Aharchaou Houda

Boukebch Awatif

Boulmakoul Nouhaila

El Fatouaki Abdelwahed

TRAVAUXPRATIQUES–DYNAMIQUEDESSTRUCTURES 1
 Table des matières

1. Introduction.......................................................................................................................
2. Objectif ..............................................................................................................................
3. Partie théorique ................................................................................................................
a. Equation du mouvement ....................................................................................................................
b. Conditions aux limites (L-L) .................................................................................................................
c. Détermination des fréquences propres et modes propres(E-L).........................................................
4. Partie simulation ...............................................................................................................
a. Démarche de la méthode ...................................................................................................................
b. Résultats E-L
5. Conclusion et recommandations ......................................................................................

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 1. INTRODUCTION
Parmi les principales méthodes récentes d’investigation permettant la caractérisation des
propriétés d’un système dynamique, on retrouve l’analyse modale expérimentale, qui
permet de décrire une structure en termes de caractéristiques dynamiques propres :
fréquences propres, modes propres et amortissement modal. Son principe consiste à
imposer une sollicitation connue F ∗ (ω) à une structure, pour une pulsation ω, et de
mesurer sa réponse X∗ (ω).

Dans ces travaux pratiques, le but est donc de déterminer la fréquence propre théorique
d’une barre soumise à un choc ainsi que celle obtenue expérimentalement, à travers une
simulation sur le logiciel de Robot pour l’obtention de la réponse dynamique par analyse
modale expérimentale par impact. Ainsi, une comparaison entre les deux méthodes peut
être établie et la résistance de la barre à son poids propre et aux chocs peut être évaluée.

2. OBJECTIFS
 La détermination de la fréquence propre théorique de la barre ;
 L’obtention de la réponse dynamique par simulation sur Robot ;
 L’analyse et comparaison des résultats obtenus théoriquement et sur Robot ;
 L’exploitation des résultats pour le calcul de la résistance de la barre sous son poids
propre et ces chocs supposé être appliqués séparément.

3. PARTIE THEORIQUE
La barre étudiée, soumise à un choc, possède les caractéristiques suivantes :
 Matériau : aluminium : 𝑬 = 𝟔𝟐 𝑮𝑷𝒂;
 Appuis : barre encastrée-libre ;
 Longueur : 𝑳 = 𝟏𝟖𝟎𝒄𝒎 ;
 Section rectangulaire : 𝑨 = 𝟐𝟎𝒄𝒎𝟐 .

a. Equation du mouvement

Les équations d’équilibre locales donnent :

ⅆ2 ν
Donc : car : θ(x, t) = ⅆt2

La solution de cette équation est : 𝑣(𝑥,𝑡)=𝑉(𝑥)𝑇(𝑡)

Avec :
𝑉(𝑥)=𝐴𝑐ℎ(𝛽𝑥)+𝐵𝑠ℎ(𝛽𝑥)+𝐶𝑐𝑜𝑠(𝛽𝑥)+𝐷𝑠𝑖𝑛(𝛽𝑥) , sachant que : 𝛽4=𝜌𝑆𝑤2/𝐸𝐼
Et 𝑇(𝑡)=𝐸𝑠𝑖𝑛(𝑤𝑡)+𝐹𝑐𝑜𝑠(𝑤𝑡)

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b. Les conditions aux limites :
Les conditions aux limites se présentent comme suit :
ⅆ2 ν
2
=0
- En x=0 : {ⅆx
ⅆ3 ν

=0
ⅆx3

ⅆ2 ν
2
=0
- En x=L: {ⅆx
ⅆ3 ν

=0
ⅆx3

En projetant ces conditions limites dans l’équation du mouvement :

V(x)=A*ch(βx)+B*sh(βx)+C*cos(βx)+D*sin(βx) , on obtient le système d’équations suivant :

A+C= 0
B+D=0
{ A ∗ β2 ch(βL) + B ∗ β2 sh(βL) − C ∗ β2 cos(βL) − D ∗ β2 sin(βL) = 0
A ∗ β3 sh(βL) + B ∗ β3 ch(βL) − C ∗ β3 sin(βL) − D ∗ β3 cos(βL) = 0

