Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
M EM O IR E
Pour l’Obtention du Diplôme de Magister
« Science de l’Environnement et Climatologie »
Par
Mme RAMDANI NADIA
Thème :
This work of research has for objective to study the effect of sewage sludges
contribution come from the station of urban waters treatment of Sidi Bel Abbés city, on the
vegetative growth and the saudy ground fertility. An increasing quantity (25%, 50% and 75%
per vat), of sufficiently dried sludges (97.40% of dry matters). Four mud’s samples of
different ages and sandy ground have been analyzed in physico-chemical and microbiology.
The experimentation done in full field on a culture test (the faba bean: Vicia faba L.),
has permitted to show the beneficial effect of sewage sludges contribution in agriculture.
In fact, the results of the measurement of the heights of the stalks and leaves counting number
have shown that the quantity of dry sewage sludge for a 24 period time with quantities of
75% are the best results of fertilizers of the soil. These heights have reached dimensions of
order of 100 cm compared to that the plants grown on sand.
In addition to that, the biomass of the upper ground part is also important when the
quantity of the sewage sludge being enriched during the 24 months period and used at 75% in
the sand. As a matter of fact, the upper biomass has reached 19,7gr of dry substance
compared to the witness – sand. (It gave 12, 50 gr).
The evaluation of the underground biomass also confirms the fertilizing fact of the
sand to 75% in the sand. Since 10,9 gr of dry substance without registering, 3,8 gr only for the
sand, the beneficial quantities of ground water’s retention constitute an interesting propriety
brought from the sewage sludge to the soil.
Key words: STEP, Sludges, Treatment, Analysis, Valorization, fertilization, Faba bean
Sommaire
Introduction générale 1
CO : Carbone organique
DBO5 : Demande biochimique en oxygène (05 jours)
DCO : Demande chimique en oxygène
H : Humidité
MES : Matières en suspension
MF : Matières fraîche
MO : Matières Organiques
MS : Matières Sèche
MVS : Matières Volatiles en Suspension
PAMF : Partie Aérienne Matières fraîche
PAMS : Partie Aérienne Matière sèche
PRMF : Partie Radiculaire Matière Fraîche
PRMS : Partie Radiculaire Matière sèche
AFNOR : Association française de normalisation
STEP : Station de Traitement des Eaux Polluées
T.M.S / Ha : Tonne de Matière sèche par hectare
HAP : Hydrocarbures aromatique polycyclique
PCB : Polychlorés biphényles
NPP : Nombre le plus probable
INTRODUCTION GENERALE
L’homme rejette beaucoup de déchets sous forme solide, liquide ou gazeuse. Par
ailleurs, l’industrialisation galopante, l’élévation du niveau de vie, les déficits
pluviométriques enregistrés au cours de la dernière décennies, la demande en eau de qualité
qui est de plus en plus grande, fait que les rejets d’eaux augmentent aussi.
Elles doivent donc subir, avant leur rejet dans le milieu naturel, un traitement
d’épuration qui conduit à la production des boues résiduaires. A l’échelle nationale, leur
production s’élève à moins d’un million de tonnes par an (BENABDELI K, 1999).
Cependant, voici quelques solutions qui peuvent être qualifiées de finales pour
éliminer les boues d’épuration. Au royaume uni, 67 % des boues produites sont épandues sur
les terres (2/3, en valorisation agricole et 1/3 en revalorisation des cités et en remplissage), 29
% sont larguées en mer, et 4 % incinérées (GRENIER, 1989).
Enfin, et à cet effet, on a pensé à les valoriser, car le recyclage par épandage est en
général le plus économique que l’élimination, en effet les boues doivent être considérées
comme une matière première qui peut être réutilisée. En l’utilisant comme fertilisant
forestier par exemple, et à la production de matière ligneuse.
Cependant, leur simple mise en décharge est un gaspillage, alors qu’on peut bénéficier
de leur valeur fertilisante, cette possibilité de valorisation se heurte en pratique à l’inquiétude
manifestée par les hygiénistes et les agriculteurs.
C’est dans cet objectif que s’inscrit notre travail sur la contribution de la valorisation
des boues résiduaires de la STEP. C’est dans ce contexte que nous avons entrepris dans un
premier temps, des analyses physico-chimiques et microbiologiques.
La caractérisation de la boues du point vue élément fertilisants.
L’appréciation de la qualité hygiénique de la boue par la recherche des
germes indicateurs de pollution.
Dans un deuxième temps des essais seront réalisés afin de pouvoir suivre l’effet des
traitements sur le développement de la végétation (fève), et nous allons enfin conclure sur la
possibilité d’utilisation des boues issues de la station d’épuration comme amendement
organique voir comme engrais intéressant à recycler en agriculture, parce que les fertilisants
chimiques coûtent très chers il serait intéressant de pouvoir donc les remplacer.
Première partie : Etude bibliographique
Chapitre I : Etat des connaissances sur les eaux résiduaires
I. Etat des connaissances sur les eaux résiduaires
Le rejet d’eaux polluées ne peut être évité, la seule issue possible est de les assainir
avant de les renvoyer dans l’environnement. Cela concerne essentiellement les eaux usées
urbaines et industrielles. La maîtrise de l’eau a été et restera constamment au centre des
préoccupations des responsables de l’aménagement du territoire et du développement
agricole (BENABDELI, 1999).
Dans les pays industrialisés, les eaux domestiques usées sont le plus souvent collectées
et acheminées vers des stations d’épuration, avant d’être rejetées, débarrassées d'une grande
partie de leur pollution, dans le milieu naturel. Afin de généraliser encore davantage ces
pratiques, la directive européenne du 21 mai 1991 impose désormais, à l'ensemble des pays de
la Communauté et dans des délais déterminés, leur extension à des villes de moindre
importance. Elle fixe en outre les conditions dans lesquelles le contrôle des rejets des stations
d’épuration doit être effectué.
Cette directive impose également aux petites collectivités ainsi qu’aux habitats
dispersés, qui utilisent en règle générale des procédés plus rustiques tels que fosses septiques
ou simples lagunages, un certain degré d’épuration des eaux usées avant leur rejet dans le
milieu naturel, dont elle fixe les valeurs limites.
Quant aux effluents industriels, ils renferment toutes sortes de polluants : non
seulement des rejets organiques, mais aussi des éléments toxiques parfois très difficiles à
éliminer, comme des métaux lourds, des poisons organiques, des détergents, des
hydrocarbures ou des solvants. Les usines peuvent être raccordées à un réseau urbain
d’égouts. Leurs eaux usées sont alors traitées dans des stations d'épuration classiques en
même temps que les eaux urbaines.
Les effluents industriels sont donc souvent prétraités avant d’être mélangés aux eaux
urbaines : ils sont homogénéisés et refroidis, débarrassés des huiles, graisses et hydrocarbures
; Les effluents industriels sont donc souvent prétraités avant d’être mélangés aux eaux
urbaines : ils sont homogénéisés et refroidis, débarrassés des huiles, graisses et hydrocarbures
; Les rejets acides ou alcalins sont neutralisés, et les sulfures et les éléments métalliques
éventuellement présents éliminés.
Les usines peuvent aussi être équipées de leur propre station d'épuration ou fonctionner
en circuit fermé en recyclant leurs eaux. Enfin, se pose le problème du devenir des boues
issues de cette épuration. Elles forment des déchets volumineux, qui contiennent 95 à 99 %
d'eau, mais aussi des matières organiques et parfois, des micro-polluants organiques ou
minéraux. Ces boues sont tantôt incinérées, tantôt mises en décharge, tantôt utilisées sous
forme déshydratée comme engrais en agriculture.
Mais cette dernière utilisation n’est pas sans risque, car elle peut entraîner une
contamination des sols, notamment par des métaux lourds ou des microbes pathogènes qui
peuvent ensuite entrer dans la chaîne alimentaire.
Les eaux usées telles que définies dans l’introduction ont trois origines possibles :
- Les eaux domestiques ;
- Les eaux industrielles ;
- Les eaux de ruissellement.
Les eaux usées d’origine domestique sont issues de l’utilisation de l’eau (potable dans
la majorité des cas) par les particuliers pour satisfaire tous les usages ménagers. Lorsque les
habitations sont en zone d’assainissement collectif, les eaux domestiques se retrouvent dans
les égouts. On distingue généralement deux « types » d’eaux usées domestiques qui arrivent
toutes deux dans le réseau d’assainissement :
- Les eaux vannes, qui correspondent aux eaux de toilettes ;
- Les eaux grises qui correspondent à tous les autres usages : lave-linge, lave-vaisselle,
Douche/bain, etc. La composition des eaux usées d’origine domestique peut être
extrêmement variable, et dépend de trois facteurs :
- La composition originelle de l’eau potable, qui elle-même dépend de la composition
de l’eau utilisée pour produire l’eau potable, de la qualité du traitement de cette eau, des
normes sanitaires du pays concerné, de la nature des canalisations, etc.
- Les diverses utilisations par les particuliers qui peuvent apporter un nombre quasi
infini de polluants : tous les produits d’entretien, lessives mais aussi, solvants, peintures,
mercure de thermomètre, colle, etc.
- Les utilisateurs eux-mêmes qui vont rejeter de la matière organique dans les égouts
(urines et fèces) ; la matière organique est le polluant majoritaire des eaux domestiques. Ce
type de rejets apporte également des micro-organismes et des contaminants divers
(médicaments) (MAAMAR ,1986).
Tous les rejets résultant d'une utilisation de l'eau autre que domestique sont qualifiés
de rejets industriels. Cette définition concerne les rejets des usines, mais aussi les rejets
d'activités artisanales ou commerciales : blanchisserie, restaurant, laboratoire d'analyses
médicales, etc. L'article L.35-8 du Code de la santé publique précise que le déversement de
ces eaux dans les égouts publics n'est pas un droit et doit être préalablement autorisé par la
collectivité. Les rejets industriels peuvent donc suivre trois voies d’assainissement :
- soit ils sont directement rejetés dans le réseau domestique ;
- soit ils sont pré- traités puis rejetés dans le réseau domestique ;
- soit ils sont entièrement traités sur place et rejetés dans le milieu naturel.
Dans le cas d’un rejet dans le réseau domestique, avec ou sans pré-traitement, les
effluents industriels peuvent fortement modifier la composition des eaux usées. Cette
modification est très étroitement liée à l’activité industrielle concernée et peut prendre des
formes innombrables.
I .1.3 Eaux de ruissellement
Les eaux de pluie qui ruissellent sur les surfaces imperméabilisées, en général en zone
urbaine, sont collectées par un réseau qui peut-être le même que celui qui collecte les eaux
usées, ou non.
I .2 Le prétraitement de l’eau
I .2.1 Le dégrillage
Il s’agit d’éliminer les éléments de grandes dimensions qui se trouvent dans l’eau
d’égout brute (chiffons, matières plastiques, etc.) et qui pourraient perturber le
fonctionnement hydraulique de la station. Pour ce faire, on intercale une grille, dont les
barreaux ont un écartement de l’ordre du centimètre, les refus de grilles sont
généralement mélangés avec les boues, alors que, du fait de leur nature et de leur
dimensions, ils sont assimilables à des ordures ménagères, ce mélange n’a pas
d’importance lorsqu’ on prévoit une incinération des boues, mais doit être évité pour les
autres traitements et l’épandage. (BRAME, 1986).
I .2.2 Le déshuilage
Les eaux usées urbaines contiennent souvent des matières flottantes qui passent à
travers les grilles (huiles, hydrocarbures, débris de graisse, fragments de matières
plastiques , etc.). Les huiles et hydrocarbures forment une couche mince en surface et
gênent ainsi le processus d’aération, dans le cas des boues activées, quant au matières
flottantes solides elles risquent de former des bouchons qui pourraient obstruer des canaux ou
des orifices dans la station, il est donc nécessaire de piéger ces substances au niveau du pré-
traitement par un dispositif d’écrémage, comme pour les refus de grilles, les résidus de
déshuilage ne doivent être mélangés aux boues que s’il est prévu une incinération.(DUCHENE,
1990).
I .2.3 Le dessablage
Après le dégrillage, il reste encore dans l’eau des fragments solides qui peuvent
décanter facilement, mais dont la dureté et la taille relativement importante, supérieure à 0.2
mm de diamètre, pourraient conduire à l’abrasion de certains éléments de la station et
particulièrement les pompes, on élimine ces matériaux facilement décantables dans de
petits bassins rectangulaires ou circulaires, les sables ainsi séparés, prouvent être mélangé aux
autres boues sans problèmes majeurs si ce n’est qu’ils sont fermentescibles, il existe des
déssableurs aérés pour pallier cet inconvénient.
I .3.1 La décantation
I .3.2 La filtration
Comme pour la décantation, on peut effectuer la filtration sur les eaux brutes
prétraitées puis sur les eaux traitées par voie biologique ou chimique, néanmoins la forte
teneur en matières colloïdales et mucilage des eaux brutes rend difficile leur filtration
sauf pour des filtres dont les mailles sont assez larges, de l’ordre du dixième de
millimètre, ce qui est peu intéressant, par contre ce procédé est largement utilisé pour le
traitement des boues (DUCHENE, 1990) .
Les eaux usées décantées sont aérées par des turbines agissant à la surface de l’eau ou
par des rampes d’air comprimé ou d’oxygène ou d’air enrichi en oxygène au fond
d’un bassin, après ce traitement les eaux sont à nouveau décantées.
Une partie des boues est renvoyée dans les bassins d’activation pour maintenir la
population des microorganismes intervenant dans l’épuration, le reste des boues, appelé boues
en excès, est soutiré pour subir un traitement, on peut prolonger le temps d’aération de façon à
obtenir une minéralisation plus forte des boues, c’est le procédé Couramment employé de
l’aération prolongée. la quantité des boues produites et d’autant plus importante que la
charge organique (DBO en kg / m3) est plus grande, mais le rendement se trouve alors
diminué. La charge organique des eaux usées urbaines varie entre 0.15 et 0.35 kg DBO /
m3 (VEDRY, 1975).
Ce procédé consiste à faire ruisseler les eaux usées décantées à travers une masse de
pierres ou de matières plastiques présentant une grande surface et sur laquelle se
développe un film bactérien (zooglée) qui consomme les matières organiques contenues dans
l’eau en présence de l’oxygène, de l’air, le film croit au fur et à mesure de la
consommation des matière organiques et s’exfolie sous l’influence des gouttes d’eaux qui
tombent sur le garnissage. L’eau épurée et décantée et une partie des boues sont recyclées
comme pour les boues activées (BRAME, 1986).
