÉ -A
IBN ZOHR

Correction de l’Épreuve de Thermodynamique I ∗


Responsable : H. Chaib
Filière : SMP, Semestre : 1, Année : 2015/2016
Date : 29-02-2016 à 08:15, Durée : 90 min

Questions de Cours
1. L’entropie est une grandeur non-conservative car il y a création d’entropie lors des
transformations irréversibles. Autrement dit, la valeur de l’entropie de l’univers
avant une transformation irréversible est différente de sa valeur après la transfor-
mation.
2. Le principe zéro de la thermodynamique est énoncé comme suit : Deux corps mis
en contact prolongé convergent vers un état que l’on appelle équilibre thermique.
Et, deux corps étant chacun en équilibre thermique avec un corps de référence,
sont en équilibre thermique entre eux.
3. La constante universelle des gaz parfaits R est liée à la constante de Boltzmann
kB par la relation R = NA kB où NA est le nombre d’Avogadro.
4. Une transformation isotherme d’un gaz parfait est caractérisée par pV = nRT =
Cte, alors elle est représentée sur le diagramme d’Amagat par un segment horizon-
tal. Étant donné qu’il s’agit d’une compression, alors elle évolue dans le sens des
pressions croissantes (figure ci-dessous).
pV

isotherme
(1) (2)

Problème 1
1. Le gaz d’hélium, qui est un gaz monoatomique, est assimilable à un gaz parfait.
Alors :
Cp 5 3
γ= = et CV = nR (1)
CV 3 2
∗. La version électronique de l’énoncé et celle de la correction de cette épreuve seront publiés en ligne,
quelques heures après la date affichée ci-dessus, sur le site Web : http://chaib.fpo.ma/teaching/.

1/4
Correction de l’Épreuve de Thermodynamique I (29-02-2016) - SMP-S1 2/4

A.N. : γ = 1,667 et CV = 37,4 J K−1 .


2. La pression exercée sur le gaz, par l’intermédiaire du piston, est la résultante de la
pression atmosphérique extérieure et de la pression due au poids du bloc de glace.
Alors :
mg
p1 = p0 + (2)
S
d’où :
nRT1
V1 = (3)
p1
A.N. : p1 = 1,500 bar et V1 = 49,88 m3 .
3. Cette transformation est une transformation irréversible car elle se déroule d’une
manière très rapide. Elle est isobare car la pression est amenée brutalement à la
pression p2 = p0 à laquelle elle est maintenue constante. Il est à noter que la cette
transformation est isobare adiabatique irréversible et donc non-isentrope.
En effet, quand on enlève le bloc de glace, la pression extérieure qui s’applique au
gaz par l’intermédiaire du piston diminue, de p1 jusqu’à p2 , de façon discontinue.
L’équilibre mécanique initial est rompu et le piston va se déplacer jusqu’à ce qu’il
soit rétabli. La transformation du gaz qui en résulte n’est donc pas quasi-statique. †
Par ailleurs elle est adiabatique car le cylindre et le piston sont adiabatiques.
4. Représentation de la transformation (1)-(2) sur le diagramme de Clapeyron (figure
ci-dessous).
p

(1)
discontinuité

isobare
(1’) (2)

V
5. La transformation (1)-(2) est isobare adiabatique, alors :

p2 = p0 (4)

et
∆U12 = W12 (5)
soit :
CV (T2 − T1 ) = −p2 (V2 − V1 ) (6)
nRT2
En replaçant V2 par p2
, il vient :

CV (T2 − T1 ) = p2 V1 − nRT2 (7)

d’où :
p2 V1 + CV T1
T2 = (8)
CV + nR
†. Une transformation est dite quasi-statique si tous les états intermédiaires du système thermodyna-
mique au cours de la transformation sont des états définis, proches d’états d’équilibre.
Correction de l’Épreuve de Thermodynamique I (29-02-2016) - SMP-S1 3/4

et ainsi :
nRT2
V2 = (9)
p2
A.N. : p2 = 1 bar, T2 = 260 K et V2 = 64,85 l.
6. La présente transformation est adiabatique et par conséquent Q12 = 0. En re-
vanche, la variation d’entropie ∆S12 6= 0 car il s’agit d’une transformation
irréversible. Par ailleurs, la variation de l’entropie, qui est une fonction d’état,
ne dépend pas du chemin suivi : il dépend plutôt de l’état initial et l’état final.
Cependant, d’une manière générale, on peut écrire :
δQ CV dT + pdV
dS = = (10)
T T
soit :
dT dV
dS = CV + nR (11)
T V
d’où :
T2 V2
∆S12 = CV ln + nR ln (12)
T1 V1
L’entropie échangée au cours de cette transformation est nulle car le système est
adiabatique (Se12 = TQext
12
= 0). Il s’en suit :

Sc12 = ∆S12 (13)

A.N. : ∆S12 = 1,19 J K−1 et Sc12 = 1,19 J K−1 .


7. Cette nouvelle transformation est une transformation réversible car elle se déroule
d’une manière très lente. Sa nature est isentrope car elle est adiabatique et
réversible en même temps.
8. Représentation de la transformation (1)-(3) sur le diagramme de Clapeyron (figure
ci-dessous).
p
(1)

(3)

V
9. Une fois le bloc de glace fond totalement, la pression à l’intérieur du cylindre
devient identique à à celle du milieu extérieur, c.-à-d. p3 = p0 , car le piston, la
tige et la plateforme ont une masse négligeable. La loi de Laplace relative à cette
transformation isentrope, s’écrit :

p1 V1γ = p3 V3γ (14)

d’où :   γ1
p1
V3 = V1 (15)
p3
Correction de l’Épreuve de Thermodynamique I (29-02-2016) - SMP-S1 4/4

et ainsi :
p3 V3
T3 = (16)
nR
A.N. : p3 = 1 bar, V3 = 63,62 l et T3 = 255,1 K.
10. La variation d’entropie ∆S13 = 0 car la transformation est isentrope. De même,
l’entropie échangée Se13 est nulle car le système est adiabatique. Il s’en suit :
Sc13 = ∆S13 (17)
A.N. : ∆S13 = 0 J K−1 et Sc13 = 0 J K−1 .
11. La transformation (1)-(2) est irréversible et par conséquent son entropie créée Sc12
est strictement positive. En revanche, la transformation (1)-(3) est réversible et
ainsi son entropie créée Sc13 est nulle.

Problème 2
1. (a) Le volume V est une fonction des variables indépendantes p et T , alors :
   
∂V ∂V
dV = dp + dT (18)
∂p T ∂T p
En remplaçant les deux dérivées partielles par leurs expressions issues des
définitions des coefficients thermoélastiques, il vient :
dV = −χT V dp + αV dT (19)
(b) Par définition, on a δW = −pdV , alors :
δW = χT pV dp − αpV dT (20)
ou aussi, en prenant en considération que V ' V1 :
δW = χT pV1 dp − αpV1 dT (21)
2. (a) Pour la transformation isochore, on a dV = 0. Alors :
W12 = 0 (22)
A.N. : W12 = 0 J.
(b) Pour la transformation isobare, on a p = p1 et dp = 0. Alors :
Z T2
W12 = −αp1 V1 dT (23)
T1

soit :
W12 = −αp1 V1 (T2 − T1 ) (24)
A.N. : W12 = −4 × 10−2 J.
(c) Pour la transformation isotherme, on a T = T1 et dT = 0. Alors :
Z p2
W12 = χT V1 pdp (25)
p1

soit :
χT V1 2
W12 = (p2 − p21 ) (26)
2
A.N. : W12 = 6 × 10−8 J.

Vous aimerez peut-être aussi