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Mini Projet : Etude d’un

réservoir cylindrique

BAIDI OUSSAMA 3IB 1


ELALAOUI ZAKARIA 3IB 1
Sommaire
I. Recherche bibliographique sur les technologies des réservoirs
cylindriques :

Les conditions climatiques extérieures, la nature du fluide emmagasiné, la nécessité de le


conserver sans fuite et aussi l’aspect recherché, peuvent imposer certaines dispositions
concernant : les revêtements intérieurs et extérieurs de la cuve, de la tour ou du pylône-
support.
1. Les revêtements : fonctions à assurer

2. Revêtements extérieurs

3. Isolation des réservoirs d’eau potable

Les réservoirs d’eau portable posés sur le sol ou surélevés sont directement soumis aux
influences atmosphériques, principalement à des élévations de température en été et au
risque de gel en hiver. D’où la nécessité d’un isolement thermique.
4. Aménagements divers en couverture
II. Calcul analytique du réservoir
L’ouvrage étudié dans ce rapport est un réservoir cylindrique d’eau potable semi enterré de
capacité 4020 m3.

1. Caractéristiques géométriques du réservoir :

La coupole sphérique :
Il s’agit d’une calotte sphérique de de flèche 𝐟 = 𝟏, 𝟕𝐦 de rayon interne 𝒓𝒊 = 𝟖 𝒎 et
d’épaisseur
𝒆𝒄 = 𝟎, 𝟐𝟎 𝒎.
Le lanterneau :
Il s’agit d’une ouverture de rayon 𝒓𝒍 = 𝟎, 𝟔𝟎 𝒎 pratiquée au centre de la coupole et
entourée par des parois d’épaisseur 𝒆𝒍 = 𝟎, 𝟐𝟎 𝒎 et d’hauteur 𝒉𝒍 = 𝟎, 𝟕𝟎 𝒎.

La cuve cylindrique :
Elle est d’une hauteur 𝒉𝒄𝒚𝒍 = 𝟐𝟎 𝒎 avec un rayon interne 𝒓𝒊 = 𝟖 𝒎, l’épaisseur de la paroi
est
𝒆𝒄𝒚𝒍 = 𝟎, 𝟑𝟎 𝒎.

Radier circulaire :
Il s’agit d’une plaque circulaire d’épaisseur 𝒆𝒓 = 𝟎, 𝟕𝟎 𝒎 et d’un rayon 𝒓𝒓 = 𝟖, 𝟑𝟎 𝒎.
Le schéma suivant résume les caractéristiques géométriques du réservoir :

2. Etude de la coupole :

2.1 - Calcul des charges :


Pour le calcul du poids nous aurons besoin des charges suivantes :
Le Poids volumique du béton : 𝛾𝑏 = 2,5 𝑡/𝑚3
La charge de l’enduit plus l’étanchéité : 𝛾1 = 0,05 𝑡/𝑚2
La charge de l’isolation thermique : 𝛾2 = 0,05 𝑡/𝑚2

a) Charges sur le lanterneau :


Charges permanentes :
On suppose que le lanterneau est composé d’une partie circulaire ouvrante d’épaisseur 10
cm en métal ou en béton armé avec une couche d’étanchéité. On estime le poids de cette
couverture à :

𝑃1 = 0,3 𝑡
Le voile cylindrique qui qui supporte la partie circulaire a un poids :

𝑃2 = 𝜋. ((𝑟𝑙 + 𝑒𝑙 )2 − 𝑟𝑙2 )). ℎ. 𝛾𝑏 = 𝜋 × ((0,6 + 0,2)2 − 0,6²) × 0,7 × 2,5


Donc :

𝑃2 = 1,54 𝑡
Le poids total du lanterneau est donc :
𝑃 = 𝑃1 + 𝑃2 = 1,84 𝑡
Donc la charge permanente par ml de contour est :
𝑃 1,84
𝑝𝑙 = = = 0,49 𝑡/𝑚𝑙
2. 𝜋. 𝑟𝑙 2 × 𝜋 × 0,6
Charge d’exploitation :
On admet une surcharge de 𝜸𝒆𝒙𝒑 = 𝟏𝟎𝟎 𝒌𝒈/𝒎² sur la couverture du réservoir, on a alors
une surcharge linéaire sur le contour de l’ouverture :

𝜋. 𝑟𝑙2 . 𝛾𝑒𝑥𝑝 𝑟𝑙 . 𝛾𝑒𝑥𝑝 0,6 × 0,1


𝑞𝑙 = = = = 0,03 𝑡/𝑚𝑙
2. 𝜋. 𝑟𝑙 2 2

b) Charges sur la coupole :


