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MINISTERE DE L’ENVIRONNEMENT
OFFICE NATIONAL DE L’ASSAINISSEMENT
PIÈCE 4
CAHIER DES CLAUSES TECHNIQUES PARTICULIÈRES
JUIN 2022
ONAS/STEP de Oued Zarga construction, équipement et process
SOMMAIRE
ANNEXES
Annexe A : Plan d’implantation de la STEP
Annexe B : Relevé topographique du site d’implantation de la future station
Annexe B : Etudes géotechniques
1.1.1 SITUATION
La localité d’Oued Zarga est située sur les berges de la retenue du Barrage Sidi Salem. C’est
une localité qui prend de l’ampleur, dont la population avoisine les 4777 habitants en 2014
(INS), et qui, de ce fait, produit une quantité substantielle d’eaux usées.
Le village d’Oued Zarga est situé sur la Route Nationale RN 6 reliant Medjez El Bab à Béja, à
environ 17 Km à l’Ouest de Medjez El Bab et à 30 Km à l’Est de Béja. Il est situé juste à
l’extrémité actuelle de l’autoroute A3 qui relie Tunis, à cette zone. Ce village est limité vers le
Nord par la future autoroute (continuité d’A3) qui reliera la capitale à la frontière algérienne
(en cours de construction).
Au niveau administratif, le secteur rural d’Oued Zarga dépend administrativement de la
délégation de Testour qui elle-même dépend du Gouvernorat de Béja. Béja ville chef-lieu du
gouvernorat est située à 105 Km de la capitale (Tunis), Ce secteur rural est délimité :
Au Nord et à l’Ouest par le secteur de Sidi Ameur ;
À l’Est par le secteur de Sidi Abdelaziz ;
Et au Sud par les secteurs de Skhira et de Mzougha. d’Ibn Zeidoun et Testour.
Les coordonnées géographiques de la localité d’Oued Zarga selon la projection universelle
transverse de Mercator (UTM) sont :
X : 539299,54 m - Est ;
Y : 4058066,77 m - Nord.
Les caractéristiques mécaniques sont bonne à excellentes tout au long des colonnes
investiguées, bien corrélatives avec les faciès rencontrées.
Le sol est classer dans la catégorie II et III.
1.4 CONSISTANCE DES PRESTATIONS DE L’ENTREPRISE
Le présent marché concerne la construction d’une nouvelle station d’épuration pour la localité
d’Oued Zarga et de son système de transfert des eaux usées épurées, pour répondre aux
besoins de l’horizon 2036. Le procédé de traitement retenu est le système boue activée en
aération prolongée.
Les études décrites au chapitre « Contenu des études » pour l’ensemble des travaux à
réaliser.
L’ensemble des travaux de VRD (Voiries et Réseaux Divers) et d’aménagement
paysager.
Les travaux de construction des installations de traitement.
Les dites installations de traitement comprennent :
Les installations de transfert des eaux brutes, Station de pompage et conduite de
transfert,
Les installations de traitement des eaux proprement dites, y compris les ouvrages de
raccordement au réseau d’assainissement,
Les installations de traitement des boues,
Les installations de ventilation et d’aération,
Les installations de transfert des eaux usées épurées (station de pompage et
canalisation sous pression),
Les bâtiments techniques afférents aux nouvelles installations de traitement et
pompage des eaux épurées (EE).
-Espaces verts.
Concentration moyenne
DBO5 381 mg/l
DCO 761 mg/l
MES 476 mg/l
NTK* 69 mg/l
Phosphore Total 11 mg/l
DCO / DBO5
En termes de DCO, vue que les eaux usées de la localité de Oued Zarga sont essentiellement
d’origine domestique un rapport DCO/DBO5 de 2 à été adopté.
3 CONTRAINTES HYDRAULIQUES
FIGURE 1 : SCHEMA DE TRANSFERT DES EUB ET DES EUT DE LA LOCALITE D’OUED ZARGA .
SP EUB
Conduite de
4,54 Km transfert des eaux
usées brutes
STEP
SP EE
2,670 Km Conduite de
transfert des eaux
épurées
Oued Tamghoura
4 FIABILITE ET SECURITE
4.1 FIABILITE AU NIVEAU DE LA CONCEPTION
Une série de mesures est adoptée par l’Entrepreneur afin d'atteindre ces objectifs :
Chaque étape de traitement comporte plusieurs files fonctionnant en parallèle. Cette
disposition permet de poursuivre le traitement en cas d'intervention pour entretien
ou réparation sur l'une des files et constitue un gage supplémentaire de fiabilité,
Tous les ouvrages et équipements sont indépendamment isolables pour d'une part
faciliter les interventions, et d'autre part ne pas nuire au fonctionnement général de
l'installation. L'isolement est assuré par l'intermédiaire de vannes (murales ou sur
canalisation); par ailleurs, toutes les dispositions sont prises pour permettre la vidange
des ouvrages indépendamment les uns des autres,
Un ensemble de capteurs et de comptages est prévu à chaque étape de traitement.
Les informations collectées sur la station sont reprises sur une unité centrale de
commande et de supervision, il est ainsi possible de suivre au mieux le fonctionnement
de l'installation et notamment de faire face aux variations de charges qui arrivent à la
station,
Des équipements de secours sont prévus de manière à éviter toute interruption de
traitement. Trois degrés de secours sont mis en place :
o Lorsqu'une opération est réalisée à l'aide de plusieurs équipements de nature
identique (aération, pompage en général, ...), un secours partiel est installé,
o Lorsqu'une étape de traitement est effectuée par une seule machine, un
secours total est mis en place, la durée de fonctionnement de l'appareil de
secours peut dans certains cas être supérieure à celle de l'appareil
normalement utilisé, afin de limiter les surcoûts,
Les armoires électriques sont placées dans des enceintes en surpression pour éviter la
dégradation des composants électroniques,
Pour les machines tournantes (pompes, surpresseurs, ventilateurs, ...), la vitesse
maximale de rotation est limitée à 1 500 tr/mn afin de garantir la longévité des
équipements, et une surveillance continue est assurée pour les machines de taille
importante (vibration, échauffement, ...) ; les moteurs sont surdimensionnés de 20 %
par rapport à la puissance absorbée maximale,
Des voies de circulation sont aménagées entre les ouvrages afin d'en faciliter l'accès,
Les dispositifs de manutention (portique, rail, potence, palan,...) nécessaires pour le
déplacement des équipements les plus encombrants sont prévus,
Une ventilation efficace des locaux techniques est prévue. Elle vise d'une part à
garantir la sécurité du personnel exploitant en empêchant l'accumulation de gaz
toxiques dans les locaux et d'autre part à éviter la dégradation du béton des ouvrages
et locaux en maîtrisant le phénomène de condensation et en abaissant les teneurs en
polluants volatils au-dessous des seuils susceptibles de l'endommager. Elle a
également pour rôle de maintenir une température compatible avec le bon
fonctionnement des équipements dans les locaux abritant des appareils dégageant de
la chaleur (ex : local surpresseurs),
Des dispositions sont prévues pour éviter la transmission des vibrations des équipements.
Les locaux dans lesquels sont installées des machines bruyantes (surpresseurs) sont
insonorisés et la nature des matériaux permet de limiter la réverbération du bruit.
La ventilation des locaux est définie de façon à ce que les concentrations en polluants dans les
ambiances de travail soient inférieures aux valeurs limites d’exposition conformes à la
législation et aux recommandations de l'INRS (Institut National de Recherche et Sécurité
français).
L’installation comporte les matériels de protection nécessaires à l’obtention d’un bon niveau
de sécurité en fonction de la nature des ouvrages et des équipements : rambardes et garde-
corps, panneaux de signalisation, affiches réglementaires, alarmes, extincteurs, perches,
bouées, tabouret isolant, pharmacie de secours.
L'exposition sonore susceptible d'être subie par un travailleur ne doit pas dépasser 85 dB(A),
ou la pression acoustique de crête ne doit pas dépasser 135 dB(A).
Toutes les dispositions seront prises pour limiter les émissions de bruit par les installations.
L’entrepreneur prendra les mesures nécessaires pour que le niveau sonore dans station
d’épuration et dans ses environs respecte les normes.
Outre les prescriptions réglementaires concernant la protection contre l’incendie et la sécurité
des travailleurs, ainsi que celles relatives à l’environnement, l’installation est réalisée pour
limiter au maximum les risques d’accident et les nuisances pour le personnel.
Les ouvrages sont conçus de manière à :
Être facilement accessibles,
Permettre des conditions de travail normales pour leur entretien,
Réduire au maximum les risques de chute et de glissade,
Permettre l’accès immédiat sur place des appareils électromécaniques,
Éviter les risques de noyade.
5 AUTRES GARANTIES
5.1 RENDEMENT DE DESSABLAGE
Cette garantie s’applique pour l’ouvrage de dessablage-déshuilage.
Le dessableur permette la rétention des particules de taille supérieure à 200 µm au débit de
pointe horaire admis en entrée de station d’épuration. Les particules de type sable sont
définies par une densité supérieure ou égale à 2 quelle que soit leur granulométrie.
Exigence minimale
Rétention des particules ≥ 200 µm ≥ 90 %
Figure 3 : Plan d'implantation de la STEP (Extrait de la feuille topographique n°20 – NE – Oued Zarga – 1/25000 – OTC, 1988)
6.2 TOPOGRAPHIE
La topographie du terrain de la STEP est inclinée vers le Nord/Ouest, avec une pente de 5 %.
L’altitude varie de 190 à 180 m NGT.
6.3 CLIMATOLOGIE
Selon la carte des étages bioclimatiques du gouvernorat de Béja (MEE/DGAT, Atlas numérique
du gouvernorat de Béja, 2013), la zone d’implantation de la STEP fait partie de l’étage
bioclimatique semi-aride supérieur, variante à hiver doux.
6.4 PLUVIOMETRIE
Le gouvernorat de Béja constitue une partie importante de la zone dite le "château d'eau" de
la Tunisie. Il se caractérise toutefois par l'importance des écarts de pluviométrie entre le Nord
et le Sud de son territoire d'une part, et par les fortes irrégularités interannuelles des
précipitations d'autre part.
PLUVIOMETRIE MENSUELLE POUR LA DELEGATION DE TESTOUR (CRDA ; 2013).
Station Sep. Oct. Nov. Déc. Janv. Fév. Mars Av. Mai Juin Juil. Août Total
Moyenne 26 53 55 45 57 45 53 38 24 7 7 6 416
Testour
Mensuelle 47 74 36 25,5 41 48 20,5 40 4,5 0 - 40 376,5
Pour l’année 2013, la quantité totale de précipitation (elle est de l’ordre de 376,5 mm) n’a
pas dépassé la valeur moyenne qui est de 416 mm/an.
Les précipitations se produisent essentiellement de Septembre à Mars. En effet, le mois de
janvier reste le mois le plus pluvieux avec une moyenne mensuelle de 57 mm.
6.5 TEMPERATURE
A défaut d'enregistrement spécifique de la température de la ville d'Oued Zarga, nous
considérons les valeurs observées à la station de Béja.
La moyenne annuelle de la température est de 18,4°C. Les mois de janvier et de février sont
les plus froids. Les mois de juillet et août sont les plus chauds avec des moyennes se situant
entre 27 et 31°C et des valeurs maximales de 36 à 40°C.
Les températures mensuelles moyennes mesurées à la station de Béja sont représentées dans
le tableau suivant :
Variations mensuelles des températures dans le gouvernorat de Béja
Mois Sept. Oct. Nov. Déc. Jan. Fév. Mars Av. Mai Juin Juil. Août Moy
T° max 32.1 28.1 20.4 16.8 15.6 16.8 21.1 20.3 31.0 31.7 35.8 39.5 25.8
T° min 15.4 13.7 7.2 5.6 6.5 4.2 5.4 6.8 11.9 15.9 18 21 10.9
T° moy. 23.7 20.9 13.8 11.2 11.0 10.5 13.2 13.6 21.5 23.8 26.9 30.3 18.4
Source CRDA Béja 1995
Les températures présentent des écarts interannuels ; elles sont souvent au-dessus de zéro.
Les mois de décembre à février sont les plus froids, et les mois de juillet à septembre les plus
chauds. Les températures caractérisant la région de Testour sont:
Température maximale : 45°C ;
Température minimale : 0°C ;
Température annuelle moyenne : 18-22°C.
6.6 VENTS
Les vents les plus dominants dans la zone d’étude ont une direction générale Nord-Ouest, ce
sont des vents froids et secs. La période hivernale se caractérise par les vents Ouest, ce sont
des vents froids et secs. La période estivale se caractérise par les vents Chauds du Sud (en
général Sirocco)
6.7 PEDOLOGIE
La carte pédologique du gouvernorat de Béja (MEE/DGAT, Atlas numérique du gouvernorat
de Béja, 2013) montre que, la zone d’étude est caractérisée par les formations suivantes :
Sols peu évolués d’apport ;
Rendzines ;
Vertisols ;
Sols bruns calcaires ;
Sols minéraux bruts.
Les sols peu évolués constituent généralement les plaines et les terrasses des Oueds; ils
se trouvent parfois sur les pentes douces. Ces sols d'apports et d'érosion sur marnes et argiles
présentent une texture lourde, hydromorphes dans les plaines avec une sensibilité à l'érosion.
N.B. : Le sol au niveau du site de la future STEP de la localité d’Oued Zarga est de type
vertisol.
6.8 GEOLOGIE
Sur la carte géologique de la Tunisie, la zone du site est caractérisée par les formations
suivantes :
Quaternaire ancien, tableaux, terrasses fluviales travertins: se caractérise par des argiles
sableuses et des sables argileux rougeâtres qui contiennent parfois quelques débris
fossilifères. Il comporte le modèle des piémonts ainsi que le système de glacis, les
formations fluviales et les terrasses alluviales.
Alluvions récentes.
Marnes et marno-calcaires du Sénonien inférieur.
6.9 HYDROLOGIE
Le réseau hydrographique au niveau de la ville d’Oued Zarga est très dense. Il est constitué
des écoulements suivants :
Oued Khâmri
Oued Ejjifa
Oued Kbir
Oued Chabat Al Kahla
L’exutoire de ce réseau hydrographique est le retenu du barrage Sidi Salem sur l'Oued
Majerda, présentant une capacité de 550 Mm3; dont 450 Mm3 sont mobilisables
6.10 HYDROGEOLOGIE
Les ressources en eaux souterraines dans la région sont réduites et de qualité assez médiocre
en raison de la nature géologique des terrains, caractérisée par une prédominance des
affleurements marneux
6.13.2 SABLES
Les sables issus du dessablage-déshuilage et de la réception des produits de curage sont
classifiés et stockés en benne pour évacuation.
6.13.3 GRAISSES
Les graisses sont récoltées en surface et sont stockées dans une fosse de concentration.
Les sous verses du concentrateur sont collectées dans le poste toutes eaux. La vidange de la
fosse à graisse sera réalisée par camion hydrocureur pour évacuation.
La reproduction de toutes les pièces du marché sur support papier est à la charge de
l’Entrepreneur. Le nombre de copies du marché signé à fournir est de 8 exemplaires.
Un exemplaire de toutes les pièces du marché au format pdf sur CD ROM est également remis
par l’Entrepreneur.
7.1 DOCUMENTS A FOURNIR PAR L’ENTREPRENEUR PENDANT LA PERIODE DE
PREPARATION
L’Entrepreneur doit établir les documents récapitulés ci-après.
Lesdits documents doivent être accompagnés des notes de calcul nécessaires à leur
compréhension. Dans le cas où celles-ci ne seraient pas fournies, ou seraient incomplètes, le
maître d’œuvre se réserve le droit de ne pas viser les documents. Tout retard dans l’exécution
causé par la non-fourniture de documents par l’Entrepreneur est entièrement imputable à ce
dernier.
Les plans sont fournis à une échelle permettant leur parfaite compréhension et établis sur des
formats normalisés (A4… A0).
des ouvrages, auxquelles est rattachée l’obtention des performances et des résultats décrits
dans le présent document.
Etude de protection contre les inondations : l’entrepreneur est demande d’établir une étude
de protection du site de la station d’épuration de Oued Zarga contre les inondations.
Cette note est destinée à la définition des plans d’ensemble et sous-ensemble demandés
pour les documents équipements.
Une note de présentation des hypothèses de dimensionnement des structures, précisant
notamment :
- les caractéristiques géotechniques des sols en place.
- les charges réparties :
charges permanentes,
charges d’exploitation,
éventuellement : surcharge d’essai ou d’accident.
- les charges concentrées
charges significatives par rapport à la charge répartie et non comptées
comme telles : cuves, rails, suspentes, gros engins de manutention,
dépose grosses pièces,
efforts d’ancrage dimensionnant (par exemple, matériels scellés).
- les contraintes du site (vent, séisme, érosion, niveaux de nappe et crue)
- les différents cas de chargement
- les caractéristiques des eaux à chaque étape de traitement et la composition
correspondante des bétons à mettre en œuvre
- les spécificités et caractéristiques des bétons compte tenu de la nature des eaux
de nappe, des effluents, et ciels gazeux à chaque étape du traitement
- les contraintes particulières éventuelles :
de déformations admissibles,
coefficients dynamiques pour charges vibrantes,
gradients thermiques.
- les tolérances admissibles lors de la réalisation des ouvrages et bâtiments en terme
de dimensions et de tassements
pour chaque phase de l’acte de construire demandant une attention particulière,
l’Entrepreneur remet une procédure d’exécution, reprenant en détail les postes de
contrôles et d’essais, et dans lequel sont portés les certificats d’agrément le cas échéant
(centrale à béton notamment) :
matériaux (par exemple, béton, acier, revêtements spéciaux, enrobés),
réalisation des fondations,
éléments préfabriqués,
retrait d’amiante,
points d’arrêts (par exemple, réception des plates-formes).
acoustique…
- la définition des zones où l’ambiance est corrosive (stockage de réactifs, gaz nocif,
effluent agressif…),
- localisation des points de livraison en eau potable et en eau épurée.
- des aires disponibles aux différents planchers pour le démontage et la dépose des
équipements avec indications des charges en découlant,
- des niveaux des planchers et des accès (bruts et finis),
- des réserves pour revêtements, formes de pente, siphons de sol…
- des zones de spitage du matériel,
- l’implantation des dispositifs de manutention (rails, potences, portiques, …) et les
charges à prendre en compte sur la structure en découlant,
- l’implantation et les dimensions des ouvertures, des passages, trémies et toutes
réservations avec leur découpe. Les réservations sont cotées à l’axe. Le niveau de
qualité du rebouchage de la réservation (isolation thermique, acoustique, …) doit être
indiqué,
- des dispositions prévues pour le désenfumage de tous les locaux,
- les équipements de serrurerie et de métallerie (trappes, gardes-corps, échelles,
caillebotis, grilles de ventilation….),
- l’implantation de l’instrumentation.
Conformément à la note de pré-dimensionnement Génie Civil, les plans d’ensemble tiennent
compte :
- du positionnement et dimensionnement des poteaux et des poutres,
- de l’épaisseur des voiles et planchers,
- du pré-dimensionnement des fondations,
- du pré-dimensionnement des charpentes.
- des regards et des caniveaux secs ou humides, des puisards, des faux planchers,
Ces plans d’ensemble ont pour objet de définir la fonctionnalité et la constructibilité des
ouvrages.
lisible. Les plans et dessins doivent être entièrement côtés et dressés à une échelle suffisante
pour une parfaite compréhension ; ils doivent porter les indications permettant une
identification rapide et sûre de leur objet.
Leur présentation doit respecter les principes définis par la procédure de codification, de
circulation et d’approbation des documents annexée au schéma directeur de la qualité.
Les documents concernant les matériels doivent être entièrement libellés en français.
Ces documents, plans compris, sont fournis en trois exemplaires et pliés au format A4 (21 x
29,7).
Tous les plans et documents sont également fournis sur support informatique (CD ROM), sous
format Autocad suivant la dernière version du commerce (format DWG) ou compatible
Autocad (format DXF).
8 EPREUVES – ESSAIS
8.1 CONTROLES, EPREUVES ET ESSAIS EN COURS DE TRAVAUX
Tension
Intensité
Puissance absorbée
cos « phi »
La vérification des performances des dispositifs d’aération est menée conformément aux
dispositions détaillées ci-dessous.
Suivant la faisabilité, l’Entrepreneur peut anticiper et réaliser cet essai pendant les travaux.
Les performances des dispositifs d’aération, pour les différentes allures de marche, sont
justifiées par des procès-verbaux d’essais effectués par des laboratoires qualifiés et
précisant outre le protocole détaillé qui a été appliqué, toutes les caractéristiques du bassin
d’aération et du dispositif employé.
Ces performances sont caractérisées en particulier par :
l’apport horaire maximal, quantité d’oxygène dissoute par unité de temps dans le volume
du bassin d’aération dans les conditions suivantes :
eau propre,
température de l’eau : 20 C,
pression atmosphérique : 101,3 kPa,
l’apport spécifique nominal brut d’oxygénation : quantité d’oxygène dissoute par unité
d’énergie absorbée, dans les conditions standard ci-dessus,
l’énergie électrique absorbée, mesurée au compteur de la station ou aux bornes des
moteurs,
le rendement d’oxygénation des diffuseurs dans les conditions ci-dessus.
