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Plusieurs problèmes peuvent être posés par les ruptures des structures
géologiques provoquées par les tranchées qui peuvent conduire les eaux de surface ou
de nappe et constitués des tranchées drainantes.
2 Introduction à l’assainissement
En effet, la nature des terrains et leurs teneurs en eau autour des ouvrages
existants ou projetés interviennent par les risques de glissement, de gonflement, de
tassement, d’agressivité chimique des sols, de fluctuation des nappes phréatiques, etc.
a cela s’ajoutent les effets extérieurs des charges statiques ou dynamiques relatives
aux trafics des poids lourds et engins de chantiers durant les travaux. Ainsi avant
d’implanter les ouvrages du réseau en vue de fixer le point de rejet et la nature de
l’épuration à faire, le concepteur doit procéder aux choix nécessaires, comprenant
notamment l’examen des circulations superficielles des eaux et le régime des nappes
souterraines.
3. Pédologie et géotechnique
Elle concerne les caractéristiques du sol liées à :
Pour tout les ouvrages souterrains et les ouvrages importants, comme les
bassins de retenue, les postes de pompage, les stations d’épuration et dans une
certaine mesure les collecteurs, une étude géotechnique de la structure des terrains est
nécessaire.
- Constitution géologique
- Evolution de la charge de sécurité à la compression et l’importance des
tassements
- Niveau piézométrique
- Teneur en eau
Ce tissu urbain des villes est constitué d’une mosaïque d’occupation des sols
dont les caractéristiques d’assainissement sont extrêmement variables.
Sommaire du chapitre 1
I. Introduction
Le système de canalisation, quelque soit sa nature, projeté au niveau d’une zone rurale,
urbaine, industrielle, en assainissement, permet d’évacuer :
- Les eaux pluviales en quantité importante, qui englobent toutes les eaux de
ruissèlement.
- Les eaux usées (eaux vannes, ménagères, etc.) provenant des habitations appelées
également eaux d’origine domestique.
- Les eaux usées provenant des industries et services publics.
Le mode de transport de ces eaux est en fonction de leur origine, et leur composition en
matières. De ce fait, elles peuvent être transportées séparément d’après leur nature ou
mélangées dans le même transit soit dans un système unique.
Pour des agglomérations à dominance industrielle, la pollution de ces eaux peut être
importante à cause des eaux de lavage qui transportent les huiles et graisses déversées par
certains services publics. (Station de lavage, services mécaniques, etc.).
Néanmoins ces eaux, au cours de leur ruissellement, transportent du sable qui peut se
déposer dans la canalisation, à la moindre chute de vitesse d’écoulement. Ce dépôt gène
l’écoulement.
B. Débit à évacuer :
Le calcul de base pour le dimensionnement d’un réseau pluvial, est la pluie (la plus
forte) susceptible de survenir dans une période de 10 ans (débit décennal). Lors d’une chute
de pluie, seule la fraction d’eau ruisselant, intéresse le dimensionnement d’un ouvrage
déterminé, appelé à évacuer dans des conditions suffisantes le débit d’eau de cette fraction
d’un bassin considéré.
1. La méthode rationnelle
Cette méthode est utilisée pour des surfaces limitées (généralement inferieures à 10 ha). Le
résultat est meilleur pour des aires encore plus faibles. Du fait de la bonne estimation du
coefficient de ruissellement.
= . .
: Coefficient de ruissellement ;
a) Coefficient de ruissellement
C’est le rapport caractérisant le volume d’eau qui ruisselle de cette surface, au volume
é
d’eaux tombées sur cette dernière : = é
TYPE DE SURFACE Cr
Toits en métal, tuiles, en ardoise 0,9
Trottoirs en chaussée avec peu de joints 0,85-0,9
Pavé en pierres naturelles en briques 0,85-0,9
Rue en bois avec des joints cimentés 0,75-0,85
Pavage en blocages 0,40-0,50
Surface goudronnée 0,25-0,60
Chemin en gravier 0,25-0,30
Gare, terrain de sport 0,10-0,30
Parc, jardin gazons 0,05-0,25
Foret 0,01-0,20
4 Chapitre 1 : Effluents des agglomérations
0,98 0,78
= + (1 − )
4,53 + 31,17 +
+ + ⋯+
= =
Les pluies les plus intenses étant les plus courtes. Plusieurs relations peuvent nous donner
l’intensité en fonction du temps, selon la région et le pays.
Nous citons comme exemple deux relations qui semblent les plus couramment utilisées pour
une fréquence décennale :
,
= 6,8 (Région méditerranéenne)
=( )
: (l/ha/s) et : (mn).
