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07/01/2022 Rapport

mécanique
des structures
Section 2 groupe 21

Amine Kab
Saad Haroud
Taha Fakhech

0
TABLE DES MATIERES
I- Introduction : ..................................................................................................................... 2
II- Etudes des poutres courbes ............................................................................................ 3
1- Introdution & buts :........................................................................................................ 3
2- Partie théorique & Partie pratique : ........................................................................... 3
Structure d’un quart de cercle : ..................................................................................... 3
Structure d’un demi-cercle : ........................................................................................... 5
3- Déformation élastique des portiques ............................................................................ 7
1- Introduction : ................................................................................................................. 7
2- Objectifs du TP :............................................................................................................ 7
3- Etude theorique : .......................................................................................................... 8
4- Etude Pratique :............................................................................................................. 9
4- Treillis de Warren ............................................................................................................. 11
1- Introduction : ............................................................................................................... 11
2- Objectifs : ..................................................................................................................... 11
3- Partie expérimentale : ................................................................................................ 12
4- Partie Theorique : ........................................................................................................ 13
Etude des efforts dans le barres : ................................................................................. 13
Interpretations des résultats : ........................................................................................ 18
5- Conclusion ................................................................................................................... 21

1
I- INTRODUCTION :

Au sens strict, on appelle structure un quelconque


assemblage de corps capable d’être en équilibre sous l’action
d’un système quelconque de forces appliquées (dans la limite de
la résistance de matériaux qui la composent).

La caractéristique essentielle d’une structure et donc celle


d’être en mesure d’assurer l’équilibre toujours, pour n’importe quel
ensemble des forces appliquées : Une structure ne se met pas en
mouvement (mise à part les déformations due aux forces).

Cette distinction permet donc de différentier une structure


d’un mécanise qui lui est un assemblage conçue pour permettre
un ou des mouvements.

Les structures peuvent être classifiées selon la géométrie des


corps qui les composent. La classification suivante prend en
compte cet aspect mais aussi d’autres particularités, liées par
exemple au type de lien entre les corps constituant la structure.

D’autres classification des structures sont possibles, une


exclusivement mécanique qui sera présentée ci-après et qui
permettra de mieux comprendre la différence entre mécanisme et
structure, une autre typiquement technologique, sur la base du
type de matériau utilisé :

On appelle poutre un corps qui a la caractéristique essentielle


d’avoir une dimension nettement plus grande que les deux autres.
Lors de ce T.P on va entamer trois types des structures : Portiques,
poutre courbe, treillis de Warren.

2
II- ETUDES DES POUTRES COURBES

1- INTRODUTION & B UTS :

UNE POUTRE COURBE EST UNE POUTRE DONT LA LIGNE MOYENNE, CONSTITUEE DES
CENTRES G SUCCESSIVES DES SECTIONS, DECRIT UNE LIGNE CURVILIGNE (COURBE) AU LIEU
D’UNE LIGNE RECTILIGNE (DROITE). MALGRE QUE LES POUTRES DROITES SOIT DE LOIN LES
PLUS RENCONTREES DANS L’INDUSTRIE, ON PEUT RENCONTRER DES CAS D’APPLICATION
OU LES POUTRES COURBES SONT UTILISEES. DANS CE TP, ON S’INTERESSE A L’ETUDE DES
DEPLACEMENTS DANS DES POUTRES COURBES SOUMISES A UN CHARGEMENT. LES
PRINCIPAUX OBJECTIFS DE CE TP SONT :

I- DETERMINER EXPERIMENTALEMENT LES DEPLACEMENTS VERTICAUX ET


HORIZONTAUX DE DIFFERENTES POUTRES COURBES, DONT LES DIMENSIONS DE
SECTION SONT FAIBLES PAR RAPPORT AU RAYON DE COURBURE DE LEUR LIGNE
MOYENNE.
II- TROUVER LA FORMULE THEORIQUE EXPRIMANT CES DEPLACEMENTS EN
FONCTION DE LA CHARGE APPLIQUEE.
III- EXTRAIRE LE MODULE D’ELASTICITE DU MATERIAU UTILISE EN COMBINANT LES
RESULTATS DU TRAVAIL EXPERIMENTAL ET THEORIQUE

2- PARTIE THEORIQUE & PARTIE PRATIQUE :

STRUCTURE D’UN QUART DE CERCLE :


On calcule le moment le fléchissant, en faisant une découpe d’angle  :

M(x) = −{−F. Rcos () − . R. (1 − sin ())}


Avec  est une charge virtuel.