L’Entrepreneur prend en charge la vérification des essais.
: Intensité
: Puissance absorbée
: Cos φ
8.3.1.2 Prélèvement et analyses effectués sur les échantillons (Traitement des Boues)
Les prélèvements sont effectués en amont et en aval de chaque étape de traitement, ainsi
que sur les retours de ce traitement (exemple : surverses, filtrats…) pour la détermination des
performances. Des prélèvements moyens journaliers proportionnels au débit sont effectués
dans la mesure du possible, dans la négative l’échantillon moyen journalier est constitué par
mélange de prélèvements ponctuels effectués régulièrement.
Sur les échantillons collectés en amont de l’étape de traitement les paramètres suivants sont
analysés :
Concentration en matières sèches (MS)
Concentration en matières volatiles sèches (MVS)
Sur les échantillons collectés en aval de l’étape de traitement et sur les retours de traitement
les paramètres suivants sont analysés :
Concentration en matières sèches
essais de performances suivants. Ces essais sont réalisés par l’Entreprise ou un organisme
extérieur à sa charge. Ils sont réalisés simultanément sur le traitement des eaux et le
traitement des boues. Leur contenu définitif sera adapté en fonction des filières de traitement
mises en œuvre par l’Entrepreneur.
Sur une durée de 10 jours, les essais portent sur tout ou partie des prélèvements, mesures
ou échantillons définis au chapitre "Campagne de mesures pendant la période
d’observation".
DCO
DBO5
MES
Coliformes
- Sur tous les échantillons moyens journaliers prélevés sur chaque type de boues
extraites de la file eau :
MS
MVS
Relevé de paramètres caractéristiques
Pendant toute la durée des essais, les paramètres suivants au moins sont enregistrés en
continu:
- pH entrée station
- alcalinité entrée station
- température entrée station
- oxygène dissous dans les ouvrages de traitement biologique
- concentration en MS et en MVS pour les boues activées
- les débits :
entrée station
sortie station
les retours (eaux boues)
le cas échéant, les by-pass en amont du traitement biologique
Vérification des consommations électriques :
Les consommations électriques des différents postes de traitement sont mesurées en continu.
8.4.3.2 Traitement des boues
La qualité des boues est déterminée en amont et en aval de chaque étape du traitement dans
les conditions de fonctionnement correspondant à une charge à l’intérieur du domaine de
traitement garanti.
Avant les essais, l'exploitation de la station est menée de façon à pouvoir disposer dans les
ouvrages amont au traitement des boues d'une quantité de boues homogènes suffisante.
Le prélèvement unitaire est au moins égal à 2 litres.
Les échantillons de boues sont constitués de façon à être représentatif du
fonctionnement des installations. La taille minimale d'un échantillon est de 20 litres.
Boues de décantation
Chaque jour des bilans, un échantillon moyen journalier est constitué sur les extractions de
boues de décantation par mélange de 6 prélèvements (un toutes les 4 heures).
Les analyses des échantillons moyens journaliers constitués à partir du mélange des
échantillons prélevés sur chaque file comprennent :
- MS
- MVS
- TAC (alcalinité)
- AGV (acide gras volatil)
Boues épaissies
Chaque jour des bilans, un échantillon moyen journalier par ouvrage pour les boues épaissies
et un pour la phase liquide sont constitués par mélange de prélèvements effectués
régulièrement à raison d’un toutes les heures de fonctionnement.
Les analyses comprennent :
- MES
- MVS
- TAC (alcalinité)
- AGV (acide gras volatil)
Les performances garanties s’expriment par une teneur en MS obtenue pour une charge
horaire en kg MS donnée, un conditionnement donné, une consommation énergétique
donnée, un taux de capture donné.
8.4.3.3 Essais partiels
Les essais partiels suivants sont réalisés.
Qualité des sables
Pour les sables en sortie de dessableur, des échantillons sont constitués toutes les 2 heures
sur 8 h en période diurne consécutives au niveau de la benne de stockage des sables. Le
volume minimum des échantillons est d'un litre.
Le poids de matières sèches est déterminé sur chaque échantillon par séchage à 105 °C. La
teneur en matières volatiles est également déterminée par séchage à 550 °C.
Vérification de l’efficacité des dégraisseurs
L’efficacité des dégraisseurs est vérifiée par la diminution de la teneur en substances
extractibles à l’hexane.
Chaque ouvrage fait l’objet d’une vérification par temps sec.
Deux séries de prélèvement de 5 litres au minimum réalisés pendant 10 heures consécutives
à choisir entre 8 et 20 heures sont effectuées de manière à constituer deux échantillons
globaux de 50 litres : un à l’entrée et un en sortie de chaque ouvrage.
Sur chacun des échantillons obtenus, la DCO et la teneur en substances extractibles à l’hexane
sont recherchées. La diminution de ces teneurs est calculée et les résultats sont interprétés.
Une partie de l’échantillon brut est soumis à une flottation aérée avec un appareil de
laboratoire. Le rendement d’élimination de l’appareil de laboratoire est considéré comme
étalon. Les résultats de l’appareil industriel sont présentés en % par rapport aux résultats de
Pour les paramètres DCO, DBO5, MES et coliformes en sortie de traitement des eaux, il est
toléré par paramètre un échantillon moyen journalier dépassant la valeur garantie, à la
condition toutefois :
- que le dépassement constaté n’excède pas la valeur limite définie par le CPTP
- que la moyenne des 10 journées de mesure respecte la concentration maximale
garantie
Les résultats des bilans du traitement des boues sont considérés comme satisfaisants si
l’ensemble des garanties souscrites par l’Entrepreneur en matière de concentration de boues
épaissies, de siccité de boues déshydratées de taux de capture sont respectés.
Il n’est toléré par paramètre qu’un seul écart des valeurs garanties, à la condition toutefois :
- que le dépassement constaté n’excède pas 20 % de la valeur garantie
- que la moyenne des mesures, sur 10 jours, respecte la valeur garantie
8.4.4.3 Essais partiels
Les essais partiels sont considérés comme satisfaisants si les résultats sont conformes aux
garanties souscrites par l’Entrepreneur.
Dès que possible, l'Entrepreneur instruira à ses frais le personnel qui sera chargé de
l'exploitation de l'installation des consignes relatives à sa bonne marche et à son entretien en
s'appuyant sur la notice d'exploitation fournie avant la mise en eau.
Des périodes spécifiques pour la formation théorique et pratique du personnel doivent être
prévues, hors période de montage ou de mise en route.
L'Entrepreneur établira le planning de la formation en concertation avec l'Exploitant et devra
obtenir l'approbation de ce dernier.
Les équipements nécessaires aux prélèvements d'échantillons sont à la charge du Titulaire.
Dès que l'Entrepreneur estime l’ensemble de l'installation en bon état de marche, celui-ci
informe le Maître d'Ouvrage par écrit que la période d'observation peut débuter.
Pendant toute la période de mise au point et de mise en régime, les objectifs de traitement
sont ceux décrits pour les installations au présent CPTP.
Sous réserve que les différentes investigations menées pendant la période de mise au point
et de mise en régime confirment effectivement cette bonne marche le Maître de l’Ouvrage,
prononce par écrit la mise en observation de la station dans un délai de dix jours ouvrables
(10 jours) à compter de la demande de l'Entrepreneur.
La mise en observation sera confirmée par le Maître d’Ouvrage ou son représentant à
condition que les quatre conditions suivantes soient remplies simultanément :
La totalité des installations de traitement fonctionne sans révéler de défectuosité d'ordre
hydraulique, mécanique ou électrique et sans présenter de difficulté d'exploitation.
Les documents nécessaires à la conduite et à la maintenance des installations ont été
remis au Maître d’Ouvrage.
L'instruction du personnel devant assurer la conduite de l'installation et la maintenance a
été effectuée.
Les conditions réglementaires relatives à l'hygiène et à la sécurité du personnel ont été
établies.
9.3 PERIODE D’OBSERVATION
Les périodes d'observation s'étendent sur une période définie dans le CCAP sans arrêt de
l'installation.
Il s'agit de vérifier le bon fonctionnement de l'installation en régime continu et d'apprécier les
conditions d'exploitation, notamment les consommations en énergies et les productions de
boues.
Au cours de la période d'observation de l’installation complète, il sera procédé aux "essais de
performance" par un organisme indépendant mandaté par le Maître d’Ouvrage, aux frais du
Maître d’Ouvrage.
Notamment, le ratio de production de boue, observé pendant cette période d'observation,
doit être cohérent avec les engagements de l'entrepreneur. S'il s'avère que celui-ci a été sous-
évalué et que, dans ces conditions, les installations réalisées destinées à leur traitement sont
ou seront insuffisantes une fois atteinte la charge nominale, l'entrepreneur est alors tenu de
modifier ces dernières pour que leur capacité tienne compte des ratios réellement observés.
Quelle que soit l'importance des travaux à entreprendre pour y parvenir, l'entrepreneur ne
pourra prétendre à ce titre à aucune plus-value ou indemnité.
Les essais de garanties sont déclenchés à l'initiative du Maître d'Ouvrage, ou non après trois
mois minimum de fonctionnement normal des installations, , et compte tenu des résultats
délivrés par l'autocontrôle.
Pendant ces essais, les installations seront pilotées par l'Entrepreneur avec le personnel
habituel d'exploitation. Les essais seront réalisés selon les mêmes modalités que les "essais
de performances", par un organisme indépendant, agréé par le Maître d'Ouvrage et aux frais
de l’entrepreneur.
Les frais d'exploitation restent à la charge du Maître d'Ouvrage.
Le bilan de ces différentes vérifications aura valeur d'essais de garantie. Les résultats seront
notifiés sans délai à l'Entrepreneur.
S'ils n'apparaissent pas satisfaisants, l'Entrepreneur pourra être mis en demeure d'intervenir
à ses frais de façon à remédier à l'ensemble des défauts constatés. De nouveaux essais, à sa
charge, seront alors mis en œuvre pour s'assurer de sa juste intervention.
Le délai de garantie pourra être prolongé de la période écoulée entre la date de réception et
celle de l'obtention de résultats satisfaisants.
En l'absence de déclenchement par le Maître d'Ouvrage des essais de garantie pendant les 12
(douze) mois suivant la date de réception, les propres essais du Maître d'Ouvrage dans le cadre
de son autocontrôle sont réputés satisfaisants.
9.8 PENALITES SUR LES GARANTIES DE CONSOMMATION
Dans le cadre des essais de performances puis de garantie définis précédemment, le Maître
d'Ouvrage peut faire procéder à un constat des consommations de l'installation.
La période de constat portera au moins sur 10 jours consécutifs d'exploitation.
Les garanties de consommation concernent la valeur moyenne des consommations
journalières sur cette période.
Les surconsommations, au-delà de certaines tolérances, peuvent faire l'objet de pénalités
dont le montant est défini dans le CCAP.
9.8.2 REACTIFS
Il est admis, sans pénalité, une tolérance de 10 % par rapport aux engagements de
l'Entrepreneur, en référence aux charges à traiter au moment des essais.
Une surconsommation comprise entre 10 et 20 % pourra faire l'objet d'une pénalité dont le
montant est défini dans le CCAP.
Toute surconsommation supérieure à 20 % peut entraîner le refus de l'installation.
Conformément à la norme CEI 60034-30, les classes de rendement exigées pour l’ensemble
capacité identique.
Secours non installé mais disponible en atelier, pour les pompes doseuses.
Certains paragraphes du présent document précisent le degré de secours propres à
certaines installations. Dans ce cas les dispositions à appliquer sont celles spécifiquement
décrites ;
La mise en œuvre de secours automatiques est obligatoire ;
Les interconnections de réseaux et les by-pass sont étudiés de façon à répondre aux
impératifs de continuité de service pendant les périodes de maintenance. La redondance
des réseaux est du même niveau que celle des installations mécaniques, électriques... ;
Moyens de levage intégrés permettant l’échange rapide des organes défectueux ; un
tableau récapitulatif dresse la liste pour chaque étape de traitement, des moyens de
manutention et des appareils de levage prévus en précisant leur nature et l’organe auquel
ils sont affectés. Il est particulièrement veillé à éviter les ruptures de charges
Les opérations de maintenance préventive doivent toujours pouvoir être effectuées sans
porter atteinte aux performances de fonctionnement exigées;
Le démontage et la manutention d’un équipement doivent être possibles sans nécessiter
ni le démontage ni la mise hors service d'un autre équipement ;
Les maillages nécessaires et interconnections de réseaux sont prévus par l’Entrepreneur
pour assurer la continuité du service pendant les opérations de maintenance
Les pièces de rechange des principaux équipements sont fournies par l’Entrepreneur ; un
tableau récapitulatif dresse la liste de l’ensemble des pièces de rechange prévues par
équipement ;
L’Entrepreneur précise les caractéristiques techniques pour les canalisations, conduites
et canaux prévus :
Matériau,
Section,
Caractéristiques dimensionnelles,
Pente,
Fonctionnement en charge ou à surface libre,
Longueur,
Ouvrages spécifiques.
Ces éléments sont reportés dans un tableau à fournir par l’Entrepreneur.
L’analyse de fiabilité jointe au Mémoire explicatif et justificatif de l’Entrepreneur intègre
l’alimentation électrique de la station. Elle précise les conditions générales de disponibilité de
chaque entité fonctionnelle.
10.6 DIVERS
Les distributeurs électropneumatiques doivent obligatoirement être regroupés et placés
dans des coffrets.
Tous les équipements sont installés sur des socles de hauteur minimale 10 cm.
Toute fosse ou local sec disposé en sous-sol, et dans lequel se trouvent des matériels ou
conduites pouvant présenter des fuites, est équipé :
d’un puisard de vidange équipé d’une pompe vide cave.
d’une alarme détection de présence d’eau.
Les consignes précisant la conduite à tenir en cas d’incendie sont affichées dans les zones de
passages les plus fréquents.
10.7.2 MANUTENTION
La manutention des équipements sera réalisée a minima comme définie dans le présent
document et ci-dessous.
Si l'évacuation des équipements est réalisée à l'aide de chariots élévateurs et de transpalettes
électriques, chariots, etc… La fourniture de ces équipements fait partie du marché.
Des dispositifs de manutention sont également prévus pour la mise en place et l’enlèvement
des batardeaux.
Tout poste de travail équipé d'un dispositif de manutention est conçu :
- avec une surface de circulation permettant un déplacement de plain-pied de l'opérateur
pour :
l'accrochage et le décrochage des charges.
la mise en place des appareils de levage (élingues- chaînes...).
- avec une surface de circulation permettant un déplacement mécanisé de la charge vers
l'intérieur et l'extérieur de l'ouvrage.
- avec un espace suffisant pour le dégagement des pièces.
Il est particulièrement veillé à éviter les ruptures de charges.
Les trappes doivent être conçues de façon à ce qu'elles puissent être manutentionnées
aisément et sans risque et munies :
- d'un dispositif de prévention.
- d'un dispositif permettant d'éviter toute chute lorsqu'elles sont retirées.
Les organes de commande manuelle des vannes sont situés à une hauteur de 1,20 m ou
équipées de renvoi, afin de faciliter leur manœuvre.
Caractéristiques Fonctionnelles :
Groupes électropompes
Débit total : 28 l/s
Nombre de pompes : (2 + 1 secours)
Hauteur géométrique : Hgéom. = ……… m
Conduite de refoulement : DN ……… en ……… (préciser la nature)
Vitesse de rotation : <= 1500 tr/mn
Section de passage : 80 mm au minimum
Conduite de refoulement
Longueur de la conduite : ……… m
Nature de la conduite : en PEHD 100
Diamètre extérieur de la conduite : ………. mm
Classe de pression : ………….. (à définir)
Equipements :
Le soumissionnaire aura à étudier, à fournir, à transporter sur le site, à monter, à essayer, à
mettre en service et à garantir les équipements ci-dessous énumérés :
- Trois groupes électropompes centrifuges submersibles (2+1 secours)
- Robinetterie et accessoires,
- Système de protection contre les coups de béliers,
- Toute la tuyauterie intérieure de la station de pompage qui sera en acier inox 304L au
minimum
- Armoire, coffret, appareillage électrique et son branchement
- Appareils de levage et de manutention et accessoires,
- Scellement divers
Composition d’un groupe électropompe
Groupe submersible vertical monocellulaire pour installation immergée sur pied d’assie avec
moteur électrique triphasé directement accouplé à l’arbre de la roue de la pompe, indice de
protection IP68, classe d’isolement F au minimum.
La pompe doit être de conception centrifuge, à volute, monocellulaire, d’une section de
passage de 80 mm au minimum capable de répondre aux exigences fonctionnelles.
La courbe de fonctionnement caractéristique doit avoir un débit unique pour chaque valeur
de hauteur de pompage et une augmentation continue de la hauteur de refoulement à partir
du point de fonctionnement de façon à assurer la stabilité et le contrôle.
La pompe aura une enveloppe en volute de fonte grise GG25. L’enveloppe de pompe doit être
faite d’une seule pièce ayant une épaisseur appropriée pour tenir compte de la durée de vie
de la pompe et pour résister sans risque à la pression à l’arrêt et au démarrage.
Toute les surfaces en fonte des composants de la pompe subiront au minimum un traitement
par sablage, une première couche en zinc-phosphate ou poudre de zinc d’épaisseur 40
microns, et deuxième couche en deux composants époxy-résine d’épaisseur 100 microns. Le
fournisseur doit proposer le revêtement adéquat qu’il garantira en fonction des conditions de
service de la pompe. Tous les écrous ou boulons seront en acier inoxydable.
Chaque groupe sera fourni avec les parties principales suivantes :
- Un pied d’assise sur lequel la pompe se raccorde automatiquement par simple
descente muni d’une bride de raccordement PN10GN10,
- Des barres de guidage en acier inox le long des quelles la pompe se déplace,
- Une chaine ou câble de relevage en acier inox,
Le corps de la pompe, la roue, la carcasse du moteur et le pied d’assise seront en fonte grise
GG25, et l’arbre en acier inox.
Une garniture mécanique carbure/carbure, lubrifiée à huile, doit assurer l’étanchéité entre la
partie pompe et la partie moteur.
Pièces de rechange
- 2 entrées câbles,
- 2 roues,
- 2 bagues d’usure fixes,
- 2 bagues d’usure tournantes,
- 4 jeux de joints mécaniques,
- 2 jeux de roulements,
- 1 jeu de joint torique,
- 1 câble de réserve de même longueur que ceux fournis avec les pompes
Renseignements à remplir par le soumissionnaire :
L’entrepreneur définira sous forme de notes techniques et de plans, les dispositions
constructives détaillées du groupe électropompe qu’il propose.
- Pompe
Marque : ..................
Type : ..................
Type de roue : ..................
Passage libre : ..................mm
Débit min. Débit max.
Débit : Qunit. = ………… l/s ………… l/s
HMT = ………… mCE ………… mCE
Marque : ..............
Type : ..............
Fréquence : 50 Hz
Type de démarrage :
Courant de démarrage : Id = ……….A
Débit min. Débit max.
Puissance nominale : Pn = ………… kW ………… kW
Courant nominal à charge maximale : In = ………… A ………… A
Mode de fonctionnement
Les pompes peuvent fonctionner en mode manuel, et en mode automatique.
La commande automatique est asservie par le niveau de l’eau dans la bâche d’aspiration. Les
ordres de marche et arrêt sont asservies par sondes ultrasonique. Le contrôle à distance au
niveau du tableau de commande central sera à prévoir.
En plus de l’affichage local sur le convertisseur, le débitmètre doit assurer les fonctions
suivantes :
Affichage numérique de la valeur instantanée du débit (en l/s).
Comptage du volume cumulé affiché au compteur numérique (12 chiffres, unité 10 m3).
La mesure continue délivrée par le convertisseur du débitmètre de la station de pompage sera
reliée à une carte d’entrée de l’automate pour enregistrement et traitement informatique.
Diamètre de débitmètre de la station SP Oued Zarga :
Station SP Oued Zarga: DN 150
Un dégazage
Une décantation secondaire
Un by-pass tertiaire en amont du traitement tertiaire
Un traitement tertiaire
Une station de pompage des eaux épurées
Filière boue
Un Epaississement des boues
Une déshydratation naturelle sur lits de séchage
Les lames déversoirs où aucun comptage n’est prévu, devront, en toutes circonstances,
fonctionner dénoyées. A cet égard, une garde minimale de 10 cm est prévue à son aval
(différence entre la crête de la lame déversoirs et le niveau liquide maximum aval).
Tout ouvrages permettant une dérivation partielle ou totale des effluents à traiter, doit
correspondre à un fractionnement des ouvrages de traitement et à leur alimentation au
prorata des capacités fractionnées utilisées. Chaque poste de dérivation doit être équipé
de système de vannage ou batardeaux de sectionnement. En cas de systèmes motorisés,
une commande manuelle en secours est toujours prévue.