Pour éviter toute ambiguïté, il serait préférable de traiter les données statistiques relevées au
niveau de la région concernée.
5 Chapitre 1 : Effluents des agglomérations
c) Temps de concentration
C’est une caractéristique d’un bassin, définie comme étant le temps mis par la pluie tombée
au point le plus éloigné, en durée d’écoulement, pour atteindre l’entrée du collecteur qui doit
évacuer l’apport de la surface considérée.
= =
60
- Temps mis par l’eau pour atteindre le premier ouvrage d’engouffrement, ce temps
varie de 2 à 20 mn.
- Temps de ruissellement dans un bassin ne comportant pas de canalisation,
autrement dit : le parcourt superficiel du bassin :
1
=
11√
Dans le cas général, pour les zones peu allongées, le temps de concentration est donné par la
relation suivante :
,
1
= 3,98
√
La critique principale que l’on peur faire à cette méthode est qu’elle ne tient pas compte du
stockage de l’eau de ruissellement sur le bassin.
Remarque :
6 Chapitre 1 : Effluents des agglomérations
= ×
2. La méthode superficielle
La fréquence (f) et la période de retour (T) caractérisent les événements pluvieux.
Pour en tenir compte, les vérifications expérimentales montrent que le débit total obéit à la
relation suivante :
= × × ×
: Coefficient de ruissellement ;
, , ,
02 …………………………… = 0,834
, , ,
01 …………………………… = 0,682
,
Pour Alger on préconise : = 520 , ,
(décennale). Dans les zones fortement
urbanisées et dépourvues de reliefs, le débit trouvé pour la période décennale sert de base
pour la détermination des débits pluviaux correspondants aux périodes de retour supérieures,
en multipliant le premier par un coefficient correctif « n »
Le coefficient « n » augmente, car la plus forte pluie a un temps de retour grand, donc pour
augmenter le débit, il faut que « n » soit supérieur à « 1 ».
7 Chapitre 1 : Effluents des agglomérations
a) La pente moyenne
Si le bassin à étudier demande un long cheminement hydraulique composé de tronçons
successifs : L1, L2…………Ln et de pentes respectives : I1, I2,…………In. La pente
moyenne à prendre en considération est donnée par :
⎡ ⎤
= ⎢⎢ ⎥
⎥
⎢ + + ⋯+ ⎥
⎣ ⎦
=
√
Ce coefficient « β » a pour but de donner une certaine précision dans l’évaluation du débit.
S’il s’agit d’un bassin de forme très ramassé ou très allongé, le débit calculé devra être
multiplié par le coefficient d’influence « β ». La méthode superficielle est valable pour Al >
0,8.
Vu la composition de ces eaux rejetées, il est nécessaire de faire un prétraitement en usine car
il faut éviter d’accueillir dans le réseau des eaux de nature nocive.
B. Quantité à évacuer
Les quantités d’eau à évacuer dépendent de :
- La nature de l’industrie ;
- Du procédé de fabrication ;
- Du taux de recyclage réalisé.
8 Chapitre 1 : Effluents des agglomérations
Les rejets des eaux industrielles présentent également des fluctuations journalières.
Cependant, les causes de ces variations sont totalement différentes de celles relatives aux
eaux domestiques. Il conviendra donc de faire des hypothèses particulières pour :
En l’absence de renseignements précis sur la répartition dans le temps, on pourra envisager les
hypothèses suivantes pour le calcul du débit max :
B. Quantité à évacuer
Le débit d’eau usée dans la canalisation est sujet à des variations, celles-ci sont
essentiellement influencées par la consommation d’eau. Les quantités d’eau usées sont plus
grandes pendant la journée que pendant la nuit.
Toute l’eau utilisée par le consommateur n’est pas rejetée dans le réseau en totalité. Il est
admis que l’eau évacuée n’est que les 70 à 80% de l’eau consommée.
Dans les secteurs d’habitats nouveaux dépourvus de statistiques, on pourra se baser une
consommation journalière par habitant de 200 L à 250 L selon le degré de confort des
habitations.
é /
é ( )=
24 ℎ
Par exemple :
240
= = 10 /ℎ
24
1 Systèmes et schémas d’évacuation des eaux usées
Sommaire du chapitre 2
I. Introduction
L’évacuation des eaux usées domestiques, industrielles et pluviales peut se faire au moyen de
deux systèmes principaux :
- Le système unitaire
- Le système séparatif.