Charges permanentes :
La coupole est d’épaisseur 𝒆𝒄 = 𝟎, 𝟐𝟎 𝒎, on suppose qu’elle supporte en plus de son poids
propre une isolation thermique et une étanchéité. Nous avons alors :

La surface moyenne de la coupole est : 𝑆1 = 2𝜋𝑟𝑖 𝑓 = 2𝜋 × 8 × 1,8 = 90,48 𝑚²

La surface de l’ouverture est : 𝑆2 = 𝜋. 𝑟𝑙2 = 𝜋 × 0,62 = 1,13 𝑚²


- Le poids propre est donc : 𝑃1 = (𝑆1 − 𝑆2 ). 𝑒𝑐 . 𝛾𝑏 = (90,48 − 1,13) × 0,2 × 2,5 =
44,67 𝑡
- Poids de l’enduit + étanchéité : 𝑃2 = (𝑆1 − 𝑆2 ). 𝛾1 = (90,48 − 1,13) × 0,05 = 4,47 𝑡
- Poids de l’isolation thermique : 𝑃2 = (𝑆1 − 𝑆2 ). 𝛾2 = (90,48 − 1,13) × 0,02 = 1,79 𝑡

Le poids total de la coupole est donc :

𝑃 = 𝑃1 + 𝑃2 + 𝑃3 = 50,93 𝑡
La charge permanente sur la coupole par conséquent est :
𝑃 50,93
𝑝𝑐 = = = 0,57 𝑡/𝑚²
𝑆1 − 𝑆2 90,48 − 1,13
Charge d’exploitation :
On a :

𝑞𝑐 = 0,1 𝑡/𝑚²
2.2 - Détermination des sollicitations et de la déformée
La calotte sphérique est simplement appuyée sur le cylindre (appui glissant), nous allons se
placer dans la théorie membranaire pour la détermination des efforts internes de la coupole.
Caractéristiques de la calotte :

Nous avons :
8,1
(𝑅 − 1,8)2 + 8,152 = 𝑅² et tan 𝜑0 = 𝑅−1,8

Donc :
𝑅 = 19,35 𝑚 et 𝜑0 = 25°
Efforts membranaires :
Nous avons :
𝜑
1
𝑁𝜑 = − [∫ 𝑟𝜃 𝑟𝜑 𝑠𝑖𝑛𝜑 (−𝑝𝑧 𝑐𝑜𝑠𝜑 + 𝑝𝑥 𝑠𝑖𝑛𝜑)𝑑𝜑 + 𝑃 𝑅 𝑠𝑖𝑛𝜑0 ]
𝑟𝜃 𝑠𝑖𝑛²𝜑 𝜑0

La calotte étant sphérique nous avons :


𝑟𝜃 = 𝑟𝜑 = 𝑅 = 19,35 𝑚

Et : 𝑝𝑥 = 𝑝 𝑠𝑖𝑛𝜑 et 𝑝𝑧 = − 𝑝 𝑐𝑜𝑠𝜑
Après des petites manipulations on trouve :
𝑹. 𝒑 𝒔𝒊𝒏𝝋𝟎
𝑵𝝋 = − (𝒄𝒐𝒔𝝋 − 𝒄𝒐𝒔𝝋 𝟎 ) − 𝑷
𝒔𝒊𝒏𝟐 𝝋 𝒔𝒊𝒏𝟐 𝝋
Et on a :
𝑁𝜑
𝑁𝜃 = −𝑟𝜃 (𝑝𝑧 − )
𝑟𝜑

Ou encore :
𝒄𝒐𝒔𝝋 − 𝒄𝒐𝒔𝝋𝟎 𝒔𝒊𝒏𝝋𝟎
𝑵𝜽 = 𝑹. 𝒑 ( − 𝒄𝒐𝒔𝝋) + 𝑷
𝒔𝒊𝒏²𝝋 𝒔𝒊𝒏𝟐 𝝋
Les déplacements relatifs sont ensuite déterminés selon les formules suivantes :
𝑹 𝒔𝒊𝒏𝝋
Le déplacement horizontal est : 𝑼= (𝑵𝜽 − 𝒗𝑵𝝋 )
𝑬 𝒆𝒄

𝟏 𝝏
La rotation 𝛽 du méridien est : 𝜷 = 𝑬 𝒆 [𝝏𝝋 (𝑵𝜽 − 𝒗𝑵𝝋 ) − (𝟏 + 𝒗)𝒄𝒐𝒕𝝋(𝑵𝝋 − 𝑵𝜽 )]
𝒄

Application numérique :
𝑅 = 19,35 𝑚, 𝜑0 = 3,55°, 𝑝 = 𝑝𝑐 + 𝑞𝑐 = 0,67 𝑡/𝑚², 𝐸 = 33000 𝑀𝑝𝑎, 𝑣 = 0,2