- Nombre d’appareil 1
- Entrefer 6 mm
- Épaisseur des lamelles 3 mm au minimum
- Épaisseur du châssis …….mm
- Capacité unitaire : 100 m3/h au minimum
- largeur du canal …….à définir
- Hauteur du canal …….à définir
- Niveau d’éjection des refus / plan de pose …….à définir
- Bavette de liaison tapis / vis de reprise prévu
- Angle d’inclinaison …….à définir
- limiteur de couple …….à définir
Transmission hors eau
Nature des matériaux
- Lamelles Échangeables inox 304L au minimum
- Châssis inox 304L au minimum
Convoyeur de déchets à vis sans âme avec compacteur
- Type d’appareil à vis sans âme avec compacteur
- Diamètre de la vis 200 mm au minimum
- Longueur de la vis …….à définir
- Logueur du compacteur …….à définir
- Capacité horaire : ……. m3/h à définir
- Vitesse de rotation de la vis ……. Tr/mn à définir
- Puissance nominale du moteur d’entrainement …….à définir
- limiteur de couple …….à définir
Nature des matériaux
- Auge de la vis inox 304L au minimum
- Compacteur inox 304L au minimum
- Vis Acier spéciale
batardeaux pour l’isolement du dégrilleur fin mécanique
- nombre de batardeaux ………………. à définir
- chaque batardeau est constitué d’une seule pièce
- niveau radier ………………. à définir
- niveau plateforme de manutention ………………. à définir
- hauteur de la glissière à confirmer ………………. à définir
- largeur du canal ………………. à définir
- poignés 2 par pièce
- effort de décollement 200daN maximum
- étanchéité joint caoutchouc
- Débit de fuite toléré 0,3 l/ml joint/s
- Sens d’étanchéité 2
- Manutention des batardeaux : Manuelle.
- Nature des matériaux :
batardeaux inox 304 L
cadre inox 304 L
joints caoutchouc
Instrumentation
Mesure différentielle de niveau par sondes ultrasoniques installé en amont et en aval du
Caractéristiques fonctionnelles :
Nombre de dégrilleur = 1
11.5.3 DESSABLEUR-DESHUILEUR
Conception
L’Entrepreneur prévoit la construction d’ouvrage de forme cylindro-conique, en béton armé.
L’ouvrage est isolable par des vannes « pelle » permettant de couper l’alimentation du
dessableur-déshuileur.
Cet ouvrage est équipé d’un système complet d’aéro-flottation par fines bulles qui favorisent
la remontée des graisses et flottants en surface. constitué :
- d’un Aeroflot
- d’un racleur de surface en Inox 304L
- d’un Clifford en Inox 304L
- d’une jupe centrale en Inox 304L avec ses supports de fixation en Inox
- d’un système de manutention complet permettant l’extraction de l’Aeroflot sans vidange
du bassin
Les graisses sont repoussées en périphérie de l’ouvrage où un système de raclage mécanique
assure leur collecte dans une goulotte d’évacuation gravitaire vers une bâche de stockage. La
goulotte et la bâche de stockage des graisses sont équipées d’une rampe d’aspersion d’eau
épurée.
Le sable décanté est extrait par pompage type air-lift vers le classificateur à sable. Le
dimensionnement du système air-lift de soutirage des sables leur assure un fonctionnement
alterné afin d’alimenter la vis à son débit nominal.
Le système complet d’Air Lift se compose essentiellement des équipements suivants :
- Cônes d’aspiration du sable ;
- Tuyauteries complètes d’aspiration du mélange sable, eau et air, conduite
d’alimentation du calibreur de sable à partir du dessableur et conduite de rinçage, le
tout sera en inox 304L y compris toutes sujétions de fixations, raccordement et
protection.
- Accessoires de raccordement en inox (Té, coudes, etc)
- Vannes de sectionnement
- Clapets anti-retour
-Deux surpresseurs d’air volumétriques à piston rotatif, à simple vitesse travaillant en
mode (1+1) ;
En sortie du dessableur/deshuileur, les effluents s’écoulent gravitairement vers la zone de
contact du traitement biologique.
Dimensionnement
Le dimensionnement sera mené tenant compte des hypothèses suivantes :
- Quantités de sable à extraire, 15 litres/Eq. Hab.an
Les dispositifs d’évacuation le calibreur et le laveur de sable ainsi que les dispositifs collecte doivent
être dimensionnés en conséquence.
- Nombre de files : 1 file
- Débit de dimensionnement =Qmax (débit de pointe ) : 100 m3/h
- Temps de séjours dans le dessableur à Qmax : 8 à 10 min
- Vitesse d’entrée dans le dessableur : 0,75 – 1,0 m/s
- Charge superficielle appliquée : 10 à 15 m3/m2/h
Génie Civil
Nombre d’ouvrage 1
Diamètre intérieur ………… à définir
Volume utile ………… à définir
Hauteur cylindrique (y compris dalle supérieure) ………… à définir
Hauteur tronconique ………… à définir
Diamètre du piège à sables ………… à définir
Hauteur liquide dans le dessableur depuis le radier ………… à définir
Hauteur totale sous dalle (cylindrique + tronconique) ………… à définir
Équipements
Batardeaux pour isolement amont
- nombre de batardeaux 1
- niveau radier ………… à définir
- niveau plateforme de manutention ………… à définir
- hauteur de la glissière à confirmer ………… à définir
- largeur du canal ………… à définir
- poignés 2
- effort de décollement 200daN maximum
- étanchéité joint caoutchouc
- Débit de fuite toléré 0,3 l/ml joint/s
- Sens d’étanchéité 2
- Manutention des batardeaux : manuelle
- Nature des matériaux :
batardeaux inox 304 L
cadre inox 304 L
joints caoutchouc
Système complet d’aéro-flottation par fines bulles
Racleur de surface et jupe centrale
- Nombre de racleurs avec motoréducteur 1
- Montage entraînement racleur : sur dalle béton avec plaque de réglage à vis vérins
et couronne d’orientation
- Puissance nominale du moteur du racleur de surface ………… à définir
- Charpente racleurs
- racles de surface : à chaque extrémité de la charpente
- nombre de clifford 1
- Diamètre clifford central ………… à définir
- canalisation en entré de clifford ………… à définir
- trémie de récupération des graisses type saut de ski
- canalisation de reprise des graisses ………… à définir
- Nature des matériaux
charpente racleur inox 304L
racles de surface inox 304L
clifford central et support inox 304L
canalisation en entré de clifford inox 304L
canalisation de reprise des graisses inox 304L
trémie de récupération des graisses inox 304L
bavette sur les racles de surface caoutchouc
boulonnerie A2
Aeroflot
- Type : fines bulles
- Nombre d’aérateurs 1
- Montage dans le clifford
- Débit d’air ………… à définir
- Puissance de brassage ≥ 35 W/m3
- Tube d’alimentation électrique ………… à définir
- Tube d’aération ………… à définir
- Chaîne et anneau de levage prévus
- supportage : suspendu sur une barre transversale installée sur le clifford
avec rampe de centrage
- Nature des matériaux :
Etude, fourniture à pied d’œuvre, montage et essais de calibreurs de sable de type rinceur-
decanteur à vis d’archimède pour laver, drainer et évacuer le sable des eaux usées vers une
benne remorquable de volume 3 m3.
- Nombre de clarificateur 1
- Capacité (eau +sable) 15 m3/h au minimum
- longueur de la vis ………… à définir
- piquage arrivée eau sableuse du dessableur 1
- piquage arrivée eau sableuse du trommel 1
- purge de fond 1
- arrivée d’eau épurée 1
- trop plein 1
- goulotte d’évacuation des sables 1
- Nature des matériaux
auge et trémie inox 304 L
châssis inox 304L
revêtement anti-abrasion de l’auge réglette en inox de 8 mm
d’épaisseur au minimum
spire acier spécial E24
couverture inox 304 L
boulonnerie A2
Mode de fonctionnement
Après extraction par le système air lift, le mélange eau/sable est évacué moyennant une
conduite vers le calibreur. Ce dernier peut fonctionner en mode manuel local ou automatique.
Le fonctionnement du calibreur est associé à celui des systèmes d’extraction et évacuation de
sable « air lift », avec un arrêt retardé du calibreur.
Extraction des graisses
- Nombre de fosse à graisses 1
- Volume utile ………… à définir
- Siphon pour évacuation des eaux claires ………… à définir
- Aspiration des graisses ………… à définir
- raccord pompier 1
- piquage pour reprise air viciée 1
- Nature des matériaux
Siphon pour évacuation des eaux claires Tube inox 304 L
Aspiration des graisses Tube inox 304 L
Instrumentation
Sonde piézométrique dans la fosse à graisse
- nombre 1
- sonde de niveau hydrostatique version pendulaire
- câble autoporteur en PE avec support de câble
longueur ………… à définir
- Alimentation sonde 12.5 à 45Vcc
- Précision + / - 0.2 %
- Signal de sortie: 4.20 mA 2 fils isolés galvaniquement
- Montage équerre + tube de tranquillisation
- Nature des matériaux
Corps inox 304 L
membrane de mesure céramique
support et tube de tranquilisation inox 304 L
- 1 amplificateurs transmetteur électronique (montage local) dans coffret carter IP65 :
alimentation : 230 v : 10 % 50 Hz
Signal de sortie : 4-20 mA linéaire,
Amortissement du signal par potentiomètre.
Pièces de rechange
- 1 motoréducteur de secours pour racleur
- 1 motoréducteur de secours pour classificateur de sable
- 1 Aeroflot complet
- 2 jeux de réglettes en inox
L’ouvrage dispose de trappes de visite couvertes en plaque de PRV. Les cadres seront réalisés
en cornières 35 x 35 x 5 mm ou autres profilés en PRV, dotés de pattes de scellement. Les
plaques de couverture seront conçues pour supporter une surcharge de 500 kg/m² sans que
la flèche correspondante atteigne (L/500).
Dimensionnement et justification
Le volume de cette zone est déterminé sur la charge hydraulique horaire, intégrant la part de
boues re-circulée (Qe + Qr) et un temps de contact de 9 à 10 minutes pour Qmax
- Débit de pointe 100 m3/h
- Temps de contact à Qmax : ………………. à définir
- Temps de contact à Qmoyen : ………………. à définir
- Charge en DCO par gramme de boue re-circulée ………………. à définir
- Débit spécifique de recirculation vers zone de contact : ………………. à définir
- Puissance spécifique minimale 25 w/m3
- Volume de contact: ………………. à définir
- Hauteur d’eau zone de contact: ………………. à définir
Équipement
Agitateurs
- Nombre d’Agitateurs immergés 1 installé+1 de secours rechange
- Type d’agitateurs submersible à axe horizontale
- Matériau de l’hélice inox 304 L au minimum ou matériau inerte
- Accessoires tube de guidage avec glissière orientable
- Protection moteurs : IP68
- Puissance nominale de l’agitateur ……………. à définir
- Puissance spécifique …… W/m3 à définir
Manutention des agitateurs :
- nombre de potence amovible 2
- Nature des matériaux :
o pieds de potence et potence acier galvanisé à chaud
Lames déversantes de répartition
- nombre de lames déversantes 2
- longueur de déversement ………… à définir
- hauteur de la tôle 0,25 m
- épaisseur de la tôle 4 mm
- fixation crapauds inox 304L
- étanchéité des lames joint élastomère
- Nature des matériaux :
o matériaux des lames inox 304L
o boulonnerie A2
Batardeaux alimentation des files biologiques
- nombre de batardeaux 2
Équipement
Agitateurs
- Nombre d’Agitateurs ……………..à définir
- Type submersible à axe horizontale
Conception
La production est assurée par 3 surpresseurs à pistons rotatifs à vitesse variable par variateur
de fréquence (1 par file + 1 de secours). Ils seront installés à l’intérieur d’un local ventilé.
Chaque surpresseur sera muni d’un capot d’insonorisation avec ventilation forcée Niveau
sonore maximal environ 80 dB à 1 m de l’équipement
La température, la pression et le débit de l’air insufflé dans chaque bassin sont mesurés.
La détermination de la pression différentielle des surpresseurs prend en compte :
- la hauteur liquide située au-dessus des diffuseurs,
- une température de l’air en entré de surpresseurs de 45 °C,
- l’humidité de l’air n’est pas inférieure à 70%,
- l’altitude (100 m),
- la perte de charge dans le réseau,
- la perte de charge des diffuseurs,
- une réserve de perte de charge due au vieillissement de la membrane fixée à 100 mbar
en tenant compte d’un rinçage acide périodique des membranes.
Toutes les conduites d’air à l’intérieur du local de surpression jusqu’à 1 m à l » extérieure sont
en acier inox 304 L.
Les diamètres des conduites de refoulement aériennes assureront des vitesses d’écoulement
de l’air inférieures à 15 m/s.
Une ventilation thermostatée du local est prévue en complément.
Chaque surpresseur est équipé d’une mesure de débit d’air.
Asservissement
L’asservissement des équipements d’aération est possible suivant plusieurs modes dont la
sélection s’effectue depuis la supervision :
- en fonction de la mesure d’oxygène dissous,
- en fonction de la mesure de potentiel rédox,
- en fonction d’un fichier de consignes journalières,
- en fonction d’horloges 24 heures (plots de 10 minutes)
Équipements
Surpresseurs
- Nombre : 3 (1 par file + 1 secours)
- Débit unitaire dans les conditions normales …………….Nm3/h à définir
- Débit unitaire dans les conditions d’exploitation ……………. m3/h à définir
- Vitesse de rotation ≤ 3200 tr/mn
- Pression différentielle ……………… m bar à définir
- Caractéristiques
chaque bassin d’activation seront l’un à l’entrée de la zone aérée et l’autre à la sortie du bassin
au niveau du canal d‘évacuation situé à l’aval immédiat du seuil déversant.
A/ Caractéristiques fonctionnelles :
Précipitant : 1.1.3
Al2(SO4)3
Densité . 1.1.4
Environ 1,27 kg/l
B/ Composition :
L’élimination physico-chimique des phosphates sera effectué par une station de précipitation
chimique de phosphore compacte, à l’air libre, se composant essentiellement de ;
- Un réservoir de stockage approprié du précipitant, avec station de remplissage et tous les
accessoires,
- Station de dosage intégrée dans une armoire,
- Les conduites de dosage vers les points d'injection,
- Une unité de commande et de régulation.
Le précipitant à base de sulfate d’aluminium Al2(SO4)3 est très corrosif. Tous les équipements
et tuyauterie qui seront en contact doivent être résistants aux acides.
Parmi les matériaux qui conviennent à ce type d’usage les matériaux suivants : PEHD, PVC-
U, PRV, Titanium, INOX 316L,
Parmi les matériaux qui ne conviennent pas à ce type d’usage les matériaux suivants : fonte
grise, acier à graphite nodulaire, acier doux ST35 et ST37, INOX 304,
L'équipement du réservoir de stockage se compose essentiellement de :
- Le réservoir de stockage sera en PRV ou en polyéthylène et sera à double paroi ou avec
un bac de sécurité de même volume ;
- Cuve de collecte de fuites sous le point de remplissage ;
- Une station de remplissage constituée principalement de raccord rapide, robinet vanne
d’isolement, robinet vanne de vidange de sécurité et une électro vanne d'arrêt liée au
dispositif de surveillance de niveau dans le réservoir pour empêcher le remplissage
excessif. Cette station sera logée dans un coffret accroché au réservoir de stockage et en
matériau de même nature que ce dernier ;
- Une conduite de remplissage à double paroi à introduction par le haut du réservoir ;
- Un détecteur indicateur de fuites ;
- Un détecteur ultrasonique sans contact pour la surveillance du niveau ;
- Dispositif d’aération et de ventilation du réservoir ;
- Un trou d’Homme pour visite et inspection du réservoir ;
- Soupape de surpression ;
- Clapet de pied à crépine ;
- Une conduite d’aspiration à double paroi pour alimenter les pompes doseuses ;
- Récipient d’amorçage avec vanne d’isolement, conduite d’amorçage, vanne de ventilation
et pompe à vide manuelle, pour évacuer l’air et premier remplissage de la conduite
d’aspiration en forme de siphon renversé situé entre le réservoir de stockage et les pompes
doseuses ;
- Jauge de remplissage redondante constituée d’un dispositif qui permettra un contrôle visuel
du niveau ;
- Des dispositifs de sécurité ;
- Et d’une échelle à crinoline pour l’accès au toit du réservoir de stockage.
d’adapter de manière très exacte le dosage aux besoins des agents précipitants et de gérer
les différents signaux comme celui de la soupape de surpression, de rupture de membrane,
une détection de fuite, ou encore l’exploitation du débit. Les indications d’état et de défauts
sont présentées sous forme de texte sur un afficheur et leurs potentiels seront disponibles.
L’armoire de contrôle commande à installer in situ et sera en acier inox 316 L avec indice de
protection IP 55.
Des commutateurs placés sur la façade de l’armoire de commande locale sont prévus et
pouvant également faire office d'arrêt d'urgence. Des voyants de signalisation des états de
fonctionnement de chaque moteur seront également installés sur la façade de l’armoire. Celle-
ci sera installée à l’air libre.
Chaque moteur sera protégé contre l’échauffement. Les pompes seront protégées contre la
marche à sec.
Chaque moteur possèdera également un propre interrupteur de sécurité placé sur circuit de
puissance, verrouillable.
Chaque pompe doseuse possèdera un compteur horaire monté en façade du tableau de
contrôle central où son fonctionnement sera également signalé par voyant.
C/ Caractéristiques techniques des équipements proposés :
C1/ Réservoir de stockage
Marque : ___________
Type : ___________
Pompe
Marque : ___________
Type : ___________
Moteur 1.1.8
Fabriquant 1.1.10
= ___________
Cos.phi. 1.1.13
= ___________
11.5.7 DEGAZAGE
Conception
En sortie des bassins d’aération, la liqueur mixte transite par un dégazeur.
En sortie du dégazeur, l’effluent sera orienté sur les clarificateurs.
Les mousses accumulées en surface du dégazeur sont collectées par ouverture d’un orifice
obturé par une vanne pelle. Elles sont ainsi transférées gravitairement dans une bâche
spécifique qui recueille également les flottants des clarificateurs.
Une rampe d’aspersion d’eau industrielle est prévue au-dessus du dégazage pour le
rabattement des mousses.
Il sera dimensionné sur la base d’une charge de 80 m3/m².h sur la somme des débits max qui
y transitent (Qmax + Q recirculation )et avec un temps de séjour de l’ordre de 3 à 5 minutes.
Dimensionnement
- Nombre de files de dégazage : 1
- Hauteur d’eau : ……………à définir
- Surface dégazeur : ……………à définir
- Volume dégazeur : ……………à définir
Équipements
Lame déversante
- longueur de déversement ……………à définir
- hauteur de la tôle ……………à définir
- épaisseur de la tôle 4 mm
- fixation crapauds inox 304L
- étanchéité joint élastomère
- Nature des matériaux :
o matériaux de la lame inox 304L
o boulonnerie A2
11.5.8 CLARIFICATEUR
Conception
A la sortie des bassins d’aération et après dégazage, la liqueur mixte sera soumise à une
clarification de façon à séparer les boues activées de l’eau épurée, à récupérer ces boues et à
les recerclées en partie vers le bassin d’aération.
Les clarificateurs de conception circulaire, dispose d’une goulotte de reprise des eaux
clarifiées facilement accessible pour le contrôle et nettoyage et d’un système de nettoyage
mécanique continu. Une racle de surface permet de récupérer les flottants.
Les flottants des clarificateurs sont collectés dans la bâche à flottants des dégazeurs.
La diffusion de l'effluent arrivant dans le bassin est assurée d'une manière optimale au moyen
d'un dispositif éprouvé.
Un pare-flottants immergé inox sera mis en place.
Le caniveau de rejet périphérique sera conçu et réalisé de manière à éviter le développement
d’algues et faciliter les opérations ponctuelles de nettoyage.
La jupe centrale (cliford) doit être suffisamment dimensionnée en évitant tout entraînement
de boue. La collecte des boues se fait sur tout le rayon du radier du clarificateur.
Dans l’étude d’exécution, l’entrepreneur doit justifier le dimensionnement de la structure du
pont par une note de calcul qui sera approuvée par un bureau de contrôle.
Le bord du voile du décanteur doit être protégé contre les sollicitations mécaniques des roues
du pont racleur, par une couche de protection en PRV.
L’ouvrage de clarification est circulaire et équipé d’un pont raclé en spirale.
Les eaux claires sont reprises en surface par déversement pour rejoindre le canal de comptage
des eaux traitées.
Les boues sont orientées vers une fosse à boues puis orientées soit vers la recirculation soit
vers l’étage de traitement des boues.
Les flottants rejoignent la fosse de stockage des flottants du dégazage.
Dimensionnement
Critères de dimensionnement
- Indice de boues SVI (Sludge volume index): SVI = 100 l/Kg
- Hauteur du clarificateur au niveau de la voile extérieure : ≥ 2,5 m
En amont du traitement tertiaire un by-pass sera prévu au niveau de cet ouvrage vers le
système de rejet. Sa mise en service volontaire sera réalisée par la fermeture d’une vanne
murale d’isolement de l’étage du traitement tertiaire et l’ouverture d’une vanne murale
d’alimentation du by-pass .