On passe maintenant à calculer les déformations : horizontales et verticales (𝑈𝐴 𝑒𝑡 𝑉𝐴 ) :

- La déformation 𝑉𝐴 :

1 𝜕𝑀
VA = ∫ lim ∗ 𝑀𝑑𝑥 , par le changement de variable suivant : dx=rd
𝐸∗𝐼 →0 𝜕

𝜕𝑀
Puisque lim = 𝑅(1 − sin()) Et M = F.R.cos()
→0 𝜕

1
Donc VA = ∫ 𝐹𝑅3 ∗ cos() ∗ (1 − sin())𝑑
𝐸∗𝐼

𝐹𝑅3 sin(2)
VA = ∫ (cos() − )𝑑
𝐸∗𝐼 2

Tout calcul fait, on obtient

3
𝐹𝑅3 6∗(150)3
VA = = 25∗33
= 2,65 mm
2∗𝐸∗𝐼 2∗67500∗
12

Passant à la vérification, par calcul RDM6 :

Et on trouvera par suite que les déplacements :

- La déformation 𝑼𝑨 :

1 𝜕𝑀
UA =
𝐸∗𝐼
∫ 𝜕𝐹 ∗ 𝑀𝑑𝑥 , par le changement de variable suivant : dx=rd

𝜕𝑀
= 𝑅𝑐𝑜𝑠() Et M = F.R.cos ()
𝜕𝐹

1
Donc UA = ∫ 𝐹𝑅3 cos2 ()𝑑
𝐸∗𝐼

𝐹𝑅3 1+cos(2)
UA = ∫ cos2 ()𝑑On sait que : cos2 () =
𝐸∗𝐼 2

Apres calcul d’intégrale on trouve la relation suivante :

4
𝐹𝑅3 6∗(150)3
UA = ∗𝜋= 25∗33
∗ 𝜋 = 4,17 mm
4∗𝐸∗𝐼 4∗67500∗
12

STRUCTURE D’UN DEMI-CERCLE :


On calcule le moment le fléchissant, en faisant une découpe d’angle  :

M(x) = - {-F*Rcos () -*R (1-sin ())}


Avec  est une charge virtuel.

- Pour la déformation verticale UA : (=0)

1 𝜕𝑀
UA = ∫ 𝜕𝐹 ∗ 𝑀𝑑𝑥 / cordonnées polaires : dx=rd
𝐸∗𝐼

𝜕𝑀
= 𝑅𝑐𝑜𝑠() Et M = F*Rcos ()
𝜕𝐹

1
Donc UA = ∫ 𝐹𝑅3 cos2 ()𝑑
𝐸∗𝐼

𝐹𝑅3
UA = ∫ cos2 ()𝑑
𝐸∗𝐼

1+cos(2)
On sait que : cos2 () =
2

Apres calcul d’intégrale on trouve la relation suivante :


𝐹𝑅3 6∗(150)3
UA = ∗𝜋= 25∗33
∗ 𝜋 = 8,35 mm
2∗𝐸∗𝐼 2∗67500∗
12

- Pour la déformation horizontale VA :

1 𝜕𝑀
VA = ∫ lim ∗ 𝑀𝑑𝑥 / dx=rd
𝐸∗𝐼 →0 𝜕

𝜕𝑀
lim = 𝑅(1 − sin()) Et M = F*Rcos ()
→0 𝜕

1
Donc VA = ∫ 𝐹𝑅3 ∗ cos() ∗ (1 − sin())𝑑
𝐸∗𝐼

𝐹𝑅3 sin(2)
VA = ∫ (cos() − )𝑑
𝐸∗𝐼 2

Apres calcul d’intégrale, on trouve la relation suivante :


2∗𝐹𝑅3 2∗6∗(150)3
VA = = 25∗33
= 10,66 mm
𝐸∗𝐼 67500∗
12

5
Passant à la vérification, par calcul RDM6 :

En prenant F=6N :

Et alors on trouve les mêmes valeurs qu’on a trouvées par le calcul théorique.

6
3- DEFORMATION ELASTIQUE DES PORTIQUES

1- INTRODUCTION :

Un portique est par définition, un système constructif composé d'un ensemble d'éléments
linéaires Horizontaux (poutres ou traverses) et verticaux (poteaux ou montants). Le portique
peut être posé Simplement sur le sol ou complètement encastré au niveau des fondations.
Les points de jonction des Poteaux et des poutres sont appelés les nœuds. La zone nodale
(nœud) représente alors le point le plus Critique du portique.
Dans cette séance de TP nous allons s’intéresser uniquement à l’étude de portique
carré ouvert. L’étude des déplacements se fera par méthodes théorique, expérimentale et
numérique, ainsi Qu’une simulation sur le logiciel RDM 6. Les résultats de ces trois méthodes
seront ainsi comparés à La fin.

