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CHAPITRE III.

TRAITEMENTS SECONDAIRES
TRAITEMENT SECONDAIRE (TRAITEMENT BIOLOGIQUE)

Le traitement secondaire désigne le traitement des eaux usées par un procédé comprenant
généralement un traitement biologique avec décantation secondaire ou par un autre procédé
permettant de réduire d’au moins 70 % la DBO et d’au moins 75 % la DCO.
Il Consiste à mettre la matière organique contenue dans les eaux usées au contact d'une masse
bactérienne hétérotrophes (Achromobacter, Pseudomonas, Bacillus, Flavobacterium,
Escherichia coli.) en présence d'oxygène dans un bassin .
Ces bassins d’aération sont des structures clés dans le traitement secondaire des eaux usées. Ils
assurent l’oxygénation et le brassage des boues activées afin d’éliminer les matières carbonées .
Les couvertures souples coulissantes ou tendues sont maintenues par une câblerie fixée aux
voiles béton.
L’ouverture peut se faire grâce à un système de va et vient manuel ou motorisé. L’évacuation
des eaux de pluie s’effectue vers l’intérieur des ouvrages à travers des grilles ou est redirigée
vers des gouttières.
Les bassins d’aération sont indispensables à la transformation biologique de la matière
organique par les micro-organismes aérobies. La bonne gestion de l’aération permet
d’assurer les réactions de nitrification et de dénitrification.

BASSIN D’AÉRATION NON COUVERT


COUVERTURES SOUPLES POUR TURBINES D’AÉRATION

BASSINS D'AÉRATION / COUVERTURES COULISSANTES


MÉCANISÉES
Les traitements biologiques peuvent comporter des phases d’anoxie qui permettent de dégrader
les nitrates, ainsi que la déphosphoration pour limiter l’écotoxicité des rejets d’eaux usées.