Ouvrage en béton armé dosé à 400 Kg par mètre cube de ciment spécial résistant aux sulfates
(HRS), semi enterré, de dimensions :
- Longueur : ………..m
- Largeur : ………..m
- Profondeur : ………..m
L’ouvrage dispose de trappes de visite couvertes en plaque de PRV. Les cadres seront réalisés
en cornières 35 x 35 x 5 mm ou autres profilés en PRV, dotés de pattes de scellement. Les
plaques de couverture seront conçues pour supporter une surcharge de 500 kg/m² sans que
la flèche correspondante atteigne (L/500).
Dimensionnement
Débit de dimensionnement 100 m3/h
Diamètre de la conduite de by pass ……………………mm (à définir)
Vitesse dans la conduite ……………………m/s (à définir)
Matériau des conduites de by-pass ……………………. (à définir)
Équipements
Vanne murale manuelle d’alimentation du by-pass
- Nombre 01
- Dimension ………… à définir
- Matériau inox 304 L
L’eau de lavage chargée est évacuée par une déverse spécifique. Le niveau de cette déverse
est réglable manuellement, mais reste toujours inférieur au niveau de la déverse du filtrat.
Selon le calage hydraulique de la station d’épuration (ligne actuelle et nouvelle ligne), le
concepteur pourra avoir besoin d’une station de relevage des eaux clarifiées pour alimenter
les filtres à sable.
Dimensionnement
Le critère le plus important pour le dimensionnement d’un filtre à sable est la charge
hydraulique appliquée, qAfs (ou vitesse de filtration) en qui doit être comprise entre 10 à 15
m3/m².h.
- Débit de dimensionnement 100 m3/h
- Charge superficielle appliquée sur filtre à sable : ……………à définir
- Surface de filtration totale ……………à définir
- Nombre de module : minimum 2 modules
- Nombre de cellule par module : ……………à définir
- Concentration en MES ≤ 5 mg/l
Équipement :
- Surpresseurs d’air (1+1) à débit variable ( par variateur de fréquences ) avec un
réservoir suffisamment dimensionné ainsi que tous les équipements d’installation et
de contrôle-commande doivent être fournis pour le système
- Tuyauterie d’air comprimé
- Système de répartition et régulation de l’alimentation de l’air comprimé vers les
modules
- Un coffret électrique pour la régulation de l’alimentation en air comprimé pour chaque
module est livré avec l’installation.
o Ce coffret permet la commande de l’alimentation en air comprimé de l’Airlift.
La quantité de sable en révolution est ainsi contrôlée dans le filtre. Un
pressostat garanti une pression constante dans l’indicateur de débit; il est
généralement réglé sur 2 bar. Tant que la pression d’alimentation est
supérieure au réglage du pressostat, la pression d’air et le débit sont constants.
Le coffret électrique est équipé d’un indicateur de débit avec aimant incorporé
pour contact qui permet la commande et la mesure de l’alimentation en air
comprimé de l’équipement. Il est également équipé d’un indicateur de contre-
pression qui est générée par les conduites d’air comprimé et la chambre
d’aération au niveau du tube de l’Airlift.
o Le coffret électrique commande une électrovanne de régulation de l’air.
L’asservissement se fait par le fonctionnement des pompes d’alimentation et
un interrupteur à flotteur, monté sur le haut de l’équipement.
o Le coffret électrique commande également une seconde électrovanne et une
minuterie pour/contre les « à-coup de décharge ». Ce système permet des à-
coups de haute pression temporisés dans le tube de l’Airlift à chaque
démarrage. Ces à-coup d’air contournent l’indicateur de débit avec aimant
incorporé pour contact et aident l’Airlift à démarrer la capture du sable par les
pompes.
- Les modules de filtre composé chacun de :
o Cellule à base conique,
o Système de répartition de l’eau,
o Tuyau d’arrivée,
o Airlift,
o Chambre de lavage de sable,
o Déversoir de trop-plein,
o Chambre de séparation,
o Surverse du filtrat,
o Tuyauterie et robinetterie, électrovannes.
- Déversoir d’eau traitée,
- Évacuation d’eau traitée,
- Équipements de mesures (manomètres, dynamomètres, etc.).
o L’indicateur de perte de charge est un tuyau en plastique transparent, gradué
dans lequel se déplace un flotteur. L’indicateur de perte de charge doit être
raccordé à la fixation du tuyau d’alimentation vertical qui se trouve
directement sous l’extrémité supérieure de la cuve. L’indicateur de perte de
charge montre la hauteur d’eau dans le tuyau d’alimentation en comparaison
de celle dans la cuve. La pression et la hauteur d’eau sont ainsi indiquées au
niveau de la zone d’alimentation de la cuve et la perte de charge au travers du
lit de sable peut être lue directement.
- Sable de filtration selon la norme DIN 19623 et/ou EN 12904.
- Couverture de la totalité de la surface du filtre en caillebotis en PRV et structure de
support.
- Coffret de commande électrique.
- Touts les équipements des modules ainsi que la tuyauterie et la robinetterie sont en
acier inox 304 L.
Sécurité :
- Plateforme et garde-corps.
Pièces de rechange
Pour l'ensemble des surpresseurs installés :
- 2 jeux filtres d'air d'aspiration
- 1 jeu de joints pour les clapets,
traitement UV.
Le système de désinfection UV est à canaux ouverts avec écoulement par gravité. Le système
doit être complet avec modules UV, alimentation électrique, contrôle-commande, système de
surveillance UV, système de contrôle de niveau d’eau (seuils mobiles) et système de nettoyage
automatique.
Le système UV doit être un système de basse pression, haute intensité. Il doit pouvoir assurer
une désinfection en continu, tout en nettoyant automatiquement la gaine de lampes UV sans
réduire la puissance de celles-ci.
L’entrepreneur doit fournir une attestation du fabriquant des lampes garantissant une durée
de vie minimale de 10.000 heures en fonctionnement continu à la puissance maximale.
Le calcul de la dose doit être conforme à la méthode de sommation de sources ponctuelles
décrite dans l’EPA Design Manual (EPA/625/1-86-021) (US), sans exceptions.
Le calcul de la dose sera basé sur la puissance de fin de vie des lampes, étant de 80% de leurs
puissances initiale.
Le calcul doit être basé sur une puissance UV-C par lampe certifiée par un organisme
indépendant.
Le système doit être conçu pour une immersion complète des lampes UV protégées par une
gaine de quartz.
Le système de nettoyage automatique doit être pneumatique. La fréquence de nettoyage doit
être réglable.
Le système de surveillance UV doit mesurer en permanence l’intensité UV produite par
chaque banc de module UV. L’intensité mesurée doit être affiché sous la forme d’une valeur
absolue en µW/cm2.
Les armoires électriques ainsi que le compresseur pour le nettoyage des lampes seront
installés dans le local technique de traitement tertiaire.
Toutes les composantes métalliques doivent être en acier inox 316L minimum. Tous les câbles
exposés à la lumière UV doivent être protégés.
Le soumissionnaire doit préciser la puissance consommée par lampe (en incluant les pertes
dues aux ballasts) et la puissance consommée maximale du système (en incluant les pertes
dues aux ballasts) pour les lampes neuves et pour les lampes en fin de vie.
La proposition doit préciser clairement la perte de charge dans le canal, compte tenu de tous
les obstacles à l’écoulement, des déversoirs et de la régulation de débit. Tous les composants
du système qui contribue à la perte de charge doivent être identifiés, et ce, pour les débits
hydrauliques de calcul, moyen, minimal et maximal.
L’installation des équipements UV doit être réalisée par / ou avec la supervision d’une équipe
spécialisée du fabriquant. Les techniciens de mise en service doivent certifier au maître
d’Ouvrage que tous les équipements sont installés correctement et que les opérateurs ont été
familiarisés avec les procédures d’exploitation et de maintenance. L’équipe du fabriquant doit
assurer les tâches suivantes :
- Contrôle de l’installation.
- Mise en service du système.
- Formation des opérateurs.
Dimensionnement
Équipement
Lampes UV :
- Type : basse pression
- Puissance : ………….. W à définir
- Durée de vie prévisible en fonctionnement continue : ………….. heures
- Type de générateur UV : réacteur de type fermé (carter inox 304 L)
- Dimension du carter inox …………….à définir
- Nettoyage des lampes automatique des gaines quartz par raclage des gaines par
joints (Entraînement des plateaux racleurs via moteur électrique)
- Protection du réacteur UV : IP 65
Fabriquant : ______________
Type : ______________
Enregistrement :
Plage de réglage : 5 s – 48 h
Type de protection : IP 65
Autres : ______________
Pièces de Rechange
- Motopompe,
- Un jeu de sonde,
- Une crépine avec clapet.
- Chaque refoulement de pompe sera équipé d’un clapet anti-retour, d’une vanne et
d’un joint de démontage auto-buté.
- Chaque collecteur sera conçu en conduite de diamètre unique qui sera équipé d’une
vanne de sectionnement générale et d’un débitmètre inductif pour la mesure de débit
de refoulement.
- Armoires, coffret, appareillage électrique et son branchement
- Appareils de levage et de manutention et accessoires ;
- Scellement divers
- Pièces de rechange.
- Toute la tuyauterie intérieure de la station de pompage sera en acier inox 304L au
minimum
Composition d’un groupe électropompe
La pompe doit être de conception centrifuge, à volute, monocellulaire d’une section de
passage ≥ 80 mm , capable de répondre aux exigences fonctionnelles.
La pompe doit être conçue à " dégagement arrière " tels que l'ensemble des parties tournantes
peut être démonté de l'enveloppe sans toucher aux raccordements d'aspiration et de
refoulement.
La courbe de fonctionnement caractéristique doit avoir un débit unique pour chaque valeur
de hauteur de pompage et une augmentation continue de la hauteur de refoulement à partir
du point de fonctionnement de façon à assurer la stabilité et le contrôle à la fois en
fonctionnement individuel et / ou en parallèle.
La pompe aura une enveloppe en volute en fonte grise GG25. L'enveloppe de pompe doit être
faite d’une seule pièce ayant une épaisseur appropriée pour tenir compte de la durée de vie
de la pompe et pour résister sans risque à la pression à l’arrêt et au démarrage. Les
raccordements aux canalisations doivent être par brides.
Moteur électrique d'entraînement à pattes en montage horizontal par accouplement semi-
élastique, type de protection IP55, classe d’isolement F, y compris plaque de base commune,
pièces de fixation, transmission, protection de transmission.
Le soumissionnaire accompagnera son offre de la documentation technique complète et
détaillée pour chaque cas de fonctionnement relative aux caractéristiques fonctionnelles
comme les courbes de fonctionnement Q=f(H) superposée à la courbe réseau, rendements,
puissance absorbée , ainsi que la documentation relative à la conception, au choix des
matériaux, et aux revêtements de protection contre la corrosion.
Pièces de rechange
Pour chaque groupe électropompe :
- Roue
- Jeu de garniture mécanique
- Jeu des joints
Les boues extraites de la bâche à boues sont envoyées vers un silo épaississeur hersé.
Les boues extraites sont introduites dans l’ouvrage de forme cylindrique. L’alimentation a lieu
au centre de l’ouvrage au travers d’un clifford. Le temps de séjour des boues permet leur
décantation.
Les boues épaissies sont reprises en fond d’ouvrage à une concentration minimale de 3 g/l.
La surverse de l’épaississeur est reprise par une goulotte périphérique munie d’une lame
déversante continue et sont envoyées gravitairement vers le poste toutes eaux.
L’ensemble du dispositif mécanique est à entraînement central avec bras diamétral.
L’ensemble tournant est suspendu à une passerelle en béton.
Le motoréducteur de la herse est adapté à la masse de boues contenue dans l’ouvrage.
La pente du radier des ouvrages en béton est de 15 %.
Dimensionnement
- Nombre d’ouvrage : 1
- Charge journalière : ……… Kg MS/j à définir
- Nombre d’heures d’alimentation : ……….. h/jours à définir
- Flux massique : ……… kg MS/m².j à définir
- Diamètre de l’ouvrage: ………………… à définir
- Surface unitaire : ………………… à définir
- Hauteur en paroi: ………………… à définir
- Volume unitaire : ………………… à définir
Équipement
Racleur : Un mécanisme de raclage circulaire diamétral constitué par un moto-réducteur
entraînant un racleur de fond
- 1 moteur d’entraînement
o protection classe F
o isolation IP 55
o tête d'entraînement (protection peinture époxy) fixée au fût central de la
passerelle sur un châssis indépendant
o couronne dentée supportant et entraînant le dispositif de raclage par
l'intermédiaire d'une pièce de jonction
o un limiteur de couple, avec interrupteur de l'alimentation électrique du moteur
en cas de surcharge,
- un arbre vertical d'entraînement du raclage
o vitesse périphérique 0.05 m/s
o le couple est prévu pour des boues de concentration de 65 g/l
- un racleur de fond à lames multiples (lamelles caoutchouc) pour le transfert des boues
vers le puisard central
- une jupe déflectrice inox 304 L
Sécurité
- accès à l’ouvrage par escalier
- Passerelle de 1,6 m de largeur avec garde-corps béton 1,10 m de haut
- 1 trappe sur passerelle PRV
- barreaudage anti-chute sous trappes PRV
Lame déversante de reprise des surnageant
- Nombre 1
- Matériau Inox 304L
Couverture de l’ouvrage
- Nombre 1
- Matériau résine armée de fibre de verre
- Anneau d’accrochage inox 304 L
Instrumentation
- 1 prise d’échantillon automatique
o 1 piquage et vanne auto sur alimentation épaississeur
- 1 débitmètre alimentation épaississeur
o Type électromagnétique
o Capteur DN …………………
o Revêtement du capteur résistant aux boues d’eaux usées et aux émanations du
H2S
Pièces de rechange
- Deux jeux de bandes en caoutchouc pour racleurs de fond
- un jeu de roulements
- Un jeu de joints d’étanchéité
- Deux groupes électropompes centrifuges à vis sans fin excentriques complètes à cales
sèches, simple vitesse et avec motoréducteur d’un débit unitaire de 20 m3/h au
minimum, pression de refoulement = 2 bars au minimum
- Robinetterie et accessoires ;
- Chaque groupe électropompe « GEP » sera muni d’une vanne d’isolement à
l’aspiration.
- Chaque refoulement de pompe sera équipé d’un clapet anti-retour, d’une vanne et
d’un joint de démontage auto-buté.
- Chaque collecteur sera conçu en conduite de diamètre unique qui sera équipé d’une
vanne de sectionnement générale et d’un débitmètre inductif pour la mesure de débit
de refoulement.
- Armoires, coffret, appareillage électrique et son branchement
- Appareils de levage et de manutention et accessoires ;
- Scellement divers
- Pièces de rechange.
- Toute la tuyauterie intérieure de la station de pompage sera en acier inox 304L au
minimum
Composition d’un groupe électropompe
Pompe à vis sans fin excentrique complète, équipée d’une protection thermique contre la
marche à sec et une protection contre les surpressions, montée sur une base commune
protégée contre la corrosion, et entraînée par un motoréducteur à vitesse fixe:
- Corps de la pompe en fonte grise avec bride d'accouplement et motoréducteur.
- Stator en perbunan.
- Rotor en acier inox.
- Protection contre la marche à sec : installation d’une protection thermique pour le
contrôle de la température du stator. L’installation doit être équipée d’une unité de
contrôle dans laquelle la température normale de fonctionnement du stator peut être
ajustée. Quand la température du stator dépasse cette valeur, l’unité de contrôle arrête
le moteur.
- Protection contre la surpression : un manomètre à bain de glycérine avec commutateur
magnétique intégré doit être installé dans la conduite de refoulement à la sortie de la
pompe. Quand la pression atteint la valeur maximale désignée un signal du
commutateur doit arrêter le moteur. Le manomètre doit avoir une plage de 0 à 10 bars ;
- Moteur électrique d'entraînement, type de protection IP55, classe d’isolement
minimale F avec protection thermique intégrée au bobinage, y compris fixation,
transmission et câbles appropriés et de longueurs suffisantes pour éviter les jonctions
intermédiaires jusqu'au coffret de commande locale .
Instrumentation
- 1 prise d’échantillon automatique
o 1 piquages et vannes auto aval des tables
Conception
Après épaississement, les boues épaissies sont transférées vers les lits de séchage par
pompage. Le temps de séchage est de 30 j. La hauteur de remplissage d’un lit ne dépasse pas
40 cm. Un lit servira pour sécher la production d’une journée de boues. Ainsi il n’est pas toléré
de remplir le lit à deux reprises.
Un réseau de tuyauterie équipé de vannes manuelles permettra la sélection du lit de séchage.
Ce sont des bassins en béton armé coulé sur place semi enterrés, de formes rectangulaires.
Chaque lit est alimenté par une vanne et un col cygne. Une plaque anti-affouillement est
disposée sous chaque entrée.
La tuyauterie générale d’alimentation peut être purgée et lavée.
11.5.17.1 Éléments Structurants : Parois et Rampes d’Accès aux Lits en Béton
Ces éléments seront réalisés en béton (B5a), dosé à 400 Kg par mètre cube de ciment spécial
résistant aux sulfates (HRS). Le ferraillage sera calculé notamment en tenant compte de
l’hypothèse de la fissuration très préjudiciable, contrôle atténué. Les parements seront
réalisés en utilisant des coffrages plans ordinaires.
Le calcul détaillé du béton armé par l’Entrepreneur sera soumis à l’approbation du Maître de
l’Ouvrage.
11.5.17.2 Étanchéisation
coude, manchette et couvercle fileté, le tout protégé dans un regard L’entrepreneur doit
fournir également une quantité de sable à proximité permettant une année d’exploitation
pour remise à niveau et en états des lits de séchage, après chaque enlèvement de boues.
Dimensionnement
- Temps de séjour pour séchage 30 jours
- Surface total de lits de séchage ………………. à définir
- Surface unitaire d’un lit (production journalière) ………………..à définir
- Nombre des lits de séchage ………………..à définir
- Longueur des lits de séchage ………………..à définir
- Largeur des lits de séchage ………………..à définir
Equipements
Le soumissionnaire aura à étudier, à fournir, à transporter sur le site, à monter, à essayer, à
mettre en service et à garantir les équipements ci-dessous énumérés :
- Deux groupes électropompes centrifuges submersibles (1+ 1 de secours)
- Robinetterie et accessoires ;
- Chaque refoulement de pompe sera équipé d’un clapet anti-retour, d’une vanne et
d’un joint de démontage auto-buté.
- Le collecteur sera conçu en conduite de diamètre unique qui sera équipé d’une vanne
de sectionnement générale
- Armoires, coffret, appareillage électrique et son branchement
- Appareils de levage et de manutention et accessoires ;
- Scellement divers
- Toute la tuyauterie intérieure de la station de pompage sera en acier inox 304L au
minimum
Composition d’un groupe électropompe
Groupe submersible vertical monocellulaire pour installation immergée sur pied d’assise avec
moteur électrique triphasé directement accouplé à l’arbre de la roue de la pompe, indice de
protection IP 68, classe d’isolement F au minimum.
La pompe doit être de conception centrifuge, à volute, monocellulaire, capable de répondre
aux exigences fonctionnelles.
La courbe de fonctionnement caractéristique doit avoir un débit unique pour chaque valeur
de hauteur de pompage et une augmentation continue de la hauteur de refoulement à partir
du point de fonctionnement de façon à assurer la stabilité et le contrôle.
La pompe aura une enveloppe en volute en fonte grise GG25. L'enveloppe de pompe doit être
faite d’une seule pièce ayant une épaisseur appropriée pour tenir compte de la durée de vie
de la pompe et pour résister sans risque à la pression à l’arrêt et au démarrage.
Toutes les surfaces en fonte des composants de la pompe subiront au minimum un traitement
par sablage, une première couche en zinc-phosphate ou poudre de zinc de d'épaisseur 40
microns, et deuxième couche en deux composants époxy-résine d'épaisseur 100 microns. Le
fournisseur doit proposer le revêtement adéquat qu’il garantira en fonction des conditions de
service de la pompe. Tous les écrous ou boulons seront en acier inoxydable.
Chaque groupe sera fourni avec les parties principales suivantes :
- un pied d'assise sur lequel la pompe se raccorde automatiquement par simple descente
muni d'une bride de raccordement PN10 GN 10,
- des barres de guidage en acier inox le long desquelles la pompe se déplace,
- une chaîne ou câble de relevage en acier inox,
Le corps de la pompe, la roue, la carcasse du moteur et le pied d’assise seront en fonte grise
GG25, et l’arbre en acier inox.
Une garniture mécanique carbure/carbure, lubrifiée à l'huile, doit assurer l'étanchéité entre
la partie pompe et la partie moteur.
Pièces de rechange
- 2 entrées câbles
- 2 roues
- 2 bagues d’usure fixes
- 2 bagues d’usure tournantes
- 4 jeux de joints mécaniques
- 2 jeux de roulements
- 1 jeux de joints toriques
- 1 câble de réserve de même longueur que ceux fournis avec les pompes
11.5.19.2 Station de pompage des eaux de lavage et d’arrosage
Principe de fonctionnement
Les eaux sorties du traitement tertiaire pourront être utilisées sur les installations afin de
limiter les consommations en eau potable.