I .4.3 Le lagunage
Dans le cas des eaux usées urbaines, on utilise essentiellement la fosse imhoff ou la
fosse à double étage, qui consiste en une consommation des matières organiques par les
microorganismes présents dans l’eau en absence d’air. Il se produit une
fermentation méthanique dans une première fosse et on recueille ainsi les eaux épurées dans
une seconde fosse placée sous la première pour qu’elles puissent décanter, ce
traitement est de mois en mois utilisé car il est difficile à conduire et son mauvais
fonctionnement peut avoir de graves inconvénients (odeurs nauséabondes, risques
d’explosion, formation d’une croûte en surface etc.) en outre les quantités de gaz
produites sont trop faibles pour qu’on puisse penser à les récupérer, on recueille les
boues par soutirage et écrémage. (JAROSZ, 1985).
Les eaux usées domestiques contiennent des matières en suspension de très petite
dimension et des matières colloïdales pour les quelles la décantation et la filtration posent des
problèmes techniques difficile à Certains produits minéraux ou organiques ont la propriété
d’agglomérer ces fines particules en flocons plus facilement décantables, on utilise de plus en
plus ce procédé dans les stations dont la charge varie au cours du temps, pour faire face au
périodes de pointes (stations de sport d’hiver ou au bord de la mer).
Les sels de fer ou d’aluminium et la chaux sont couramment utilisés pour les eaux
usées urbaines à des concentrations de l’ordre du décigramme par litre alors que les poly
électrolytes naturels (alginates) ou de synthèse donnent de bons résultats pour des teneurs de
l’ordre du milligramme par litre, le coût élevé de ces derniers conduit généralement à
l’utilisation simultanée des agents de floculation organiques et minéraux.
La présence des sels minéraux dans les boues augmente le volume et le poids, ceci
aura évidemment une influence sur les traitements ultérieurs des boues (MATHIAN, 1986).
Chapitre II La formation et caractéristique des boues résiduaires
II.1 Introduction
L’incorporation de ces produits aux sols et leurs aptitudes à libérer certains éléments
minéraux indispensables aux végétaux fait l’objet de plusieurs travaux (CHAUSSOD et
al. 1981, POMMEEL, 1981 , BAHRI, et HOUMANE , 1987 , SBIH (1990) et SEBAA (1995).
Les boues exercent aussi un effet favorable sur les propriété physiques de sol, ceci à
été montré par PAGLIA, et GUIDI (1981) en soulignant que les boues exercent une
action favorable sur les propriétés semblables à celle provoquée par les autres sources de
matière organique (fumier de ferme, déjection animales etc.
Eau
Décantation II Décantation
Purée Boues II
Traitement
Incinération ou décharge valorisation agricole
Et en Pépinière
Récupérées par simple décantation des eaux usées n’ayant pas subit de traitement,
elles sont très hétérogènes, riches en matières minérales (micro- sables, terres) et contiennent
de 65 % à 70 % de matières organiques putrescibles et susceptibles d’évolution (DUCHENE,
1990). Elles sont riches en eau ; environ 90 à 95 %, et présentent une odeur fétide
(POMMEL, 1981, BARIERE, 1987 in DEBBA, 1998).
Ce sont les boues issues des clarificateurs ou décanteurs après traitement biologique
que se soit en culture libre (boues activées) ou en culture fixées (lits bactériens disque
biologiques).
Elles sont donc constituées essentiellement de corps bactériens et de leurs sécrétions,
elles sont de couleur sombre, très organiques (75 %) plus homogènes que les boues primaires
et ont moins d’odeur que les précédentes (DUCHENE, 1990 et DEBBA, 1998).
Variantes des boues primaires sont obtenues par adjonction de réactifs (sels de fer,
d’aluminium) visant à coaguler la fraction colloïdale des matières contenues dans les eaux
usées. Présentent des concentrations assez élevées, elles nécessitent une stabilisation et posent
des problèmes spécifiques de destination finale du fait des ajouts de réactifs, et plus
particulièrement de sels métalliques (DUCHENE, 1990).
Telle est l’appellation du mélange des boues secondaires avec les boues primaires. Les
boues mixtes sont celles qui sont issues de la quasi-totalité des filières de traitement
complètes.
Les boues font l’objet de diverses phases de traitement visant à réduire leur volume, à
les stabiliser et à les rendre facilement manutentionnaires pour les évacuer de la station
d’épuration. Avant ces traitements, elles portent le nom de boues fraîches, terme qui recouvre
généralement l’association boues primaires – boues secondaires (MOREL, 1977).
En fonction de la qualité de l’eau à épurer, et du mode de traitement adopté, on
distingue deux grandes familles :
- Les boues à caractère minéral.
- Les boues à caractère organique.
La stabilisation conduit aux boues digérées soit aérobies soit anaérobies, (MOREL,
1977).
Comme il a été signalé auparavant, la composition des boues résiduaires est fonction
de nombreux paramètres notamment de la composition des eaux usées, du caractère du réseau
d’assainissement, du type de traitement des eaux et des boues.
Après épaississement, une boue liquide d’aération prolongée à la composition
pondérale moyenne suivante (tableau 1).
BOUES RESIDUAIRES
Phase liquide : 95 % à 98 % Phase solide : 2 à 5 %
Eau : 950 g / l -Matières minérales : 30 à 40 % poids sec
Sels dissous : 1à 2 g /l - Matières organiques : 60 à 70 % poids sec
Matières grasses : 4 à 8 % de la matière sèche
Azote (N) : 4 à 7 % de la matière sèche
Phosphore (P) : 2 % de la matière sèche
Potassium (K) : 0,25 % de la matière sèche
Métaux lourds : 0,15 % de la matières sèche
A la sortie de la station d’épuration, les boues renferment beaucoup d’eau, par des
procédés mécaniques ou thermiques, elles peuvent perdre une partie de l’eau et prendre
l’un des états physiques suivants :
- liquide : avec un pourcentage de matière sèche de 2 à 10 %
- Pâteuse : d’une teneur en matière sèche de 15 à 25 %
- Solide : avec un pourcentage de matière sèche de 25 à 50 %
- poudre : avec un pourcentage de matière sèche de plus de 85 %
La phase liquide des boues contient ; en quantité moins d’éléments valorisables que la
phase solide. Il ne faut cependant pas la considérer comme inutile pour la valorisation
agricole. En effet, les procédés de déshydrations, entraînent des dépenses parfois importantes
qui se répercutent sur le coût de la boues mise à la disposition de l’agriculteur.
Par ailleurs, la boue liquide peut s’épandre facilement à l’aide de matériel courant
(Camion citerne) alors que l’épandage de boues pâteuses par exemple, nécessite un matériel
souvent spécialisé (GLEMAS, 1980).
La couleur de boues varie entre le brun et le gris et leur odeur et souvent très
désagréable car ce sont des produits facilement fermentescibles et il y a un début de
décomposition pour leur traitement ultérieur, on a besoin de connaître plusieurs
paramètres qui définiront leur aptitude à la déshydratation et à la filtration (JAROSZ, 1985).
On mesure cette teneur par la différence entre le poids de boues sèches (105°C) et
celui de cette même boue après chauffage jusqu’au poids constant à 550 °C, cette teneur varie
de 60 à 85 % des matières sèches. (DJAMONET, 1987).
II .4.5 La viscosité
Les boues ne sont pas des liquides newtonien, on mesure leur viscosité en
fonction de la contrainte de cisaillement (viscosité de BINGHAM), cette viscosité
permet de définire leurs caractères thiscotropiques (aptitude à se prendre en masse au
repos et devenir fluide après brassage) qui est important pour leur transport (A.F.E.E , 1974).
II.4.6 La charge spécifique
Il s’agit de mesurer l’aptitude à la filtration des boues sous une pression donnée, selon
(MATHIAN, 1986), cette résistance s’exprime en m / Kg ou en Sec² / g (A.F.E.E, 1974).
II .4.8 La compressibilité
Les teneurs en matières organiques des boues leur donne une aptitude à la
combustion non négligeable qui permet de les incinérer.(A.F.E.E, 1974).
II .5 Propriétés chimiques
Les boues contiennent certains éléments utiles à la croissance des plantes, il s’agit des
teneurs en azote total, phosphore (exprimé en P2O5 ) potassium (exprimé en K2O) et le Mg, il
s’agit des substances qui favorisent la croissance des plantes et donc qui ont une très grande
importance pour l’utilisation agricole des boues, soit par épandage directe, soit par
compostage avec les ordures ménagères.
Tableau 3: Caractéristiques agronomiques des boues résiduaires urbaine
(BOUTIN, 1982)
Les quantités variants d’une boue à l’autre selon l’origine et le mode traitement.
Par tonne de matière sèche, une boue à 6 % de matière sèche contient à peu près autant
de matière organique (carbone) qu’un fumier, mais sa nature est différente. Dans le fumier,
elle est constituée de lignine et de la cellulose, dans les boues, ce sont des corps microbiens et
des produits de métabolisme. Il s’agit donc de carbone organique contenu essentiellement
dans la phase solide qui se transforme dans le sol en matière organique stable peu ou
lentement biodégradable (GLEMAS, 1980 ; DEBBA, 1998).
Les effets de matière organique transformée en humus dans le sol sont multiples :
- Amélioration de la structure et la stabilité du sol.
- Equilibre le bilan humique du sol
- Facilité de travail du sol
- Réchauffement du sol
- Rétention d’eau
- Fourniture progressive d’éléments nutritifs
- Stimulation de l’activité biologique
La fraction humique (ou cœfficient isohumique) des boues urbaines est estimée à 20 %
de matière organique et peut atteindre 40 % ; ce qui signifie qu’une tonne de matière sèche de
boue apporte au sol 200 Kg d’humus ou plus (GLEMAS, 1980 ; VADE MECUM, 1990 ; DEBBA,
1998 ).
b) Teneur en azote (N)
Produits Indice
Ammonitrate 100
Boues du type laiterie, liquide 60 à 90
Boues urbaines liquide, stabilisées ou digérées 40 à 50
Lisier 40 à 50
Boues urbaines solides, stabilisées ou digérées 20 à 25
Fumier de ferme 20 à 25
Compost urbain 5 à 10
Remarque : les boues mal digérées dans la station d’épuration, c’est à dire qui n’ont
pas été suffisamment minéralisés, dont le rapport C / N est supérieur à 20, peuvent provoquer
des blocages d’azote minéral et avoir donc un effet dépressif sur les plantes (GLEMAS, 1980).
c) Teneur en phosphore (P)
En règle général, les boues sont pauvres en potassium (en valeurs moyennes de 0,5 %
des matières sèches) qui n’est pas retenu lors du traitement des eaux résiduaires et même
l’épandage de fortes doses de boues ne dispenses pas l’agriculteur d’apporter un engrais
minéral potassique.
Selon GUICHERD (1982) in DEBBA (1998), le sodium est présent dans les boues à
des quantités faibles (0,4 % de la matière sèche en moyenne). Cependant, les teneurs apportés
en cet élément ne seraient pas de nature à entraîner des effets préjudiciables au niveau de la
structure des sols fragiles en cas d’épandages raisonnés (MOREL et al, 1978 in DEBBA,
1998).
j) Teneur en oligo-éléments
Eléments considérés Ca Mg Fe Mn B Zn Cu
Valeurs moyenne
25 à100 25 à 35 2 0,4 à 0,5 0,2 à0.3 0,2 0,06
Exportés (Kg / Ha, an)
Quantité apportée
1 à 250 1 à 20 5 à 15 0,1 à 0,5 0,2 à1,5 1à3 0,01 à 1,5
(Kg / Ha , an)
Les métaux lourds tels que le plomb, le mercure, cadmium, chrome et nickel apportés
par les eaux usées industrielles, par les eaux pluviales et dans une moindre mesure les eaux
usées domestiques (BECHAC et al in DEBBA, 1998) ne sont pas utile dans les sols et leur
concentration ne doit pas dépasser certaines limites (Norme NF-U44-041, 1985 – annexe 19),
car il contamineraient alors les sols et les plantes (DEBBA, 1998).
On peut on conclure que les boues urbaines ont des caractéristiques comparables, à
des amendements organiques tels le fumier de ferme te le lisier de porcherie.
Les boues peuvent contenir des micro-organismes et des germes pathogènes et des
œufs de parasites apportés par les eaux d’égout et provenant pour l’essentiel des excréments
humaines (matières fécales et urinaires) et des déjections animales.
Ces agents pathogènes appartiennent à trois grands groupes : bactéries, virus et les
parasites. Les principaux germes de chaque groupe et les maladies dont ils sont responsables
sont présents dans le tableau 6 et la durée de survie de certain de ces agents pathogènes est
illustré dans le tableau 7.
Tableau 7: Principaux germes susceptibles d’être présents dans les boues et
Principales maladies dont ils sont responsables (VADE MECUM, 1990)
Bactéries
Coliformes fécaux Entre 70 et 20 jours Entre 30 et 20 jours
Salmonelles Entre 70 et 20 jours De 30 à 15 jours
Vibrio cholerae Entre 20 et 10 jours De 5 à 2 jours
Protozoaires :
Kystes d’entamoeba histolytica Entre 70 te 10 jours De 10 à 20 jours
Selon GLEMAS (1980) et DUCHENE (1990), les conditions de vie bien particulières
(température, humidité, milieu riche) nécessaire au bon développement des germes
pathogènes ne se rencontrent pas lors du traitement biologiques des eaux usées, ni lors du
traitement des boues ni de l’épandage ce qui signifie que la plupart des germes sont détruit
totalement.
D’autre auteur tel que BECHAC et al (1984) confirment la survie de certains germes
pathogènes après les traitements que subissent les boues et même après épandage de celle-ci,
quant à GREEN (1982) in DEBBA (1998), il affirme que la stérilisation des boues abaisse la
teneur en germe pathogènes et qu’une stabilisation adéquate détruirait la totalité des germes.
Donc une étude analytique des boues avant traitement est bien nécessaire pour
permettre le choix du type et du degré de traitement auquel la boue doit être soumise pour
limiter tout risques épidémiologiques éventuels.
II. 6.1.1 Les odeurs
Les odeurs désagréables qui se dégagent parfois lors de l’épandage d’une boue sont le
témoignage de sa mauvaise préparation au niveau de la station d’épuration en vue de cette
valorisation. Une boue destinée à l’épandage doit être parfaitement digérée selon des
techniques que maîtrisent parfaitement les constructeurs de station d’épuration (GLEMAS,
1980).
Les boues contiennent, en faible quantité, de nombreux produits qui peuvent être soit
toxiques pour les plantes (le bore, par exemple), soit présenter des inconvénients ou même
des dangers pour l’homme par l’intermédiaire des plantes (le cadmium par exemple).