Il existe deux types de traitements biologiques des eaux usées : anaérobie et aérobie. Les
systèmes anaérobies utilisent des bactéries pour décomposer la DBO (demande biologique en
oxygène), la DCO (demande chimique en oxygène) et d’autres contaminants organiques en
l’absence d’oxygène.
Les systèmes aérobies comprennent l’ajout d’air (oxygène) dans le réacteur d’eaux usées. Ces
systèmes sont efficaces pour réduire la DBO et la DCO à des niveaux très bas. Dans de nombreux
cas, des systèmes aérobies sont utilisés en conjonction avec des systèmes anaérobies pour polir
les flux d’eaux usées afin d’éliminer les nutriments ou de polir avant le rejet. Ces systèmes sont
également très résistants aux variations de température et peuvent être utilisés efficacement
dans presque tous les climats
QUE FAUT-IL SAVOIR SUR LES BOUES INTERVENANT
DANS CE PROCESSUS ??
Les boues produites par les stations d'épuration sont essentiellement des particules solides non
retenues par les pré-traitements et les procédés de traitement de l'eau (dégradation et
séparation des polluants de l’eau). Ces boues sont composées
- d’éléments fertilisants, notamment en phosphore et en azote,
- de matières organiques non dégradées,
- de matières minérales,
- de micro-organismes,
- d'eau (environ 99%).
Les collectivité peuvent être amenées à traiter différents types de boues suivant le traitement
des eaux mis en place sur la STEP (voir Tableau ci-après) :
Différents types de boues de STEP
Des éléments indésirables se trouvent également dans les boues de STEP :
- des ETM (éléments traces métalliques). Les 7 métaux les plus souvent retrouvés sont :
Cadmium (Cd), Chrome (Cr), Cuivre (Cu), Mercure (Hg), Nickel (Ni), Plomb (Pb) et Zinc (Zn).
Certains de ces éléments occupent une place essentielle à faible concentration dans l'organisme
(oligo-éléments), mais deviennent généralement toxiques au-delà d'une certaine concentration.
- des micropolluants organiques : les substances les plus fréquemment considérées sont les HAP
(Hydrocarbures Aromatiques Polycycliques) et les CTO (Composés Traces Organiques). Parmi les
CTO présents dans les boues, PCB (Polychlorobiphényles) (somme des 7 PCB), Fluoranthène,
Benzo(b)fluo-ranthène et Benzo(a)pyrène dont l’analyse s’impose avant l’épandage.
Les boues peuvent également contenir des pesticides, des phtalates, des nitrates, …
- des micro-organismes pathogènes : virus, bactéries, protozoaires, vers parasites et
champignons. Ils sont présents dans les matières fécales rejetées dans les réseaux d'eaux usées
et se trouvent dans les boues brutes.
- des substances à visée thérapeutique, y compris les hormones et en particulier les substances
contraceptives, les résidus de traitement cancéreux...
Les substances pharmaceutiques, malgré leur faible concentration dans les boues, restent
bioaccumulables et entrent dans la chaine alimentaire. Elles peuvent donc présenter un risque
pour les hommes. D’après une étude de Thomas et al., 2002, certaines hormones ont une
activité très faible après le traitement secondaire de l’eau et leurs effets sont quasi nuls après le
traitement aérobie.
L'INDICE DE MOHLMAN
Les procédés d'épuration biologique à culture libre (boues activées) comprennent habituellement un
décanteur qui permet de concentrer les solides biologiques en vue de leur recirculation en tête du
réacteur biologique. Lorsque ce décanteur fonctionne mal on observe une perte de solides biologiques
(SB), ce qui se traduit par une augmentation de la concentration des matières en suspension (MES)
dans l'effluent du décanteur secondaire et par une baisse des performances du procédé d'épuration.
Lorsque la concentration de MES dans l'effluent du décanteur secondaire est trop élevée on mesure
l'indice de volume des boues.
L'indice de Mohlman (IM) est l’indice de l'aptitude à la décantation des boues. Cet indice définit (en
millilitre) le volume de boue activée décanté en 1/2 heure par rapport à la masse de résidu sec de cette
boue (en gramme de matières). Il est également appelé indice de volume d’une boue (IVB) ou SVI de
l'anglais sludge volume index.
L'essai est exécuté dans une éprouvette de 1 litre que l'on remplit d'une liqueur mixte prélevée dans le
bassin de traitement biologique, puis on note le volume de boue après 30 minutes.

IM = V / P
• V : volume occupé par la boue (ml)
• P : poids sec (g)
• La détermination de l'IVB peut avoir lieu en suivant la norme européenne EN 14702-1
Interprétation des résultats

• Si IM inférieur à 50 ml·g-1 : mauvaise décantabilité (les flocs ne sont pas assez


concentrés)
• Si IM est compris entre 50 ml·g-1 et 150 ml·g-1 : bonne décantabilité
• au-delà de 150 à 200, la boue est en gonflement ou atteinte du bulking (maladie de la
boue) que l’on attribue à un développement exagéré de bactéries filamenteuses du type
Sphaerotilus suite généralement à un déséquilibre du milieu (cas des eaux résiduaires
d’industries agroalimentaires renfermant des substrats glucidiques facilement
assimilables mais carencés en azote et en phosphore
INDICE DES BOUES (Ib)
Outre que l'INDICE DE MOLHMAN, INDICE DES BOUES (Ib) permet d'apprécier l'aptitude de la
boue à la décantation. Cet indice représente le volume occupé par un gramme de boue, après
30 minutes de décantation dans une éprouvette transparente d'un litre.
Il dépend donc de deux éléments :
• le volume de boues décantées V30 exprimé en ml.l-1
• la concentration en MES des boues exprimée en g.l-1

Ib (ml.g-1) = V30/[MES]

Le volume décanté V30 mesuré, doit impérativement être inférieur à 300 ml, ce qui peut
nécessiter une dilution de la boue par de l'eau épurée avant réalisation.
V30 = V30 mesuré x dilution
Les deux grandeurs (IM et Ib) sont comparables pour les boues peu concentrées (moins de 3
g/l). Pour des concentrations supérieures, il semble préférable d'utiliser l'indice de boue Ib.
REMARQUE