Le groupe de pompage et le réseau de distribution pourront couvrir les besoins suivants :
- Rinçage des tuyauteries (boues, graisses, sables,…),
- utilisation pour le process (dégrilleurs, système d’épaississement…),
- irrigation des espaces verts.
L’entrepreneur prévoit :
- un dispositif de filtration avec seuil de coupure de 100 µm,
- un groupe de surpression composé de deux pompes de surpression, dont un secours
installé et un ballon de surpression permettant de minimiser le nombre de démarrage
horaire des pompes.
Les points de lavage des locaux (sols,…) sont alimentés exclusivement en eau potable afin
d’éliminer tout risque de contamination.
Dimensionnement
- débit unitaire : 40 m3/h
- HMT 70 mètres
Génie civil
- Volume de la fosse de pompage : à définir
- Implantation : à définir
Équipement
- Nombre de pompes : 2 (1+1 de secours)
- Débit unitaire : 40 m3/h
- HMT : 70 mètres
- Puissance unitaire à définir
- Volume du ballon de pressurisation : à définir
Pièces de rechange
- 2 entrées câbles
- 2 roues
- 2 bagues d’usure fixes
- 2 bagues d’usure tournantes
- 4 jeux de joints mécaniques
- 2 jeux de roulements
- 1 jeux de joints toriques
- 1 câble de réserve de même longueur que ceux fournis avec les pompes
11.5.19.3 EAU POTABLE
La zone prétraitement et les locaux sont alimentés en eau potable par un réseau de
distribution en PEHD.
11.6 TRANSFERT DES EAUX EPUREES
Le réseau de transfert des eaux épurées comprend une station de pompage et une conduite
de transfert d’une longueur d’environ 2169 ml, pour joindre l’oued Tamghoura. .
L’entrepreneur titulaire du présent marché aura à sa charge la réalisation de l’ensemble du
système de rejet des EUT par pompage (la station de refoulement, la conduite de transfert et
l’ouvrage de rejet dans l’oued.
L’entrepreneur titulaire du présent marché aura à sa charge l’étude, la fourniture et la mise
en place du système de transfert des eaux épurées y compris le système de protection de la
conduite de refoulement contre les coups des béliers.
De même, l’entrepreneur doit exécuter un ouvrage de rejet des eaux épurées au niveau de
point de rejet. Il sera confectionné en béton B4 dosé à 350 kg/m3 de ciment HRS.
Mode de fonctionnement
Les pompes peuvent fonctionner en mode manuel, et en mode automatique.
La commande automatique est asservie par le niveau de l’eau dans la bâche d’aspiration. Les ordres
de marche et arrêt sont asservies par sondes ultrasonique. Le contrôle à distance au niveau du tableau
- Acide chlorhydrique : 5 l,
- Chlorure de baryum : 2 kg,
- Alkyle thiorée : 500 mg,
- Amidon : 1 kg,
- Alcool éthylique : 10 l,
- Acétone : 10 l,
- 1,5 diphényl carbazide : 200 g,
- Nitrate d’argent : 200 g,
- PhénopMTléine : 50 g / 500 ml,
- Silycilate de sodium : 500 mg,
- E.D.T.A : 500 mg,
- Vert de bromocrésol : 50 g,
- Solution étalon pH = 7, pH = 4, pH = 10 x 500 ml.
11.8 OUTILLAGE
L’outillage suivant est prévu par l’Entrepreneur dans le cadre du présent marché
- 1 escabeau pliant en alliage léger pour magasin et entrepôt de 8 marches
- 2 baladeuses à tube fluorescent 220 v avec 10 tubes de rechange
- 2 enrouleurs de câble avec 4 prises de courant 16 A 2 P + 1 T normalisée et 25 mètres de
câble 3 x 2,5 mm
- 1 échelle télescopique en métal léger
- Perceuse à percussion 800 w mini à deux sens de rotation et vitesse variable
- Caisse à outils complète pour mécanicien
- Caisse à outils complète pour électricien
- Tondeuse à gazon 46 cm 1600 w min
- Compresseur d’air 50 L 1,5 kw
- Poste de soudure professionnel à l’arc avec pince de masse, porte électrode,….
- Chargeur Batterie à Tension variable de capacité min suffisante pour charger la batterie
du GE
- Palan 1 tonne à 10 ml de chaine et chariot porte palan de 2 tonnes
- Pulvérisateur à dos à moteur 2 temps à essence de 10 L
- Pistolet de nettoyage avec flexible
- Pistolet de gonflage avec flexible
- Pompe à graisse grand model 5 kg avec embout de graissage
- Tuyaux d’arrosage Ø 20 mm (100 ml)
11.9 MATERIEL D’EXPLOITATION
- Un tracteur
Tracteur équipé d'une cabine, destiné entre autres à la traction des bennes mobiles pour
sables et refus de dégrillage.
12.1.3 EAUX USEES, LIQUEURS MIXTES, BOUES LIQUIDES, EGOUTTURES, AIR PROCESS
12.1.3.1 Canalisations gravitaires enterrées
Pour diamètre jusqu’à 500 mm PVC série assainissement,
Entre 500 et 800 mm : PEHD PE 100
Supérieur à 800 mm : béton armé série A assainissement
12.1.3.2 Canalisations gravitaires aériennes
PEHD pour tout diamètre.
12.1.3.3 Canalisation sous pression
Pour toutes les canalisations hors prescriptions spécifiques définies, par étape de traitement,
ci-avant dans le présent document :
- Canalisation des boues : PEHD diamètre minimal 150 mm quel que soit le débit
véhiculé.
- Canalisation eau : PEHD avec protection contre écrasement quand canalisation
enterrée.
- Tout diamètre en ouvrage ou enterré:
Acier inoxydable à l’aspiration et au refoulement immédiat des équipements de pompage
jusqu’à un mètre à l’extérieur du génie civil de l’ouvrage quelque soit le diamètre.
- Assemblages de type à brides.
- Vitesses maximale de passage de 2 m/s pour les canalisations sous pression d’eau et
15 m/s pour les canalisations sous pression d’air.
- Les éléments de robinetterie doivent supporter au minimum 1,5 fois la pression de
service, et sont facilement démontables (joints de démontage auto butés).
- La traversée des parois est constituée par une manchette à sceller en inox 304L avec
collerette d’étanchéité.
- Canalisation enterrée :
PEHD à partir d’un mètre l’extérieur du génie civil (renfort inclus),
INOX en galerie
Acier inoxydable ou PEHD pour toute tuyauterie aérienne dans un bâtiment ou en extérieur
et pour tout diamètre.
Tuyauterie interne au local des surpresseurs (soufflerie) : inox 304 L en installation aérienne
jusqu'à 1 m à l’extérieur du bâtiment soufflerie
Tuyauterie principale entre souffleries et bassins d’aération : Nature au choix de
l’entrepreneur à condition de prendre en considération les conditions de température de l’air
véhiculé et de la température maximale de l’air ambiant.
Tuyauterie secondaire pour l’alimentation de chaque bassin d’aération : Nature au choix de
l’entrepreneur à condition de prendre en considération les conditions de température de l’air
véhiculé et de la température maximale de l’air ambiant.
Tuyauterie tertiaire pour l’alimentation des modules diffuseurs : Nature au choix de
l’entrepreneur à condition de prendre en considération les conditions de température de l’air
véhiculé et de la température maximale de l’air ambiant.
NB : Pour le cas de canalisation métallique, elle sera obligatoirement en inox 304 L et son
installation sera obligatoirement aérienne ou dans des galeries en béton. Aucun contact
avec la terre ne sera permis.
La STEG se charge :
- de réaliser tous les travaux de VRD en partie publique liés à la nouvelle liaison MT,
- de fournir et poser les nouveaux câbles MT,
- de raccorder les câbles MT sur les nouvelles cellules d’arrivée,
- de fournir le compteur télérelevable,
- de valider les raccordements du compteur,
- d’effectuer les tests conjointement avec l’entrepreneur.
13.4 AUTRES CONDITIONS D’INSTALLATION
Les installations doivent être conformes aux normes tunisiennes NT en vigueur,
particulièrement la norme NT 88-90, aux exigences de la STEG (Société Tunisienne de
l'Electricité et de Gaz), et aux normes IEC ou aux normes de l'UTE, et particulièrement aux
normes NF C 13-100 et NF C 15-100, en cas d'absence de normes NT.
Les équipements électriques de distribution et de contrôle de la station sont implantés de
manière générale dans des locaux secs, sains et sans poussière.
La conception et le dimensionnement du matériel doivent tenir compte de la température
ambiante effective, particulièrement en ce qui concerne la conservation de l'isolement
(45° C moyenne des journées chaudes et 50° C température maximale enregistrée à l'ombre
et à l'extérieur).
Les équipements de distribution BT et de contrôle doivent être installés dans des locaux
climatisés.
Tous les matériaux et composants entrant dans la composition des équipements électriques
doivent être choisis de telle manière que la corrosion due aux ambiances agressives (présence
de H2S en particulier) n’altère pas leur bon fonctionnement et leur tenue dans le temps.
Touts les cartes électroniques (API, Démarreurs, Variateurs de fréquence, …etc) doivent subir
un vernissage de consolidations contre les agressions chimiques conformément à la norme
IEC 721-3-3 classe 3C2.
13.5 NIVEAUX DE TENSION
Les différents niveaux de tension applicables aux installations sont :
Raccordement au réseau public de distribution (STEG) :
origine : boucle locale ou antenne du réseau
tension : 30 kV triphasé 50 Hz
régime de neutre du distributeur
Réseau de distribution force motrice et petite force :
origine : transformateur MT/BT
13.6.1 PRESENTATION
L’entrepreneur prévoit la fourniture et l’installation d’un ensemble de cellules préfabriquées
MT fermées sous enveloppe métallique à tension assigné 30KV.
L'ensemble préfabriqué MT sera constitué de cellules modulaires, fonctionnant dans des
sévères conditions d’environnement (humidité relative moyenne de 95%), à isolation
intégrale dans le gaz SF6 pour l'isolement et la coupure.
L’ensemble préfabriqué MT doivent répondre aux réglementations internationales suivantes :
CEI 62271-1 : Appareillage à haute tension - Spécifications communes
CEI 62271-102 : Appareillage à haute tension - Sectionneurs et sectionneurs de terre à
courant alternatif
CEI 62271-105 : Appareillage à haute tension - Combinés interrupteurs fusibles pour
courant alternatif
CEI 62271-200 : Appareillage à haute tension - Appareillage sous enveloppe métallique
pour courant alternatif de tensions assignées supérieures à 1 kV et inférieures ou
égales à 52 kV
CEI 62271-202 : Appareillage à haute tension - Postes préfabriqués haute
tension/basse tension
Et aux autres recommandations et textes réglementaires de construction, d'essais, de
protection et de sécurité normalisées sont acceptables.
13.6.2 IMPLANTATION
L’ensemble préfabriqué MT et le transformateur MT/BT sont installés dans un local spécifique,
type préfabriqué homologué par la STEG sur dalle GC, implanté à l’intérieur du site de la
station d’épuration en limite de propriété. Comme vu précédemment l’Entrepreneur prévoit
un jeu de clés nécessaires aux interventions de la STEG et aux opérations d’entretien et/ou de
remplacement.
13.6.3 COMPOSITION DU MT
Etudes, fourniture, de l’ensemble préfabriqué modulaire de distribution MT sous enveloppes
métalliques. Il sera composé de:
Cellule Arrivée,
Cellule départ,
Cellule de protection à interrupteur fusible du transformateur de puissance
13.6.9 COMPTAGE
Un tableau de comptage BT est fourni par la STEG dans le cadre d’un contrat de location avec
le Maître d’Ouvrage. Il sera placé sur la cloison séparant les locaux STEG et abonné.
L’entrepreneur fournit et installe l’ensemble des câbles MT de liaison entre les cellules de
protection et le transformateur.
13.6.9.1 Communication et divers
Les marques, types et caractéristiques des matériels de comptage seront agrées par le
gestionnaire du réseau public.
Ces équipements devront permettre, avec adjonction si nécessaire d’auxiliaires
complémentaires, d’une part d’afficher en local, d’autre part de transmettre en permanence
au SCC les données relatives à l’achat d’énergie et notamment :
- puissances et énergies actives,
- puissances et énergies réactives,
- tension,
- intensité,
- fréquence,
- facteur de puissance,
- plages tarifaires,
- etc.
13.7 TRANSFORMATEUR MT/BT DE DISTRIBUTION
L’Entrepreneur prévoit l’installation d’un transformateur de distribution 30 kV / 410 V
permettant l’alimentation des consommateurs du site.
L’entrepreneur fournit un bilan de puissance détaillé.
13.7.2 DIMENSIONNEMENT
Le transformateur 30 kV/400 V est dimensionné pour assurer l'alimentation de l'ensemble des
besoins des consommateurs de la station d'épuration en tenant compte d'une réserve de
puissance installée de 25 % et d’un éventuel déclassement en fonction des résultats de l'étude
de courants harmoniques.
La puissance maximale absorbée est impérativement calculée avec les facteurs de puissance
et des rendements réels des actionneurs.
13.7.3 IMPLANTATION
Le transformateur sera implanté dans le local spécifique MT au niveau 0 du bâtiment
technique de la station avec ventilation naturelle et accès direct depuis l'extérieur.
13.8 GROUPE ELECTROGENE
13.8.1 GENERALITES
L’Entrepreneur prévoit un groupe électrogène (GE) de secours avec service continu pour
alimenter une partie des installations électriques du site en cas de perte de l'alimentation
normale issue du réseau STEG.
Sa puissance est à définir par l’Entrepreneur.
Le GE est installé dans un local spécifique au niveau 0, ventilé et insonorisé (y compris pièges
à son aux entrées et sorties d'air, porte insonorisée, insonorisation du local, etc).
La puissance prévisionnelle intègre par ailleurs les besoins suivants :
- La liste des équipements secourus par le groupe électrogène figure dans le chapitre
suivant.
- Une réserve de puissance installée de 10%.
- Des chutes de tensions inférieures à 12 % lors du démarrage
L’entrepreneur prévoit ainsi les équipements de gestion de basculement automatique des
sources normal/secours ;
Le GES doit être muni d’un réservoir journalier d’autonomie minimale 6 heures de
fonctionnement continue et à pleine charge.
- 1 jeu de joints,
- 1 régulateur automatique de tension,
- 1 carte électronique de chaque type,
- 6 diodes tournantes pour l’alternateur,
- 1 pont de diode tournant,
- 1 chargeur de maintien,
- 1 filtre à gasoil,
- 1 filtre à air.
13.9 RESEAU DE TERRE ET PROTECTION FOUDRE
♦ Pour chaque local comportant des équipements électriques (local MT, local
transformateurs, local BT, local groupe électrogène, etc…, y compris les locaux
électriques situés en élévation), l’Entrepreneur prévoit une mise à la terre du
ferraillage en plusieurs points répartis uniformément dans le local réalisée par une
câblette qui remontera dans le local et sera raccordée sur la barrette de terre de ce
même local.
♦ La réalisation de plusieurs ceinturages des bâtiments pour la réalisation du réseau
de terre, l’interconnexion de tous les ceinturages avec au minimum deux
interconnexions par ceinturage, ouvrage ou bâtiment, ces interconnexions seront
obligatoirement installées en pleine terre et non sous fourreaux.
♦ Sauf exception, aucune connexion n’est enterrée ou noyée dans le béton.
♦ Sur chaque remontée, l’Entrepreneur prévoit la mise en œuvre des barrettes de
connexion montées sur isolateur.
♦ A partir de chaque barrette de connexion, l’Entrepreneur assure la mise à la terre
de tous les équipements et supports d'équipements électriques et non électriques.
♦ Pour les consommateurs électriques, la Mise à la Terre est assurée par le
conducteur spécifique du câble d’alimentation à partir de la barrette de terre du
TGBT ou du TBT.
- Porter la mention CE, qui indique qu’ils sont conformes aux directives européenne sur les basses
tensions (73/23/CEE et 93/68/CEE) et sur la compatibilité électromagnétique (89/336/CEE), ainsi
que la mention UL/CSA conformément à la norme UL 508C.
- Etre conformes à la directive européenne RoHS (Restriction Of Hazardous Substances, restriction
des substances dangereuses), qui interdit l'utilisation de matériaux tels que le plomb, le chrome 6...
- Etre contrôlé numériquement à l’aide, au minimum, d’une commande PWM (Pulse Width
Modulation, Modulation de largeur d’impulsion) avec contrôle vectoriel de flux en boucle ouverte
et fermé et des modes de contrôle du couple et de la vitesse, d’un algorithme de contrôle des
charges non équilibrées (système ENA) et d’une fonction de sécurité.
- Comporter des transistors IGBT dans la partie onduleur, sur l’ensemble de la plage de puissance,
et doit répondre aux spécifications minimales suivantes:
- Inductances de ligne,
Autres - Un filtre RFI intégré,
- Selfs DC intégrés,
- Les surintensités.
- L’inversion de phases.
- Perte d’une phase réseau.
- Perte d’une phase moteur.
- Démarrage long.
- Défaut thermique.
- Défaut magnétique.
13.18 LOCAUX ELECTRIQUES
13.18.1 CARACTERISTIQUES
Les locaux électriques (locaux spécifiques et sans poussière) sont a minima :
♦ Un local MT pour le tableau de livraison MT et les transformateur de distribution
MT/ BT de la STEP (prévu au niveau 0 avec accès direct depuis l'extérieur),
♦ Un local groupe électrogène près du local comprenant le TGBT de la STEP (prévu au
niveau 0),
♦ Un local BT et automatisme principal qui regroupe notamment le TGBT, les TBTF
concernés, le TBTD locaux techniques, et la batterie de condensateur,
♦ Un local BT et automatismes dans les locaux d'exploitation qui regroupe
notamment le TBTD bâtiment d'exploitation, le TD éclairage extérieur, le TD
chauffage/ventilation, etc,
♦ La salle de commande dans les locaux d'exploitation.
Les chaises support d'armoire seront toutes réalisées sur le même principe (type mécano
soudé), dimensionnées et conçues pour supporter l’armoire avec fixation au sol ainsi que leur
mise à la terre et seront homogènes.
Chaque local électrique disposera d'une réserve de surface libre disponible de 25% minimum.
Les réservations de passage de câbles, seront prévues avec les mêmes réserves, de plus celles-
ci seront rebouchées par un matériau coupe-feu après passage des câbles.
Pour les locaux climatisés, il est prévu également une ventilation forcée pour le
renouvellement de l'air par de l'air sain extérieur avec une mise en surpression du local.
Caractéristiques des dispositifs de refroidissement :
Température maximale extérieure pour conception des installations indiquée dans les
données de base et performance garanties,
Élévation maximale de température 10 °C dans les locaux électriques non climatisés
sans toutefois dépasser 40°C dans le local,
porte d'accès, traverseront chaque niveau pour permettre une distribution aisée des câbles.
Les TD installés en dehors du local électrique seront placés dans des placards techniques avec
porte.
Les cheminements principaux seront installés dans les circulations.
Dans les locaux nobles, tout cheminement de câble apparent est proscrit.
Pour des locaux nobles, la distribution terminale verticale sera réalisée par conduits aiguillés
encastrés normalisés dans les parois, avec 1 câble par conduit et en évitant les cloisons qui
peuvent être déplacées.
Les conduits seront soigneusement bouchonnés à leurs extrémités pour empêcher toute
infiltration d'eau tant que la mise hors du bâtiment ne sera pas étanche.
13.20 ECLAIRAGE ET PETITE FORCE
13.20.1 PREAMBULE
Les installations d’éclairage normal, de secours, de sécurité, extérieur, de prises de courant,
et de petite force dans tous les locaux sont alimentées depuis des TBTD et TD.
Les TBTD sont alimentés depuis le TGBT via un transformateur de changement de régime de
neutre.
Le transformateur sera à installer dans le local électrique principal (contenant le TGBT) et sera
du type sec enrobé BT/BT (TRI 400 V/400V), capoté, avec système de verrouillage de sécurité
et protections nécessaires; il est dimensionné pour la puissance maximale appelée par les
consommateurs qu'il alimente avec 15% de réserve.
13.20.2 ECLAIRAGE
éclairage normal à l'aide d'appareils étanches fluorescents (y compris passerelles et
zones de travail extérieures),
éclairage de sécurité à base de blocs autonomes 60lm/1heure et 300lm/1heure,
éclairage extérieur à base de projecteurs en façade et sur mâts en aluminium hauteur
6m pour l'éclairage des voiries, parking, accès, etc.
Les valeurs minimales mesurées à 1 mètre du sol après 100 h de service sont les suivantes :
Zone extérieure :
voiries, parking et circulations extérieures 30 lux
accès extérieurs des bâtiments 100 lux
zones techniques extérieures 100 lux
Zone administrative :
bureaux et salles de réunion 500 lux
réfectoire 300 lux
halls sociaux et administratifs 250 lux
circulations, escaliers, sanitaires et locaux techniques 150 lux
Zone process :
quais de déchargement 100 lux
entrepôts et fosses de stockage 150 lux
circulations et passerelles 200 lux
hall (ambiance) 100 lux
zones et locaux techniques 200 lux
salle de commande 500 lux
Seront fournies au stade travaux, les études d'éclairage avec notes de calculs d'éclairement
pour l'éclairage normal intérieur et extérieur et plans d'implantation des équipements
nécessaires pour atteindre les éclairements demandés.