De nombreuses études ont été effectuées pour évaluer les risques tant au
laboratoire que sur le terrain.
Sont des substances qui peuvent avoir une action néfaste pour le traitement des
boues ou pour leur utilisation en agriculture. Il s’agit généralement des produits
chimiques de synthèse qui sont utilisées dans la vie courante et qui se retrouvent dans les eaux
usées domestiques. On trouve en particulier des teneurs importantes en détergents et des
médicaments (en particulier des antibiotiques qui agissent sur la flore des boues).
III .1 Introduction
Les boues d’épuration sont instables dans la mesure ou des fermentations s’y
développent. Ces fermentations se manifestent vis a vis du milieu extérieur par la mise en
solution d’éléments – tels les sels ammoniacaux, méthane, hydrogène sulfuré- sources de
nuisances olfactives. Celle-ci peut être aussi contaminées par les métaux lourds
(Polychlorobiphényl, polychlorotriphenyl, dioxines et des furanes) selon leurs origines.
Et parce qu’elle sont gorgées d’eau, les boues font l’objet de diverses phases de
traitements visant à réduire leur volume, à les stabiliser et à les rendre facilement
manutentionnaires pour les évacuer de la station d’épuration. Les diverses possibilités
offertes de chaque phase conduisent dons à une multiplicité de filières de traitement
(MOREL, 1977).
Opération But
Les différentes opérations de traitement des boues est représente par la figure 2
suivantes.
Boues provenant de l’épuration des eaux
1. Epaississement
2. Stabilisation
Pasteurisation
3. Conditionnement
Nature
des boues B1 B2 B3 B4 B5
Il consiste à laver les boues provenant des digesteurs avec l’eau claire afin
d’améliorer les caractéristiques de la boues par :
Elimination des matières colloïdales et fines ;
Réduction de l’alcalinité de la boue par dilution.
Cette baisse de l’alcalinité aura un effet bénéfique lors du conditionnement des
boues, par une économie de réactifs.
Il existe différents types de digesteur que l’on classe suivant la charge appliquée,
suivant l’apport de chauffage ou encore suivant les différentes fonctions de l’ouvrage :
- fosse à double étage : ou fosse IMHOFF.
- Digesteur simple (ou à moyenne charge).
- Digesteur à haute charge.
Elle a pour but unique d’assurer l’aseptisation de la boue de façon à rendre sans
risque son emploi à l’état liquide à des fins agricoles, même en cultures fourragères ou
légumières (BECHAUX, 1978).
Elle consiste à maintenir les boues par injection de vapeur à une température de
l’ordre de 80° C pendant une demi-heure environ, les boues sont ainsi désinfectées mais
pas stérilisées.
Ce traitement est réalise sur les boues brute liquide épaissie ou non, il semble
détruire également les virus alors que la stabilisation n’est pas parfaite (BECHAUX, 1978,
GAMRASNI, 1981 in DEBBA, 1998).
C’est un traitement beaucoup moins courant qui consiste à l’irradiation des boues
aux rayons {y} (action ionisante des déchets radioactifs) est aussi essentiellement un
procédé de décontamination (BECHAUX, 1978).
Les résultats varient sensiblement suivant la dose de rayonnement, l’addition
d’oxygène semble améliorer les résultats, et des températures de 45°C augmente la
sensibilité des bactéries et des virus aux rayonnements (BECHAUX, 1978, LASSE, 1985 in
DEBBA, 1998).
III .4 Le conditionnement
Les polymères de synthèse efficace déstabilisent les charges des particules des
boues et permettent par leurs longues molécules, une floculation en grains de taille
importante présentant une stabilité accrue (neutralisation des charges des colloïdes et
réticulation) (GUERIN et THOMAZEAU, 1978, DUCHENE, 1990).
On distingue :
Les polymères non ioniques
Les polymères anioniques
Les polymères cationiques, etc.
Le choix du type de polymère à utiliser est en fonction du rapport MVS / MES.
Après l’étape de digestion et de post épaississement, les boues produites sur les
stations d’épuration reste toujours liquide. La réduction du coût de leur évacuation passe
alors par une réduction de cette humidité, c’est à dire obtenir les taux de siccité les plus
élevées afin de rendre le produit solide ou pâteux, cette réduction est réalisé à l’aide de
procédés de déshydratation qui différent selon les principe de fonctionnement :
(DUCHENE, 1990, VADE MECUM, 1990, PASSAVANT, 1994).
Soit en faisant appelle aux éléments naturels : lits de séchage.
Soit par des procédés mécaniques :
- Egouttage à travers un support filtrant (système drainant).
- Filtration sous vide (filtration sous dépression).
- Filtration sous pression (filtre presse, filtre à bandes presseuses, presse
continue).
- Décantation accélérée (centrifugeuse).
Selon LEVESQUE (1982), il est pratiquement indispensable d’assurer un
conditionnement préalable concernant les procédés mécaniques. Le choix entre ces
techniques, sera fonction des principaux paramètres suivants :
- Destination ultérieure de la boue.
- Siccité finale et consistance de la boue déshydratée.
- Production et taux de capture.
- Aussi : l’autonomie, l’encombrement et le coût.
La déshydratation sur lits est régie dans un premier temps par un phénomène de
filtration gravitaire et de drainage jusqu'à une teneur en eau de 80% durant un temps de 1
à 5 jours selon la nature de la boue. Dans un deuxième temps un séchage atmosphérique
par évaporation se produit et termine la déshydratation des boues.
Cette deuxième phase dépend directement des conditions dont le paramètre
essentiel est l’humidité relative de l’air au contact de la boue, puis à chimiques (GAID,
1984 ; BECHAC et al, 1984).
III .6.1.1 Constitution des lits de séchage
Après avoir subi les différents traitements, les boues doivent être éliminées sans
nuire à l’environnement. L’élimination est réalisable selon deux grandes voies :
l’incinération qui aboutit à une destruction complète de la boue et la mise en décharge
contrôlée. Mais ces deux modes d’élimination ne devront être utilisés qu’en derniers
recours, lorsque aucune valorisation agronomique (dans certaines conditions) ou
énergétique (par exemple : Récupération de gaz méthane produit au cours de la digestion
anaérobie) ou aucun recyclage des déchets (récupération des produits tels que la chaux ou
le carbonate de calcium) est envisageable.
III .7.1 L’incinération
Elle consiste à transformer par oxydation, les constituants organiques des boues
en composés stables et simples (CO2, H2O, NO2, SO2, etc.) et également de vaporiser
l’eau que les boues contiennent, il ne reste, après passage au four, que des cendres
inertes ne contenant que les matières minérales présentes dans les boues au départ (GAID,
1984, BECHAC, 1984, VADE MECUM, 1990).
Selon BECHAUX, 1978, ces cendres peuvent être utilisées dans la constitution de
revêtements routiers, de produits stabilisateurs de sol ou de ciment.
Permet par la mise en place des déchets dans le sol en tenant compte des principes
d’hygiène et d’esthétique, de (maîtriser) en quelque sorte les phénomènes de fermentation
et par conséquent d’éviter les nuisances.
La technique est dite l’avancement : c’est la décharge (feuilletée) ou les dépôts
des couches successives sont compactées et nivelées avant couverture par des matériaux
intercalaires inertes (appropriés) ou de la terre d’une épaisseur de 10 à 30 cm suivant la
cohésion des matériaux et le soin apporté à leurs tassement, de sorte qu’il n’y a aucune
pollution des eaux souterraines et de surface (TABASARAN, 1974, VADE MECUM, 1990).
Les boues sont plus intéressantes par les matières humiques qu’elles apportent et
par l’amélioration du pouvoir de rétention de l’eau dans le sol que par le seul apport de
matières nutritives (riche en éléments fertilisants : N, P, K, Mg). Elles peuvent être
réutilisé en agriculture en remplacement ou en complément d’autres produits
d’amendements ou de fertilisation : épandage de gadoues, de lisiers, de fumiers ou
d’engrais minéraux par exemple.
L’épandage peut se faire : soit sous forme liquide, soit sous forme pelletable ou
encore sous forme pulvérulentes (BECHAUX, 1978, VADE MECUM, 1990).
Au sens strict, la culture hors sol est la culture dans un milieux racinaire qui n’est
pas le sol naturel, mais un milieu reconstituer et isolé du sol, on parle souvent
des cultures sur substrat, car se milieu reconstitué repose sur l’adoption d’un
matériau physique stable. Le substrat parfois d’origine manufacturé et industriel, parfois
d’origine naturelle.
III .9.2 Définition de substrat de culture
Une mauvaise structure peut donc empêché l’écoulement des eaux dans le sol, les
échanges gazeux entre le sol et l’atmosphère.
Une bonne perméabilité et une bonne porosité assurent une bonne circulation de
l’air et de l’eau (échanges gazeux) donc une bonne alimentation de la plante.
Une bonne structure (structure grumeleuse) va assuré une grande facilité de
circulation d’eau, donc laisser s’écouler l’excès .
Assurer une bonne aération des racines, aux microbes aérobies. Une bonne
germination, pénétration bonne et profonde des racines. et une bonne exploration
maximale par les racines des ressources nutritives du sol. (SOLTNER, 2000).
III .10.2 Les conséquences de la structure
III.10.2.1 La porosité
Elle représente l’ensemble des vides aménagés entre les particules du sol.
Elle peut être calculé à partir des valeurs de la densité réelle et de la densité apparente par
la formule :
P % = (1 - densité apparente) x 100 (DENIS BAIZE, 2000).
Densité réelle Selon, (DENIS BAIZE, 2000) une faible porosité signifie une
forte densité apparente, sera un indice de tassement artificiel, un horizon à faible porosité
et surtout à faible macro porosité, aura toutes les chances d’être un obstacle à la
percolation de l’eau dans le sol et constituer un plancher responsable d’un engorgement.
III .10.2.2 La texture
Pour avoir des indications très utiles sur les propriétés physico-
chimiques, plusieurs indices sont à considérés, dont les plus importants sont :
Le pH, le rapport C/N, qui est la seule valeur bien connue jusqu’à ce jour, et
reflète à la fois l’azote disponible dans le sol et surtout l’activité biologique de ce sol,
c’est à dire l’intensité du cycle de l’Azote.
III .11.1 Le pH
Ces métaux lourds sont d’autant plus solidement liés et par conséquent
moins mobiles et disponibles que le pH est élevé .
Un pH voisin de 7 est souhaitable, est peut convenir à toutes espèces (NETRO,
1951).
L’augmentation du pH réduit la solubilité et l’absorption de l’Aluminium, le
Cuivre, le Cobalt, le Zinc, le fer et plus particulièrement le Manganèse.
Substrats pH H2O
Matériaux organiques -
Tourbe blonde 4.5
Fibres végétales 4.5
Tourbe brune 5
Ecorce de pin fraîche 5.1
Composts urbains 6.5
Ecorces des feuillus compostées 7.5
Matériaux minéraux 5 à 7.5
Terre argilo limoneuse 6à8
Sable 6.9
Perlite 7.5
Laine de roche 7.5
Argile expansée 8
Vermiculite fine 8.7
Matières plastique 2.8 à 7.9
Dans les sols acides, il peut y avoir une libération de l’Aluminium qui est toxique
pour les plantes. Les symptômes de carences ou excès en éléments minéraux, la non
satisfaction de la plante vis à vis de sa nutrition, va ralentir sa croissance
ou perturbe son développement. A l’extrême, tout excès ou carence peut provoquer
des symptômes parfaitement visibles utiles pour le diagnostic.
D’après BONNEAU (1995), il est admis qu’à partir du moment où les produits de
transformation de litières ont atteint un rapport C / N de 25 environ, il y a équilibre entre
la libération de l’azote par minéralisation et la consommation par les
microorganismes transformateurs de l’azote libéré (réorganisation), lorsque le rapport
C/N devient inférieur à 25, la libération d’ammonium et de nitrates l’emporte sur
la réorganisation, et l’alimentation azotée des arbres devient possible.
Elle est déterminée comme le degré ou la possibilité d’un substrat de stocker des
éléments nutritifs (DUCHAUFOUR, 1977), ces éléments sont une réserve minérale pour la
plante, la CEC s’exprime en milliéquivalents par litre pour les substrats (meq /L).
D’où l’intérêt d’utiliser en culture hors sol un substrat ayant une C.E.C élevée, qui
pourra ainsi mettre à la disposition de la plante les éléments au fur et à mesure de ses
besoins notamment, tant que l’on ne connaîtra pas parfaitement les rythmes d’absorption
des éléments minéraux (FOUCARD, 1994).
On peut dire q’un matériau est chimiquement actif si sa C.E.C est supérieure à
100meq /L (FOUCARD, 1994).
Un substrat à faible C.E.C (tourbe, terre, etc.) pourra en revanche stocker
les éléments fertilisants qu’on lui apporte, en effet, les substrats à forte C.E.C
perdent peu d’éléments par lessivage, les risques d’excès de salinité sont donc plus
limités .
On estime qu’un sol ayant une C.E.C élevée aura tendance à immobiliser
les métaux lourds et à diminuer ainsi leur disponibilité .
Tous les éléments nutritifs nécessaires aux développement des plantes sont
absorbés sous forme minérale (y compris l’Azote).
En effet, l’insuffisance d’un élément assimilable dans le sol réduit l’efficacité autres
éléments, et par suite le rendement (LEIBIG, 1990).
De même, l’excès d’un élément assimilable dans le sol réduit l’efficacité des
autres éléments et par suite diminue les rendements des récoltes Cependant, l’excès ou le
déficit du sol en certains éléments nutritifs, et particulièrement les oligo-éléments,
peut se manifester par des phénomènes de toxicité ou de carence des végétaux (Mn, Cu).
a) L’Azote
b) Le phosphore
b) 1 Rôles du phosphore
- Division cellulaire.
- Formation des fleurs, fruits et graines.
- Développement racinaire et la maturation.
Une insuffisance en phosphore provoque un rougissement de la tige et du
pétiole des feuilles, angle des nervures très aigu, nanisme générale de la plante, un
excès en phosphore donne un jaunissement générale, brunissement des extrémités et des
bords des feuilles, suivi de nécrose et une faible croissance des racines.
c) Le potassium
d) Le calcium
e) le Magnésium
f) le Soufre
Une insuffisance en soufre donne une plante entièrement chlorotique, surtout les
jeunes feuilles, feuilles épaisses et dures, tiges courtes, ligneuses, et de nombreuses
racines blanches et ramifiées un excès en soufre donne des feuilles petites se courbent en
dedans, brunissement marginale, tiges dures, jaunissement de l’extrémité.
g) Le Fer
h) Manganèse
i) Le Cuivre
j) Le Zinc
k) Le Bore
Une insuffisance en Bore donne des feuilles avec une couleur vert clair, souvent des
tâches brunes sur les tiges, l’apex dépérit, les pousses inférieures se développent.