Il est important de savoir que le traitement biologique est envisageable dès que :
• le rapport DCO/DBO5 est inférieur à 3, ce qui correspond à un bon indice de biodégradabilité
de l'effluent.
• le rapport carbone/azote/phosphore de l'effluent est de 100/5/1 ce qui correspond à un bon
équilibre en nutriments, permettant ainsi le développement optimal de la biomasse épuratrice.
Le traitement par les boues activées
Les boues activées, majoritairement constituées de bactéries et de protozoaires, sont utilisées
comme épuration biologique dans le traitement des eaux usées. La boue activée, composée
essentiellement de micro-organismes floculants, est mélangée avec de l'oxygène dissous et de
l'eau usée. C'est ainsi que les micro-organismes de la boue activée entrent constamment en
contact avec les polluants organiques des eaux résiduaires, ainsi qu'avec l'oxygène, et sont
maintenus en suspension.
L'aération des eaux résiduaires a lieu dans des bassins en béton. On appelle ces ouvrages, des
bassins d'aération ou bassins à boues activées. Afin de maintenir une biomasse suffisante, la
boue est recyclée par pompage du bassin de décantation secondaire.
I. Eléments d'une station à boues activées Un procédé à boues activées visant à éliminer les
matières organiques (pollution carbonée) comprend les éléments suivants:
• bassin d'aération, dans lequel de l'air est injecté de manière à obtenir une teneur en
oxygène dissous suffisante pour l'activité biologique aérobie
• bassin de décantation secondaire (dit aussi clarificateur). À partir duquel l'eau
clarifiée est rejetée (sauf traitement tertiaire) et les boues décantées sont renvoyées en plus
grande partie vers le bassin d'aération, la partie excédentaire étant dirigée vers un circuit ou
un stockage spécifique. Les autres applications du procédé à boues activées utilisent ce
schéma de base avec des variantes. Par exemple, dans le cas d'un procédé visant à éliminer
également la pollution azotée et/ou les phosphates, des étapes anoxiques (très faible
présence d'oxygène) sont ajoutées.
ACTION DES MICRO-ORGANISMES DANS LE TRAITEMENT
La boue activée, composée essentiellement de micro-organismes hétérotrophes, dégradent d’abord
les matières organiques ou la pollution carbonée (DBO5).
Elimination de la matière organique
Processus biochimique :
Minéralisation de la DBO5 apportée par l'effluent : oxydation directe de la DBO5

Cette étape de minéralisation de la matière organique (oxydation du glucose en CO2 et H2O)


s'accompagne d'une assimilation d'une fraction de l'azote de Kjeldahl (à hauteur de 5 % de la valeur
de la DBO5 assimilée) et d'une production de biomasse (C5H7NO2).
- Minéralisation de la biomasse produite : oxydation indirecte de la DBO5
Cette seconde réaction n'a cours que dans certaines conditions, en particulier quand le teneur
en DBO5 devient insuffisante par rapport à la biomasse présente. Il s'en suit une minéralisation
complète de la biomasse formée.
Cette seconde réaction n'est jamais totale et son importance dépend de la charge organique
appliquée dans le bassin d'aération. Plus la charge organique à éliminer par unité de masse de
biomasse est faible, plus cette réaction sera importante et vis versa. En traitement des eaux on
définit cette phase par les termes de " respiration endogène " ou d' " autooxydation " de la
biomasse.
• - L'introduction d'oxygène par aération est donc indispensable à leur action. Les
microorganismes sont maintenus en mélange intime avec l’eau à traiter et ainsi, entrent
constamment en contact avec les polluants organiques des eaux résiduaires.
• - La reproduction des micro-organismes intervient en conditions favorables, lorsque leur
croissance est importante et que les bactéries se mettent à se diviser. Les exo-polymères
qu'elles sécrètent leur permettent de s'agglomérer en flocs décantables (c’est la floculation).
Les conditions d'opération choisies sont celles qui favorisent la décantation de ces flocs. Afin de
maintenir une biomasse bactérienne suffisante, la boue est recyclée par pompage dans le bassin
de décantation secondaire (la boue extraite est recirculée vers le bassin de traitement aérobie).
Une part du travail de gestion et de dimensionnement d'un système à boues activées consiste à
gérer cette biomasse. Celle-ci peut être rendue insuffisante par une recirculation trop faible,
une intoxication des bactéries par une pollution massive, une trop forte arrivée d'eau
(phénomène de rinçage), ou bien à la mise ou remise en service, qui implique une mise en
charge progressive.
Enfin, l'épuration par le procédé des boues activées est possible, parce que les bactéries sont
microscopiques, s'adaptent à la pollution, se reproduisent rapidement, et forment des flocons
qui décantent.