𝑃 = 𝑝𝑙 + 𝑞𝑙 = 0,52 𝑡/𝑚

Au bord inférieur de la calotte :

𝜑 = 25°
19,35 × 0,67 sin(3,55)
𝑵𝝋 = − (cos(25) − cos(3,55)) − 0,52 = −𝟕, 𝟎𝟐 𝒕/𝒎
𝑠𝑖𝑛 (25)
2 𝑠𝑖𝑛2 (25)
cos(25) − cos(3,55) sin(3,55)
𝑵𝜽 = 19,35 × 0,67 ( − cos(25)) + 0,52 = −𝟒, 𝟕𝟐 𝒕/𝒎
𝑠𝑖𝑛²(25) 𝑠𝑖𝑛2 (25)

Et on a :
19,35 × sin(25)
𝑼= (−47,2 + 0,2 × 70,2) × 10−3 = −𝟒, 𝟏𝟏 × 𝟏𝟎−𝟓 𝒎
33000 × 0,2
1 𝜕
𝜷= [ | (𝑁 − 𝑣𝑁𝜑 ) − (1 + 𝑣)𝑐𝑜𝑡𝜑0 (𝑁𝜑 − 𝑁𝜃 )] = 𝟏, 𝟕𝟓 × 𝟏𝟎−𝟒 𝒓𝒂𝒅
𝐸 𝑒𝑐 𝜕𝜑 𝜑 𝜃

Au bord supérieur de la calotte :


𝜑 = 𝜑0 = 3,55°
1
𝑵𝝋 = −0,52 = −𝟖, 𝟒𝟎 𝒕/𝒎
𝑠𝑖𝑛(3,55)
1
𝑵𝜽 = −19,35 × 0,67 × cos(3,55) + 0,52 = −𝟒, 𝟓𝟖 𝒕/𝒎
𝑠𝑖𝑛(3,55)
Et on :
19,35 × sin(3,55)
𝑼= (−45,8 + 0,2 × 84,0) × 10−3 = −𝟓, 𝟐𝟔 × 𝟏𝟎−𝟔 𝒎
33000 × 0,2
1 𝑅𝑝 𝑃
𝜷= (1 + 𝑣) [ − − 𝑐𝑜𝑡𝜑0 (𝑁𝜑 − 𝑁𝜃 )] = 𝟒, 𝟕𝟕 × 𝟏𝟎−𝟒 𝒓𝒂𝒅
𝐸 𝑒𝑐 𝑠𝑖𝑛𝜑0 𝑡𝑎𝑛𝜑0
2.1. Principe de ferraillage de la coupole
Le ferraillage de la couverture sera déterminé en fonction des efforts suivant :
- Effort circonférentiel de compression
- Effort méridien de compression
3. Etude des parois du réservoir

3.1 - Détermination des sollicitations et de la déformée:


Avant tout calcul notons que le cylindre étudié est réalisé par un béton tel que :
𝐸 = 33000 𝑀𝑝𝑎, 𝑣 = 0,2 et 𝑓𝑐28 = 27 𝑀𝑝𝑎
L’équation fondamentale des cylindres est donnée par :
𝑑4𝑤 4 1 𝑣
4
+ 4 𝑤 = (𝑝 + 𝑁𝑥 )
𝑑𝑥 𝑐 𝐷 𝑎
Avec a le rayon moyen du cylindre :

𝑎 = 8,15 𝑚

4 1
𝑐=√ √𝑎. 𝑒𝑐𝑦𝑙 = 1,200
3(1 − 𝑣 2 )

Et :

𝐸. 𝑒𝑐𝑦𝑙 3
𝐷= = 77,34 𝑡. 𝑚
12(1 − 𝑣 2 )

Charge sur les parois du cylindre:


 Charge verticale 𝑁𝑥 :

𝑃 61,82×103
- Charge de la coupole : 𝑁𝑐 = − 2𝜋𝑎 = − = −1207,23 𝑘𝑔/𝑚𝑙
2𝜋×8,15
- Charge des parois : 𝑁𝑝 = −2500 × 0.3 × 𝑥 = −750 𝑥
𝑥 𝑦
Posons : 𝜉= et 𝜂=
𝑐 𝑐

Nous avons alors : 𝑁𝑝 = −2500 × 0.3 × 𝑥 = −900 𝜉

La charge verticale 𝑁𝑥 est la somme de 𝑁𝑐 et 𝑁𝑝 .