Par temps de pluie, le débit supplémentaire qui ne peut pas être traité dans la station
d’épuration est rejeté directement dans le milieu naturel par l’intermédiaire d’ouvrages
spéciaux : les déversoirs d’orage, le cout de ce système est faible. Les problèmes de
branchement sont simplifiés. L’inconvénient majeur réside dans le partage des eaux qui vont
soit à la station d’épuration, soit au milieu naturel.
On pratique, les déversoirs d’orage qui sont utilisés remplissent souvent mal leur rôle :
- Le rejet direct au milieu naturel est constitué d’un mélange d’eaux pluviales et d’eaux
usées qui peuvent être fortement polluées.
- Le fonctionnement de la station d’épuration peut être compromis par l’arrivée d’un
mélange d’eaux, d’origines différentes dont la composition est souvent très différente
de celles des eaux usées seules.
SYSTEME UNITAIRE
Station
Déversoir
D’épuration
d’orage
Collecteur principal.
Eaux pluviales (toitures, Eaux usées des services publics Cours d’eau naturel
routes…) (abattoirs, marchés…)
- La station d’épuration peut simplement être dimensionnée pour le débit de pointe de temps sec
d’où il en résulte une économie.
- La composition des eaux usées étant sensiblement constante, la station peut fonctionner de
façon sûre et efficace.
- Les eaux de ruissellement sensées être plus propres que les eaux usées sont moins
préjudiciables au milieu naturel.
Cependant, le dédoublement du réseau entraine une augmentation du coût, cet inconvénient n’est
d’ailleurs pas systématique, car il peut être compensé par une diminution de la longueur des
canalisations E.P allant directement dans le milieu naturel.
Les problèmes de raccordement de chaque immeuble à deux conduites différentes sont difficiles et
conduisent souvent à des branchements incorrects (c’est-à-dire eau usée sur le réseau d’eau pluviales
et inversement).
La charge polluante des eaux pluviales loin d’être négligeable en début d’averse s’avère tout aussi
forte donc dangereuse pour le milieu récepteur que celle des eaux usées.
4 Systèmes et schémas d’évacuation des eaux usées
SYSTEME SEPARATIF
Station
d’épuration
Il est assez comparable au système séparatif avec un inconvénient en moins : celui des
raccordements. On note un autre inconvénient : c’est le risque du mauvais fonctionnement de
la station d’épuration dû à l’apport des eaux pluviales.
Il faut toujours choisir le système en fonction des conditions locales : système existant,
topographie (une pente faible est favorable au système séparatif), nature du milieu récepteur.
5 Systèmes et schémas d’évacuation des eaux usées
SYSTEME PSEUDO-SEPARATIF
Station
Collecteur eaux usées d’épuration
Il n’est guère utilisable que pour les réseaux d’eaux pluviales dans les systèmes
séparatifs, avec un rejet dans un cours d’eau. Il permet par contre un tracé très économique ne
nécessitant pas de grosses sections.
(2)
(1)
1. Les collecteurs doivent être placés dans les rues prévues par le plan d’urbanisation.
2. Les contre-inclinaisons sont à éviter, dans la mesure du possible.
3. Les égouts collecteurs principaux et secondaires doivent être placés dans les grandes
rues larges ; aussi rectilignes que possible. Les rues à circulation peu intense sont à
préférer.
4. Lors du choix de la profondeur à laquelle se fait la pose de canalisation d’eaux usées,
on doit tenir compte :
- Des profondeurs des caves avoisinantes, si les eaux sont normalement
profondes, les maisons doivent être reliées à l’aide des pompes aux collecteurs.
En général, les épaisseurs des terres au-dessus des canalisations ne doivent pas
dépasser 2 à 2,5m ; sauf cas particulier.
- La résistance au gel des canalisations : l’épaisseur de terre nécessaire et
minimale pour empêcher la congélation du contenu des canalisations dépend
du climat local (1,2 à 1,6m).
- Dans le cas où la nappe est proche de la surface du sol, le tracé choisi doit les
éviter dans toute la mesure du possible pour limiter le problème de pose de
canalisation ; sinon il faut analyser les eaux afin de choisir le matériau de la
canalisation. Veuillez à l’étanchéité des canalisations et des joints afin d’éviter
de drainer la nappe.
- Des collecteurs en tuyaux circulaires par bouts droits de 1 à 6m posés dans une
tranchée.
- Des embranchements entre les immeubles, les ouvrages divers et le collecteur
principal.
- Des ouvrages pour la visite et le curage, placés aux intersections, aux coudes et à
intervalles réguliers dans des tronçons droits.
