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TP de la résistance des

matériaux :

Flexion d'une poutre droite

Réalisé par : Encadré par :

EL KHALIFI Chokri Mme. FAKRI Nadia


et
STITOU Ayman
Sommaire

3
Introduction..............................................
Simulation dur RDM6............................ 4
1/Expérience1 ….......................................
5
2/Expérience2 …......................................
7
3/Expérience3 …......................................
9
Exploitation des résultats................... 11
1/Comparaison des flèches …................... 11
2/Comparaison des moments fléchissants.. 13
3/Comparaison des contraintes normales 13
Calcul analytique..................................... 15

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Introduction

Lors de cet exercice d'application, on va


traiter le cas d'une flexion d'une poutre
droite encastrée subissant une charge
répartie d'une façon uniforme.
La flexion, d'après nos connaissances
assimilées durant les séances du cours,
est une sollicitation mécanique sous
forme d'une déformation de l'objet
(poutre) étudié sous l'action d'une ou
plusieurs charges.
Le but de ce TP est d'élaborer nos
connaissances et rectifier toute lacune
que nous avons déjà.

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La figure ci-dessus montre le cas étudié.
C'est une poutre droite de longueur
L=1000 mm et de module de Young
E=220000 MPa d'acier 45 SCD 6. La
poutre subit une charge uniformément
répartie p=-1000 daN/m sur toute sa
longueur.

• Résultats des simulations:


En utilisant le logiciel RDM6, on va
effectuer trois expériences différentes,
puis on va tracer leurs diagrammes de
variation et faire des comparaisons des
résultats.

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1/Expérience 1:

L'exemple traité lors de cette étude est un


rectangle plein: Ly=100mm ; Lz=60mm.
En utilisant le logiciel, on obtient les
diagrammes suivants :

Figure1 : la flèche

Figure2 : l'effort tranchant

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Figure3 : le moment fléchissant

Figure4 : les contraintes normales

Les diagrammes obtenus montrent les


variations de la flèche, l'effort tranchant,
le moment fléchissant et les contraintes
normales en fonction de x.

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2/Expérience2:

La deuxième étude s'intéresse à un


rectangle creux : Ly=100mm ; Lz=60mm ;
t=5mm.

En faisant la même chose pour ce cas,


on obtient les diagrammes et les résultats
suivants:

Figure5 : la flèche

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Figure6 : l'effort tranchant

Figure7 : le moment fléchissant

Figure8 : les contraintes normales


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3/Expérience3:

Le cas étudié dans cette expérience est


un té à ailes égales et orientées vers les
ordonnées positives : H=100mm ;
L=60mm ; tw=10mm ; tf=20mm.
Les résultats sont les suivants:

Figure9 : la flèche

Figure10 : l'effort tranchant

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Figure11 : le moment fléchissant

Figure12 : les contraintes normales

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• Exploitation des résultats:
I. Comparaisons des flèches max obtenues:

En comparant les résultats de la première


et deuxième expériences, on remarque
que le module de flexion Wel.z de la
première expérience du rectangle plein
(=100 cm3) est plus important que celui
de la deuxième expérience du rectangle
creux (=39,25 cm3). Ce qui implique une
flèche maximale inférieure d'à peu près
1,1 mm pour le rectangle plein par
rapport à une flèche maximal d'à peu
près 2,9 mm pour le rectangle creux.

Mais pour les expériences 1 et 3, cette


fois le module de flexion des fibres
supérieure et inférieure du té de
l'expérience 3 ne sont pas égaux comme
les deux autres expériences. Le module
de flexion de la fibre supérieure est égal
à 55,56 cm3, quant à celui de la fibre
inférieure égal à 23,81 cm3. Comme dans
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la première comparaison entre les deux
premières expérience, les modules de
flexion du rectangle plein sont plus
importants que celui du té. Ce qui
implique aussi une flèche maximal
supérieure d'à peu près 3,4 mm pour
l'expérience 3 par rapport à
l'expérience1.

Enfin, on compare les résultats des


expériences 2 et 3. Le module de flexion
du rectangle creux au niveau de la fibre
supérieure est inférieur à celui du té,
mais au niveau de la fibre inférieure, le
module de flexion du rectangle est
supérieur à celui du té. La flèche
maximale de la flexion au niveau du
rectangle est inférieure à celle de la
flexion au niveau du té.