Donc : 𝑁𝑥 = −1207,23 − 900𝜉

 Charge horizontale 𝑝 :

 Pression de L’eau : 𝑃𝑒𝑎𝑢 (𝑥) = −1000 𝑥 = −1200 𝜉


 Pression latérale du sol :
On a: 𝑃𝑡𝑒𝑟𝑟𝑒𝑠 = 𝜎𝐻 = 𝑘. 𝜎𝑉
Avec :
 𝜎𝑉 la contrainte verticale du sol
 𝜎𝐻 la contrainte horizontale du sol
 k Coefficient de pression latérale
D’autre part on a: 𝜎𝑉 = γ. (h′ − y)
Avec :

 𝛾 poids des terres (1,8 𝑡/𝑚3 )


 ℎ′ la hauteur du sol à partir du nu inférieur de la paroi (ℎ’ = 4,3 𝑚)
Donc pour 0 ≤ 𝑦 ≤ 4,3 𝑚 on a :

𝜎𝑉 = 1,8 × 103 (4,3 − y) = 7740 − 1800(20 − x) = −28260 + 2160𝜉


Et :

𝑘 = 0,45
P = 0,45 × (−28260 + 2160𝜉) = −12717 + 972𝜉
On a donc : { 𝑡𝑒𝑟𝑟𝑒𝑠
13,083 ≤ 𝜉 ≤ 16,667

On désignera par :
𝑤: 𝑑é𝑝𝑙𝑎𝑐𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑟𝑎𝑑𝑖𝑎𝑙𝑒
𝜑: 𝑎𝑛𝑔𝑙𝑒 𝑑𝑒 𝑟𝑜𝑡𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑟𝑎𝑑𝑖𝑎𝑙𝑒
𝑀𝑥 : 𝑚𝑜𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑓𝑙é𝑐ℎ𝑖𝑠𝑠𝑎𝑛𝑡
𝑇𝑥 : 𝑒𝑓𝑓𝑜𝑟𝑡 𝑡𝑟𝑎𝑛𝑐ℎ𝑎𝑛𝑡 (𝑟𝑎𝑑𝑖𝑎𝑙)
𝑁𝜓 : 𝑒𝑓𝑓𝑜𝑟𝑡 𝑜𝑟𝑡ℎ𝑜𝑟𝑎𝑑𝑖𝑎𝑙

𝑁𝑥 : 𝑒𝑓𝑓𝑜𝑟𝑡 𝑙𝑜𝑛𝑔𝑖𝑡𝑢𝑑𝑖𝑛𝑎𝑙
La résolution du problème revient à trouver les constantes A, B, U et V vérifiant les égalités
suivantes :
𝐶4 𝜈
𝐷𝑤
̅= ( 𝑝(𝑥) + 𝑎 𝑁𝑥 ) (1)
4

̅ + 𝐴 𝑓1 (𝜉) + 𝐵 𝑓2 (𝜉) + 𝑈 𝑓1 (𝜂) + 𝑉 𝑓2 (𝜂)


𝐷𝑤 = 𝐷𝑤 (2)
𝐶𝐷𝜑 = 𝐶𝐷𝜑̅ − 𝐴 𝑓3 (𝜉) + 𝐵 𝑓4 (𝜉) + 𝑈 𝑓3 (𝜂) − 𝑉 𝑓4 (𝜂) (3)

𝐶 2 𝑀𝑥 = 𝐶 2 ̅̅̅̅
𝑀𝑥 − 2 ( 𝐴 𝑓2 (𝜉) − 𝐵 𝑓1 (𝜉) + 𝑈 𝑓2 (𝜂) − 𝑉 𝑓1 (𝜂)) (4)

𝐶 3 𝑇𝑥 = 𝐶 3 𝑇̅𝑥 − 2 (𝐴 𝑓4 (𝜉) + 𝐵 𝑓3 (𝜉) − 𝑈 𝑓4 (𝜂) − 𝑉 𝑓3 (𝜂)) (5)


𝑎
𝐶 3 𝑁𝜓 = 𝐶 3 ̅̅̅̅
𝑁𝜓 − 4 (𝐴 𝑓1 (𝜉) + 𝐵 𝑓2 (𝜉) + 𝑈 𝑓1 (𝜂) + 𝑉 𝑓2 (𝜂)) (6)
𝐶

𝑀𝜓 = 𝑣𝑀𝑥 (7)

Avec :

𝐶𝐷𝜑̅ = 𝐷̇𝑤
̅

𝐶 2 ̅̅̅̅ ̈̅
𝑀𝑥 = −𝐷𝑤

𝐶 3 𝑇̅𝑥 = −𝐷𝑤
⃛̅

𝐶 3 ̅̅̅̅
𝑁𝜓 = −𝑝(𝑥)a𝐶 3

Et :
𝑓1 (𝑥) = 𝑒 −𝑥 cos 𝑥
𝑓2 (𝑥) = 𝑒 −𝑥 sin 𝑥
𝑓3 (𝑥) = 𝑓1 (𝑥) + 𝑓2 (𝑥)
𝑓4 (𝑥) = 𝑓1 (𝑥) − 𝑓2 (𝑥)