2- OBJECTIFS DU TP :
-Etudier des déplacements dans un portique soumis à un chargement

-Comparer les déplacements par méthodes théoriques et expérimentales

-Simuler en RDM6

7
3- ETUDE THEORIQUE :

RAX

RAY

Avec h= 450 mm et a = 200mm

En appliquant le PFS sur le portique, on aura :

 Calcul de moments :

Sur la poutre (AB) : M1 = - Pa

Sur la poutre (BC) : M2 = P(x – a)

Sur la poutre (CD) : M3 = P (a – h)

Sur la poutre (CD) : M4 = P (a–x)

 Calcul des énergies de déformations :


1 𝑀𝑖
Wi = ∫
2 𝐸𝐼

8
Donc :

En utilisant le théorème de Castigliano :

On calcule donc les déplacements en fonction de la charge appliquée :

Avec EI = 219 x 10𝟔 N.mm²

Pour P=10N, on trouve : vE = 2,61 mm

Pour P=20N, on trouve : vE = 5,18 mm

Pour P=30N, on trouve : vE = 7,79 mm

Pour P=40N, on trouve : vE = 10,39 mm


4- ETUDE PRATIQUE :

Démarche de la réalisation de l’expérience :

On dispose d’un portique carré, cette éprouvette est attachée au support de fixation
latéral de son extrémité à gauche en bas On place une accroche poids au point
d’ouverture dans la barre inferieure. Le comparateur est place au-dessus de ce point et est
mis en zéro. On incrémente le poids accroche de 10N et on note les valeurs mesure par le
comparateur. En fin on obtient les valeurs du déplacement vertical dus aux forces
appliquées

Portique « carré ouvert » :

9
Les valeurs expérimentales données par le comparateur au point E sont :

Poids P (N) Déplacement VE (mm)


0 0
10 2.5
20 5.3
30 8
40 9.8

INTERPRETATION

On constate que les résultats théoriques et expérimentaux sont presque égaux, ces écarts
observés sont dues à la fatigue du matériau , la répétition de l’expérience à cause
des efforts cycliques, la précision médiocre des outils de mesure …

Simulation sur RDM 6 :

Poids P (N) Déplacement VE (mm)


0 0
10 2.679
20 5.395
30 8.092
40 10.97
Interprétation :

On constate que les résultats numériques sont très proches aux résultats théoriques et moins
proches aux résultats pratiques grâce à la certitude du logiciel RDM6.

10
4- TREILLIS DE WARREN

1- INTRODUCTION :

Un treillis, ou système triangulé, est un assemblage de barres verticales, horizontales et


diagonales formant des triangles, de sorte que chaque barre subisse un effort acceptable, et
que la déformation de l'ensemble soit modérée.

Cette structure est devenue courante en construction à partir de la révolution industrielle,


pour des ponts, fuselages d'avion, etc. En effet, un tel assemblage allie résistance, rigidité et
légèreté, et permet d'utiliser des éléments normalisés (barres) ; par ailleurs, le treillis peut
éventuellement être préassemblé.

Lorsqu'un treillis est soumis à un effort, certaines parties de l'assemblage sont mises
en compression et d'autres parties en tension. Par exemple, dans le cas d'un pont en treillis,
les poutres supérieures sont comprimées, les poutres inférieures sont tendues, et les pièces en
diagonale évitent le vrillage des poutres principales.

Les axes des barres concourent en nœuds ; ce sont les points d'assemblage des barres.
D'un point de vue mécanique, les nœuds sont modélisés par des articulations parfaites.
Initialement, pour simplifier les calculs, les charges n'étaient appliquées qu'aux seuls nœuds ;
l'utilisation de la méthode des éléments finis permet de s'affranchir de cette simplification.

2- OBJECTIFS :

Dans ce TP on a pour but de :

 Etude des efforts normaux applique sur le treillis dû à l’application d’un chargement.
 Etudier le déplacement au niveau des nœuds du treillis après l’application de la
charge.

Exemple d’utilisation de ce type de treillis :

Le pont de James Warren

11
3- PARTIE EXPERIMENTALE :

Avant de commencer l’expérience il faut d’abord vérifier :

− En premier temps on applique une précharge de 30 N (dans la direction du chargement)


pour convaincre la fatigue de notre treillis.

− En deuxième temps on applique une charge de 500N sur le treillis et on vérifie que la
structure est stable (ne présente pas des vibrations) et que la touche du comparateur reste
toujours en contact avec le nœud du treillis. Ensuite, on fait la remise à zéro de la charge.