Racines jaunes ou brunes, ridées, pourrissant au collet et un excès en Bore
provoque un jaunissement du bord des feuilles, gagnant toute la surface, laissant de
grandes tâches brunes sur les bords puis chute des feuilles.
e) Le molybdène
Est nécessaire aux plantes en faibles doses (0.1 à 1 ppm) mais des que les
plantes contiennent 5 ppm de molybdène, elles deviennent toxiques pour les ruminants, on
assiste à une carence des animaux en cuivre.
III .14 Les éléments toxiques
Ces éléments ne sont pas utilisés par la plante pour son développement mais
peuvent s’y retrouver par accumulation.
a) L’aluminium
Est peu soluble au pH proche de la neutralité et sa teneur dans les plantes est
très variable, elle devient importante pour les plantes qui poussent en milieu humide. La
toxicité de l’aluminium n’a pas été mise en évidence ni pour les mammifères ni pour
l’homme.
b) L’arsenic
Est aussi toxique pour les plantes que pour les animaux et les hommes à l’état de sels
(arséniates) mais il semble que sous forme organique il soit moins dangereux, les apports
de cet élément proviennent surtout des pesticides et très peu de boues.
c) Le cadmium
Est apporté dans le sol par l’atmosphère (pluie), le lessivage des routes et les eaux
usées, où les boues contenant des effluents de galvanoplastie. C’est certainement le micro
polluant le plus étudié dans le cas de l’épandage des boues, car il est assimilé par les
plantes et accumulé par les mammifères et par l’homme (la quantité tolérable pour
l’homme et de 0.3 ppm par jours) le cadmium n’a pas une toxicité importante pour
les plantes mais il s’accumule généralement dans les parties vertes (surtout les feuilles)
et les quantités emmagasinées dépendent du pH du sol.
e) Le chrome
Est considéré comme un toxique pour l’homme et les animaux supérieurs, mais
pour ces derniers, la carence en chrome peut avoir des effets désastreux. On trouve souvent
du chrome dans les boues mais il semble qu’il se transforme dans le sol en éléments peu
solubles donc peu assimilables, des essais d’addition de fortes quantités de chrome sur
le sol ont permis de constater que celui ci ne présentait pas d’inconvénients pour le
rendement des plantes.
f) Le mercure
Est un toxique important pour l’homme et les animaux, on le retrouve dans le sol
provenant d’application d’insecticides ou de fongicides ou par l’intermédiaire des eaux
de pluies; de ruissellement et par l’épandage des boues sur le sol, lorsque le
pH est supérieur à 6.5 le mercure apparaît sous forme d’hydroxydes ou de carbonates
peu solubles, le mercure peut amener des perturbations au développement de la plante mais
le principale danger est son introduction dans la chaîne alimentaire de l’homme, car il est
bio accumulé par les animaux, or il ne semble pas qu’il ait d’accumulation préférentielle
dans une partie de la plante comme on la vue pour le cadmium.
.
g) Le Nickel
Présent dans les fumées industrielles et dans les eaux usées de galvanoplastie, se
retrouve dans le sol par les eaux de pluie ou par l’épandage des eaux usées ou de
boues, l’action du nickel seul sur les plantes est connue, il semble qu’il suffie d’une
concentration de 1 ppm pour perturber la croissance de la plante, par contre la toxicité du
nickel vis à vis des mammifères se révèle être relativement faible par rapport à d’autres
micro polluants.
h) Le plomb
Est un toxique pour les animaux et son introduction dans la chaîne alimentaire, avec le
risque d’accumulation, représente un danger, par contre la présence du plomb dans le sol
conduit à une accumulation sur la couche superficielle.
En résumé, on peut indiquer que certains micro polluants sont nocifs pour les plantes
soit qu’il fassent baisser le rendement et que par bioaccumulation, ils peuvent être dangereux
pour l’homme, leur présence dans les boues constitue rarement la seule source mais
c’est un risque supplémentaire pour l’homme au niveau de la production agricole.
l’homme consomme de nombreuses vitamines qui sont contenues dans ses aliments ou
dans ces médicaments qu’il absorbe mais l’organisme humain n’en utilise qu’une partie,
le reste est alors éliminé dans les urines et matières fécales et se retrouve dans les eaux usées.
III .16 Les propriétés biologiques
Les eaux usées contiennent une flore et une faune variée qu’on retrouve en partie
dans les boues. Le traitement biologique des eaux usées en modifie la composition biologique
par la multiplication de certaines espèces au dépend d’autres.
On dénombre de très nombreux types de bactéries dans les boues, une partie de
celle – ci est d’origine fécale et certaines proviennent de porteurs de germe, elles peuvent
donc être pathogènes. On peut les classé en quatre classes.
- Aérobies strictes qui ne se développent qu’en présence d’air, elles sont nombreuses
dans les boues activées.
- Aérobie facultatives qui peuvent se développer en anaérobiose par consommation de
l’oxygène contenue dans la matière organique (exemple Aéromonas).
- Anaérobie facultatives qui peuvent supporter la présence de l’air mais ne se
développent que grâce à des processus anaérobies (exemple Lactobacillus).
- Anaérobie stricte dont le développement ne s’effectue qu’en anaérobiose (exemple :
Clostridum).
On trouve des entérovirus, des adénovirus, et des réovirus adsorbés sur les
matières organiques solides des boues dans une proportion non négligeable sur environ 30%
des échantillons de boues, leur élimination n’est pas facile à mener à bien mais selon
l’utilisation ultérieure des boues, il faut s’en préoccuper.
III .16.3 Les parasites
On en trouve peu dans les boues primaires et secondaires, par contre dans le
lagunage naturel, une grande partie de boues est constituée de détritus d’algues.
On trouve dans les boues activées des vers, des larves, d’insectes, des crustacés et
même par fois de petites araignées.
L’analyse des boues obtenues à la sortie des stations d’épurations montre que l’un des
constituants majeurs est l’eau (94 à 98%) par tonne de matière sèche une boue contient
à peu près autant de matières organiques (carbone) qu’un fumier.
En dehors de l’introduction de matière organique, substances humiques, ou humifères,
L’intérêt de l’utilisation des boues réside également dans l’apport de fertilisants, bien
qu’elles soient assez pauvres en potasse.
Il est à noter que le mode de traitement des eaux et des boues influera nettement sur
l’ensemble de ces paramètres et que les teneurs en éléments fertilisants et en matières
organiques sont extrêmement variables.
Les principale maladies transmises par les effluents sont les suivantes :
schistosomiase, ankylostomiase, ascaridiose, toeniadysenterie, choléra, dysenterie bacillaire,
poliomyélite, hépatite infectieuse.
La plupart des traitements que subissent les boues provoquent simplement une
chute des populations pathogènes mais très rarement leur disparition complète. Il résulte de
ceci que les boues, même après digestion, ne doivent pas être remise en contact direct avec les
végétaux susceptible d’être consommés crus.
Les organismes pathogènes qui ont résisté à l’épuration n’ont pas toute la faculté de
survivre sur ou dans le sol. Dans le sol les germes sont dans un milieu qui leur est très
favorable (car froid et sec; de plus ils y sont exposées aux radiations solaires).
En outre, ils sont en compétition avec les microorganismes qui s’adaptent bien au
milieu et se développent rapidement. Le problème des pathogènes est en effet difficile a
résoudre. Certains parasites par exemple restent plusieurs années dans le sol. Ils sont d’autant
plus difficiles à éliminer qu’ils prennent une forme enkystée dans les conditions défavorables
alors qu’ils se développent lorsqu’ils se retrouvent dans les animaux à sang chaud ou chez
l’homme.
III.18.2 La toxicité
Ce sont des substances qui peuvent avoir une action néfaste pour le traitement des
boues, ou pour leur utilisation en agriculture. il s’agit généralement, de produits
organiques de synthèse qui sont utilisés dans la vie courante et qui se trouve dans des
eaux usées domestiques, les détergents, largement utilisés dans les ménages, présentent
plusieurs inconvénients pour la boue:
Les forêts ne sont pas des cultures à proprement parler et leurs produits (bois,
feuillage) ne sont généralement pas introduit dans la chaîne alimentaire des mammifères et de
l’homme et les besoins en eau sont différents de ceux des plantes. De nombreux
documents très généraux sur les boues indiquent l’utilisation pour l’irrigation et
l’amendement des forêts sans donner des résultats.
Ces dernières années, un intérêt particulier à été marquer pour les études
concernant la revalorisation des sous produits issus des stations d’épuration urbaines.
L’aspect positif d’épandage des boues résiduaires à été démontré dans des nombreuses
études notamment en France et au Canada. Ainsi au Québec. (COUILLARD, 1986), en utilisant
de la boue anaérobie liquide, à constater que des semis de Mélèze se comporte d’ une
manière satisfaisante sur un substrat pauvre que du sable et que la production de la
biomasse croit de 1140 %.après quatre mois d’essais en serre.
Au Canada, (GAGNON, 1972), en appliquant une dose de 560 Kg / Ha d’une
boue digérée, à montré qu’une plantation d’épinette blanche (Picea gluca) présentait, six ans
après épandage, un gain de croissance en hauteur de prés de 40 %, (COUILLAD et GRENIER,
1988). ont pu noter que la production de biomasse augmentait avec des applications de
boues répétées (comparativement à une application massive), et que , pour un même
nombre d’applications, les doses plus grandes produisant le meilleur résultat, ils ont, en
outre, pu mettre en évidence qu’un grand nombre d’applications de petites doses est
préférable à un plus petit nombre d’application de doses plus grandes, les quantités utilisées
durant l’expérience varient de 605 Kg / Ha à 10890 Kg / Ha en boue sèche.
La fertilité d’un sol c’est sa capacité à supporter des plantes dans le cadre d’une
exploitation rationnelle de ses potentialités. Pour améliorer cette fertilité la mise en valeur
permet d’améliorer ses capacités de production en agissant sur ses caractéristiques physico-
chimiques. Ce sont des actes de préservation de l’environnement en protégeant un facteur
écologique important qui est le sol.
Un diagnostic est nécessaire est basé sur divers éléments dont l’analyse est la plus
déterminante (les engrais et leurs applications).
Les principes de diagnostic d’un sol sont dans un ordre logique et chronologique :
Examen des caractéristiques physiques apparentes.
Examen pédologie (portrait parlé du sol).
Examen du profil cultural (partie du sol travaillée par l’homme).
Dosage physique et chimique des constituants du sol.
Dosage de l’argile et du calcaire totale et actif.
Dosage de la matière organique.
Dosage de l’azote total.
Détermination du pH.
Dosage de phosphore et de la potasse.
Testage colorimétrique des oligo-éléments.
Détermination de taux de salinité et de la conductivité (BENABDELI, 2001).
IV.3 La fumure
L’apport d’engrais à pour but de composer l’exploitation d’éléments biogène lors des
récoltes, la fumure peur être :
Un sou produit de l’épuration des eaux usées, constituées de matière organique et des
éléments majeurs et des corps microbiens.
Les boues d’épuration produites par les installations de traitement des eaux usées
urbaines sont utilisées en agriculture du fait de leur contenu en matières fertilisantes et
organique.
Les engrais chimique on emporte avec récolte une certaine quantité d’éléments
nutritifs des plantes : Azote, phosphore, potassium et dans une moindre mesure soufre,
calcium, magnésium et autres oligo- éléments sous forme de phosphates, nitrate.
Les boues d’épuration contiennent précisément ces matières fertilisantes. Les milieux
scientifiques et agricoles signalent plus fréquemment des problèmes soulevés par la présence
de certains produits toxiques notamment des métaux lourds.
Un contrôle sanitaire des boues devant être recyclées dans l’agriculture évitera
l’apparition des troubles physiologiques découlant d’une forte concentration de produits
nocifs pour les végétaux et le sol.
Dans les pays de l’union européen l’épandage est la solution privilégiée dans la
logique et la politique européen de gestion de déchets. La directive n°86/278/clé du 12 juin
1986 définie les pratiques d’utilisation agricole des boues d’épuration municipales.
La discussion préliminaire pour une refonte de la directive européenne sur l’épandage
a été lancée fin 1999, les méthodes de caractérisation des boues et produits depuis 1993 au
sein du CENTC 308, le programme de travail du TC 308 comprennent l’axe suivant :
IV.7 Les grandes axes de la nouvelle réglementation
Le suivi agronomique des boues est confié par le préfet au producteur de boues ou à
un organisme indépendant en accord avec la chambre d’agriculture, il comprend :
Un avis préalable sur le programme annuel d’épandage ainsi que sur les modalités
de suivi.
La surveillance de la bonne exécution du plan d’épandage.
La collecte de référence sur la base d’analyse du sol et des récoltes.
Les teneurs limités en éléments traces métalliques des boues sont diminuées de
moitié rapport à la norme NFU 44-095.
Méthode d’analyses.
Guides de bonne pratique.
Perspectives sur la production et l’élimination des boues.
Certains pays européen tel que l’Allemagne, le Danemark et la Suède affichent des
politiques favorables à l’épandage sous réserve de critères de quantité strictes, il considèrent
le recyclage biologique comme la voie optimal dans la mesure ou sont peut contaminées, ils
ont finalement Conclu que l’utilisation raisonnée des boues d’épuration posaient des risques
négligeables pour les cultures, les consommateurs et l’environnement.
IV.9 Les alternatives et solutions futures à l’épandage agricole
Il permet aussi d’utiliser les propriétés fertilisantes des boues pour la production de
biomasse ligneuses, et fabriquer les matières fertilisantes commerciaux à partir de la matière
sèches de bois d’épuration.
Les boues mélangées à des bois fermentant l’épandage agricole des boues d’épuration
sera nécessaire d’adapter des technologies nouvelles a l’épuration des eaux usées pour réduire
les quantités des boues produites.
Chapitre V : Description de la STEP de la ville de Sidi Bel Abbes
Les eaux usées urbaines sont faciles à traites et des techniques ont été mises aux points
depuis 1930, C’est la station d’épuration qui est une usine chargée d’améliorer la qualité des
eaux usées récupérées des rivières ou avant leur déversement. Son fonctionnement repose sur
des processus physique chimique et biologique. Il faut notre que les eaux rejetées par les
stations d’épuration ne sont pas potables, mais les rivières sont de véritables laboratoires
naturels disposant d’un pouvoir d’auto-épuration qui complète parfaitement le travail des
stations d’épuration. Le but de station d’épuration preuve par la ville de Sidi Bel Abbes est
destiné à traiter les eaux usées domestiques avant leur rejet dans l’oued MEKERRA.