- Des bouches d’égout : éléments recueillant les eaux de surface.
- Des accessoires de décantation ayant pour but d’arrêter tout ce qui pourrait obstruer
les canalisations en aval. Pour empêcher les remontées d’odeurs, le réseau sera
ventilé.
UNIVERSITE DES SCIENCES ET DE LA TECHNOLOGIE
HOUARI BOUMEDIENE
COURS ASSAINISSEMENT
HYDRAULIQUE URBAINE
Par : Mr MAALIOU.A
2009/2010
Sommaire du chapitre 3
I. Eléments principaux
Ces éléments comprennent :
Les tuyaux à section circulaire sont désignés par leurs diamètres (diamètre nominal en mm).
Les tuyaux ovoïdes sont désignés par leurs hauteurs intérieures (nominale exprimée en cm).
Les moments d’ovalisation sont maximaux négatifs aux reins de la conduite, c'est-à-
dire que la surface intérieure est comprimée est la surface extérieure est tendue. Cette force
est exprimée en Kg.f/m² et représente la classe du tuyau.
La corrosion du béton a lieu exclusivement dans les parties émergées du tuyau mais ne
s’effectue pas d’une façon uniforme. Cette corrosion du béton (inégale) est due au courant
d’air dominant dans la canalisation, par lequel l’apport d’hydrogène sulfuré gazeux vers les
parois ne s’effectue pas uniformément.
Dans une canalisation d’eaux usées, il existe normalement outre un courant d’air dirigé
vers l’aval, une circulation d’air transversale due aux différences de température. La paroi de
la conduite st généralement plus froide que l’eau ce qui entraine un refroidissement de air et
un mouvement descendant de celui-ci, tandis que l’air légèrement plus chaud subit un
mouvement ascensionnel suivant l’axe de la conduit. L’apport du gaz hydrogène sulfuré et
donc la production d’acide sulfurique sont les plus intenses à la crête du tuyau. Dans la partie
de la paroi alternativement immergée ou non, es produits pâteux de réaction de l’action de
l’acide sulfurique et du béton sont régulièrement emportées, et la partie restante du béton est
livrée à une nouvelle corrosion par l’acide qui s’égoutte à chaque niveau minimal de
l’effluent. Une corrosion relativement profonde peut donc apparaitre dans ces parties du
tuyau.
Toutes les conduites fabriquées avec un tel matériau doivent être soumises à l’épreuve de
corrosion.
A titre indicatif, pour les tuyaux en gré, on envisage l’essai avec les produits suivants :
Apres cela, on procède à un lavage à l’eau douce, un séchage à l’étuve, en suite on pèse les
échantillons : les surfaces de la paroi interne ne doivent pas être altérées
5 Eléments des réseaux d’égout
- Hydrauliques
- Chimiques
Une comparaison théorique a été faite entre deux tronçons de 600 et 250 m pour un débit
moyen journalier de 300 m3/jour avec une DBO de 250 mg/l à 25°C. les valeurs suivantes ont
été enregistrées :
REFOULEMENT GRAVITAIRE
Taux de formation des
6 1,8
sulfures (mg/l/h)
Temps de séjour (h) 2,35 0,28
Formation de sulfures
14 0,5
(mg/l)
Toutefois, il est imposé aux industriels de ramener la valeur du pH entre 5,5 et 8,5 avant le rejet
dans le réseau public.
L’utilisation des conduites circulaires est surtout réservée pour les faibles sections par
rapport aux autres formes de sections. La forme circulaire est très simple à fabriquer, elle
peut être utilisée pour les grandes sections avec certains inconvénients :
Les diamètres couramment utilisés varient de 80 à 500 mm. Les longueurs utiles
varient de 0,5 à 5 m. il existe des pièces de raccords classique ; coude au 1/4, ou 1/8,
branchement et cônes de jonction.
Joints : (Fig.02)
L’assemblage de ces types de conduites se fait surtout sans emboitement. Le joint sans
emboitement est un joint glissant employé pour les conduites de diamètre de 700 et 800 mm,
ne comportant pas d’emboitement mais sont réunies par des manchons en amiante ciment
ayant :
Le joint Eternit, fabriqué pour l’assemblage des conduites à bout lisses, muni
intérieurement :
( / )= é ( )
7 Eléments des réseaux d’égout
Manchon
Anneau Manchon
de butée Rondelle Anneau
d'étanchéité d'étanchéité
Joints : (Fig.03)
1. Joints au mortier de ciment : l’interstice entre les deux conduites est rempli avec un
mortier composé de ciment et de sable. Ce joint a le défaut d’être trop rigide.