Cas 1 : réservoir soumis à l’action de l’eau en plus de la charge verticale 𝑵𝒙


Nous avons dans ce cas : 𝑝(𝑥) = −1200 𝜉
Donc en remplaçant dans (1) on trouve :
1,24 0,2
𝐷𝑤
̅= ( −1200𝜉 + 8,15 (−1207,23 − 900𝜉)) = −15,36 − 633,53𝜉 (8)
4

Et donc : 𝐷̇𝑤
̅ = 𝐶𝐷𝜑̅ = −633,53 (9)
⃛𝑤
𝐷 ̅ = 𝐷̈𝑤
̅ = 0 ⟹ ̅̅̅̅
𝑀𝑥 = 𝑇̅𝑥 = 0 (10)

Et : 𝐶 3 ̅̅̅̅
𝑁𝜓 = 16899,84 𝜉 (11)

Conditions aux limites :


Au bord supérieur 𝝃 = 𝟎:
Le cylindre étant désolidarisé de la coupole nous avons :
𝑀𝑥 = 𝑇𝑥 = 0
On trouve d’après (4), (5) et (10) que : 𝐴 = 𝐵 = 0
Au bord inférieur 𝜼 = 𝟎:
Les parois étant encastrées dans le radier nous avons :

𝑤=𝜑=0

On trouve d’après (2), (3), (8) et (9) que :


𝑈 = 10574,19
{
𝑉 = 9940,66
En remplaçant ces valeurs on trouve :
𝑤 = −0,2 − 8,19𝜉 + 136,72 𝑓1 (𝜂) + 128,53 𝑓2 (𝜂) (12)
𝜑 = 6,83 + 113,94 𝑓3 (𝜂) − 107,11 𝑓4 (𝜂) (13)
𝑀𝑥 = −14686,38 𝑓2 (𝜂) + 13806,47 𝑓1 (𝜂) (14)
𝑇𝑥 = 12238,64 𝑓4 (𝜂) + 11505,39 𝑓3 (𝜂) (15)
𝑁𝜓 = 9780𝜉 − 166241,61 𝑓1 (𝜂) − 156281,80 𝑓2 (𝜂) (16)

𝑀𝜓 = −2937,28 𝑓2 (𝜂) + 2761,29 𝑓1 (𝜂) (17)

Cas 2 : réservoir soumis à l’action de la poussée des terres seule

𝑝(𝑥) = −12717 + 972𝜉 13,083 ≤ 𝜉 ≤ 16,667


Nous avons dans ce cas : {
𝑝(𝑥) = 0 0 ≤ 𝜉 ≤ 13,083
Donc :
𝐶4
𝐷𝑤
̅= 𝑝(𝑥) = −6592,49 + 503,88𝜉 13,083 ≤ 𝜉 ≤ 16,667
{ 4 (18)
𝐷𝑤
̅=0 0 ≤ 𝜉 ≤ 13,083
Et :
𝐶𝐷𝜑̅ = 𝐷̇𝑤
̅ = 503,88 13,083 ≤ 𝜉 ≤ 16,667 ̅̅̅̅
{ (19) et 𝑀𝑥 = 𝑇̅𝑥 = 0
𝐶𝐷𝜑̅ = 0 0 ≤ 𝜉 ≤ 13,083
(20)
𝐶 3 ̅̅̅̅
𝑁𝜓 = 92843,35 − 7096,24𝜉 13,083 ≤ 𝜉 ≤ 16,667
{ (21)
𝐶 3 ̅̅̅̅
𝑁𝜓 = 0 0 ≤ 𝜉 ≤ 13,083

Pour 𝝃 = 𝟎 :
On a :
𝑀𝑥 = 𝑇𝑥 = 0
Dans la zone 𝑥 ≤ 5𝑐 = 6 𝑚 les sollicitations sont fonction seulement de A et B donc d’après
(4), (5) et (20) on a:
𝐴=𝐵=0

Pour 𝜼 = 𝟎 :
On a :

𝑤=𝜑=0
Dans la zone 𝑦 ≤ 5𝑐 = 6 𝑚 les sollicitations sont fonction seulement de U et V donc d’après
(2), (3), (18) et (19) on a:
𝑈=0
{
𝑉 = 503,88
En remplaçant ces valeurs on trouve :
−85,24 + 6,15 𝜉 + 6,15 𝑓2 (𝜂) 13,083 ≤ 𝜉 ≤ 16,667
𝑤={ (22)
6,15 𝑓2 (𝜂) 0 ≤ 𝜉 ≤ 13,083
5,43 (1 − 𝑓4 (𝜂)) 13,083 ≤ 𝜉 ≤ 16,667
𝜑={ (23)
5,43 𝑓4 (𝜂) 0 ≤ 𝜉 ≤ 13,083
𝑀𝑥 = −699,83 𝑓1 (𝜂) (24)
𝑇𝑥 = 583,19 𝑓3 (𝜂) (25)
53728,79 − 4106,62 𝜉 − 7921,72 𝑓2 (𝜂) 13,083 ≤ 𝜉 ≤ 16,667
𝑁𝜓 = { (26)
−7921,72 𝑓2 (𝜂) 0 ≤ 𝜉 ≤ 13,083
𝑀𝜓 = −139,97 𝑓1 (𝜂) (27)