D’une manière générale, tous les appareils d’éclairage auront une fixation mécanique
indépendante des faux-plafonds ou de tout autre élément.
Les boutons poussoirs seront de type lumineux ainsi que les interrupteurs des locaux obscurs.
Les locaux contenant des écrans informatiques seront équipés de luminaires très basse
luminance.
13.21.1 TELEPHONIE
L’Entrepreneur prévoit la fourniture et la pose de l’ensemble des équipements de téléphonie
nécessaire au bon fonctionnement des installations depuis les points de raccordement au
réseau téléphonique en limite de propriété.
L’autocommutateur de la station sera placé dans la salle de commande et sera dimensionné
pour le nombre de lignes extérieures suivantes :
- 1 ligne RTC pour la communication extérieure,
- 2 lignes RTC pour la télésurveillance (une pour l'astreinte et une consultation à distance
du SCC),
- 1 ligne fax, le cas échéant,
Ouverture du réseau de contrôle - commande vers l’extérieur,
Les locaux équipés de prise et téléphone selon besoin.
Il est posé dans les mêmes cheminements que les câbles de courants faibles, à l’écart des
courants forts.
- les mises à la terre nécessaires.
Poste chef de
station + GMAO
Poste conduite Poste conduite
supervision
laboratoire Ecran LCD 65 pouces
switch
switch
Automat
Automat
Traitement e
e SP E Épurée Traitement
biologique tertiaire
Il sera prévu la fourniture, pose et raccordement de (04) quatre PC de type industriel dont
deux conçus pour la supervision, 1 PC pour le chef de la station (GMAO) et la communication
extérieure via un modem ADSL et 1 PC à usage bureautique.
Les principales caractéristiques doivent être :
Type DDR 4
Capacité 16 GB
Extensible Oui
Ports d’entrées / sorties
Disque Dur
Clavier
Souris
Logiciels
Système d’exploitation pré installé avec droits Windows 8.1 Pro
d'utilisation.
Le fournisseur doit tenir l'ONAS indemne de
toute fraude ou contre façon.
Durée 1 an pièce et main d’œuvre
Conformité aux normes
Unité centrale
Nombre d’aiguilles 24
Ecran couleur
Il est prévu la fourniture, pose et raccordement d’un écran couleur LCD de type industriel qui
sera installé pour la présentation de la STEP et l’affichage multi écrans des paramètres et
courbes de gestion. Les principales caractéristiques doivent être :
Caractéristiques Caractéristiques minimales
Taille 65 pouces
Dureté de surface 4G
Ports disponibles
Câbles VGA
Spécifications mécaniques
Résistance aux vibrations Conception anti vibration isolée sur toutes les
baies de lecteur
Slots
1 x PCIe 3.0 x 16
Nombre de Slots 2 x PCIe 3.0 x 4
1 x m.2 2280/2210
Ports d’entrées / sorties
Graveur DVD
Disque Dur
Type HDD
Capacité 1 To
Ecran FULL HD
Webcam 1.3 MP
Clavier AZERTY –
Garantie 1 an
13.22.2.1 NIVEAU 0
Au niveau 0 l'acquisition et la restitution des signaux se feront sous la forme suivante :
signaux analogiques : 4-20 mA, 24 Vcc
signaux logiques : 24 Vcc.
Les signaux logiques seront du type contact libre potentiel ou des signaux en
tension compatibles avec l’équipement.
Les circuits d’entrée et sortie seront protégés contre les transitoires, les
interférences et les surcharges.
position contacteurs
défauts électriques
mode de fonctionnement LOCAL/DISTANCE
température bobinage (éventuel)
température palier (éventuel)
défaut variateur (éventuel)
défaut démarreur (éventuel)
discordance (variable interne)
arrêt individuel équipement,
Vannes TOR :
ordres de fermeture et d’ouverture
position ouverte et fermée
mode de fonctionnement
limiteur de couple (éventuel)
discordance (variable interne)
Vannes de régulation :
idem vanne TOR
consigne de position
recopie de position
Capteurs TOR :
seuil
Capteurs analogiques :
mesure
seuil
défaut mesure
Départ électrique :
position
défaut (électrique, discordance)
commande (éventuelle)
Groupe électrogène :
ASI :
etc…
Cette liste indicative et non exhaustive, sera complétée au stade travaux par tous les états,
positions, défauts, mesures, de tous les composants de l’installation.
Une fois remonté au niveau 2, le traitement de ces informations comprend :
la visualisation
la surveillance
l’archivage
le comptage (temps de marche, impulsions, ...)
Chaque équipement fait l’objet d’une surveillance de discordance pour détecter une
incohérence entre un ordre et l’état résultant. La discordance générée dans les automates de
niveau 1 comme tous les défauts, seuils, ou alarmes, est considérée comme un défaut et
traitée comme tel.
Les niveaux 2 et 3 n’assurent aucun automatisme de process, ceux-ci étant conduits par les
satellites de niveau 1.
13.22.2.2 NIVEAU 1
Le niveau 1 est constitué de contrôleurs redondants.
Ces postes sont abonnés au serveur de données et d'archivage via des tables
d'échanges formatées aux besoins de chacune des applications. La transmission
d'une table d'échange, vers l'une ou l'autre des applications, est initiée soit sur
requête (demande d'édition du bilan d'autosurveillance, …) soit sur événement
(alarme requérant un appel en astreinte, …).
Le réseau de niveau 3 est ouvert, il constitue l'un des éléments du réseau
bureautique du site. Il est raccordé au réseau VDI cuivre au niveau de la baie de
brassage.
Les vues de supervision permettent d’avoir une vue d’ensemble de chaque partie de
l’installation (traitement primaire, traitement biologique, traitement des boues, ventilation,
etc...).
Les vues de conduite montrent une partie du procédé d’un traitement particulier avec l’état
des actionneurs (moteurs, vannes,...) et des capteurs (mesures, …). La commande de ces
éléments est réalisable depuis cette vue avec le clavier et/ou la souris.
Les vues de détail reflètent l’état de chaque élément (marche, arrêt, défaut, débit, ...). La
commande et le réglage (modifications de paramètres) de ces éléments sont réalisables
depuis cette vue avec le clavier et/ou la souris.
Les vues de tendances et d’historiques affichent principalement des graphiques (relevés,
mesures, cumuls,...).
Les vues d’alarmes indiquent le ou les élément(s) en défaut (type, nom, éventuellement la
cause ainsi que les différentes vues pour visualiser le matériel déficient,...). Les vues
concernées peuvent être appelées directement à partir du bandeau d’alarme.
L’entrepreneur intègre dans sa prestation la création de vues spécifiques didactiques et
pédagogiques. Ces vues présentent les installations, expliquent de manière claire le
fonctionnement du procédé et ses particularités. Plus simples que celles destinées à la
conduite, elles indiquent tout de même les mesures principales et la marche des équipements
en temps réel. Elles sont le support vidéo de présentation des installations.
13.22.4.3 Génération de graphes
Les valeurs numériques mémorisées doivent pouvoir être restituées sur écran ou sur
imprimante à la demande de l'opérateur.
Le système permet d'afficher simultanément de courbes selon le besoin à partir d'une origine
de temps choisie par l'opérateur sur une période sélectionnable au clavier. L’entrepreneur
organise ainsi l’ensemble des informations analogiques du site en groupes judicieusement
choisis. L’opérateur peut créer et enregistrer de nouveaux groupes.
13.22.4.4 Gestion et édition des alarmes
L'élaboration de ces informations est faite dans les contrôleurs de niveau 1 qui les
transmettent à la supervision de niveau 2 qui en assure le traitement.
Le traitement des alarmes est géré par une fonctionnalité dédiée de la supervision. Cette
fonctionnalité génère le journal des alarmes en fonction des paramètres associés à chacune
d'elles.
Les paramètres des alarmes sont au minimum les suivants :
Affectation d'un degré d'urgence (criticité),
Affectation à une entité fonctionnelle,
Affectation d'un événement de non-déclenchement (en présence de cet événement le
traitement de l'alarme n'est pas exécuté),
Affectation à une vue de conduite.
Ainsi quelle que soit la vue affichée sur l'écran, l'apparition d'une alarme donne lieu :
à sa visualisation sur les écrans des postes de conduite (bandeau spécifique) et son
affectation au journal des alarmes,
à son archivage horodaté dans le journal des évènements (c. f. archivage des données),
à sa diffusion (selon son niveau de criticité) en télésurveillance, en dehors des heures
ouvrées, vers le personnel d'astreinte.
Il est possible, en cliquant sur l’alarme pour la reconnaître, d’accéder à la commande
d’acquittement dans la vue concernée et de visualiser la partie du programme où apparaît le
défaut, ainsi que la variable engendrant ce défaut.
Il est aussi possible d'accéder au journal des alarmes qui dispose des fonctionnalités d'acquit
individuel de chacune d'elle ou bien d'acquit global de toutes celles présentes. Il est également
possible d'inhiber le traitement d'alarme individuellement ou par entité fonctionnelle; dans
ce cas la consultation d'une liste des alarmes inhibées est possible.
Les alarmes sont stockées dans le journal des évènements avec leurs heures d'apparition et
disparition, leurs heures d'acquittement et l'identité de l'opérateur.
13.22.4.5 Limitation d’accès
Le SCC est doté de dispositifs de limitation d’accès à 4 niveaux.
Consultation : l’opérateur peut visualiser les données.
Exploitation : l’opérateur peut visualiser les données, passer des commandes,
effectuer certains paramétrages d’exploitation courante et acquitter des alarmes.
Régulation : en plus des fonctions autorisées en mode « exploitation », l’opérateur
peut modifier les paramétrages d’exploitation spécifiques (régulation, procédures...)
Programmation : l’opérateur accède à la totalité des fonctionnalités du système et
peut modifier les données de base : affichage, niveaux d’accès, base de données,
paramètres, caractéristiques des installations, etc...
13.22.4.6 Aide à la conduite
Toutes les données intervenant dans le procédé (consignes, seuils, temporisations, valeur
d'étalonnage des capteurs….) seront déclarées paramétrables.
La modification de ces données s’effectuera de manière simple depuis les postes de
supervision à partir des vues de conduite ou de vues spécifiques de réglage.
Ces modifications sont tributaires des fonctionnalités de limitation d’accès par mot de passe.
L’ensemble des informations stockées reste disponible pour l’affichage, pour l’édition de
journaux et rapports périodiques ou sur demande opérateur, et pour exportation sur le
serveur au niveau 3 pour traitement différé et archivage longue durée.
Aucune manipulation ne permet d’effacer ces historiques.
13.22.9 TELESURVEILLANCE
Un satellite de télésurveillance de la station raccordé sur le bus de niveau 1 transmets les
alarmes à l'astreinte via un modem RTC, certaines alarmes vitales sont générées par relayage
et câblées directement sur le satellite de télésurveillance en fil à fil (liste à définir en phase
d'étude en collaboration avec l'exploitant et le Maître d'œuvre : prévoir environ 20
informations).
Un modem RTC avec l'extérieur et en liaison avec le bus de niveau 2 de la station est prévu
spécifiquement pour la consultation à distance de la supervision (une licence client léger sera
prévue et installée sur un poste PC dont l’emplacement sera indiqué en phase étude).
Cependant les systèmes autonomes doivent assurer une homogénéité des marques de leurs
Les locaux d’exploitation seront à regrouper au sein du même bâtiment et seront dissociés
des locaux techniques : aucun local technique n’est interposé entre deux locaux
d’exploitation. Ces locaux pourront être disposés sur un ou plusieurs niveaux.
Aucun local électrique ou local d’exploitation ne sera admis en dessous du niveau d’eau
le plus haut rencontré sur la zone.
Aucun local électrique ne sera adjacent à un ouvrage hydraulique.
Les manutentions d’équipements :
- Seront préférablement effectuées par les portes. En cas d’équipements de grandes
dimensions nécessitant une faible fréquence de manutention, la manutention en couverture
via des capots ou verrières, si elle ne peut se faire par les portes, est autorisée. La manutention
en couverture via des dalles amovibles et, en façade, via des parois fusibles ne sera adoptée
qu’en dernier recours s’il n’y a pas d’autres possibilités.
- Au minimum, un escalier d’accès en couverture sera à prévoir pour chaque couverture
comprenant des équipements ou dispositifs de manutentions des équipements (capots,
verrières, éventuelles dalles amovibles,…)
- Des cheminements piétons seront prévus en toiture pour accéder à ces équipements
et dispositifs de manutention en couverture.
14.4 ORGANISATION DES LOCAUX D’EXPLOITATION
Le bâtiment d’exploitation en dur est constitué de deux étages à terrasse non accessible. Il est
implanté à l’entrée de la STEP, en position d’être en face et le plus proche de tous les ouvrages
hydrauliques, de manière que tous ceux-ci soient visibles. Il aura une surface d’environ 130
m2 et comprenant au minimum :
Surface
Locaux
approximative
Bureau pour le chef de la station 20 m²
Salle de commande 30 m²
Laboratoire 30 m²
local pour le stockage des pièces de rechange, le
matériel de maintenance et d’exploitation de
première nécessité, les produits chimiques 30 m²
éventuellement nécessaires pour le
fonctionnement de la station d’épuration
Vestiaire – réfectoire - sanitaire 20 m²
Atelier / magasin 30 m²
L’architecture du bâtiment selon le contexte régional sera proposée au maître d’ouvrage pour
acceptation préalable, les dimensions du bâtiment sont à compléter :
- Longueur : ……….m
- Largeur : ……….m
- Hauteur sous plafond : 4,00 m.
mortiers
- Fascicule 64 : Travaux de maçonnerie d’ouvrages de génie civil
- Fascicule 65 nouveau, approuvé par arrêté du 6 mars 2008 Exécution des ouvrages de
génie civil en béton armé ou précontraint
- Fascicule 66 : Exécution des ouvrages de génie civil à ossature en acier
- Fascicule 67, titre 1er Étanchéité des ouvrages d’art. Support en béton de ciment.
- Fascicule 67, titre III Étanchéité des ouvrages souterrains
- Fascicule 68 (N) : Exécution des travaux de fondation des ouvrages de génie civil.
- Fascicule 69 : Travaux en souterrain
- Fascicule 70 : Ouvrages d’assainissement
- Fascicule 71 : Fourniture et pose de conduites d’adduction et de distribution d’eau
- Fascicule 73 : Équipement hydraulique, mécanique et électrique des stations de
pompage d’eaux
- Fascicule 74 : Construction des réservoirs en béton
- Fascicule 78 : Canalisations et ouvrages de transport et de distribution de chaleur ou
de froid
- Fascicule 81, titre 1er Construction d’installation de pompage pour le relèvement ou le
refoulement des eaux usées domestiques, d’effluents industriels ou d’eaux de
ruissellement ou de surface
- Fascicule 81, titre II Conception et exécution d’installations d’épuration d’eaux usées
14.6.4 FISSURATION
La fissuration du béton armé sera considérée comme très préjudiciable pour tous les ouvrages
sauf pour les locaux d’exploitation et locaux techniques « secs » (ne couvrant pas ou
n’intégrant pas d’ouvrages de contenance) où la fissuration est préjudiciable.
Pour tous les ouvrages de contenance en béton armé, la fissuration sera très préjudiciable, et
de surcroît, les préconisations du fascicule 74 du CCTG français devront être respectées.
14.6.4.1 Enrobages des armatures
Pour toutes les parois (radiers, voiles, dalles,…), les enrobages seront au minimum de :
3 cm pour les ouvrages et bâtiments dont l’environnement a un degré d’agressivité
chimique de faible à modéré (XA1 et XA2, voir § « Classes d’environnement des
bétons ») ;
4 cm pour les ouvrages et bâtiment dont l’environnement a un forte degré
d’agressivité chimique (XA3 ou plus, voir § « Classes d’environnement des bétons ») ;
5 cm pour les parois dont un des parements est exposé aux intempéries ou est en
contact avec les terres et même si un revêtement rapporté est prévu.
5 cm sur les 2 faces des parois pour les ouvrages de contenance à l’extérieur (non
intégrés dans le bâtiment), même si les parois de ces ouvrages sont souvent ou
toujours au contact de l’eau.
14.6.4.2 Caractéristiques des bétons
14.6.4.3 Classes d’environnement des bétons
L’Entrepreneur est responsable des formulations des bétons, qui doivent être résistants à
l’agressivité des ambiances (classe d’exposition) telles que précisées ci-après.
La norme EN 206-1 définit les formulations des bétons à adopter en fonction des classes
d’exposition auxquelles ils sont soumis. L’Entrepreneur s’y conforme.
Pour les ouvrages de contenance, les classes d’exposition sont les suivantes :
Pour les ouvrages dont les contenus sont très agressifs et qui sont notamment : tous les
ouvrages de prétraitement, c’est à dire : l’arrivée des eaux brutes, les canaux de dégrillage
fin et le dessableur-déshuileur, les postes toutes eaux : Classe d’exposition XA3 minimum
(environnement à forte agressivité chimique, milieu acide et contenant des sulfates).
Pour tous les autres ouvrages de contenance : Classe d’exposition XA2 minimum
(environnement d’agressivité chimique modérée, milieu acide et contenant des sulfates).
Pour le bâtiment d’exploitation et les locaux techniques « secs » (ne couvrant pas ou
n’intégrant pas d’ouvrages de contenance, c’est à dire hors parois de la bâche à boues
épaissies, hors parois du local table d’égouttage) pour toutes les parois intérieures et
extérieures :
Classe d’exposition XC1 minimum.
L’Entrepreneur formulera ces bétons au vu de ces classes d’exposition, en respectant les
exigences de la norme EN 206-1 et en respectant de surcroît les prescriptions en termes de
dosage de ciment notamment précisées ci-après.
14.6.4.4 Béton prêt à l’emploi
Dans le cadre de la livraison, il est rappelé que les ajouts d’eau ou adjuvant sont interdit à la
livraison, selon la norme EN 206. Les temps et moyens de livraison devront être définis et
14.6.4.6 Granulats
L’Entrepreneur doit utiliser les granulats naturels, roulés ou concassés, destinés à la
confection des bétons hydrauliques conformément aux normes et règlements en vigueur (voir
Prescriptions techniques générales Génie Civil et VRD).
Les agrégats doivent être préférentiellement des sables et graviers de rivière ou de carrière
lavés, exempts de matière argileuse, de terre et de matières organiques.
La dimension maximale des granulats des bétons armés des ouvrages de contenance est 25
mm.
Dans tous les cas, elle sera sélectionnée en prenant en compte l’épaisseur de recouvrement
et la dimension minimale des sections.
14.6.4.7 Eau de gâchage
L’eau utilisée pour la fabrication des bétons doit être propre et exempte de graisses, d’acides,
d’alcalis, de matières organiques, etc...
Dans tous les cas l’eau de gâchage devra répondre à la norme NF EN 206 et plus précisément
à la NF EN 1008.
Le rapport Eeff/C sera au maximum égal à 0.55 pour les bétons B4 et à 0.45 pour les bétons
B5a.
14.6.4.8 Armatures
Les aciers pour béton armé sont soumis aux spécifications des normes en vigueur.
Barres à haute adhérence ;
Panneaux de treillis soudés à haute adhérence.
Les aires de stockage seront réalisées de façon à évacuer, après décantation, les eaux de pluies
et permettre le stockage des équipements et matériels dans de bonnes conditions de propreté
et sécurité.
14.12.4 CANTONNEMENT
Salle de réunion et bureaux
- Salle de réunion pour 10 personnes : Local éclairé, chauffé, climatisé, meublé (tables
et chaises), équipée d’un photocopieur.
- 1 bureau de 15m² chacun pour la maîtrise d’œuvre disposant chacun des équipements
suivants : local éclairé, chauffé, climatisé, meublé (tables, chaises, 1 armoire
verrouillable).
- 1 bureau de 15m² pour la maîtrise d’ouvrage disposant des équipements suivants :
local éclairé, chauffé, climatisé, meublé (tables, chaises, 1 armoire verrouillable).
- 1 WC et 1 lavabo.
Entretien hebdomadaire de ces locaux et consommations à la charge de l’Entrepreneur.
Bureaux de l'entreprise
Selon les besoins de l’Entrepreneur.
Locaux sociaux
L'Entrepreneur fournit et installe l'ensemble des locaux sociaux nécessaires pour ses propres
besoins et de ses sous-traitants et conforme à la réglementation.
Ces installations comprendront les vestiaires, sanitaires et réfectoires équipés.
Tous les réseaux restant en place feront l’objet d’un plan de récolement.
Démolition et enlèvement des matériaux de démolition, des fondations des ouvrages
provisoires de chantier en béton.
Enlèvement signalisation horizontale et verticale.
14.20 IMPLANTATION PIQUETAGE
L’Entrepreneur doit l’implantation générale et le piquetage de tous les ouvrages par un
géomètre agréé par le Maître d’Ouvrage.