2. Joints avec corde goudronnée et mortier de ciment : l’extrémité male de la conduite
est entourée avec de la corde goudronnée. La canalisation est en place, la corde est
bourrée au fond de l’emboitement et le reste est rempli de mortier.
3. Joints à double anneaux : l’anneau est en polyester qui se compose d’une partie
moulée dans l’emboitement et d’une partie moulée sur le fût.
Corde
goudronnée
Ciment
Ciment
Les thermoplastiques ne peuvent être travaillés que sous l’action de la chaleur sans
aucune réaction. Ces conduites se solidifient très vite après refroidissement. Lors de la
pose de canalisation, on peut admettre la présence de courbures à condition que les angles
ne soient pas effectués sur les emboitures.
Joints :
Les conduites peuvent être assemblées soit par collage, soit par bagues d’étanchéité.
II.5.2. Fabrication
- La vibration : Les conduites vibrées sont fabriquées à l’aide de 3 procédés :
1. Vibrateurs fixe ou mobiles
2. Table vibrante
3. Noyau vibrant.
Elles son armées ou non armées pour des diamètres compris entre 200 et 1200 mm.
Joints : (Fig.04)
1. Joint type Rocla : c’est un joint à emboitement où l’étanchéité est assurée grâce à
l’anneau en élastomère. Ce joint s’adapte pour les terrains en pente grâce à
l’immobilité de cet anneau dans son logis. Le jeu de 1 Cm permet la non-
transmission des contraintes longitudinales. Il est valable pour tous les diamètres.
2. Joint torique : il est remplacé dans la plus part des cas par le Rocla. Il s’adapte
pour les sols meubles, a condition que la pression ne soit pas trop élevée. Il
s’adapte également pour les terrains en pente, grâce au jeu de 1 Cm.
3. Joint à 1/2 emboitement : la liaison entre les deux bouts se fait par bourrage de
ciment utilisé uniquement pour les terrains durs et la canalisation sans charge. Le
déboitement est très facile pour les terrains qui tassent et en pente.
4. Joint à coller : c’est un joint à emboitement rigide avec collage en ciment utilisé
uniquement pour les bons sols à éviter dans les terrains argileux.
5. Joint plastique : ce joint est étanche et résistant même si la conduite est en charge.
La présence de cordon de butée en bitume et la bague ou manchon en matière
plastique contribue à la bonne étanchéité, s’adapte à presque tous les sols si la
confection est bien faite.
JOI NT A COLLER
JOI NT A DEMI EMBOITEMENT
Mat i èr e pl as t i que
H (Cm) D (mm)
100 800
130 1000
150 1200
180 1400
200 1500
La longueur minimale est de 1m et elles peuvent être soit en béton armé ou non armé.
Leur forme est parabolique (succession de plusieurs arcs de cercles) fermée à sa partie
supérieure. Cette forme permet d’obtenir une vitesse de l’écoulement aussi constant
constante que
possible pour de grandes variations du niveau d’eau. Leur utilisation est très recommandée
dans le cas où l’ouvrage est visitable.
Leur inconvénient réside dans l’inclinaison de l’ouvrage dans le cas où le sol est
faible. L’opération de chemisage est très facile à condition que l’épaisseur de la couche du
béton interne ne dépasse pas 10 Cm.
On distingue :
- Les conduites à cunettes qui présentent un bon écoulement notamment si les eaux sont
chargées, pour éviter les dépôts (Fig. 05-a).
05
- Les conduites à cunettes et banquettes : utilisées pour les collecteurs principaux
visitables des grandes villes. La cunette est utilisée pour l’écoulement à temps sec. La
banquette est utile pour la circulation en cas d’entretien de la canalisation et des cables
téléphoniques
niques fixés à l’intérieur (Fig. 05-b
05 et 05-c).
En pratique, cinq (5) matériaux sont utilisés pour confectionner les conduites d’égout :
- Le grès : c’est un matériau qui résiste bien à la corrosion, ayant une bonne tenue dans
le temps, et une assez bonne résistance mécanique pour les petites sections,
l’étanchéité est satisfaisante.
- Le P.V.C : excellente étanchéité, très grande facilité de pose, ttrès bonne
caractéristique hydraulique, bonne résistance mécanique.
- L’amiante-ciment : elle a sensiblement les mêmes caractéristiques que le PVC.
- Le béton armé : est indispensable pour les grandes sections, mais son étanchéité est
faible.
- Le béton non armé : est de loin le plus employé pour les conduites préfabriquées.