Superposition des cas 1 et 2 :


L’effet de la poussée des terres en plus de l’action de la poussée de l’eau et de la charge
verticale s’obtiennent en faisant la superposition des cas 1 et 2. Nous avons donc :
(12) + (22) ⇒
−85,44 − 2,04𝜉 + 136,72 𝑓1 (𝜂) + 134,68 𝑓2 (𝜂) 13,083 ≤ 𝜉 ≤ 16,667
𝑤={
−0,2 − 8,19𝜉 + 136,72 𝑓1 (𝜂) + 134,68 𝑓2 (𝜂) 0 ≤ 𝜉 ≤ 13,083
(13) + (23) ⇒
12,17 + 113,94 𝑓3 (𝜂) − 112,54 𝑓4 (𝜂) 13,083 ≤ 𝜉 ≤ 16,667
𝜑={
6,83 + 113,94 𝑓3 (𝜂) − 101,77 𝑓4 (𝜂) 0 ≤ 𝜉 ≤ 13,083
(14) + (24) ⇒
𝑀𝑥 = −14686,38 𝑓2 (𝜂) + 13106,64 𝑓1 (𝜂)
(15) + (25) ⇒
𝑇𝑥 = 12238,64 𝑓4 (𝜂) + 12088,58 𝑓3 (𝜂)
(16) + (26) ⇒
𝑁𝜓
53728,79 + 5673,38𝜉 − 166241,61 𝑓1 (𝜂) − 164203,52 𝑓2 (𝜂) 13,083 ≤ 𝜉 ≤ 16,667
={
9780𝜉 − 166241,61 𝑓1 (𝜂) − 164203,52 𝑓2 (𝜂) 0 ≤ 𝜉 ≤ 13,083
(16) + (26) ⇒
𝑀𝜓 = −2937,27 𝑓2 (𝜂) + 2621,33 𝑓1 (𝜂)

3.2 - Représentation graphique des sollicitations :

 Moment 𝑴𝒙 :

Le moment d’encastrement par mètre linéaire (𝑦 = 0) a pour valeur : 𝑀𝑥0 = 13,11 𝑡. 𝑚


Le moment est négatif et maximal pour 𝑦 = 1,8 𝑚 est sa valeur est : 𝑀𝑥 𝑚𝑎𝑥 = −3,07 𝑡. 𝑚
 Effort tranchant 𝑇𝑥 :

L’effort tranchant par mètre linéaire à la base du cylindre est : 𝑇𝑥0 = 24,33 𝑡

 Effort orthoradial 𝑁𝜓 :

L’effort ortho radial maximal par mètre linéaire est atteint en 𝑦 = 3,37 𝑚 et a pour valeur :
𝑁𝜓 𝑚𝑎𝑥 = 130,86 𝑡
3.3 - Présentation du principe de ferraillage
Les parois sont décomposées en des douves et des cerces de 1m de largeur. Les douves sont
des bandes coupées sur toute la hauteur de la paroi
et les cerces sont des bandes coupées sur la
révolution de la paroi cylindrique.
Les douves sont composées d’armatures disposées
suivant la hauteur. On met en moins deux couches
sur l’épaisseur de la paroi.
Les cerces sont composées d’armatures qui suivent la
forme du cylindre. On met en moins deux couches sur
l’épaisseur de la paroi.
La figure à coté illustre le ferraillage d’un réservoir au
niveau de la paroi et au niveau de la liaison
parois/radier.

Douves :
La section d’acier pour une douve de 1m de largeur et sur une tranche de hauteur [ℎ𝑖 , ℎ𝑖+1 ]
est donnée par :
𝑁𝜓
𝐴𝑠 =
𝜎̅𝑠
Avec :
𝑁𝜓 L’effort ortho radial maximale sur la tranche [ℎ𝑖 , ℎ𝑖+1 ]

Cerces :
La section d’acier pour une cerce de 1m de largeur et sur une tranche de hauteur [ℎ𝑖 , ℎ𝑖+1 ]
se détermine comme le calcul d’une poutre sollicité par le moment 𝑀𝑥 , on a alors :
𝑀𝑥
𝐴𝑠 =
𝑧. 𝜎̅𝑠
4. Etude du radier circulaire