Préalablement à tout début d’intervention, l’Entrepreneur doit :
vérifier contradictoirement, en présence du Maître d’œuvre et du géomètre, que les côtes
générales portées sur les plans d’exécution sont compatibles avec les implantations sur le
terrain, notamment par rapport aux limites de parcelles, bâtiments et ouvrages existants
et aux réseaux en place.
mettre en place un témoin fixe de nivellement rattaché au système de référence imposé
par le Maître d’œuvre. La protection de ce repère est à la charge de l’Entrepreneur.
L’Entrepreneur est tenu de veiller à la conservation des piquets et chaises et de les remplacer
en cas de détérioration.
Toutes divergences qui peuvent se révéler au cours de ces travaux doivent être signalées
immédiatement au Maître d’œuvre. En cas de non-observation de cette clause, l’Entrepreneur
doit en subir les conséquences.
Tous les traits de niveau sont reportés à l’intérieur des bâtiments et ouvrages. Des repères
durables sont établis en nombre suffisant.
Les traits de niveau sont matérialisés à chaque niveau à + 1.00 mètre du sol fini de référence.
Les traits de niveau sont tirés et définis après l’achèvement de chaque phase des travaux. Les
traits erronés sont soigneusement effacés afin d’éviter les confusions.
Enfin, l’Entrepreneur met en place des repères fixes afin de vérifier et contrôler les tassements
des ouvrages dans le temps.
14.21 TERRASSEMENTS
Les travaux de terrassements concernent :
Les terrassements nécessaires à la réalisation des ouvrages en béton armé ;
Les terrassements nécessaires à la réalisation des réseaux enterrés et des voiries ;
Les travaux de terrassements incluent notamment :
l’amenée et le repliement du matériel,
les opérations topographiques,
le dégagement des emprises,
le débroussaillage du terrain,
le décapage de la terre végétale sur une épaisseur minimale de 30 cm avec mise en
stock éventuelle en vue d’un éventuel réemploi ;
le terrassement en déblais des terrains de toute nature avec utilisation de tous
matériels nécessaires;
la démolition de tous les ouvrages enterrés qui seraient rencontrés (maçonneries,
clôtures, réseaux…), y compris découpes préalables, étampages, sciages, chargement
et évacuation des produits de démolition en décharge agréée,
14.25 FONDATIONS
Les fondations sont définies en fonction des sols en place et respectent impérativement les
préconisations des études géotechniques.
La prestation comprend notamment :
Le choix du type de fondations (radiers généraux, semelles superficielles, fondations
profondes de type pieux ou micropieux, techniques de confortement de sols, substitutions
selon nécessités) dans la limite des tassements admissibles précisés dans la Spécification
Générale ‘Gros Œuvre’. L’Entrepreneur justifiera son choix en fournissant une estimation
des tassements sous ces ouvrages au vu des fondations qu’il envisage. Ce calcul sera fait
par un géotechnicien agréé préalablement par le maître d’Ouvrage ;
le dimensionnement de ces fondations en fonction des caractéristiques de sols ;
les purges si nécessaire des terrains en place par un remblai en grave ciment
soigneusement compacté ;
les gros bétons à 45° en cas de fondations d’ouvrages adjacents à des niveaux d’assise
différents,
la réalisation des fondations proprement dites.
La base des ouvrages de fondations doit respecter la condition de hors gel, soit 0,60 m sous le
terrain extérieur fini. Si nécessaire des bêches périphériques sont réalisées au pourtour des
dallages et radiers.
14.26 ANCRAGE
Les ouvrages enterrés doivent tenir les sous-pressions dues à la présence de la nappe pour les
niveaux indiqués au chapitre « Hypothèses de calculs – Contraintes Particulières » du présent
document. Tous les dispositifs nécessaires pour assurer la stabilité des ouvrages (ancrage,
lestage) sont à la charge de l’Entrepreneur. Ces dispositifs seront dimensionnés dans le
respect des règlements en vigueur.
Pour les ouvrages comportant des clapets de sous-pressions (voir § « Hypothèses de calculs -
Contraintes Particulières») : les clapets s’ouvrent dés que l’ouvrage est vide alors que le niveau
de nappe a dépassé le niveau pour lequel la stabilité à vide est assurée. Ces clapets doivent
être soigneusement lestés pour éviter le déclenchement intempestif de leur ouverture, tout
en assurant leur fonction de sécurité. Les clapets fermés sont parfaitement étanches. Les
clapets doivent se refermer de façon étanche sans intervention humaine.
14.27 GROS ŒUVRE
14.27.1 STRUCTURE
Les travaux comprennent l’ensemble des travaux d’infrastructure et de superstructure de tous
les bâtiments et ouvrages, notamment la mise en œuvre du béton armé pour la réalisation
des radiers, voiles, poteaux, poutres, dalles, escaliers.
Les ouvrages de contenance sont réalisés en béton armé coulé en place ou préfabriqué.
Les remplissages en maçonnerie de blocs de béton de granulats ne sont pas autorisés pour les
ouvrages de contenance ni pour les locaux techniques qui doivent avoir des caractéristiques
coupe-feu ou pare-flammes ou pour ceux comportant des équipements bruyants qui doivent
avoir des caractéristiques d’affaiblissement acoustiques vis-à-vis de l’extérieur.
En cas de remplissage par blocs de béton de granulats, ceux-ci seront obligatoirement enduits
sur les 2 faces.
L’utilisation de bois brut pour la confection des parements fins ou ouvragés sera interdite.
En cas de coffrage bois, les panneaux sont en contreplaqué bakélisé neuf.
Les liaisons d’étanchéité entre les écarteurs et les panneaux de coffrage des parements fins
seront assurées par des pièces plastiques tronconiques. Ces pièces seront enlevées au
décoffrage.
Les trous d’écarteurs de coffrage seront rebouchés avec du béton de mêmes caractéristiques
mécaniques et de même teinte que celui ayant été utilisé pour les voiles. Le rebouchage devra
garantir l’étanchéité à l’eau, à l’air, l’isolation phonique et thermique correspondant au type
d’ouvrage construit.
Le coffrage est réceptionné avant bétonnage par le Maître d’œuvre (aucun bétonnage ne peut
être effectué sans bon de réception).
Immédiatement avant la mise en place du béton, l’intérieur des coffrages doit être nettoyé
avec soin, de façon à être débarrassé des poussières et débris de toute nature.
L’Entrepreneur peut être tenu d’exécuter la finition du nettoyage à l’air comprimé.
L’utilisation de produits destinés à régulariser la surface ou à faciliter le décoffrage doit être
soumise à l’approbation du Maître d’œuvre. Ces produits ne doivent ni teinter, ni tâcher les
parements. Ils doivent être compatibles avec les peintures qui seront appliquées.
Lorsque les coffrages comportent un dispositif de fixation à l’intérieur du béton, ce dispositif
doit être conçu de telle sorte qu’après décoffrage, aucun élément de fixation n’apparaisse en
surface.
Les trous qui peuvent subsister sont obturés avec une pastille au mortier de même teinte que
le béton voisin. L’emploi d’attaches comportant des fils assemblés par torsion ou autrement
est interdit pour les bétons en contact avec l’eau.
Les coffrages doivent présenter des faces intérieures bien dressées, sans irrégularités
localisées. Après décoffrage, les écarts au-delà des tolérances indiquées ci-dessus doivent être
corrigés.
Dans le cas où les coffrages auraient fléchi, ou si après décoffrage les parements ne
présentent pas les qualités requises, la démolition des parties défectueuses et leur
remise en état, peuvent être ordonnées par l’Ingénieur aux frais de l’Entrepreneur.
L’étanchéité doit être obtenue vis-à-vis de toutes les venues d’eaux extérieures, qui
pourraient provenir d’un ouvrage hydraulique accolé, de la nappe phréatique ou des eaux
d’infiltration et de ruissellement dans les terrains.
Ces bandes d’arrêt d’eau sont adaptées aux contraintes qu’elle subissent et notamment dues
à la pression d’eau dans le cas le plus défavorable. Les pièces d’angles sont réalisées en usine.
Feraillage conçu pour la mise en œuvre des bandes (la déformation du ferraillage n’est pas
admise).
Tous les joints (dilatation, retrait…) sont garnis et munis de couvre-joints. Les joints doivent
avoir les mêmes caractéristiques que les ouvrages adjacents (coupe-feu, étanchéité).
Avant le début du chantier, une note de procédure listant tous les points de raccordement
concernés, et les caractéristiques des produits envisagés point par point (fourniture des
cahiers de precriptions du fournisseur pour la mise en œuvre) devra être fournie. Les joints
devront figurer sur les plans d’exécution de coffrage et de ferraillage.
Localisation :
Tous les ouvrages de contenance
Locaux secs enterrés ou adjacents à un ouvrage hydraulique.
14.27.12 FOURREAUX
Les fourreaux pour MT, courants forts et courants faibles noyés dans les radiers ou dalles ou
sous dallages sont interdits d’une façon générale, sauf pour les locaux électriques lorsqu’ils
sont au RDC ou au sous-sol.
Dans ce cas les fourreaux qui sont aiguillés, annelés à l’extérieur, lisses à l’intérieur, noyés
dans le béton.
14.27.16 RELEVES
Relevés en béton, périphériques à toutes les traversées de toitures (lanterneaux, cheminées,
conduites, gaines, joints de dilatation, trémie, …).
14.27.19 DALLAGE
Les dallages doivent faire l’objet d’un dimensionnement dans le respect de la norme NF P 11-
213
(DTU 13.3) et les propriétés du béton sont conformes à la norme NF EN 206-1.
Réalisation des dallages sur lit de pose adapté, tous les dallages et planchers techniques
doivent avoir une forme de pente de 2 % minimum, permettant l’écoulement, la collecte et
l’évacuation des égouttures, des eaux de lavage (lorsqu’ils sont en intérieur) et des eaux
pluviales (lorsqu’ils sont en extérieur) vers un ou plusieurs regards raccordés sur le réseau
d’eau pluviale ou sur le réseau d’eau de lavage. Les joints de fractionnement doivent être
garnis.
Ils sont tous surfacés, lissés à l’hélicoptère, ils reçoivent un durcisseur, sauf dérogation
expresse mentionnée dans la présentation des ouvrages.
Toutes les zones recevant une circulation d’engins sont traitées anti-usure avec durcisseur et
anti-hydrocarbure, pas de chapes rapportées.
Les circulations piétonnes dans les locaux présentant des risques sont traitées antidérapantes.
En particulier, lorsque le réseau d’évacuation comporte des canalisations en PVC noyées dans
le béton ou apparentes, celles-ci sont en PVC CR8.
Évacuation des eaux d’égoutture et de lavage vers le poste toutes eaux
Localisation :
Tous les locaux techniques, sauf les locaux électriques
Dallage extérieur
14.27.22 MAÇONNERIE
Les maçonneries sont réalisées en briques de terre cuite creuses. Les raidisseurs et chaînages
doivent être en béton armé.
Les blocs sont hourdés au mortier et les parois comportent tous les potelets, chaînages,
raidisseurs, linteaux, jambages nécessaires à leur tenue, harpages aux retours d’angles et
linteaux aux passages des menuiseries.
Tolérances générales :
Implantation : 1cm
Faux aplomb sur une hauteur d’étage : ≤1,5 cm
Dimensions entre parements opposés : ≤2,0 cm
Épaisseur d’un mur : ±1 cm
Recouvrement entre blocs (R) avec L=Longueur du bloc : 1/3L<R<1/2L
Épaisseur des joints horizontaux (E) : 1<E<2 cm
Planéité :
- sous règle de 2 m : 1,0 cm
- sous règle de 20 cm : 0,7 cm
Pour les parois extérieures :
Les briques utilisées ont une épaisseur de 25 cm et reçoivent en plus une cloison de doublage,
épaisseur 5 cm + lame d’air de 2 cm soit une épaisseur totale de parois de 32 cm hors enduit.
Pour les cloisons intérieures :
Les briques utilisées ont une épaisseur de 10 cm.
Dans les pièces humides, mise en place en pied de cloison d’un relevé en polyane collé
derrière la plinthe
Liaisons périphériques avec gros œuvre : 5 mm de matériaux résilients en caoutchouc
Localisation :
Les parois pour lesquelles une réalisation en maçonnerie est autorisée sont précisés au §
« Principe d’enveloppe et de structure ».
14.27.23 ENDUIT
Fourniture et mise en œuvre d'enduits aux mortiers de liants hydrauliques, couleur au choix
du Maître d’ouvrage :
Toutes sujétions de mise en œuvre : préparation de surface, renforts d’armatures
incorporés à la première passe de l’enduit aux points singuliers (jonction béton
armé/maçonnerie, etc…), protection pendant la prise pour limiter les risques de
dessiccation trop rapide (mise en œuvre de bâches, humidification par pulvérisation
14.29 COUVERTURE
Isolant type laine de verre ou laine de roche en panneaux rigides de densité minimale 50
kg/m3, verre cellulaire ou perlite expansée, résistance thermique de l’isolation au minimum :
R > 2.20 m².°K/W.
Système d’étanchéité pour toiture non accessibles sauf pour entretien, par membrane
bitumineuse auto-protégée ; classement FIT (Fatigue Indentation Température): F4 I3 T2.
Protection d’étanchéité par dallette béton sur plots pour les couvertures accessibles piétons.
Toutes fournitures et sujétions de réalisation, couches de désolidarisation, écrans pare
vapeur, traitements des relevés et des points singuliers, pénétrations de conduites,
traitements de joints de dilatation, etc.
Localisation : toutes les couvertures des bâtiments.
14.31.2 CAILLEBOTIS
L’Entrepreneur a à sa charge la fourniture et la mise en œuvre de caillebottis en PRV, visserie
inox, antidérapant, dans cadres de même nature scellés dans le béton ou dans cadre en
aluminium.
Ils supportent les surcharges d’exploitation de surface ou les charges résultant d’équipements
lourds qui pourraient être stockés dessus et au minimum 500 kg/m².
noyées pour les trappes, poignées latérales pour les capots, joint d’étanchéité, vérin d’aide à
l’ouverture. Surcharge d’exploitation : 500 kg/m2. Flèche maximale : 1/200ème.
De la résine armée, type PRV pourra aussi être envisagée.
Les trappes de grandes dimensions sont divisées en éléments de 3m2 environ afin de
permettre une manipulation manuelle aisée.
Lorsque les trémies sont situées en couverture de locaux techniques secs (ou chambres
enterrées « sèches » comme les chambres de robinetterie par exemple), une étanchéité au
ruissellement d’eau pluviale est demandée : des capots sont alors fournis et mis en œuvre.
Localisation :
Pour toutes les trappes sur ouvrages (et qui ne sont pas situées sous voiries ou espaces
verts).
recouvert d’une feuille d’acier, dimensions des panneaux : 600 mm x 600 mm, joint
périphériques d’étanchéité, revêtement stratifié laminé, mise à la terre.
14.34 PEINTURE
Travaux de finition :
deux couches de peinture glycéropMTlique satinée (teinte au choix du Maître d’œuvre),
adaptée à l’ambiance humide des locaux, sur couche d’impression.
Localisation :
Tous les parois toute hauteur hors carrelage, compris plafonds à l’intérieur de tous les
locaux.
Lavabos
- En porcelaine vitrifiée, sur pied, dimensions minimales des lavabos 50 x 40 cm.
- Robinet mitigeur inox Eau Froide/Eau Chaude Sanitaire ;
- Toutes sujétions d’alimentation en eau et d’évacuation des eaux usées ;
- Siphons, évacuations PVC.
Localisation : Sanitaires
Eviers + meuble sous évier
- Eviers 2 bacs en inox, dimensions d’un bac 0.5 m*0.4 m, profondeur 0.4 m,
- Robinet mitigeur inox Eau Froide/Eau Chaude Sanitaire
- Toutes sujétions d’alimentation en eau et d’évacuation des eaux usées ;
- Meuble en mélaminé, 2 étagères, 2 portes sous l’évier.
Localisation : Réfectoire
Paillasse laboratoire
Dans le laboratoire des locaux d’exploitation, une paillasse carrelée ou en inox, avec un évier
émaillé, en résine ou inox est fournis et mis en œuvre par l’Entrepreneur.
- Robinetterie résistante à tous produits chimiques Eau Froide/Eau Chaude Sanitaire ;
- Toutes sujétions d’alimentation en eau et d’évacuation des eaux usées ;
Localisation : Laboratoire.
Accessoires et divers
Dans les vestiaires et sanitaires :
- miroirs bords biseautés au-dessus de tous les lavabos ;
- distributeur de papier WC chromé (rouleaux) dans tous les wc ;
- distributeur de savon liquide à proximité de tous les lavabos ;
- Portes serviettes dans les sanitaires et vestiaires, à proximité des lavabos et des douches ;
- Patères en nombre suffisants dans les vestiaires et douches ;
- siphons en inox ou PVC.
Dans les locaux techniques :
Robinet raccord pompier, compris fourniture d’un tuyau de 25 ml sur enrouleur fixé sur mur,
buse en bout, raccord pompier de l’autre.
14.36.6 RESEAUX
14.36.6.1 Nature des prestations pour tous les réseaux
Pour tous les réseaux, les travaux comprennent :
fichages,
les liaisons des canalisations au génie civil des ouvrages par joints étanches et encaissant
les éventuels tassements différentiels,
les assemblages par joints préformés des conduites,
les aménagements ou modifications sur des ouvrages existants en béton compris toutes
sujétions de phasage, préparation et reprise,
le dimensionnement et la mise en œuvre des massifs de butée en béton armé à chaque
extrémité de conduites, à chaque changement de direction (coude) ou de diamètre (cônes
de réduction) et à chaque dérivation (T),
le dimensionnement et la mise en œuvre des ancrages en béton armé dés que la pente de
la conduite est supérieure à 20%,
la protection mécanique des conduites faiblement enterrées, en particulier au droit des
traversées de chaussée (enrobage en béton au dosage de 150 kg/m³, dalle en béton armé),
les remises en état des ouvrages en place endommagés (réfection de chaussées, trottoirs,
espaces verts, bordures, apport de terre végétale pour nivellement du terrain et
engazonnement etc…), à l’identique de l’existant.
L’attention de l’Entrepreneur de génie civil est attirée sur la mise en place impérative des
réseaux extérieurs avant la réalisation des voiries définitives. Il ne sera pas admis de tranchée
dans le revêtement neuf.
En cas de conduites coulées en place, toutes les prescriptions relatives aux ouvrages de
contenance du présent cahier des charges s’appliquent, tant en termes d’hypothèses de
calcul, de règlements à respecter, de qualité des matériaux que de sujétions de mise en
œuvre.
14.36.6.2 Réseaux process
L’Entrepreneur réalise les travaux de fourniture et de pose des réseaux Process enterrés, sous
ouvrages, noyés dans le béton ou enterrés entre les ouvrages.
Compris :
la fourniture et la pose des canalisations et fourreaux noyés dans les radiers ;
l’enrobage des canalisations sous radier par gros béton dosé à 150 kg/m³ minimum de
ciment ;
les raccordements étanches des canalisations et encaissant les tassements différentiels
(procédure à présenter au visa de la maîtrise d’œuvre) ;
Les traversées de parois par collerette fixée sur les aciers et scellée dans le béton des
parois concernées.
14.36.6.3 Eau potable
L’Entrepreneur prend en charge l’alimentation en eau potable :
raccordement sur réseau du concessionnaire depuis limite de propriété sur attente mise
en place par concessionnaire ;
fourniture et pose canalisations et toutes pièces de raccordement, coudes, tés, regards
étanches fermés par tampons étanches, vannes d’isolement à chaque départ vers un
bâtiment, vannes d’isolement général, toutes vannes sous bouche à clé ;
pose en tranchée, jusque dans les bâtiments et entre les locaux techniques à alimenter ;
14.36.6.4 Eaux usées et eaux vannes
Réalisation, à la charge de l’Entrepreneur, du réseau (gravitaire à écoulement libre) des eaux
usées produites sur la station, raccordé en tête de station.
Il est de même pour les eaux de nettoyage des locaux techniques et d’exploitation
(raccordement au poste toutes eaux).
14.36.6.5 Eaux pluviales
Réalisation d’un réseau de collecte et d’évacuation des eaux pluviales (EP) de toitures et de
chaussées (bâtiments, voiries et aires imperméabilisées à construire), dimensionné pour pluie
d’occurrence décennale.
Boite de raccordements ou regard à chaque connexion de canalisations, couverts par grilles
ou tampons fontes série C 250 ou D 400 selon la destination de la surface.
Caniveaux longitudinaux, couverts par grille fonte et raccordés sur réseau EP, en bas de toutes
les rampes de circulation, le cas échéant. Pente dans le caniveau vers l’exutoire. Section
minimale fonction des surfaces pour lesquelles l’eau est collectée et au minimum : 20 cm de
profondeur * 20 cm de large.
Grilles avaloirs en fonte, caniveau en béton contre bordure chaussée.
Évacuation des eaux pluviales vers le rejet à l’oued.