Les canalisations d’eau usée et pluviale sont souvent posées en parallèles dans la
même tranchée, mais elles sont décalées de 30 à 40 cm afin de permettre le passage des
branchements particuliers. On s’efforcera de
de les placer à plus de 3 m des arbres en place.
Il est conseillé de placer le réseau d’eau pluviale au dessus du réseau d’eaux vannes
dans le cas où ils sont voisins. En effet, la disposition inverse peut entrainer une pollution des
eaux pluviales en cas de fuites.
Le terrain naturel ;
Les galeries accessibles ;
Le remblai de fouille.
Le fond de tranchée doit être exempt de pierres et de massifs durs : l’appui du tuyau
sur sa partie inférieure doit être réalisé d’une façon aussi large que possible (Nid)
(Nid). Le
mode de pose consiste à réaliser un lit de sable sur le fond de la tranchée, dre
dressé et damé.
Les joints doivent être confectionnés avec soin et conformément aux prescriptions des
fabricants de la conduite.
Fig. 07
13 Eléments des réseaux d’égout
b) Mauvais terrain :
Dans les terrains peu consistants, le fond de tranchée sera consolidé (bétonnage,
empierrement). Chaque tuyau repose sur deux briques posées sur ce fond ; le vide est
ensuite rempli de sable. (Fig. 08).
Brique
Sable
Fig. 08
Dans le cas d’un terrain très mauvais, une dalle en béton armé peut être envisagée au
fond de la tranchée. (Fig. 09).
Fig. 09
14 Eléments des réseaux d’égout
V. Dimensionnement du réseau
Le dimensionnement du réseau d’assainissement en gravitaire considère l’hypothèse
suivante :
L’écoulement est permanant uniforme à surface libre. La pente de la ligne d’énergie est
assimilée à celle du radier du collecteur, les pertes de charge engendrées dans la conduite
d’une longueur donnée représentent exactement l’énergie potentielle donnée par la différence
des cotes entre les extrémités amont et aval.
= . …………………………………………………………………………………(1)
Avec :
= / ……………………………………………………………………………………. (2)
.
= ……………………………………………………………………………….……(4)
Dans le cas d’un projet, le débit est connu ; la pente et la section sont à déterminer en
fonction des contraintes rencontrées (site, fonctionnement et entretien). Néanmoins, nous
devrons respecter la fourchette des vitesses acceptables (admissibles) et des diamètres en
fonction du choix du réseau utilisé.
Sommaire du chapitre 4
- Les branchements ;
- Les boches d’égout ;
- Les regards ;
- Les caniveaux ;
- Les déversoirs d’orage ;
- Les déssableurs ;
- Les siphons ;
- Les dispositifs de ventilation.
Trottoir Trottoir
Route
Dalle métallique
Route
Grille (Entonnoir)
Grille de
Demi-coude bouche d'égout
Entrée
Berge
%
8 ÷ 10
ABSORPTION
DU COTE LATERAL
Bouche d'égout
Regard
Réseau pluvial
EMPLACEMENT DES
III.1. Dispositions
La fonction doit respecter la forme du canal. L’emplacement et la distance entre
deux regards varient avec la topographie du site et la nature des ouvrages. Un regard
doit être installé sur les canalisations :
Dans le cas des grands ouvrages visitables (par exemple les canaux à banquettes),
la distance entre les deux regards varie entre 200 à 300m. Dans le cas des terrains à
pente régulière (ligne droite) l’espacement varie de 50 à 80m (surtout pour les
canalisations non praticables).
En général pour les canalisations visitables, le regard doit être placé sur le côté
latéral. Ce dernier sera placé à cheval sur la canalisation (axe) non praticable.
CONDUITE
D'EAU PLUVIALE
CONDUITE
D'EAU USEE
Possibilité de transit du débit de temps sec dans l’une et du débit max dans l’autre.
OUED
Exemple :
CT2 : Côte du radier dans la canalisation en tête avale du siphon (CT1 > CT2) ;
9 Les ouvrages annexes
h2 : Hauteur d’eau dans la canalisation correspondant à Qmax (on prend par hypothèse
h1=h2);
Le débit minimum est caractérisé par une hauteur d’eau minimum de h’2 = h’1
et d’une vitesse Vmin au moins égale à 0,6 m/s.
On peut écrire :
OA = R – AB = R - h’1 = R - h’2 0
K L Q
CT – CT = ∆h =
D
⟶ =
∆ℎ
10 Les ouvrages annexes
Le débit maximum est caractérisé par une hauteur d’eau h1 = h2 et une vitesse
V=Qmax/Am.