Toutes les catégories de pollution hydrique, existent dans la wilaya de Sidi Bel Abbés,
a causse de rejets agro-alimentaires industriels, domestiques et agricoles, et utilisent un
volume considérable, d’eau rejetée dans les réseaux domestique, à plus de 80%. Le volume
journalier de l’ensemble des rejets d’eau usées, est estimé à 98.000 m3/ jour. (HYDRAULIQUE,
2006).
Tableau 14 : Sources de pollution hydrique dans la Wilaya de Sidi Bel Abbés (DIRECTION
DE L’ENVIRONNEMENT , 2006)
Tous les réseaux, connaissent des problèmes d’évacuation, engendrés par le faible
débit, et la faiblesse de diamètre utilisé. Toutes les petites agglomérations dont le nombre
d’habitation n’excède pas 200 individus, continuent d’utiliser les fosses septiques
traditionnelles. (DIRECTION DE L’ENVIRONNEMEN, 2005).
La station d’épuration prévue pour la ville Sidi Bel Abbés, est destinée à traiter les
eaux domestiques, avant le rejet dans l’oued Mekerra, se trouve à la sortie de la ville ,suivant
l’écoulement Nord-Est de l’oued Mekerra .
La station d’épuration est d’une capacité de 300.000 équivalents / habitants, devait
traiter un volume de 28.000 m3/ jour, des différents rejet de la ville, cette station réceptionnée
en 1995, n’a pas connu l’évolution attendue, destinée à tester sa capacité réelle d’épuration, et
la qualité des eaux traitées. (HYDRAULIQUE, 2005).
Les données de base de la station d’épuration de la ville de sidi bel abbes sont Les
suivantes dans le tableau 15.
Tableau 15 : Données de base de la station d’épuration (HYDRAULIQUE, 2005).
Etat 1 Etat 2
Type de réseaux Unitaire Unitaire
Nature des eaux brutes Domestique Domestique
La population raccorder 220.000 333.000
Equivalant / habitant Equivalant / habitant
Débit :
- journalière - 28.000 m3 / j - 42.000 m3 / j
- Moyen - 1167 m3 / j - 1750 m3 / j
- Point temps sec - 1910 m3 / h - 2820 m3 / h
- Diurne sur 14 h - 2000 m3 / h - 3000 m3 / h
- Pointe temps de - 2920 m3 / h - 4375 m3 / h
pluie.
Caractéristiques des eaux
brutes.
- DBO5 - 15.400 Kg / j - 17.820 kg / j
- 424 mg / L - 424 mg / L
- 54 g / L / hab / j - 54 g /L / hab / j
MES - 15.400 Kg - 23.100 Kg
- 550 mg / L - 550 mg / L
- 70 g / - 70 g/ Equi.hab.j.
Equi.hab.j.
V .6 Finalité du traitement
Après traitement, les eaux épurées seront déversées dans le l’Oued MEKKERA. Les
caractéristiques de l’effluent déterminé sur une période moyenne de 24 heures seront les
suivantes :
DBO5 : ≤ à 30 mg / l
MES : ≤ à 30 mg / l
DCO : ≤ à 90 mg / l
PH : 5.5 < pH < 9
La boue issue de la station d’épuration des eaux usées de la ville de sidi bel abbes a
été produite selon les étapes suivantes : (figure 3).
Figure 03 : Schéma de la Station D’épuration Des eaux usées à Boues Activées De la Ville de SIDI BEL ABBES
V.7 Fonctionnement de la station
Le dégrillage
Il s’agit d’éliminer les éléments de grandes dimensions qui se trouvent dans l’eau
d’égout.
Le déshuilage
Consiste à éliminer les matières flottantes qui passent à travers les grilles (huiles,
hydrocarbures, débris de graisse) qui peuvent gêner le processus d’aération.
Le dessablage
Consiste à éliminer les fragments solides qui peuvent décanter facilement, de dureté
et de taille relativement importante supérieure à 0.2mm de diamètre (GUERIN et
THOMAZEAU, 1978, POMMEL, 1981).
Après la décantation primaire, l’eau partiellement épurée est ensuite traitée par une
opération dite « à boues activées », qui consiste à insuffler de l’air ou à brasser de l’eau usée,
afin de fournir l’oxygène nécessaire aux micro-organismes responsables de la consommation
de la matière organique et une partie des matières nutritives (Azote et phosphore) de
l’effluent. Il faut noter que d’autre techniques, telle que l’épuration par lit bactérien peuvent
être utilisées pour ce type de traitement.
- La décantation secondaire
L’eau provenant du bassin d’aération subit une deuxième décantation après passage
dans le clarificateur formant ainsi les boues secondaires dont une partie est recyclée.
Les boues primaires et secondaires sont en général mélangées pour donner les boues
mixtes fraîches qui doivent être ultérieurement traitées pour réduire les nuisances
(PASSAVANT, 1994).
Ces boues en excès également prélevées au niveau des décanteurs secondaires sont
envoyées vers la stabilisation.
Quatre vis de recirculation au débit unitaire nominal de 500 m³/h remontent les boues
à une hauteur telle que leur retour vers les bassins d’aération via la tour de répartition puisse
se faire gravitationnel.
Les boues stabilisées passent en surverse d’un déversoir situé à chaque extrémité des
bassins de stabilisation dans un puisard de pompage équipé de mêmes pompes que celles
équipant le puisard à boues fraîches.
V.8.2 Epaississement
Les boues stabilisées sont pompées vers l’épaississeur ou elles sont introduites au
centre de l’ouvrage dans une jupe de répartition.
Les boues s’épaississent par l’action de la pesanteur et du mécanisme racleur équipé
de herses facilitant le dégagement de l’eau en créant des « chemins » dans la masse de boue.
L’eau ainsi séparée passe en surverse dans une goulotte périphérique et retourne en
tête de station pour y être réincorporée aux eaux brutes.
Les boues épaissies sont pompées de l’épaississeur vers les lits de séchage en vue de
leur déshydratation.
La déshydratation des boues sur lits de séchage est la plus vieille technique de
déshydratation. Le principe en est : la filtration naturelle de la boues se déroule en deux phase.
a) dans une première phase, la plus grosse partie de l’eau interstitielle filtre rapidement
sans entrave vers le fond du lit. Cette phase est estimée à un jour.
b) la seconde phase est le séchage à l’air par évaporation ce qui peut être estimé à une
ou deux semaines.
Le fond d’un lit de séchage est constitué de diverses couches de matériaux avec une
granulométrie de plus fine au fur et à mesure que l’on se rapproche de la surface.
Ces matériaux vont depuis les pierres et les cailloux jusqu’au sable sur une épaisseur
de 40-50cm. Ces matériaux sont protégés par un treillis du type treillis pour béton armé.
Dans le fond du lit, des tuyaux de drainage évacuent l’eau filtrée vers le réseau de
drainage et donc en tête de station. L’épaisseur de la couche de boue peut atteindre 20-30 cm
avant que l’on ne doive vider le lit de séchage.
Deuxième Partie : Matériels & Méthodes
I. Origine des boues étudiées
L ‘ensemble des boues étudiées ici provient d’un échantillonnage à partir de la même
station d’épuration des eaux usées urbaines (STEP) de la ville de sidi bel abbés. La
description sommaire de cette station est présentée dans le chapitre V.
Cet échantillonnage représente quatre boues résiduaires de même station, cependant,
avec des durées de stockage différentes.
Les boues qui intéressent notre étude ont subi un traitement dont les étapes successives
sont les suivantes :
- Epaississement par gravitation.
- Stabilisation aérobie.
- Déshydratation naturelle (lits de séchage).
En général, c’est le produit final (boue digérée aérobie) donc les boues à éliminer ou à
valoriser qui a fait l’objet de notre étude.
Elles sont de couleur sombre apparentant à celle d’un sol riche en matière organique,
leur aspect physique est lié à leur teneur en eau :
- 1er Echantillon : solide (six mois)
- 2ème Echantillon : solide (neuf mois)
ème
-3 Echantillon : solide (une année)
- 4ème Echantillon : solide (deux années)
En ce qui concerne leur qualité olfactive, on a remarqué que le séchage s’accompagne
D’une diminution notable de l’odeur.
Plusieurs analyses ont été entreprises pour établir différentes caractéristiques des
échantillons étudiés. (Dans certain cas il est conseiller de procéder à un broyage pour avoir
une fraction fine).
Les analyses chimique de la boue et des substrats testés dans cette expérimentation ont
été réalisées au niveau des laboratoire de l’université de sidi bel abbes (laboratoire de chimie
des sols et laboratoire d’environnement).
la méthode utilisée est celle de Anne (1945) (Annexe 2), c’est la méthode par voie
humide basée sur l’oxydation de la matière organique en gaz carbonique (CO2) par le
bichromate de potassium (K2Gr2O7) en milieu sulfurique (H2SO4).
L’excès de bichromate de potassium est titré par une solution de sel de Mohr, en présence
d’indicateur coloré le déphenylamine dont la couleur passe du bleu foncé au bleu vert.
(V 'V ).0,6.100
Calcul : %C = [1]
200
Où:
Calcul :
Calcaire actif = (N - n) x 1,25 (en gr / 1000 gr de terre).
0.3.V .100
Calcaire total ═ [2]
V '.P
Où :
V = le teneur en calcaire totale pour le témoin.
V′ = le teneur en calcaire totale pour la boue.
P = pois choisi de la boue d’après la réaction avec Hcl.
Les éléments fertilisants majeurs (N, P, K, Mg) présents dans la boues confèrent à
cette dernière une valeur agronomique qui fait qu’elle peut être utilisée comme amendement
du sol, c’est pour cela qu’il nous ait paru indispensable d’évaluer les teneurs en ces éléments
fertilisants.
II.7 Dosage de l’azote (Méthode kjeldahl)
l’azote des composés organiques contenue dans la boues est transformé en Azote
ammoniacal sous l’action de l’acide sulfurique (H2SO4) concentré qui porté à ébullition se
comporte comme un oxydant, pour accroître cette action, on élève la température d’ébullition
en ajoutant du sulfate de cuivre et du sulfate de potassium.
Lorsque la matière organique à été totalement oxydée, la solution contenant le sulfate
d’ammonium est récupérer. Puis on procède au dosage de l’azote ammoniacal par distillation,
après l’avoir déplacé de sa combinaison par une solution de soude en excès (Annexe 6).
Ce rapport donne une idée très juste de la vie biologique du sol et permet en
conséquence d’en apprécier les propriétés physiques.
Utilisé, depuis longtemps, par les forestiers pour caractériser les matières
organiques présentes dans le sol, mais également les apports et restitutions organiques, tel que
fumier, paille, composte, boues d’épuration.
Le dosage de cet élément est fait par colorimétrie après minéralisation à chaud et en
milieu acide, il représente l’ensemble du phosphore organique et inorganique (Annexe 7).
II.10 Dosage du calcium, potassium, magnésium et sodium
Déterminé par la méthode de laboratoire qui consiste à mettre dans un bêcher du sol
Jusqu’à une hauteur de 1 cm puis on complète jusqu’à la surface par l’eau. Après 24 heures,
faire pesé à l’état humide puis mettre l’échantillon à l’étuve à 105 °C et peser à l’état sec. La
différence de poids correspond au poids d’eau retenue par le sol.
On a utilisé le sable saharien et un sol ordinaire. Les mêmes procéder d’analyses ont
été entreprises pour établir différentes caractéristiques des sol étudiés. (Dans certain cas il est
conseiller de procéder à un broyage pour avoir une fraction fine).
III. Etude micro biologique
III.1 Méthodes de prélèvement
L’échantillon est prélevé directement des lits de séchage de la station. Mis dans un
bocal hermétiquement fermé ; puis emporté jusqu’au laboratoire d’analyse.
La verrerie utilisée pendant les analyses doit être bien lavée par un détergent autorisé
puis rincée plusieurs fois par l’eau et séchée Chaque verrerie séchée est emballée
individuellement dans un papier filtre Les tubes et les fioles à ouverture étroite est bouchée au
coton cadre La stérilisation se fait dans un stérilisateur (Four pasteur) à une température
180°C pendant 30 mn.
Elle englobe tout les germes pathogènes et non pathogènes capable de se multiplier en
aérobie ou en aérobie. Les colonies apparues sont d’une couleur blanche et une forme
lenticulaire le dénombrement de la flore totale, nous renseigne sur la charge microbienne du
produit analyser (PILET, 1983).
Ce sont des bactéries anaérobies strictes, sporulée Gram positif. Il est à l’origine des
toxi-infections alimentaires, ce type est caractérisé par la thermorésistance (les spores résiste à
une température de 100°C pendant 30mn) et par un équipement enzymatique réduisant les
sulfate en sulfure sur la gélose viande foie et en présence de sulfates de sodium et de alun de
fer, ils donnent après 24 heures à 48 heures des coloration facilite leur dénombrement.
(DOMMERGUES, MANGENOT, 1970, PILET, 1983).
Ce sont des coques Gram positif, non capsulés, en général groupés en amas plan
irréguliers (sur plan solide), catalase+, aérobie facultatif donc faisant fermenter les glucides.
Les staphylocoques sont très répandus dans la nature ainsi dans l’air, que dans le sol ou dans
l’eau. Ce sont des commensaux : extrêmement fréquent de la peau et des cavités naturelles de
l’homme et des animaux. Certains espèces sont opportunistes (Staphylocoque epidermidis,
staphylocoque saprohyteus), d’autre peuvent être occasionnellement pathogène
(Staphylocoque aureus). (PILET, 1983).
Comprend des bacilles habituellement fin, légèrement incurvés, très mobiles grâce à
un cil polaire. Le vibrion cholérique est exclu de la famille des entérobactéries à cause de
l’oxydase+.
Vibrion. Cholérique sont des agents des choléras, maladie humaine généralement
mortelle caractérisée par une diarrhée avec vomissement et déshydratation. On retrouve la
bactérie pathogène dans l’intestin des malades, des convalescents, des porteurs de germes. De
la va polluer l’eau, la terre et certains aliments qui seront à l’origine de l’épidémie. (P ILET,
1983).
III.3.7 Shigella
La bactérie est Gram négatif non sporulé en bâtonnet de 02 à 03 micro de long sur 0.5
micron de large, elle réduit les nitrates en nitrites et en ammoniac, elle non mobile, ne
possède pas la capsule et ne produit pas de SH2, elle a une sensibilité à la chaleur identique à
celle de salmonella, Sa destruction commence à 46,6°C. L’infection se fait à travers les
produits alimentaires (le lait, les produits laitiers et l’eau), la présence du Shigella est souvent
une indication de contamination fécale. (OTENG, YANG, 1984).