L’appareil de travail :

Une structure constitue de 7 barres articulées entre eux dont lesquelles se trouvent des
capteurs pour mesurer la déformation et un comparateur pour mesurer le déplacement
correspond au nœud désirer :

On fait l’expérience en appliquant un chargement à pas constant égal à 100N en notant à


chaque fois les valeurs de déformation dans chaque barre ainsi que le déplacement dans le
comparateur sur les deux tableaux suivants :

Charge B1 B2 B3 B4 B5 B6 B7 Dépl. Comp.


(N) (µε) (µε) (µε) (µε) (µε) (µε) (µε) (0,01 mm)
0 51 -68 -10 14 -16 -12 20 0
100 42 -53 -1 8 -25 -7 25 0.17
200 34 -47 7 -1 -35 -4 30 0.5
300 20 -32 18 -12 -43 1 36 0.64
400 11 -22 32 -21 -55 6 41 1.01
500 0 -11 39 -31 -66 11 46 1.31
Tableau 1 : Déformation mesurées dans le treillis de Warren

12
Charge B1 B2 B3 B4 B5 B6 B7 Dépl. Comp.
(N) (µε) (µε) (µε) (µε) (µε) (µε) (µε) (mm)
0 0 0 0 0 0 0 0 0
100 -9 15 9 -6 -9 5 5 0.0017
200 -17 21 17 -15 -19 8 10 0.005
300 -31 36 28 -26 -27 13 16 0.0064
400 -40 46 42 -35 -39 18 21 0.0101
500 -51 57 49 -45 -50 23 26 0.0131
Tableau 2 : Déformation mesurées dans le treillis de Warren

4- PARTIE THEORIQUE :

ETUDE DES EFFORTS DANS LE B ARRES :


Q1 : En utilisant les résultats expérimentaux, les forces équivalentes dans chaque barre du
treillis pour un chargement de 500N :

Les barres sont fabriquées d’acier qui a pour module de Young 210 GPa

On a: 𝐹 = 𝜎. 𝑆 𝑒𝑡 𝜎 = 𝜀. 𝐸

Ce qui donne : 𝐹 = 𝜀. 𝐸. 𝑆

𝐷 = 6.1 𝑚𝑚  𝑆 = 𝜋×𝐷² 4 = 𝜋×6.1² 4 = 29.22 𝑚𝑚²

Alors on a bien vérifié que la force équivalente dans chaque barre pour un chargement de
500N est déterminée grâce à la déformation subit par cette barre en appliquant le même
chargement.

Q2 : En utilisant une méthode théorique adaptée, on calcule la force théorique dans les
barres du treillis pour une charge de 500N :

On ajoute à la structure les réactions extérieurs (de liaisons) :

13
Avec les torseurs des actions sont donnes par :

En appliquant le PFS on trouve les résultats suivants :

Calcul des efforts normaux dans les barres du treillis :

Les efforts normaux sont sortants des nœuds est sont dirigés vers la barre.

14
On est dans un cas où les triangles formés par les barres sont équilatéraux alors on a les
angles sont les mêmes est valent 60°.

Maintenant on va essayer d’isoler chaque nœud est faire un PFS :

NŒUD 1 :

De même pour les autres nœuds. En fin on obtient les efforts normaux suivants :

Q3 : Comparaison des valeurs expérimentales aux valeurs théoriques :

Barre Force mesurée Force théorique Erreur en %


B1 -319.24 -288.67 9.575867686
B2 332.31 288.67 13.13231621
B3 311.98 288.67 7.4714632797
B4 -299.14 -288.67 3.500033429
B5 -299.14 -288.67 3.500033429
B6 134.91 144.33 -6.982432733
B7 160.01 144.33 9.799387538
Tableau 3 : Comparaison des valeurs expérimentales et théoriques de la force dans les barres
(pour W=500 N)

D’après les résultats obtenus On constate qu’il y a un écart plus important entre les résultats
théoriques et celle expérimentales. Cet écart est dû à :

− L’erreur relatif/La précision de l’instrument de mesure et aussi l’erreur d’œil.

− le jeu du matériel sur le support de l’expérience c’est-à-dire l’existence des vibrations.

15
− La fatigue du matériau dû à la répétition de l’expérience à cause des efforts cycliques.

− Les hypothèses adaptées.

Q4 : Partie numérique :

En utilisant le logiciel RDM 6, on détermine les efforts au niveau des différentes barres pour un
chargement de W=500N.

Etapes :(Dans le logiciel RDM6) :

Saisir les cordonnées des 5 nœuds.

Relier les nœuds par des barres+des relaxations de type (rotule-rotule).