Si nous optons pour deux conduites en parallèle pour le transit de Qrest nous pouvons
écrire que :
= = ∶ = /2
−
Si les diamètres normalisés ne vérifient pas la différence CT1 – CT2 on dispose soit
trois canalisations, soit des conduites en serie.
Lors de la pose de canalisations, on doit exécuter des butées d’amarrage pour éviter le
glissement des canalisations.
V.1. Définition
Généralement, on désigne par le terme « déversoir » des ouvrages de dérivation
conçus pour les flux et limiter le débit dirigé par temps de pluie vers l’aval du réseau
et donc vers la STEP :
1. Evacuer sans surverse et sans remous le débit d’eaux usées de temps sec ;
2. Evacuer sans surverse le débit critique ;
3. Sur-verser le débit excédentaire de pluie et d’orage sans surcharge excessive
en débit du réseau aval.
Compte tenu des nombreux paramètres agissant les uns sur les autres nous optons
pour la démarche suivante :
4× ( ⁄ )
= ( )
( )
Ce calcul permet de connaitre pour Qcr, Qpcr, et Qts, les hauteurs de remplissage
et les vitesses aussi bien dans la canalisation amont que, s’il y a lieu, dans la
canalisation étranglée.
Données de base :
Débits :
Q10 = 1120 l/s
Qcr = 1120 l/s
Qpcr = 15×24×0,4(1 – 20/100) = 130 l/s
Débit décennal :
Débit critique:
Ce calcul permet de connaitre pour Qcr , Qpcr , et Qts les hauteurs de remplissage et
les vitesses aussi bien dans la canalisation amont et aval.
Débit critique
ham hc
Iam Aération
hav Qav
L max
- Calcul des caractéristiques hydrauliques de l’écoulement au droit de la chute :
ℎ = ×ℎ (ℎ )
( )
cos = ⁄
( )
β
= ( − sin ) β
= hc
= ×
Avec : = +2 ×ℎ × cos
18 Les ouvrages annexes
Avec :
V1 en (m3)
Q en (m3/s) débit de vidange
T en (heures)
Déterminer la hauteur d’eau évacuée qui correspond au volume par hectare de
surface active (Sa) du bassin.
360
ℎ= = ( ) (1 = 10 /ℎ )
S : surface du bassin ;
Cap : désigne le coefficient d’apport qui est fonction de la nature du sol et du
pourcentage de boisement. Ce coefficient est différent du coefficient de
ruissellement, et est compris entre 0,05 et 0,6
Avec :
h(mm)
Q(m3/s)
t(heures)
S(ha)
La surface active est égale au produit du coefficient d’apport par l’aire totale S du
bassin versant.
Représenter graphiquement h = f(t), et la courbe du classement fréquentiel des
pluies qui correspondent à la période de retour de pluie.
h (mm)
t1 t2 t (heure)
V = v.a.Sred
V : volume utile du bassin à déversoir.
v : volume du bassin en m3/ha selon le graphe
a : facteur correctif du temps d’écoulement
Sred : proportion imperméabilisée de la surface assainie raccordée.
Le facteur correctif du temps d’écoulement est donné dans le tableau suivant :
=3 2
2 ℎ
Avec :
Qd = Qmax – Qsort = 1600 – 40 = 1560 l/s
24 Les ouvrages annexes
− 40 − 20
= = = 1,7 / /ℎ
12
V = v.a.Sred
v = 10 m3/ha (tiré de l’abaque)
a = 1,36 (pour tc = 10 mn)
V = 163 m3
On adopte pour la canalisation utilisée comme retenue une ovoide 1000/1500 pour
K = 1 mm et Js = 0,4 % on a :
Qv = 2,505 m3/s et Vv = 2,18 m/s
Evaluation de la longueur « l » de la canalisation utilisée comme retenue :
o Le taux de remplissage à Qsort est de :
Qsort/Qv = 40/2505 = 0,016 ; il en résulte la vitesse :
Vsort = 0,43Vv = 0,94 m/s
25 Les ouvrages annexes
Tronçon étranglé
?S
Qts Qsort
Lret
Déversoir du bassin
Bassin piège
Qmax - (1+1)Qts
Déversoir de pluie
Bassin piège
Déversoir
du bassin (1+1)Qts
Qmax - (1+1)Qts
Déversoir de pluie
Qmax (1+1)Qts
STEP
Bassin piège
Déversoir
du bassin
Sommaire du chapitre 5
Les pompes de relèvement des eaux d’égout doivent toujours être alimentées en
charge pour éviter les désamorçages. Parmi les pompes utilisées, nous pouvons citer :
3 Station de relèvement et de refoulement
- L’usure rapide le fait des matières dures en suspension contenues dans l’eau usée ;
- Le risque d’obstruction par la présence des corps volumineux (chiffons, cartons,
boites, …etc.) ;
- L’encrassement dû au dépôt de sable par exemple.