III.3.8 Salmonellas
La recherche des Salmonellas à pour but, l’identification de cette souche qui est à
l’origine de toxi-infection alimentaire.
Le genre Salmonella appartient à la famille des Enterobactériaceae, il regroupe des
bacilles à Gram positif. Les Salmonelles sont pathogènes soit exclusivement pour l’homme
(S. typhi) soit exclusivement pour l’animal (S.abortus ovis), soit le plus souvent à la fois pour
l’homme et pour l’animal. Chez l’homme, les salmonelles peuvent être responsable de la
fièvre typhoïde due à S.typhi, ou de fièvre paratyphoïdes généralement provoquées par S. para
A, S, para et plus rarement para C. (PILET, 1983).
L’espèce utilisée dans notre expérimentation est La fève (vicia faba L.), nous avons
choisi cette espèce pour les raisons suivantes :
C’est l’espèce la plus importante du point de vue économique et de la production
agricole.
IV.1 Description
Son aire d'origine serait comprise entre le sud-est de l'Asie et les régions
méditerranéennes. En Europe, on la cultive depuis la préhistoire. Au 16es, avant la venue
des haricots et des haricots d’Espagne, sa culture était extrêmement importante. Dans les
régions de montagne, elle est estimée pour sa résistance au froid (cas par exemple du gros
haricot du Lötschental).
IV.2 Présentation de l’espèce
La fève est une plante herbacée d’environ 70cm de hauteur, à feuille alternées
composées penuées de 2 à 7 folioles ovales. Des tiges improprement nommées talles
apparaissent le plus souvent à partir des bourgeons axillaires situés à la base de la tige. Le
tallage est variable. L’inflorescence est une grappe de 2 à 9 fleurs hermaphrodites. Le fruit est
une gousse allongée noir à maturité. Elle contient 4 à 5 graines provenant du développement
d’ovules campylotropes. Le nombre de chromosomes est de (2 n = 12).
Mélange
3éme Echantillon
4éme Echantillon
1er Echantillon
Sable 100%
Témoin
Sol 100%
IV.4 La germination des graines
Les graines fertiles ainsi imbibées sont mises à germer par lots de 50 graines dans des
bacs en plastique (germoir).
IV.4.1 Le germoir
Le germoir que nous avons utilisé est un bac en plastique de forme rectangulaire de
longueur 20 cm sur 10 cm de largeur (fig. 6) dans le quel est mis du coton imbibé d’eau
distillée, plus quelques gouttes de formol à 5 % pour empêcher le développement éventuel des
champignons.
8.5 cm 8 cm
5. cm
Graines
Eau distillée
Différents types de conteneurs sont utilisés dans le monde (pots en terre cuite,
sachets en polyéthylène, godets, fertile pot etc.).
Dans notre cas, nous avons utilisé au cours de nos essais des pots en plastique dont les
dimensions sont les suivants :
- Profondeur : 21.5 cm
- Diamètre en bas : 13 cm
Le fond de ces pots est troué (un trou au milieu) pour permettre le drainage de l’eau et
éviter ainsi les conditions d’asphyxie des racines.
A l’aide d’une règle graduée, on a mesuré la hauteur des plantes depuis le ras du sol
jusqu’à l’apex (tableau 20).
Avant le passage de la partie aérienne dans le four, on pèse son poids frais à l’aide
d’une balance de précision de 1/100.
La partie racinaire des plants est placée dans une étuve à 105 C° pendant 3
heures, puis pesée à l’aide d’une balance de précision.
Dans le but de voir l’influence des différents substrats de cultures sur l’aspect du
système racinaire des plantes, On se référant au tableau cité par HENIN (1969), on peut classer
notre boue dans la classe des textures moyennes (Sablo-limoneux).
D’après CONTENIE (1976), les textures moyennes ne provoquent pas l’asphyxie du
système racinaire et permettent un bon développement des racines, une texture lourde par
contre peut entraîner les phénomènes d’asphyxie radiculaire.
Troisième Partie : Résultats et discussions
I. Résultats et discussions
Les résultats des analyses des boues issues de la station d’épuration des effluents
urbains de la ville de Sidi Bel Abbés, ont montré que ces dernières sont très riches en matière
organique avec des valeurs de 80 %. Selon les normes AFNOR citées par Lacée (1985), nous
avons remarqué dans les résultats obtenus une variation de plusieurs paramètres comme
illustré par le tableau 18.
L’humidité contenue dans les boues est fonction du type de station d’épuration ;
certaines mettent en œuvre des moyens importants pour les opérations de déshydratation des
boues. Pour notre station, le système de déshydratation est rudimentaire (lits de séchage) cela
conduit à une variable, selon le temps de séjour sur lits et les conditions météorologiques.
I .1.2 PH
Généralement le pH des boues résiduaires est situé dans un intervalle de valeurs bien
précis : 6 < pH < 8, pour nos échantillons, la moyenne se situe à 7,06.
Ces deux cas mis à part, le pH de la boues ne semble pas être, à priori, un facteur
limitant pour son utilisation en agriculture ; au contraire il représente une condition favorable
au développement de l’activité des micro-organisme dans le sol.
Cette méthode simple est intéressantes (Méthode Anne), elle permet d’évaluer le taux
de matière organique de la boue connaissant sa teneur en carbone organique, c’est à dire la
fraction de la boue susceptible d’être facilement biodégradée dans le sol.
Selon MOREL (1977), l’aptitude d’une boue à la minéralisation est en relation avec sa
teneur en matière organique totale, plus elle sera riche en carbone organique total, plus sa
minéralisation dans le sol sera intense.
Les résultats (tableau 18) montrent la richesse de la boue étudiée en matière organique
(carbone organique en moyenne de 38,23). Cela nous permet de dire que l’utilisation de cette
boue est bénéficiaire pour les terres agricoles, par effet de sa matière organique sur les
propriétés physico-chimiques des sols. A titre d’exemple :
Les bous améliorent l’agrégation des sols sableux et constituent un bon liant contre
l’érosion éolienne. Aussi, elle crée une capacité d’échange dans des sols sableux (KIAKHLAN,
1974 in POMMEL, 1981).
Les boues résiduaires sont des fertilisants organiques et libèrent leurs élément nutritif
(N, P, K) lentement (GERNIER, 1989).
I .1.4 Teneur en calcaire actif (CaCO3)
Les résultats obtenus (tableau 18) montrent que notre échantillonnage est pauvre en
calcaire actif (< 5), ceci permet de dire que les boues ne représentent aucun effet dépressif en
cet élément sur la croissance des plantes.
La teneur en azote total des boues résiduaires représente également un des éléments
qui constituent leur intérêt agricole. En effet, pour tous les échantillons étudiés les résultats
montrent que celle-ci est tés riche en azote total, et que sa concentration se situe au tour des
normes citées par lacée, 1985) (2 à 2,50 %). En ce qui concerne la forme de l’azote présent
dans la boue, (BRATT, 1965 in MOREL, 1977) indique que 30à50% se trouvent sous forme
minérale et principalement ammoniacal, la forme nitrique est restreinte, le reste étant
constitué par l’azote organique. L’azote se transforme en combinaison d’ammonium si les
conditions sont favorables, il s’oxyde en nitrite puis en nitrate ; ces transformations est causé
par des groupes de bactéries.
La majeure partie de l’azote utilisé par les plantes est absorbée sous forme
d’ammonium et de nitrate.
Azote organique Sel d’ammonium Nitrite Nitrate
+ -
Protéine, aminoacide NH 4 NH 2 NO- 3
Décomposition et ammonification Nitrification
Le rapport C/N présente des valeurs qui indique une bonne minéralisation de la
matière organique et une disponibilité en azote pour la plante.
Il apparaît donc essentiel, ainsi que le signalent RYAN et al (1973), KING et al (1972,
1973, 1974) in MOREL (1977) de connaître le devenir de l’azote total apporté par les boues
au sol. Il permet de prévoir les doses limites de boues à appliquer pour les cultures, limites au
delà desquelles, on risque de créer un enrichissement des eaux de drainage en nitrates. De ce
fait, MOREL (1977) propose que l’épandage des boues soit calculé en fonction de la quantité
de l’azote total apporté.
I .1.7 Phosphore (P)
Le phosphore, dont la plupart des sols sont mal pourvus, compte pour 0.1 à 0.4% de la
matière sèche (DONAHUE, 1980), un épandage des boues peut combler ce déficit puisqu’elles
contiennent une teneur en cet élément, sa teneur se situe au tour des normes citée par le même
auteur (0,43 à 0,87 %) qui joue un rôle déterminant dans le transfert d’énergie.
Ceci a été prouvé par les travaux de CHAWLA, BRYANT et LIUN (1974) in
POMMEL (1981) qui ont observé que la teneur en phosphore de Dactyle Pelotonné est un peu
élevée sur les parcelles ayant reçu des boues que sur des parcelles témoins ou ayant reçu une
fertilisation minérale.
Les boues sont très pauvres en potassium car cet élément reste en solution dans les
eaux quittent la station d’épuration (JUSTE, 1978), il faut donc compléter l’apport des boues
par une fertilisation potassique, si l’on ne veut pas voir diminuer les concentrations de cet
élément dans le sol et dans les plantes.
Le sodium : la encore, il s’agit d’un élément dont les sels sont très solubles et par
conséquent sa teneur dans les boues, et liée à l’humidité de celles-ci.
Le calcium est indispensable pour la croissance des racines. Mais la plupart des sols
sont abondamment pourvus en calcium assimilable par les plantes. Un apport de boues peut
corriger cette pauvreté puisqu’elles contiennent une teneur élevée en cet élément qui s’y
trouve probablement sous une forme relativement mobile puis plusieurs auteurs signalent
avoir observé un accroissement significatif de la teneur en calcium des végétaux après une
application de boue (HINESLY, JONES, ZIEGLER, 1973), SABEY et HART, 1975 in POMMEL,
1981).
Les teneurs en Magnésium total pour les quatre échantillons sont relativement faible.
Selon BAZI (1992), l’évolution du niveau du calcium et du magnésium dans le sol est des
facteurs à considérer dans des sols recevant des rapports répétés de boues.
Pour la porosité totale, la boue présente une porosité assez importante, elle est de
l’ordre de 61,5% et pour la salinité notre boue est salée, elle présente une valeur de C.E.C
élevée.
Eléments (%)
Limon fin 0,27
Limon grossier 6,28
Sable fin 11,42
Sable grossier 65,10
Cailloux 16,93
Classe texturale Sablo limoneux
Densité apparente (g / cm3) 1
Capacité de rétention 42
On peut classer notre boue dans la classe des textures moyennes (Sablo limoneux).
D’après CONTENIE (1976), les textures moyennes ne provoquent pas l’asphyxie du système
racinaire et permettent un bon développement des racines, une texture lourde par contre peut
entraîner les phénomènes d’asphyxie radiculaire.
I.3 Résultats des analyses chimiques du sable
Les analyses physico-chimiques effectuées sur le sable saharien (tableau 20) ont révélé
sa grande légèreté.
Tableau 20 : résultats des analyses physiques et chimiques du sable
Paramètres Teneurs
pH (eau) 9.45
C.E (mmhos /cm à 25°) 0.06
Azote total N (%) 0.22
Humidité % 2.87
Carbone C (%) 0.52
Matière organique (%) 0.86
Calcaire total CaCO3 (%) 9.58
Calcaire actif (%) 0.25
Granulométrie
Sable grossier (%) 1.66
Sable moyen (%) 58.83
Sable fin (%) 36.20
Limon fin (%) 3.46
Limon grossier (%) 1
Argile (%) 0
Sa structure est caractérisée par une prédominance de sable fin et grossier (96.69 %)
avec des proportions infimes de limon d’argile. Sa fertilité est trop limitée puisqu’il présente
des teneurs faibles en azote et en matière organique.
Paramètres Teneurs
pH (eau) 8.47
C.E (mmhos /cm à 25°) 0.16
Humidité (%) 2.55
Carbone C (%) 0.83
Matière organique (%) 1.66
Calcaire total CaCO3 (%) 21.56
Calcaire actif (%) 4.87
Granulométrie
Sable fin (%)
Sable grossier (%) 18.50
Limon fin (%) 9.45
Limon grossier (%) 16.85
Argile (%) 23.15
32.05
Le dosage de calcaire actif est très faible et inférieure à la norme (< 5) donc le sol est
très pauvre en calcaire ce qui influe sur le taux d’humidité du profil et de l’utilisation des
réserves nutritives pour les plantes. C’est un sol modérément alcalin, moyennement riche en
matières organique avec un taux inférieur à la norme (> 4) d’après (CHAPMAN, 1961).
La matière organique joue un rôle de réservoir très important pour la plante, elle
favorise la dispersion des ciments colloïdaux des oxydes de fer en particulier (DUTHIL, 1970
et QUILLET, 1983).
I .5 Teneur en métaux lourds
Le tableau 22 rapporte les résultats obtenus concernant la teneur en métaux lourds des
boues.
Tableau 22 : Teneur des boues en métaux lourds (Valeurs rapportées au poids initial
de la boue)
er eme
1 2 3eme 4eme
Eléments Normes
Echantillon Echantillon Echantillon Echantillon
Fe (ppm)
15000 15500 15800 16000
CN- (%)
00 00 00 00
Cu (ppm)
550 580 580 580 1000
Cr (ppm)
0.007 0 ,012 0 ,012 0.01 1000
Mn (ppm)
305 270 210 150 800
Zn (ppm)
2090 1700 1740 1680 3000
Cd (ppm)
traces* traces traces traces 20
Ni (ppm)
0 ,017 0,055 0,01 0,01 50
Selon les résultats récapitulés dans le tableau 18, les quatre échantillons des boues
étudiées présentent des teneurs en métaux lourds inférieures aux normes AFNOR (NF U 44 -
095).
Selon POMMEL (1981), le cadmium est apporté dans les boues presque exclusivement
par des effluents d’origine industrielle et que c’est leur contenu en cadmium qui limitera à
terme les doses d’apport d’un certain nombre de boues sur les végétaux consommables. En
effet, ce métal se caractérise par sa mobilité et sa toxicité vis à vis de la chaîne alimentaire ;
cette toxicité serait atténuée par la présence de Zinc.
I.6. Résultats et discussions des analyses microbiologiques
I.6.1 Interprétation des résultats des analyses microbiologiques
Les résultats obtenus dans le tableau 23 montrent que les boues étudiées contiennent
certaines concentrations en germes pathogènes ; ceci confirme bien les résultats de DUCHENE
(1990). On constate une survie des micro-organismes après les traitements que subissent ces
boues malgré un important abattement qui pourrait atteindre un taux de 99% signalé par
SCHWARTZBROI et STRAUSS (1985) in DEBBA (1998).