L’Aération
L'aération des eaux résiduaires a lieu dans les bassins, contenant les boues activées, qui ont
une forme appropriée en fonction du système d'aération, du mode d'introduction des eaux et
de la boue activée. On appelle ces bassins : bassins d'aération, bassins à boues activées ou
encore bassins d’oxydation.
L'aération peut être assurée en surface par des turbines, ou dans le fond par des procédés de
rampe de distribution de bulles d'air alimentées par un surpresseur. La durée de rétention peut
être de plusieurs heures à quelques jours.
LES PARAMETRES CARACTERISTIQUES :
Les boues activées peuvent être caractérisées par :
-1 La CHARGE MASSIQUE (Cm): Quantité journalière en Kg de DBO5 entrante dans le réacteur
biologique par Kg de MVS dans ce dernier.
Elle caractérise l'équilibre biologique du traitement. Schématiquement, elle représente le
rapport : Biomasse/nourriture dans le réacteur biologique (bassin d'aération). Elle est
déterminée plus spécifiquement par le rapport :

Cm = Q . [DBO5] / [MVS]BA. VBA


(Kg DBO5. j-1 entrant dans le réacteur biologique)/kg MVS (bassin d'aération)

Q : Débit entrant dans le bassin d'aération (m3 .j-1 )


[DBO5] : Concentration moyenne en DBO5 de l'influent à l'entrée du bassin d'aération (kg.m-3 )
VBA : Volume du bassin d'aération (m3 )
[MVS]BA : Concentration en (kg .m-3 ) en MVS des boues dans le bassin d'aération.
2- La CHARGE VOLUMIQUE (CV):
peut être exprimée aussi en fonction du volume du réacteur biologique, on parle alors de
charge volumique Cv, exprimée en Kg DBO5/m3 . j.
Ce paramètre permet d'estimer la capacité du réacteur biologique à priori lors de la conception
des ouvrages. Il représente le rapport :
Cv = Q . [DBO5] / VBA
Q : Débit entrant dans le bassin d'aération (m3 .j-1 )
[DBO5] : Concentration moyenne en DBO5 de l'influent à l'entrée du bassin (Kg.m-3 )
VBA : Volume du bassin d'aération (m3 )
Cette notion sera aussi utilisée pour les traitements à cultures fixées, tels que lit bactérien,
biofiltre ou pour les traitements de méthanisation (digesteurs).
3- Le temps de séjour hydraulique (Ts) de l’eau dans un bassin est donnée par :
Ts = Volume du bassin / débit de l’effluent
4- VOLUME DES BOUES A EXTRAIRE (Vb) :
Vb= Production des boues / Concentratration des boues
➢ L'extraction des boues est réalisée, par écoulement gravitaire ou plus systématiquement par
pompage, d'un volume de boues liquides.
➢ Plus ces boues sont concentrées et plus le volume de boue est faible.
➢ Moins ces boues sont concentrées et plus le volume à extraire est important.
RECIRCULATION DES BOUES
La recirculation des boues décantées, du clarificateur vers le réacteur biologique doit remplir
plusieurs objectifs que l’on peut classer par ordre d’importance, de la façon suivante :
• EVITER : le débordement du lit de boue
• PRESERVER : la qualité des boues en évitant une stagnation prolongée des boues dans le
clarificateur,
• RAMENER : les boues encore « actives » dans le(s) réacteur(s) biologique(s) afin de le(s)
réensemencer en bactéries, en quantité suffisante, au regard de la pollution à traiter.
• FAVORISER : la préconcentration des boues décantées afin de limiter les volumes à recirculer