Ces 4 équations peuvent s’écrire sous forme matricielle :

1 0 1 0 𝑎 0
0 1 0 1 𝑏 0
=
β2ch(βL) β2sh(βL) β2cos(ΒL) β2sin(βL) 𝑐 0
β3sh(βL) β3ch(βL) β3sin(βL) β3cos(βL) 𝑑 0
La solution du vecteur (a b c d) non nul s’obtient det(matrice) = 0, soit : 1+sin(βL)𝐬𝐡(𝛃𝐋) = 0

c. Détermination des fréquences propres et modes propres(E-L) :

La résolution de cette équation peut être établie par la détermination des points
d’intersection des deux fonctions de sinβL et 1/shβL, on utilise le logiciel de MATLAB :

On obtient les courbes suivantes :

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Les points d’intersections obtenus directement sur le graphe par l’outil « Data cursor » sont :
β1 L = 3.143
{ β2 L = 6.188
β3 L = 9.425
Les fréquences, devant être obtenues pour 5 modes, on doit chercher une relation entre le
mode et βL. Selon les résultats obtenus et la périodicité observée graphiquement on peut
admettre que, 𝛃𝐢 𝐋 = 𝟑. 𝟏𝟒𝟑 ∗ 𝐢 ≅ 𝛑 ∗ 𝐢 , avec : L = 1800 mm2

β1 L = 3.143 β1 = 1.74 ∗ 10−3

β2 L = 6.188 β2 = 3.44 ∗ 10−3
On en déduit que : β3 L = 9.425 → β3 = 5.24 ∗ 10−3
β4 L = 12.57 β4 = 6.98 ∗ 10−3
{ β5 L = 15.71 { β5 = 8.73 ∗ 10−3
Ainsi, la détermination des fréquences propres peut être établie à travers la relation :

𝝎 𝟏 𝑬𝑰
𝒇= = √ ∗ 𝜷𝟐
𝟐𝝅 𝟐𝝅 𝝋𝑺

La poutre est d’aluminium (𝐸 = 62 𝐺𝑃𝑎) et de section rectangulaire de 20 𝑐𝑚2. On prend

503 ∗40
donc, 𝐼 = = 416666 𝑚𝑚4 .
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D’où les résultats suivants :

Mode 1 2 3 4 5
Fréquence (Hz) 1054 4119 9558 16959 26530

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Partie simulation sur ROBOT STRUCTURAL ANALYSIS:
Les données de notre groupe (G8) sont les suivantes :

L(cm) A F1 Fref F2 F3 Dt1 Dtref Dt2 Dt3

(cm2) (kN) (kN) (kN) (kN) (ms) (ms) (ms) (ms)
180 20 8 16 17 32 2 1 0.5 200/32

On modélise sur le logiciel ROBOT la poutre de section (4cm *5 cm) et de longueur 1.8 m et
on réalise un encastrement au niveau du nœud 1.

On effectue un maillage de 50 segments au niveau de la poutre.

On définit les 5 cas de charge : La charge permanente G, le choc de référence (Fref), le choc 1
(F1), le choc 2 (F2) et
finalement le choc fort (F3).

Ensuite on définit ces différentes charges en appliquant une force nodale verticale
d’intensité 1kN au niveau du nœud 2.

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 On réalise l’analyse modale en adoptant un
nombre de modes : n = 50.

On obtient les résultats suivants après lancement des calculs :

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 On remarque que la fréquence des modes propres croit d’un mode à l’autre. Plus on
s’approche de l’extrémité libre de la poutre plus la fréquence devient importante.

On effectue ensuite l’analyse temporelle pour les 4 cas de chocs.

On paramètre le pas d’enregistrement (0.001s) et la fin du temps (0.5 s). On choisit
l’algorithme de Newmark et on impose l’amortissement (w1 = 50 et w2=300).