Micro-organismes
1er 2eme 3eme 4eme
recherchés
Echantillon Echantillon Echantillon Echantillon
Germes totaux 1,27 .106 1,3 .106 1,76 .106 1,84.106
(germes/ml)
Coliformes Fécaux 1,40 .106 1,6 .106 1,8 .106 1,9 .106
(coliformes /100 ml)
Escherichia Coli 90 91 94 102
(germes /100 ml)
Streptocoques fécaux 110 120 120 132
(germes /100 ml)
Clostridium sulfito- ind ind ind ind
réducteur
Staphylocoque pathogène _ _ _ _
Salmonella _ _ _ _
Shigella _ _ _ _
Vibrio _ _ _ _
Remarque :
ind = indénombrable
( - ) = absence de bactéries
Ce bio indicateur végétal est capital pour apprécier l’apport de la boue selon sa durée
de stockage. La plante retenue est la fève qui est une légumineuse à croissance rapide
permettant d’avoir des résultats sur une période assez courte.
Une durée de 54 jours a été jugée suffisante pour mener à bien l’expérimentation
d’autant plus que la fève a un cycle biologique relativement court.
Pour atteindre l’objectif fixé, les éléments suivants ont été retenus pour une évaluation
chiffrée de l’impact de l’apport de différents pourcentages de boue dans un sol sableux.
- taux de germination des semences
- nombre de feuilles
- accroissement moyen en hauteur
- biomasse verte et biomasse sèche aérienne
- biomasse racinaire.
Les données correspondantes à l’évolution de la croissance de l’espèce utilisée sont
mentionnées dans le tableau 24.
H H H H H H
Echantillon P.S.G M.N.F après après après après après après
09 j 18j 27j 36 j 45 j 54 j
P1-1
33.3 % 9.77 6.5 24 48 60 65 71
Echantillon
P1-2
1er
P2-2
2eme
P3-2
3eme
P4-2
4eme
Sable
(Témoin) 86 % 9.5 1.5 28 43 45 46 46
P.S.G : pourcentage des semences germé par rapport au nombre total des semences.
M.N.F : moyenne de nombre de feuille de la plante.
P1 = 25 % boue + 75 % sable.
P2 = 50 % boue + 50 % sable.
P3 = 75 % boue + 25 % sable.
Au cours du cycle végétatif, la levée des plantes a été pratiquement homogène pour
tous les échantillons après quinze jours de plantation. La quasi- totalité des fèves plantées ont
été levées. L’effet de l’apport des différentes doses de boues sur la croissance végétative des
plantes n’a été mis en évidence que pour le sol et le sable (croissance lente) comme le
représentent les figures 6, 7,8 et 9. Des mensurations effectuées sur la hauteur des tiges des
plantes ont été faites tous les neuf jours à partir de la mise dans le sol de la graine germée. Les
résultats montrent qu’au début de la croissance des plantes, les différents échantillons
expérimentés enregistrent une croissance faible en hauteur (0,5 à 6,5 cm). Il s’agit du début de
la minéralisation des substances organiques dans le sol associée au début de la formation des
racines.
La figure 6 représentant la croissance mensuelle en hauteur de la plante montre que les
courbes de croissances ont une allure presque identique avec des différences très importantes
entre les substrats et le témoin.
80
70
60
50
40
P1-1
30
P1-2
20 P1-3
10
SOL
SABLE
0
10 20 30 40 50 60
Durée de la levée des plantes (jours)
La croissance en hauteur augmente mieux avec les proportions 75% de boue et 25% de
sable (P3) après six mois d’expérimentation (échantillon 1). Ce phénomène s’explique par la
forte dose en boue utilisée dans cet échantillon. La stérilité du sable entraîne un ralentissement
de la croissance en hauteur de la plante qui ne dépasse pas 45 cm.
Hauteur des tiges (cm)
90
80
70
60
50
40
P2-1
30 P2-2
20 P2-3
Sol
10
Sable
0
10 20 30 40 50 60
Durée de la levée des plantes (jours)
Les 4 échantillons avec des doses 25% et 50% ont des hauteurs de tiges légèrement
grandes par rapport à celles des échantillons sol et sable, mais la différence entre eux apparaît
faible. Dans la phase de plein développement des plantes les tiges des échantillons sol, sable
et les bacs avec la boue avec des doses 25% et 50% ont connu un développement progressif
lent puis se sont stabilisées à 45 et 46 cm. La croissance des tiges était plus marquée (86 et
100 cm) dans les échantillons 3 et 4 avec la dose 75% de boue qui ont connu un
développement foliaire important.
Ce phénomène peut être expliqué par le fait que les plantes ont reçu des apports
appréciables d’azote, élément favorisant le développement foliaire. Cet azote provient
essentiellement des boues après son passage de la forme organique à la forme minérale (forme
assimilée par les végétaux). Une hétérogénéité est relevée quant à la hauteur des tiges et le
nombre de feuilles en fonction de l’âge et la proportion de boue contenue dans le sol.
Hauteur des tiges (cm)
80
70
60
50
40
P3-1
30
P3-2
20 P3-3
10
Sol
Sable
0
10 20 30 40 50 60
Durée de la levée des plantes (jours)
110
100
90
80
70
60
50
40
P4-1
30 P4-2
20 P4-3
10 Sol
0 Sable
10 20 30 40 50 60
Durée de la levée des plantes (jours)
20 PAMS
PAMF
biomasse
15
(g)
10
0
P1-1
P1-2
P1-3
P2-1
P2-2
P2-3
PAMS
P3-1
P3-2
P3-3
P4-1
P4-2
P4-3
SOL
SAB
LE
La figure 11. montre que le poids sec et frais de la partie radiculaire est variable en
fonction des échantillons, les résultats des analyses de la biomasse sont significatifs pour ce
paramètre, la valeur la plus élevée est enregistrée par l’échantillon 4 avec 10,9g frais et 3,01g
sec et la valeur la plus faible est enregistrée par le témoin sable avec 0,42g.
Figure 11: Evolution de la biomasse de la partie radiculaire (g )
12
PRMS
10 PRMF
8
biomasse (g)
0
P1-1
P1-2
P1-3
P2-1
P2-2
P2-3
P3-1
P3-2
P3-3
P4-1
P4-2
P4-3
SOL
PRMS
SAB
LE
La figure 12 montre que le nombre moyen total de feuilles est variable en fonction des
substrats. Les résultats montrent une différence significative entre les substrats ; la valeur la
plus élevée est enregistrée par l’échantillon 4 avec la dose de 75% de boue avec 22,5 feuilles,
et la valeur la plus faible est enregistrée par le témoin avec 9,5 feuilles.
MTNF
20
biomasse (g)
15
10
0
P1-1
P1-2
P1-3
P2-1
P2-2
P2-3
P3-1
MTNF
P3-2
P3-3
P4-1
P4-2
P4-3
Sol
Sabl
e
II .3 Conclusion
Les boues obtenues à partir des eaux résiduaires de la STEP de Sidi Bel Abbés
semblent appréciables lorsqu’elles sont utilisées à des fins de fertilisation des sols. Les
résultats obtenus dans notre expérimentation et qui ont concerné l’enrichissement d’un
substrat aussi inerte et stérile que le sable, sont en faveur d’une bonne qualité de ces boues.
Les paramètres bioindicateurs utilisés sont rationnels et expriment l’importance de
l’utilisation d’un tel rejet dans le domaine agricole. Il reste à confirmer l’innocuité de la fève
obtenue par rapport à d’éventuels métaux lourd ou autres toxiques pouvant la contaminer.
Conclusion générale
L’installation de systèmes d’épuration constitue une solution non négligeable pour
récupérer un volume d’eau appréciable d’eau usée rejetée avec une capacité polluante
remarquable. Il perdrait toute sa signification si le résidu du traitement « les boues » n’était
pas éliminé de façon non polluante et éventuellement valorisante. A travers cette étude
préliminaire, les résultats d’analyse des échantillons retenus montrent que la boue issue de la
station d’épuration des eaux usées de la ville de Sidi Bel Abbés présente des qualités
et des caractéristiques permettant de la valoriser en agriculture. Son utilisation, en mélange
pour la confection d’un substrat de culture, pour ses éléments fertilisants, azote,
phosphore, et la matière organique qu’elle apporte.
L’emploi des boues, pourra être recommandé chaque fois que le respect des normes en
métaux lourds aura été vérifié. C’est un critère primordial dans le choix de l’utilisation des
différentes boues. L’emploi des échantillons à base de boues donnent, des taux de
germinations très satisfaisants ; le témoin à donné le taux le plus faible.
Concernant les paramètres biométriques exprimés, les échantillons à base de boues
présentent un matériau fertilisant permettant d’obtenir une croissance satisfaisante. La
croissance en hauteur, le nombre de feuilles et le nombre de ramifications racinaires sont
autant de paramètres en faveur d’une utilisation positive des boues comparativement au
témoin (sable).
La mesure du pH s’effectue sur une pâte de sol saturée d’eau distillée, en utilisant la
méthode électrométrique à électrode de verre.
Mode opératoire
Peser 20g de terre fine séchée à l’air (éléments ≤ 2 mm) et les introduire dans un
bêcher de 100ml
Ajouter 50ml d’eau distillée bouillie
Brasser énergiquement la terre de manière à obtenir une suspension, soit avec un
agitateur en verre, soit avec un agitateur magnétique durant quelques minutes.
Avant de procéder à la mesure du pH, procéder à l’étalonnage du pH mètre.
Juste avant d’introduire l’électrode dans la solution, remettre en suspension toute la
terre à l’aide d’un agitateur.
La lecture du pH se fait lorsque l’aiguille de l’appareil s’est stabilisée. En général la
stabilisation est acquise au bout d’une minute, parfois elle ne se fait qu’au bout de 2.3
ou 4 minutes.
Après chaque mesure, rincer les électrodes avec de l’eau distillée et les essayer avec
du papier Joseph.
Annexe 02
Dosage du carbone organique (Méthode Anne)
(AUBERT G. 1978, méthode d’analyse des sols)
Mode opératoire
Placer une prise d’essai de 0.25g à 1g dans un ballon en verre pyrex de 150 ou 250 ml,
à col rodé adaptable sur une colonne réfrigérante.
Ajouter 10ml de solution aqueuse de bichromate de potassium à 8% et 15ml de H2SO4
concentré pur.
Porter le ballon sur un chauffe ballon électrique, le raccorder au réfrigérant ascendant.
Obtenir une ébullition modérée. Poursuivre l’ébullition durant 5mn après la chute de la
première goutte de condensation.
Laisser refroidir lentement.
Transvaser le contenu du ballon dans une fiole jaugée de 100 ml.
Ajuster à 100ml avec de l’eau de rinçage du ballon et laisser reposé pendant 30mn
Prélever à l’aide d’une pipette, 20ml du contenu de la fiole, et les verser dans un
bêcher en verre ordinaire de 400ml. Ajuster à 200ml avec de l’eau distillée.
Ajouter dans le bêcher :
- 1.5g de NaF
- 3 à 4 gouttes de diphénylamine.
Placer le bêcher sur un agitateur magnétique surmonté d’une burette graduée au 1/20
de ml.
Agiter et doser l’excès de bichromate à l’aide d’une solution de Mohr à 0.2N.
Au cours du titrage de solution passe successivement par les couleurs suivantes : brune
noirâtre, violette puis verte.
Soit (X) le nombre de ml de solution de Mohr versée.
Pour chaque série d’analyses, procéder à un témoin soit (Y) le nombre de ml de
solution de Mohr versée.
Calcul :
(Y – X) . 0,615. 5 . 100
% C = ———————————
Poids de la prise d’essai
Mode opératoire
Prendre une fiole pour calcimètre de Bernard (Erlenmeyer muni d’une expansion
latérale en doigt).
Introduire dans le doigt 5ml de Hcl au ½ ou 2.5ml de Hcl concentré (utiliser soit une
pipette coudée, soit une pipette droite selon la forme et l’emplacement du doigt).
Suivant la teneur présumée en carbonate de calcium, peser de 0.2g à 10g de terre
finement broyée.
Introduire la prise d’essai de poids P dans la fiole.
Humidifier la terre avec de l’eau déminéraliser sans excès.
Fermer la fiole en la raccordant au calcimètre.
Avant de fermer le robinet « R » du calcimètre, s’assurer que le niveau du liquide
arrive à la hauteur repère zéro.
Fermer le robinet, puis incliner la fiole pour faire couler l’acide sur la terre.
Si la terre contient du carbonate de calcium, il se produit un dégagement rapide de gaz
carbonique refoulant l’eau dans la colonne du calcimètre.
Lorsque le dégagement de CO2 est terminé, on attend quelques instants pour que
l’équilibre thermique entre l’appareil et l’atmosphère soit réalisé.
Abaisser ensuite l’ampoule du calcimètre jusqu’à ce que le niveau de l’eau dans cette
dernière soit dans un même plan horizontal que celui de l’eau située dans la colonne. Lire le
volume « V » de gaz carbonique dégagé à la pression atmosphérique et à la température du
moment de l’expérience.
Connaissant le volume « V », procéder immédiatement à un étalonnage de l’appareil
afin d’éviter les corrections de température et de pression.
Prendre un poids « p » de CaCO3pur et anhydre, tel qu’il provoque un dégagement
gazeux dont le volume «v » sera voisin de «V ».
Pour la prise d’essai de CaCO3, opérer de la même manière que précédemment
Mode opératoire
Peser 10g de sol (boue) séché à l’air, les introduire dans un flacon de 500ml.
Ajouter 250ml d’oxalate d’ammonium à 0.2N.
Agiter durant 02 heures à l’agitateur magnétique.
Filtrer la suspension en rejetant les premiers ml du filtrat.
A l’aide d’une pipette, prélever 10 ml de filtrat que l’on versera dans un bêcher de
100ml.
Ajouter dans ce dernier 10ml de H2SO4 au 1/10.
Porter le contenu du bêcher à une température de 60°C.
Placer le bêcher sur un agitateur magnétique surmonté d’une burette graduée au 1/20
de ml et contenant du permanganate de potassium en solution decinormale.
Titrer par le permanganate jusqu'à l’obtention d’une couleur rose persistante. Soit n le
nombre de ml de KMnO4 versé.
Titrer de la même façon, 10ml de la solution d’oxalate d’ammonium utilisé. Soit N le
nombre de ml de KMnO4 versé pour le témoin.