ou à extraire.
Le taux de recirculation il est donné aussi en fonction des concentrations de la biomasse (XBA )
dans le BA et la concentration des boues recirculées (XBR).
R/Q= XBA / (XBR – XBA)
le plus courant entre 100 % et 150 %, pour un fonctionnement correct de la station
- Si la recirculation est trop forte : turbulences dans le décanteur entrainement de fines et
décantation imparfaite.
- Si la recirculation est trop faible : dénitrification ou fermentation dans le décanteur.
L’AGE DES BOUES (A) :
C’est la quantité de boues dans le réacteur (Xt) en Kg MVS sur la quantité moyenne des boues
en excès (XE) évacuées quotidiennement hors du réacteur.
A = Xt /∆XE
L'âge des boues représente le temps de séjour des boues dans les ouvrages de traitement
biologique. Celui-ci est bien évidemment beaucoup plus long que le temps de séjour de l'eau à
traiter, du fait de la recirculation répétitive des boues décantées vers le bassin d'aération. L'âge
des boues détermine de nombreux aspects du traitement, tels que :
• taille et densité du floc biologique,
• degré de minéralisation (% MVS) de la boue biologique,
• présence de bactéries nitrifiantes,
• présence et diversité de la microfaune prédatrice de bactéries (Protozoaires, Rotifères,
Nématodes, ...).
VARIANTES DU PROCEDE DES BOUES ACTIVEES
Il existe 5 variantes dans le procédé des boues activées qui différent par les
caractéristiques suivantes :
Les coefficients am et b sont dépendants des caractéristiques de l’effluent et de la charge. Les tableaux 4
et 5 donnent les valeurs utilisées pour des eaux usées urbaines à différentes charges de fonctionnement
des boues activées.
ELIMINATION DE LA POLLUTION CARBONÉE
ELIMINATION DE LA POLLUTION CARBONÉE ET AZOTÉE
NOTION DE POTENTIEL RÉDOX
Le potentiel d’oxydo-réduction (redox) est une mesure importante dans le
traitement des eaux usées, en particulier dans le processus de boue activée. Il
représente l’état d’oxydoréduction d’un milieu aquatique.

Dans le bassin d’aération d’une station d’épuration, le potentiel redox est l’une
des valeurs les plus importantes pour ajuster correctement le contrôle
d’aération. L’activité des bactéries dépend fortement du potentiel d’oxydo-
réduction. Par exemple, la nitrification et la dénitrification sont contrôlées sur
toute la durée de vie des bactéries de la boue activée.
PROCÉDÉ DE DÉPHOSPHATATION BIOLOGIQUE
C’est le procédé le plus répandu à cause des faibles quantités de boues
produites, pas de coût de réactifs chimiques et une bonne image écologique.
Le principe de la déphosphatation biologique consiste en une suraccumulation
de P dans la biomasse.
Si des teneurs de 2 à 3 % en P dans les boues en conditions normales et
correspondent aux besoins des bactéries, le mécanisme de suraccumulation
augmente cette teneur jusqu à 10%.
Il nécessite de placer la biomasse alternativement en phase anaérobie et
aérobie. On estime que la déphosphatation biologique représente 1 à 2 % des
coûts d’exploitation, alors qu’une précipitation en représente 15 %.
Figure : Schéma de la STEP avec déphosphatation biologique

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