Déplacement au centre
- Chargement sur le radier :
Pression de l’eau : 𝑃𝑒𝑎𝑢 = 257.22 𝑇/𝑚²
Pression de la paroi cylindrique + coupole (sur l’anneau [8 ; 8.3] du radier) :

49.13 + 4.02 = 53.15 𝑇/𝑚²


𝑘𝑠𝑜𝑙 = 2000 𝑇/𝑚3 : Coefficient de plasticité du sol

²
𝐾 = 𝜋 × 𝑟𝑟𝑎𝑑𝑖𝑒𝑟 × 𝑘𝑠𝑜𝑙 = 𝜋 × 8.32 × 2000 = 432848.64 𝑇/𝑚

𝐾 étant le module de réaction du sol (𝐾 est la contrainte correspondante à un déplacement


unitaire)
Soit 𝑤 la déformation de la fibre moyenne, alors la réaction du sol (contrainte) s’écrit :
𝑄 = −𝑘𝑤
On utilisera la Théorie de WINKLER pour résoudre le problème
Le sol exerce alors une réaction (densité surfacique) proportionnelle à la flèche, la contrainte
résultante est :
q = P − Q = P + kw
P étant la charge appliquée au-dessus de la plaque :

𝑃 = 257
On a la relation entre le chargement, les moments et les déformations
𝑑²𝑤 𝑀 𝑑²𝑀
= 𝑒𝑡 = −𝑞(𝑥)
𝑑𝑥² 𝐷 𝑑𝑥²
𝐸𝑡 3
Avec : 𝐷 = 12(1−𝜈2 )

d4 w q(x) (P + kw)
= − = −
dx 4 D D

d4 w
On obtient : D dx4 + kw + P = 0
k
Soit : β4 = 4D
d4 w P
L’équation devient : + 4β4 w + D = 0
dx4

La solution générale (sans second) membre s’écrit :

w0 = A × e−βx cos(βx) + B × e−βx sin(βx) + C × eβx cos(βx) + D × eβx sin(βx)


Soit :

θ(βx) = e−βx cos(βx)


ζ(βx) = e−βx sin(βx) ,

φ(βx) = e−βx (cos βx + sin βx)

Ψ(βx) = e−βx (cos βx − sin βx)

𝐶 = 𝐷 = 0 Car ce sont des fonctions paires


Expression de la solution générale :

w = Aθ + B ζ
D’où le système suivant :

dw
= β(−Aφ + BΨ)
dx
d2 w k
M = EI 2
= 2 (Aζ − Bθ)
dx 2β
d3 w k
T = EI 3
= 2 (AΨ + Bφ)
dx 2β

Conditions aux limites :


d²w
𝑃𝑜𝑢𝑟 𝑥 = 8 𝑚 EI = 𝑀𝑒 = 13.11 𝑇. 𝑚
dx²

d3 w
EI = 𝑇𝑜 = 24.33 𝑇 (𝑝𝑎𝑟 𝑚è𝑡𝑟𝑒 𝑙𝑖𝑛é𝑎𝑖𝑟𝑒)
dx3

β = 1.024

Donc :
k
𝑇𝑜 = (AΨ(8β) + Bφ(8β)) = 206398.32 × (−3.53 ∗ 10−4 A + 1.69 ∗ 10−4 B)
2β2
24.33 = −72.86 𝐴 + 34.88 𝐵
k
𝑀𝑒 = 2
(Aζ(8β) − Bθ(8β)) = 206398.32 × (2.61 ∗ 10−4 𝐴 + 9.18 ∗ 10−5 𝐵)

13.11 = 53.87 A + 18.95 B


D’où : 𝐴 = −1.16 ∗ 10−3 et 𝐵 = 0.7
 𝑤 = −0.116 𝑚𝑚 (𝑐𝑜𝑛𝑡𝑟𝑖𝑏𝑢𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑠𝑜𝑙𝑢𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑔é𝑛é𝑟𝑎𝑙𝑒)
Contribution de la solution particulière :
−𝑃 4
𝑤𝑝 = 𝑟 = −0.151 𝑚𝑚
64 ∗ 𝐷

Ainsi : 𝑤 = −0.267 𝑚𝑚

Moments de flexion (au centre) :