Calcul :
La quantité de calcaire actif dans la prise d’essai (10g) est égale :
(N – n) x 0.005 x 25 x 100 (en gramme).
Mode opératoire
Mode opératoire
Calcul :
Le poids d’azote total de la prise de terre est égale à :
(x – y) . 0 ,2 . 5 mg d’azote
Annexe 07
Phosphate total (Méthode colorimétrique)
(HACH, 1978, spectrophotomètre : mode d’emploi mallette laboratoire DRE / 2, USA)
Mode opératoire
Peser 0.5g de boue, l’introduire dans un flacon puis ajouter 500ml d’eau distillée.
Brasser énergiquement la boue de manière à obtenir une suspension, soit avec un
agitateur en verre, soit avec un agitateur magnétique durant quelques minutes.
Filtrer la suspension.
Prélever 25ml du filtrat que l’on versera dans un bêcher de 100ml.
Ajouter dans ce dernier une gélule de persulfate de potassium et 2ml d’acide
sulfurique.
Laisser chauffer pendant une demi-heure.
Laisser refroidir lentement.
Transvaser le contenu du bêcher dans un flacon colorimétrique (25ml de la solution)
Ajouter dans un flacon 2ml d’hydroxyde de sodium à 0.5N puis bien mélanger.
Introduire l’échelle graduée (phosphore) dans le galvanomètre et régler la longueur
d’onde.
Placer l’échantillon préparer dans la cellule de mesure.
Lire la concentration de phosphate en mg / l.
Annexe 08
Fer total (Méthode colorimétrique)
(HACH, 1978, Spectrophotométrie : mode d’emploi mallette laboratoire DRE / 2, USA)
Mode d’emploi
Réactifs :
- Cyaniver III en gélule
- Cyaniver IV en gélule
- Cyaniver V en gélule
Mode opératoire :
Remarque : Ne dénombrer que les boites contenant plus de 30 colonies et moins de 300
colonies.
Annexe 12
Recherche et dénombrement des coliformes fécaux
Milieu de culture : BCPL (D / C et S / C) pour les teste de présomption,
SCHUBERT pour la confirmation
La première série de tube de BCPL D/C sera ensemencée avec 10ml de la solution
mère.
La deuxième série de tubes de BCPL S/C sera ensemencée avec 01ml de la solution
mère.
La troisième série de tubes de BCPL S/C sera ensemencée avec 0.1ml de la solution
mère.
Il y a donc présence de coliformes totaux, et le résultat sera exprimé par le NPP selon la table
de Mac Grady.
b. Teste de confirmation
Coliformes fécaux (E. Coli) chaque tube de BCPL positif, sera repiqué (03 à 04
gouttes) sur milieu Shubert.
Cette deuxième série de tubes sera incubée à 44°C pendant 24 heures.
Après cela, ajouter 02 à 03 gouttes du réactif de Kovacs pour voir l’apparition d’un anneau
rouge qui témoigne de la production d’indole par les coliformes fécaux (E. Coli).
Les résultats sont exprimés selon la table de Mac Grady.
Annexe 13
Recherche et dénombrement des Streptocoques fécaux
Milieu de culture : Rothe pour le test présomption :
Litsky pour le teste de confirmation
A . Teste de présomption :
Préparer trois séries de 03 tubes de Rothe + cloche et les numéroter de la façon suivante :
- 03 tubes de Rothe D/C + cloche.
- 03 tubes de Rothe S/C + cloche.
- 03 tubes de Rothe S/C + cloche.
- La première série du tubes de Rothe D/C sera ensemencés avec 01ml de la solution
mère
- La deuxième série de tube de Rothe S/C sera ensemencés avec 01ml de la solution
mère.
- La troisième série de tube de Rothe S/C sera ensemencés avec 0,1ml de la solution
mère.
B. Teste de confirmation
Chaque tube trouvé positif sera repiqué (03 gouttes) sur 01 tubes de Litsky ( EVA ). Après 24
heures d’incubation à 37°C seront considérés comme positif, les tubes d’EVA présentant :
- D’une part un trouble microbien.
- D’autre part une pastille violette (blanche) au fond du tube.
Il y a donc présence de Streptocoques fécaux, et le résultat sera exprimé par le NPP selon la
table de Mac Grady.
Annexe 14
Recherche et dénombrement de Clostridium sulfito-réducteur
Milieu de culture : viande foie (solide)
Mode opératoire
- Chauffer 25ml de la solution mère à 80°C pendant 5 à 8mn au bain marié. Afin de ne
laisser viable que les spores de Clostridium, puis refroidir immédiatement le tube à
l’eau de robinet.
- Répartir ensuite le contenu du tube dans 04 tubes à raison de 05ml par tube.
- Ajouter ensuite 20ml de gélose viande foie préalablement fondue puis refroidie à
45°C, additionnée d’une ampoule d’alun de fer et d’une ampoule de sulfite de sodium.
- Laisser solidifier sur la paillasse, puis incuber à 37°C pendant 48 heures avec une
première lecture à 24 heures.
Après la période d’incubation, seront considérés comme positifs, les tubes contenant des
colonies noires de spores de Clostridium sulfito-réducteur.
Annexe 15
Recherche et dénombrement de Staphylocoques pathogènes
Coagulase
+ + - -
Mannitol en
anaérobies + - - -
Résistance à la
Sensible Sensible Résistance Sensible
novabiocine
Annexe 16
Recherche et dénombrement des Salmonella et des Shigella
Jour 01
On effectue un premier enrichissement sur SFB D/C et S/C soit :
Ajouter 100ml de la solution mère dans un flacon de 100ml de SFB D/C additionné
de 04ml d’additif SFB.
Ajouter 10ml de la solution mère dans un flacon de 100ml de SFB S/C additionnée
de 02ml d’additif SFB.
Incubation : à 37°C pendant 24 heures
N.B : Le milieu de culture Hektoene doit être préalablement fondu puis coulé en boites
stériles.
Incubation : à 37°C pendant 24 heures.
Jour 03 : A partir de la boite d’Hektoen, repérer les colonies ( vert ) lactose ( - ) puis
ensemencer sur un TSI tube.
A partir du deuxième enrichissement, on effectue :
- D’une part un deuxième isolement sur Hektoen.
- D’autre part un troisième enrichissement sur SFB en tubes incubation à 37°C pendant
24 heures.
Jour 04
Répéter les caractères du TSI, puis procéder à :
Une identification biochimique.
- Oxydase, ONPG, UREE, INDOLE, TDA, ADH , LDC, ODC, Témoin.
Incubation : à 37°C pendant 24 heures.
1. Cette recherche nécessite une pesé de 50g du produit à analyser qu’on doit diluer dans
500ml d’eau stérile puis on incube à 37°C pendant 24 heures.
2 . Après la période d’incubation, on effectue un premier enrichissement sur EPA 10xC ( eau
peptonée alcaline ), on verse le contenue du premier flacon d’EPA 10xC jusqu’au trait de
500ml.
Remarque : oxydase violet indique le suspension du vibrio la confirmation est fait à l’aide de
la lecture du tube KIA (ou TSI).
Glucose (+) (jaune) , lactose (-) (rouge) , gaz (-) (absence) , H2S (-) (absence du
noircissement).
Annexe 18
Norme d’interprétation des analyses du sol (CHAPMAN, 1961 )
Elément
Très pauvre Pauvre moyen Riche Très riche
CaCO3
<5 5 – 10 10 – 25 25 – 30 > 50
P assimilable
0 – 0.03 0.03 – 0.05 0.05 – 0.1 0.1 – 0.2 > 0.2
N
< 0.5 0.5 – 1 1.0 – 1.5 1.5 – 2.5 > 2.5
Ca++
<1 1 – 2.3 2.3 – 3.5 3.5 – 7 >7
Mg++
< 0.4 0.4 – 1 1 – 1.5 1.5 – 3 >3
K+
< 0.1 0.1 – 0.2 0.2 – 0.4 0.4 – 0.8 > 0.8
M. organique
<1 1-2 2-4 _ >4
> 9.1 très fortement alcalin
8.5 – 9 fortement alcalin
pH 7.9 – 8.4 modérément alcalin
7.4 – 7.6 légèrement alcalin
6.6 – 7.3 neutre
6.1 – 6.5 faiblement alcalin
Annexe 19
Valeur limites concernant les métaux lourds et les germes pathogènes
(Norme NF U 44-095, 2004)
Valeurs de références
——————————
Teneur déclarée
Pour un facteur K inférieur à 0.5, la boue sera considérée hors norme et devra, pour être
utilisée en agriculture, être soumise à une homologation préalable qui définira éventuellement
les doses et les fréquences d’apports.
Annexe 20
Origine probable des éléments traces contenus en quantité anormale dans certaines
boues, d’après C. juste (1976) in POMMEL, 1981.
Canalisation d’eau :
Cuivre Fabrication de fils électriques, radiateurs d’automobiles, bains-
marie, appareils de cuisson …
Canalisation d’eau : fabrication de bacs de batteries, peintures
Plomb additifs pour l’essence, lavage des rues (dans le cas des réseaux
unitaires).
Produits pharmaceutiques ou cosmétiques, conduites d’eau, lavage
Zinc
des toits par l’eau de pluie (dans le cas des réseaux unitaires).
Détergents et lessives, industries de verre, des ciments, faïences,
Bore
porcelaines, émaux, des semi-conducteurs et lubrifiants.
Produits pharmaceutiques ou cosmétiques, production et utilisation
d’antifongiques, fabrication d’appareils électriques, production
Mercure
électrolytique du chlore et de la soude, fabrication de peinture, pâte à
papier, fabrication de chlorure de vinyle et d’uréthane.
Industries et traitement de surface des métaux et de la stabilisation
des matières plastiques, fabrication des accumulateurs et des
Cadmium
radiateurs d’automobiles, fabrication du caoutchouc,
électrophorèses.
Fabrication d’aciers et d’alliages spéciaux de recouvrement de
surfaces métalliques par électrolyse, hydrogénation des huiles et
Nickel
substances organiques, fabrication de peintures, laques, produits
cosmétiques.
Tannerie, fabrication d’alliages spéciaux, industries de traitement de
Chrome
surface.
Annexe 21
Tableaux 25 : Evolution de la biomasse de la fève
RENDEMENT
En g M.F / bac En g M.S / bac
Echantillon
Partie Partie Partie Partie
aérienne radiculaire aérienne radiculaire
P1-1 8 3.16 0.96 0.70
Echantillon
P1-2
1er
AIT HAMOU R, BOULAHABAL O., (1998) – « Etude de l’effet dose des boues
résiduaires sur un sol agricole ». Essai en vases de végétations sur une culture test trifolium
alexandium L . Mémoire. Ing .en science agronomique, 90p.
BECHAC J.P. et al, 1984 : Traitement des eaux usées. Paris, France, Edition
Eyrolles, 281 p.
BAIZE D., (2000) - Guide des analyses en pédologie, 2ème Edition I.N.R.A, Paris,
France.
BAIZE D. et JABIOL B., (1995) - Guide pour la description des sols. INRA, Paris
375 p.
BLANC D., (1987) - Les cultures hors sol. Deuxième édition INRA (Paris), 409 p.
BLA N C P., (1985) - Les cultures hors sol INRA, Edition Louis, Paris, 409 p.
BLA N C P., (1987) - Les cultures hors sol. 2ème édition Louis, Paris, pp : 15 –
123.
BLONDEAU F., (1985) - Le traitement centralisé des boues T.S.M. l’eau, n° 6, juin p
231 – 242.
BOLLAG et al., (1998) - Interaction entre les minéraux des sols, les composés
organiques et les microorganismes Edit Scientifique, Registre N° 404, symposium n° 41
BONNEAU M., (1995) – Fertilisation des forets dans les pays tempérés,
E.N.G.R.E.F.Nancy 367p.
BOUTIN P., (1975) - Elimination des boues issues des stations de traitements
d’eaux résiduaires : risques sanitaires provenant de la mise en décharge et de l’épandage.
Ecole nationale de la santé publique, Rennes.
CHABOUNI Z., (1986) - Caractéristiques physiques des sols et leur évolution sous
l’effet d’apport d’eaux usées traitées et de boues résiduaires, cas des stations de la Soukara et
Oued Souhli, séminaire magrébin sur la réutilisation des eaux usées après traitement en
agriculture, 23-26 avril, Tunis 28 p.
CHAUVEAU L ., (2002) - L’eau. Revu. Sc. Et vie n° 1020, pp : 134 – 143, revue
Suisse
CHAR H et COLIN F., (1999) - Impact of late frost on leight growth in yong sessile
oak regenerations Ann. For. Sci. 56: 417-429.
DUCHENE P., (1990) - Les systèmes de traitement des boues des stations
d’épuration des petites collectivités. Documentation technique du FNDAE. n° 09,p 8-9 .
F A O., (1980) - les engrais et leurs application : mise en valeur des terres et des eaux
n° 8 .Rome .
GAID A.K., (1984) – L’épuration biologique des eaux usées urbaines. Edition OPU,
Alger, Tome 1 ,261p.
GRENIER Y., (1989) - La valorisation des boues d’usine d’épuration des eaux pour
la fertilisation des forêts. Thèse ing Canada, rech, Forest, 189 p.
GUY A., (1978) - Méthodes d’analyses des sols. Edition CRDP (Marseille), 191 p.
GUIDI G. et HALL J.E. (1984) - Effects of sewage in the physical and
chemical proprieties of soils in prcessing and ase of sewage sludge. Edit. L’HERMITTE
OTT and REIDEL, pp : 295 – 305.
JAMONET B., (1987) - Le traitement des boues résiduaires .Université des sciences
et techniques du Languedoc. Montpellier.
JAROZ J., (1985) - Le traitement des boues des stations d’épuration, centre de
formation et de documentation sur l’environnement industriel, Paris 06 – France.
JUSTE G., (1979) - Valorisation agricole des boues issues du traitement des eaux
usées urbaines Cebedeau. N° 432, pp 461-467.
LACEE C., (1985) - Analyses des boues – AFEE– tome 1, 135 p tome 2, 127 p.
MOREL J.L ., (1977) - Contribution à l’étude des boues résiduaires dans le sol .
Thèse de docteur université NANCY .122 p.
MOREL R., (1996) - Les sols cultivés 2 éme édition Lavoisier, Paris 399p.
SOLTNER D., (2000) – Les bases de la production végétale T1 : le sol .22 éme
édition science et technique agricole Maine et Loire France 457p.
WEBBER MD, SINGH SS., (1991) – Contamination des sols agricoles. Centre de
recherches de l’est sur les céréales et les oléagineux (CRECO), Canada, chapitre 9.