Localisation :
Zones en enrobé du site et des dallages extérieurs ;
Couvertures des bâtiments du site.
14.36.6.6 Évacuation des eaux pluviales
Évacuation des eaux pluviales vers le rejet en milieu naturel.
14.36.6.7 Électricité
Fourniture et pose des fourreaux aiguillés, annelés à l’extérieur, lisses à l’intérieur, pour HT,
courants forts et courants faibles y compris tranchées, lit de sable et grillages avertisseurs.
Distance minimale entre fourreaux de classe de tension différente : 0.30 m minimum et
respect des rayons de courbures.
Chambres de tirage tous les 50 ml et à tous les changements de direction :
étanches en béton ;
stables vis à vis des sous-pressions exercées par la nappe pour un niveau EE de nappe ;
couvertes par tampons fontes étanches de classe adaptée à la circulation en surface
en éléments manipulables manuellement. Dimensions : ces tampons couvrent toute
la surface de la chambre. Fournis avec une paire de clefs de levage.
Par rapport aux besoins estimés du nombre de fourreaux, Il sera systématiquement prévu un
fourreau supplémentaire pour chaque type de fourreaux (courants forts, courants faibles).
14.36.6.8 Mats d’éclairage
Fourniture et pose de mâts d’éclairage en acier galvanisé compris fondations des mâts sur
plots béton, hauteur des mâts et nombre fonction des niveaux d’éclairement exigés (voir
Spécifications Générales Électricité).
Localisation :
Partout où l’éclairage extérieur n’est pas assuré par des spots en façade.
14.36.6.9 Tampons
Les prestations à la charge de l’Entrepreneur comprennent en particulier toutes les rehausses
14.36.7 VOIRIES
14.36.7.1 Structure de chaussée
L’Entreprise de génie civil exécute les travaux de création des voiries et de réfection de voirie
si des voiries existantes sont réutilisées.
Les voiries doivent supporter sans dommage le trafic attendus sur le site (véhicules lourds, 13
tonnes à l’essieu). Les aires de manœuvre ont une structure renforcée.
L’Entreprise dimensionne et réalise la structure de la chaussée : couche de fondation - couche
de base et couches de finition en enrobé à chaud.
La structure de la chaussée est constituée comme minimum de la façon suivante :
Couche de surface : 7cm béton bitumineux à 120 Kg/m3
Couche de réglage : 20 cm de semi-concassé 0/20 ;
Couche de fondation : 20 cm de tout venant 0/30 ;
Anticontaminant : géotextile
Pente dans le sens transversale : 2.5% environ vers les bordures qui bordent sur leurs
2 cotés.
Largeur d’une voie de circulation : 4m minimum.
La couche de roulement est obligatoirement réalisée après l’ensemble des interventions sur
les réseaux. Il ne sera pas admis de tranchée dans le revêtement neuf.
Des pistes sont réalisées pour l’accès et circulation autour des lits de séchage. Elles seront
destinées à recevoir la circulation de véhicules semi-lourds.
Elle sera constituée comme suit :
Couche de surface : 15cm de stabilité : sable mélangé à la chaux (dosage de chaux de
8% à 10% du poids à sec du sable mélangé) ;
Couche de réglage : 10cm de grave semi-concassée 0/31.5 ;
Couche de fondation : 25 cm de tout-venant 0/80
Anticontaminant : géotextile
Bordure en périphérique de la voie.
Le nivellement des pistes doit favoriser le ruissellement des eaux météoriques vers les espaces
verts et/ou les voiries en enrobé.
L’Entrepreneur a à sa charge les travaux suivants :
Les compléments de terrassement en déblais à l’engin mécanique ou à l’outil manuel pour
constitution des arases de terrassement, y compris mis en stock sur site des matériaux
réutilisables, évacuation des matériaux jugés impropres à la construction ou
excédentaires, protection des fouilles contre les venues d’eau de ruissellement et le rejet
sur réseau de fossé. Le transport et l’évacuation des matériaux hors du site est à la charge
de l’Entrepreneur ;
Le terrassement en remblais à l’engin mécanique ou à l’outil manuel pour constitution des
différentes couches constitutives de voiries, y compris reprise des matériaux sur site s’ils
sont apte aux remblais, apport des matériaux selon nécessité, compactage par couche de
30 cm à l’engin mécanique, réglage suivant plan de nivellement.
Roulage léger ;
Entretien pendant un an (soit : jusqu'à la troisième tonte) : désherbage si nécessaire, et
fumure comprise ;
Semis de regarnissage : cette opération devra être effectuée dans le cadre de la garantie
du gazon.
Fourniture et plantation d’arbres, espèces robustes locales : oliviers, palmiers, tige sous
ramure de l’ordre de 1,5 m environ.
Fourniture et plantation d’arbustes, espèces robustes locales : lauriers roses, tamaris, cyprès,
hauteur de l’ordre de 2 m environ.
Les opérations comprendront la préparation et l’amendement du sol par des engrais, suivi de
l’enfouissage et du roulage, puis arrosage et entretien jusqu’à la réception provisoire.
projet pour rechercher la source du problème en vérifiant l’efficacité des mesures d’atténuation,
des correctifs à apporter et de mesurer l’efficacité de ces correctifs. Les frais de correction
seront à la charge du titulaire du marché.
Nuisances sonores
Les projets devront être conçus dans le souci d’assurer la meilleure limitation possible des
bruits émis par l’installation.
La limitation et le traitement des nuisances sonores de l'ensemble des installations
correspondent à un double besoin :
- Limiter l’exposition du personnel d’exploitation des installations. La station, en tant
qu’établissement industriel, devra satisfaire à la réglementation concernant la protection
des travailleurs contre les effets nuisibles du bruit.
- Limiter les émissions de bruit dans l’environnement susceptibles de provoquer une gêne
dans les zones à proximité.
Au minimum, les niveaux de bruits devront être respectés avec les critères les plus
contraignants.
Nuisances olfactives
Les projets devront être conçus dans le souci de limiter au maximum les nuisances olfactives
générées par les installations de traitement des eaux usées.
En aucun cas, les seuils olfactifs définis ne devront être dépassés en sortie de désodorisation.
Hygiène et sécurité
L’hygiène et la sécurité du personnel sont également prises en compte dans la réalisation par
l’entrepreneur : vestiaires, ventilation des locaux, insonorisation des machines bruyantes,
gestion des opérations de manutention.
Les dispositions permettant une intervention aisée et en toute sécurité du personnel exploitant
sont privilégiées :
- des voies de circulation sont aménagées entre les ouvrages afin d’en faciliter l’accès,
- les dispositifs de manutention (portique, rail, potence, palan, …) nécessaires pour le
déplacement des équipements les plus encombrants sont prévus,
- l’hygiène et la sécurité du personnel sont également prises en compte.
Tous les bassins à niveau variable et ceux dont les parois s’élèvent de plus de 30 cm au-dessus
du niveau du liquide sont munis d’échelons intérieurs utilisables en cas de chute accidentelle
dans l’ouvrage.
Des dispositions sont prévues pour éviter la transmission des vibrations des équipements.
Les locaux dans lesquels sont installées des machines bruyantes (surpresseurs) sont insonorisés
et la nature des matériaux permet de limiter la réverbération du bruit. Lorsque l’exposition
sonore quotidienne susceptible d’être subie par un travailleur dépasse 85 dB (A) et lorsque la
pression acoustique de crête est susceptible de dépasser 135 dB (A), la fourniture de protecteurs
individuels est prévue. Ces protecteurs doivent être adaptés au travailleur et à ses conditions de
travail. Ils doivent garantir que l’exposition sonore quotidienne résiduelle est inférieure au
niveau de 85 dB (A) et que la pression acoustique de crête résiduelle est inférieure au niveau
de 135 dB (A).
La ventilation des locaux est définie de façon à ce que les concentrations en polluants dans les
ambiances de travail soient inférieures aux valeurs limites d’exposition conformes à la
réglementation en vigueur.
Les lieux clos dans lesquels des atmosphères dangereuses pourraient se former sont munis
d’appareils de détection et d’alarme dont les signaux sont transmis au tableau de commande.
L’installation comporte les matériels de protection nécessaires à l’obtention d’un bon niveau de
sécurité en fonction de la nature des ouvrages et des équipements : rambardes et garde-corps,
panneaux de signalisation, affiches réglementaires, alarmes, extincteurs, perches, bouées,
tabouret isolant, pharmacie de secours.
L’identification des cuves de stockage et des canalisations de réactif et produits à risque devra
être assurée.
Il est spécifié que les conditions dans lesquelles le personnel d'exploitation sera amené à
travailler pour assurer la conduite des installations réalisées par le Titulaire doivent respecter,
en tous points, la législation du travail en vigueur à la date de la conclusion du contrat.
Toutes les mesures doivent être prises pour assurer l’accès aux ouvrages et équipements en
sécurité.
L'installation sera équipée des dispositifs de contrôle et de sécurité nécessaires pour éviter toute
marche désordonnée des installations, susceptible de présenter un danger pour le personnel, le
matériel ou l'environnement.
Pour les équipements des installations, un dispositif d'arrêt d'urgence, type "coup de poing",
devra être installé à proximité de chaque machine tournante. L'arrêt d'un moteur avec ce
dispositif empêche sa remise en marche, automatique ou manuelle, à partir de l'armoire centrale.
En cas de dégagement d’un dispositif d’obturation, une obturation complémentaire (baraudage
sur charnière par exemple) devra être prévue. Un garde-corps démontable devra protéger la
trémie en cas d’intervention (descente par exemple).
Tous les locaux seront équipés d'issues de secours conformes à la réglementation en vigueur.
Outre les prescriptions réglementaires concernant la protection contre l’incendie et la sécurité
des travailleurs, ainsi que celles relatives à l’environnement et celles relatives aux réactifs,
l’installation est réalisée pour limiter au maximum les risques d’accident et les nuisances pour
le personnel.
Les ouvrages sont conçus de manière à :
- Être facilement accessibles,
- Permettre des conditions de travail normales pour leur entretien,
- Réduire au maximum les risques de chute et de glissade,
- Permettre l’accès immédiat sur place des appareils électromécaniques,
Les stockages de produits dangereux sont munis de cuves de rétention nécessaires pour prévenir
toute pollution en cas de fuite ou de débordement.
L'installation comporte tous les dispositifs de manutention de sécurité et de neutralisation
nécessaires compte tenu du conditionnement des réactifs.
Des rince-œil et des douches de sécurité sont prévus au niveau de l'aire de dépotage des réactifs
et du stockage des réactifs.
Matériel de sécurité
La liste minimale de matériels de sécurité est à prévoir par l’Entrepreneur est la suivante :
N° ARTICLE Demmandé Observations
10 AntiSauvetage
Bouée de
9 Lampe Déflagrante 10
2 Forme : Rond 80 cm , Couleur : Rouge , Matiére : Plastique Dure
Etanche
11
10 Couverture
Lampe AntiIsotherme
Déflagrante 2 Couverture
Etanche Anti feu
12
11 Masque complet
Couverture Faciale Anti Gaz
Isotherme 1
2 Contrôle visuel
Couverture Antigéneral
feu ( groupe raccord, occulaire, soupape inspiratoire
12 Avec cartouche
Masque completA2 B2 E2Anti
Faciale K2 Gaz
P3 1 jeu de brides,
Contrôle visueldispositif
géneral ( phonique et demiocculaire,
groupe raccord, masque interne ). inspiratoire
soupape
20
19 Boite Pharmacie ( Fixe 60cm x 30cm )
Tripode 2
1 Avec médicament
Portalif nécessaire
en Aluminuim & Produits
(EN 795 Classe B ) de premier soins
N°
20 Boite PharmacieARTICLE
( Fixe 60cm x 30cm ) Demmandé
2 Avec médicament nécessaire &Observations
Produits de premier soins
21
N° Brancard PliableARTICLE 1
Demmandé Civiére Observations
Cahiers des Prescriptions Techniques Particulières Page 222/247
22 Brancard
21 ExtincteurPliable
CO2 de 10 kg 21 Tractable
Civiére ( Sur Chariot )
23
22 Extincteur
Extincteur CO2
CO2 de
de 5
10kgkg 2
2 Chargable( Sur Chariot )
Tractable
9 Bouée de Sauvetage 10 Forme : Rond 80 cm , Couleur : Rouge , Matiére : Plastique Dure
ONAS/STEP deDéflagrante
10 Lampe Anti Oued Zarga 2 Etanche construction, équipement et process
11 Couverture Isotherme 2 Couverture Anti feu
12 Masque complet Faciale Anti Gaz 1 Contrôle visuel géneral ( groupe raccord, occulaire, soupape inspiratoire
18 Harnais de Sécirité + Sécurité corde de 20 ml 2 Equipement Anti Chute GH1 ( EN 341 , 358 ).
20 Boite Pharmacie ( Fixe 60cm x 30cm ) 2 Avec médicament nécessaire & Produits de premier soins
Tableau 1 : PROGRAMME D’ATTENUATION DES IMPACTS DES PHASES DE CONSTRUCTION ET EXPLOITATION DE LA STEP DE LA LOCALITE D’OUED ZARGA.
Programme d’atténuation des effets négatifs de la phase construction
Impact Environnemental Potentiel Calendrier de
Activité
Mesures d’atténuation proposées Responsabilité mise en Coût Observation
du projet Origine Description œuvre
L'Entreprise des travaux et
Disposer d’un responsable HSE qui sera Inclus dans le
Projet de travaux Gestion des contrôle par Responsable Durant tout le Exigé dans le cahier des
le vis-à-vis du responsable marché des
de la STEP impacts du chantier environnement (PGES) chantier charges des travaux
environnement (PGES) de l’ONAS travaux
ONAS/AT
Informer les riverains sur les phases les L'Entreprise des travaux et Dès le Inclus dans le Exigé dans le cahier des
plus bruyantes du chantier : horaires, contrôle par Responsable démarrage des marché des charges des travaux
durée, ainsi que sur les dispositions environnement (PGES) travaux et travaux
prises pour diminuer les nuisances. ONAS ou AT durant tout le
chantier
Dès le
Phase des Travaux
Arroser les voies d’accès non revêtues L'Entreprise des travaux et Dès le démarrage Exigé dans le
Travaux de fouilles Inclus dans le
Émissions de gaz et de et entretenir les véhicules utilisés contrôle par Responsable des travaux et cahier des
et la circulation des marché des
poussières. -Couverture des bennes de transport environnement (PGES) durant tout le charges des
engins et camions travaux
de sable et du remblai ONAS / l’AT chantier travaux
d’eaux pluviales
L'Entreprise des travaux et Dès le démarrage Exigé dans le
Gestion saine de ces déchets Inclus dans le
contrôle par Responsable des travaux et cahier des
Mise en place de conteneurs de marché des
environnement (PGES) durant tout le charges des
stockage des déchets travaux
Pollution par les ONAS / l’AT chantier travaux
ordures ménagères et L'Entreprise des travaux et Exigé dans le
Durant toute la Inclus dans le
les rebuts de chantier Les O.M seront acheminées contrôle par Responsable cahier des
Production de phase des marché des
Nuisances pour directement vers la décharge publique environnement (PGES) charges des
déchets solides travaux travaux
l’environnement ONAS / l’AT travaux
immédiat et pour Les rebuts de chantier seront évacués
L'Entreprise des travaux et Exigé dans le
l’hygiène publique au fur et à mesure de leur génération, Durant toute la Inclus dans le
contrôle par Responsable cahier des
pour recyclage éventuel (plastique, phase des marché des
environnement (PGES) charges des
métaux, cartons, etc..) ou vers la travaux travaux
ONAS / l’AT travaux
décharge publique
Réalisation de fosse septique étanche
L'Entreprise des travaux et Exigé dans le
Pollution des sols et (pas de puits perdus). Les eaux sont Durant toute la Inclus dans le
Production d’eaux contrôle par Responsable cahier des
problèmes d’hygiène vidangées par un camion vide-fosse et phase des marché des
usées environnement (PGES) charges des
publique évacuées vers la plus proche station travaux travaux
ONAS / l’AT travaux
d’épuration
Exigé dans le
Durant toute la cahier des
L’ONAS (exploitant) doit disposer d’un responsable HSE qui sera
Mise en œuvre et suivi du PGES ONAS ou l’AT période - charges de
chargé de la mise en œuvre et du suivi du PGES
d’exploitation l’exploitatio
n
Durant la phase
Modification du -Adopter une architecture similaire à la zone et intégrer la station Inclus dans le Exigé dans le
des travaux et
Paysage paysage et à son milieu par la mise en place d’un écran végétal Exploitant/ ONAS marché des cahier des
toute la période
occupation du sol -Clôture autour du site de construction travaux charges
d’exploitation
Infiltration vers le
sol et - Assurer une bonne étanchéité des ouvrages
contamination des - Assurer un entretien périodique pour les ouvrages de la STEP
eaux ainsi pour le réseau de transfert
Phase d’exploitation
Inclus dans le
Assurer un contrôle continu de la qualité des boues selon la Durant toute la Exigé dans le
Risque de pollution budget
norme NT 106-20. période cahier des
par une mauvaise d’exploitation
Exploitant/ ONAS d’exploitation charges
gestion des boues
déshydratées
Réalisation d’un site de stockage des boues séchées, couvert et Durant les travaux
100 000 -
étanche. de la STEP
La conception de l’unité de traitement des eaux usées à la STEP
d’Oued Zarga est effectuée pour qu’elle assure une qualité Durant toute la Exigé dans le
Milieu récepteur Eaux traitées conforme à l’Arrêté du 26 mars 2018 (oued Tamghoura) et à la Exploitant/ ONAS période - cahier des
norme NT 106-03 (réutilisation des eaux traitées en agriculture). d’exploitation charges
Estimation
Composante Type de Contrôle (Méthode
Paramètres de Suivi Localisation Fréquence Norme Applicable Responsable Budgétaire
Environnementale et Équipement)
(DT)
Phase exploitation
Estimation
Composante Type de Contrôle (Méthode
Paramètres de Suivi Localisation Fréquence Norme Applicable Responsable Budgétaire
Environnementale et Équipement)
(DT)
Mise en œuvre et suivi Existence d’un responsable HSE au sein Visuel et documentaire
Sur chantier ONAS/AT
du PGES de l’exploitant (ONAS) (formation)
Existence d’une benne couverte où sont
Résidus de stockés les résidus de prétraitement Visuel + Rapport
STEP 1/mois Exploitant/ ONAS
prétraitement Évacuation régulières des résidus de d’exploitation
prétraitement
Au droit des Le décret n°84-1556 du Inclus dans
Bruit Bruit habitations sonomètre 1 fois par an 29 décembre 1984 : Exploitant/ ONAS cout
proches 60 dB le jour. d’exploitation
Air ambiant du olfactif - respects des Absence d’odeurs
Odeurs Poussières Bimensuel
chantier mesures d’atténuation nauséabondes
Absence de remontée
importante Inclus dans
NS et qualité d’eau de Niveau statique, Coliformes fécaux et Piézomètres de Méthodes normalisées dans
1 fois par an Eau propre et non Exploitant/ ONAS cout
la nappe totaux suivi laboratoire agréé
contaminée d’exploitation
bactériologiquement
Hangar de stockage
Fonctionnement du réseau d’évacuation Visuel et données
des Boues Hangar En continu - Exploitant/ ONAS -
des rejets d’eau enregistrées
déshydratées
Arrêté du 26 mars
2018, fixant les valeurs
limites des rejets
Suivant les d’effluents dans le DPH. Inclus dans
En sortie de la Méthodes normalisées dans
Qualité de l’eau épurée Paramètres indiqués dans le PGES exigences du Annexe 1 (analyses Exploitant/ ONAS cout
STEP laboratoire agréé
PGES effectuées sur des d’exploitation
échantillons filtrés –
dérogation concernant
le phosphore)
Mesure de débit par canal Inclus dans
Quantités des eaux Entrée et sortie Mesure
Mesure des débits entrant et sortant venturi et sonde - Exploitant/ ONAS cout
usées de la STEP continue
électromagnétique d’exploitation
Qualité des boues Résidu sec, Perte au feu, Calcium, Unité de Méthodes normalisées dans 1 fois tous les 3 NT 106-020 Exploitant/ ONAS Inclus dans
Estimation
Composante Type de Contrôle (Méthode
Paramètres de Suivi Localisation Fréquence Norme Applicable Responsable Budgétaire
Environnementale et Équipement)
(DT)
Chrome, Cuivre, Mercure, Nickel, Plomb traitement de laboratoire agréé mois cout
et Zinc boues d’exploitation
Ensemble de la Visuel et données 1 fois tous les 3
Présences d’insectes Bonne gestion de la STEP - Exploitant/ ONAS -
STEP enregistrées mois
Installations Inclus dans
Maintenance régulière et bonne gestion Programme de maintenance
Station de pompage électromécaniqu En continu - Exploitant/ ONAS cout
des pannes préventive et curative-
e d’exploitation
Conduites et
Réseau de transfert Étanchéité Visuel et essai d’étanchéité 1 fois par mois - Exploitant/ ONAS -
équipements
ANNEXES
Oued Zarga
RN6
A3
Conduite de transfert
des eaux usées brutes
Oued Tamghoura