On déduit que tant le volume de la poutre


est important, la flèche de la flexion est
minimale.

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II. Comparaisons des moments fléchissants max:

En comparant les résultats des trois


expériences, on remarque que leurs
moments fléchissants sont égaux.
D'après cette remarque, on déduit que
même si la nature d'une poutre
changerait, son moment fléchissant
resterait le même à condition que sa
distance et la charge subite resteront les
mêmes.
III.Comparaison des contraintes max:

Pour l'expérience 3 qui consiste à étudier


un té à ailes égales, on a une contrainte
normale maximale égale à 90 Mpa pour
la fibre supérieure, qui est très inférieure
par rapport à celle de la fibre inférieure
qui est égale à 210 Mpa.

Pour les autres expériences, on


remarque que leurs contraintes normales
supérieure et inférieure sont égales pour
chaque expérience exclusivement. En
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comparant ces deux expériences, on
constate que les contraintes normales de
l'expérience du rectangle creux sont plus
importantes que celle du rectangle plein
avec des valeurs respectivement de
127,39 Mpa et 50 Mpa.
On remarque que les contraintes
normales maximales des deux premières
expériences sont inférieures à la
contrainte normale maximale la plus
grande de l'expérience 3.

On déduit que si le module de flexion


Wel.z est important, la contrainte normal
sera minimal, et si le module de flexion
est petit, la contrainte normal sera très
grande.

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● Calcul analytique:
D'après l'équilibre statique:
→ → → L→ →
Σ Fext = 0 ↔ RA + ∫0pdx = 0

On projette sur l'axe des ordonnées y:


L
→ RA - p∫0 dx = 0
L
→RA = p[x]0= pL

On calcule maintenant l'effort tranchant en fonction de x:


→ → x→
Ty(x) = RA + ∫0 pdx

En projetant sur y:
x
→Ty(x) = RA - ∫0 pdx
→Ty(x) = RA - px
→Ty(x) = pL – px

Le moment fléchissant en fonction de x sera donc:


→ L → →
Mf = ∫x -GX ^ pds
L
→ Mf(x) = ∫ xp(s-x)ds
2
→ Mf(x) = p[ s2 - sx] Lx
L2−x 2
→ Mf(x) = p( 2
-Lx +x2)
L2+ x 2−2Lx
→ Mf(x) = p. 2

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D'après ces résultats, on peut tracer les diagrammes Ty(x) et
Mf(x).

On a Ty(x) = pL-px
→ Ty(x=0) = pL = -10000 N = -1000 daN
→ Ty(x=L) = 0

Figure13 : Diagramme de Ty(x)

Pour Mf(x):
2 2
On a Mf(x) = p. L + x2−2Lx
→ Mf(x=0) = -5000 N.m = -500 daN.m
→ Mf(x=L) = 0

Figure14 : Diagramme de Mf(x)

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On calcule maintenant la déformée de la poutre en fonction
de x.

d2y/dx2 = - Mfmax/E.IGZ

→ dy/dx = -∫Mf/E.IGZdx
→ dy/dx = -1/E.IGZ ∫p(x2/2 – Lx + L2/2)dx
→ dy/dx = -p/E.IGZ (x3/6 – Lx2/2 + L2x/2 + c)

On a y'(0) = 0 → -p/E.IGZ (0-0+0+c) = 0 → c = 0

y(x) = -p/E.IGZ ∫(x3/6 – Lx2/2 + L2x/2)dx


y(x) = -p/E.IGZ (x4/24 – Lx3/6 + L2x2/4 + c')

y(0) = 0 → -p/E.IGZ (0-0+0+c') = 0 → c' = 0

alors y(x) = px2/2E.IGZ (-x2/12 + Lx/3 – L2/2)

On déduit maintenant la flèche maximale d'après ce


résultat.

ymax(x=L) = pL2/2E.IGZ (-L2/12 + L2/3 – L2/2)


ymax(x=L) = -pL4/8E.IGZ
avec IGZ = bh3/12 = 5.106 mm4
D'où ymax(x=L) ≈ 1,13 mm = 1,13.10-3 m

En vérifiant les résultats obtenus d'après le calcul analytique


avec les résultats obtenus d'après le logiciel, on remarque
qu'ils sont les mêmes.

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