Cependant certains dispositifs d’intervention peuvent être aménagés pour y remédier à ces
problèmes.
Etant donné que ces pompes sont appelées à relever les eaux usées chargées. Elles
exigent une certaine protection par l’utilisation de grilles dont l’écartement des barreaux est
étudié d’une façon appropriée.
Ce type de pompe trouve sa justification dans le cas où l’eau usée est rejetée en mer
d’une par vues certaines contraintes de l’eau transitée exigeant des matières en suspension très
fines. A l’amont de ces pompes, les grilles utilisées ne demandent pas un écartement entre
barreaux trop serré.
Ces pompes ont été conçues, de façon à avoir un rendement variant entre 70 et 80%.
Les pompes immergées peuvent être équipées de roues sécatrices dont les débits refoulés
peuvent atteindre 300 l/s, également pour les pompes installées dans les regards étanches où
les débits arrivent jusqu’à 400 l/s. les hauteurs de refoulement peuvent atteindre 70m.
=
4
4 Station de relèvement et de refoulement
Avec :
n : le nombre de pompes de refoulement, dans ce cas, ayant les mêmes caractéristiques. Pour
un meilleur fonctionnement des pompes, et un bon entretien du matériel, la durée du cycle
s’échelonne entre 6 et 15 minutes.
Le diamètre de la vis varie entre 250 et 3000 mm et les débits entre 30 m3/h à 3600
m3/h. la hauteur de relèvement est fonction des dimensions de la vis.
1. Une partie amont à écoulement gravitaire où est assurée la collecte des eaux usées vers
les éjecteurs. Les éjecteurs sont installés donc en un point bas, dans une fosse la plus
souvent bétonnée. L’arrivée gravitaire se déverse directement dans les éjecteurs sans
bâche de reprise ;
2. Une partie sous pression au moins momentanément, à l’aval des éjecteurs ;
3. Une partie aval gravitaire vers la station d’épuration. Cette partie peut être
éventuellement très courte devant la 2ème partie du réseau. La structure générale d’un
réseau est celle ramifié de l’aval vers l’amont.
Les eaux usées collectées gravitairement s’accumulent dans le réservoir de l’éjecteur mis à la
pression atmosphérique par un dispositif d’échappement d’air, lorsque leur niveau atteint une
5 Station de relèvement et de refoulement
côte définie, de l’air comprimé est admis dans le réservoir à sa partie supérieure chassant
l’eau par la partie inférieure vers l’aval du réseau. Un clapet à l’entrée évite le refoulement
vers l’amont. Un clapet à l’aval évite le retour des effluents dans l’éjecteur. L’éjection dure
jusqu’au moment où les eaux atteignent un niveau minimum défini dans le réservoir, l’arrivée
d’air comprimé étant alors coupée. Les procédés de déclanchement et d’arrêt de l’éjection
diffèrent d’un constructeur à un autre, mais le principe général de fonctionnement reste le
même.
La caractéristique essentielle des éjecteurs doit être leur simplicité de fonctionnement, voire
leur rusticité. Pour le choix d’un éjecteur, on retiendra le plus simple et le plus fiable.
L’alimentation en air comprimé est assurée par un compresseur par éjecteur ou bien par un
réseau de distribution d’air à partir d’une station de compresseurs. La distribution de l’air
comprimé peut être effectuée par tube polyéthylène posé directement dans la tranchée au
moment de la pose de canalisation de collecte ou de refoulement.
Les diamètres doivent être largement dimensionnés si la fréquence de pointe des éjecteurs doit
être élevée (plusieurs fois à la minute), de la glace pouvant alors se former dans la
canalisation d’alimentation de l’éjecteur.
Les éjecteurs sont très sensibles à la pression statique ou dynamique régnant à leur aval
immédiat, également, pour une autre raison que l’apparition de la chasse d’air comprimé. La
durée d’éjection (t) augment avec la pression dynamique, tandis que le débit moyen durant
l’éjection diminue.
Avec les éjecteurs, t devient rapidement important dès que la pression dynamique dépasse 0,5
bars.
- A l’air comprimé ;
- A l’air libre.
SC H E M A D 'U N E JE C T E U R
A ir