Choisir le matériau (on prend l’acier dont E=210GPa).

Paramétrer les poutres (associer aux poutres des diamètres).

Mettre les liaisons articulation au nœud 1 et appui simple au nœud 4.

Appliquer la charge W=500N au nœud 3.

Autrement dit on configure notre système étudie comme en réalité ; en adoptant les mêmes
poutres, de même section, matériau et liaisons. On applique la charge de 500N dans le
même nœud, on obtient la configuration suivante (après déformation) :

16
On trouve alors les résultats suivants :

Les efforts normaux obtenus par simulation sont (Pour w = 500 N) :

• Pour la barre B1 : N12 = -288,7 N • Pour la barre B7 : N34 = 144,3 N

• Pour la barre B2 : N23 = 288,7 N

• Pour la barre B3 : N35 = 288,7 N

• Pour la barre B4 : N45 = -288,7 N

• Pour la barre B5 : N25 = -288,7 N

• Pour la barre B6 : N13 = 144,3 N

Q5 : Graphe de l’évolution de l’effort dans deux barres en fonction de la charge :

Effort (N)
Barre en traction B1 Barre en compression B2
0N 0 0
100 N 57.2 -57.2
200 N 114.4 -114.74
300 N 171.8 -171.8
400 N 228.9 -228.9
500 N 288.7 -288.7

On utilise le logiciel « EXCEL » on obtient le graphe ci-contre :

17
Q6 : Interprétation de résultats :

D’après le graphe on remarque que la courbe de la poutre B1 est positive ce qui signifie que
la barre B1 sollicitée en traction (effort normal positif) par contre la courbe de la poutre B2 est
négative ce qui justifie le fait que la barre B2 est sollicitée à la compression (effort normal
négatif).

INTERPRETATIONS DES RESULTATS :


Q7 : En utilisant une méthode théorique adaptée, on cherche l’expression du déplacement
du nœud en fonction de la charge appliquée w :

Calcul des efforts normaux dans les barres du treillis : en incluant la force virtuelle :

Voici donc le schéma :

On a trouvé que l’angle est 60°.

Maintenant on va essayer d’isoler chaque nœud est faire un PFS, on trouve que :

Les équations pour les nœuds 1 ,2,3, et 5 rassemblent aux équations qu’on a déjà trouvées
dans la partie 1 :

Ce qui concerne le nœud 4 :

18
Après toutes les implications on aura :

Pour calculer le déplacement au nœud 4 (noté 𝑈𝐷 ) on va utiliser le théorème de


CASTIGLIANO :

Avec l’Energie de déformation :

Cette expression se simplifie pour le cas d’un treillis à :

Ce qui donne :

Apres simplification on trouve que :

Avec :

19
On fait vers 0 on trouve que :

Q8 : Courbe du déplacement 𝑈𝐷 (en mm) en fonction de la charge (en N) :

On obtient le tableau suivant par exploitation de la formule suivante (déplacement


théorique) :

Charge W Déplacement mesuré Déplacement théorique Erreur en %


0N 0 0 0
100 N 0.0017 0.00224 26.66666
200 N 0.005 0.004502 8.8
300 N 0.0064 0.006751 5.5
400 N 0.0101 0.009003 10.87128713
500 N 0.0131 0.01124 14.1221374
On trace dans un graphe les résultats obtenues :

20
Interprétation : d’après les deux courbes on remarque qu’il y a une relation de
proportionnalité entre le déplacement et la charge appliquée, ainsi que l’écart (l’air de la
surface qui est entre les deux courbes) entre les déplacement théoriques et expérimentales
augmente au fur et à mesure que la charge appliquée augmente.

Conclusion : Charge appliquée augmente implique l’écart aussi augmente.

Q9 : En utilisant le logiciel RDM 6, on calcule le déplacement au niveau du nœud étudié 4 :

On obtient les déplacements suivants sous forme d’un tableau :

On constate que les résultats numériques sont égaux à peu près aux résultats théoriques et
moins proches aux résultats pratiques.

Ceci est dû aux tolérances des instruments de mesure en plus phénomène de fatigue subit
par le treillis causée par la charge cyclique vu le nombre important d’expériences réalisés.

5- CONCLUSION

Après l’étude d’une telle structure, on peut sceller par dire que les treillis ont un grand
intérêt, car ils assurent une légère solution pour une grande résistance aux efforts. Et le fait
que les efforts se transforment juste en un effort normal au niveau des poutres de la structure,
ceci peut être bien exploité en utilisant des poutres à sections simples en jouant juste sur le
matériau, ce qui facilite encore le dimensionnement de ces dernières.

21

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