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Chaque molécule va être déterminée par la donnée de six coordonnées, trois coordonnées
spatiale (x, y, z) et trois coordonnées de vitesse (vx , vy , vz ).
Espace
⏟ hexadimentionnel ℝ3 × ℝ3v⃗ : (x, y, z, vx , vy , vz ) ou plutôt (x, y, z, p
⏟x , py , pz )
Espace des phases avec p
⃗ =mv
⃗
On découpe l’espace en
domaines suffisamment petits
pour que dans chaque domaine,
l’énergie de particule soit la
même Ei (approximation) des
particules du domaine i (∆i).
→ ∆i⏟ =∆ ∀i
aire
Hypothèse de Boltzmann :
- Les particules sont toutes identiques.
- Les particules étaient discernables.
↳ numérotation des particules
↳ Complexion : division plus fine que l’état
macroscopique.
Complexion →
1
Combien de complexion réalisent un état macroscopique donné ?
- Si on échange deux particules entre elles sur deux niveaux d’énergie distincts → on
obtient une nouvelle complexion.
- Par contre si on échange deux particules appartenant à un seul et même niveau →
cela ne change de rien.
Hypothèse fondamentale :
1. Toutes les complexions réalisant un état macroscopique ont la même probabilité
(sont équiprobables)
2. Le nombre de complexion réalisant l’état macroscopique le plus probable est
maximale → Extrémisation de W → dW = 0.
3. L’état d’équilibre statistique (équilibre thermodynamique) correspond à l’état
macroscopique les plus probable.
dW = 0
↳ On doit imposer des contraintes pour éviter de trouver n’importe quoi.
↳ Energie interne : U = ∑i Ni Ei = cst
↳ Nombre de particule totale : N = ∑i Ni = cst
N!
Au lieu de partir de l’expression dW = d (∏ ), on part de d(ln W).
i Ni !
N très grand. On peut utiliser une approximation de N !
1
↳ ln(N !) ≈ N ln N − N + ⏟
2
ln(2πN) Formule de Stirling
Négligeable
→ ln(W) = ln(N !) − ln (∏i Ni !)
= N ln N − (∑i ln (Ni !))
= N ln N − N − ∑i(Ni ln Ni − Ni )
→ d(ln W) = ∑i dNi ⏟
(ln( Ni ) + α + βEi ) = 0
=0
Où les dNi sont indépendant de α, β,
multiplicateur de Lagrange.
N
→ N = ∑i Ni° = ∑i e−α e−βEi = e−α ∑
⏟i e−βEi → e−α = Z
fonction Z
N
Ce qui entraine : Ni° = Z e−βEi
2
Equilibre statistique (équilibre thermodynamique)
Ni° → Ni° + dNi°
Deux états d’équilibre thermodynamique voisins.
↳ 1er Principe : dU = δQ
dU = ∑i Ei dNi° où ∑i dNi° = 0
dU
dU = TdS → T =
dS
On est bloqué car on ne sait pas calculer dS...
Ce qui pose problème... Cependant Boltzmann a eu une idée de génie (qui a été écrit sur
sa tombe). On admet donc ce postulat fondamental :
S = kB (ln W)
dU ∑i Ei dN °i ∑i Ei dN °i
→T= = = en sachant que ∑i dNi° = 0
dS −kB ∑i dN °i ln(N °i ) −kB ∑i dN °i (−α−βEi )
1
→β=
kB T
3
Entropie à l’équilibre thermodynamique :
S = kB ln(W°) = kB [N ln(N) − N − ∑i(Ni° ln(N°i ) − Ni° ) ]
= kB [N ln(N) − ∑i Ni° ((−α − βEi ))]
1 1
= kB [N ln (N) + αN + βU] Avec β = k → dβ = −k 2 dT
BT BT
U ∂ ln (Z)
Entropie de la thermodynamique statique : S = NkB [ln(Z) + T ] = NkB T [ln(Z) + ]
∂T
−α −βEi
En sachant que Z = e e
2 ∂ ln (Z)
U = N kB T |
∂T V
F = U – TS = −nK B T ln Z
∂F
P = − ∂V| → pression
T
H = U + PV et G = U – TS + PV
° N °i
→∫
⏟dNi = ∫ dτ ∆
N
N
→ N = Z∆ ∫ dτ e−βE
1
→Z=
∆
∫ dτe−βE (retenir principalement le résultat car la manière d’y arriver est un
peu alambiqué)