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On définit les fonctions du temps pour les quatre cas de chocs :

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TRAVAUXPRATIQUES–DYNAMIQUEDESSTRUCTURES 10
On lance les calculs :

On obtient les résultats suivants :

Diagramme des fonctions du temps :

Diagramme des accélérations (Az) :

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Diagramme des déplacements (Uz) :

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Déformée :

Analyse temporelle et fréquentielle par MATLAB

L'analyse temporelle et fréquentielle joue un rôle essentiel dans l'étude du comportement
dynamique des structures soumises à des charges transitoires. Dans cette partie de notre rapport,
nous présentons une analyse approfondie de l'accélération d'une poutre soumise à un choc, en
utilisant MATLAB comme outil d'analyse.

L'objectif de cette analyse est de caractériser la réponse dynamique de la poutre en fonction

du temps et de mettre en évidence les fréquences présentes dans le signal d'accélération. Nous
avons utilisé les données d'accélération mesurées sur un nœud spécifique de la poutre et les avons
traitées à l'aide du langage MATLAB, qui offre des fonctionnalités puissantes pour l'analyse des
signaux et des données.

Dans cette partie, nous décrivons en détail les étapes de l'analyse temporelle et fréquentielle
réalisées avec MATLAB. Nous commençons par charger les données d'accélération à partir d'un
fichier texte et les préparons pour l'analyse. Ensuite, nous effectuons une analyse temporelle en
traçant le signal d'accélération en fonction du temps. Cette analyse nous permet d'observer
l'évolution du comportement dynamique de la poutre, de détecter des motifs et des variations
temporelles significatives, et d'identifier d'éventuelles anomalies.

Par la suite, nous appliquons une analyse fréquentielle en utilisant la transformée de Fourier
rapide (FFT) disponible dans MATLAB. Cela nous permet de transformer le signal d'accélération du

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domaine temporel au domaine fréquentiel. Nous obtenons ainsi le spectre de fréquences du signal,
mettant en évidence les fréquences présentes et leur amplitude respective. Cette analyse
fréquentielle est cruciale pour identifier les fréquences dominantes, les modes de vibration propres
de la poutre, et potentiellement des phénomènes de résonance.

En combinant les résultats de l'analyse temporelle et fréquentielle, nous obtenons une

compréhension approfondie du comportement dynamique de la poutre soumise à un choc. Cette
analyse nous permet de détecter des caractéristiques significatives du signal d'accélération,
d'identifier les fréquences clés qui influencent la réponse de la poutre, et de fournir des informations
précieuses pour l'optimisation de la conception et la prise de décisions éclairées.

La section suivante détaillera les étapes spécifiques de l'analyse temporelle et fréquentielle réalisée
avec MATLAB, ainsi que les résultats obtenus et leur interprétation.

Résultats :

Figure 1:analyse temporelle

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 Figure 2:Analyse fréquentielle

Figure 3:Analyse Temporelle et Analyse fréquentielle

Interprétation :
1. Graphe de l'analyse temporelle (Figure 1) :

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 La forme du signal d'accélération au fil du temps indiquer le comportement dynamique de la
poutre lors du choc. La décroissance progressive de l'amplitude du signal suggérer l'amortissement
naturel de la poutre.

2. Graphe de l'analyse fréquentielle (Figure 2) :

Les pics ou les fréquences dominantes dans le spectre d’amplitude correspondre aux modes
propres de vibration de la poutre. L'identification de ces modes peut aider à caractériser les
propriétés dynamiques de la poutre et à déterminer les fréquences d'excitation critiques.

3. Comparaison temporelle et fréquentielle (Figure 3) :

La correspondance entre les événements observés dans l'analyse temporelle et les pics ou les
fréquences spécifiques dans l'analyse fréquentielle peut aider à établir des liens entre le
comportement dynamique local de la poutre et les caractéristiques globales de sa réponse
fréquentielle.

Les phénomènes de résonance peuvent être identifiés en observant les fréquences

d'excitation qui correspondent à des amplitudes élevées dans le spectre et qui sont également
présentes dans le signal temporel.

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