𝑀𝑟 = 𝑀𝜃 = 𝑀[0,𝑟] + 𝑀[𝑟,𝑟+𝑒𝑝𝑎𝑟𝑜𝑖𝑠 ] + 𝑀𝑠𝑜𝑙

Sachant que :
3+𝜈
𝑀[0,𝑟] = × 𝑃[0,𝑟] 𝑟 2
16
3+𝜈
𝑀[𝑟,𝑟+𝑒𝑝𝑎𝑟𝑜𝑖𝑠 ] = × 𝑃[𝑟,𝑟+𝑒𝑝𝑎𝑟𝑜𝑖𝑠 ] × [(𝑟 + 𝑒𝑝𝑎𝑟𝑜𝑖𝑠 )2 − 𝑟 2 ]
16
3+𝜈
𝑀𝑠𝑜𝑙 = × −𝑘 × 𝑤 × (𝑟 + 𝑒𝑝𝑎𝑟𝑜𝑖𝑠 )2
16
On obtient :
3+𝜈
𝑀𝑚𝑎𝑥 = × [𝑃[𝑟,𝑟+𝑒𝑝𝑎𝑟𝑜𝑖𝑠 ] [(𝑟 + 𝑒𝑝𝑎𝑟𝑜𝑖𝑠 )2 − 𝑟 2 ] + 𝑃[0,𝑟] 𝑟 2 − 𝑘 × 𝑤 × (𝑟 + 𝑒𝑝𝑎𝑟𝑜𝑖𝑠 )2 ]
16

𝑀𝑚𝑎𝑥 = 0.162 𝑀𝑁. 𝑚


Modélisation par logiciel ROBOT :
1. Saisie de la structure :
Nous avons travaillé avec un béton 27 dont les caractéristiques sont les suivantes :
Vu la complexité de la structure, nous avons traité, dans un premier temps, la coupole
séparément (en ajoutant son poids comme charge verticale sur le bord du réservoir :

Pour les conditions d’appui, on considère des appuis rotule à la base de la couverture (la
poutre ceinture)
𝑡
Saisie de l’appui élastique, avec 𝑘 = 2000 𝑚3 → 𝐾𝑧 = 432848.6358 𝑡/𝑚

Chargement :
 Sur la surface latérale :
 chargement hydrostatique de l’eau avec : ρeau = 1t/m3
 poussées des terres avec :
- Le poids volumique de la terre : 𝛾𝑡𝑒𝑟𝑟𝑒 = 18 𝐾𝑁/𝑚3
- Le coefficient de poussée est : 𝐾0 = 1 − sin(𝜑) = 0.5
𝑡
Alors : 𝜎𝑠𝑎𝑏𝑙𝑒 = 𝛾𝑠𝑎𝑏𝑙𝑒 × 𝐾0 × 𝑧 = 0,9𝑧 ( 𝑚2 )

 Sur la base du réservoir :


 chargement surfacique uniforme : 20t/m2

 Sur les bords supérieurs du réservoir :


 Chargement linéique dû au poids de la couverture avec :
𝑓 𝑑2
- Rayon de la couverture : 𝑅 = + avec : f=1.7m et d= 8m
2 8𝑓

A.N : R = 19,67m

Donc : la surface de la couverture est : 𝑆 = 2𝜋𝑅𝑓

A.N : S = 210,1 m²

D’où : le volume de la couverture est : 𝑉 = 𝑆 × 𝑒𝑝

Avec : 𝑒𝑝 est l’épaisseur de la couverture et 𝑒𝑝 = 0,2m

A.N : V = 42,02 m3

Alors : le poids de la couverture : 𝑃𝑐𝑜𝑢𝑣 = 𝑉 × 𝛾𝐵𝐴

Avec : 𝛾𝐵𝐴 = 25 𝐾𝑁/𝑚3

A.N : 𝑃𝑐𝑜𝑢𝑣 = 105,05 𝑡

Alors : la charge répartie sur le bord supérieur du réservoir est :


𝑃𝑐𝑜𝑢𝑣
𝑞=
2𝜋𝑅𝑟é𝑠𝑒𝑟𝑣𝑜𝑖𝑟
A.N : 𝑞 = 2,09 𝑡/𝑚
2. Déformée et sollicitations internes de la structure :

Déplacements :

 Le déplacement dû au tassement du sol = −0.05 𝑚𝑚


 Le déplacement dû au chargement de l’eau + tassement du sol = −0.316 𝑚𝑚

On pourra vérifier le résultat en visualisant le déplacement donné par ROBOT si on met un appui
encastré au lieu d’un appui élastique de coefficient k

Dans ce cas on trouve : 𝑑é𝑝𝑙𝑎𝑐𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 = −0.31 𝑚𝑚

Moment 𝑴𝒁 :

Le moment dans une tranchée (unitaire) suivant


l’axe vertical est maximal au voisinage de la base
du réservoir : au fait, cette tranchée (unitaire) est
assimilée à une poutre console, et par conséquent
le moment de flexion est maximal au voisinage de
l’appui.
Effort tranchant 𝑸𝒁 :

L’effort tranchant dans une tranchée suivant l’axe vertical est maximal au voisinage de la base, ce qui
est conforme aux résultats de la RDM pour une poutre console.

Effort normal 𝑵𝒁 :
On constate que l’effort normal est
constant tout au long de la tranchée
suivant l’axe vertical

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